Romain Attanasio a envoyé une vidéo du bord où l’on voit les dégâts sur le bateau après son démâtage survenu cette nuit. « Il y a eu un boom et un deuxième boom et on a senti le mât qui tombait. On a passé deux heures à essayer de couper les bouts et de sauver le maximum de choses. On a réussi à sauver les deux outtrigers. On est au moteur et on essaye de rentrer vers Lorient. »
Louis Vuitton Cup. INEOS Britannia choisit Alinghi Red Bull Racing en demi-finale
INEOS Britannia a choisi sans surprise d’affronter Alinghi Red Bull Racing (SUI) lors de la demi-finale de la Louis Vuitton Cup. L’autre demi finale verra donc Luna Rossa Prada Pirelli affronter le NYYC American Magic.
Ben Ainslie, directeur de l’équipe et skipper d’INEOS Britannia, a déclaré que le choix de son adversaire « n’a certainement pas été une décision simple ».
Ainslie a déclaré : « Chaque équipe a ses forces et ses faiblesses, en particulier dans des conditions différentes. Les prévisions pour la période des demi-finales ont donc été un facteur très important dans notre décision. En toute honnêteté, nous n’avons confirmé notre décision qu’il y a quelques heures et nous avons eu l’avis de notre équipe de voile et de nos entraîneurs ainsi que de nos équipes de performance, d’analyse et technique. Nous pensons qu’Alinghi sera un bon test et nous donnera une bonne chance de continuer à apprendre, à nous développer et à progresser dans la compétition. C’est évidemment une excellente position, de terminer en tête des Round Robins et de choisir notre adversaire en demi-finale, mais nous ne nous avançons pas trop vite. Nous savons qu’il reste encore beaucoup à faire et notre objectif principal est désormais de marquer des points et de réaliser de bonnes performances. »
INEOS Britannia a remporté ses deux courses Round Robin contre Alinghi Red Bull Racing, tandis qu’il a perdu l’une de ses deux courses contre NYYC American Magic. L’équipage britannique a fini par affronter Luna Rossa Prada Pirelli à trois reprises, les deux équipes étant à égalité de points et ayant dû participer à une course éliminatoire pour déterminer le vainqueur de l’étape Round Robin. INEOS Britannia a remporté la course éliminatoire, portant son bilan face aux Italiens à deux victoires et une défaite.
En plus de choisir leur adversaire, Ainslie et son équipage ont également pu décider de quel côté du parcours ils allaient prendre le départ et s’il s’agissait de la première ou de la deuxième course de la journée. Ils ont opté pour le côté d’entrée tribord et la deuxième course de la journée.
La demi-finale débutera demain, samedi 14 septembre, avec deux courses pour chaque paire. Dylan Fletcher, co-barreur, Bleddyn Mon et Leigh McMillan, régleurs, et quatre Cyclors (cyclistes) se relayeront à bord du bateau entre les courses pour assurer une performance optimale. L’équipage des Cyclors se compose de : Ben Cornish, David ‘Freddie’ Carr, Matt Gotrel, Neil Hunter, Harry Leask, Luke Parkinson, Matt Rossiter, James Skulczuk et Ryan Todhunter.
Défi Azimut. Démâtage de l’Imoca Fortinet – Best Western de Romain Attanasio

Durant la nuit ce vendredi 13 septembre à 3h30, alors qu’il évoluait en treizième position de la course des 48h du Défi Azimut, l’IMOCA Fortinet-Best Western a démâté. Mené par son skipper Romain Attanasio, le bateau était en approche du waypoint « Hervé Laurent ».
A bord, le skipper accompagné d’Adrien Bernard (Boat Captain) et Richard Mardens (OBR) vont bien. Avec la direction de course et l’équipe technique, ils mettent tout en oeuvre pour sécuriser l’IMOCA Fortinet – Best Western et le ramener à Lorient. Une grosse tuile pour l’équipe à quelques semaines de prendre le départ du Vendée Globe.
Grand Pavois de la Rochelle : De nombreux temps forts !
Le Grand Pavois La Rochelle aura lieu du mardi 1er au dimanche 6 octobre avec un programme, qui s’enrichit jour après jour.
RENCONTRE AVEC MAXIME SOREL (skipper de l’Imoca V and B – Monbana – Mayenne) ET PROJECTION DE SON FILM « MON DOUBLE EVEREST » AVEC L’ASSOCIATION VAINCRE LA MUCOVISCIDOSE
Le skipper Maxime Sorel partage dans son film « Mon double Everest », son challenge terre/mer jumelant sa course du Vendée Globe, surnommée l’Everest des mers, et son ascension du plus haut sommet du monde, l’Everest. En présentant ce récit d’aventure puissant, le navigateur, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, interroge son auditoire sur les limites de l’être humain. Son film sensibilise notamment le public aux difficultés quotidiennes de vivre avec 70% de capacité d’oxygène en moins. Skipper de l’Imoca V and B – Monbana – Mayenne et associé à l’association Vaincre la Mucoviscidose, Maxime Sorel offrira une rencontre débat exclusive samedi après la diffusion de son film et à quelques semaines de son départ pour le Vendée Globe 2024 !
Photo en pièce jointe de Maxime Sorel en haut de l’Everest – Crédit photo ©Sherpalaya
Lieu : Le Spot – Grand Pavois Beach
Date : Samedi 5 octobre de 14h00 à 16h00 (film et débat) / 16h30 dédicaces
RENCONTRES VENDÉE GLOBE 2024 : YANNICK BESTAVEN (vainqueur du dernier Vendée Globe et skipper de l’Imoca 60 Maître CoQ V), ANTOINE CORNIC (skipper de de l’Imoca 60 Human Immobilier) ET ARNAUD BOISSIÈRES (skipper de l’Imoca 60 La Mie Câline).
Echanges à 1 mois du départ du Vendée Globe 2024 avec Yannick Bestaven, le skipper de l’Imoca 60 Maître CoQ V et dernier vainqueur du Vendée Globe, Antoine Cornic, le skipper de l’Imoca 60 Human Immobilier et Arnaud Boissières, le skipper de l’Imoca 60 La Mie Câline. Si les deux premiers ont leurs projets basés à La Rochelle, ils viendront au Spot (l’espace Animations du Grand Pavois Beach), pour évoquer ce tour du monde en solitaire et sans escale qui partira le 10 novembre prochain des Sables d’Olonne. Si Yannick, dernier vainqueur en titre, attaquera sa troisième édition, ce sera la première participation d’Antoine à cette course mythique. Pour Arnaud Boissières, basé aux Sables-d’Olonne, soit le port de départ et d’arrivée de cette course en solitaire et sans escale, cette édition 2024 sera… sa 5e participation. Un record absolu dans l’histoire du Vendée Globe puisqu’Arnaud a bouclé ses 4 tours du monde précédents ! Arnaud sera présent également pour présenter son livre « Marin du Vendée : les dessous d’une course de légende ». Un RDV incontournable…
Photo en pièce jointe de Yannick Bestaven – Crédit photo ©Yann Venance
Lieu : Le Spot – Grand Pavois Beach
Date : Dimanche 6 octobre de 14h00 à 15h00
FILM : « 29 173 NM » – LE VENDÉE GLOBE 2020/21 DE THOMAS RUYANT
Le skipper Thomas Ruyant se lance le 8 novembre 2020 dans la plus célèbre course en solitaire autour du monde, sans escale et sans assistance : le Vendée Globe. Grace à un dispositif novateur de captation d’images et de sons, le marin enregistre chaque instant de sa vie en solitaire sur son voilier. Il réalise à son retour un film intimiste et onirique partageant sa traversée intense. Intitulé « 29 173 NM » (29 173 miles nautiques) comme la distance de son tour du monde en mer, Thomas propose dans cette expérience sonore et visuelle extrême, une immersion unique à ses côtés transcendée par le magnétisme et le chaos des éléments naturels. Orchestré par le vidéaste compositeur Molécule et co-réalisé par Vincent Bonnemazou, le film « 29 173 NM » sera diffusé en exclusivité au Grand Pavois Beach dimanche 6 octobre.
Lieu : Le Spot – Grand Pavois Beach
Date : Dimanche 6 octobre à 15h
LE PÔLE HANDI CAP’ACCESS : LE NAUTISME ACCESSIBLE A TOUTES LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP ET LEUR FAMILLE
Pour la 14ème année, les Comités Départementaux Sport Adapté 17, Handisport 17 et le département de la Charente-Maritime informeront, accueilleront et encadreront les personnes en situation de handicap qui souhaitent découvrir et s’initier aux activités nautiques. Parmi les très nombreuses activités proposées, six bateaux, trois fois par jour, permettront aux personnes tous handicaps, et leur famille, des baptêmes de voile d’une heure et demie. Une cinquantaine de bénévoles animera les deux stands Handi Cap’Access sur la plage et le ponton 3. Deux types de fauteuils adaptés permettront aux handisportifs de se mettre à l’eau, dont un avec flotteurs pour nager avec. Un tapis sur la plage (Grand Pavois Beach) permettra les déplacements en fauteuil sur le site. Le stand Handi Cap’Access a été labélisé « Grande cause nationale, bouger 30 minutes par jour » par le Ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Inscription obligatoire pour les sorties en mer en écrivant à cd17@handisport.org ou en allant à leur bureau 18 rue Jean Effel, 17000 La Rochelle.
Lieu : Entrée du Grand Pavois Beach et ponton 3 (sorties en mer sur inscription)
Date : Du jeudi 3 octobre au dimanche 6 octobre
TABLE RONDE LA DÉCARBONATION MARITIME : CONSTAT ET SOLUTIONS CONCRÈTES.
Une table-ronde sur sera organisée le jeudi 3 octobre à 10h00 avec EDF et le Grand Pavois La Rochelle. Placé sous le parrainage et avec la présence de Phil Sharp (skipper d’Ocean Lab et président de Genevos), cette table-ronde abordera les thématiques du fret maritime international, du carburant de synthèse, du retour de la marine à voile et des progrès de propulsion par les ailes de traction pour navires avec la présence d’intervenants spécialisés (sur invitation et inscription).
Lieu : Tribord Sailing Lab (hors salon, sur invitation et inscription)
Date : Jeudi 3 octobre à 10h00
REMISE DES PRIX : TROPHÉES INNOVATION NAUTISME NOUVELLE-AQUITAINE.
Sud-Ouest organise, avec la participation de la Région Nouvelle-Aquitaine, Atlantic Cluster et un panel d’acteurs territoriaux, la cinquième édition du Trophées Innovation Nautisme Nouvelle-Aquitaine. Ce concours est ouvert à toutes les entreprises, startups et porteurs de projets du secteur maritime de Nouvelle-Aquitaine. Charline Picon est la Marraine de cette 5ème édition des Trophées ! Championne du monde et quintuple championne d’Europe en RS:X ! Et maintenant, médaillée de bronze aux JO 2024 de Paris en voile 49ER FX avec sa coéquipière Sarah Steyaert.
Les projets retenus seront présentés par leurs porteurs devant un jury, à l’occasion du Grand Pavois La Rochelle le jeudi 3 octobre 2024, de 15h00 à 17h00. L’annonce des lauréats aura lieu le même jour, jeudi 3 octobre, à 18h00, sur le stand de la Région Nouvelle-Aquitaine (stand A01).
Lieu : Stand Région Nouvelle-Aquitaine
Date : Jeudi 3 octobre –18h00
TABLE RONDE : L’AVENIR DES SPORTS DE GLISSE ?
Est-ce que voler sur l’eau est l’avenir des sports de glisse ? Vaste question… Après le boom de la planche à voile, puis du funboard, l’explosion du paddle, le renouveau du surf, l’apparition du kite surf et l’avènement du foil pour en optimiser les sensations, où allons-nous et où vont les marques leader en matière de glisse et de sports nautiques ? C’est un vrai sujet, à la fois ludique mais aussi économique, que vont aborder nos spécialistes présents. A noter les présences des marques BirdyFish, Hobie Europe, RS Sailing… Intéressant !
Lieu : Le Spot – Grand Pavois Beach
Date : Jeudi 3 octobre de 17h00 à 18h00
TABLE RONDE : LES BATEAUX DE TRADITION, QUEL AVENIR ?
La France compte parmi ses bateaux un peu plus de 1600 labellisés BIP – bateau d’intérêt patrimoine, et près de 300 bateaux protégés (inscrits ou classés au titre des monuments historiques). Ces bateaux anciens, modestes ou prestigieux n’étaient qu’une poignée il y a cinquante ans. Il est temps de s’interroger sur l’avenir de cet écosystème enclin à un intérêt grandissant du public. Cette table ronde organisée par Jean-Marie Chauvet d’Arcizas avec Gwendal Jaffry du Chasse-Marée, jeudi 3 octobre à l’Espace presse, propose de cartographier l’univers actuel et futur des bateaux de traditions, tout en répondant aux questions : Qu’est-ce qu’un bateau du patrimoine et que conserver ? Pourquoi conserver et restaurer ces bateaux ? Quid des chemins de la protection et de la labellisation ? A quelles aides peuvent prétendre les armateurs selon qu’ils soient propriétaires, associations, collectivités ou société ? Sur quels réseaux administratifs, professionnels peuvent-ils s’appuyer ?
Lieu : Espace presse (sur invitation)
Date : Jeudi 3 octobre – 16h30 à 18h00
DÉDICACE : ANTOINE ET SON « GUIDE PRATIQUE POUR METTRE LES VOILES »
Le navigateur, auteur, chanteur, vidéaste français Antoine, célèbre dès la sortie de son premier album « Les élucubrations » en 1966, fêtera cette année au Grand Pavois La Rochelle les 50 ans de son premier tour du monde en voilier. Fidèle inconditionnel de notre salon depuis sa création, Antoine aime à rappeler que sa passion pour la navigation est née au Grand Pavois La Rochelle. Il le raconte en partie dans la quatrième édition de son livre « Guide pratique pour mettre les voiles avec Antoine », édité chez Gallimard Voile. Une présentation devant le public avec séance de dédicaces est prévue le vendredi 4 octobre. Antoine décrit lui-même son ouvrage comme : « le livre qu’il aurait aimé trouver lors de son premier départ ».
A noter qu’Antoine proposera d’autres séances de dédicaces sur l’Espace Médias du salon les 2, 3, 5 et 6 octobre. Horaires à retrouver dans le programme quotidien du salon.
Date et lieux : Dédicaces du mercredi 2 au dimanche 6 octobre de 15h00 à 17h00 sur l’Espace Médias – France Bleu (stand P25 ) et le vendredi 4 octobre de 14h00 à 15h00 sur Le Spot (Grand Pavois Beach) avec projection films, questions/réponses et dédicaces.
DÉDICACE : CAPUCINE TROCHET ET « TARA TARI, MES AILES, MA LIBERTÉ »
Dans ce récit de mer et de résilience, l’autrice navigatrice Capucine Trochet raconte sa folle aventure avec Tara Tari, ce bateau de neuf mètres de long et de deux mètres de large, fabriqué par le petit génie des Low Tech, Corentin de Chatelperron. Il est en partie composé de toile de jute et a été construit au Bangladesh. L’architecte du bateau avait prévenu que la petite embarcation de 9 m de long sur 2 m de large, n’était pas fait pour traverser l’Atlantique. Qu’à cela ne tienne, c’était le seul bateau en qui Capucine avait confiance. Il faut dire que Capucine est atteinte d’une maladie rare, le syndrome d’Elhers-Danlos, qui lui occasionne blessures aux jambes, l’a cloué sur un fauteuil roulant, l’a obligé à se déplacer avec des béquilles. Il en fallait plus pour décourager l’incroyable Capucine ! Capucine raconte tout cela dans son livre « Tara Tari, mes ailes, ma liberté »… A lire absolument !
Lieu : Le Spot – Grand Pavois Beach
Date : Vendredi 4 octobre de 15h à 16h
AVENTURE – THE ODYSSEY EXPERIENCE JEANNEAU AVEC SAIL FOR TOMORROW
Cinq jeunes gagnants du concours « The Odyssey Experience » organisé par Jeanneau à destination des étudiants, prendront officiellement le large depuis le Grand Pavois La Rochelle, à bord d’un voilier Sun Odyssey 410. L’équipage, Sail for Tomorrow, originaire des quatre coins de la France embarquera pour une épopée de dix mois jusqu’à Tahiti pour développer le projet humanitaire qui leur a fait gagner ce concours. En partenariat avec l’ONG Surfrider Foundation, l’équipe de Fanny (l’habituée du large), Faustine (la scout dévouée), Iñaki (le skipper), Arthur (le vidéaste) et Ben (le kitter de l’extrême) souhaite sensibiliser des écoliers dispersés sur le globe à la protection des océans. Ce projet éducatif pluridisciplinaire en collaboration avec des enseignants du parcours permettra à des enfants de suivre le bateau et d’échanger avec les navigateurs pendant toute leur aventure. Les 300 000 abonnés de la marque Jeanneau et ceux de Surfrider pourront suivre en direct les aventures de Sail For Tomorrow sur les réseaux sociaux. Le Sun Odyssey 410, nommé « Tiboulen », sera officiellement baptisé en présence de l’équipage et des équipes Jeanneau le mercredi 02 octobre. Un temps d’échanges avec l’équipe est prévu sur les pontons dimanche 6 octobre à 10h, avant leur départ officiel qui se fera le dimanche à 16h00 du ponton 2 du Grand Pavois La Rochelle.
Lieu : Espace Bateaux Evénements – Ponton 2
Date : Dimanche 6 octobre à 15h30
TEMPS FORTS JEUX OLYMPIQUES PARIS 2024 AVEC LA PRÉSENCE D’ATHLÈTES ET DE LA FFVOILE.
Présence de Charline Picon et Sarah Steyaert avec la FFVoile, toutes deux médaillées de bronze en 49er aux derniers Jeux Olympiques de Paris 2024. Rappelons que Charline, avec cette nouvelle médaille, devient la sportive au plus grand palmarès olympique de toute l’histoire de la voile française avec une médaille d’or en planche à voile RS:X aux JO de Rio (Brésil) en 2016, une médaille d’argent en planche à voile RS:X aux JO de Pékin (Chine) en 2020 et cette médaille de bronze en 49er aux JO de Paris (France). Présence d’autres athlètes de la FFVoile annoncée.
Lieu : Le Spot – Grand Pavois Beach
Date : Samedi 5 octobre 16h00 à 17h00
LE SPECTACLE PYRO-DIGITAL VOILES DE NUIT
Voiles de Nuit, trois heures de spectacle inédit et gratuit ! Voiles de Nuit, initialement prévu en 2022 pour célébrer les 50 ans du Grand Pavois La Rochelle associé aux 50 ans du Port de Plaisance des Minimes, se tiendra cette année le samedi 5 octobre dans l’avant-port de La
Rochelle. Devenues une référence mondiale en matière de spectacle pyro-digital, Voiles de Nuit créées et organisées par l’association Grand Pavois Organisation offrent à tous, un événement unique et magique le temps d’une soirée. Sons, lumières et bateaux plongeront les visiteurs dans un ballet féerique à partir de 18h30 avec pour toile de fond les remparts et les tours d’une ville tournée depuis toujours vers la mer. Vers 20h00, la ville s’illuminera de mille feux pour 25 minutes de magie et d’émotion.
Lieu : Avant-port de La Rochelle
Date : Samedi 5 octobre à partir de 18h30 (défilé de bateaux) et 20h00 pour le spectacle pyro-digital
NAV’SOLIDAIRE ET LA RÊVEUSE
L’association Passe-Coque, qui associe économie circulaire, action sociale et solidaire dans la plaisance et qui trouve une nouvelle vie utile aux bateaux en déshérence, présente le Damien 40 La Rêveuse, en collaboration avec Nav’Solidaire. Il faut savoir que Nav’Solidaire prendra la mer le lendemain du Grand Pavois La Rochelle et ce, à destination de La Gambie et du Sénégal, avec à son bord 100 kg de prothèses. L’association est née de la volonté de cinq amis : Antoine, Stéphanie, Guillaume, Boris et Thomas. Si tous sont unis par des passions communes : la mer, la voile et la navigation, l’histoire de Voil’Solidaire a commencé à la découverte du handicap d’Antoine, amputé fémoral gauche… Dorénavant, leur volonté : Amener du matériel d’appareillage aux personnes n’y ayant pas accès… à la voile ! L’objectif : recycler et redistribuer, aux personnes amputées les plus démunies, du matériel prothétique qui n’est plus utilisé en Europe sachant qu’il y a environ 80 millions de personnes handicapées dans le monde qui ne sont pas appareillées. Nav’Solidaire met en place une collecte de prothèses en France et achemine les prothèses sur place pour s’assurer de la bonne réception et redistribution vers les centres de réadaptation. A rencontrer…
Lieu : Ponton 2 – Espace Bateaux Evénements
Date : Du mardi 1er au dimanche 6 octobre
VENTE AUX ENCHERES D’UNE ŒUVRE ORIGINALE DE SUPERBOURDI – AU PROFIT DE VAINCRE LA MUCOVISCIDOSE
Le Street artiste rochelais Superbourdi réalisera en live une œuvre en acrylique grand format sur une voile de bateau. Cette nouvelle création verra le jour en public au stand de « Vaincre la mucoviscidose » avant d’être vendue le jour même aux enchères au profit de l’association. Les peintures et collages de Lénaïc Bourdelaud, de son vrai nom, sont visibles à La Rochelle, Nantes, Paris, Bordeaux et Londres. Connu pour la poésie de ses œuvres et son célèbre petit personnage, Bobby, le travail de Superbourdi s’est déjà vendu à l’Hôtel Drouot.
Lieu : Le Spot – Grand Pavois Beach
Date : Samedi 5 octobre 16h30 (vente aux enchères)
INVITÉ D’HONNEUR – LE PAYS BASQUE
Immersion totale dans la culture nautique et traditionnelle basque à l’occasion de ce Grand Pavois La Rochelle 2024. Votre voyage en EUSKADI débutera dans un village traditionnel de 750 m2 entièrement reconstitué pour l’occasion. En déambulant dans ses ruelles colorées aux noms typiques, vous rencontrerez un florilège d’artisans ambassadeurs de l’identité euskarienne. Vinification sous-marine, maturation des piments d’Espelette AOC, création de produits de beauté éco-responsables, linge de maison, fabricants de costumes et de produits locaux traditionnels, les producteurs du marché gastronomique vous enchanteront dans une ambiance festive de bandas et de chants ancestraux.
En extérieur sur les pontons, vous pourrez admirer le Saltillo, un ketch à voiles mixte de 26 m datant de 1932, venu de Bilbao ; et d’autres vaisseaux, comme une baleinière témoignant du passé ancestral halieutique basque. Il faudra vous rendre au ponton 2 « Bateaux Événements » pour admirer le Saltillo, et au ponton 1 de l’espace « Héritage et Savoir-Faire » pour les autres bateaux. D’autres animations notamment autour de l’histoire de la pelote basque vous ferons vivre EUSKADI toute la semaine du salon comme si vous y étiez.
Lieu du village : Hall Invité d’honneur
Date : Du mardi 1er au dimanche 6 octobre 2024
Ce qu’il faut retenir…
Grand Pavois La Rochelle, la référence de tous les passionnés
Le lieu : Port des Minimes à La Rochelle
Les dates 2024 : du mardi 1er au dimanche 6 octobre 2024
Les heures d’ouverture : de 10h à 19h du mardi au samedi et fermeture à 18h le dimanche
Défi Azimut. 19 skippers au départ des 48H Azimut
Après une belle journée de runs de vitesse, les 19 skippers Imoca se sont élancés sur les 48H Azimut ce jeudi à 15H. Découvrez leurs impressions juste avant d’embarquer pour un parcours qui promet d’être plein de rebondissements.
Thomas Ruyant (VULNERABLE) : « Le parcours va être varié, avec de la brise et du vent un peu plus mou. On va aussi commencer par une grande descente au portant, et ça cela me plaît bien. Cela va être l’une des premières fois qu’on voit l’ensemble de la la flotte dans des conditions de brise et dans un peu de mer, à une allure VMG portant qu’on va rencontrer sur le Vendée Globe. Et il y aura aussi quelques coups stratégiques à aller chercher. Cela va être physique, on ne va pas beaucoup dormir, je pense ; avec beaucoup de changements de voile. C’est aussi un dernier petit galop d’essai en solo pour tester la machine, et se mettre bien à bord avant le Vendée Globe. »
Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) : « Je suis heureux d’être aux 48 heures, c’est le moment fort du Défi Azimut. On a des super conditions pour partir, du soleil avec de la brise. Très rapidement on va se retrouver au portant dans 18-20 nœuds de vent. Ça va aller très vite et les chiffres vont très tôt monter haut sur la carto. J’ai hâte de voir où on se situe par rapport aux nouveaux bateaux dans leur configuration Vendée Globe. Certains viennent seulement d’installer une nouvelle paire de foils. Cela va être forcément intéressant de dresser une cartographie de tout ça. Mon principal objectif, c’est de continuer à m’imprégnez au maximum du bateau, ainsi que tester et valider par rapport aux autres les dernières modifications qu’on a apportées de notre côté cet été. On va faire la course à fond, et on va certainement arriver très fatigués samedi matin, mais cela fait partie du jeu ! »
Samantha Davies (Initiatives Cœur) : « On a eu une chouette journée hier ; et je suis ravie d’avoir gagné dans notre poule, devant Yoann Richomme et Thomas Ruyant ! On a fait des runs de malade, on lâché les chevaux et on a crié ! Et cela s’annonce génial aussi pour les 48 heures puisqu’on attend une belle météo, avec du vent mais pas trop. On va partir à fond les ballons. On a juste un petit doute sur la fin de parcours : va-t-on tous se retrouver sur un parking au niveau des Glénan, ou au contraire avoir la chance de bénéficier d’avoir du vent jusqu’à l’arrivée ? On verra bien… »
Yoann Richomme (Paprec Arkea) : « On a installé une nouvelle paire de foils. Les 48 heures vont permettre de mieux l’apprivoiser, même si elle est globalement satisfaisante. Elle nous apporte un plus de performance dans le vent moyen et il s’agit pour moi de mettre à jour un peu toutes mes données. Sur le descente – un grand portant de 18-20 nœuds, plus si affinités – il y aura d’autres enjeux, notamment sur les choix de deux voiles pour descendre jusqu’à Royan. J’avoue que je suis un peu paumé ; et c’est nickel, je vais voir si je fais le bon choix… ou pas ! Au pire, j’apprendrai ! Ensuite, on aura plusieurs manœuvres à enchaîner et du près dans la remontée. En revanche, la dernière partie du parcours dans du vent très léger. Cela va être très mou en Bretagne Sud et la régate risque de se jouer là. »
Jérémie Beyou (Charal) : « Le Défi Azimut est une course qui me réussit bien. Je l’ai gagné l’année dernière en double avec Franck Cammas. Les années Vendée Globe, les objectifs sont un peu différents. Chacun a ses petits objectifs techniques, ou au niveau de la vie à bord. La victoire ou une place devant tu es forcément heureux de la prendre, mais ce ne sera pas forcément significatif de ce qui va se jouer sur le tour du monde. »
Louis Duc (Fives Group – Lantana Environnement) : « Je suis serein, en pleine forme. Je suis ravi de partir pour ces 48H Azimut avec de très belles conditions. On va démarrer sous spi au portant, ça m’éclate ! Le but de cette course, c’est avant tout de prendre du plaisir sur le bateau, de retrouver mes marques. Pour moi c’est vraiment un entrainement avant le Vendée. Je prévois une arrivée samedi après-midi d’après les premiers routages, mais bon comme d’habitude en course : on sait toujours quand on part, mais jamais quand on revient ! »
Isabelle Joschke (MACSF) : « J’ai hâte de partir. On a reçu le dernier parcours hier soir, où on a plus de manoeuvres que dans le dernier. Donc ça va être vraiment chouette ces 48H parce qu’on va avoir un bon bord de portant et ensuite, beaucoup de changements à prévoir. Ça va être actif, ça va être sympa, ça permet de tout le temps batailler. »
Violette Dorange (DeVenir) : « C’est super ce parcours, ça donne vraiment l’impression d’être en entrainement comme au pôle, c’est parfait pour revoir toutes les allures, tous les changements de voile. Je me suis entrainée pendant l’été, donc ça va être un excellent test avant ce premier Vendée. »
Mini. 138 marins sur la Duo Concarneau – Challenge BFR Marée Haute
Le coup d’envoi de la 5e édition de la Duo Concarneau – Challenge BFR Marée Haute sera donné ce jeudi 12 septembre, à 14 heures. Les 69 duos en lice (50 en Série et 19 en Proto) s’élanceront alors pour une grande boucle de 275 milles au départ à et l’arrivée de Concarneau avec pour seuls grands points de parcours obligatoires la marque SN1 au large de Saint-Nazaire, puis les Pierres Vertes, au large de la pointe Saint-Mathieu. Un parcours que la Direction de course a délibérément choisi de laisser très ouvert afin de faire la part belle à la stratégie, ce qui n’est évidemment pas pour déplaire aux marins qui devraient, en prime, réaliser une grande majorité du parcours à des allures portantes et ainsi trouver un maximum de plaisir pour terminer leur saison, l’épreuve organisée par la Société des Régates de Concarneau étant le dernier rendez-vous off-shore du circuit Mini 6.50 2024.
Après deux jours consacrés aux contrôles des bateaux et à la confirmation des inscriptions, les 138 marins engagés dans la 5e édition de la Duo Concarneau – Challenge BFR Marée Haute vont donc entrer dans le vif du sujet ce jeudi après-midi, avec, au programme, un parcours de 275 milles entre l’estuaire de la Loire et la pointe Bretagne. Un tracé que la Direction de course a finalement décidé de leur faire réaliser dans le sens horaire. « Ce choix a été fait pour deux raisons. En premier lieu, par souci « d’équité » puisqu’avec un départ prévu à 14 heures, les retardataires se retrouvaient exposés au risque de ne pas passer le Raz de Sein avant la bascule et donc de se prendre une marée dans les dents d’entrée de jeu. Ensuite, parce qu’en partant d’abord par le sud, cela va leur garantir davantage d’allures portantes, ce qui est toujours plus amusant », explique Annabelle Moreau, soucieuse d’offrir aux coureurs le parcours le plus ludique possible sans toutefois oublier de corser la donne sur le plan stratégique. « Afin de laisser le jeu le plus ouvert possible, les duos pourront choisir de passer librement Belle-Ile puis l’Occidentale de Sein. Le fait qu’il y ait très peu de marques de passage obligatoires va les obliger à bien travailler leur navigation, ce qui est une volonté de notre part », ajoute la Directrice de course.
Un jeu ouvert en grand
De fait, la course promet d’être tactique d’autant que les conditions s’annoncent assez complètes et quasi parfaites, avec de très faibles coefficients de marée (autour de 30), des vents modérés à dominance nord puis une petite bulle sans vent dans la journée de vendredi. « Tout est réuni pour prendre un maximum de plaisir sur l’eau et pour moi c’est clairement l’objectif numéro 1 sur cette épreuve car ma saison est, entre guillemets, déjà acquise. Je veux profiter pleinement de ce dernier évènement off-shore de la saison, sans me mettre de pression de résultat », annonce Antonin Chapot (1043 – Bip Bip), le récent vainqueur de la Les Sables – Les Açores – Les Sables en bateau de Série, qui a choisi Thomas Retaillaud, l’un de ses partenaires d’entraînement au Pôle de La Turballe, pour l’épauler. « Stratégiquement, ce qui nous attend s’annonce fun mais pas très évident. Ça risque d’assez changeant. Il va notamment falloir jouer au mieux avec les courants et les effets locaux, en particulier à l’entrée du chenal de Saint-Nazaire puis du côté d’Ouessant. Le match promet d’être serré car sur les épreuves en double, le niveau est toujours plus homogène qu’en solitaire. Ça va se jouer à 100%, avec très peu de moments de répit ! », prévient l’ingénieur.
Se faire plaisir pour la « der » off-shore de la saison
Un avis partagé par Robinson Pozzoli (1026 – Uoum), le tenant du titre chez les Proto qui a, pour sa part, fait appel à Bruno Lemunier, le vainqueur en titre chez les Série avec lequel il a participé à la Mini Fastnet en 2023, pour l’accompagner lors de cette édition. « Après la SAS, j’ai cravaché pour réparer le bateau et pouvoir m’aligner sur cette Duo Concarneau et essayer d’être performant. Le plateau est toutefois encore une fois très relevé, avec près d’une dizaine de tandems qui peuvent prétendre à la victoire, aussi bien dans une catégorie que dans l’autre, et des bateaux contre lesquels on n’a pas encore ou très peu régaté comme le 945 (Les Entrepreneurs du Golfe), le foiler de Basile Gautier et Arthur Meurisse. Personnellement, mon but est de finir la saison en beauté. Il y a deux ans, j’étais totalement novice. Cette année, c’est très différent mais j’espère continuer d’apprendre au côté de mon co-skipper qui n’a toutefois encore jamais fait de portant dans du vent fort sur ce bateau. Mon ambition est d’y aller à fond, sans restriction, puisqu’il n’y a pas de course derrière. Je veux vraiment profiter à 100% du fait d’être sur l’eau ! », a terminé le Guadeloupéen, résumant ainsi le sentiment général de la flotte. Une flotte qui, selon les derniers routages, devrait se présenter sur la ligne d’arrivée à partir de samedi matin et pendant 24 heures.
SailGP. Rupture d’aile catastrophique lors d’un entraînement aux Bermudes
Le 9 septembre dernier, le nouvel équipage brésilien de SailGP skippé par Martine Grael avec six athlètes à bord a subi une rupture d’aile catastrophique lors d’un entraînement aux Bermudes. Tous les athlètes sont sains et saufs et aucun blessé n’est à déplorer à bord. Mais l’accident est spectaculaire.
L’incident s’est produit lors d’une séance d’entraînement avec l’équipe Mubadala Brazil SailGP, composée de la pilote brésilienne Martine Grael et d’un équipage composé de nouveaux membres de l’équipe brésilienne et d’athlètes expérimentés de la SailGP.
Martine Grael a déclaré : « Nous avons eu une très bonne période d’entraînement aux Bermudes, avec une adaptation rapide au bateau – toute l’équipe est très satisfaite des progrès réalisés. Aujourd’hui, une défaillance matérielle de l’aile du F50 a interrompu l’entraînement. Heureusement, tout le monde va bien et c’est le plus important. Nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe pour comprendre les prochaines étapes et nous sommes impatients de reprendre la préparation dès que possible.“
Solitaire. Loïs Berrehar remporte la 3e étape, Tom Dolan gagne la Solitaire

Après 3 jours et 14 heures éprouvants et 705 milles parcouru Loïs Berrehar a remporté la 3e et dernière étape entre Royan et La Turballe. Il n’est pas parvenu tout comme Gaston Morvan, à creuser suffisamment d’écart avec Tom Dolan qui s’offre la victoire de La Solitaire du Figaro 2024. Il est le premier Irlandais et le troisième étranger à remporter la course.
Trois étapes aussi variées qu’engagées : de la brise à la pétole, de la longue houle du golfe de Gascogne aux redoutables vagues de la Manche, du rase cailloux normand aux longueurs océanes. Une variation que Tom Dolan a maitrisée, créant son matelas de temps sur un bord tonique entre les îles Sisargas et le port de Royan. La suite, une dernière étape de gros bras qu’il a fallu aller chercher, les affres de la météo à la pointe de la Bretagne lui permettant de recoller aux leaders. Son concurrent direct au classement général provisoire, Gaston Morvan, n’aura pas réussi à lâcher l’irlandais. Avec 57 min et 52 secondes de retard avant le départ de Royan, Gaston savait pertinemment qu’il fallait réussir à naviguer plus vite, plus fort et plus loin pour espérer battre Tom Dolan.

« Quand ils sont partis dans le vent fort, quand ils sont partis par devant, je me suis dit : c’est plié, c’est plié. Pas chaud, mais beaucoup de doute, ça allait être compliqué de revenir. C’est juste là, il y a une demi-heure, que j’ai compris que pour Gaston, ça le ferait. Ce moment j’en ai rêvé, mais vraiment un rêve. Je ne peux pas dire que c’était un objectif. C’était un rêve depuis des années. Tout ce que je voulais faire, c’était gagner. On est là pour gagner, » commentait Tom Dolan à son arrivée à La Turballe.
« C’était une bonne vieille étape comme dans les livres. On a eu 6-7 heures avec 30-35 nœuds sous petit spi. C’était assez engagé, c’était sympa, on était juste l’un à côté de l’autre. Quasiment tout le monde a réussi à empanner sous 30 nœuds, sans démâter, sans cocotier. Après la deuxième traversée de la Manche, encore 25-30 nœuds de vent, cette fois-ci sous gennaker. Et après, sorti de nulle part, une grosse molle en Iroise, et là, j’ai vraiment dit : Oups, ils sont partis. Je ne les voyais plus, je me suis dit, là, ça ne sent pas bon. Au moins, si je rattrape Gaston, ça va être podium. Quand j’ai vu la droite arriver, j’ai vu les nuages, je me suis dit que ça sentait peut-être bon. J’ai empanné tout de suite et je ne sais pas où ils ont fini, mais ça a un peu réaligné tout le monde.
J’ai l’impression de faire une sieste et de rêver. Je ne sais pas quoi dire. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a des années de boulot derrière, de sacrifices qui se terminent comme ça. C’est fou, c’est bizarre. Je ne sais pas comment expliquer. À chaque fois que quelqu’un gagne, il dit qu’il faut avoir un peu de réussite. La petite transition dans la molle de la deuxième étape m’a permis de partir loin devant.C’est une compétition qui est addictive. Là, je viens de la gagner et j’ai déjà envie de revenir. Je pense que c’est un signe, que ça ne s’arrête jamais. Cette course, depuis des années, j’entends des gens parler de la Fastnet Race, de Sydney Hobart, mais là, on fait ça trois ou quatre fois, tu es seul, dans les mêmes conditions, sur des bateaux beaucoup plus extrêmes. Le niveau est hyper élevé, on est tous à côté l’un de l’autre pendant des jours et des jours ».
Deux, le chiffre du jour pour Loïs
Deux victoires d’étape, une deuxième place sur La Solitaire du Figaro Paprec et Skipper Macif 2022, ce chiffre deux est résolument celui de Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022). Un très bon bilan pour ce marin de 30 ans qui participe à sa sixième Solitaire. En remportant cette ultime manche, Loïs Berrehar remonte au classement général et s’offre donc la deuxième marche du podium.
« C’est une des rares étapes de Figaro que je fais où on ne se s’arrête pas et où on peut faire marcher la vitesse et la stratégie tout du long. Je suis trop content de la gagner. Et Basile a été énorme aussi. Je suis trop content de partager ça avec lui. Il aurait mérité de la gagner. C’était super serré. On en rigolait hier à la VHF. On s’est arrachés jusqu’au bout, franchement, ça fait plaisir ! C’est un accomplissement, beaucoup de temps, d’acharnement pour des moments qui sont rares. J’avais à cœur d’en gagner une cette année, j’en ai gagné deux. Je ne sais pas ce que ça va donner pour le général mais j’ai fait le job. C’était sympa, on a vu les gars qui maîtrisaient bien et c’était des gars de Port-la-Forêt donc c’est cool. Je me suis arraché sur les trois étapes, je n’aurai pas de regrets. »
Deuxième sur cette dernière étape, Basile Bourgnon aura été l’un des grands animateurs de cette Solitaire du Figaro Paprec. Son erreur au départ de l’étape de Gijon fait mal et l’empêche de briller un podium. Le skipper d’Edenred s’offre tout de même deux deuxièmes places sur cette édition 2024.
Gaston Morvan, troisième sur la ligne d’arrivée à La Turballe, complète ce podium de La Solitaire du Figaro 2024. « Quelle étape. Franchement, naviguer là-dedans, je n’avais jamais fait. C’était propre quand on était à trois bateaux, bord à bord dans toute la boucle dans la tempête. Ça se passait hyper bien. J’étais content jusqu’au moment où j’abime un peu ma grand-voile. Je manque un peu de lucidité sur ce coup et là, ça se complique un peu. Et après, la bagarre à trois. Et la nuit dernière, je n’allais pas très vite. Et Loïs part un peu devant et je n’avais pas les armes pour lutter. J’ai tout essayé pour faire avancer plus vite le bateau, mais il était impérial sur ce bord. Après, sur ces allures Loïs est très très fort J’ai tout donné pour aller à sa vitesse et je n’ai jamais réussi à l’égaliser. Mais bon, un podium sur la Solitaire, c’est incroyable. C’est ce que je pouvais rêver de mieux en faisant cette filière-là. Avec ce bateau-là, j’avais l’ambition du podium et de réussir à monter dessus. C’est un super exploit, je suis content de moi. Ça se joue à peu de choses. Ça aurait pu être Loïs, ça aurait pu être moi sur la première marche. On pourra revenir. » commentait Gaston Morvan.
En franchissant la ligne d’arrivée en 11e position et grâce à une magnifique deuxième étape, Charlotte Yven intègre le Top 5 de cette 55e édition de La Solitaire du Figaro. Seule Jeanne Grégoire avait réussi cet exploit, c’était en 2008. “Je suis trop contente. C’était une étape trois en un et j’ai réussi à tenir le rythme face à tout le monde. Trop contente d’avoir tenu, d’avoir fini au contact, d’avoir même réussi à grappiller des petites places à la fin. Trop contente de ma Solitaire. Podium d’étape et top 5, c’était les beaux objectifs que je m’étais fixés. Du coup, je suis trop contente. Je suis trop fière.” commentait Charlotte Yven à l’issue de l’étape.
Du côté de Bizuths, Arno Biston (Tizh Mor), grâce à une belle performance dans cette dernière étape, remporte le classement Bénéteau des Bizuths. Il devance Tom Goron (NAVALEO) jusque-là en tête. “C’était une étape pleine de rebondissements, on peut le dire. J’étais assez content du début de l’étape. J’étais plutôt dans le match et je me sentais assez à l’aise, un peu moins de la partie centrale de l’étape et puis il y a eu ce finish incroyable où on sait que toutes les cartes sont rebattues pour la deuxième étape. Je pense que c’est un finish idéal, en tout cas pour moi, c’est sûr que l’on va rester sur une note positive pour construire la suite.”
Podium La Solitaire du Figaro 2024 :
1er : Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan)
2e : Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022)
3e : Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance)
Podium de la troisième étape :
1er : Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022)
2e : Basile Bourgnon (Edenred)
3e : Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance)
Solitaire. Une traversée de la Manche dantesque
La flotte des 31 Figaros abordent ce matin la fin de cette 3e et dernière étape qui a été éprouvante. Après une nuit très agitée sur le bord du retour vers la Bretagne, les marins commencent à accuser le coup. Loïs Berrehar reste solide en tête de la flotte devant Gaston Morvan et Basile Bourgnon. Les skippers tentent de creuser l’écart avec Tom Dolan actuel leader de la Solitaire qui a 1h d’avance sur Gaston Morvan, 1h39 sur Loïs Berrehar. La victoire devrait se jouer sur le fil entre les 3 marins.
Après cette folle cavalcade d’hier et un contre bord le long de la côte anglaise, au près et dans le gros du front, les marins ont viré Skerries Bank au fil de la nuit avant d’abattre pour mettre le cap vers la pointe de la Bretagne. Solidement accroché à sa place de leader, Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance) a ouvert le bal des pointages à 1 h 01. En deuxième position, Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) lui emboite le pas à 1 h 06, Basile Bourgnon (Edenred), 4 minutes plus tard. De son côté, Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan), avec un horaire de passage à 2 h06, avait alors 1 h 05 de retard sur Gaston Morvan. Le scénario se met en place pour la victoire finale, mais cette route est encore longue. La fraîcheur et la lucidité seront les clés de voûte d’une victoire espérée. Si les premiers aperçoivent la fin de la Manche pour les retardataires, la deuxième traversée ne fait que commencer. En 30e position, Sanni Beucke (This Race Is Female) accuse un retard de 72 milles. Thierry Levayer (ALOFI Sailing) est en approche de Skerries Bank, qu’il devrait contourner vers 9 h. La flotte s’étire sur quasiment toute la largeur de la Manche. Les conditions sont encore très toniques sur cette traversée mais une fois la pointe du Raz derrière la poupe des Figaro Bénéteau, la mer devrait se ranger et le vent mollir un peu.
Derrière le groupe des 3 leaders, Hugo Dhalenne (YCSL – Primatice – SLB Pharma) continue d’ouvrir cette route de l’embuscade. Il a dans son sillage, Élodie Bonnafous(QUEGUINER – La Vien en Rose) , Alexis Loison (GROUPE REEL) et Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan), toujours dans le rythme. Il faudra cependant à l’Irlandais accélérer, pour combler son petit déficit de temps.
Du côté des mésaventures de la nuit :
• Thomas DE DINECHIN (Almond) gennaker explosé.
• Vers 2h du matin, Paul Morvan (Foricher les moulins), J2 plus opérationnel.
Ils ont dit :
Élodie Bonnafous (QUEGUINER – La Vien en Rose) : « Celle-là je m’en rappellerais. C’était engagé, c’était sport, Yann (Yann Chateau, Directeur de Course) a été culotté de nous envoyer là-dedans. Mais je suis contente de l’avoir fait. Ce n’était pas forcément le vent mais c’était la mer qui était très très très tonique, avec des grandes glissades sous petit spi, GV 1 ris. Les creux étaient immenses c’était bien sympa. J’avais essayé de bien dormir au début de l’étape pour justement pouvoir faire face. Durant le bord de près cette nuit j’ai réussi à dormir un peu. Je charbonne à fond sur cette deuxième traversée et j’espère, de nouveau, pouvoir me reposer un peu vers la côte bretonne, quand il y aura un peu moins d’air. On a eu le plus fort du vent, maintenant ça va être plus maniable. Le vent va légèrement mollir et adonner, dans mes prévisions il y aura la possibilité d’envoyer le grand spi en arrivant dans le chenal du Four. Normalement nous allons le passer avec le courant, ça serait parfait. En Bretagne sud nous devrions plus être sur du thermique, ça sera beaucoup plus agréable.
Les surfs dans les vagues hier étaient énormes. Je ne savais pas comment et quand ça allait s’arrêter. J’étais focus sur la manœuvre d’affalage de spi à Portland Bill et je dois dire que ça m’a bien occupé l’esprit sur la première traversée. Je suis actuellement avec une cagoule en néoprène sur la tête. Il a fait bien froid cette nuit. Nous avons les premières lueurs du jour, je suis au planning sous gennaker dans une vingtaine de nœuds, ça glisse pas mal et nous sommes bien arrosés. »
Alexis Loison (GROUPE REEL) : « Nous avons passé une bonne journée de bourrin et j’ai perdu ma voix dans la bataille. C’était un bord d’anthologie pour rejoindre les côtes anglaises. C’était assez dantesque avec à la fin le passage du front, au près, sur une mer complètement démontée. Il n’y a pas eu trop de répit, les périodes de repos sont très très rares. Au début c’était cool à Ouessant. Avec un choix déterminant car il fallait partir avec le grand spi. Mais très vite il a fallu changer car ça mollissait. Quand j’ai voulu remettre le grand spi, la manœuvre s’est mal passée car j’ai eu un problème de pilote automatique à ce moment-là. J’ai perdu vachement de terrain sur la tête de course malheureusement. Je cours derrière mais je n’arrive pas à trouver les manettes sur le bord que nous avons pour revenir. Nous avons actuellement 20 nœuds moyen, avec une mer encore cabossée. Ça arrose constamment sur le pont. On est à 105° du vent en direction du chenal du Four. Ça tape, mais ça va vite. »
Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) : « Je pique un peu du nez, la journée d’hier a été active. Le vent est entré par devant, j’ai passé la journée à barrer avec un vent de 30 à 35 nœuds. On a eu une petite pause lors du bord de près avant d’attaque cette nouvelle traversée. »
Ordre de passage de le marque Skerries Bank :
1.REGION BRETAGNE CMB PERFORMANCE – 1h01
2.SKIPPER MACIF 2022 – 1h06
3.EDENRED – 1h10
4.YCSL PRIMATICE SLB PHARMA – 1h33
5.GROUPE REEL – 1h35
6.SMURFIT KAPPA KINGSPAN – 2h06
7.QUEGUINER LA VIE EN ROSE – 2h08
8.DEMAIN – 2h10
9.SKIPPER MACIF 2023 – 2h24
10. REGION BRETAGNE CMB ESPOIR – 2h25
11. WINGS OF THE OCEAN – 2h30
12. TIZH MOR – 2h32
13. REGION NORMANDIE – 2h50
14. MARINE NATIONALE GICAN – 3h02
15. NAVALEO – 3h14
16. ORCOM – 3h18
17. FAUN – 3h23
18. VERDER SEASTEMIK – 3h32
19. LES ETOILES FILANTES – 3h37
20. DECROCHONS LA LUNE – 3h37
21. ACTUAL – 3h38
22. ENDOBREIZH – 3h43
23. SELENCIA CERFRANCE – 3h45
24. ALMOND – 4h00
25. PASSION SANTE TRANS-FORME – 4h11
26. FORICHER LES MOULINS – 4h27
27. CEV SECOURS POPULAIRE 17 – 4h44
28. DMG MORI ACADEMY – 4h59
29. CAP INGELEC – 5h31
30. THIS RACE IS FEMALE – 6h33
31. ALOFI SAILING –
Louis Vuitton Cup. Victoire des Anglais sur les Round Robins, les Français éliminés

Tout restait possible pour cette dernière journée des Round Robins, où se disputaient la première et la dernière place. La première offrait au gagnant le privilège de choisir son adversaire, tandis que la dernière entraînait l’élimination immédiate et la non-qualification pour les demi-finales. Au terme de cette journée décisive, Ineos Britannia a créé la surprise en s’imposant. Après avoir défait l’équipe française, ils ont remporté le match final contre les Italiens, un affrontement crucial pour les départager.
Quentin Delapierre, skipper et pilote de l’AC75 Orient Express Racing Team :
« Aujourd’hui, on y a cru jusqu’au bout. Notre bateau avait un dysfonctionnement au niveau d’un système de grand-voile qui nous a un peu handicapé. Néanmoins, on a navigué avec toute notre détermination. On a tout fait pour partir devant les Anglais. Ce soir, je suis déçu pour toute l’équipe qui a travaillé très dur. On avait le potentiel pour passer mais on n’a pas concrétisé. Un grand coup de chapeau à Bruno Dubois et Stephan Kandler qui ont tout construit en peu de temps. C’est phénoménal. »
Après la défaite de la France, les Suisses d’Alinghi Red Bull Racing était assurés d’aller en demi-finale. Ils ont remporté leur match face à Luna Rossa Prada Pirelli victime avant le départ d’un problème technique et qui a été disqualifié par le comité de course. Pour Silvio Arrivabene, co-directeur général d’Alinghi Red Bull Racing : « C’est un soulagement, bien sûr, mais je pense que c’est un nouveau chapitre et nous avons cinq jours devant nous, de nouvelles conditions météo, nous avons la possibilité d’apporter des améliorations au bateau et à la façon dont nous le naviguons. C’est un soulagement, mais nous regardons vers l’avenir, très concentrés mais très énergiques. »
Emirates Team New Zealand s’est imposé face à NYYC American Magic qui a fait appel à Lucas Calabrese à la barre pour remplacer Paul Goodison qui se serait blessé. La prochaine fois que nous verrons Emirates Team New Zealand en course, ce sera lors du 37e match de la Louis Vuitton America’s Cup le 12 octobre. Nathan Outteridge, barreur bâbord de Taihoro, a ensuite déclaré : « J’espère que vous ne pourrez pas voir la différence, mais oui, nous avons maintenant des améliorations à venir sur le bateau qui devraient être prêtes à être testées plus tard cette semaine. Évidemment, sans pouvoir faire de course, nous ne pouvons pas vraiment faire beaucoup plus d’entraînements de course maintenant, donc tout se fera sur un simulateur interne. J’espère qu’il y a encore un peu de performance sur la table avec le bateau – il faudra garder un œil dessus. »
Terry Hutchinson, skipper et président des opérations de voile pour NYYC American Magic, était clairement déconcerté par la performance de l’équipe sur l’eau et a parlé de la dynamique de l’équipe et de la façon dont elle peut retrouver sa forme, en déclarant : « Je pense que nous fonctionnons toujours avec le même état d’esprit avec nos forces et nos faiblesses, nous devons donc nous regarder en face et comprendre où nous ne pensons pas être forts et comment nous pouvons simplement réinitialiser la ligne de base à cet endroit. Le bateau a du rythme, tous les bateaux ont leurs moments, donc nous devons continuer à identifier les nôtres. Je suis sûr que nous avons le bon équipement, je suis sûr que nous avons des gens formidables. Ce qui me perturbe un peu, c’est de voir autant de signes positifs, puis des reculs ou des pas latéraux, et de voir comment arrêter cela. C’est un sport difficile et tout le monde est bon, donc nous devons naviguer dans nos propres limites, courir dans nos propres limites, et identifier les moments où nous faisons bien les choses et inversement quand nous ne le faisons pas. »
Avec une tension palpable dans l’air, la course pour la première place entre INEOS Britannia et Luna Rossa Prada Pirelli pour la première place du classement avant les demi-finales de la Louis Vuitton Cup le week-end prochain a été un thriller, navigué dans des conditions marginales juste au-dessus de la limite du vent, les deux bateaux évitant le sillage de l’autre dans la danse d’avant-départ. Ben Ainslie a amené Britannia à l’extrémité tribord de la ligne pile au coup de feu de départ pour contrôler à la fois la position au vent et l’avantage tribord et n’a jamais regardé en arrière. Gagnant sur presque chaque étape du parcours pour enregistrer la deuxième victoire de l’équipe britannique en autant de courses contre Luna Rossa Prada Pirelli, ce fut une performance et un sérieux marqueur d’intention pour le reste du tournoi.
A quai, Ainslie, visiblement ravi, a parlé au nom de toute l’équipe d’INEOS Britannia en déclarant : « C’est un nouveau grand pas en avant pour l’équipe. Nous avons eu une très bonne journée l’autre jour avec un peu de vent, donc améliorer les performances dans les conditions plus légères est un domaine dans lequel nous avons un peu de mal, et l’équipe a fait un très bon travail pour essayer de comprendre cela, la configuration du bateau et la façon dont nous naviguons et l’utilisons. Nous avons l’impression d’avoir une très bonne dynamique et je suis à nouveau ravi pour toute l’équipe – pas seulement pour nous en tant que marins, mais aussi pour l’équipe à terre, les concepteurs et les ingénieurs, ici et au Royaume-Uni – donc une grande journée pour l’équipe. »
L’équipe Orient Express Racing a terminé avec grâce et style la Louis Vuitton Cup aujourd’hui et nous manquera beaucoup. Ce que l’équipe a accompli en très peu de temps n’est rien de moins que miraculeux et Bruno Dubois, co-directeur général (avec Stefan Kandler), a ensuite donné sa vision de l’avenir en déclarant : « Je pense que dans l’ensemble, nous avons fait du bon travail. Stephan et moi avons mis sur pied cette campagne en peu de temps et je pense qu’au final, nous étions assez compétitifs. Nous avons fait de bonnes choses avec cette campagne, mais nous avons besoin de plus de temps, de plus d’argent, de plus de tout. La bonne nouvelle est que l’équipe restera unie avec quelques projets sur lesquels nous allons travailler pour nous assurer que les marins, l’équipe technique, tout le monde, restent ensemble. Nous avons la base, nous avons le bateau, donc nous ne partons pas de zéro. »
Kandler a ajouté : « Nous sommes partis de zéro, nous avons rattrapé notre retard, mais pas suffisamment. C’est donc très décevant, mais en même temps je suis très fier de l’équipe et des efforts considérables que nous avons tous fournis. Nous construisons une plateforme pour l’avenir, c’est sûr. Nous savons que nous disposons d’une technologie fantastique sur laquelle travailler pour les campagnes futures, si comme prévu le bateau continue à concourir à l’America’s Cup. Nous sommes une équipe sponsorisée. Nous n’avons pas de gros soutien privé, il est donc important que nos sponsors sachent où va la Coupe. Ils étaient heureux de venir à Barcelone pour soutenir une jeune équipe. Ils savent que nous sommes une bonne équipe avec beaucoup de potentiel, mais nous devons attendre le vainqueur pour décider quand et où. L’America’s Cup est le trophée sportif le plus difficile à remporter au monde. Je suis fier de ce que les gars ont fait sur l’eau. C’est un bateau super complexe et oui, j’espère que nous serons là pour la prochaine. »
Le barreur de Luna Rossa Prada Pirelli, Francesco Bruni, a parfaitement exprimé l’ambiance sympathique qui régnait parmi les autres équipes à l’annonce du départ du Français : « Je suis vraiment désolé pour eux parce qu’ils ont fait une campagne tardive de très bonne manière. Je pense qu’ils ont pris de très bonnes décisions, en reprenant le package de conception de la Nouvelle-Zélande et en n’essayant pas de prendre de raccourcis. Sur l’eau, ils étaient difficiles, pas faciles du tout à affronter. J’espère vraiment les revoir à nouveau dans l’America’s Cup à l’avenir. »
Peter Burling, skipper d’Emirates Team New Zealand, a ajouté : « C’est vraiment triste de perdre les Français aujourd’hui. J’ai senti qu’ils étaient sur une trajectoire très raide et qu’ils apprenaient très vite. C’est assez impressionnant de voir à quel point ils ont été proches de remporter quelques victoires supplémentaires. J’imagine que c’est un rappel du « sport » de voir une très bonne équipe comme eux se faire éliminer très tôt, mais le niveau est si élevé qu’il faut être au top de sa forme. »
Le capitaine de l’American Magic, Tom Slingsby, a également rendu hommage à l’équipe, avec pragmatisme : « Les Français ont été incroyables et, honnêtement, d’un point de vue compétitif, je suis heureux qu’ils soient éliminés maintenant, en raison de leur projection. Ils progressent tellement vite et c’est bien pour le reste des Challengers que nous les ayons éliminés tôt, car vous ne voudriez pas les affronter dans quelques semaines. Chapeau à eux, avec un entraînement limité et un budget limité, pour avoir pu mettre en place une campagne aussi compétitive et impressionnante. »
Alors que la phase Round Robin se termine et que l’Emirates Team New Zealand, qui a terminé en tête du classement général, quitte la compétition, la Louis Vuitton Cup passe désormais à l’étape des demi-finales pour les quatre Challengers restants. Pour INEOS Britannia, en terminant premier parmi les Challengers, ils ont désormais tous les atouts en main et peuvent choisir à la fois leur adversaire et le camp qui participera à leur première course. Quel que soit leur choix, qu’il s’agisse des Italiens, des Américains ou des Suisses, ils peuvent être sûrs d’assister à une bataille à succès où le premier à remporter cinq courses s’assurera une place en finale de la Louis Vuitton Cup.
Tout sera révélé lors de la prochaine conférence de presse le vendredi 13 septembre, la veille du début des demi-finales.


















