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Apprendre de ses erreurs

@ Jm Liot

L’équipage du Diam 24 « Dunkerque Voile », après deux jours de Tour de France à la voile à Dieppe, se classe 17ème au classement général et 8ème dans la catégorie des amateurs. Les dunkerquois, dans des conditions de vent « médium », n’ont pas trouvé la « carburation » en Seine-Maritime et continuent leur apprentissage du haut niveau. « Nous progressons » dixit Thibault Cour. « Nous apprenons de nos erreurs. »

Les dunkerquois ont débuté la journée des stades nautiques en trombe avec une superbe troisième place sur le plan d’eau dieppois. Dans des conditions, comme hier sur le raid côtier, relativement musclées, 18 nœuds, 22 nœuds dans les rafales, les membres de Voile Ambition Dunkerque ont ensuite connu des difficultés à garder le rythme dans le paquet de tête (3 fois 10ème notamment). Il faut dire que la cadence imposée par les cadors du circuit Diam 24, « Lorina Limonade » en tête, est très élevée, le niveau de technicité des régatiers et la tactique employée tout autant. Pas le droit à l’erreur sur les six circuits lancés par le comité de course face à la plage de galets de la ville de Dieppe… Les manches sont tellement rapides, 15 minutes, qu’il ne faut pas grand-chose pour sortir du classement ou en tout cas avoir de réels soucis pour se reprendre. Et puis, physiquement, le support du Tour de France à la voile est particulièrement astreignant. Au près, comme au vent de travers d’ailleurs, les équipiers, ils sont trois ou quatre à bord, doivent se mettre au rappel pour faire contrepoids et ne pas se retrouver proche d’un chavirage. Au portant, un juste milieu est à trouver afin que l’assiette du bateau soit optimale tout en réglant perpétuellement la grand-voile et le spinacker asymétrique. A ce jeu, la bande à Timothée Deplasse est en constante progression mais manque encore d’une meilleure régularité sur l’ensemble des courses entreprises lors de ces fameuses compétitions au contact au plus proche du grand public.

Thibault Cour, barreur du jour : « On est parti sur l’eau avec beaucoup d’envie. Nous terminons troisièmes de la manche 1. Ensuite, c’est un peu la descente aux enfers. Nous n’avons jamais pris un bon départ et puis au niveau tactique, nous n’étions pas dans le coup. C’est dommage ! Nous restons, tout de même, positifs. Il y a des bonnes choses. Nous allons profiter de la journée de demain pour nous reposer car il y a certainement un peu de fatigue. Le montage et le démontage du bateau prend de l’énergie. Le Diam 24 est un voilier où il faut être très réactif. Par exemple, quand on est à la barre comme moi, nous devons s’appuyer sur un œil extérieur car il n’est pas possible de tout gérer à savoir la barre et le réglage du chariot de grand-voile. Les bateaux arrivent dans tous les sens. Nous nous retrouvons souvent dans des situations chaudes de contact. »
Demain, repos pour l’ensemble des équipes du Tour de France à la voile avant de reprendre la compétition jeudi à Roscoff (Finistère).

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Prince de Bretagne à Brest

Maxi80 Prince de Bretagne - Lionel Lemonchois / Roland Jourdain - © Marcel MOCHET

Alors que la ville de Brest s’apprête à accueillir ses Fêtes maritimes internationales, l’équipage de Lionel Lemonchois a quitté son port d’attache de Lorient ce matin, cap à l’Ouest ! Place à une semaine de festivités entre marins, bateaux, visiteurs mais également agriculteurs du label Prince de Bretagne, partenaire officiel de l’évènement.

C’est par la mer que le trimaran géant Prince de Bretagne s’est rendu à Brest, mardi 12 juillet, tandis que les agriculteurs de la Côte d’Émeraude investissaient les quais du port breton. Dès demain mercredi, le chef-lieu finistérien accueillera une semaine de rassemblement à l’occasion de la 7ème édition de ses Fêtes maritimes internationales. Un évènement que Lionel Lemonchois et son équipage ne pouvaient manquer et auquel ils participeront à leur manière, au gré de nombreuses navigations aux côtés d’autres grands voiliers de course au large, de bateaux historiques et flottilles en tous genres, de travail comme de plaisance. Parmi eux, l’Hermione, réplique du navire du marquis de La Fayette, dont le capitaine Antoine Faure viendra naviguer à bord du Maxi80 Prince de Bretagne dimanche 17 juillet.

Lionel sera quant à lui invité pour une visite exceptionnelle de la mythique frégate tandis qu’il s’adonnera à une séance de dédicaces lundi 18, lors d’une journée consacrée au collectif Ultime. Le tout entre deux navigations puisque deux fois par jour, Lionel – accompagné de Patrice Richardot, Richard Loncle, Quentin Monégier et Aymeric Belloir – embarquera à son bord partenaires et agriculteurs.

Le programme de Lionel Lemonchois :

• Tous les jours : Sorties en mer avec invités à bord
• Vendredi 15 juillet, à 22h45 : Parade nocturne « De la plaisance classique à la course au large »
• Dimanche 17 juillet : Sortie en mer avec le capitaine de l’Hermione
• Lundi 18 juillet, de 10h à 11h : Séance de dédicace sur le stand Brest Life
• Mardi 19 juillet, à 10h : Départ de la Grande Parade Brest-Douarnenez

Retrouvez Prince de Bretagne sur 3 pôles de l’évènement Brest 2016 :

Au Parc à chaînes (grande esplanade le long du port) :

• L’espace Ty choux, structure ludique et pédagogique identifiable par le phare de Prince de Bretagne. Vos enfants pourront jouer, apprendre les légumes et créer leur badge.
• Le stand « atelier photo » et découverte de la filière légumière, une petite visite sympa pour petits et grands.
• Le camion-podium, une pause gourmande pour goûter les légumes Prince de Bretagne.

Au Village Terre et Mer

• Le camion-podium Prince de Bretagne : exposition photos sur la filière légumière et vente de légumes.

À quai et en mer

• Le trimaran Maxi 80 Prince de Bretagne sera présent, vous pourrez l’admirer en mer ou à quai au nouveau port de plaisance, situé sur le site de la fête.

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Class40 sur la Québec St-Malo

Jpeg

Le gros de la flotte de la Québec St-Malo est composée des 19 Class40. Ils ont partis il y a 48h sous 25 noeuds de vent et devaient lutter contre un courant de 4 nds.
Phil Sharp (Imerys) et Thibaut Vauchel-Camus (Solidaire In Peloton-ARSEP) ont fait un beau départ alors que Isabelle Joschke (Generali) et Armel Tripon (Black Pepper) étaient rappelés à l’ordre, car trop pressés de larguer les amarres
Phil Sharp est prêt pour s’élancer dans cette aventure avec ses équipiers : 3000 milles en direction de la France. “J’apprécie déjà la navigation en cette première partie de la course : nous sommes au contact et je m’aperçois que le niveau de la flotte est très élevé.”

Imerys, au petit matin, menait la danse pendant quasiment 13 heures. Thibault Vauchel a ensuite réussi à grignoter des milles et à revenir au contact du skipper anglais. Phil est actuellement toujours dans le top 3, même si sa position change de manière assez régulière à cause de la météo capricieuse propre à la zone dans laquelle il se retrouve : ” Cette première journée a été bien remplie avec un départ tonique suivi d’une nuit caractérisée par des vents faibles et instables. Nous avons également dû jeter l’ancre pour éviter de reculer… ce qui n’est pas toujours très facile à accepter avec philosophie au début d’une course de 3000 milles!” s’amuse Phil.
« C’est agréable de naviguer en équipe : ça me change du solitaire ! Nous sommes trois et je peux vraiment me reposer lorsque je ne suis pas de quart. J’ai de plus découvert que Adrien est un très bon cuistot de bord : je ne mange plus que des lyophilisés et des pilules de vitamines… ça me fait du bien ! ».

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Les normands sur le Tour

@ JM Liot / ASO

Les étapes s’enchaînent sur le Tour et c’est déjà une course de vitesse pour les équipes. Journée de transition ce mercredi entre Dieppe et Roscoff. Les 24 équipages de Diam 24 ont mis le cap sur la Bretagne avant l’aube pour la plupart, histoire d’être prêts à courir le raid côtier autour de l’île de Batz jeudi, dès 12h45. Parmi eux, trois bateaux sont frappés des léopards normands et des couleurs de Normandy Elite Team.

Depuis les années 90, la Normandie a commencé à organiser son activité nautique par le biais de la création de la Ligue de Voile, avec pour ambition de favoriser la formation des jeunes navigants âgés de la vingtaine. Le temps structurel allant moins vite que l’évolution des jeunes pousses, un certain nombre de talents véliques a renoncé à entrer en carrière sportive, préférant les études (allez savoir pourquoi), quand d’autres ont préféré changer de ligue pour armer de moyens leurs ambitions. Cédric Château explique ainsi l’ambition de son Normandy Elite Team : « On essaie de mettre du ciment sur la formation plutôt que de se focaliser sur l’élite, ce qui est toujours plus facile. En 2013, on a monté une équipe apte à accompagner les jeunes dans leur bascule entre le monde amateur et le monde professionnel. C’est là que se cache le plus gros besoin d’assistance ». C’est vrai en voile comme dans la majorité des sports individuels.

Normandy Elite Team s’est donc fixé l’objectif de rassembler les meilleurs navigateurs normands de la course au large, de match racers et de prétendants olympiques. « Le projet Tour de France à la Voile est, pour nous, l’occasion de faire le trait d’union entre nos différents marins. On les rassemble sur les trois Diam 24, on favorise les échanges entre disciplines pour que chacun se nourrisse du savoir-faire de l’autre ».

Les trois léopards
Normandy Elite Team, financé par des fonds publics et privés via son club de partenaires, intervient en soutien logistique et financier des jeunes talents normands de la course au large, du match racing et de l’olympisme. « Nous avons trouvé des partenaires qui ont envie de défendre les couleurs de la Normandie. Nous avons, jusqu’ à présent, travaillé sur des soutiens hauts-normands, mais la réunification des deux Normandie va aussi nous permettre de passer un cap ».

Trois Diam 24 portent donc dans la grand-voile les « treis cats », les trois léopards normands. Ou lions, tout dépend du temps historique auquel on se réfère. Peu importe finalement puisque le Tour est un merveilleux prétexte à l’union des compétences. A bord d’EMCC by Normandy Elite Team, les match racers côtoient le large, représenté par Alexis Loison ou Sophie Faguet. Chez Helvetia Blue by Normandy Elite Team, ce sont les équipages olympiques qui s’éclatent sur de nouveaux jouets : Guillaume Pirouelle et Valentin Sipan, champions du monde jeunes de 470 sont les remplaçants de Sofian Bouvet et Jérémie Mion – un autre Normand aidé par NET.
« On a aussi l’équipage Helvetia Purple by Normandy Elite Team, qui est très important pour nous, assure Cédric Château. Le développement de la voile féminine nous tient à cœur. A bord, il y a des filles de Match in Pink, une équipe de match racing qui brille au haut niveau mondial. Elles partagent leur savoir-faire de navigantes avec des filles de l’olympisme ».

« Les filles sont très importantes pour nous »
Depuis sa création, Normandy Elite Team, présidé par Paul Adam et dirigé par Francis Le Goff, a soutenu du monde, à commencer par Charlie Dalin en 2013, année où il a terminé à la 3e place de la Solitaire du Figaro, juste avant d’être sélectionné par le programme Skipper Macif. Alexis Loison, Sophie Faguet, Claire Pruvot chez les coureurs du large, Jérémie Mion, Charles Hainneville et les match racers de Match in Pink, Paprec Espoir (avec Victor Migraine) ou Maxime Mesnil trouvent dans l’équipe un certain nombre de ces soutiens si précieux au moment de quitter le monde merveilleux de la voile amateur pour l’univers impitoyable de la professionnalisation.
Bon, et les résultats ? Pour l’heure, les équipages de Normandy Elite Team n’ont su trop se faire remarquer sur les raids côtiers de Dunkerque et Dieppe. Ils ont en revanche été bien plus inspirés par le stade nautique : les Helvetia Blue ont accédé à la Super finale de Dunkerque, et EMCC en a fait autant à Dieppe. Au classement général, les premiers sont 12e, EMCC by Normandy Elite Team est 17e, et les filles sont 23e sur 24. Purple traîne ? Oui, mais on fait le pari que ça va vite changer.
Demain, les trois équipages Normandy Elite Team se présenteront comme leurs 21 adversaires sur la ligne de départ du troisième Raid Côtier de ce Tour de France à la Voile, à Roscoff avant de disputer vendredi le stade nautique au pied du château du Taureau.

Les équipages :

Helvetia Blue by Normandy Elite Team – Skippers : Victor Migraine et Guillaume Pirouelle ; équipiers : Mathieu Corruble, Pierre Michel, Sébastien Riot, Valentin Sipan

Helvetia Purple by Normandy Elite Team – Skippers : Pauline Courtois et Jennifer Poret ; équipiers : Claire Berthoux, Noémie Bessec, Juliette Le Friec, Lucie Scheiwiller.

EMCC by Normandy Elite Team – Skippers : Alexis Loison et Cédric Château ; équipiers : Benjamin Bon, Cédric Château, Baptiste Choquenet, Sophie Faguet, Yves-Marie Pilon.

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Team France leader des amateurs

@ JM Liot ASO

Team France prend la tête du classement amateur et remonte au général. Une bonne nouvelle au moment même où les “grands frères” baptisent leur nouvel AC45 T. Après une première étape en demi teinte, les jeunes de Team France commencent à montrer leur potentiel.

Goodbye Dunkerque, bonjour Dieppe !
Ce dimanche marquait le clap de fin de l’acte Dunkerquois, après trois jours de navigation. De retour à terre, tous les équipages s’étaient attelés au démontage de leur Diam 24 avant de prendre la route en direction de la région normande. Trois heures plus tard, ils se retrouvaient sur le paddock de Dieppe pour s’attaquer au montage des bateaux, face à un magnifique coucher de soleil et au son des commentaires de la Finale de l’Euro 2016, diffusée sur écran géant à proximité de la plage. Team France Jeune a ainsi pu effectuer les réparations nécessaires sur son bateau. Après plusieurs heures de travail technique, le Diam 24 tricolore était fin prêt pour reprendre le chemin de la compétition.

Un côtier très satisfaisant pour l’équipe
Lundi matin, tous les équipages sont partis sur l’eau sous un ciel couvert pour un raid de 32 milles nautiques, le long des côtes normandes. Côté météo, on annonçait pour la journée un vent soutenu de 15 à 20 nœuds, ainsi qu’un fort courant. Alors que Team France Jeune avait réalisé un départ dans les starting-blocks, le bateau a effectué une mauvaise manœuvre, 100 mètres avant le passage de la première bouée. Cette dernière a valu sa place à l’équipage, qui était alors en tête de la flotte. Rattrapé par ses concurrents, Team France Jeune a été relayé à la 12e puis à la 17e place du classement.
« Nous avons fait de bons choix tactiques qui nous ont permis de rattraper notre retard. De la 17e place, nous sommes remontés en 4e position en milieu de course. Nous avons affronté des conditions de navigation plutôt sportives, avec de la houle, du clapot et un fort courant. Nous sommes satisfaits de cette journée et de la belle remontée effectuée durant la course. Autre point positif : les difficultés rencontrées à Dunkerque ont été surmontées. » analysait Erwan FISCHER.
Une performance toute en maîtrise sur les stadiums
Ce mardi marquait le retour tant attendu des épreuves techniques. L’occasion pour Team France Jeune de prendre sa revanche sur l’acte dieppois, qui l’avait vu terminer en dernière position lors de la Super Finale suite à la casse de son safran et de son Arthur de mât. Pour ces courses de stadiums, l’équipe de la Filière d’Excellence Team France a rejoint le groupe « Jaune », aux côtés de son partenaire d’entrainement de l’ENVSN, Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (Quentin DELAPIERRE et Matthieu SALOMON) et d’autres équipes jusqu’alors en tête du classement général à l’instar de Team Coved (Aurélien DUCROZ, 3e), Natixis / Défi YC St-Lunaire (Benoît CHAMPANHAC, 6e) et Trésors de Tahiti (Teva PLICHART, 8e). Durant cette journée, les bateau ont navigué dans des conditions mediums, sous un vent d’ouest de 13 à 20 nœuds, avec un peu de clapot et du courant.
« Nous allons tâcher de faire aussi bien qu’à Dunkerque au niveau des qualifications pour aller en Super Finale. Nous allons essayer de prendre les meilleures décisions stratégiques possibles et allons tout mettre en œuvre pour être en tête de la flotte ! » déclarait hier matin Sandro LACAN, quelques minutes avant de quitter le ponton.
Hier, plusieurs bateaux ont été disqualifiés suite à un départ prématuré. Ceci à beaucoup altéré le classement mais n’a pas affecté Team France Jeune qui a su éviter ces pièges. Par conséquent, certaines équipes qui profitaient d’une place aux avant-postes du classement général n’ont pas pu accéder à la Super Finale. Tout au long de la journée, Team France Jeune a fait preuve d’une belle régularité, qui lui a permis d’accéder à la Super Finale pour la seconde fois, aux côté de six autres équipes : Team Lorina Limonade Golfe du Morbihan, Oman Airports By Oman Sail, Natixis / Defi YC St-Lunaire, Grandeur Nature Vérandas, Crédit Mutuel de Bretagne et EMCC by Normandy Elite Team.
« Nous avons maîtrisé cette journée, marquée par de grosses conditions de navigation. L’équipe a fait preuve d’une belle régularité durant toutes les manches de qualifications et a su faire la différence par rapport à d’autres équipes. La Super Finale a été maîtrisée du début à la fin, avec une 3ème place acquise dès la première bouée et que nous avons solidement conservée. » explique Jules BIDEGARAY de retour à terre.
Cette belle performance réalisée à Dieppe permet à l’équipe de se hisser à la première place du classement Jeunes et Amateurs et de récupérer le gennaker rose par la même occasion. Team France Jeune gagne deux places au classement général et remonte à la 5e place.

Résultats de Team France Jeune sur les épreuves stadiums :
Manche 1 : 2e place
Manche 2 : 4e place
Manche 3 : 3e place
Manche 4 :5e place
Manche 5 : 2e place
Manche 6 : 2e place
Super Finale : 3e place

Configuration à bord pour le parcours côtier : Robin FOLLIN, Erwan FISCHER, Timothé LAPAUW
Configuration à bord pour les stadiums : Robin FOLLIN, Sandro LACAN, Jules BIDEGARAY

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Poulies Ino-Block : la série est lancé !

Ino-Block poursuit son chemin et passe une belle étape. La production en série pour une fabrication 100% française des 8 poulies à axe textile de la gamme Ino-Block ! Le Bureau d’Etudes d’Ino-Rope a travaillé en amont sur un ensemble d’améliorations pour parvenir à un produit très abouti.

Toutes les poulies IB produites en série :
Dans la lignée des IB 2.4 et 3.6, les 6 grandes sœurs (IB 5.4, IB 7.2, IB 9, IB 12, IB 15 et IB 18) sont désormais produites en série. La technologie à axe textile (TAT), qui offre un rapport poids-performance/fiabilité inégalé, est aujourd’hui accessible de 800 kg à 6 t de charge de travail. Le large éventail de « pointures » permet aujourd’hui de trouver facilement « poulie à son pied » !

Ino Block

Un nouveau réa pour une performance accrue :
Avant de se lancer dans la production en série des IB, l’équipe d’Ino-Rope a poussé le souci du détail encore plus loin pour proposer un produit au top, à la pointe de l’innovation technologique. Le réa a ainsi été modifié pour gagner en performance : sa forme a été optimisée pour réduire la surface de contact avec le l’axe textile, et diminuer ainsi la friction.

Des coques souples pour éviter la casse :
Dès l’origine, les IB ont été conçues avec des coques en plastique. Outre sa légèreté, ce matériau a l’avantage d’éviter les dommages causés aux joues des poulies ou au bateau quand les voiles fasseyent. Le BE, en partenariat avec Actuaplast, a amélioré le concept en mettant au point un plastique encore plus souple pour augmenter la fiabilité et la longévité des poulies.

Un ringot pour monter des palans à 3 brins :
Un système de ringot textile a également été développé pour offrir la possibilité de monter des palans à 3 brins avec des IB. Cette application est particulièrement adaptée aux palans de bastaques. La poulie Ino-Block à ringot est une solution simple, légère et fiable, conformément à la philosophie d’Ino-Rope. Tout ce qu’on aime… et votre voilier aussi !

Un format plus compact et un nouveau design :
Les IB ont par ailleurs gagné en compacité : à regarder les dimensions de l’IB 18, qui devinerait que cette poulie assume une charge de travail… de 6 t ? Et quand on la soupèse, on a encore plus de mal à le croire ! Ne vous pincez pas, ce n’est pas un rêve : les IB sont simplement les poulies de demain. Et enfin, pour fêter dignement le lancement de la série, les IB ont adopté une nouvelle robe : un design plus moderne allié à un aspect mat des plus réussis.

Le palmares des IB :
– Banque Populaire (60 pieds IMOCA), skippé par Armel Le Cléac’h, vainqueur de The Transat
– PRB (60 pieds IMOCA), skippé par Vincent Riou, 2ème de « The Transat »
– Maître-Coq (60 pieds IMOCA), skippé par Jérémie Béyou, vainqueur de la Transat New York-Vendée
– Le Souffle du Nord (60 pieds IMOCA), skippé par Thomas Ruyan, vainqueur du Trophée SNSM
– Griffon (Mini 6.50), skippé par Ian Lipinski, vainqueur de toutes les régates (classement proto) depuis le début de l’année.

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La Quebec St-Malo au complet

The Seven Star Round Britain and Ireland, race start.Cowes. Isle of Wight. Oman Sail MOD70 trimaran skippered by Sidney Gavignet (FRA) Please Credit: Lloyd Images

Les multi50 et les Class40 ont pris le départ de la Québc ST-Malo depuis 48h et sont maintenant rejoints par la catégorie Ultim composée de Spindrift et d’Oman Sail qui sont partis aujourd’hui.

En tête depuis le départ, Lalou Roucayrol et son équipage du trimaran Multi50 Arkema n’auront en définitive mis qu’un peu plus de 48 heures pour rallier Percé, dernière marque de passage obligée mouillée dans le fleuve Saint-Laurent, et qui marque l’entrée du Golfe. Malgré moult vicissitudes, le fleuve ayant durant ces deux jours condensé l’intégralité de ses pièges et situations scabreuses, entre courants, vent fort suivi de pétole blanche, brume, trafic, animaux marins… Les trimarans de la course, suivis à distance relativement faible des meilleurs Class40, auront rejoint l’immense golfe du Saint-Laurent en 48 heures environ. Leur route va à présent quelque peu s’écarter de celle de leurs camarades en monocoques, puisque les Multi50 sont invités à laisser les îles de la Madeleine à bâbord, tandis que la flotte des Class40 fera route directe vers l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon situé à 340 milles de Percé.

Tales 2 impressionne
Le navigateur-architecte espagnol Gonzalo Botin anime de bien belle manière le début de course. La vitesse de son Tales 2, plan dessiné par son frère et qui a propulsé Alex Pella sur la plus haute marche du podium de la dernière Route du Rhum, surprend les protagonistes d’un peloton de tête pourtant compact, et qui rage de voir le voilier espagnol se sortir avantageusement des situations les plus compliquées. 6ème au passage de Rimouski, Tales 2 paraît cette nuit en troisième position à la bouée de Matane, et, alors que le soleil levant enflammait le ciel de la Gaspésie, il s’emparait en vitesse pure, sous gennaker, du leadership. Cinq voiliers convergent ainsi à vue vers Gaspé dans le sillage du Class40 ibérique, Solidaires En Peloton-ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus), Imerys (Phil Sharp), Generali-Horizon Mixité (Isabelle Joschke), Black Pepper – Les P’tits Doudous by Moulin Roty (Armel Tripon) et Région Normandie (Benoit Charron). La course de vitesse dans un flux de sud-ouest, oscillant sud-est va se poursuivre toute la journée jusqu’aux grandes manœuvres d’approche de Gaspé, puis de Percé, où des marques de passage obligées vont, tout en proposant un magnifique spectacle, de nouveau rebattre les cartes.

Obportus 3 est reparti
Échoué sur la Rive-Sud de l’île d’Orléans dimanche après-midi, peu après le départ de la Transat Québec Saint-Malo, le Class40 Obportus 3 d’Olivier Roussey est reparti hier de Québec vers 18 heures locales (Minuit heure française). Le bateau avait dès son arrivée au port été mis au sec afin de faciliter une intervention sur le bulbe de quille. Les deux safrans également endommagés ont été réparés. Olivier Roussey hier sous le coup de la déception, s’est refait un moral devant l’empressement des Québécois à lui prêter assistance. Il repart avec 24 heures de retard, mais avec un vent favorable. « Nous avons repris la course avec un bon moral et le vent depuis notre deuxième départ n’a pas molli. Nous avons passé sous la zone d’exclusion du Saguenay dans 18/20 nœuds de vent, sous spi, que nous n’avons pas quitté depuis le départ. Nous remercions encore tous ceux qui nous ont aidé à remettre notre bateau en état de marche. Les ennuis ne nous ont pas épargné. Les emmerdements volent souvent en escadrille. Tout cela est derrière nous à présent. »

Les Ultimes rejoignent la course
Les deux trimarans de la Classe Ultime, Musandam Oman Sail de Sidney Gavignet, et le géant Spindrift2 de Yann Guichard et Dona Bertarelli s’élanceront demain mercredi à 16 heures locales (22 heures françaises). Sidney et ses quatre hommes d’équipage relèvent un double défi, celui de tenir tête au géant noir, blanc et or, tout en espérant améliorer le record de l’épreuve établi en 1996 par Loïck Peyron et son trimaran Orma de 60 pieds Fujicolor II. Yann Guichard attend de cette Transat Québec Saint-Malo un résultat sportif probant, avec lui aussi des visées légitimes sur le record de l’épreuve. Il compte également profiter de cette transat d’Atlantique Nord pour renouer avec les automatismes et les réflexes du grand large dans la perspective d’une nouvelle tentative contre le record du Trophée Jules Verne, tour du monde en équipage et sans escale, prévu l’automne prochain.

Class40
1-Tales II, Gonzalo Botin
2-Imerys, Phil Sharp
3-Solidaires En Peloton – ARSEP, Thibaut Vauchel-Camus
Open mono
1-Guadeloupe dynamique
Multi50
1- Arkema, Lalou Roucayrol
2-French Tech Rennes St-Malo, Gilles Lamiré
3-Ciela Village, Thierry Bouchard

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Baptême de l’AC45 test de Groupama

11 Juillet 2016, Baptême du Catamaran Groupama Team France en présence de Franck Cammas, Michel Desjoyeaux, Olivier de Kersauson, Thierry Martel, directeur général de Groupama, norbert Métairie, président de lorient Agglomération, Maire de Lorient. @ Yvan Zedda / Groupama Team France

Le Class AC Test (13,45 m) dévoilé à Lorient lundi 11 juillet 2016 et baptisé par le quadruple champion du monde de F1 Alain Prost, est un véritable bateau « laboratoire ». Ce n’est pas celui qui défendra les couleurs françaises dans un an mais son quasi calque. Ce prototype à foils va naviguer en entrainements sur les eaux bretonnes, de juillet à fin décembre 2016 afin de permettre à l’équipe de Groupama Team France de valider les choix techniques réalisés depuis octobre 2015 ; mais aussi et surtout de poursuivre les développements et prendre des décisions quant à la construction de pièces futures et autres systèmes qui se retrouveront sur le Class AC. Ce dernier qui régatera aux Bermudes en 2017, aura simplement des coques plus longues de 1,5 mètres.

Explications
Le règlement de la Coupe de l’America interdit de naviguer sur le Class AC (50 pieds soit 15 mètres) avant le 26 décembre 2016. Afin de s’entrainer et de valider leurs développements, les six équipes engagées – un Defender et cinq Challengers – ont construit des prototypes qui sont à 90 % la réplique des Class AC sur lesquels ils régateront lors de la 35ème Coupe de l’America aux Bermudes.

Groupama Team France a également mis en œuvre ce catamaran nommé Class AC Test (anciennement nommé AC45 Turbo). À part les coques plus courtes, tout est exactement semblable.

La forme de la carène, la largeur et la surface de voilure, les cockpits ou encore le Pod sur lequel repose l’aile sont monotypes, donc identiques à son grand frère le Class AC.

Conçu sous la houlette de l’Allemand Martin Fischer par une trentaine d’architectes et ingénieurs de haut vol – dont le Franco-Argentin Juan Kouyoumdjian et le Brésilien Horacio Carabelli – il a été construit par les chantiers Multiplast et Décision en moins de six mois.

La structure de l’aile, les appendices (safrans et foils), les systèmes de contrôle électroniques et hydrauliques et les carénages sont libres. Ces derniers sont d’ailleurs inspirés du Class C double vainqueur de la Petite Coupe de l’America avec Franck Cammas et Louis Viat en 2013 et 2015… et font gagner quelques nœuds au près grâce à la réduction de la trainée aérodynamique.
Le Class AC Test Groupama Team France qui va tirer ses premiers bords en rade de Lorient, son port d’attache doit non seulement valider les systèmes extrêmement complexes d’asservissement des foils, mais aussi permettre à l’équipage autour de Franck Cammas d’optimiser le vol, dont on sait aujourd’hui qu’il sera la clé de la victoire dans la 35ème Coupe de l’America.

Caractéristiques principales :
Type : catamaran prototype à foils et aile rigide
Architectes : Design Team Groupama Team France
Constructeurs : Groupe Carboman (Multiplast et Décision) pour les coques et le Pod, la partie arrière de l’aile, Core Builders Composites pour la partie avant de l’aile, King Marine pour les systèmes de dérive et les carénages, Lorima pour le bout dehors, CDK pour le système de l’aile, Heol Composites pour les appendices.
Matériau : carbone
Longueur hors-tout : 13,45 mètres
Largeur : 8,47 mètres
Déplacement : 2,45 tonnes
Tirant d’eau : 2,40 mètres
Hauteur de l’aile : 23,60 mètres
Surface de l’aile : 101 mètres carrés
Surface de voilure au près : 137 mètres carrés
Vitesse de pointe : 40 à 50 nœuds
Le Class AC Test Groupama Team France en chiffres
2. Le gain de vitesse au près grâce aux carénages arrières.
3. Le nombre de focs différents selon le vent.
6. Le nombre d’équipiers à bord.
10. Le nombre de kilos de peinture utilisée.
50. Le nombre d’ingénieurs, techniciens, constructeurs… ayant œuvré à la construction du bateau.
525. Le poids total de l’équipage.
4 000. La surface en mètres carrés de tissus carbone utilisés.
12 000. Le nombre d’heures nécessaires à la construction de l’aile.
23 000. Le nombre d’heures nécessaires à la construction de la plateforme.

Alain Prost, parrain du Class AC Test Groupama Team France
Le Class AC Test a été baptisé lundi 11 juillet à Lorient, port d’attache de Groupama Team France, en présence de Franck Cammas, Michel Desjoyeaux, Olivier de Kersauson, de l’ensemble de l’équipe, de Norbert Métairie, maire de Lorient et président de Lorient Agglomération, de Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne et du public.
C’est un féru de vitesse et de hautes technologies, un homme passionné et passionnant qui a accepté de parrainer le défi français. Alain Prost, quadruple champion du monde de F1, actuel directeur de l’écurie Renault e.dams soutient ainsi l’équipe de France dans sa quête de l’Aiguière d’argent, récompense de la Coupe de l’América.
Alain Prost : « Ce qui est important pour moi, c’est le défi humain, technologique, régional et national Ce sont des projets importants pour un pays. Il y a six syndicats seulement dont un français. En France, nous avons une technologie incroyable, il faut trouver les bonnes synergies. Je n’ai pas l’expérience du vol ; il me tarde de naviguer !»

Une cérémonie de baptême festive et partagée
Présence des troupes d’Elite avec le parachutiste des troupes aéroportées de Pau, commandos marines, Flying board, cette cérémonie était placée sous le signe de la performance, de la précision et de l’imaginaire du vol, caractéristique de cette nouvelle génération de bateau dans laquelle s’inscrit le Class AC Test.

Mais, pour autant, Groupama Team France souhaitait que cette célébration soit un moment simple, festif et convivial afin de le partager avec le plus grand nombre : effets pyrotechniques, confettis, concert pour le public et animations diverses ont ainsi été prévus pour répondre à ce souhait de communion. #TousPourlaCoupe

ILS ONT DIT :
Franck Cammas, skipper Groupama Team France : « La voile est un sport passionnant. Nous avons démarré le projet il y a trois ans avec Michel Desjoyeaux et Olivier de Kersauson dans la perspective de conquérir la Coupe de l’America. Aujourd’hui, nous vous présentons la première création de Groupama Team France. Un catamaran qui a nécessité 35000 heures de travail et encore davantage au bureau d’étude. Notre équipe est constituée de 70 personnes de 12 nationalités différentes ; il y a beaucoup de compétences dans l’ensemble des départements : design, construction, performance, shore team ou encore management et logistique. La Coupe est difficile dans la mesure où nous devons battre les meilleurs équipages au monde, des gens qui ont beaucoup de talent. Il faut que nous soyons rigoureux, persévérants et innovants. Merci à tous nos partenaires pour leur soutien et merci à vous tous d’être si nombreux ce soir. »
Olivier de Kersauson : « C’est magnifique, avec ce bateau on va passer du calcul à la mesure. C’est de l’intelligence appliquée dans notre quête de performance. Faire le bateau le plus rapide de son époque, c’est ça l’esprit originel de la Coupe. »
Michel Desjoyeaux, « Cette journée est une étape intermédiaire sur le plan technique mais tellement importante pour Groupama Team France qui peut ainsi partager avec un large public qui d’ailleurs a répondu présent ce soir ! C’est très encourageant pour nous tous d’avoir l’adhésion et le soutien d’un grand nombre ! »
Norbert Métairie, président de Lorient Agglomération, maire de Lorient : « L’ancrage à Lorient de l’équipe de France de Voile en équipage apporte une nouvelle fois la preuve de la pertinence du projet et des investissements réalisés depuis 15 ans sur le site, au bénéfice de la filière nautique et de ses entreprises. »
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et président de la Région Bretagne « Groupama Team France, c’est l’ambition d’aller chercher et ramener en France le plus ancien des trophées sportifs et la seule grande épreuve sportive que notre pays n’a pas remportée. C’est la force d’un collectif qui nous conduira au succès. Car comme dans l’automobile, les incroyables avancées technologiques de la voile sportive profitent à l’ensemble de l’industrie française. La Bretagne et la France sont au cœur de ces innovations. L’esprit d’aventure, qui a conduit la France vers le large et qui est inscrit dans l’ADN breton, doit nous guider encore vers la Coupe de l’America. »
Thierry Martel, Directeur Général de Groupama : « Dans une France qui parfois se cherche, qui doute parfois d’elle-même, qui pratique la sinistrose, se placer autour d’un projet qui a pour vocation de porter l’excellence du pays et sa capacité de gagner constitue une image magnifique. C’est une immense fierté pour le groupe Groupama. Ce que l’on souhaiterait, c’est que cette fierté devienne celle du pays. Que notre marque implantée au cœur des territoires, porte aujourd’hui le drapeau pour essayer d’amener l’excellence française à une visibilité mondiale est superbe et nous motive ».
Thibaut Derville, Membre du Comité Stratégique Norauto, Directeur Général Belgique : « Norauto souhaite féliciter en ce jour de fête bien sûr les marins mais aussi tous ceux qui, dans la chaleur et le bruit des ateliers rendent cela possible. Norauto est très fier de contribuer à porter ainsi la technologie de pointe, à emmener toujours plus haut l’exigence opérationnelle des équipes. Alain Prost est pour nous, spécialistes de l’entretien automobile, un grand bonheur et un joli clin d’œil à notre marque. »
Jean-Yves Dagès, Président de Groupama : « Merci à tous de votre soutien à Groupama Team France, à ses marins et à toutes les équipes qui œuvrent à leur côté et qui vont pouvoir travailler double avec ce nouveau bateau spectaculaire. Nous sommes tous avec vous pour rapporter la Coupe en France. »

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L’excellence du pole Finistère

Le centre d’entrainement de Port-la-Forêt est plus que jamais le pole d’excellence de la course au large. Les résultats sur la Solitaire le montre à nouveau avec les 7 premières places.

Yoann Richomme, Charlie Dalin, et Nicolas Lunven … C’est le podium de la Solitaire Bompard – Le Figaro 2016, mais c’est aussi un carton plein pour le Pôle Finistère Course au Large ! Avec sept figaristes dans le top sept du classement général, le centre d’entrainement de Port-la-Forêt peut se réjouir des résultats obtenus par ses coureurs sur cette 47ème édition. Partage du savoir, transmission des connaissances, échange d’expériences , une fois encore les valeurs et les méthodes de travail adoptées par la structure forestoise ont porté leurs fruits. Et c’est sous la houlette de Jeanne Grégoire que les figaristes du Pôle ont affiné leurs gammes cette saison. En lice sur le circuit Figaro de 2002 à 2012, cette dernière a troqué son ciré de compétitrice, pour celui de coach. Présente sur les départs et sur les arrivées d’étapes aux côtés de Christian Le Pape, elle nous livre son regard sur une épreuve à la fois belle, sélective et impitoyable !

On entend beaucoup dire que cette Solitaire restera dans les annales. Est-ce aussi votre sentiment ?
« C’était une édition assez particulière, et en même temps, j’ai l’impression que l’on peut dire la même chose de chaque Solitaire. Que ce soit sur l’eau, quand j’étais figariste, ou aujourd’hui dans un rôle différent à terre, j’entends toujours : « Ah, celle là, elle était vraiment belle et vraiment compliquée ! » En fait, c’est ce qui fait l’ADN de cette course : sa beauté et sa difficulté. En revanche, il y a un point sur lequel elle était particulière, c’est le temps ! On a eu de la pluie en permanence sur les trois premières étapes. Les skippers n’ont pas eu droit à de belles images. Je pense notamment à Wolf Rock. Le coin est magnifique quand on passe en bateau, mais là, avec cette météo, les skippers n’ont rien vu ! »

Le duel entre Charlie Dalin et Yoann Richomme nous a tenus en haleine. Yoann a eu le dernier mot. Est-ce une surprise ?
« Charlie était annoncé comme le grand favori, mais Yoann était présent au Havre avant la Solitaire. Il était quasiment tout le temps sur le podium, avec une bonne vitesse et des coups bien tentés. Il faisait clairement partie des cinq à pouvoir prétendre à la victoire. Certains disent qu’il prend trop de risques, c’est vrai parfois, mais pas sur cette Solitaire. Il n’a jamais tenté des coups extrêmes. Quand il s’est retrouvé à l’opposé de la flotte, c’était par rapport à des choix stratégiques, basés sur des fichiers météo. Yoann est quelqu’un qui marque ses opinions et qui sait se faire confiance. Il n’attend pas que les autres prennent l’initiative. Il est allé chercher cette victoire. Ce qui est génial, c’est que Yoann et Charlie ont deux manières très différentes de naviguer, et au final, ils terminent avec cinq minutes d’écart. »

D’un point de vue plus global, c’est encore un podium pour le Pôle et une belle réussite dans l’ensemble ?
« C’est vrai que c’est une belle opération pour le Pôle, surtout qu’il y avait de la concurrence. Nicolas Lunven a réussi à se refaire pour prendre une belle troisième place. Lui aussi, il était présent au Havre, et on sentait déjà une grosse envie de réussir. Il a été discret et efficace, comme à son habitude. Martin Le Pape fait une super Solitaire. Il a bossé vraiment dur, il en voulait toujours plus, et c’était top de le voir arriver avec le sourire sur chaque étape. La bataille entre Erwan Tabarly et Thierry Chabagny était assez amusante, car ils se sont bien bagarrés après avoir gagné la Transat AG2R ensemble. Cela témoigne du bel état d’esprit qui règne au sein du groupe et de la capacité de nos coureurs à partager, tout en étant concurrent. Nous avons eu une super dynamique sur l’eau cet hiver, avec des skippers très en demande pour progresser. Nous sommes là pour leur apporter des clés, et même si nous n’avons pas toujours la réponse à leurs questions, le simple fait d’échanger permet d’avancer. »

Justement quelles sont les pistes de travail pour la suite ?
« Il faut continuer à mettre l’accent sur les entrainements collectifs et sur les valeurs qui font la force du Pôle. Mais il faut également essayer d’avoir une approche un peu plus individuelle sur certains points, afin de répondre au mieux aux besoins de chaque skipper. L’idée c’est d’apporter à chacun le petit plus qui va lui permettre de faire la différence. Mais toujours dans un cadre très collectif, car cela crée une dynamique et une émulation positive qui profitent à tout le monde. »

Skippers du Pôle Finistère Course au Large sur la Solitaire Bompard Le Figaro
1 – Yoann Richomme – SKIPPER MACIF 2014
2 – Charlie Dalin – SKIPPER MACIF 2015
3 – Nicolas Lunven – GENERALI
4 – Erwan Tabarly – ARMOR LUX
5 – Thierry Chabagny – GEDIMAT
6 – Alexis Loison – GROUPE FIVA
7 – Corentin Douguet – SOFINTHER – UN MAILLOT POUR LA VIE
11 – Sébastien Simon – BRETAGNE – CMB PERFORMANCE
12 – Martin Le Pape – BELLOCQ PAYSAGES
13 – Anthony Marchand – OVIMPEX – SECOURS POPULAIRE
15 – Gildas Morvan – CERCLE VERT
16 – Alan Roberts – ALAN ROBERTS RACING
22 – Damien Guillou – LA SOLIDARITE MUTUALISTE
24 – Sophie Faguet – REGION NORMANDIE
29 – Claire Pruvot – PORT DE CAEN OUISTREHAM
34 – Arthur Prat – LES PERLES DE ST BARTH
36 -Aymeric Decroocq – BRETAGNE – CMB ESPOIR
38 – Cécile Laguette – DEAUVILLE

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Team COVED anime l’épreuve de Stadium

Contrat rempli sur l’étape dieppoise pour le trimaran bleu et blanc qui malgré une épreuve de Stade nautique en demie teinte anime l’escadrille des Diam24 en devançant les intouchables Team Lorina à plusieures reprises. Mais l’erreur coûte cher et malgré deux secondes places il faut se contenter d’une 12ème position sur l’épreuve du jour et quitter le plan d’eau avant la Super Finale. Le bateau Ducroz reste dans le club des cinq au général, et montre que c’est un équipage qui sait jouer devant et flirter avec les meilleurs. Rendez-vous à Roscoff pour engranger des points et consolider sa place !

Résultats Team COVED Acte 2 Dieppe
Raid Côtier : 5ème place
Stade Nautique : 12ème place
Classement général provisoire : 4ème place
1. Team Lorina (200 points)
2. Crédit Mutuel de Bretagne (192 points)
3. Grandeur Nature Véranda (186 points)
4. Team COVED (178 points)

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