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Course au Large 2030 « Un océan de solutions », une Assise remarquée !

Deux ans après les premières Assises environnementales de la course au large, la Fédération Française de Voile (FFVoile) a réuni près d’une centaine de personnes, au Havre, afin de partager les prochaines étapes et les axes de travail à déployer pour l’avenir de la discipline et au bénéfice de tous.

C’est à l’occasion de la Transat Café l’Or Le Havre Normandie que la Fédération française de voile a réuni une centaine d’acteurs de la Course au Large, mardi 21 octobre. Des représentants des équipes, des chantiers, des organisateurs ou bien des partenaires… tous convaincus de l’importance du sujet et volontaires pour définir des axes de travail en commun. Afin de poser les bases des discussions, l’après-midi a débuté avec la présentation d’une étude réalisée auprès de plusieurs partenaires déjà impliqués dans la Course au Large. Un point de vue qui n’avait pas pu être traité lors des premières Assises de la Course au Large et qui a permis de mettre en avant la sensibilité des marques par rapport à l’avenir de la discipline.

Julien Fernandez, chef de la mission du nautisme et de la plaisance du Ministère de la Mer : « Beaucoup d’acteurs, coureurs, organisateurs de courses, membres d’équipes sont aujourd’hui venus témoigner de tout ce qui se fait de façon extrêmement concrète pour réduire l’impact environnemental des activités de la course au large. J’ai trouvé cette diversité très riche. En tant que responsable au sein d’une administration d’État, j’y ai aussi trouvé beaucoup d’inspiration pour les actions que nous menons à nos niveaux d’administration, et un réel écho par rapport aux initiatives pilotées par mon ministère qui ont aussi pour objectif de réduire l’impact environnemental, décarboner les pratiques liées à l’utilisation des océans et de la mer. »

Damien Seguin, skipper : « Moi, ce qui me fait déjà plaisir, c’est qu’il y a une volonté commune de pouvoir arriver à faire quelque chose. Nous évoluons dans un sport particulier : la voile est un sport mécanique. On utilise des technologies, parfois assez polluantes. En tant que coureurs, on fait une compétition à bord de machines superbes, mais nous devons aujourd’hui réfléchir un petit peu différemment, et c’est pour cela que nous nous réunissons. Il y a une grande ambition derrière cet enjeu. Nous n’avons plus le choix, il faut absolument réussir ce pari ! »

Antoine Mermod, président de la classe IMOCA. « Je suis très heureux de constater la richesse de ces ateliers, il y avait énormément d’initiatives, de voix, d’approches différentes. L’ensemble des acteurs de la course au large semble engagé, chacun à son niveau. Aujourd’hui j’ai vu un océan de solutions et d’initiatives plutôt qu’une vision pessimiste de notre sport. Cela nous apporte beaucoup d’optimisme. À la classe IMOCA, nous avons la chance de porter une catégorie de bateaux professionnels avec des sponsors qui nous donnent des moyens pour développer des bateaux, nos skippers sont des pilotes d’essai, et nous avons des équipes avec des ingénieurs de talents. Notre volonté c’est d’utiliser tous ces moyens pour essayer de faire progresser la technologie vers un avenir qui pourrait être plus bénéfique pour tout le monde. »

Jean Marre, administrateur de la classe mini : « L’important c’est d’agir collectivement. Il y a énormément de ponts qui se font entre les différents acteurs, que ce soit les classes, les organisations de course, les sponsors, les coureurs… Beaucoup innovent et trouvent des solutions pour essayer de transformer notre sport dans la bonne direction, mais parfois individuellement. Le fait de partager collectivement les choses est forcément très bénéfique. Il faut maintenant être concret et imposer des règles et des contraintes pour être beaucoup plus fort pour aller plus loin dans la bonne direction. En mini, par exemple, nous avons décidé de suspendre la construction de nouveaux bateaux de série. Nous l’avons fait de façon progressive, en bonne intelligence avec les différents acteurs afin que ce soit une démarche collective et partagée. »

Gildas Gautier, co-directeur de la Transat Café l’Or : « Notre filière est déjà très responsabilisée, beaucoup d’actions sont déjà menées, mais pas forcément d’une manière coordonnée. Je suis ravi que la Fédération Française de voile ait pu le faire sur la Transat Café L’Or Le Havre Normandie. Aujourd’hui face à ces urgences climatiques, il faudra aussi apprendre à renoncer à certaines choses pour faire progresser encore notre écoresponsabilité. Sur la Transat Café l’Or nous avons pris le virage très très tôt, peut-être trop tôt d’ailleurs parce qu’à l’époque on n’était pas complètement compris. Nous travaillons depuis longtemps autour d’un programme de réduction de nos impacts qui s’enrichit au fil des éditions. On doit être un événement inspirant, et notre rôle est de mettre aussi en valeur les initiatives inspirantes des différents teams Nos événements rassemblent de nombreux visiteurs, ça fait venir beaucoup de populations, c’est pourquoi nous initiions des partenariats pour réduire le bilan carbone de ces déplacements et permettre aux visiteurs de venir partager cette grande fête de la voile ! »

Quelles sont les prochaines étapes ?
Après une après-midi riche en échange et en témoignages, il ressort clairement que l’ensemble des acteurs sont convaincus qu’il faut maintenant avancer concrètement et qu’il faut définir une feuille de route permettant d’aligner les moyens et les énergies au profil de tous. Dans cet objectif, il est d’ores et déjà convenu qu’un nouveau rendez-vous Course au Large 2030 se tiendra en mars 2026. Afin que cette nouvelle étape du processus soit un marqueur opérationnel, des groupes de travail vont être animés afin de présenter des projets concrets, finançables et utiles au plus le plus grand nombre. Des travaux qui seront construits autour des trois thématiques de la journée du 21 octobre, à savoir :

  • Comment réduire l’impact des bateaux sur toute leur durée de vie ?
  • Quelles expériences pour faire rayonner durablement la course au large ?
  • Comment développer l’influence des skippers en faveur de l’océan ?

    Jean Luc Denéchau, Président de la Fédération Française de Voile : « Nous nous sommes réunis au Havre autour d’une thématique forte « Course au large 2030 ». Le but est d’aligner la discipline sur les accords de Paris et les limites planétaires. Après les premières Assises il y a 2 ans, nous avions besoin de faire un point d’étape, notamment pour donner suite à l’enquête réalisée sur l’ensemble des sponsors et des partenaires qui s’engagent dans la course au large. Il en résulte que nos partenaires arrivent dans notre sport pour un certain nombre de raisons et qu’ils sont prêts à y rester pour les valeurs que l’on défend. Ce que j’ai envie de retenir des échanges que l’on a eu aujourd’hui c’est qu’il y a un réel souhait de travailler ensemble, mais aussi la volonté qu’il faut parfois des régulations. Et c’est le rôle de la fédération de fédérer, entendre tout le monde afin d’aider à réguler pour aller dans le sens des limites planétaires que l’on cherche à atteindre pour notre sport. »
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Mini-Transat. Les choses sérieuses reprennent pour les 89 marins ce samedi !

V. Olivaud

La Boulangère Mini Transat 2025 se jouera sur une seule étape après une première étape annulée et une escale appréciée aux Canaries. Les choses sérieuses reprennent ce samedi avec un départ à 15h de La Palma pour les 89 marins solitaires embarqués à bord de bateaux lilliputiens, impatients de retrouver le large. Seul le Japonais Hajime Kokumai (DMG Mori Sailing Academy I), victime d’une malheureuse fortune de mer dans le golfe de Gascogne, manque à l’appel de ce deuxième grand départ, après celui donné aux Sables d’Olonne un mois plus tôt.

Après trois semaines de trêve qui ont permis de réparer les voiles et les bateaux malmenés par une entame exigeante, les esprits se tendent désormais vers cette grande traversée de l’Atlantique. Beaucoup n’ont pas dû ménager leur peine pour se remettre en ordre de marche. Et plus particulièrement dans le camp des bateaux de série, dont nombre d’entre eux ont subi des problèmes structurels. C’est le cas notamment d’Amaury Guérin (Groupe Satov) qui a dû effectuer d’importants travaux au niveau de l’étrave, qui a beaucoup souffert dans les chocs avec les vagues dans le golfe de Gascogne.

Il fait part d’une longue ” job list”, dont il a désormais coché toutes les cases, pour permettre à son compagnon de route de « dévaler à toute allure la houle de l’Atlantique ». Il en est de même du Turc Deniz Bagci (Sonmez Gobal), bien positionné dans le groupe des leaders à l’entame de la course. « Tous les bateaux du top 5 ont connu des dégâts. On a bien poussé. La pompe à vide tourne encore à bord pour finir une dernière stratification », confiait en début de semaine le Stambouliote. « J’ai réparé mon spi médium que j’ai déchiré après le waypoint, et je suis fin prêt. J’ai qu’une hâte : renaviguer », ajoute celui qui vise une belle place sur le podium des séries au terme d’une traversée annoncée particulièrement disputée : « sur le plan sportif, on a une belle génération 2025. Pour moi, une quinzaine de bateaux sont capables de gagner… »
89 skippers à La Palma, 89 skippers à Saint-François, c’est le plus gros challenge qui attend la flotte, toutes ambitions confondues sur cette seule et unique étape, celle de tous les enjeux. Samedi, à 15 heures, heure locale, la course reprendra tous ses droits sur 2 700 milles à hauts risques. Chez les prototypes, la bataille promet de faire rage, dans le sillage de Benoît Marie (Nicomatic – Petit Bateau) et de son foiler au potentiel extraordinaire, qui fait figure d’épouvantail. Les places sur le podium et dans le top cinq en auront d’autant plus de valeur pour de nombreux candidats, alors que les compteurs sont plus ou moins remis à zéro.

Les compteurs de la motivation au maximum

S’il a pu réparer son bateau, Mathis Bourgnon (Assomast) ne cache pas qu’il repart avec un handicap après une première étape au cours de laquelle il pointait en 5e position en dépit de plusieurs pépins techniques. « J’ai pu réparer, mais je n’ai plus de spi médium que le règlement ne m’a pas permis de changer. Ce n’est pas optimal pour une étape de portant. Je n’ai pas les armes, mais je vais naviguer sans complexe et me battre avec mon demi-moteur comme je peux à bord d’un bateau plus ancien que les autres », explique le skipper suisse.

Aux Canaries, tous les beaux espoirs restent permis, comme le souligne Robinson Pozzoli (UOUM), pas mécontent de ce scénario laissant la porte ouverte à beaucoup de possibles. « J’ai cherché à ne pas être trop bourrin pour arriver aux Canaries avec un bateau en parfait état. C’est ce que j’ai fait, mais je ne suis pas content de la manière de naviguer dans les zones de transition, qui m’ont fait accumuler du retard sur les premiers », indique celui qui garantit que la course va redoubler d’intensité jusqu’en Guadeloupe. « Cela risque d’être dingue avec ceux qui étaient devant et peuvent être légitimement chafouins d’avoir vu l’étape annulée alors qu’ils avaient fait le taff. Derrière, on a un joker qu’il faut saisir. Il y a une énergie folle et beaucoup d’envies ! » avertit-il.

Des propos que partage volontiers Alexandre Demange (DMG Mori Sailing Academy II) le seul, avec Benoît Marie, à avoir rejoint La Palma sans faire escale. « Mes concurrents directs ont tous déjà disputé cette transat. Ce serait se fourvoyer que de me donner des attentes sportives trop importantes. Mon objectif, c’est de prendre du plaisir en faisant mon maximum pour ne pas être déçu du résultat. Je pars l’esprit libre ; et aussi pour représenter Hajime, mon collègue d’écurie, qui a perdu son bateau sur la première étape. Cela me donne encore plus de motivation pour me dépasser. Je n’aurai jamais passé autant de temps en mer et c’est un truc qui m’angoisse un peu. J’ai très envie d’y aller, même si je ne sais pas à quoi m’attendre… » Il lui reste désormais moins de trois jours à patienter, « à ronger son frein » avant ce grand départ tant attendu, et l’ouverture de la chasse aux alizés sur cette transat de toutes les découvertes…

Les mots de skippers

Noémie Catalano (Kokomo)

« J’ai eu zéro avarie sur le premier parcours. J’ai fait en sorte de ne pas naviguer au-delà de ce que mon niveau me permet. Je ne cherche pas la perf’ à tout prix, mais je me sens un peu plus stressée qu’au départ des Sables d’Olonne, parce que je mesure que sur cette étape, on n’a pas le droit à l’erreur. Finir la course, c’est l’aboutissement de trois ans de travail et j’ai vraiment trop hâte d’arriver en Guadeloupe ; et qu’une envie : celle d’arriver au bout. Mes plus grandes appréhensions ? Une grosse panne technique sur le bateau. Je n’ai pas envie non plus de me rater sur la météo, et d’arriver 10 jours après les autres… Mais cela n’arrivera pas ! Il y a deux ans, ils avaient mis entre 15 et 17 jours… J’embarque 20 jours d’avitaillement, avec beaucoup de bonbons ; mais j’espère qu’on ne s’en rapprochera pas trop. »

Félix Oberlé (Big Bounce-Beltrona)

« Je me réjouis de cette traversée. C’est pour cette étape que je dispute la transat, c’est bien qu’elle reste ! J’espère qu’on aura des bonnes conditions, et de continuer à me battre avec le groupe des premiers. Je n’ai pas encore trop regardé la météo, même si j’ai l’impression que c’est moins tranché qu’il y a deux ans et qu’on devrait plutôt emprunter la route sud. Pour l’instant, on est dans une dorsale, qui devrait permettre aux Canariens de longtemps nous regarder partir ! Le premier enjeu sera de trouver le vent. Pour l’avitaillement, je me suis référé aux statistiques des précédentes éditions. Je ne fais pas trop de compromis sur la nourriture, j’ai pris 16 jours. Sur la première étape, même en attaquant dans les moments un peu critiques, j’ai mis un peu le frein, et je n’ai pas eu de casse. Je suis à 100% tant au niveau du bateau que des voiles. J’ai encore des petits trucs à vérifier, avant de me plonger dans la préparation météo. Je commence déjà à me mettre dans ma bulle. Même si c’est un peu dommage que la course ait été annulée, parce que j’avais bien poussé et que j’étais bien dedans, cela ne change pas grand chose. Les conditions qu’on a rencontrées m’ont plutôt mis en confiance. Ma motivation reste de vivre cette expérience et d’appliquer ce que j’ai appris pour bien régater. Le résultat viendra de ça… »

Ambre Hasson (On the road again II)

« Je me remets en mode course. J’avoue que trois semaines, c’est long : on perd un peu le rythme. La Palma est magnifique, mais ce n’est pas la même effervescence qu’aux Sables-d’Olonne, où l’on sentait le départ imminent. Ici, on est arrivés “hors course”, et maintenant on repart pour la “vraie” traversée. C’est un peu étrange de se remettre dans cette ambiance, mais je commence doucement à étudier la météo.
En arrivant aux Canaries, à l’aube, j’ai senti l’odeur de la terre depuis le bateau. C’était saisissant. On voit la silhouette de l’île se dessiner peu à peu — ce caillou immense perdu dans l’Atlantique — c’est un moment magique. La deuxième étape sera complètement différente. Ce n’est pas la même optique : la course sera plus longue, mais la météo devrait être plus clémente, hormis quelques grains. L’idée, c’est de veiller à ce que rien ne s’use trop, de ménager le bateau. Mon objectif, c’est d’arriver en Guadeloupe fière de ma course — d’avoir pris les bonnes options, fait de belles vitesses, et d’avoir évité les erreurs. »

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Transat Café l’Or. Achille Nebout en Class40 : “La météo ne s’annonce pas simple”

Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris) se concentrent sur l’étude de la météo qui promet une entame de course particulièrement intense. Achille évoque justement les conditions mais aussi son état d’esprit et les points forts du binôme, avec une sacrée dose d’enthousiasme.

Leur état d’esprit. « Ça va pas mal ! Il s’agit de ma 4e Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre) et pour la première fois, j’ai pu rentrer à la maison entre l’ouverture du village la semaine dernière et le départ ce dimanche. Ça m’a vraiment fait du bien pour recharger les batteries, finaliser ce qui doit l’être et rester au calme. Je sens que j’ai davantage d’expérience pour gérer ces périodes de village, savoir m’économiser et garder un maximum d’énergie pour le ‘top départ’. »

Les conditions météo. « Ça ne va pas être simple ! La transat est fidèle à sa réputation : le village est d’ailleurs fermé au public ce jeudi à cause du passage d’une tempête et dimanche, ça devrait être engagé. Il y aura une vingtaine de nœuds de vent au départ en baie de Seine avant d’affronter un coup de vent encore plus fort dès la première nuit. La suite s’annonce engagée avec quelques dépressions qui traînent dans l’Atlantique et qu’il faudra négocier. C’est une certitude : les alizés vont encore une fois se mériter ! »

« Notre complémentarité fait partie de nos points forts »

Leur préparation. « Bien entendu, nous n’avons pas pu naviguer autant qu’on le souhaitait (ils ont été victimes d’un démâtage au printemps). Mais ça nous a permis de naviguer sur un autre support (en IRC), de découvrir de nouvelles compétitions et de se fixer de nouveaux challenges (vainqueur de la Cowes-Dinard ensemble, 3e « overall » de la Rolex Fastnet Race pour Achille). Depuis qu’on a récupéré le mât en septembre, nous avons effectué un très bon travail. On peut être contents de l’état du bateau et de notre niveau de préparation ! »

Les incertitudes. « Nous savons tous les deux, avec Gildas, qu’il peut se passer beaucoup de choses en mer. Même en ayant tout vérifié, tout préparé, il y a une part d’incertitude, surtout quand les conditions sont rudes. C’est à nous de nous attacher à bien naviguer, à tout donner tout en préservant au mieux le matériel. C’est un équilibre qu’il faut trouver en permanence mais nous avons l’habitude avec Gildas. Ce qui compte, c’est de savoir qu’on n’aurait pas pu faire mieux pour être au départ. »

La force du duo. « Un duo qui perdure, c’est le signe qu’il fonctionne et un gage de sa qualité. En plus, nous naviguons ensemble depuis le début du projet donc on connaît le bateau sur le bout des doigts. Notre complémentarité et notre fonctionnement à bord font partie de nos points forts. On arrive à être très complémentaires ensemble. Et puis notre relation dépasse la course, on partage aussi beaucoup à terre et c’est chouette. Ça motive encore plus ! »

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Middle Sea Race. Le Mills 72 Balthasar, skippé par Louis Balcaen vainqueur de la 46e edition

Le vainqueur de la 46e édition de la Rolex Middle Sea Race a été annoncé : il s’agit du Mills 72 Balthasar, skippé par Louis Balcaen. Le Royal Malta Yacht Club a confirmé qu’aucun des autres voiliers encore en course n’était en mesure de battre le temps compensé IRC du Balthasar.

L’équipage savait qu’il avait réalisé une course exceptionnelle dès qu’il a franchi la ligne d’arrivée dans le port de Marsamxett, avec pour toile de fond la magnifique Valette baignée par le soleil du mardi matin. Le temps compensé du Balthasar a placé la barre très haut pour les bateaux encore en course, une barre qui s’est avérée trop haute malgré les efforts de Django Deer, dont le temps compensé n’était qu’à cinq minutes. L’équipage français de Daguet 5 complète le podium à une vingtaine de minutes. Les bateaux plus petits ont finalement été rattrapés par la période de vents faibles qui a duré toute la journée d’hier autour de Lampedusa. Balcaen, qui a participé à deux courses autour du monde, a décrit la possibilité de remporter la victoire comme « un rêve devenu réalité, notre première grande victoire — la combinaison parfaite entre travail d’équipe, précision et un peu de chance ». Après une saison difficile, il a déclaré que remporter la Rolex Middle Sea Race « signifierait énormément pour tous les marins à bord ».

Équipage du Balthasar : Louis Balcaen, Arianne Van de Loosdrecht, Bouwe Bekking, Diego Torrado, Dirk de Ridder, Harry Owens, Harry Smith, Henri Demesmaeker, Jaime Ward, Javier De la Plaza, Jens Dolmer, Juan Totto, Louis-Robert Cool, Max Deckers, Pablo Arrarte, Rogier van Overveld, Simbad Quiroga.

« Cette course a vraiment mis tout à l’épreuve : le bateau, l’équipage et notre patience », a commenté Louis Balcaen. « Dès le départ, nous savions que ce serait plus un défi mental que physique. Les conditions semblaient gérables, mais en réalité, elles étaient incroyablement difficiles : de fortes pluies, des changements de vent incessants et de longues distances où un seul mauvais virement de bord pouvait réduire à néant des heures de travail. Il fallait rester calme et constant, continuer à avancer alors que les autres stagnaient, et se faire entièrement confiance. »

« Une décision importante a été prise après Favignana, lorsque nous avons pris le risque de descendre jusqu’à la côte tunisienne à la recherche de vent. Cela ressemblait à un pari, mais l’équipe a soutenu cette décision, et cela a porté ses fruits. Ce sont ces moments qui définissent une course comme celle-ci : lorsque vous devez faire confiance à votre instinct et à vos coéquipiers. »

« Franchir la ligne d’arrivée a été à la fois un pur soulagement et une grande joie. Nous courions après une grande victoire depuis longtemps, et le fait de l’avoir remportée ici, à Malte, face à une flotte internationale aussi forte, est vraiment spécial. Ce n’est pas seulement une question de vitesse, mais aussi d’endurance, de travail d’équipe et de conviction. Pour moi et pour tous ceux qui sont à bord du Balthasar, cette victoire est la récompense parfaite pour tout le travail, toutes les leçons et tous les kilomètres que nous avons parcourus ensemble. »

Le tacticien du Balthasar, Bouwe Bekking, court avec la famille Balcaen depuis plus de 20 ans. Vétéran de huit courses autour du monde, dont quatre en tant que skipper et six podiums, c’est la deuxième fois que le Néerlandais fait partie de l’équipe gagnante de la Rolex Middle Sea Race, après avoir remporté la victoire avec Morning Glory en 2006.

« Sur le plan tactique, cette course a été fascinante et parfois brutale », a commenté Bouwe peu après l’arrivée. « Le temps n’arrêtait pas de changer, il fallait donc rester vigilant et prendre des décisions rapidement, parfois avant même que les données ne soient tout à fait claires. Nous avons dû faire preuve de patience et de discipline, en anticipant toujours deux coups à l’avance, en particulier lors des longues transitions où le vent tombait complètement. Les courses au large récompensent les équipes qui s’adaptent le plus rapidement, et c’est là que cet équipage excelle vraiment. »

« Nous naviguons ensemble depuis longtemps, et cela fait une énorme différence. Chacun connaît son rôle, la communication est fluide, et quand il faut changer de vitesse – changer de voile, modifier le cap – cela se fait instantanément. C’est cette cohérence qui permet de maintenir des performances constantes sur 600 milles dans des conditions météorologiques imprévisibles. »

Confirmant que l’un des moments clés de la course s’est produit à l’approche de Pantelleria, Bekking a expliqué comment Balthasar a navigué loin vers l’ouest, à la recherche de pression, et l’a trouvée. « Pendant un moment, cela semblait risqué », a-t-il admis. « Les garde-côtes tunisiens nous ont même appelés pour nous demander ce que nous faisions là ! Mais cette décision a porté ses fruits ; nous avons pris de la vitesse et nous nous sommes parfaitement positionnés pour rejoindre Lampedusa. »

« Le fait d’avoir non seulement remporté notre catégorie, mais aussi le classement général, est un immense mérite pour toute l’équipe. Cette course a un caractère qui lui est propre : elle est tactiquement complexe, pleine de pièges, mais extrêmement gratifiante lorsqu’on réussit à la mener à bien. Après toutes ces années de courses autour du monde, c’est fantastique de remporter une classique comme la Rolex Middle Sea Race avec un équipage aussi engagé et talentueux », a conclu Bekking.

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Transat Café l’or. Edenred affiche ses ambitions

Photo © Jean-Marie LIOT / AleA / Edenred

A quelques jours du départ de La Transat Café L’Or, Edenred 5 a été baptisé pour la seconde fois sur le village de la Route du Café au Havre par sa marraine Delphine Teillard, ambassadrice de l’Association Sport dans la Ville. Pour leur première transatlantique à bord de l’Ocean Fifty, mis à l’eau en juillet dernier, Basile Bourgnon et Emmanuel Le Roch visent un podium à Fort de France en Martinique.

Après un baptême à la Trinité-sur-mer en présence d’un parrain d’exception Mike Horn en septembre, c’était au tour de la marraine, Delphine Teillard, engagée depuis plus de 15 ans dans l’association Sport dans la Ville, de baptiser samedi l’Ocean Fifty Edenred 5. Principale association d’insertion sociale et professionnelle des jeunes par le sport en France, Sport dans la Ville est soutenue depuis 2019 par Edenred et accompagne aujourd’hui plus de 12 000 jeunes. Delphine Teillard dirige le programme « L dans la Ville » à destination des 3 500 jeunes filles de l’association.
« Les équipes de Sport dans la Ville sont engagées au quotidien auprès des jeunes. L’engagement, c’est aussi ce qui caractérise la relation entre Sport dans la Ville et Edenred. Je suis très fière d’être la marraine du bateau de ces deux marins qui vont à leur tour pleinement s’engager la semaine prochaine sur cette transat vers La Martinique. L’audace et la résilience sont aussi des valeurs communes. Chez Sport dans la Ville, nous voyons les choses en grand pour les jeunes des quartiers. Leurs parcours sont souvent semés d’embûches, de solitude, de doutes parfois, comme les marins peuvent le vivre. L’essentiel est de toujours garder le cap », a témoigné Delphine Teillard devant le public havrais, conquis.

« Nous souhaitons profiter de ce nouveau projet Ocean Fifty pour créer davantage d’interactions entre Sport dans la Ville et nos skippers. Basile a seulement 23 ans, il est un bel exemple et une source d’inspiration pour les jeunes soutenus par l’association. Ce partenariat est une manière de rappeler que notre projet est aussi une aventure humaine, faite de confiance, de transmission et de partage », explique Emmanuelle Châtelain, Directrice de la communication d’Edenred.

Si leur histoire partagée avec Edenred depuis huit ans les avait conduits jusqu’ici en monocoque, c’est la passion du multicoque qui réunit Emmanuel et Basile. Après une première course prometteuse aux 24H Ultim à Lorient fin septembre, les deux skippers ont plus que jamais envie de reprendre le large, mais aussi de partager l’adrénaline de la victoire après trois participations ensemble à la Transat Café l’Or.
« C’est sur cette épreuve que notre histoire a commencé. Le double permet non seulement de vivre quelque chose de fort à deux mais aussi de pousser le bateau davantage et d’être encore plus dans la compétition à proprement dit. Nous sommes très attachés à cette Route du Café » révèle Emmanuel Le Roch. « La compétition, j’ai cela dans le sang. Je n’ai jamais eu autant envie d’être offensif sur l’eau, de régler le bateau, de trouver les bons coups et de renouer avec la satisfaction que procure le dépassement de soi. J’ai de l’énergie à revendre ! » ajoute Basile Bourgnon.

Un bateau taillé pour la gagne !
En s’alignant sur La Transat Café L’Or avec le dernier-né de la classe Ocean Fifty, des inconnus demeurent puisque le duo d’Edenred 5 a moins d’expérience sur ce support que les cadors de la classe. La victoire fin septembre sur les 24H Ultim (la première course d’Emmanuel et Basile contre leurs neuf futurs adversaires) leur a donné confiance dans le potentiel de ce nouveau trimaran. « Traverser l’Atlantique en multicoque n’est pas anodin. L’Ocean Fifty est un bateau puissant et volage, il y a beaucoup plus de tension qu’en monocoque. La moindre erreur peut faire basculer la course », explique Basile Bourgnon. « Néanmoins, nous avons rendu une belle copie sur les 24H Ultim en étant quasiment toujours devant. Le bateau va un peu plus vite que les autres au portant, c’est désormais certain. Surtout, nous sommes heureux de la conception de notre cockpit protégé qui nous permet d’attaquer plus facilement tout en étant en sécurité. Ce sera notre point fort. Nous avons trouvé les clés. Nous avons confiance l’un envers l’autre, nous avons confiance dans notre bateau. Nous avons vraiment les moyens de faire un beau résultat sur cette épreuve ».

Les duos à surveiller
La Transat Café L’Or se jouera à guichets fermés en Ocean Fifty avec 10 tandems engagés. « Pour moi, le duo le plus expérimenté demeure Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin. Ils ont l’expérience parfaite du bateau, du large et sont capables d’attaquer à tout moment. Il faudra qu’on tienne le rythme, que l’on soit tout de suite dans le match sans griller nos cartouches trop rapidement. Il faudra surveiller aussi les équipages de Lazare, Inter Invest et de Koesio », précise Emmanuel Le Roch. « Cela va être une super course avec des enjeux, du rythme, j’ai hâte d’être dans le grand bain de l’Atlantique ! »
À sept jours du départ, tout est prêt à bord d’Edenred 5. Après le contrôle de sécurité lundi matin suivra le ballet habituel des avant-départs de grandes courses : briefing, rendez-vous médias, rencontres avec les partenaires, avitaillement, séance de sport, dernier point météo et repos.

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Les votes pour le concours photo Pantaenius Yacht Racing Image Award 2025 sont ouverts

120 photographes de mer représentant 26 nations ont soumis une image pour le concours photo consacré à la voile et la régate. Les 20 meilleures photos seront exposées lors du salon Metstrade à Amsterdam, et la remise des prix aura lieu le 21 novembre pendant le Yacht Racing Forum.

Le public est dès à présent inviter à voter pour élire le lauréat du concours photo Pantaenius Yacht Racing Image”.
Pas moins de 120 photographes professionnels représentant 26 nations ont soumis leur meilleure image pour l’édition 2025 du Pantaenius Yacht Racing Image Award.
Un jury international composé de sept membres a sélectionné les 80 meilleures photos, désormais visibles en ligne. Leurs votes détermineront également le grand gagnant du Yacht Racing Image Award, tandis que le public élira les vainqueurs du “Public Award”.
Les 20 meilleures images seront exposées lors du salon Metstrade à Amsterdam, du 18 au 20 novembre. La cérémonie de remise des prix se tiendra le 21 novembre dans le cadre du Yacht Racing Forum, la principale conférence internationale consacrée à la voile de compétition.
Les photographes de voile du monde entier sont chaleureusement invités à participer à l’événement (inscription obligatoire sur www.yachtracingforum.com).
Deux distinctions seront décernées :

  • Le Pantaenius Yacht Racing Image Award (prix principal), attribué par le jury international ;
  • Le Public Award, basé sur le nombre de votes en ligne. https://www.yachtracingimage.com/gallery.html
  • Le vote du public est ouvert dès aujourd’hui et jusqu’au 14 novembre.
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Yacht Racing Forum à Amsterdam les 20 et 21 novembre

Sir Russell Coutts, CEO, SailGP, Holly Cova, Director, Team Malizia, Corinne Migraine, French Sailing Federation, Bruno Dubois, Team Manager, France SailGP Team, Rosanna Chopra, Executive Director, Red Sea Global, Antoine Mermod, President, IMOCA Class, David Graham, CEO, World Sailing, Ana Čalić, Business & Marketing Development Manager, Navela

La communauté internationale de la voile se réunira à Amsterdam les 20 et 21 novembre pour deux jours de conférences et de réseautage. L’événement réunira plus de 200 délégués, dont certaines des personnalités clés de ce sport venues du monde entier, pour des conférences. L’ensemble de la conférence se déroulera en séance plénière. Elle sera présidée par Shirley Robertson, assistée par Andy Rice pour plusieurs tables rondes.

Le jeudi soir, tous les délégués sont cordialement invités à la Sailors’ Night, une réception conviviale et informelle.
Des personnalités éminentes du monde de la course à la voile prononceront des discours, notamment :
Sir Russell Coutts, PDG, SailGP
David Graham, PDG, World Sailing
Bruno Dubois, directeur de l’équipe France SailGP
Richard Brisius, PDG, The Ocean Race
Jörg Müller-Dünow, associé gérant, markenzeichen GmbH

Le Yacht Racing Forum 2025 se concentrera sur les jeunes, leur accès à ce sport et à l’industrie de la course à la voile.
Les sessions exploreront la gestion d’événements et les facteurs de succès derrière des régates emblématiques telles que l’Admiral’s Cup, la Barcolana et le Trofeo Princesa Sofia. L’importance des sites d’accueil dans l’organisation d’événements durables et inclusifs sera également présentée.
Le rôle évolutif des médias et son impact sur les organisateurs, les clubs et les marins seront examinés.
Toutes les sessions technologiques se dérouleront en plénière et couvriront des sujets tels que La technologie cachée derrière Magic Carpet, les innovations de SailGP et la fiabilité des instruments de mesure avec FT Technologies. Nous nous demanderons si les matériaux composites durables sont suffisamment pris en compte par les classes de voile et les constructeurs de bateaux, tandis que des experts de renom présenteront l’influence croissante de l’intelligence artificielle sur la course à la voile.
Une attention particulière sera accordée à SailGP, avec des sessions supplémentaires consacrées à la classe IMOCA et à The Ocean Race.
Vendredi, une discussion informelle réunissant certaines des figures de proue de ce sport explorera les thèmes de la durabilité et de l’inclusivité, dans le but de définir des objectifs clairs, concrets et réalisables pour l’industrie.
Plus largement, la conférence explorera l’avenir de ce sport et les stratégies visant à relancer la participation et les ventes de bateaux dans un marché en déclin.

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Virtual Regatta. Jeu Concours, 100 FULL Packs à gagner pour la Transat Café l’Or

Tentez de gagner un Full Pack sur Virtual Régatta avec le code Partenaire COURSE AU LARGE sur la Transat Café l’Or.
Remplissez le formulaire suivant. Le tirage au sort aura samedi 26 octobre.

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Glob40. Duel dans les quarantièmes

L’incroyable duel entre les bélligérants belges et français se poursuit dans les quarantièmes après 4890 milles de course ! Vendredi en fin de journée au passage de l’ile de Gough Island Benoit Hantzperg et Renaud Dehareng semblaient avoir acquis un petit matelas de milles ( 28,8) pour parer le danger français après leur folle semaine et le record de vitesse en 24 heures en Class40 battu et rebattu mardi et mercredi dernier ( 452 puis 456 puis 457, 72 milles).

L’illusion aura été de courte durée ; ce matin au classement de 02.00 l’écart n’était plus que de 1, 1 mille et de 1,8 à celui de 06.00 ; que s’est t’il passé ? “coincés” entre la zone anticyclonique au nord et la barrière des 42° S positionnée par l’organisation en zone interdite les concurrents doivent trouver leur chemin vers le Cap de Bonne-Espérance au portant dans une quinzaine de noeuds. L’équipe belge choisit d’abord de se positionner au nord laissant l’équipe française la plus au sud au plus près du “mur” ; mais leur écart s’effritant au fur et à mesure les belges se sont repositionnés au sud aprés avoir croisé leur concurrent dans la nuit ; et à ce jeu tactique ( sous réserve d’une éventuelle difficulté à bord non connue) le matelas d’écart est devenu un drap très fin..ainsi Ian Lipinski et Amélie Grassi gagnent une quinzaine de milles dans la nuit.

On ne peut que saluer l’impressionnante combativité des deux équipages après 17 jours de course et prés de 5000 milles parcourus à la vitesse moyenne surface de 12,33 noeuds ; on imagine la tension à bord des deux Class40 qui régatent comme en baie de Quiberon par 42° sud à la limite des glaces…un événement inédit pour une course la plus rapide jamais connue en Class40 ; le record précédent à battre, sauf erreur de notre part, étant sur la Transat Jacques Vabre 2023 avec la victoire d’Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu aprés 5381 milles déroulés à la vitesse moyenne de 12,11 noeuds; décidement cette 2ème édition de la GLOBE40 est vraiment pionnière dans l’histoire des Class40.

Et les “pointus” ne sont pas en reste puisque là aussi les écarts se resserent, les concurrents sur les classiques ” sharp” à 1000 milles environ du groupe de tête bénéficiant enfin de conditions plus favorables – avant des conditios musclées dans les prochains jours – et retrouvant des vitesses moyennes au dessus des 10 noeuds ; BARCO BRESIL méne toujours sur son plus proche rival FREE DOM avec 75 milles d’avance seulement ; et 4,3 milles séparent JANGADA RACING ET WILSON AROUND THE WORLD ; WHISKEY JACK faisant à nouveau une belle remontée à 100 milles de là. Entre les deux groupes NEXT GENERATION est à 500 milles du groupe de tête ; des distances entre les concurrents donc au vu de la distance parcourue pas si importants et anticipant à peine une semaine d’écart environ à l’arrivée à l’ile de La Réunion toujours aux alentours du 30 octobre selon les derniers routages.

Source CP

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ETF26. L’équipe Entreprises du Morbihan signe un triplé en ETF26

Les ETF26 se sont retrouvés du 15 au 19 octobre sur le plan d’eau espagnol de Mar Menor pour la grande finale de la saison. Et une fois encore, le spot aura porté chance à l’équipage breton : l’équipe Entreprises du Morbihan remporte pour la troisième année consécutive la saison ETF26 ! Après leurs sacres en 2023 et 2024, les Morbihannais réalisent un triplé historique, une performance inédite sur le circuit.

Rien n’était joué avant cette ultime étape. Le niveau a franchi un nouveau palier cette année, avec l’arrivée d’équipes telles que K-Challenge Blue et des évolutions technologiques qui ont challengé l’ensemble de la flotte.
L’ETF26 Entreprises du Morbihan, fièrement décoré aux couleurs de ses partenaires bretons, abordait cette dernière confrontation en tête du classement général, à égalité de points avec K-Challenge Blue..
Après quatre jours de régates intenses, l’équipage termine deuxième du Grand Prix de Mar Menor, à égalité de points avec Blueshift, mais conserve la tête du championnat grâce à sa régularité exemplaire.
“On est super heureux, c’est la troisième saison d’affilée qu’on remporte. Dit comme ça, ça semble facile, mais ça ne l’a jamais été. On est arrivés à Mar Menor sous pression, rien n’était fait. On adore ce circuit car l’intensité est folle, c’est de la confrontation à couteaux tirés tout au long de la saison.” — Matthieu Salomon, skipper de l’équipe

Au-delà du résultat sportif, cette victoire reflète avant tout une aventure humaine et collective. Nous remercions du fond du cœur nos partenaires, sans qui rien ne serait possible, présents à chaque étape, sur l’eau comme à terre. Nous faisons partie d’une seule et même équipe, et je suis très fier de les avoir à nos côtés, de pouvoir porter leurs couleurs et de les mettre en valeur de la plus belle des manières.
“Ils sont toujours à fond derrière nous, ils viennent sur les événements, nous encouragent, et sans eux rien n’est possible. On forme une seule et même équipe.”
Ce succès est aussi celui d’un groupe soudé et complémentaire : Franck Cammas et Solune Robert se sont relayés à la barre, Valentin Bellet assurait les réglages, tandis qu’une équipe de coachs expérimentés — Jean-Baptiste Ducamin, Noé Delpech, Yann Jauvin et Mathieu Frei — a accompagné l’équipage tout au long de la saison.
Ensemble, ils ont su allier expertise, rigueur, passion et cohésion pour inscrire une nouvelle ligne d’or au palmarès du projet.
Trois titres consécutifs, trois saisons d’émotion, de travail et d’amitiés fortes : au-delà de la performance sportive, ce sont surtout des souvenirs pour la vie que l’équipe emporte de cette formidable aventure.

Source CP

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