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Ultim. Samuel Tual nouveau président de la classe Ultim

©Sylvain Malmouche

L’Assemblée Générale de la Classe ULTIM qui s’est tenue le 6 septembre à Lorient a nommé une nouvelle gouvernance, suite à la démission de Patricia Brochard de la présidence. Samuel Tual, Président d’Actual Group a été élu par le Conseil d’Administration. Les membres de la Classe ULTIM sont heureux d’accueillir son nouveau Président, pour une durée prévue de 3 ans.

Le Conseil remercie chaleureusement Patricia Brochard pour son dévouement, sa passion et son implication qui ont permis au cours de ces onze dernières années de faire de la Classe ULTIM® un accélérateur de la course au large et une référence d’excellence des écuries de course que ses membres accompagnent.

Ces 11 années ont permis aux armateurs de réaliser un travail collectif pour faire de la Classe ULTIM® l’un des acteurs majeurs de la course au large. Sur cette période, les armateurs et leurs écuries ont développé des solutions technologiques toujours plus innovantes permettant aux skippers et leurs équipages de gagner en performance et sécurité. Cela a permis à la classe de participer aux grandes épreuves du calendrier des courses océaniques et à la mise en place du premier tour du monde en solitaire souhaité depuis sa création.

Patricia Brochard : « Le collectif Ultim, devenu Classe ULTIM®, a été développé par un groupe d’armateurs investis depuis de nombreuses années dans l’univers vélique. J’ai eu à cœur, pendant ces 11 ans, de favoriser l’engagement collectif d’hommes et de femmes, au service d’un grand projet commun et autour de valeurs fortes. Cette volonté s’est matérialisée par l’écriture d’une première vision et la mise en place de commissions de travail sur les sujets de jauge, du programme sportif, de communication et de RSE.
Le travail de tous les experts, issus des entreprises membres, des skippers et de leurs écuries, au sein des commissions animées par des consultants externes, a permis à la Classe ULTIM® d’engager des travaux de fond.
Le collectif a été créé, à la suite de réflexions avec Thomas Coville, skipper de notre ULTIM, afin que nos maxi-multicoques soient un jour en capacité de réaliser en course un tour du monde, en solitaire. Ce rêve est devenu réalité grâce à ces marins talentueux et leurs teams qui ont œuvré au cours de ces 10 années pour apporter davantage de fiabilité à leurs bateaux océaniques, grâce à l’engagement sans faille des membres armateurs de la Classe ULTIM® et enfin grâce à toutes les équipes qui ont organisé cet incroyable défi. Il est temps, après toutes ces années, de transmettre la présidence a un autre armateur qui insufflera une nouvelle dynamique pour développer la Classe et porter de nouveaux projets. Samuel Tual est un chef d’entreprises talentueux, humaniste et engagé. Il y a beaucoup de talents et de passion au sein de toutes les équipes, c’est un trésor qu’il faut préserver. Et je sais que la Classe va poursuivre son développement sous son impulsion
».

Armateur expérimenté et passionné, Samuel Tual, et Vice-président de la Classe ULTIM® souhaite apporter une vision dynamique et innovante à l’association.

La Classe ULTIM® continuera de soutenir les armateurs et les écuries de course qu’ils accompagnent dans la participation à des compétitions de très haut niveau, courses in-shore ou off-shore/océaniques autour de la planète. Elle s’attachera à toujours promouvoir l’innovation technologique dans la construction et l’équipement des bateaux de course et à défendre les intérêts de ses membres au niveau national et international.

« C’est un grand honneur de succéder à Patricia Brochard qui a accompli un formidable travail à la tête de la Classe pour lequel je tiens à la féliciter. Avec le soutien de tous les membres du Conseil, je m’attacherai à poursuivre les initiatives que nous avons lancées et à assurer le rayonnement de notre association qui œuvre pour le développement de la course au large et plus particulièrement des maxi-multicoques ULTIM® dont nous sommes les armateurs. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’humilité que j’accepte cette nouvelle responsabilité. Je suis impatient de collaborer avec tous les membres de notre association pour renforcer notre présence sur la scène de la course au large et plus globalement du sport ainsi que promouvoir nos valeurs d’excellence, de recherche permanente de nouvelles technologies appliquées à la voile océanique » a déclaré le nouveau Président.

Samuel Tual, armateur d’un Ultim depuis 2015, s’est très rapidement impliqué dans la construction du collectif Ultim puis de la Classe ULTIM® en y insufflant les valeurs qui le guident.

Au sein de la Classe ULTIM® ses objectifs seront de :

  • Stabiliser les règles de jauge.
  • Consolider un programme sportif attractif.
  • Ouvrir la gouvernance de la Classe à des personnalités extérieures.
  • Attirer de nouveaux armateurs.
  • Affirmer le leadership de la Classe dans les domaines de l’innovation et de la RSE.

À propos

La Classe ULTIM® est une association française qui réunit les armateurs de maxi-multicoques ULTIM®. Constituée sous forme d’association Loi 1901, la Classe ULTIM® a fêté ses 11 ans cette année. Être parmi les acteurs majeurs de l’histoire de la course au large armant les maxi-multicoques les plus rapides sur les océans, construire et partager au plus grand nombre des histoires humaines extraordinaires, sont les principaux objectifs des armateurs de la Classe, engagés dans la durée.

Créée sous le nom de Collectif Ultim, l’association rassemble un collectif d’armateurs engagés et passionnés de la voile océanique. Elle propose à ses skippers d’exception un programme sportif à l’échelle de la planète. Reconnue par le World Sailing (Fédération Internationale de Voile), la Classe ULTIM® établit et arbitre les règles de la jauge des ULTIM 32I23 qui garantit l’équité sportive en développant l’innovation et la sécurité des bateaux. Elle représente la voix des armateurs et des skippers auprès des organisateurs de courses, des instances fédérales nationales et internationales et fait rayonner les palmarès des skippers et des ULTIM® membres.

Conseil d’administration

Président : Samuel Tual – Trésorier : Alain Giron
Administrateurs : Patricia Brochard – Cyril Dardashti – – Didier Tabary

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Solitaire. Départ de la 3e et dernière étape

Les 36 Figaristes ont pris le départ ce dimanche à 14h à Royan dans un flux d’ouest-sud-ouest de 12-15 nœuds, avec des rafales pouvant atteindre une vingtaine de nœuds. Une étape de 710 milles entre Royan (Charente-Maritime) et La Turballe (Loire-Atlantique) via Skerries Bank et la cardinale est de Shambles située au sud de l’Angleterre, qui s’annonce plutôt engagée pour les skippers.

Cette 3e étape s’annonce déterminante pour le classement général de la course ainsi que pour le classement BENETEAU des bizuths. En effet, si Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) dispose d’une avance de 57 minutes et 52 secondes sur Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance) et 58 minutes et 13 secondes sur Charlotte Yven (Skipper Macif 2023), les jeux sont loin d’être faits. En effet, l’étape pourrait bien rebattre les cartes, d’autant plus qu’Hugo Dhallenne (YCSL – Primatice – SLB Pharma) et Martin Le Pape (DEMAIN), sont en embuscade. Ces derniers n’accusent respectivement que 1h 6 minutes et 26 secondes et 1h 6 minutes et 49 secondes sur l’Irlandais.

Côté bizuths, Tom Goron (NAVALEO), 10e au classement général, est en tête du classement BENETEAU des bizuths après deux étapes. Le benjamin de la course ne dispose cependant que de moins de 30 minutes d’avance sur son dauphin, Arno Biston (Tizh Mor), qui est loin d’avoir dit son dernier mot.

Qui l’emportera à La Turballe et inscrira son nom au palmarès de La Solitaire du Figaro Paprec ? Verdict jeudi matin ! Mais d’ici là, les Figaristes devront composer avec les conditions toniques annoncées et la fatigue accumulée depuis le début de la course, mais aussi négocier au mieux, entre autres, les deux traversées de la Manche qui les attendent.

Ils ont dit :

Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance) : « Je me sens bien. J’ai bien dormi. Je suis un peu stressé par les conditions, l’étape et l’enjeu mais je suis prêt à en découdre. L’enjeu c’est le podium, la victoire d’étape, la victoire au général. Il y en a plein. La dernière étape et les conditions sont XXL, tout est fait pour que ça soit un beau finish. On peut espérer le meilleur. Mais il va aussi faire attention à bien ménager sa monture. Le fait que le retard sur le 1er ne soit pas significatif me met un peu de pression. Ça me donne envie de donner le meilleur de moi-même. Les conditions me conviennent. A chaque fois qu’il y a eu du vent cette saison, ça a plutôt bien marché pour moi. Et sur La Solitaire précédemment aussi. En 2022, j’avais fait 2e de l’étape avec du vent fort, donc je me dis que si c’est le même genre d’étape, elle peut bien se passer. Je pense avoir progressé donc je suis capable de faire encore mieux qu’il y a deux ans. On verra bien, la sortie de piste peut être tellement rapide et il peut se passer tellement de choses qu’on verra bien. Il ne faut pas non plus être trop serein et rester humble dans ces conditions-là. »

Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) : « Je suis bien reposée, prête à tout donner sur cette étape. Le fait de jouer le classement général m’a mis un petit coup de pression après l’arrivée de la 2e étape quand j’ai réalisé que j’étais sur le podium provisoire. Mais j’ai réussi à mettre un peu ça de côté. Je repars un peu dans le même état d’esprit que pour les autres étapes. J’ai envie de faire une belle étape sans me focaliser sur le général et de l’aborder comme une course à part entière. Je vais essayer de faire une belle navigation, une belle étape et de belles options. Je pense que les conditions que l’on va avoir sont celles dans lesquelles j’ai le plus progressé depuis que j’ai commencé en Figaro. Au début, je n’étais pas très à l’aise avec un gros bateau et de grandes voiles, toute seule. Je me sens beaucoup plus à l’aise après avoir navigué avec Loïs (Berrehar) pendant deux ans. Il m’a beaucoup apporté à ce niveau-là. Je me sens plus sereine, en phase avec mon bateau. Ça me fait moins peur ! »

Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) : « Je me sens reposé et prêt à partir. J’ai une idée claire de la météo et de ce que je veux faire, mais ce serait fou de ne pas essayer de rester avec le paquet et d’aller faire quelque chose de différent. Je suis en pleine forme. Ça va être une bonne étape avec de la brise. Je ne vais pas dire que j’adore ça parce que c’est toujours stressant dans le vent, parce que si les choses tournent mal, elles le font rapidement et tu peux endommager des voiles ou autre chose. Mais je pense avoir pas mal de milles derrière moi donc je vais y aller. Je ne pense plus à la pression. Il s’agira de jouer les bascules à gauche et à droite, de prendre soin du bateau et de moi-même. Ensuite, ça va être un peu difficile entre l’occidentale de Sein jusqu’à la côte sud du Royaume-Uni donc je vais naviguer rapidement avec les bonnes voiles tout le temps, sans les casser ».

Alexis Thomas (Wings of the Ocean) : « Je me sens plutôt serein. Ça va être une étape assez costaude, de sangliers comme on dit. Il va falloir pas mal dormir jusqu’à l’occidentale de Sein dans le sens où ça va être du près dans du vent relativement soutenu. Il va falloir accumuler du sommeil à ce moment-là et en même temps, il faudra être devant à l’occidentale de Sein parce que ça va partir par l’avant. Il va falloir bien doser son effort mais avancer vite. C’est hyper important. Ensuite, on va avoir beaucoup de mal à dormir jusqu’au raz de Sein un jour et demi plus tard parce qu’on a trois gros bords qui nous attendent : un bord sous petit spi ou gennaker puis un gros bord sous spi VMG dans du vent fort et notamment un passage de front, avant de revenir sous gennaker. Ce sont des bords assez exigeants. Il faudra être sur le bateau, à la barre, aux réglages. Ensuite, dans les quelques heures avant l’arrivée, il y aura un peu moins de vent, on n’aura plus le droit de dormir. D’ailleurs, on ne va vraiment pas dormir à partir de l’occidentale de Sein parce que même s’il y aura moins de vent pour le dernier bord pour rentrer à La Turballe, il va falloir creuser l’écart. C’est là que ça va se jouer, il faudra être au charbon. Mon objectif : me faire plaisir avant tout. Il ne faut pas oublier que ce sport est un plaisir. Si je fais un bon résultat, ça me fera plaisir. Je ne sais pas si je joue encore le général mais dans tous les cas, je veux être satisfait de mes trois étapes. Je le suis de ma première étape même s’il n’y a pas le résultat. J’ai osé, mes options étaient mesurées, j’avais une bonne vitesse, juste un peu moins de réussite que les autres. Je suis très content de ma deuxième étape. J’ai envie de faire un sans-faute et de faire bien sur la troisième. »

Tom Goron (NAVALEO) : « J’ai hâte d’y aller. Je pense que ça va être une étape sur laquelle on va vraiment pouvoir se battre pour aller vite. Pour faire une belle étape, il va falloir naviguer simple et essayer d’aller vite. Il n’y a pas d’option à réinventer. Ça va se jouer sur les deux traversées de Manche. Avec les conditions que l’on va avoir, il y aura de gros delta de vitesse sur les manœuvres. Ça va pas mal jouer. Pour le classement BENETEAU des Bizuths, les autres ne sont pas loin derrière. Arno (Biston, Tizh Mor) est à 20 minutes. Après, les autres sont un peu plus loin derrière mais à 1h30-2h, donc tout peut encore se passer. Je pense que rien n’est joué. Il faut juste naviguer propre et simple. Et après, il n’y a pas de raison que je ne navigue pas bien. »

Arno Biston (Tizh Mor) : « Je suis à fond, ça fait vraiment plaisir d’aller sur l’eau. On a tous hâte de prendre la mer. Je pense que c’est une étape décisive pour beaucoup parce qu’on va jouer le Championnat de France Elite de Course au Large, La Solitaire du Figaro Paprec et le classement Bizuths. De super conditions nous attendent avec quand même pas mal de jeu et un parcours qui en fait rêver pas mal. J’ai vraiment hâte ! »

Hugo Dhallenne (YCSL – Primatice – SLB Pharma) : « Je me sens bien au matin de cette dernière étape. J’ai bien dormi, je me suis reposé pendant ces quelques jours à Royan. On va s’attaquer à un morceau un peu plus costaud que les deux étapes précédentes. Ça va être plus long, avec plus de vent. On va aussi penser à la machine, parce qu’avant de penser à la performance, il faut aussi penser à arriver avec un bateau en un seul morceau. Il va falloir gérer un peu le matériel. Mon objectif était de faire un Top 10. Je suis bien dans l’objectif, donc je ne vais pas forcément regarder les autres. Je vais faire mes options, ma navigation, ma route, et on verra à l’arrivée comment ça se termine. »

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Louis Vuitton Cup. Les Français perdent face aux Américains mais restent encore en lice pour se qualifier

September 07, 2024. Race Day 7 of the Louis Vuitton Cup. NYYC AMERICAN MAGIC, ORIENT EXPRESS RACING TEAM

Après une journée mouvementée, le soleil et la chaleur ont fait leur retour sur le plan d’eau de Barcelone, permettant la tenue de six courses. Team Orient Express s’est incliné face à American Magic, tout comme Alinghi Red Bull Racing, battu par les Anglais d’Ineos. La lutte pour la dernière place qualificative en demi-finale reste ouverte entre les Français et les Suisses.

La tension monte entre les deux équipes alors que la phase de round robin touche à sa fin. Sans surprise, Luna Rossa, favori parmi les challengers, continue de dominer largement la compétition. Pour la deuxième place, les Anglais d’Ineos semblent bien positionnés et se disputent cette place avec American Magic. Les deux équipes sont déjà assurées de se qualifier pour les demi-finales, où elles devraient logiquement s’affronter. Luna Rossa devrait choisir de laisser Ineos et American Magic s’affronter, tout en sélectionnant soit Alinghi Red Bull Racing, soit Team Orient Express pour les demi-finales.

La question reste de savoir laquelle des deux équipes, française ou suisse, parviendra à se qualifier. Avec 2 points, les Suisses ont l’avantage et affronteront Luna Rossa lors de leur dernier match dimanche. De leur côté, les Français croiseront le fer avec les Anglais. Si les Suisses l’emportent, ils décrochent leur ticket pour les demi-finales. En revanche, si les Français gagnent et que les Suisses échouent, une course décisive devrait les départager.






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Ultim. Départ des 24H Ultim pour 460 milles

Arnaud Pilpré / 24H Ultim

C’est avec 6 nœuds de vent de sud-ouest que les 5 Ultim se sont élancés devant Groix pour une boucle de 460 milles concoctée par la Direction de course. Le vent d’ouest devrait accompagne les teams jusqu’à l’arrivée demain dans la matinée, ne descendra jamais en dessous de 18-20 nœuds. La compétition sera belle, c’est certain !

Sitôt le départ donné dans le nord des côtes groisillonnes, Actual Ultim 3, Maxi Banque Populaire XI, Maxi Edmond de Rothschild, Sodebo Ultim 3 et SVR Lazartigue ont pointé leurs étraves vers la cardinale Sud Jument de Glénan qu’ils devront laisser à tribord avant de rejoindre le premier way-point Banque Populaire Grand Ouest situé au grand large de l’île d’Ouessant, à 45 milles dans son Ouest. Le vent commencera alors à souffler plus fort pour entamer une descente rapide vers le way-point Région Bretagne, à la latitude des Sables d’Olonne au milieu du golfe de Gascogne. Les trimarans iront ensuite chercher le way-point Département du Morbihan au large de l’île d’Yeu, avant de mettre le cap sur l’arrivée à Lorient. Un sprint au rythme endiablé auquel les équipages étaient impatients de prendre part ce matin au moment de l’appareillage !

François Gabart, SVR-Lazartigue
« C’est toujours très excitant de reprendre la régate. Nous venons de mettre le bateau a l’eau. Et se retrouver aussi vite en régate, c’est super sympa. Pour nous, ces 24 heures de course, c’est une excellente préparation pour la suite de la saison. Le format est très court, avec des zones côtières et des zones plus au large. Cela multiplie les manœuvres, et en équipage, nous n’allons pas hésiter à être en configuration maximale. Nous allons pousser le bateau, c’est ce qu’on aime. C’est un plaisir en tant que marin, de naviguer sur un bateau à 100% de son potentiel. »

Guillaume Pirouelle, Sodebo Ultim 3
« Ce départ se déroulera avec du vent un peu faible et incertain.. Il est décalé d’une heure pour qu’il y ait un peu plus de pression au moment de franchir la ligne. Nous allons ensuite remonter le long de la Bretagne puis nous aurons un passage de front ce soir, avec un peu de pluie. Le vent devrait ensuite rentrer du Nord-Ouest, tournant ouest sur toute la descente. Il y aura pas mal de changements de voiles avec des bords rapides. On n’aura jamais moins de 12 nœuds et jusqu’à 20-25 nœuds dimanche matin. 24 heures, c’est très intense, nous n’allons pas dormir. L’idée est de tourner sur les différents postes pour rester concentrés.. Cela devrait être une belle course ! »

Anthony Marchand, Actual Ultim 3
« Ça va être une chouette course. Cela fait plaisir de naviguer en équipage, cela nous change du tour du monde que nous avons effectué en début d’année. Depuis, nous avons continué à faire évoluer le bateau, à le bichonner et à l’entretenir. Le format de 24h permet de faire un peu de large et du côtier, et de tirer sur le bateau en équipage. »

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Disparition du skipper Hervé Laurent

Les obsèques du skipper Hervé Laurent, décédé brutalement dans la nuit du 29 au 30 août 2024, victime d’un accident de mer entre Groix et Larmor-Plage (Morbihan), auront lieu mardi 10 septembre 2024 à Lorient.

Celles et ceux qui le souhaitent pourront ensuite venir boire un verre sur les rives du Blavet au Centre Nautique de Saint Guénaël à Lanester à partir de 17h45, l’école de voile où il a tiré ses premiers bords. Plus d’information concernant la cérémonie sur pompesfunebres.lorient.bzh

Jean-Marie Corteville, directeur du Défi Azimut – Lorient Agglomération a tenu à lui rendre hommage alors que le Défi débutera dans quelqques jours.

« C’est avec une immense tristesse, beaucoup de sidération et d’incompréhension, que nous avons appris la disparition tragique d’Hervé Laurent, survenue, la nuit dernière, lors d’un accident en mer entre Lorient et Groix, un coin qu’il connaissait pourtant si bien.

C’est un membre de la grande famille du Défi Azimut qui nous quitte brutalement, un bon camarade. Depuis le début, ce marin discret et d’une grande valeur, se tenait, avec dévouement et passion, sur le pont de l’événement pour accueillir à toutes heures les skippers au port de Lorient La Base. En coulisses, il œuvrait pour préserver l’intégrité des bateaux et de la flotte réunie. Chef d’orchestre des manœuvres portuaires, en collaboration avec les teams et les équipes de la Sellor, il amarrait les IMOCA comme on gare une mobylette. Et pas une égratignure en treize éditions… Ce marin exceptionnel-3e du Vendée Globe en 1997- , fin analyste météo, nous a d’abord donné des coups de main bénévoles pour permettre à l’événement de grandir. Il m’a aussi toujours prodigué de précieux conseils pour garantir le bon déroulement maritime des courses au programme.

Au nom de toute l’équipe, je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à sa famille, ses proches. Hervé, tu laisses un vide immense derrière toi. Ta mémoire continuera de naviguer avec nous, et c’est avec une profonde émotion que nous te dédierons ce prochain 14e Défi qui te doit tant. »

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Solitaire. Tom Dolan : « Une victoire d’étape sans appel qui fait plaisir ! »

Phota A. COurcoux

Vainqueur de la 2e étape, Tom Dolan a enchaîné tous les bons coups stratégiques. Il est ainsi parvenu à creuser doucement mais sûrement son avance. Avant la dernière et ultime manche, il occupe la première place au classement provisoire avec une avance conséquente sur son dauphin et peut continuer de rêver en grand d’être le premier Irlandais à inscrire son nom au palmarès de l’épreuve !

Après avoir remporté sa première victoire d’étape lors de la dernière édition entre Caen et Kinsale, Tom Dolan a de nouveau fait preuve de panache et d’audace lors de la Solitaire du Figaro Paprec. Le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan s’est en effet offert une nouvelle victoire de manche, ce mercredi, au terme de 515 milles parcourus entre Gijón (Espagne) et Royan, via l’archipel Sisargas. « Je suis content, évidemment ! Il y a des moments où tout s’enchaîne parfaitement bien et c’est ce qui s’est passé cette fois. J’avais le flow. J’ai fait tout ce que je voulais faire et tout à bien fonctionné », s’est réjoui le navigateur Irlandais qui a notamment fait la différence lors de la première nuit, dans la molle. « Les autres ont cherché à faire du nord alors que de mon côté j’ai préféré gagner dans l’ouest autant que possible. De ce fait, j’ai touché le vent et le front en premier, et j’ai ainsi pris l’avantage », a détaillé le marin qui a alors débordé les trois petites îles Espagnoles situées à proximité de La Corogne en tête, avant de faire demi-tour puis d’attaquer la longue traversée du golfe de Gascogne, s’octroyant au passage cinq minutes de bonification.

Une course quasi parfaite sur le plan stratégique
« En recroisant la flotte, j’ai compris que, tout comme Alexis Thomas, j’avais fait un bon coup mais je savais que la route était encore longue pour rallier Royan. Conformément à mon plan, j’ai misé sur un décalage au vent. Je n’ai, par ailleurs, jamais rien lâché. Les trois nuits passées en mer ont été totalement blanches pour moi. Je suis constamment resté focalisé sur la vitesse de mon bateau. Ce n’était pas facile car le vent bougeait dans tous les sens en permanence. J’ai passé tout mon temps à régler les voiles, à passer du spi au gennaker et inversement. Il n’y a eu aucun moment de répit. Je ne me suis jamais posé », a détaillé Tom qui a franchi la ligne et découvert son avance sur ses concurrents. Une avance de plus de 40 minutes sur son dauphin et de près d’une heure sur le cinquième qui promet, par ailleurs, d’être vertigineuse sur certains de ses principaux adversaires, Elodie Bonafous, Alexis Loison ou encore Basile Bourgnon étant, par exemple, relégués à plus de 20 milles derrière lui, soit plus de trois heures.

Une première place à garder
« J’avais fait le choix de ne pas écouter les derniers classements car je voulais rester concentré. Je craignais que si je me rendais compte que j’avais trop d’avance, je devienne un peu fainéant ! (Rires) Pour finir, c’est une victoire sans appel qui fait plaisir. Je ne suis pas parti tout seul et je n’ai pas tapé dans un coin. J’ai juste bien joué sur le plan stratégique et c’est vraiment très satisfaisant. Je garde cependant la tête froide pour la suite car je sais que rien n’est figé. Tout peut encore se passer ! », a terminé Tom Dolan qui devient le tout premier étranger à remporter une étape lors de deux éditions consécutives de l’épreuve et qui occupe par ailleurs la première place au classement général provisoire avant le dernier acte, en l’occurrence un morceau de 610 milles à destination de La Turballe, via l’Occidentale de Sein et Skerries Bank, dont le coup d’envoi est prévu ce dimanche 8 septembre.

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Solitaire. L’Irlandais Tom Dolan s’impose sur la 2e étape et prend la tête au général

Tom Dolan, Smurffit Kapa-Kingspan 1er sue la ligne d'arrivée de la 2eme étape de la Solitaire du Figaro Paprec 2024 entre Gijon (Esp) et Royan - Royan, le 04/09/2024

Tom Dolan , le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan s’est imposé largement sur cette 2e étape entre Gijon et Royan. En tête au sprint intermédiaire, il n’a rien lâché et signe un belle victoire d’étape. Il prend une belle option pour la victoire finale. Gaston Morvan termine 2e devant Charlotte Yven 3e.

Après un début de course assez calme, les 36 solitaires ont dû faire preuve de stratégie pour négocier au mieux le passage d’un front froid accompagné de pluie et de quelques rafales à 25-28 nœuds aux alentours de 4h du matin avant de faire route vers les îles Sisargas. Premier à se présenter sur la ligne orientée au sud depuis la marque Isla Sisarga Grande matérialisant le Sprint Intermédiaire de la deuxième étape de La Solitaire du Figaro Paprec, Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) s’est adjugé une bonification de cinq minutes au classement général.

Auteur d’un départ en milieu de ligne à Gijón, Tom Dolan s’est installé aux avant-postes aux alentours de 2 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi. Son placement légèrement plus nord que ses adversaires directs, Alexis Thomas (Wings of the Ocean) et Charlotte Yven (Skipper Macif 2023), lui a permis de descendre plus rapidement dans l’ouest. À 5h15 lundi matin, l’Irlandais s’est emparé de la tête de la course. Vainqueur du Sprint Intermédiaire, Tom Dolan comptait 2,4 milles d’avance sur Alexis Thomas et 4,3 milles sur Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance) à la Isla Sisarga Grande. La première partie de la remontée du golfe de Gascogne a été une passe d’armes incessante entre Tom Dolan et Alexis Thomas. Ce n’est que mardi matin, vers 7h45, que le skipper de Smurfit Kappa – Kingspan, toujours positionné plus au vent que son adversaire direct, a porté son attaque. Depuis, il n’a plus lâché la tête de la course, creusant dans cette même journée un écart de 5 milles sur le deuxième. Malgré les tentatives de ses poursuivants, personne n’aura été en position de revenir sur lui. Après 515 milles de course, Tom Dolan, qui s’est offert pour la première fois les honneurs de la ligne, a ainsi remporté la deuxième étape de la course. Une prestation maîtrisée de A à Z qui le propulse en tête du classement général provisoire (avant jury) après deux étapes.

Derrière Tom Dolan, la lutte pour les accessits a été le théâtre de quelques rebondissements. Si Gaston Morvan, arrivé à 14:48:19, signe une très belle performance malgré de gros soucis de pilote automatique annoncés mardi soir, la prestation de Charlotte Yven (Skipper Macif 2023), qui s’est présentée sur la ligne d’arrivée à 14:56:46 est remarquable. En embuscade derrière Alexis Thomas une bonne partie de la remontée vers Royan, Charlotte Yven, qui bénéficiait d’un meilleur angle d’attaque, s’est emparée de la 3e place dans les dernières heures de course grâce à un envoi de spi plus rapide et une meilleure vitesse que ce dernier.

Seuls six vainqueurs d’étapes étrangers et un grand vainqueur de La Solitaire du Figaro depuis la création de la course

Vainqueur de la première étape sur tapis vert entre Caen et Kinsale (Irlande) l’an dernier, Tom Dolan s’est imposé avec l’art et la manière sur la deuxième étape de La Solitaire du Figaro Paprec cette année, devenant ainsi le premier marin étranger à gagner une étape deux éditions consécutives.

Il faut ensuite remonter à 2005 pour retrouver la dernière victoire d’un étranger sur une étape de la Solitaire du Figaro. Si cette 36e édition avait été gagnée par Jérémie Beyou, l’Italien Pietro d’Ali s’était, quant à lui, emparé de la victoire d’étape entre Bilbao (Espagne) et La Rochelle. En 1998, année du sacre de Michel Desjoyeaux, l’Irlandais Damian Foxall avait remporté l’étape en Gijon et Concarneau. Il faut ensuite remonter en 1993 pour retrouver une autre victoire d’un marin non français, celle du Néerlandais Hans Bouscholte sur l’étape entre Douarnenez et Kinsale (Irlande). En 1988, Laurent Bourgnon, père de Basile Bourgnon, a créé l’exploit en remportant la victoire sur la course lors de sa première participation. En 1975, Clare Francis, une jeune Anglaise, s’était imposée sur l’étape entre Kinsale et Le Croisic. Elle reste à ce jour la seule femme à avoir remporté une étape de La Solitaire du Figaro. En 1971, lors de la deuxième édition, le Belge Joan de Kat s’était adjugé l’étape entre Santander (Espagne) et Pornic.

Ils ont dit :

Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan), vainqueur de la 2e étape : « C’est ma 2e victoire sur une étape, mais la première fois que je passe la ligne en première position, ça fait quelque chose. La dernière fois, c’était en Irlande, il y avait un peu moins de monde sur l’eau. Je suis un peu fatigué mais très heureux. Les dernières heures ont été un peu longues. Je savais que j’allais être face au courant. J’avais peur que le vent mollisse à l’approche de la côte et de perdre l’avantage en temps que j’avais pour le classement général. Ça aurait pu être pire. Ce que je retiens ? Qu’il faut croire en les choix météo que l’on fait avant le départ parce que c’était une étape où tout s’est joué sur le positionnement stratégique au niveau de la météo, surtout la première nuit après le passage de front en Espagne. J’ai suivi mon plan qui était bien ancré dans ma tête et à chaque fois, j’étais là où je voulais être et ça marchait. Le plus difficile a été de voir tout le monde revenir à l’arrivée. Je n’avais vu personne pendant 24 heures. Je ne voyais même pas les feux de nuit des autres. Il faut que je me concentre sur la récupération, la nutrition et la préparation physique et de la météo. Il ne faut pas faire de plans sur la comète et rester concentré sur le process que j’ai mis en place. On verra ce qui se passe après. Je vais regarder où en est Gaston (Morvan). »

Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance), 2e de la 2e étape : « Il s’est passé des choses pendant les dernières 24 heures. La partie sans pilote a été hyper dure. Je ne savais même pas si j’allais pouvoir aller jusqu’à la ligne d’arrivée. Il y avait beaucoup de milles à faire à la barre et au final, j’ai vu que j’arrivais à tenir à peu près le rythme de devant, ça m’a motivé aussi à barrer et à garder Wings of the Ocean à côté de moi. Après, ça s’est plutôt bien goupillé et au final, j’ai réussi à récupérer le pilote au petit matin. J’ai donc pu me poser un peu, bien jouer la fin de course et me placer juste devant Alexis Thomas. Tom Dolan était loin devant. Il est parti en tête et a géré sa course comme un chef du début à la fin. Il n’y avait pas beaucoup de miettes à ramasser. Mais j’ai pris tout ce que je pouvais prendre. L’étape a l’air assez importante en termes de classement général. C’est peut-être la plus importante, on verra à la fin. Je suis content d’être arrivé en 2e position et de m’être autant battu pour barrer le bateau. Je suis satisfait, je suis dans le match pour le classement général ».

Charlotte Yven (Skipper Macif 2023), 3e de la 2e étape : « C’était trop bien, une super étape qui s’est bien déroulée du début à la fin. Je suis trop contente. J’ai eu l’opportunité d’envoyer mon spi ce matin avant Alexis, je crois que c’était l’opportunité à saisir. Je crois qu’il a dormi un peu trop longtemps et moi, j’ai sauté sur l’occasion et je suis passée devant. Je n’ai jamais vécu une fin de course aussi longue parce qu’il fallait tenir la vitesse et ne pas se faire rattraper par le petit groupe de trois bateaux qui poussait fort derrière. On a fait presque du tout droit pendant 48 heures. Il fallait faire en sorte que le bateau aille tout le temps vite, au moins aussi vite que les autres. Ce n’était pas évident parce que c’était un peu long mais j’ai bien réussi mon coup. On a eu beaucoup de mer, il faut réussir à faire avancer le bateau vite. Il faut être pas mal sur les réglages des voiles. Je pense que je n’ai quasi pas dormi les 36 premières heures mais j’arrive assez reposée. Je vais commencer par savourer cette 3e place. On n’a pas encore fait la 3e étape mais je peux déjà dire que j’ai réussi ma Solitaire. Je serai contente dans tous les cas, le reste ne sera que du bonus mais j’aurai à cœur de confirmer tout ça pour faire un beau classement général à la fin. »

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Louis Vuitton Cup. Les Suisses égalisent face aux Français, les Italiens s’imposent devant les kiwis

September 03, 2024. Louis Vuitton Cup, Race Day 5. ALINGHI RED BULL RACING, ORIENT EXPRESS RACING TEAM

Après une bonne journée de repos, les équipes sont de nouveau sur le plan d’eau pour le début des Round Robin 2. L’ambiance déjà électrique par les enjeux du match couperet entre les Français et les Suisses s’est chargée davantage avec le ciel couvert où l’orage menace.
Sous la pluie, les AC75 ont rejoint le plan d’eau où les prévisions météos sont très aléatoires avec un vent de nord-ouest annoncé oscillant entre 8 et 14 nds.


FRA 0 – SUI 1

A 14h, sous un ciel très couvert, les deux AC75 s’engagent sur la zone de départ sans chercher à se contrôler. Le départ est à l’avantage des Suisses qui partent mieux lancés. Au premier virement les Français rencontrent un problème technique, abattent plus largement. Les Suisses ont déjà 200 mètres. Une avance qui augmente à 1000 m lorsque l’AC75 française perd le vol. Le match est plié à peine 2 minutes après le départ. Les Suisses marquent leur premier point et se retrouvent à égalité avec les Français. Arnaud Psarofaghis et Maxime Bachelin peuvent souffler un peu. « Nous attendions ce jour depuis 2 ans. Nous sommes content d’avoir gagné. » Quentin Delapierre explique :” l’équipe a rencontré un problème technique.  L’équipe va se concentrer sur ses prochains matchs.”

September 03, 2024. Race Day 5 of the Louis Vuitton Cup. EMIRATES TEAM NEW ZEALAND, LUNA ROSSA PRADA PIRELLI TEAM

TNZ-ITA
Les kiwis rentrent dans la boite à 44 nds pile dans le timing alors que les Italiens sont légèrement en retrad. La phase de départ est magnifique avec des kiwis qui tentent de chasser les Italiens mais ceux-ci parviennent à accélerer et passer devant les kiwis et à les déventer. Les Kiwis retombent sur leurs foils et accusent 350 m de retard. Les conditions météos sont intenses. Luna Rossa monte très haut sur ses foils dans une risée mais récupère la situation. Ils passent en tête la première marque. Les kiwis splittent. Les vitesses sont proches des 50 nds. Les Italiens maintiennent l’écart à 200 m à la marque 3. Dans le 2e bord de près, les Italiens augmentent leur avance et conservent la tête. L’écart monte à 750 m à la marque alors que le vent retombe. Dehors l’orage gronde et des éclairs zèbrent le ciel. Les Italiens l’emportent alors que les Kiwis abandonnent et rentrent rapidement se mettre à l’abri.

Les courses suivantes sont repor

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Louis Vuitton Cup. Match décisif entre les Français et les Suisses

L.Sorlot

Le deuxième Round Robin commence ce lundi. Un match capital prévu à 14h10 opposera Alinghi Red Bull Racing et Orient Express Racing Team à 14h. L’enjeu pour les autres équipes est de tenter de battre Luna Rossa. Mais les conditions météos risques de venir perturber les courses.

Une victoire des Français face aux Suisse pourrait potentiellement, si les résultats se poursuivent comme lors du premier Round Robin, leur assurer une place en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton, ce qui serait un exploit remarquable compte tenu de leur entrée tardive dans la compétition. EN cas d’égalité entre les deux équipes à l’issue des 2 rounds robin, un troisième match sera organisé le dimanche pour les départager.

Les conditions météorologiques sont très incertaines ce lundi. Ian Murray a présenté ce matin 2 situations météos différentes. 14 ou 8 noeuds nord-est et le risque d’orages qui pourraient potentiellement faire bouger les courses en fonction de ce qui se matérialise sur la zone de course.

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Solitaire. Deuxième étape, Tom Dolan en tête

Après 3 jours d’escale à Gijón, les 36 solitaires sont repartis ce dimanche pour la 2e étape longue de 515 milles entre Gijón et Royan avec les iles Sisargas à enrouler. Ce lundi matin, Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan )imprimait son rythme en tête de la course.

Dans une vingtaine de milles, les leaders vont enrouler les iles Sisargas, un chapelet de 3 petites iles, situées à 20 milles dans l’ouest de La Corogne et à 0,5 mille du continent. La route légèrement plus nord de Tom Dolan lui permet d’attaquer cette descente sous spi avec un meilleur angle et une vitesse supérieure à celle d’Alexis Thomas (Wings of the Ocean), de Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance) et de Charlotte Yven (Skipper Macif 2023). Sur une toute quasi-similaire à celle de Dolan, Hugo Dhalenne (YCSL – Primatice – SLB Pharma) affiche lui aussi une vitesse supérieure à celle de ses concurrents directs, Martin Le Pape (DEMAIN), sixième et Quentin Vlamynck (Les Étoiles Filantes), septième. Les leaders du classement général provisoire après une étape, Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) et Basile Bourgnon (Edenred) ont eu du mal à récupérer le front dans les temps et ont vu partir bon nombre de leurs concurrents. Ils sont à l’heure actuelle, 9e à 10 milles et 17e à 15,4 milles.

Les conditions à l’approche de la Corogne sont très maniables avec un vent de 10-15 nœuds de nord-ouest, mais c’est la mer qui perturbe légèrement l’optimisation de la descente sous spi. Dans les prochaines heures, les conditions de mer devraient se dégrader encore un peu avec une mer de 2 m 20 à 2 m 70 de haut, de nord-ouest et un renforcement du vent entre 12 et 17 nœuds de secteur nord.


Les conditions météo attendues pour l’entame de cette première étape dont le parcours a été raccourci de 90 milles, pourraient créer des surprises. La concentration sera donc de mise dès les premiers milles pour les concurrents, sachant que la navigation le long des côtes espagnoles s’avère souvent piégeuse.

« Beaucoup de choses vont se jouer notamment les premières nuits pour celui qui passera le front le premier à 4h du matin lundi. On sait qu’on va partir dans des conditions très molles avec une côte espagnole qui n’est pas toujours évidente et qui ne l’est jamais météorologiquement parlant. Je pense qu’il va falloir être assez attaquant tout de suite et ne pas laisser trop de chemin aux autres parce qu’une fois que ça part par devant, c’est compliqué de revenir », expliquait Basile Bourgnon (Edenred), actuel leader au classement général provisoire, quelques minutes avant le départ des pontons ce matin.

« Je me sens comme avant une première étape. Je n’ai pas encore l’intention de compter les points, on verra ça pour la dernière. L’objectif est de faire une étape propre et être fier de moi, comme après la première. Je pense que le reste devrait suivre et ça va bien se passer », a-t-il ajouté.

Même son de cloche du côté de Jules Delpech (ORCOM) : « on va avoir de la molle au début. L’idée est d’aller dans le nord-ouest pour passer derrière un front qui nous arrive dessus avec un système un peu venté, engagé, avec un peu de mer. Derrière le front, on va toucher du vent de nord-ouest qui pourra nous faire glisser vers la Isla Sisarga Grande dans 15 nœuds et de la mer », déclarait quelques minutes avant de quitter le ponton. Avant d’ajouter : « On traversera ensuite le golfe de Gascogne jusqu’à Royan. Il n’y a pas trop d’incertitude au début, peut-être un peu à la fin avec des nuages, peut-être un peu d’orage. Une belle étape en perspective ! L’objectif est d’essayer de naviguer un peu propre, un peu moins risqué que ce que j’ai fait sur la première, de rester plus centré. Ça ne m’empêchera pas de choisir mon côté. J’irai un peu moins loin dans les options et ça devrait amener un résultat satisfaisant à la fin. »

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