La Volvo Ocean Race utilisera les catamarans M32 lors des 8 étapes de la Volvo. Chaque catamaran sera aux couleurs des équipes. L’idée étant de proposer plus d’expériences pour les sponsors et les médias. Chaque équipe devra donc disposer de son VOR65 et de son M32.
Le catamaran M32 pèse 510kg et peut naviguer dans un range de vent assez large. Un support idéal pour proposer du spectacle en stade nautique à chaque étape. Une expérience que connait particulièrement bien le nouveau patron de la Volvo, Mark Turner.
Franck Cammas et son équipage à bord de Norauto remportent le GC32 Racing Tour 2016 à l’issue des courses du Marseille One Design. Team Tilt, l’équipe suisse de Sébastien Schneiter termine deuxième au classement général.
« Nous sommes très heureux du travail accompli et c’est un très bon circuit pour nous qui nous permet de passer du temps à naviguer et à concourir sur ce type de bateau », a commenté Franck Cammas. « Le niveau de tous les concurrents a progressé de plus en plus au fur et à mesure de la saison. Nous étions devant au début, mais depuis lors tout le monde a élevé son jeu en terme de manœuvres, et maintenant il faut vraiment se battre pour remporter chaque manche. »
L’autre équipe Française, Team ENGIE de Sébastien Rogues, a eu une journée en demi-teinte, mais avec tout de même deux manches bouclées à la seconde place, plaçant ainsi par deux fois les deux équipes Françaises sur les deux premières marches du podium, et Team ENGIE en tant que deuxième meilleur bateau en terme de score sur la journée, preuve de tout le dur travail accompli par Sébastien Rogues et son équipage pour progresser depuis le début de la saison. Ils terminent le Marseille One Design à la cinquième place au classement général. Cependant ils se retrouvent à égalité de points pour la journée d’aujourd’hui avec l’équipe Japonaise de Mamma Aiuto!, qui s’est très bien comportée sur les deux premières manches du jour.
Plus tard dans la journée, cela a été le tour de l’équipe Suédoise jeune de GUNVOR Sailing de briller, car après des résultats décevants sur les premières manches, ces derniers ont terminé les deux dernières courses à la seconde place. « Nous continuons de progresser, et nous sommes toujours très novices à bord de ce bateau, et nous faisons pas mal d’erreurs assez simples », a admis Gustav Petterson, skipper et tacticien de l’équipe. « Quand le niveau de stress monte, nous ne savons pas toujours quoi faire, et nos timings ne sont pas toujours les bons. Mais nous nous sommes améliorés au fur et à mesure de la journée d’aujourd’hui ». Leur courbe d’apprentissage a en effet été importante, et c’est le premier événement sur lequel ils régataient sans le soutien de plusieurs champions Olympiques, tels que Iain Percy, Nathan Outteridge ou Freddy Lööf.
Les jeunes Suédois, qui ont pour la plupart tous un bagage en voile Olympique, ont savouré les conditions, et atteint des vitesses de plus de 30 nœuds à bord de Gunvor. « A moment donné nous étions très ralentis à la porte sous le vent, et certains bateaux déboulaient à 25-30 nœuds, donc nous avions le cœur au bord des lèvres », a admis Gustav Petterson.
Du coté de Jason Carroll et du team ARGO, très satisfaits de leur performance Marseillaise, ils ont atteint leurs objectifs en prenant la place en tête du championnat owner-driver (les « propriétaires-barreurs ») à Pierre Casiraghi et son équipe Malizia – Yacht Club de Monaco, et en terminant quatrièmes au classement général final du GC32 Racing Tour 2016. « Mais je suis encore plus ravi d’avoir terminé second au classement général du Marseille One Design, c’est vraiment super et je suis très fier de notre équipe d’avoir réalisé cette performance », a commenté Jason Carroll, double champion du Monde de Melges 32, une classe de monocoques extrêmement compétitive. « Le classement owner-driver est aussi une belle récompense, qui ne s’est décidée que lors de cette dernière épreuve, et nous avons fait ce que nous devions. »
Aujourd’hui, Jason Carroll n’a pu reproduire de victoire sur une manche comme hier avec son équipe, mais il a terminé la plupart du temps dans le haut du tableau. « C’était vraiment fun aujourd’hui, nous avons passé une très bonne journée. C’était super, même après des départs médiocres, de pouvoir batailler avec les autres bateaux pour reprendre une ou deux places. »
Avec le Britannique Alister Richardson à la tactique, le régleur de grand-voile à bord d’Argo, Anthony Kotoun, a observé qu’aujourd’hui, et dans des conditions plus musclées, le succès venait de pouvoir exploiter les bonnes bascules de vent. Sinon que c’était « les conditions les plus normales que nous ayons eues pour régater cette saison… »
Le Manager du GC32 Racing Tour 2016, Christian Scherrer, conclut : « c’était un très beau final aujourd’hui pour la saison 2016 du GC32 Racing Tour. C’est fantastique de constater à quel point le circuit s’est développé cette année, et j’aimerais remercier toutes les équipes et les partenaires qui nous ont soutenus cette année. Nous avons hâte d’avoir une saison encore un cran au-dessus en 2017. Il y a déjà beaucoup d’intérêt pour l’année prochaine, et nous annoncerons plus d’infos à ce propos la semaine prochaine. »
Pierre Casiraghi termina 6e place au classement général du GC32 Racing Tour. Une belle place pour l’équipe qui réalisait sa première saison en GC32 même si elle aurait pu terminer sur le podium avec plus de réussite.
Entouré de Sébastien Col, Boris Herrmann, Richard Mason et d’Adam Piggott, le jeune Monégasque qui barrait pour la première fois un GC32 a fait preuve d’une belle capacité d’adaptation et de progression. Au fil des régates, Malizia, le GC32 du Yacht Club de Monaco, a rivalisé avec les meilleurs équipages en comptabilisant deux victoires de manche, trois manches de 2e et dix de 3e.
« Je tiens à remercier toute l’équipe. Cette saison était vraiment fantastique et pleine de découvertes » commente Pierre Casiraghi. « Il faut continuer à progresser. Nous allons travailler pendant l’hiver, pour être prêts pour la prochaine saison. » poursuit le Monégasque qui a décidé de convier trois autres équipages de GC32 à participer aux Monaco Sportsboat Winter Series.
A l’initiative de Pierre Casiraghi, quatre GC32 dont Malizia viendront pour la première fois se confronter à Monaco, en novembre (11-13) et décembre (9-11), alternant régate en flotte et match race sur les même parcours que ceux de l’America’s Cup. Frissons garantis !
Initiés depuis 2013, ces régates hivernales de préparation mises en place par le Yacht Club de Monaco entre octobre et mars connaîssent un grand succès auprès des équipages de monotypes (J/70, Melges 20) qui établissent leur base en Principauté.
C’est sous voile que Malizia rejoindra lundi Monaco pour faire son entrée à 17h00, dans le port et s’amarrer devant le Yacht Club de Monaco. Une véritable passion pour la voile et le plaisir de “voler” qu’il fera partager le mercredi 19 octobre aux jeunes de la Section Sportive et membres du Yacht Club de Monaco avec l’organisation d’une conférence sous forme d’échange et d’expérience suivie par une sortie en mer avec l’équipage de Malizia… Un véritable privilège pour ces jeunes régatiers.
Puis, Pierre s’envolera pour rejoindre l’équipage de Giovanni Soldini et son multi Maserati pour prendre le départ le 22 octobre prochain de la Rolex Middle Sea Race. Pierre n’a pas fini de “foiler”…
Bonne nouvelle pour Louis Burton. Il resigne pour 4 ans avec Bureau Vallée avec en ligne de mire la Route du Rhum 2018 et le Vendée Globe 2020 et annonce le rachat du bateau d’Armel Le Cleac’h à son retour de ce Vendée.
Louis Burton et Bureau Vallée, la belle histoire
Séduit par le profil de jeune entrepreneur parisien souhaitant réaliser son rêve, Bureau Vallée est devenu le partenaire titre de Louis Burton en Octobre 2010, moins d’un mois avant le départ de la Route du Rhum. Pari osé, puisque c’était la première transat de Louis, sur un vieux Class40.
Dès 2011, le projet a pris de l’ampleur avec l’arrivée d’un IMOCA. Depuis Louis et Bureau Vallée n’ont raté aucune course majeure du circuit, avec à la clé des résultats intéressants dans un projet tourné vers l’apprentissage et la montée en compétitivité. Le Vendée Globe qui se profile marquera la dernière étape du projet actuel, avant de viser plus haut dès la saison 2017 avec l’arrivée d’un bateau à foils de dernière génération.
Bruno Peyroles, fondateur et PDG de Bureau Vallée nous explique les raisons de ce nouveau projet :
« Après 6 belles années de partenariat avec Louis, se concluant sur ce Vendée Globe, nous avions 2 options : arrêter ou renouveler l’histoire et monter en puissance sportivement.
Louis et son équipe nous ont présenté l’opportunité de reprendre Banque Populaire 8 et de construire un projet sportif et médiatique autour de ce bateau de dernière génération dont le potentiel a déjà commencé à faire ses preuves.
Cette belle & forte opportunité a séduit le groupe représentant les magasins du réseau Bureau Vallée. Cette nouvelle ambition pour notre projet voile accompagne la croissance de notre réseau (200 magasins en 2012, près de 300 en 2017 dans 4 pays sur les 3 grands océans).
Louis et l’esprit de la course au large nous correspondent bien. L’aventure, le dépassement de soi, l’engagement dans un sport durable, l’esprit d’entreprendre d’un skipper et de son équipe, sont autant de valeurs qui sont chères à nos yeux.»
Objectif : podium / Un nouveau challenge
Le Vendée Globe 2016 sera donc la dernière course que Louis fera sur son IMOCA de la génération 2008. Il n’en reste pas moins clé dans le développement de son parcours de marin.
« Le Vendée Globe est le graal, d’autant plus pour moi qui n’ai pas terminé lors de ma première tentative. Je ne connais pas les mers du Sud, et j’aborde cette nouvelle édition avec l’envie de découvrir, de terminer, et de continuer à engranger de l’expérience. Si tout se passe bien, l’année prochaine, je volerais sur l’eau avec Bureau Vallée avec en tête l’idée de jouer les podiums et la victoire. Mon partenaire m’offre l’opportunité incroyable de continuer à exercer ma passion et mon métier dans un cadre serein & ultra motivant, avec un bateau de dernière génération développé par une équipe et un skipper reconnus pour leur sérieux, leur efficacité et leur compétitivité. Ses résultats parlent déjà d’eux mêmes. Après, je reste concentré sur le Vendée Globe qui arrive à grand pas. Quelque part, je suis encore plus serein maintenant que je sais qu’un projet très excitant m’attend dès l’année prochaine. Au final, cette année comme les prochaines, je serai fier de porter haut les couleurs de Bureau Vallée » a déclaré le skipper Bureau Vallée.
La suite du programme est simple : Louis et son équipe vont désormais enchainer les navigations afin de finaliser la mise au point des nouveautés et de toutes les pièces neuves à bord. Le bateau ne retournera pas en chantier d’ici au Vendée Globe, il s’agit maintenant de naviguer et de continuer à forger une relation skipper / bateau déjà très solide. En plus des navigations de préparation, Louis participera également au Trophée Azimut fin septembre à Lorient. Après ça, le départ vers les Sables d’Olonne arrivera très vite, puisque les bateaux doivent être arrivé à Port Olonna le 14 octobre.
Programme prévisionnel 2017 – 2021
Transat Jacques Vabre 2017 & 2019
Route du Rhum 2018
Vendée Globe 2020 – 2021
Les arrivées se sont succédées à Port Olona et la flotte est presque au complet. 28 IMOCA sur 29 (Sébastien Destremau devrait arriver vers le 1920 octobre) sont amarrés aux Sables d’Olonne depuis cette nuit. En moins de 24 heures, 23 bateaux ont embouqué le chenal des Sables, la majorité des concurrents étant arrivée dans la journée d’hier, jeudi 13 octobre. Au milieu de la nuit, Banque Populaire VIII, Le Souffle du Nord pour le Projet Imagine, Safran, 100% Natural Energy et Quéguiner-Leucémie Espoir ont clôturé le bal des amarrages. Depuis hier, le public est déjà présent pour saluer les solitaires et leurs monocoques. C’est parti donc pour trois semaines de fête au cœur du Village du Vendée Globe qui ouvre ses portes demain samedi à 10h…
« Tous les bateaux sont désormais amarrés au ponton du Vendée Globe, sauf un qui a reçu une dérogation, le TechnoFirstfaceOcean de Sébastien Destremau, qui avait cassé son mât et a dû réparer tardivement », indiquait ce vendredi matin Jacques Caraës, Directeur de Course, présent pour accueillir chaque marin à son arrivée au ponton. « Les cinq derniers bateaux sont rentré la nuit dernière. Aujourd’hui, on est au complet, tout s’est bien passé et le premier briefing des teams managers a lieu cet après midi à 15h. Sébastien Destremau est actuellement le long des côtes portugaises. Tout se déroule parfaitement bien ! »
Il règne depuis hier une certaine fébrilité aux Sables d’Olonne, comme si le compte à rebours avait commencé avant le grand départ, dimanche 6 novembre à 13h02. D’ici là, les marins vont jongler entre les obligations de communication, le repos et la concentration à maintenir. Le public, lui, va pouvoir s’imprégner de l’ambiance et laisser voguer son imaginaire.
Le grand moment sera l’inauguration du village du Vendée Globe demain samedi à 10h en présence de Yves Auvinet (Président de la SAEM Vendée), Bruno Retailleau (Président de la Région Pays de la Loire), Didier Gallot (Maire de la Ville des Sables d’Olonne) et Pascal Cadorel (Directeur de la Communication de Sodebo). Pour la coupure du ruban et la photo générale, les personnalités officielles seront accompagnées des 28 skippers actuellement présents aux Sables d’Olonne. Les marins pourront ensuite vaquer à leurs occupations pendant que le cortège sillonnera les installations du Village, avant de retrouver les marins à 11h30 pour la visite du ponton. La traditionnelle photo officielle des skippers se déroulera une heure plus tard, devant le ponton de Port Olona.
Pour rappel, le Village sera ouvert tous les jours du 15 octobre au 6 novembre, de 10h à 20h. Des nocturnes seront organisées chaque samedi jusqu’à 22h (15 octobre, 22 octobre, 29 octobre, 5 novembre).
Ils ont dit : Fabrice Amedeo (NewrestMatmut) : « Quel bonheur d’être ici. C’est déjà une belle victoire d’être amarré aux Sables d’Olonne et de se dire que dans un peu plus de trois semaines, on larguera les amarres pour le tour du globe. J’ai ressenti une forte émotion en arrivant dans le chenal ! ».
Romain Attanasio (Famille MaryEtamine du Lys) : « J’ai quitté la maison un peu stressé, du coup, c’était la guerre pendant le convoyage et on a eu beaucoup de vent. Je suis heureux d’être enfin arrivé aux Sables. »
Jérémie Beyou (Maître CoQ) : « C’était un super convoyage avec des conditions idéales de nordest. Nous sommes partis à 9h de Lorient et on est arrivé à 13h jeudi. Les trois semaines à venir sont calées, mais je vais rester concentré sur le départ de la course. »
Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) : « Enfin aux Sables ! Cela n’a pas été simple d’arriver jusque là. Voilà, on y est, et on sera prêt pour le départ. »
Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) : « La pression va doucement monter en puissance, mais je suis serein et prêt pour les sollicitations des jours à venir, c’est intégré dans ma préparation. »
Stéphane Le Diraison (Compagnie du LitBoulogne Billancourt) : « On a fait les dernières vérifications et le bateau me donne entière satisfaction. Pour moi, c’est une victoire d’être ici, c’est assez surréaliste même, l’accueil des Sablais est incroyable. »
Tanguy De Lamotte (Initiatives Cœur) : « Il y a plus de bateaux qu’il y a quatre ans sur le ponton, ça va être une belle édition, on sent l’excitation de l’événement avec cette ferveur des Vendéens. Je commence à sentir les souvenirs du dernier Vendée Globe qui remontent. »
Alan Roura (La Fabrique) : « Franchement d’arriver ici, c’est magique ! On a travaillé 24h sur 24 pour en arriver là. Je ne sens pas de pression, mais je ne réalise pas bien ce qui m’arrive. »
L’hiver arrive, et avec lui le début de la saison des entraînements à la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer. Le Challenge d’Automne, suivi du Challenge de Printemps et en ligne de mire le Spi Ouest-France, permet aux coureurs de tous poils d’améliorer leurs connaissances techniques, de se roder aux manœuvres et de construire, week-end après week-end, les relations essentielles à un équipage efficace. Organisés par la SNT, dont l’expertise et l’accueil ne sont plus à démontrer, et en partenariat avec les commerçants trinitains, les Challenges d’Automne et de Printemps donnent l’occasion aux équipages de profiter au maximum de week-ends où sportivité et convivialité vont de pair.
Des conditions idéales
Ce week-end, une trentaine de bateaux sont attendus, dont des Grand Surprise, des JPK 10.10 ou des Sun Odyssey. Plusieurs sportboats seront représentés avec les MACH 6.5 Alternative Sailing, Le Carré 56 et Actual, dont Yves Le Blevec a laissé la barre à Gaël Ledoux, boat captain de l’Ultim Actual. Parmi les inscrits, on compte d’ores et déjà les incontournables Patrice Carpentier sur son Sun Fast 3200, ainsi que Jacques Pelletier à bord de son ardent Ange de Milon. Avec des prévisions de vent à 8/10 nœuds, les conditions seront idéales pour une reprise. Les inscriptions se dérouleront dès samedi 9h00, avec un départ à 14h00. Dimanche, les équipages couperont la ligne de départ à 10h15.
Entraînements Solo / Duo Alternative Sailing
Avec pour objectif la Transquadra 2017, la SNT et Alternative Sailing mettent en place des entraînements spécifiques avec l’expertise du Pôle Compétition et de son entraîneur Vincent Barnaud. Ce premier Challenge d’Automne sera l’occasion pour les coureurs en solo et en double de démarrer leur préparation. Grâce à une formation à terre comme sur l’eau, les coureurs pourront parfaire leurs connaissances. Pour ceux qui hésiteraient encore, il serait dommage de ne pas en profiter pour s’essayer aux joies de la navigation en équipage réduit!
Des partenaires engagés
Nouveauté cette année, certains challenges auront leur partenaire privilégié qui mettra ses connaissances au service des coureurs. Le trophée Den Ran se déroulera les 29 et 30 octobre. Olivier Servettaz, gérant de Den Ran, spécialiste du gréement et de l’accastillage vous accueillera cours des Quais, dans sa boutique, pour vous prodiguer conseils et astuces sur vos « ficelles ». Le week-end prolongé du 11 novembre permettra aux coureurs de naviguer pendant trois jours afin de remporter le trophée Musto tout en profitant de l’ambiance du port de la Trinité-sur-Mer. Les bars Le Carré 56, L’Etage et Le Zing accueilleront les équipages pour un vendredi soir festif, avec une boisson offerte par Musto. Comme chaque week-end, les coureurs pourront aussi y trouver de quoi se restaurer. Les courses ne reprendront que le samedi à 13h00 pour laisser à tous le temps de savourer la soirée, avec un retour vers 20h00, qui permettra aux équipages de se familiariser avec la navigation de nuit en baie de Quiberon. Enfin, le Challenge d’Automne se conclura par la traditionnelle Régate de Noël, les 26 et 27 Novembre avec le trophée Uship. L’équipementier organisera un briefing météo le samedi matin.
Calendrier Challenge d’Automne 15 et 16 octobre : Trophée Uship 29 et 30 octobre : Trophée Den Ran 11,12 et 13 novembre : Trophée Musto 26 et 27 novembre: Régate de Noël
C’est Martin Le Pape qui a été sélectionné pour être le skipper du bateau Macif 2017. Après deux semaines de sélection, il n’en restait plus que quatre, Benjamin Dutreux, Corentin Horeau, Pierre Quiroga et Martin Le Pape sur 17 dossiers retenus.
Durant cette semaine, les 4 skippers auront suivis un programme intense avec en point d’orgue, jeudi, une navigation en solitaire sur un parcours côtier (environ 12h) dans 25-30 nds. Mais c’est surtout le grand oral du vendredi matin qui aura fait la différence.
8e skipper sélectionné dans le cadre du programme Skipper Macif, Martin Le Pape prend le relais de Yoann Richomme, vainqueur de La Solitaire Bompard – Le Figaro 2016, sur le circuit Figaro Bénéteau pour 2 saisons. Il fera équipe en 2017 avec Charlie Dalin, Skipper Macif 2015 et récent Champion de France Elite de Course au Large en solitaire. Martin Le Pape s’est démarqué par son engagement et son potentiel lors de cette nouvelle sélection.
Martin Le Pape, Skipper Macif 2017 :
« Inconsciemment, je me suis mis beaucoup de pression lors de cette semaine de sélection. J’avais vraiment envie de la remporter et c’est pourquoi je n’ai rien laissé au hasard. Je ne dois cette victoire qu’à moi-même ! Plusieurs paramètres ont joué en ma faveur : mon palmarès naissant, ma capacité à gérer un projet et surtout la persévérance dont j’ai fait preuve cette semaine. J’ai fait une présentation dans ce sens-là, en convainquant le jury qu’il fallait me prendre car j’avais encore plus envie que les autres ! Il y a forcément une certaine appréhension de succéder à Yoann Richomme, après sa superbe saison ! Le jury m’a fait savoir que j’avais le temps de progresser avant d’atteindre ces résultats, mais j’ai envie d’aller vite et de réussir. Je vais donner tous les moyens pour y arriver avec la Macif. »
Jean-Bernard Le Boucher, Directeur des Activités Mer du groupe Macif :
« Aux dires des marins, la semaine qui vient de s’écouler a été difficile. Tout d’abord car il y avait du vent pour les épreuves en mer, puis par la cadence imposée par les différentes épreuves à terre, telles que la stratégie, la météo, et auxquelles ils sont moins habitués. Ils apprécient cette difficulté, car on est dans le ton de ce qu’ils recherchent. A l’issue de la délibération du jury, Martin Le Pape a été sélectionné : il le mérite, c’est un garçon qui a déjà fait 2 saisons complètes de Figaro. et c’est un performer. Nous sommes convaincus qu’avec du travail, il va s’améliorer dans les 2 années à venir. Martin a envie de bien faire et de mettre à profit les moyens qui lui seront donnés. La Macif est très heureuse de l’accompagner dans son projet sportif. »
Charlie Dalin, Skipper Macif 2015 :
« C’était intéressant de voir la sélection de « l’intérieur », même si j’avais décidé de ne pas faire partie du jury final. J’ai suivi toutes les épreuves et je me rendais bien compte de ce que vivaient les 4 finalistes, en termes d’émotion, de mental, de stress… C’est une semaine intense, peu importe le résultat. Martin est un bon choix, il a prouvé sa motivation. Il s’est beaucoup préparé et c’est quelqu’un qui a la maturité pour intégrer le programme. Il va pouvoir se consacrer sur le sportif. Bienvenue dans l’équipe et ça promet une belle saison 2017 ! »
Les Skippers Macif depuis 2008
2008 : Gérald Véniard devient le premier Skipper Macif
2009 : Sélection de Eric Péron
2010 : Sélection de François Gabart
2011 : Sélection de Paul Meilhat et Eric Péron est reconduit pour un an
2012 : Sélection de Fabien Delahaye
2013 : Paul Meilhat est reconduit un an
2014 : Sélection de Yoann Richomme et Fabien Delahaye est reconduit pour un an
2015 : Sélection de Charlie Dalin
2016 : Yoann Richomme est reconduit pour un an
2017 : Sélection de Martin Le Pape
Alors que Thomas Ruyant finalise sa préparation pour le Vendée Globe, l’association Le Souffle du Nord aborde la dernière ligne droite avant le grand départ du 6 novembre avec beaucoup de dynamisme. L’équipe du Souffle du Nord, emmenée par Sylvain Derreumaux, est toujours en action pour convaincre de nouvelles forces vives de les rejoindre, et ainsi boucler son budget. En parallèle, elle poursuit son action de mise en avant de l’ONG Projet Imagine, ainsi que d’initiatives positives régionales.
Ce sont déjà 162 entreprises et près de 1000 supporters mécènes qui prendront part au Tour du Monde de Thomas Ruyant en ayant tous accepté de rester dans l’ombre pour mettre dans la lumière ceux qui s’engagent. La Région Hauts-de-France a d’ailleurs décidé de s’inscrire dans cette démarche*.
Fait unique dans le sport professionnel français et en course au large, le monocoque de 60 pieds « Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » n’arborera dans sa voile et sur sa coque aucun logo de partenaires privés, mais seulement un colibri géant, symbole de l’ONG Projet Imagine, à qui toute la visibilité est offerte.
Sylvain Derreumaux : « Il reste encore 250 000 euros à trouver »
A 25 jours du départ du Vendée Globe, tout comme pour Thomas Ruyant, c’est l’effervescence dans le Nord dans les locaux du Souffle du Nord. Il s’agit pour l’équipe, tout en préparant le départ du Vendée Globe, de rechercher activement les dernières forces vives capables de compléter le budget global de l’association. « Il reste encore 250 000 euros à trouver ! » déclare Sylvain Derreumaux. « C’est certain, nous serons au départ du Vendée Globe avec Thomas, mais on serait plus serein si le budget était bouclé. » Pour se faire, l’association multiplie les contacts, les rendez-vous afin de convaincre les nordistes d’entrer dans cette aventure hors norme. L’arrivée de la Région Hauts-de-France, présidée par Xavier Bertrand, dans l’aventure pourrait accélérer la dynamique installée par Le Souffle du Nord. « C’est vrai que de bénéficier du crédit du Conseil Régional des Hauts-de-France est une véritable reconnaissance du travail fourni depuis deux ans et un formidable encouragement à continuer notre action sans relâche. Merci ! » indique Sylvain.
Un stand « Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » pour mettre en avant l’engagement solidaire.
« Nous sommes désormais dans le concret du départ de l’événement. Nous nous attelons à préparer notre stand et les différents éléments de communication que nous voulons déployer aux Sables d’Olonne. Tout cela vient en plus des actions associatives que nous menons, notamment celle que nous avons entamée cet été : la production d’une web série vidéo, inspirée par Le Projet Imagine, qui met en avant des initiatives positives régionales exemplaires, portées soit par des individus, soit par des collectivités, associations ou entreprises et pour certaines mécènes de notre aventure. Celle-ci a d’ailleurs été chaleureusement accueillie par tous sur nos réseaux sociaux et site internet. » Il faut dire que « la Coiffeuse de rue », « Médecins Solidarité Lille » ou encore « La Bouquinerie du Sart » sont des actions particulièrement en phase avec les valeurs du Souffle du Nord.
« Depuis quelques mois, nous avons vraiment l’impression d’être au cœur de notre mission à savoir mettre en exergue ceux qui s’engagent quotidiennement pour les autres. La future aventure de Thomas Ruyant va encore renforcer notre conviction qu’il est temps de se bouger pour une meilleure société. L’ONG Projet Imagine, dont nous porterons les couleurs sur le Vendée Globe, est une formidable inspiratrice. Ses « Héros Imagine » vont nous porter. Nous attendons plus de 300 supporters aux Sables pour encourager notre marin, et je suis particulièrement heureux de la tenue aux Sables d’Olonne du Festival Imagine – du 1er au 4 novembre – qui permettra à tous de comprendre notre engagement à travers les productions vidéo de l’ONG. » conclut Sylvain.
De Roubaix aux Sables d’Olonne en vélo !
De leur côté, les mécènes du Souffle du Nord fourmillent d’idées. La société Qualimétrie organise un Défi sportif et humain. Rallier Les Sables d’Olonne depuis Roubaix en vélo et en 5 jours. 700 km pour véhiculer un message porteur d’espoir et d’espérance. L’arrivée est prévue le samedi 5 novembre aux Sables d’Olonne avec 140km/jour en moyenne. Pour participer au projet les entreprises abondent selon leur souhait à partir de 50 centimes par kilomètre parcouru. Bref, « Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » est en ébullition et est bientôt à l’aube, avec Thomas Ruyant, d’un voyage sportif et solidaire extraordinaire. Ils ont dit :
Xavier Bertrand, Président du Conseil régional Hauts-de-France : « Fédérer des forces vives de notre région pour un Tour du Monde à la Voile en Solitaire mettant en lumière une ONG, voilà une belle initiative que la Région Hauts-de-France ne pouvait que soutenir. Ce partenariat vient concrétiser une communauté de valeurs, autour de la générosité, de l’engagement et du dépassement de soi, portées par le Souffle du Nord. Il est aussi le reflet de notre soutien à la filière nautique, secteur économique en pleine croissance qui constitue une réelle opportunité pour notre littoral.
Thomas Ruyant n’est pas un inconnu pour la Région puisqu’il est le premier navigateur bénéficiaire de la Bourse Mini 6,50 : cette aide régionale lui avait permis, à l’époque, de prendre le départ de sa première Mini Transat en 2007 et de progresser vers le professionnalisme. Avec son courage et son humilité, il sera le digne représentant de toute une région et saura partager son expérience auprès des plus jeunes et encourager le plus grand nombre vers de nouvelles ambitions. »
Franck Gaillot, responsable des partenariats du Souffle du Nord : « Le Souffle du Nord a changé ma vie. Au-delà de la recherche de partenaires au jour le jour, les valeurs de cette aventure m’ont touché au cœur. J’ai appris à me tourner encore plus vers les autres et mes enfants ont suivi en s’impliquant dans des actions humanitaires. Et puis, professionnellement, même si mon travail est difficile car j’ai passé mes deux dernières années à présenter Le Souffle du Nord, à chercher des partenaires, je me suis enrichi humainement en rencontrant de multiples nordistes. Ce qui est passionnant c’est d’emmener l’ensemble des salariés d’une entreprise mécène pour qu’ils vivent les trois axes de notre aventure : le défi sportif avec Thomas Ruyant, le sens de l’ONG Projet Imagine et l’identité nordiste. J’ai réellement pris conscience que nous devions être tous des colibris. Il est encore temps de nous rejoindre ! »
*Pour en savoir plus sur la Région Hauts-de-France dans l’aventure : lire l’Information Presse
Notre dossier de presse avec de nombreux témoignages :
OUTILS PRESSE : ci-dessous, vos accès aux photos libres de droits pour la presse et le web (portraits, images aériennes, vie à bord), vidéos (rushs) libres de droits pour la presse et le web (images embarquées, aériennes hélico et drone) et liens vers les réseaux sociaux : VIDEOS PHOTOS
Inspiré par L’ONG Projet Imagine, Le Souffle du Nord a décidé de consacrer une web série aux initiatives positives initiées sur la région des Hauts-de-France ! Découvrez les premiers épisodes dont la dernière, « La coiffeuse de rue », qui compte plus de 60 000 vues sur le réseau social Facebook.
#1 Nouvoulook : http://bit.ly/ws-nouvoulook
#2 Bouquinerie du Sart : http://bit.ly/ws-bouquinerie-sart
#3 Generator Man : http://bit.ly/ws-generator-man
#4 Action Froid : http://bit.ly/action-froid
#5 La Coiffeuse de rue : http://bit.ly/ws-coiffeuse-de-rue
#6 Médecins Solidarité Lille : http://bit.ly/ws-medecins-solidarite-lille
#7 Coaching Mode pour l’Emploi : http://bit.ly/ws-coaching-mode-emploi
INVITATION PRESSE : Soirée de clôture du Festival Imagine le vendredi 4 novembre 2016 à 18h avec la projection du film « Des femmes et des Hommes » suivie d’un cocktail, en présence de la réalisatrice Frédérique Bedos. Invitation Presse, RSVP : lesouffledunord@tbpress.fr
A propos…
Le Souffle du Nord
Le Souffle du Nord ambitionne de réunir l’ensemble des forces vives régionales (entreprises, associations, institutions, particuliers…) pour promouvoir et développer l’engagement solidaire sur son territoire. L’association s’appuie sur un projet phare, fédérateur et médiatique – la participation d’un bateau au Vendée Globe 2016* aux couleurs de l’ONG Projet Imagine – et un programme d’évènements inspirants.
L’Imoca de 60 pieds Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine est skippé par le marin dunkerquois Thomas Ruyant – 4ème de la Transat Jacques Vabre 2015.
* L’Everest des mers : tour du monde à la voile en solitaire et sans escale
Le Projet Imagine : ONG d’information d’inspiration d’action
L’ONG Projet Imagine fondée en 2010 par Frédérique Bedos, a pour ambition de créer des déclics pour inspirer chacun à bâtir un monde plus juste et plus durable.
Ses missions sont de produire et de faire diffuser des films inspirants qui placent l’homme au cœur du changement pour que le plus grand nombre agisse en donnant le meilleur de lui-même.
Au travers du “Mouvement Imagine”, l’ONG bâtit une communauté d’hommes et de femmes qui décident de s’engager au service d’une société optimiste, bienveillante et constructive, résolument tournée vers l’avenir.
Thomas Ruyant : né le 24 mai 1981 à Dunkerque, vainqueur de la Route du Rhum 2010 dans la catégorie des Class 40, vainqueur de la Transat 6.50 2009, 4ème de la Transat Jacques Vabre 2015 avec Adrien Hardy à bord du Souffle du Nord, vainqueur de la Normandy Channel Race 2010, vainqueur du record SNSM 2010, vainqueur du Mini Fastnet 2008, 4ème du Tour de Bretagne à la Voile 2013, trois Solitaire du Figaro
Toute l’actualité du Souffle du Nord : www.lesouffledunord.com
Il a souvent, au cours de ses traversées, heurté des objets flottants non identifiés. En 2015 notamment, lorsque le bateau avec lequel il participait à la Transat Jacques Vabre entra en collision avec un container, l’obligeant à abandonner la course. Confronté de façon brutale à la pollution océanique lors de cet incident mais aussi à l’occasion de son récent Tour du monde en catamaran de sport, Yvan Bourgnon a décidé d’agir. Avec la création de son association « THE SEA CLEANERS » dédiée à la lutte contre la pollution océanique, il se lance dans la construction d’un navire révolutionnaire « LE MANTA », collecteur de déchets plastiques. Une campagne de crowdfunding, qui démarre le 14 octobre, signera le début de cette belle aventure.
« Entre 8 et 10 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans chaque année. Une partie de ces macro-déchets flottants se fragmentent au contact des vagues et des rayons UV pour se transformer en micro-déchets, puis en nano-déchets, assimilés directement par les organismes marins, impactant l’ensemble de la chaine alimentaire marine. D’ici 2025, la quantité de déchets plastiques entrant dans le milieu marin pourraient être multipliée par 10. A ce rythme, en 2050, les morceaux de plastique présents dans les océans seront aussi nombreux que de poissons ! »
Yvan BOURGNON
Le MANTA doit son nom à la raie Manta pour sa capacité à filtrer l’eau. Ce navire est étudié pour collecter les plastiques océaniques au plus près de la source de déversement, près des côtes. En effet, seul un navire offre la mobilité nécessaire aux déplacements rapides vers les bancs de plastiques encore concentrés par les vents et les courants, avant qu’ils n’entament leurs dérives océaniques vers les « continents de plastique ». Cette mobilité permet également d’intervenir en haute mer, là où la profondeur océanique rend impossible l’ancrage au fond de la mer et où un container immergé accidentellement peut avoir libéré sa cargaison d’objets en plastique.
En terme de propulsion, l’utilisation de Kite Wing (cerf-volant) combinée à un système de gréement supportant des voiles classiques, auquel s’ajoute un bloc propulseur hybride, permettra de réduire l’empreinte carbone à son strict minimum.
Un système de collecte inédit
Une rampe de collecte inédite de près de 72m de large permettra de collecter les macro-déchets sans atteinte à la faune aquatique. Ce système biomimétique inspiré des fanons de baleines sera repliable pour les passages de canaux (tels que Panama) et approches portuaires. A bord, un réseau de tapis roulants acheminera les macrodéchets vers les cuves de stockage. Le Manta peut stocker dans ses cuves jusqu’à 300m3 de plastiques, les campagnes de collectes dureront de quelques jours à plusieurs semaines. Un dispositif électronique d’émissions sonores permettra l’éloignement de la faune marine à l’approche du navire, afin d’éviter la pêche accidentelle.
LA CAMPAGNE DE CROWDFUNDING « THE SEA CLEANERS » DU 14 OCTOBRE AU 13 DECEMBRE
Pour initier le projet « THE SEA CLEANERS », Yvan Bourgnon lance une campagne de crowdfunding à partir du 14 octobre prochain. Cette campagne, qui se terminera le 13 décembre, a pour objectif de récolter un minimum de 80 000 €, somme nécessaire pour financer le lancement définitif de « THE SEA CLEANERS ».
Les donateurs de cette campagne pourront avoir le privilège de rencontrer Yvan pour découvrir les plans du bateau et échanger sur l’avancement du projet ou encore profiter d’une sortie en mer sur « Ma Louloutte », le catamaran de sport avec lequel Yvan a réalisé son Tour du monde inédit entre 2013 et 2015. Le must de cette campagne de crowdfunding sera un voyage en Alaska, en juin prochain, pour assister pendant 1 semaine aux derniers préparatifs du prochain défi d’Yvan : la tentative du premier passage du Nord-Ouest à la voile en solitaire sur un bateau sans cabine !
Pour participer à cette campagne : https://www.kisskissbankbank.com/the-sea-cleaners (à partir de 10 euros).
Fabrice Amedeo sera au départ du Vendée Globe à bord de « Newrest-Matmut ». Mais avant de partir, il sort un livre original « Capturer le large », aux Editions Glénat, qui rassemble des photos prises par des navigateurs eux-mêmes, pour raconter le large de l’intérieur. « L’idée était de témoigner du fait que le marin, quand il part au large, devient le reporter de sa propre aventure. « Capturer le Large » recense des photos prises à bord, lors des grandes courses océaniques, et donne la parole à ceux qui en sont les auteurs.
Dans ce livre, le large est immortalisé par les marins, par ceux qui le vivent », confie le skipper qui s’apprête à prendre le départ de son premier tour du monde en solitaire. Vendée Globe, Route du Rhum-Destination Guadeloupe, Volvo Ocean Race… autant de grandes aventures illustrées de l’intérieur par Ellen MacArthur, François Gabart, Loïck Peyron, Yann Riou ou encore Yvan Bourgnon. Les selfies au passage du cap Horn, les photos d’albatros, la houle grise du Grand Sud, les jours de Noël seul à bord, les couchers de soleil dans les alizés, la vie dans un habitacle en carbone de quelques mètres carrés, les nuages du pot au noir, les icebergs… tout ce qui fait le sel de ces épopées maritimes est dans « Capturer le Large ».
Fabrice Amadeo devrait arriver aux Sables cette semaine. « Ce départ de La Trinité-sur-Mer est l’accomplissement d’un an et demi de travail et un grand bonheur parce que le Vendée Globe va vraiment se concrétiser jeudi soir, quand nous amarrerons « Newrest-Matmut » au ponton des Sables d’Olonne, confirme le skipper francilien. Je sais que les trois semaines qui s’annoncent vont être denses et que le départ va arriver très vite. Si techniquement nous sommes prêts, il reste beaucoup de choses à faire mais je vais essayer de me ménager un maximum de temps pour me reposer et être en forme le 6 novembre au matin… » . Entrer progressivement dans sa bulle, tout en répondant aux obligations liées à l’organisation de la course, aux sollicitations médiatiques et à cette envie de partager des moments privilégiés avec la famille, les amis et les partenaires… Ces trois prochaines semaines auront une saveur très particulière… de celle qui mêle les premières fois d’un bizuth aux dernières fois d’un terrien qui s’apprête à mettre le cap sur son Everest personnel. A compter de ce jeudi, Fabrice Amedeo plongera dans le grand bain du Vendée Globe.