mercredi 17 septembre 2025
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Des minis à la Giraglia

La Giraglia Rolex Cup continue d’évoluer avec plusieurs nouveautés cette année. Du vendredi 10 au samedi 18 juin, plus de 300 monocoques sont inscrits pour participer aux trois différentes régates, un nouveau record de participation pour ce millésime 2016 ! Revue en détail d’une édition exceptionnelle.

TROIS ÉVÉNEMENTS EN UN
La course commencera durant la nuit du vendredi 10 juin au samedi 11 juin par des régates d’ouverture. Les voiliers devront rallier Saint-Tropez de Marseille ou de Sanremo. Du dimanche 12 au mardi 14 juin, une série de trois courses côtières sera disputée dans la baie de Saint-Tropez. Enfin, le départ de la course au large, régate phare de la Giraglia Rolex Cup, sera donné de Saint-Tropez le mercredi 15 juin à destination de Gênes. La remise des prix, véritable point d’orgue de cet événement, se tiendra le samedi 18 juin au club-house du Yacht Club Italiano à Gênes.

RECORD DE PARTICIPATION
Il faudra jouer des coudes dans le port de Saint-Tropez pour amarrer son voilier le week-end du 11 juin. Avec 302 bateaux sur la liste des préinscrits, la Giraglia Rolex Cup affiche une participation record (240 en 2015). Jamais, dans l’histoire de cette grande classique méditerranéenne, autant de participants n’avaient répondu présents à l’appel de la Société Nautique de Saint-Tropez et du Yacht Club Italiano, co-organisateurs de l’événement.

UNE ARMADA DE PRÉTENDANTS À LA VICTOIRE
• Pour la première fois, les voiliers classiques sont autorisés à participer aux 241 milles de la régate entre Saint-Tropez et Gênes, via le rocher de la Giraglia. Une opportunité rapidement saisie par trois grands noms de la voile classique, Lelantina et deux centenaires : Moonbeam III (1902) et Mariska (1908). Plus habitués à tourner autour d’un parcours côtier, ces géants de bois et de cuivre vont mettre le cap au large et porter haut leur majestueuse voilure qui fascine toujours autant les spectateurs et les marins présents.
• Invitée également pour la première fois, la classe Mini 6.50 fera son entrée au classement général. Ces petits voiliers très puissants et à la surface de voile démesurée sont un laboratoire technologique pour les grands coursiers des océans. Au nombre de dix, il est certain qu’ils feront parler leur explosivité si les conditions météorologiques leur permettent d’allonger la foulée.
• Nouvelle venue depuis quelques éditions, la catégorie des solitaires réunira dans ses rangs onze marins, dont une femme et non des moindres, la navigatrice française et grande spécialiste de la course au large Alexia Barrier.
• Kito de Pavant a coché à son agenda la Giraglia Rolex Cup dont il est un concurrent aussi régulier que sérieux. Il y étrennera son nouveau 60 pieds IMOCA pour l’une de ses rares sorties de la saison.

LES FIDÈLES DE LA COURSE
Ils sont plus d’une centaine d’habitués à revenir chaque année dans l’espoir d’accrocher le podium ou une victoire sur la grande course de la Giraglia Rolex Cup. Grâce au classement en temps compensé qui offre à chaque concurrent les mêmes chances de l’emporter, la victoire se dessine en fonction de la stratégie plutôt que du gabarit. Une certitude : un nombre record de voiliers s’élancera du port de Saint-Tropez à l’image de Jethou, Tchin Tchin, Team Vision Future, Magic Carpet Cubed, SFS II et Foxy Lady, tous de grands acteurs de la Giraglia Rolex Cup qui ont souvent posé leur étrave en haut du classement.

PROGRAMME
Prologue : vendredi 10 juin / Marseille ou Sanremo > Saint-Tropez
Régates côtières : du dimanche 12 au mardi 14 juin / baie de Saint-Tropez
Longue course : mercredi 15 juin / Saint-Tropez > rocher de la Giraglia > Gênes
Remise des prix : samedi 18 juin / cérémonie de remise des prix Yacht Club Italiano

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Les dernières 24 heures

Tandis que les treize solitaires toujours en course vont attaquer leur 9e jour de mer, le dénouement de la Transat New York – Vendée est proche pour les premiers d’entre eux, attendus demain dès le milieu de journée. Mais plus que jamais, le chenal des Sables d’Olonne se mérite et les derniers milles du trio de tête, composé de Sébastien Josse, Jérémie Beyou et d’Alex Thomson, ressemble à un long chemin de croix.

En effet, si la situation estivale qui règne actuellement sur la façade atlantique ravit bon nombre d’entre nous, pour les marins, elle est synonyme de dorsale anticyclonique et de vents erratiques qui contrarient leur approche des côtes françaises. À 17h, le Mono60 Edmond de Rothschild pointe son étrave à 182,8 milles de l’arrivée et occupe la 2e place de podium provisoire à 16 milles du tableau arrière du leader, Maître CoQ. Troisième à 37,4 milles, Hugo Boss, positionné plus au Nord, n’a pas dit son dernier mot. Ce final dans les petits airs tient toutes ses promesses ! Âmes sensibles s’abstenir…

La Transat New York – Vendée n’est pas avare de contrastes ! Après un départ donné, le 29 mai dernier, dans un épais brouillard au large d’Ambrose light, les solitaires engagés ont dû se dégager des côtes américaines et grimper cap au Nord-Est pour venir accrocher un train dépressionnaire tout droit descendu de Terre-Neuve. Ce système particulièrement actif et étendu – 1 500 km de large tout de même ! – a propulsé la tête de flotte à grande vitesse vers l’Europe, calée sur ses foils. Mais le tableau n’aurait pas été complet sans les derniers milles au près dans les petits airs qui se jouent actuellement dans le golfe de Gascogne. En effet, depuis hier, le rythme a changé et la tête de flotte a connu un profond ralentissement.

150 milles parcourus sur les dernières 24 heures, à une vitesse moyenne de 6,2 nœuds. les chiffres témoignent si besoin était de la lenteur de la fin de course pour les trois grands animateurs de cette Transat New York – Vendée ! « La situation est telle que nous l’attendions. c’est très mou. Cette nuit, le vent est tombé entre 2 et 3 nœuds avec une petite houle résiduelle qui n’aidait pas non plus à aller dans le bon sens. Ce type de conditions est usant même si, au moins, nous n’avons pas le stress de la casse qui est omniprésent dans le gros temps par exemple. Là, il faut accepter de prendre les choses comme elles viennent. Il faut être sur les réglages tout le temps pour faire en sorte que le bateau glisse malgré tout et surtout ne s’arrête pas. La moindre bascule est bonne à exploiter ! » confiait le skipper d’Edmond de Rothschild.
À moins de 200 milles de l’arrivée, le doute reste entier quant à celui qui franchira la ligne en tête. Si à cette heure, Maître CoQ possède un confortable coussin d’avance, Alex Thomson, positionné plus au Nord, demeure toujours menaçant et n’est pas à oublier malgré ses 37 milles de retard. Car comme toujours, la théorie est une chose et la pratique en est une autre.
Habitué de ces arrivées serrées et de ce jeu de la régate, Sébastien Josse ne se laissait pas déborder par l’impatience et préférait se concentrer sur la marche du dernier-né des Gitana : « J’ai réussi à bien me reposer cette nuit avec plusieurs siestes pour être bien d’attaque sur les derniers milles. À l’approche des côtes, le trafic s’intensifie et la veille est plutôt conseillée. La météo est loin d’être calée et les modèles ne sont pas vraiment fiables ces derniers jours. Pour ce qui est de la grande tendance, nous prévoyons une rotation du vent à gauche (Est Nord Est actuellement, le flux devrait s’installer au Nord pour l’arrivée, ndlr). Mais quand, où précisément et surtout de quelle intensité sera ce flux ? Là, c’est bien difficile d’arriver avec des certitudes. La seule que nous ayons, est de faire avancer le bateau comme nous savons le faire.»
Le verdict sera rendu demain au large des Sables d’Olonne, vraisemblablement dans l’après-midi si l’on se fie aux dernières estimations.
Ces 3 100 milles de course en solitaire se voulaient être une dernière répétition avant la grande messe du Vendée Globe à l’automne prochain ; un objectif pleinement réussi : « Quelque soit le résultat de cette course, les enseignements sont déjà positifs. Pour le Gitana Team, cette transat est la 2e en course en solitaire et ces milles de rodage en condition sont précieux c’est indéniable. C’est une chance de pouvoir réaliser des entraînements grandeur nature avec l’usure et la fatigue qui change tout par rapport à une sortie sans la pression du résultat et du petit copain à côté » rappelait Sébastien Josse.
Transat New York – Vendée, pointage du mardi 7 juin à 17h (heure française)
1- Jérémie Beyou – Maitre Coq (France) à 166,8 milles de l’arrivée
2- Sébastien Josse – Edmond de Rothschild (France) à 16 milles du leader
3- Alex Thomson – Hugo Boss (Grande-Bretagne) à 37,4 milles
4- Paul Meilhat – SMA (France) à 157,9 milles
5- Tanguy de Lamotte – Initiatives Cœur (France) à 296,6 milles
6- Vincent Riou – PRB (France) à 307,3 milles
7- Kojiro Shiraishi – Spirit of Yukoh (Japon) à 318,8 milles
8- Fabrice Amedeo – Newrest Matmut (France) à 448,3 milles
9- Jean-Pierre Dick – St Michel-Virbac (France) à 1 102,9 milles
10- Yann Eliès – Queguiner-Leucemie Espoir (France) à 1 124,8 milles
11- Morgan Lagravière – Safran (France) à 1 127 milles
12- Conrad Colman – 100 % Natural Energy (Nouvelle-Zélande – Usa) à 1432,9 milles
13- Pieter Heerema – No Way Back (Pays-Bas) à 1 479,6 milles

Abandon – Armel Le Cléac’h – Banque Populaire VIII

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Internationaux de France de Match Racing en catamaran

Les Internationaux de France de Match-Racing – Trophée Manu Minard – Championnat de France Élite de Match-Racing Open, se dérouleront le 3 août prochain sur 4 jours. Organisés pour la 15ème fois par le club nautique APCC mais cette fois-ci, les supports et le format vont changer : 12 équipages, 48 navigateurs, 6 nationalités représentées, pas moins de 80 duels en mer, et pour la première fois en France, sur des catamarans de sport aux vitesses fulgurantes. Une chose est sûre, le spectacle de cette édition unique en France promet d’être au rendez-vous.

Chaque année, 12 équipages sont sélectionnés parmi les meilleurs mondiaux de la discipline. La grande particularité d’une épreuve comme celle-ci, est que les navigateurs et leurs équipages se défient en un contre un, sur un parcours très court et à armes égales. S’affrontant depuis 14 ans sur les J80 de l’APCC, Ils se défieront en 2016 sur des catamarans monotypes de 25 pieds (7,65m) spectaculaires avec leur mât de près de 15m de haut, soit presque 2 fois la longueur de coque. Ces engins survitaminés permettront d’offrir un show à la hauteur de cette épreuve hors du commun.

À l’image de l’America’s Cup, les Internationaux de France de Match-Racing 2016 promettent un spectacle d’une intensité rare, au cours duquel la moindre erreur de navigation pourra créer la différence. Les Internationaux de France de Match-Racing 2016 sont la seule compétition française de cette envergure. Egalement Championnat de France, l’événement consacrera le champion de France Élite de Match Racing à l’issue des 4 jours de compétition.

Un temps d’avance pour le World Match-Racing Tour Pour la seconde année consécutive, les résultats des Internationaux de France de Match Racing compteront pour le classement des skippers sur le World Match Racing Tour. En effet les six premiers skippers auront l’opportunité de recevoir des points d’avance pour le circuit mondial de référence en Match-Racing.

Un plateau exceptionnel divulgué le 28 Juin
Des courses accessibles au public Partager une passion, transmettre et faire connaître cette discipline impressionnante, est une des priorités du club nautique APCC. C’est au plus près des courses, sur la jetée du port de Pornichet, que les touristes, visiteurs et habitants auront l’opportunité de suivre les matchs et encourager leur skipper favori. Au cœur du village spécialement mis en place pour l’occasion, la présence permanente d’un commentateur permettra de décrypter toutes les phases de navigation et de s’initier à cette discipline spectaculaire. Entre panneaux pédagogiques, animations ludiques autour de la voile, rencontres avec les coureurs et baptêmes de voile, le public pourra découvrir toutes les facettes de la discipline. Arbitrage direct, empannages, circling… ces aspects techniques n’auront plus de secrets pour les spectateurs.

Pour suivre les courses en direct: En plus des réseaux sociaux Facebook et Twitter, un site internet, dédié à l’épreuve, permettra de suivre en direct l’évolution de la course et des résultats, de retrouver les images du jour et les interviews de coureurs. Rendez-vous à Pornichet à partir du 03 août au 06 août, ou sur internet sur http://ifmr.fr/

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Alex bosse dur

Les leaders de la flotte sont à l’arrêt. Encalminés dans un marais barométriques où ils pataugent à 8 noeuds en faisant route vers les cotes espagnols ou la Bretagne. Au sud, Jérémie Beyou et Sébastien Josse ne se lâchent pas. On ne sait pas qui fait le rémora de l’autre mais le duel entre les deux hommes laisse la porte des Sables grande ouverte pour Alex Thomson à condition que celui-ci puisse l’atteindre.
Rien n’est joué et personne ne sait à cette heure qui va remporter cette transat qui, pour sa première édition, se montre décidément complètement atypique.
Derrière, filant à 10 noeuds, Paul Meilhat revient avec le sourire. Il n’est pas loin d’être sur la photo de la ligne d’arrivée et pourrait peut être troubler l’ordre du tiercé d’arrivée tant l’incertitude demeure.
Paul Meilhat, joint hier par l’organisation de la transat New York-Vendée :
« Après 4 jours compliqués dans du vent fort, très changeant et du bruit, c’est la première nuit avec du vent super stable, le bateau est comme sur des rails. Du coup, j’ai bien dormi. Ça fait du bien, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. J’en ai vraiment profité. Ça va beaucoup mieux. Je me suis bien activé dans cette dépression parce qu’il fallait beaucoup manœuvrer. Là, le fait d’avoir pu dormir sans me faire réveiller toutes les 10 minutes par un bruit suspect, avec la peur que le bateau ne parte au lof ou dans un vrac, ça change tout…. J’ai aussi réussi à bien manger, la vie à bord est plus agréable. L’arrivée va être dure. Le vent commence à être capricieux, ça va mollir de plus en plus. Il n’y aura pas de vent pendant toute la traversée du golfe de Gascogne. Mais après le coup de tabac de ces derniers jours, je pense que ça ne dérangera personne. Il sera intéressant de voir ce que les trois foilers de devant, tous différents, seront capables de faire dans ces conditions légères. Je pense que Maître Coq sera avantagé par rapport aux autres qui n’ont pas les mêmes systèmes. Mais pour l’instant, dans cette course, ce sont surtout les hommes qui ont fait la différence. Ils ont bien navigué et ont réussi à se placer devant le front. De mon côté, je me suis fait distancer au départ ce qui m’a obligé à mettre pas mal de sud dans ma route. Les trois premiers ont attaqué et ont réussi à rester devant le front. Foil ou pas foil, c’est surtout cela qui a fait la différence. »

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Devenir mediaman sur la prochaine Volvo ? C’est maintenant !

La Volvo Ocean Race recrute des mediamen avec une campagne choc : #ifyoudietomorow. L’occasion de voir la réalité du job et de belles images.

Le process est le suivant. On vous le met en anglais parcque si vous souhaitez candidater, l’anglais est un peu obligatoire. Les inscriptions se font à partir du 6 juin au 15 juillet.

Le site pour postuler : http://if.volvooceanrace.com/

Process and timeline: 

Stage 1: 
Application window open: 0900hrs CET – Monday, June 6, 2016
Application window closed: 1800hrs CET – Friday, July 15, 2016
Evaluation and administration period

Stage 2: 
Top candidates interviewed and evaluated: August – September 2016

Stage 3:
Short-list candidates selected, informed of 2017 European sailing trials programme: September – October 2016

More details:

This year, 2016 – Applications: We’re aiming to identify top candidates to compete for the onboard positions in the 2017-18 race. No formal workshops or training are planned in 2016, and no sailing is scheduled to take place with teams. Instead, the focus will be on identifying talent for the OBR positions, and giving those candidates enough lead time to develop their craft skills and onboard experience.

Next year, 2017 – Training: Connect our top candidates with potential teams for training during the 2017 European spring and summer, gather the full squad in Europe to complete this, forge the group into one team through onboard experience and onshore workshops. Making it this far does not guarantee a place in the Race. Finding the right fit with a team is key to success. This is a chance for you to test your mettle on the ocean, and for us to evaluate your craft skills as well as your ability.

The commitment: The race itself will run from the start of October 2017 until the end of June 2018, a nine-month, full-time commitment.

Pre-race preparation could range from three-to-six months meaning the overall project commitment could range from 12-to-15 months, dependent on team assignment and their commencement of activation.

As a guide, a first wave of activity is expected from European spring 2017, with new teams coming on stream in the following summer months.

Applicants will be required to be based with their team in its country of choosing, generating media for team and Volvo Ocean Race consumption from the commencement of contract.

Remuneration: This will be a full-time paid position, on par with European media industry levels, however the period of commencement will be on a case-by-case basis, dependent on team activation.

Qualifications: This is a role for storytellers with a proven track record. You’ll need to be able to demonstrate an existing body of work, existing multimedia skills in use of high-quality video production, including filming, audio gathering and editing; photography and editing; writing and working knowledge of social media.

Most importantly, we’re looking for candidates with a strong sense of story, multimedia reporters able to engage their subjects and encourage them to share this extraordinary experience. Experience of working in media is a requirement. Sailing experience, particularly offshore, is viewed as a bonus, as is the ability to operate in more than one language, noting that a high-degree of English is also a requirement.

Fitness: The Volvo Ocean Race presents enormous physical and mental challenges. It’s an adventure, yes, but it will push you past anything you previously considered a limit. Long work days, difficult working conditions, sun, salt, seasickness, heat, cold, wet, sleep deprivation – you’ll experience it all. But, when balanced with empty horizons of nothing but sea, sunrises, sunsets, nature in all its splendour, teamwork, friendship, finding new depths to your determination, and new sides to your personality – it’ll all seem worth it!  To cope, you need to be fit, healthy, flexible, both physically and mentally.

Training: The Volvo Ocean Race will conduct a training clinic for all OBRs, to share the experiences gained on previous Race editions, and to teach the specific skills needed to fulfil the role. You’ll be taught how to operate and troubleshoot the onboard media system; how to operate any of the boat systems that fall under the OBR’s day-to-day jurisdiction (such as the watermaker); be given an overview of the background functions at Volvo Ocean Race HQ in Alicante; briefed on the race’s media strategy with a view to being fully informed on what to produce and when while at sea; be trained in ocean safety techniques, such as use of flares and deploying liferafts.

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Succès pour les Voiles de la Baie

Les 111 inscrits à la première édition des Voiles de la Baie, la nouvelle régate conviviale organisée par la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer, conjointement avec le Yacht Club Crouesty-Arzon et le Yacht Club Quiberon, ont pris le départ ce matin à 10h05. Une ligne de départ unique, des bateaux allant de l’Ultime Actual de Yves Le Blevec aux Mach 6.5, une petite brise aux alentours de 10 nœuds et un parcours sympa autour des îles: tous les ingrédients d’un bon moment à partager dans la baie de Quiberon étaient réunis.

Actual: parité et mixité
Après moins de trois heures de course, le trimaran de Yves Le Blevec a passé la ligne d’arrivée : “C’est top ce principe de regrouper les ports et clubs de la Baie! C’était une évidence de participer, en tant que Trinitain et membre de la SNT, et en plus sur notre terrain de jeu. C’est un événement qui gagne à être connu, l’idée est vachement bonne, le parcours est chouette, il est fait pour tout le monde, même pour ceux qui ne sont pas forcément équipés pour la régate au large. C’est un événement populaire, dans le bon sens du terme.” Yves Le Blevec était accompagné pour l’occasion d’un équipage majoritairement formé de Ministes: ” A bord, il y a neuf Mini Transat en tout, et une parité homme-femme parfaite avec Davy Beaudard avec qui je navigue régulièrement en Mach 6.5, David Cano et Gaël Ledoux du Team Actual et Sandrine Bertho, qui fait aussi partie du Team. Nous avions aussi à bord une partie de l’équipage du Mach 6.5 Generali Horizon Mixité contre qui nous régatons souvent: Valérie Tisseraud, ainsi qu’Isabelle Magois et Isabelle Joschke.” Isabelle Joschke, qui rentre tout juste de St-Pierre-et-Miquelon où son Class 40 est en réparation, était ravie de participer à ce bel événement: “C’était super! C’est ma première course sur un gros trimaran, c’est incroyable de se retrouver à 18 nœuds sans avoir l’impression d’avancer vite. J’ai eu de super sensations, et l’équipage mixte c’était vraiment sympa. Ça rejoint complètement les valeurs d’Horizon Mixité. Il y avait une bonne ambiance et c’était un vrai plaisir!”.

Bretagne Télécom: champion du monde!
Nicolas Groleau, sur son MACH 45 Bretagne Télécom, a franchi la ligne en deuxième position au scratch et remporte la victoire en catégorie IRC: “Il y avait peu de vent mais c’était suffisant pour boucler le parcours. Le principe de cette régate est super, le parcours est génial et le fait de tous partir sur une ligne, c’est vraiment sympa.” A son bord, il y avait aussi Marc Guillemot qui rentre ravi de sa journée en Baie: “C’était sympa. C’est toujours intéressant de naviguer sur des bateaux qui vont vite et nous avons pu faire de belles manœuvres. On a joué un peu tout seul, mais c’est sympa aussi car il faut toujours calculer l’avance que l’on a sur le suivant, il pourrait gagner en temps compensé. En plus, on a toujours l’impression d’être champion du monde quand on navigue seul!”.
A la découverte d’Acappella
Charlie Capelle a profité de cette régate pour embarquer sur Acappella – Soreal des compétiteurs novices: “C’est une belle régate, une très bonne idée car Les Voiles de la Baie sont accessibles à tous. En tant que Trinitain, c’était important pour moi de participer à cette régate familiale. Cela m’a permis de faire découvrir la régate à deux amis: le Maire de St-Philibert, François Le Cotillec, et la conseillère générale du canton d’Auray, Marie-Jo Le Breton.” Cette dernière a trouvé la régate très agréable: “C’est une belle aventure, une découverte grâce à mes amis Charlie et Catherine. C’était une expérience d’enfer! La voile n’est pas un sport comme les autres, et le découvrir sur Acappella, c’est la cerise sur le gâteau!” François Le Cotillec était ravi lui aussi: “C’était un plaisir de participer en si bonne compagnie. Technologie Marine, l’entreprise de Charlie est implantée à St-Philibert depuis 1985, c’est dire si nous nous connaissons depuis longtemps”.
Une belle balade pour France
Thierry Verneuil et son équipage sur France, un 12mJI, invité d’honneur des Voiles de la Baie, rentrent ravis de leur journée: “C’était super, il y avait assez de vent pour nous mais nous avions pitié des plus petits bateaux, qui eux ont du avoir du mal à tourner les îles, avec moins de vent et plus de courant. Le parcours est magnifique, aller chercher les Cardinales c’est assez rare en régate. C’est une très belle balade et nous nous sommes bagarrés juste avant la ligne contre Codiam qui est remonté sur nous pendant les derniers milles. Nous étions treize à bord avec beaucoup de jeunes locaux et d’autres qui sont venus par l’entremise du Yacht Club de France. Merci à la SNT pour son invitation et son accueil.”.
Objectif rempli pour la SNT, le YCCA et le YCQ et toutes leurs équipes salariées et bénévoles, qui souhaitaient faire de cette journée une grande fête de la voile en baie de Quiberon. Les Voiles de la Baie se sont terminées par la remise des prix et un concert des 100% Stones, à la Trinité-sur-Mer.

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Normandie Cup : Clap de fin sous le soleil !

Le havre le 3 juin 2016 Normandie Cup 2016 Photo © Jean-Marie LIOT

400 marins étaient présents à la Normandie Cup. Une belle édition avec des Diam 24 qui ont ouvert le bal, suivis vendredi par les J80, rejoints par les IRC, les Osiris et les Sport Boat ce week-end. Les régates ont été intenses dans toutes les séries mais une fois rentrés à terre, les 400 marins ont pu partager de bons moments de convivialité proposés par les clubs nautiques havrais et la Ligue de voile normande.

Ultime répétition pour les Diam 24
Dans un mois, à Dunkerque, la flotte des Diam 24 prendra le départ du Tour de France à la Voile. Dernière rencontre avant ce rendez-vous essentiel pour la série, la Normandie Cup a tenu ses promesses.
«On a trouvé ici ce que nous étions venus chercher. Un bon exercice avant le Tour avec des raids pas faciles et des stades nautiques plutôt tendus. C’était la dernière confrontation, il fallait bien naviguer, marquer les esprits et je crois que le contrat est rempli » confiait ce matin Mathieu Salomon (Team Lorina Limonade). « Une chose est sûre, nous reviendrons parce que l’organisation et les comités sont au top ! ».
Même son de cloche chez Thibault Julien du Team France Jeune :”L’organisation de cette compétition était particulièrement bien rodée. Je me permets de souligner la qualité de l’organisation mise en place car je crois n’avoir jamais été aussi bien accueilli lors d’une régate. Des places de parking nous étaient réservées près du port, un repas chaud nous a été servi à l’arrivée à Fécamp lors du premier raid côtier et on nous a distribué des paniers repas lors du second côtier, au large de Deauville. L’ambiance était très conviviale et les équipages ont pu se réunir à plusieurs occasions après les courses (pot au restaurant “La Petite Rade”, remise des prix intermédiaire, repas des équipages). Rien à dire également du côté du Comité, qui était superbement organisé et qui s’est montré très efficace, autant à terre que sur l’eau. Enfin, le plan d’eau du Havre nous a permis d’évoluer dans les mêmes conditions que celles du Tour de France à la Voile, avec une configuration de navigation proche de la côte et visible du grand public. Nous avons eu la chance de pouvoir naviguer durant les quatre jours de compétition, dans de bonnes conditions. Un grand merci aux organisateurs de la Normandie Cup pour leur accueil et leur professionnalisme !”
Si les membres de ces deux teams sont d’accord à propos de l’organisation de la Normandie Cup, sur l’eau c’est une autre paire de manches… En effet, dans cette série, ce matin, au premier coup de canon, le classement sur le podium n’était pas encore gagné et les deux équipages se disputaient la première place. Au final, Team Lorina Limonade Golfe du Morbihan a remporté la Normandie Cup, suivi de Team France Jeune et ce sont les Normands de Helvetia Blue by Normandy Elite Team qui complètent le podium.
Les Diam 24 ont couru 8 manches aujourd’hui et 20 en tout sur cette première Normandie Cup, un bel entraînement pour le Tour de France à la Voile qui les attend !

Le spectacle en partage
C’est juste devant la plage de Sainte Adresse que les dernières joutes en Diam se sont tenues pour le plus grand plaisir des promeneurs du dimanche, d’autant plus que Serge Herbin, la fameuse « voix du large » commentait les courses avec le talent que l’on sait.
Depuis les terrasses de « La Petite Rade », le spectacle était extraordinaire, les Diam 24 évoluant à quelques mètres d’un public conquis et averti comme la Vice-Présidente du Département, Agnès Firmin Le Bodo, également adjointe à la Mairie du Havre, de Salim Turan, le conseiller municipal en charge du nautisme et de Jean Pierre Champion, le Président de la Fédération Française de Voile. «Le spectacle auquel nous assistons résume parfaitement la philosophie partagée par la Ligue, Le Havre, le Département et la Région » confiait Agnès Firmin Le Bodo. «Ce tableau magnifique offert par les marins et partagés au plus près avec le public souligne le travail extraordinaire réalisé en commun et c’est une grande réussite collective dont nous nous félicitons ». Une satisfaction largement partagée par Salim Turan qui confirme que compte tenu des délais dont disposaient les organisateurs, deux mois, le challenge était de taille ! «L’essentiel était l’implication des clubs nautiques qui, jusqu’ici, s’étaient sentis un peu marginalisés alors qu’ils s’investissaient beaucoup. Nous avons demandé à la Ligue de Voile de Normandie de les fédérer et c’est chose faite. Cette première édition de la Normandie Cup a réuni presque 100 bateaux, le pari est gagné, rendez-vous l’an prochain ! »
Jean Pierre Champion se réjouissait de voir que les deux ligues normandes (Basse et Haute) avaient fusionné avec succès. « C’est du beau travail sur toute la Région normande qui est réalisé. Cette épreuve va devenir de plus en plus populaire d’autant plus que Le Havre fait partie des plus importants sites d’organisation d’événements nautiques. Et ces régates en Diam 24 aujourd’hui, parfaitement visibles et compréhensibles depuis la côte, correspondent totalement à nos objectifs, le public étant au cœur de nos préoccupations ».

Les Sport boat dans la brume
En J80, depuis le début de la Normandie Cup, le podium était âprement disputé par ‘les Paprec’ (Recyclage et Team Espoir), Vitel Sailing Team et Ecole Navale CG29. Ce matin, Damien Michelier de Vitel ne cachait pas que cette dernière journée allait être tendue. «Les manches durent 50 minutes, ça lance vite, il faut rester concentré jusqu’au bout si on veut conserver la tête au général ».
En J70, First Class 7.50 et Open 5,70 il n’y avait aucun suspense, les leaders de chacune de ces séries ne laissant aucune chance à leurs adversaires respectifs.
En revanche, le soleil tapait bien ce matin en baie du Havre et une brume persistante s’est levée, empêchant le Comité de lancer plus d’une course aujourd’hui.
Par conséquent, c’est Vitel Sailing Team qui remporte la Normandie Cup en J80, suivi d’Ecole Navale CG29 et de Team Espoir Paprec. Damien Michelier (Vitel Sailing Team) : «Nous sommes évidemment ravis ! Ravis aussi de la manière dont les choses se sont déroulées. Le Comité a fait un super boulot en enchaînant les manches sans qu’il y ait d’attente et ce, malgré des conditions pas toujours évidentes. Pour ce qui nous concerne, le fait d’avoir été réguliers et d’avoir réussi à se sortir de situations parfois un peu difficiles pour revenir dans le match, nous a permis de gagner cette Normandie Cup sur laquelle nous reviendrons naturellement ! »
Sans surprise, Eiffage SNPH gagne la Normandie Cup en Open 5,70 et c’est le Club de St Aubin Elbeuf qui remporte le Défi des Clubs en First Class 7.50.
Paul François d’Eiffage : “Nous avons été globalement satisfaits, ce n’était pas notre configuration habituelle, mais nous avons bien réussi à nous caler tous les trois. C’était vraiment intéressant, avec de bonnes conditions de navigation. Nous participerons l’année prochaine avec plaisir ! ”

Les IRC et des Osiris, c’est la classe !
Ce sont de beaux bateaux, ils ont de « la gueule » comme on dit. Imposants, portant de belles voiles, les IRC et Osiris comptent, qui plus est, quelques figures historiques. C’est au large du Havre que le Comité les a conduits pour régater aujourd’hui. Malgré la brume, ces unités ont pu réaliser deux courses.
Alors qu’hier tout, ou presque, semblait joué pour Adrenaline, aujourd’hui, les hommes Pierre Viard ont joué de malchance avec une manche de 8 et un BFD. Résultat, ils reculent à la troisième place au général de la Normandie Cup. Et c’est Pierre Paris sur Pinguin Playboy qui se classe premier de l’ensemble des courses, suivi de Noël Racine sur Foggy Dew.
En Osiris, le Iemanja de Gérard Gueroult a réussi à conserver son avantage sur le reste de la flotte et ce malgré un BFD lors de la dernière course.
A l’année prochaine !
La première Normandie Cup s’est achevée par une remise des prix à la Société des Régates du Havre, « le premier club d’Europe Continentale » comme le précisait Salim Turan, l’adjoint aux sports de la ville. Jusqu’au bout, les clubs nautiques du Havre et la Ligue normande ont fait preuve de vitalité et de convivialité, à l’image de l’ensemble de l’événement.
Le succès était bien au rendez-vous et les organisateurs se mobilisent déjà pour que la Normandie Cup 2017 rassemble encore plus de marins. Les équipages de 2016 étant pleinement satisfaits, il y a fort à parier qu’ils soient les meilleurs ambassadeurs de ces quatre jours de régates.

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Dernière répétition avant les JO

C’est le dernier rendez-vous avant les Jeux en format Coupe du Monde. Ils sont nombreux à s’être donnés rendez-vous à Weymouth (Royaume-Uni) pour l’avant dernière étape de Coupe du monde de voile, mais surtout le dernier grand rendez-vous où l’ensemble des séries olympiques sont réunies sur un même plan d’eau avant les Jeux de Rio. En format « Coupe du monde », seuls les 40 meilleurs mondiaux sont autorisés à prendre part à la compétition qui se disputera cinq jours durant (du 8 au 12 juin) sur le plan d’eau des Jeux de Londres 2012, qui prendra des allures de répétition générale avant l’objectif estival.

Dernière échéance internationale avant les Jeux, l’étape de Coupe du monde marquera le dernier regroupement de la plupart des sélectionnés pour les Jeux. Du côté de l’Equipe de France, seule trois séries (RSX femme, RSX homme, Laser Standard) manqueront au rendez-vous, par choix dans leur planning de préparation.
Le 470 femmes de Camille Lecointre & Hélène Defrance, le 470 hommes de Sofian Bouvet & Jérémie Mion, le 49er de Julien d’Ortoli & Noé Delpech, le 49erFX de Sarah Steyaert & Aude Compan, le Laser Radial de Mathilde de Kerangat, le Finn de Jonathan Lobert et le Nacra 17 de Billy Besson & Marie Riou seront donc tous alignés au départ de leurs manches respectives.

« C’est toujours un moment important de prendre part à une compétition sur un plan d’eau olympique. C’est la dernière grande compétition officielle avant les JO et même si nos coureurs de l’Equipe de France n’auront pas leur matériel de référence (déjà à Rio), ils auront à cœur de marquer les esprits. », explique Guillaume Chiellino, Directeur de l’Equipe de France.

Avant Weymouth, un tour à Rio
Depuis la dernière étape de Coupe du monde qui s’est achevée début mai à Hyères, les coureurs de l’Equipes de France n’ont pas chômé. L’ensemble des équipages est allé à Rio pour une session d’entraînement. Tactique, départs, travail dans les conditions inattendues que peut réserver le plan d’eau, les jours passés au Brésil ont été productifs pour tous. « Nous sommes partis deux semaines à Rio, il y avait beaucoup d’équipages de 49er sur place, nous avons pu bien travailler et notamment sur les aspects tactiques. », témoigne Julien d’Ortoli, barreur du 49er qui représentera la France aux Jeux. Sarah Steyaert, barreuse du 49er FX aux côtés d’Aude Compan, ajoute : « A Rio, l’enjeu était d’affiner notre travail technologique et bien sûr de continuer à engranger de l’expérience sur le plan d’eau. »

Un dernier affrontement à Weymouth
S’il manquera quelques concurrents dans certaines séries, d’autres au contraire, ont fait le plein d’adversaires. « Ce sera la dernière régate avant les Jeux de Rio, toutes nos concurrentes seront présentes. Cela va nous permettre de travailler les derniers points à améliorer. On espère ne pas avoir trop de déficit de vitesse, puisque notre matériel est déjà parti à Rio. Nous allons devoir nous concentrer sur d’autres choses, comme la stratégie de course plutôt que de penser à la vitesse. », confie Camille Lecointre, barreuse du 470 féminin.

Julien d’Ortoli (49er), lui aussi est heureux de retrouver la confrontation : « La régate est le meilleur entraînement que l’on puisse avoir. Les conditions météo et de navigation à Weymouth sont en général assez rudes. A Rio, nous allons naviguer à l’extérieur de la baie, il y aura sans doute des similitudes avec pas mal de mer. Les formats Coupe du monde sont intéressants également, car cela nous oblige à gérer des flottes de bateaux importantes et 40 bateaux, ça commence à faire du monde. »
Avec peu de régates au compteur, le duo féminin de 49erFX, emmené par Sarah Steyaert est lui aussi impatient de démarrer la compétition : « Pour cette Coupe du monde, nous avons clairement identifié un travail sur les départs, nous allons également pouvoir travailler dans la houle, des conditions attendues aux Jeux, à l’extérieur de la baie. Toutes nos adversaires ne seront pas là, il en manque toujours quelques-unes d’une compétition à l’autre, car chaque équipage fait ses planning selon ses besoins et ce qu’il recherche, mais il y aura tout de même un peu de monde. Nous voulons réussir à nous imposer sur les départs, et pourquoi pas faire un résultat à l’approche des Jeux ! »

Tous arrivés sur place, les membres de l’Equipe de France ont encore deux jours avant que la régate ne démarre. Les Medal Races seront données dimanche 12 juin.

La Délégation française (en rouge les sélectionnés de Rio en compétition) :
FINN
Jonathan Lobert (SNO Nantes – Armée de Champions)
Fabian Pic (SR Rochelaises)

LASER RADIAL Mathilde de Kerangat (SR Rochelaises)
Amélie Riou (EV LOCQUIREC)

49ER Julien d’Ortoli (YCPR Marseille) – Noé Delpech (YCPR Marseille / ENGIE)
Kevin Fischer Guillou – Yann Jauvin
Lucas Rual (SN Sablais) – Clément Pequin (SR Rochelaises)
Hugo Fredigucci (SN Leman Français) – Virgil Aubriot (ASPTT Meyzieu Decine)

49ER FX Sarah Steyaert (CN Châtelaillon) – Aude Compan (CV Marseillan)
Lili Sebesi (YCPR Marseille) – Albane Dubois (YC Bray Dunes)

470 H Sofian Bouvet (SR Antibes / ENGY) – Jérémie Mion (SR Havre)

470 F Camille Lecointre (SR Brest – Armée de Champions) – Hélène Defrance (ASPTT Marseille/ ELENGY – Armée de Champions)

NACRA 17 Billy Besson (SNO Nantes – Armée de Champions) – Marie Riou (USAM Voile Brest – Armée de Champions)

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Un final haletant

Skippers Jeremie Beyou and Philippe Legros (Fra) training onboard IMOCA Maitre Coq before the start of the duo race Transat Jacques Vabre 2015, from Le Havre (France) to Itajai (Brazil), off Groix, south brittany on september 16, 2015 - Photo Jean Marie L

Jérémie Beyou est toujours en tête de cette New York Vendée et il reste encore 340 milles à parcourir. L’ETA a été décalée à mercredi et l’arrivée comme le podium sont encore incertains. La pression est maximale à bord de Maître CoQ qui doit faire face à deux redoutables adversaires qui veulent sa place. Le final s’annonce haletant et promet une régate au couteau.

Stratégiquement, la plus grande menace pour le leader est pour l’instant Sébastien Josse que Jérémie Beyou tente de couvrir tout en surveillant la progression plus au nord d’Alex Thomson. Pour le moment ça tient mais dans les prochaines heures l’arrivée dans des vents encore plus erratiques risque de tourner à la roulette russe pour les trois bateaux.

Jérémie Beyou. « Autant on a eu du vent fort la semaine dernière, autant là, il n’y a pas beaucoup de vent, c’est complètement désordonné, commente l’intéressé, joint lundi matin. Cette nuit, j’ai essayé de bien me dégager de la petite occlusion qui était devant nous, Seb (Sébastien Josse) a été droit devant et au final, il est passé comme une fleur alors que je me suis retrouvé posé, à zéro nœud. »


2016_06_05_jeremie-beyou-jour-7_preview_vf par CourseAuLarge

Reparti à une dizaine de nœuds, Maître CoQ conserve cependant sa place de leader : « Les modèles ne sont pas d’accord, on n’a pas fini de se prendre la tête. » Rien à voir en tout cas avec ce qu’il a vécu la semaine dernière lorsque son 60 pieds filait à 25 nœuds : « C’était un peu long et surtout stressant parce dans ces conditions, le bateau fait énormément de bruit, il tape beaucoup et le foil siffle sans arrêt. Nous avons eu jusqu’à 50 nœuds, normalement, ce ne sont pas des vents que tu vas chercher, tu essaies en général de te limiter à 35. Mais tout s’est bien passé. »

C’est une autre forme de stress qui attend désormais Jérémie Beyou, conscient que le château de cartes qu’il a patiemment construit depuis le départ de New York il y a plus d’une semaine est instable : « Dans les conditions qui m’attendent jusqu’à l’arrivée, il n’y a plus de risque physique ni matériel. Le risque est lié au classement. J’ai bataillé depuis le début pour être devant, je n’ai pas usurpé ma position, ça ne me plaît pas de devoir éventuellement la laisser sur des coups de Trafalgar. » Mais pas question pour autant de se laisser abattre pour le skipper de Maître CoQ : « Je ne pense qu’à la victoire. Je suis focalisé sur ma météo, sur mes trajectoires, sur la marche du bateau, je ne vais pas lâcher ma première place comme ça, je vais me battre jusqu’au bout. » Résultat des courses au mieux mercredi matin…

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Le Dispositif France Jeunes Inshore & Course au large: une incroyable rampe de lancement !

Sélectionnés cette année, après une série de tests organisés en février à la Grande-Motte et à Port-La-Forêt, les 26 membres du Dispositif France Jeunes Inshore & Course Au Large vont bientôt débuter leurs compétitions de références. Qu’ils soient spécialistes de la course en solitaire ou en équipage, des parcours au large ou proches des côtes, du Match Racing ou de la course en flotte, l’été sera pour tous le moment de se révéler !

Les Solitaires ont ouvert le bal !
Ce sont les solitaires qui ont ouvert les débats avec la première étape du Championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire, Le Havre Allmer Cup 2016, qui a eu lieu du 19 au 29 mai 2016. Quatre d’entre eux étaient présents : Pierre Quiroga – Skipper CEM Espoir a terminé 11e (1er bizuth), Sébastien Simon – Bretagne CMB Performance (13e), Sophie Faguet – Région Normandie (18e) devant Aymeric Decroocq – Bretagne CMB Espoir (19e). Quatre jeunes qui n’hésitent pas à pousser la hiérarchie, à l’image de la performance de Sébastien Simon, l’an dernier, sur La Solitaire Bompard Le Figaro, vainqueur d’une étape et 4e de la Transat AG2R La Mondiale 2016. Un groupe qui sera rejoint par Martin Lepape pour la Solitaire cet été.

Le Match Racing français aux avant-postes
En Match Racing, ce seront également quatre barreurs avec leurs équipages respectifs qui représenteront la France sur les plus grandes épreuves internationales.
Robin Follin (membre de Team France Jeunes) sera présent au Championnat du Monde jeunes de Match Racing. L’équipage de Pierre Rhimbault essayera de dépasser la performance 2015 de Pierre Quiroga (vice-Champion d’Europe) en s’alignant sur le Championnat d’Europe de Match Racing Open au Danemark. Charles Capon et Victor Migraine, quant à eux, représenteront la France au Championnat d’Europe jeunes en Italie, du 7 au 10 juillet.

Le Tour de France fait le plein de jeunes !
En Diam 24, dont le Tour de France à la Voile sera la grande épreuve de l’année, l’équipage Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (Mathieu Salomon et Quentin Delapierre) se présentera parmi les favoris après leur 4e place l’année dernière et leur très bon début de saison.
Leur équipage binôme Lorina Mojito – Golfe du Morbihan (Solune Robert et Riwan Perron) ainsi que l’équipage Team France Jeunes (Robin Follin, Jules Bidegaray, Thimothé Lapauw, Erwan Fisher-Guillou, Thibault Julien, Sandro Lacan) seront à surveiller tout au long des neuf étapes. En effet, ces trois équipages, qui s’entraînent depuis le mois de janvier encadrés et accompagnés par trois entraîneurs de la FFVoile (Baptiste Meyer, Philippe. Michel et Philippe Mourniac) et le soutien de l’ENVSN ont atteint un niveau de performance intéressant, qui devrait leur permettre de s’exprimer et de faire parler d’eux sur le Tour de France à la Voile. Leur performance sur le Championnat de France des Monotypes Habitables – Grand Prix de l’Ecole Navale parle pour eux, ils sont montés sur les trois premières marches du podium.

Les mondiaux de J80 et SB20 ne sont pas en reste
Enfin, aux Championnats du Monde J80 et SB20 les délégations françaises officielles de la FFVoile sont en cours de constitution. Ces délégations seront composées d’équipages Séniors et d’équipages jeunes, visant à développer les échanges et mettant ainsi en lumière les principes fondateurs du Dispositif France Jeunes Inhore et Course au Large.

Un dispositif qui porte ses fruits
Tous ces jeunes, de par leur sélection, bénéficient au sein du Dispositif France Jeunes Inshore et Course au Large d’un accompagnement sportif personnalisé (accompagnement de leur projet sportif par un entraîneur, de la priorité de sélection pour intégrer les délégations Françaises pour les épreuves internationales de référence, etc.) et d’un accompagnement administratif (accès à la liste de haut niveau, aides financières, etc.) afin de réaliser les objectifs sportifs.

Henri Bacchini, Vice-Président de la FFVoile explique : « Le Dispositif France Jeunes Inshore & Course au Large a pour vocation de repérer les sportifs à potentiel et de les aider à démontrer leurs talents sportifs. Durant quelques années nous les accompagnerons dans leurs projets sportifs pour qu’ils puissent se concentrer prioritairement sur les aspects sportifs favorisant la performance. Notre satisfaction est de les voir ensuite intégrer des équipes professionnelles ou de monter par eux-mêmes des projets sportifs ambitieux. ».

L’écurie Lorina – Golfe du Morbihan, avec la forte implication de sponsors, en est un exemple. Mais aussi l’arrivée de Quentin Delapierre chez Sodebo, de Paul Dagault chez Spindrift et de Timothé Lapauw chez Alinghi.

« C’est bien dans cet esprit que nous avons tout de suite répondu favorablement à Groupama Team France quand ils sont venus nous voir pour lancer leur détection en vue de la Youth America’s Cup. C’est une merveilleuse opportunité et un projet très ambitieux pour nos jeunes, qui, dans le cadre de Team France et avec le soutien de la FFVoile et de l’ENVSN devraient pouvoir, après différentes phases de sélection et pour les meilleurs d’entre eux, participer à la Red Bull Youth America’s cup en ouverture de la 35ème America’s Cup. », conclut Henri Bacchini.

Le dispositif France Jeunes Inshore et Course au Large 2016 :
• Aymeric ARTHAUD (SR Antibes)
• Jules BIDEGARRAY (COYC Hyèrois)
• Paul DAGAULT (Virtual Regatta YC)
• Aymeric DECROOCQ (Dauphins Dunkerque)
• Quentin DELAPIERRE (EV Cataschool)
• Jean-Baptiste DUCAMIN (SR Rochelaises)
• Sophie FAGUET (YC Cherbourg)
• Robin FOLLIN (CN Sainte-Maxime)
• Gauthier GERMAIN (SR Antibes)
• Corentin HOREAU (SN Trinité sur Mer)
• Thimothé LAPAUW (SR Antibes)
• Martin LE PAPE (CN Fouesnant)
• Maxime MESNIL (YC Cherbourg)
• Emeric MICHEL (SR Antibes)
• Jean-Baptiste MORIN (APCC Voile Sportive)
• Bruno MOURNIAC (SR Antibes)
• Tim MOURNIAC (ASN Quiberon)
• Achille NEBOUT JAVAL (YC Mauguio Carnon)
• Kevin PEPONNET (SR Rochelaises)
• Riwan PERRON (CN Sarzeau)
• Pierre QUIROGA (SN Marseille)
• Pierre RHIMBAULT (SR Rochelaises)
• Solune ROBERT (CN Sarzeau)
• Antoine RUCARD (ASN Quiberon)
• Matthieu SALOMON (EV Cataschool)
• Sébastien SIMON (SN Sablais)
Calendrier des épreuves de référence :

 

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