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Franck Cammas remporte une course, Team France 3ème à New York

07/05/16 - New York (USA) - 35th America's Cup Bermuda 2017 - Louis Vuitton America's Cup World Series New York - Racing Day 1

L’ACWS s’est déroulé ce week-end à New York. Un événement qui aurait pu être une régate d’exhibition uniquement tant les conditions de navigation étaient compliquées avec un courant très fort et des vents capricieux. La Coupe est revenu dans son berceau et c’est l’image que l’on retiendra comme celle de la victoire de Franck Cammas sur une manche et un podium à la 3e place. Cela fait du bien.

Si le décor, avec en toile de fond Manhattan et sa forêt de buildings, était magnifique, les conditions de navigation sur l’Hudson River ont donné du fil à retordre aux six équipages en lice sur ce deuxième acte des LVACWS 2016 ! Courant très fort et vent instable tant en force qu’en direction ont eu raison des régates de samedi. En revanche, trois belles manches ont pu se jouer dimanche permettant à l’équipe de France engagée sur la 35ème Coupe de l’America de décrocher son premier podium et, dans le même temps, à Emirates Team New Zealand de confirmer sa place de leader.

« Sur la première régate, nous étions mal placés et sur les deux suivantes, les choses ont été beaucoup mieux pour nous », constate le coach de l’équipe, Bertrand Pacé, « il nous fallait être opportunistes et clairvoyants dans nos choix. La partie gauche du plan d’eau était la meilleure, nous l’avons rapidement constatée et exploitée. Le bilan de ce week-end est très positif et notre objectif atteint. Au delà des navigants qui sont à saluer, je tenais à féliciter l’ensemble de l’équipe qui nous permet d’être performants sur l’eau. C’est un travail de groupe. Chaque élément est important pour la bonne marche du projet. »

Retour payant pour le skipper Franck Cammas qui ne cachait pas sa satisfaction à l’arrivée au ponton. Se mêlant à la foule et posant auprès de nombreux fans français qui ont soutenu l’équipe tout au long de ce week-end, le marin comme les quatre compères qui l’accompagnaient à New-York – Thierry Fouchier, Devan le Bihan, Hervé Cunningham et Thomas Le Breton – profitaient pleinement, le sourire aux lèvres.
« C’est très satisfaisant d’atteindre notre objectif malgré les conditions compliquées de navigation. Vent erratique et changeant avec 3 à 4 nœuds de courant, ce n’est pas évident de faire des régates dans ces conditions qui ne permettent pas au bateau d’exprimer son potentiel et d’assurer un beau spectacle. Malgré cela, l’équipe était très concentrée et nous avons su bien analyser le plan d’eau et saisir les opportunités surtout ! Le travail effectué cet hiver a payé. C’est très motivant. Si on ajoute à ça le décor sublime et l’énergie des Français présents, c’était vraiment un très bon moment. »

Le programme avant l’acte de Chicago qui se tiendra les 10 et 11 juin prochain promet d’être intense.

L’équipage Groupama Team France à New-York du 6 au 8 mai 2016
Barreur / skipper : Franck Cammas
Réglage de l’aile : Thierry Fouchier
Tactique : Thomas Le Breton
Réglage des voiles d’avant : Hervé Cunningham
Equipier d’avant : Devan Le Bihan
Remplaçant : Olivier Herledant

Classement Général après 3 manches à New-York
1. Emirates – Team New-Zealand (Glenn Ashby) 52 points
2. Oracle – Team USA (Jimmy Spithill) 50 points
3. Groupama Team France (Franck Cammas) 44 points
4. SoftBank – Team Japan (Dean Barker) 42 points
5. Land Rover BAR (Ben Ainslie) 42 points
6. Artemis Racing (Nathan Outteridge) 40 points

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Ensemble, faisons découvrir la course au large aux enfants

Une bonne initiative que nous sommes content de partager avec vous : En parallèle de la saison Figaro de Sofinther-Un Maillot pour la Vie, Corentin Ocean lance une campagne de crowdfunding afin de récolter suffisamment de fonds pour éditer un cahier de jeux et de découverte de l’univers de la course au large.
Nous y pensons depuis des années car jusqu’à présent aucun support dédié aux enfants n’existe pour suivre vraiment les courses au large et en particulier la Solitaire du Figaro.
On y retrouvera aussi bien des coloriages que des mots croisés, un jeu de plateau, des énigmes et des bricolages. Forcement les enfants y découvriront toutes les richesses de la voile… ou presque.
Il sera illustré par Bérengère Le Gall (qui a déjà réalisé l’affiche pour Un Maillot pour la Vie en 2014, auteur entre autre du très beau livre jeunesse Le phare d’Edgar…) qui connaît bien le projet, les bateaux, et les enfants !
Ce cahier sera gratuit et destiné à tous les enfants (de 6 à 10-12 ans).
Ce qui fait également la spécificité du projet c’est qu’une grande partie des cahiers imprimés sera distribuée dans les hôpitaux aux enfants malades suivis par l’association Un Maillot pour la vie. Corentin ne pourra rencontrer que certains d’entre eux mais tous auront la possibilité de découvrir de nouveaux horizons maritimes.
Si cette année Corentin a la chance d’être accompagné par Sofinther et d’autres co partenaires de taille pour financer sa saison, le budget sportif ne permet pas de financer complètement la production des cahiers., que ce soit le temps passé à sa création mais aussi son impression et sa distribution… Certains coûts sont incompressibles et la campagne de crowdfunding devrait nous aider à (presque) rentrer dans nos frais !
Tout le monde peut participer au financement du projet, à partir de 5 euros. Il y a en échanges des contreparties possibles : de l’envoi de cahier à une sortie en mer en passant par une visitre privée du bateau.
La règle d’or c’est que l’argent collecté ne nous sera versé que si nous atteignons notre objectif : 5000 euros, avant le 31 mai. Dans le cas contraire, chaque contributeur récupèrera la somme versée. Nous avons déjà recueilli 30% du budget : c’est déjà beaucoup, mais cela ne suffit pas encore.
Pour en savoir plus, il ne vous reste plus qu’à aller voir de plus près la présentation du projet sur http://fr.ulule.com/cahier-course-au-large/
N’hésitez pas à partager autour de vous.

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Le bilan d’Armel

The Transat Bakerly yacht race. The start of solo transatlantic race start from Plymouth UK - New York. USA. Image licensed to Lloyd Images

L’équipe Banque Populaire tire déjà un bilan après une semaine de course. Voilà 4 jours qu’Armel est devant Vincent Riou. ouf! et avec 55 miles d’avance. Mais à moins de 1 200 milles de l’arrivée, la course est loin d’être jouée, nul ne peut pronostiquer le nom du vainqueur de The Transat bakerly.

Marcel Van Triest, routeur du Team Banque Populaire, porte un regard extérieur sur la course, (rappelons qu’en IMOCA le routage est interdit) : « Armel a très bien géré son début de transat, cela était même surprenant de le voir exactement à l’endroit que nous avions vu ensemble sur les routages avant le départ. Il n’a fait aucune erreur mais ses concurrents non plus… Maintenant son destin est entre ses mains».

Après l’avis d’expert de Marcel, Armel nous livre sa vision de l’intérieur : « Depuis le début de la course, nous avons des phases de transitions très courtes, on a peu de moments de répits. C’est très répétitif, on enchaîne entre les manœuvres, les changements de voiles, le matossage. A chaque virement, je dois déplacer plus de 600 kilos de l’autre côté du bateau, … c’est fatiguant pour l’organisme mais je parviens à bien récupérer quand j’en ai l’occasion », explique Armel.

« Cette transat est intéressante car je prends mes repères en solitaire, c’est de bon augure pour le Vendée Globe à la fin de l’année. Le bateau va super bien mais j’ai quand même noté quelques ajustements à apporter mais c’est de l’ordre du détail, rien à voir avec les modifications suite à la Transat Jacques Vabre. » Et comment s’annonce le reste de la course : « La suite est encore très indécise, on est sous l’influence canadienne et les systèmes météo changent rapidement. Pour l’instant je me vois arriver dans la nuit du 13 au 14 mai à New-York », conclut Armel.

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ARMEN RACE: Une course SNT

Message de Jean-Philippe Cau : La SNT, par son implantation exceptionnelle et son histoire est un joyau pour beaucoup et plus particulièrement pour nous les amateurs de course au large.
Il y a un mois , nous étions nombreux au sortir d’un SPI OUEST France particulièrement maltraité par le temps à se poser des questions sur son avenir. J’ai moi-même tenté d’en alimenter la réflexion.

Aux questions de fond sur le devenir et de forme sur de nouvelles façons de consommer les événements auxquels nous participons, les grands écarts sont fréquents.
Ce grand WE de l’Ascension et cette sixième édition ont démontré que la SNT, ses élus, ses bénévoles et tous ses permanents soutenus par de nombreux commerçants et partenaires ont su parfaitement mettre le couvert et les petits plats dans les grands avec une sauce bien à eux. En tout cas de quoi mettre le sourire aux lèvres d’un millier de participants sur l’eau avec une continuité dans l’animation à terre sans failles. Tous ces équipages étaient venus chercher de quoi se faire plaisir. Ils l’ont trouvé.
Le jour où l’on votera le prix de la plus belle régate, cela promet de devenir compliqué !
Les IRC double avec ses 48 bateaux, parmi beaucoup de sujets de satisfaction, traduit bien l’attrait que représente pour nous la course au large. Même si ce large pour beaucoup d’entre nous commence par des courses entre quelques bouées et où un Fastnet représente déjà une belle référence.
L’ARMEN RACE a su exactement trouvé sa place. BRAVO.

Jean-Philippe Cau
Président UNCL

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Yves Le Blévec en approche

Si Macif et Sodebo sont devant, Actual tient bien le rythme et son skipper commence à bien maîtriser son trimaran. On, off, on, off… depuis cette nuit et jusqu’à l’approche des côtes américaines, Yves Le Blevec va devoir négocier des situations météo très contrastées allant de 30 à 5 nœuds de vent, ce qui ne va pas faciliter sa progression vers la ligne d’arrivée de cette Transat bakerly. Le skipper Actual prend son mal en patience avec philosophie et profite de chaque instant passé en mer pour apprendre toujours plus sur son bateau.
« J’ai passé un front en fin de nuit, toute la garde-robe du bateau y est passée. Renvoyer deux ris d’un coup, c’est sport ! Au moins 10 minutes de colonne de winch non-stop, il ne faut pas partir trop vite, sinon on n’arrive pas au bout.

Là, en revanche, le vent est tombé, c’était prévu, mais ce n’est jamais agréable, d’autant que les deux autres Ultim n’ont pas eu ce passage-là, ils profitent de conditions plus favorables, c’est un peu frustrant, mais ce n’est pas si grave.

Je ne cesse de me réjouir d’avoir le privilège de mener une telle machine à vent sur les océans. Plus je passerai de temps à bord, plus j’apprendrai.
La mer est restée formée, le bateau bouge dans tous les sens… ce soir, il y a un nouveau front avec 25 à 30 nœuds, il va passer vite. Et le vent tombe à nouveau ensuite.

Je vois beaucoup plus clair maintenant dans la façon d’enchainer les manœuvres et de les anticiper, j’ai les schémas en tête, mais tous les enchainements ne sont pas possibles.

Je continue à bien réussir à me reposer. Je mange bien, ce bateau est quand même beaucoup plus confortable que le Multi 50 dans la mesure où l’habitacle est sec et en hauteur. Le seul point noir c’est que je mangerai demain matin mes derniers œufs-bacon… »

Yves n’est plus ce lundi midi qu’à 890 milles (1650 km) de l’arrivée. C’est long et c’est peu, comme toujours lorsqu’une échéance approche. Toute l’équipe est en route pour New York, avec, en tête, l’heure des retrouvailles, les premiers bilans et, surtout le plaisir (à partager ensemble) d’avoir réussi en un temps record à préparer cette course pour qu’elle soit une réussite.

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Thomas Coville ne lâchera rien

The Transat bakery. Prologue. St Malo. France Pictures of the start of the Prologue race close to the shore and city this evening Image licensed to Lloyd Images

L’épilogue du duel Gabart / Coville touche à sa fin. Après une semaine de course intense, les deux pilotes ne sont plus qu’à 24h de l’arrivée. Une fin qui ne sera pas de tout repos et où tout peut arriver. « La vraie Transat Anglaise, c’est maintenant ! » raconte Thomas Coville qui met toute son énergie à grappiller le moindre mille qui le sépare de François Gabart qui possède 100 milles d’avance. « J’ai clairement ralenti le bateau. Cela ne m’arrive pas souvent, mais il y a des moments comme celui là, où tu arrives à la fin du course, tu es en tête… et il ne faut pas prendre de risques de casser quelque chose à bord.» raconte à la vacation François Gabart

L’arrivée sur New York paraît compliquée et semée d’embûches avec notamment un dernier front à passer, qui plus est, au près – c’est-à-dire contre le vent – dans une mer casse-bateau. Derrière ce front, il faudra négocier jusqu’à la ligne avec une grosse bulle de vents faibles et erratiques. Après sept jours en solitaire, un manque de sommeil conséquent et une fatigue qui s’accumule, les dernières heures de course seront d’autant plus intenses et physiques. Les deux Ultim sont attendus demain.

Les conditions météo ont changé, comment se passe la vie à bord ?
« Depuis hier, c’est très physique ! La mer est forte, toute cabossée, ça tape bien et on navigue au près dans du vent fort. Au moment où je parle, Sodebo Ultim’ s’élève de toute sa hauteur, l’étrave décolle, la dérive sort carrément de l’eau et quand ça retombe, c’est impressionnant comme ça tape et ça vibre ! J’ai très peu dormi, jusqu’au bout ce sera très physique ! Sur les dernières heures, on est dans des conditions pas forcément les plus adaptées aux multicoques. Le près dans du vent fort, c’est difficilement maniable surtout quand tu rencontres un front avec une ligne de rafales de vent. Il faut les anticiper et c’est toujours un peu stressant. A terre, on ne se rend pas vraiment compte à quel point c’est physique sur ces bateaux ! J’ai dû aussi renvoyer le 1er ris dans la grand-voile. C’est un gros exercice et c’est très engageant. Finalement, je m’en suis sorti tout seul comme un grand et avec le bon timing. C’est pour moi une petite satisfaction et je me dis que, quand même, il faut avoir « la caisse » ! »

Comment vas-tu vivre tes dernières heures de course ?
« Quand tu es un compétiteur, tu joues pour la gagne. On fait un beau duel depuis une semaine avec François. Il reste encore un front à passer, il faut être prudent, faire attention au bateau, surtout ne rien casser. Une petite erreur peut vite arriver. Dans la nuit dernière, c’était un peu la folle cavalcade, et on est revenu sur Macif… Il peut encore se passer des choses, alors je ne veux rien lâcher, ce n’est pas le moment ! »

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Tripon se déroute, problème de GV pour Vauchel Camus

150416- Entrainement en solo au large Lorient pour le monocoque 60 pieds IMOCA Banque Populaire VIII, Skipper, Armel Le Cléac'h.

 

Sixième jour de course, François Gabart (Macif) et Thomas Coville (Sodebo) naviguent dans des conditions de rêve et entament leur remontée vers l’arrivée. François Gabart (Macif), qui a pris les devants à la faveur d’un léger décalage dans le contournement de l’anticyclone et plus rapide de 5-6 nœuds affiche désormais 143 milles d’avance sur son poursuivant immédiat et 265 milles sur Yves Le Blevec (Actual). Ce dernier, aux premières loges pour apprécier la bataille navale qui oppose ses prédécesseurs, ne démérite pas sur cette première course en solitaire à bord d’un engin de 30 mètres de long. Il peut d’ailleurs se féliciter de reprendre du terrain sur une route un peu plus courte qui lui permet de ne rien lâcher à la barre de son trimaran plus ancien et moins véloce.

Pour tous les dix-huit concurrents des trois autres classes, le passage de la dernière tempête qui a affolé les speedomètres (rafales à près de 60 nœuds) et levé une mer démontée (jusqu’à 7 mètres de creux), la Transat Anglaise a pris une nouvelle tournure. « Il y a un avant et un après », comme le confirme Thibaut Vauchel Camus (Solidaires en peloton-Arsep) : « Il y a un avant, un pendant et un après pour tout et en particulier dans le cas de figure de cette belle dépression. Elle était annoncée costaud, alors on révise un peu sa trajectoire pour l’appréhender du meilleur côté (ou du moins pire… ), on fait le tour du bateau, du rangement, on prend des forces, on s’habille en conséquence et on y va ! Elle a tenu ses promesses (elle au moins !! ) avec un peu de rab même ! Un peu comme chez le boucher/charcutier : “il y en a un peu plus, je vous le laisse !” 45 noeuds annoncés ? Je confirme, ils étaient bien là, avec le “un peu plus”. J’ai vu à deux reprises 58 noeuds en rafale. Ça commence à causer et forcément ça remet un peu en cause la préparation de l’avant ! Bon ben maintenant qu’on y est matelot, y a plus qu’a tenir la barre et le flot, qui lui se tenait autour de 4 à 5 mètres de creux dans les plaines ! Ce combiné a tout simplement permis d’exploser le record de vitesse du bateau qui était de 24,5 noeuds à maintenant 27,2 noeuds. Je vous assure que je vais très bien m’en contenter sans chercher à le battre ! Trop de paramètres inconfortables.
Et donc aujourd’hui… Mauvaise surprise au lever du jour avec 30 à 40 noeuds de vent, il s’avère que la grand-voile a un peu souffert. Ce qui n’est pas vraiment étonnant quand un bateau de 5 tonnes lancé à plus de 20 noeuds dans une vague s’arrête dans le fond de la cuvette avec le cul qui décolle presque de l’eau… Forcément, faut bien que l’énergie passe quelque part… Les conditions (mer et vent) interdisent tout projet de réparations. Il faut attendre que ça mollisse… C’est donc à 13h TU que dans 25 noeuds je saisis l’occasion d’affaler la GV ce qui m’a pris 1h15, 3h pour réparer, 30 mn pour la re-hisser et 10 jours à espérer que ça tienne ! Ça a donc été une journée quasiment sans grand-voile, ce qui explique la petite perte de terrain sur Phil, Louis et Isabelle qui font une très belle course. La bataille va être belle ! Moralité : plus il y a d’avant moins il y a d’après et le milieu est plus savoureux ! »

Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) conforte lui son avance chez les IMOCA mais cela devrait revenir derrière où Vincent Rioi et Jean-Pierre Dick restent en embuscade.
Armel Le Cléac’h (IMOCA-Banque Populaire) : « Cette Transat bakerly est assez engagée dans ses transitions météo. On a eu un passage assez délicat avec un vent qui est passé de Sud-Est à Nord Ouest en 2 milles. La mer était chaotique. C’était assez sport. On est passé de tribord amure sous gennaker à babord amure sous trinquette. C’est sport sur ces bateaux. Le vent est assez instable. Il y a des moments où ça mollit bien. J’ai le petit plus qui me permet de mettre des milles mais Vincent s’accroche. Ça sera compliqué jusqu’au bout. Il est coriace. »

Du côté de la Class40, une chose est sûre, un petit groupe de quatre bateaux, qui a cherché son salut au Nord de ce virulent système, sur sa face où il était supposé être le moins hargneux, se détache. Force est de constater que Phil Sharp (Imerys) et ses poursuivants, qui connaissent tous leur lot de pépins (problème de grand voile pour Thibault Vauchel Camus, pénalité de 6 heures pour Phil Sharp qui a traversé le DST d’Ouessant la première nuit de course, etc.), la course repart de plus belle. Au sein de ce carré d’as, réuni en 50 milles alors qu’il reste plus de 1900 milles et dix bonnes journées de mer pour rallier New-York, la bataille promet de redoubler d’intensité.

Pas de chance en revanche pour Armel Tripon (Black Pepper / Le Ptits doudous par Moulin Roty), particulièrement malmené dans la tempête. Il se déroute vers Açores pour réparer la somme de soucis techniques qui s’accumulent (problème d’aérien, voile déchirée et souci de recharge d’énergie) et ne lui permettent plus d’espérer traverser en toute sécurité. Il espère rallier Horta demain matin.

Enfin, chez les Multi50, c’est au niveau de la stratégie que la course promet de maintenir le suspense avec deux duels par routes opposées et interposées. Les dernières heures de course sont marquées par le changement de leader dans cette catégorie. Gilles Lamiré (French Tech Rennes Saint-Malo) – qui a parcouru 473 milles ces dernières 24 heures contre 205 milles pour Lalou Roucayrol qui se bat comme un beau diable sur la route cabossée par le passage de la dépression – a logiquement pris les devants. Preuve s’il en est que le débat Nord/Sud, même dans le contexte de cette Transat bakerly pleine de surprises et de rebondissements, est finalement toujours d’actualité.

ESTIMATION DES HEURES D’ARRIVEES

Macif Mar. 10 Mai 19:00 Mer. 11 Mai 01:00
Sodebo Mer. 11 Mai 03:00 Mer. 11 Mai 09:00
Actual
Jeu. 12 Mai 03:00 Jeu. 12 Mai 09:00

MULTI 50
Arkema Ven. 13 Mai 03:00 Ven. 13 Mai 09:00
French Tech Rennes Saint Malo
Sam. 14 Mai 00:00 Sam. 14 Mai 00:00
IMOCA
Banque Populaire Sam. 14 Mai 07:00 Sam. 14 Mai 13:00
PRB Sam. 14 Mai 14:00 Sam. 14 Mai 14:00
St Michel Virbac
Sam. 14 Mai 22:00 Sam. 14 Mai 22:00
CLASS40
Imerys
Mer. 18 Mai 22:00 Jeu. 19 Mai 04:00
PENDUICK
Pen Duick II nc nc

CLASSEMENT PROVISOIRE

Classements provisoires, le 8 mai à 4h GMT +1 :

Ultimes
1. François Gabart (Macif), à 1 119 milles de l’arrivée
2. Thomas Coville (Sodebo), à 142 milles
3. Yves Le Blevec (Actual), à 265 milles

IMOCA
1. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), à 1 522 milles de l’arrivée
2. Vincent Riou (PRB), à 43 milles
3. Jean-Pierre Dick (St-Michel Virtbac), à 130 milles

MULTI50
1. Gilles Lamiré (French Tech – Rennes St Malo), à 1 696 milles
2. Lalou Roucayrol (Arkema), 56 milles de l’arrivée
3. Pierre Antoine (Olmix), à 226 milles

CLASS40
1. Phil Sharp (Phil Sharp Racing), à 1918 milles de l’arrivée
2. Isabelle Joschke (Generali – Horizon mixité) à 16 milles
3. Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton – ARSEP) à 19 milles

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Le point sur The Transat

7 avril 2016, large Belle-Ile, entrainement en solo de Thomas Coville sur le Maxi Trimaran SODEBO ULTIM'

Le duel Macif face à Sodebo tourne pour l’instant à l’avantage de François Gabart. Ce dernier a pris une longueur d’avance tandis que Thomas Coville tente de se repositionner plus au nord. L’écart de 130 milles n’a jamais été aussi grand. Et parceque les Ultimes sont trois on n’oubliera pas Yves Le Blevec qui réalise aussi une belle performance sur Actual pour sa première transat en solitaire à bord du trimaran.

En Imoca, le choix stratégique d’Armel Le Cleac’h et de Vincent Riou pris il y a quelques jours paie. Leur positio nord leur permettent de descendre 2-3 noeuds plus vite que Jean-Pierre Dick qui avait pris l’option du centre de la dépression. C’est pour l’instant la version foil de Banque Populaire qui est en tête mais sans faire la différence sur un Vincent Riou qui a le déroulé de la course dans la tête. Rien n’est donc joué.
En multi50, Gilles Lamiré a lui pris une belle option. Sa trajectoire sud lui rapporte un bon matelas de milles d’avance qui va lui permettre d’incurver sa trajectoire en avançant 10 nds plus vite qu’Arkema.

En Class40, après 24h terrible à faire le dos rond pour passer la dépression, le classement a été bousculé. Phil Sharp, Isable Joshke et Lois Duc mènent la flotte. Thibault Vauchel-Camus étant un peu en retrait. AU Sud, l’option d’Armel Tripon paraît extrême. Les jours prochains nous diront si son option tient la route.

Enfin on n’oubliera pas Loïck Peyron qui possède 120 milles d’avance sur Eric Tabarly. Un beau challenge à 8 nds de vitesse.

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Arrivée Armen Race

Troisième jour de course à l’Armen Race et de nombreux bateaux ont déjà franchi la ligne d’arrivée. De jour comme de nuit, toute l’équipe de la Société Nautique de le Trinité-sur-mer est sur le pont pour accueillir les concurrents. Après le tir groupé des Imoca en début de soirée vendredi, qui a vu la victoire de Thomas Ruyant sur Souffle du Nord, suivi de Bertrand de Broc sur MACSF et enfin d’Arnaud Boissières sur la Mie Câline, la nuit a été riche en arrivée de marins, ravis d’être à quai après cette belle aventure.

C’est la première victoire du « Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » ! Certes, l’épreuve organisée par la société nautique de la Trinité-sur-Mer n’est pas une traversée de l’Atlantique mais c’est une compétition technique et elle rassemblait cette année pas moins de 180 voiliers dont quatre IMOCA 60 tels que MACSF de Bertrand de Broc ou la Mie Câline d’Arnaud Boissière, deux marins particulièrement expérimentés du Vendée Globe. Cette pole position est donc à savourer pour Thomas Ruyant et sa garde rapprochée, Laurent Bourguès, Loïc Chetaneau et Alain Pelletier car elle signifie, entre autres, que les modifications apportées au plan Verdier 2007 ces derniers mois, sont propices à la performance.

C’est tout d’abord Nicolas Groleau sur le MACH 45 Bretagne Télécom qui a ravi la première place des IRC 1, en temps réel et en temps compensé, après une très belle navigation : “C’était une navigation paisible, il y a eu peu de vent. Mais nous avons fait avec ce que l’on avait, et nous avons mis beaucoup d’écart entre nous et nos poursuivants. C’est une belle édition de l’Armen Race, sans problème, avec aucun moment de tension. Tout s’est très bien enchaîné pour nous, nous avons eu des courants favorables. J’avais un bon équipage (Nicolas Cottais, Alan Pennaneac’h, Laurent Mermod, Loïs Berrehar et Nyels Mahé) et nous avons de la chance.”
C’est un peu avant minuit que l’équipage du Multi 30 No Limit, skippé par Yann Marilley, est arrivé. Yann, entouré d’équipiers aguerris (Alexandre Nicolle, Daniel le Mené, Jean-Pierre Nicol et Edouard-Marie Alikiagalelei), rentre ravi de cette course : “Parcours superbe, course superbe, ambiance superbe, équipage superbe! C’est ma troisième Armen Race, je l’ai remporté il y a deux ans sur Oman Sails et l’année dernière sur ce même bateau. Le parcours et l’organisation sont parfaits, il y a une super ambiance. C’est très sympa d’avoir les pros et les amateurs mélangés. Nous nous sommes beaucoup bagarrés contre Nicolas Groleau et il passe la ligne avec dix secondes d’avance sur nous après 30h de course! Nous étions aux Antilles pour des courses de bateaux et nous sommes rentrés en convoyage avec pour objectif d’être présents à l’Armen Race.”
Massimo Juris, Pietro Luciani et Aymeric Chappellier, premiers dans la catégorie Class 40 sur Colombre XL, sont arrivés tout sourire et dynamisés par leur victoire malgré l’heure tardive. Massimo, le skipper, revient sur leur première participation à l’Armen Race : “Je navigue avec Pietro depuis un moment, nous avons fait toute la saison dernière ensemble. Nous avons demandé l’aide d’Aymeric, qui a beaucoup d’expérience en Class 40 et qui a beaucoup participé à cette victoire. Nous sommes basés à Lorient mais nous vivons à Venise, nous avons acheté le bateau l’année dernière pour participer à l’ensemble de la saison sur la façade atlantique. Tout s’est bien déroulé dès le départ, il y a eu un choix difficile à faire au niveau de Groix, nous avons hésité longtemps et finalement Aymeric a pris la décision de passer par le sud. A partir de ce moment-là, nous avons pris beaucoup d’avance et la course était jouée. Mais même si nous étions en tête, nous avons navigué comme si nos concurrents étaient juste derrière nous, et nous avons augmenté notre avance. J’estime que si nous avons gagné, c’est vraiment grâce à mon équipage. C’était la première fois que nous passions Belle-Ile, c’est magnifique, très spectaculaire. Nous avons passé un excellent moment, c’est une superbe course et nous comptons bien revenir l’année prochaine. Nous sommes très heureux et nous remercions l’organisation pour cette régate où l’ambiance est détendue, c’est vraiment top!”.
Nootka, l’unique Multi 50 de la flotte, skippé par Gilles Buekenhout, est arrivé au ponton après plus de 36h de course: “Sur cette Armen Race, j’étais accompagné de personnes de l’Amicale Sportive et Culturelle de la BNP (Chloé Prieur, Loïc Loppin, Alain Saig, Laurent Bertonnaud et Simon Terver) qui n’avaient jamais mis les pieds sur un Multi. J’étais en mode “solo accompagné”, je n’ai donc pas dormi. C’était vraiment super, nous avons eu des conditions changeantes. Nous n’avons rien cassé et l’équipage est content d’avoir appris à naviguer en Multi. Même si ce bateau a plus de 25 ans, il est encore vraiment performant et nous avons une bonne position au scratch. Notre but était d’être là pour s’amuser, contrat rempli!”
En Osiris, c’est Akela qui arrive premier au scratch, avec son skipper Hervé d’Arexy: “C’est notre première Armen Race, et c’était passionnant. Question météo, pour nous qui sommes Sablais, c’était un vrai temps breton! Il y a une bonne ambiance à bord, nous naviguons ensemble depuis très longtemps (avec Didier Godmer, Philippe de Froment, Hugues de Malherbe, Guillaume d’Arexy et Benjamin Gillet). Bien sûr, on s’engueule mais on se réconcilie après! Pour ma part, cela fait 55 ans que je goûte l’eau de mer. Nous avons un très beau bateau, qui avance comme un avion. Virer la bouée près de Sein, c’était très impressionnant, on reviendra!”
Dans la matinée, c’est le premier IRC 2 au scratch qui a franchi la ligne. Jean-Yves Le Goff, le skipper de Realax, est ravi de sa quatrième participation à l’Armen Race : “C’était très sympa. Le parcours était parfait. Les deux nuits ont été calmes mais nous avons eu du vent dans la journée. Nous n’avons pas eu de casse, nous sommes contents car j’avais dû abandonné deux fois dans les précédentes éditions. Nous sommes un super équipage de copains (Alexandre Korniloff, François Blossier, Adrien Korniloff, Augustin Korniloff, Richard Massiot, Jean-Luc Beduneau et Gaëtan ZULIAN), nous naviguons régulièrement ensemble. Nous participons aux Challenges d’hiver et de printemps à la SNT. Nous avons eu du petit temps, de la mer, du vent et un retour agréable et rapide sous spi.”

En temps réel, ce sont Frédéric et Yann Level, deux cousins, qui passent la ligne d’arrivée en tête dans la catégorie IRC double. Ravis mais fatigués, les deux marins comptent bien revenir l’année prochaine: “C’est une très bonne course. Nous avons eu tous les temps, nous avons aussi croisé des dauphins au large de Groix. La descente sous spi avant l’arrivée était splendide. Nous avons pris une belle option à la sortie de la Teignouse qui nous a mis en joie pour toute la suite! C’est notre troisième participation à l’Armen Race et c’est une très belle régate. Maintenant, nous avons envie d’une bonne douche!”
Dans la catégorie IRC 3, c’est l’équipage de Chacastal 3, qui court sous les couleurs de MACSF / Voiles des Anges qui est arrivé premier en temps réel. Des étoiles plein les yeux, François Badatcheff, Marc Carré, Patrick Granier, Cédric Petit Le Manach, Hervé Granier et Thomas Dissoubray ont posé le pied sur la terre ferme après 50h de bataille acharnée contre les éléments et les autres concurrents. Cédric, co-skipper et porteur du projet, comme il aime à le dire, “des joyeux sociétaires MACSF” : “Nous sommes un équipage amateur, tous professionnels de santé. Nous sommes très heureux, ce projet est fait de belles rencontres et c’est une grande joie de faire partager notre aventure aux familles de l’association Voiles des Anges. La voile est un sport d’équipe, nous avons pris beaucoup de plaisir et nous espérons que les personnes qui nous ont suivis et soutenus aussi. Nous arrivons en première position grâce à la motivation, un superbe bateau et un équipage extra. Nous avons envie d’être ensemble et nous sommes très complémentaires. Les décisions pour la régate ont été prises en commun, nous étions 2e jusqu’à ce matin mais nous n’avons rien lâché et voilà le résultat. J’espère que cette aventure durera longtemps.”
A 19h00, environ cent bateaux étaient d’ores et déjà arrivés à la Trinité-sur-Mer.

Ce soir la fête battra son plein dans le village de l’Armen Race avec un concert du groupe Harisson Swing à partir de 21h00.
La clôture de la ligne d’arrivée se fera dimanche à 9h00. La remise des prix aura lieu au village de l’Armen Race à 11h00.

Classements en temps compensé
IRC Nuit de l’Armen
1. OceanVox 2 – JF. Guillet
2. Alliance – R. Gauvin
3. Enigma – H. Gastinel
Osiris Nuit de l’Armen
1. Ogic – P. Chombart de Lauwe
2. AOD LOR – T. Appamon
3. Lily la Tigresse – G. Touren

IMOCA
1.Le Souffle du Nord – T. Ruyant
2. MACSF – B. de Broc
3. La Mie Câline – A. Boissières
Class 40
1. Colombre XL – M. Juris
2. Groupe Setin – M. Cousin
3. Axar – P. Losq
Multi 50
1. Nootka – G. Buekenhout
Multi 30
1. No Limit yacht – Y. Marilley
2. Acapella-Soreal – C. Capelle
3. Hissy Fit – S. Baker
IRC1
1. Bretagne Télécom – N. Groleau
2. Saga – J. Fournier Le Ray
3. Qualiconsult – J. Pelletier
Pogo 8.50
1. Cache la Poudre – D. le Doeuff
2. Fleur de Sel – C. Granger
3. The Architectes – A. Juhel
Grand-Surprise
1. Filox IV – J. Laborde
2. US Natixix 1 – F. Laroche Joubert
3. Groupe ENSTA – H. Lauras

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Lorina Golfe du Morbihan : Champion de France Diam24

©Pierrick Contin

Lorina Limonade Golfe du Morbihan truste les premières places et seront l’équipe à battre au Tour de France à la Voile. Ils s’impose au Grand Prix de l’Ecole Navale 2016 avec deux podiums ! Une place de Champion de France en Diam 24 OD pour Lorina Limonade Golfe du Morbihan et une troisième place pour les jeunes Lorina Mojito Golfe du Morbihan. Avec deux victoires consécutives en régate d’avant saison, les Vannetais se positionnent comme des concurrents redoutables en vue du Tour de France à la Voile.

Le Grand Prix Guyader les avait sacrés vainqueurs de l’édition 2016 à Douarnenez, les hommes de Lorina Golfe du Morbihan cumulent ce weekend de l’Ascension une nouvelle victoire en régate d’avant saison. Du 5 au 7 Mai 2016, Lorina Golfe du Morbihan composés de deux équipages remporte 16 manches sur 23 au Grand Prix de l’Ecole Navale. Les deux équipages du Team s’imposent comme deux incontournables de la Classe Diam24.

Le premier jour du GPEN a été l’occasion d’un spectacle de belles performances sur des parcours construits de la part des deux équipages. La place de vainqueur pour Lorina Limonade Golfe du Morbihan et celle de troisième pour Lorina Mojito Golfe du Morbihan les positionnent sur le devant de la scène.
Les cinq courses du Jour 1 ont été disputées dans un petit temps : grand soleil et peu de vent. L’ensemble des manches est remporté par les Vannetais qui confirment tout leur potentiel tactique. A l’issue de la première journée, Lorina Limonade Golfe du Morbihan s’impose avec cinq points d’avance sur Crédit Mutuel de Bretagne.

Faute de vent à Lanvéoc, les courses de la deuxième journée n’ont pu être lancées avant 16h. Seulement trois manches ont pu être disputées. Dans le groupe 1, Lorina Limonade Golfe du Morbihan remporte les deux manches, suivi de près par Grandeur Nature Véranda. Dans le groupe 2, Lorina Mojito Golfe du Morbihan se hisse sur la première marche du podium devant Crédit Mutuel de Bretagne. Au deuxième jour de compétition, leurs positions au classement général sont inchangées.

Ce samedi, dernier jour du Grand Prix de l’Ecole Navale a été rythmé par un raid de 12 milles en direction du port de commerce de Brest. Lorina Limonade Golfe du Morbihan éprouve quelques difficultés en début de parcours mais tente alors une remontée vers la tête de la flotte grâce à des options tactiques risquées. Les efforts sont payants, le trimaran bleu réalise une ascension fulgurante et franchit la ligne d’arrivée en première position devant Crédit Mutuel de Bretagne et Lorina Mojito Golfe du Morbihan.
L’après-midi, les deux bateaux disputent les finales du rond or et jouent aux avant-postes de la flotte. Avec 11 manches remportées, Lorina Limonade Golfe du Morbihan confirme son avantage et termine à l’issue de cette dernière journée premier au classement général avec 19 points d’avance sur Team France Jeune. Lorina Mojito Golfe du Morbihan termine sur la troisième marche podium avec seulement un point de retard sur les jeunes de la filière d’excelle de Groupama.

Les équipages commencent à récolter les fruits des entraînements. Véritable travail d’équipe, ils poursuivent leurs préparations notamment sur les bords de près où il y existe encore une marge de progression.
Alors qu’en début de saison ils peinaient à transformer les progrès réalisés en victoire d’étape, il semble désormais impossible de les arrêter. Le prochain rendez-vous est à la Normandy Sailing Week, dernière régate de la saison avant le Tour de France à la Voile.

Ils ont dit

-Bruno Mourniac – Lorina Limonade Golfe du Morbihan
« Super weekend on enchaine après Guyader. Notre première journée était parfaite avec trois victoires. Faute de vent, nous n’avons disputé qu’une seule manche comptabilisée la deuxième journée donc nous n’avons pas marqué beaucoup de points. Tout s’est joué aujourd’hui ! Nous avons fait un très bon raid. Malgré nos difficultés au départ nous avons su tout remonter pour terminer premier ! Pression et enjeu. On met des points sur les stades nautiques. Nous retrouvons de très bonnes sensations de navigation. En plus, ce Grand Prix de l’Ecole Navale a été pour nous l’occasion de tester trois compositions d’équipage, qui ont toutes bien marché. Nous pouvons toujours nous améliorer donc nous allons continuer à travailler ! La Normandy Sailing Week sera notre dernière régate de préparation avant le Tour de France à la Voile. »

-Achille Nebout– Lorina Mojito Golfe du Morbihan
« Nous sommes très satisfaits de notre performance au Grand Prix de l’Ecole Navale. C’est pour nous le premier podium de la saison. Nous sommes bien sûr un peu déçus car nous finissons très proches du deuxième, Team France Jeune. Nous réalisons un super raid aujourd’hui, c’est ce qui avait pêché lors du Grand Prix Guyader à Douarnenez alors ça nous remet en confiance. Notre place sur le podium s’est jouée sur la dernière manche de l’après-midi. Nous avons éprouvé quelques difficultés en stade nautique du rond or aujourd’hui car il y avait un très bon niveau. La prochaine étape est la Normandy Sailing Week. C’est donc très positif en prévision du Tour de France à la Voile.»

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