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Calendrier GC32 Racing Tour

©Sander van der Borch / GC32 Racing Tour

Le GC32 Racing Tour se distingue des Extreme Sailing Series par le choix des plans d’eau proposés. Il veut offrir « la meilleure expérience possible sur foils » aux compétiteurs, avec un circuit de cinq étapes facilement accessibles à travers le sud de l’Europe.

En accueillant aussi bien des équipes professionnelles que des équipes barrées par leurs propriétaires en mode « owner-driver », le GC32 Racing Tour 2017 fera étape dans des villes parmi les meilleures pour la voile en Europe, et qui offrent la plus grande probabilité de vent entre 10 et 20 nœuds, ainsi qu’un plan d’eau plat ; des conditions qui permettent de promouvoir une navigation sur foils optimale. Comme toujours sur le Tour, les manches sont courtes, mais les plans d’eau permettent d’établir des parcours suffisamment longs, afin que les catamarans monotypes volants puissent déployer leur pleine puissance et lâcher les chevaux, et que les équipages puissent profiter pleinement des raisons pour lesquelles le GC32 est l’un des supports monotypes les plus rapides du monde.

Les dates des cinq événements au calendrier 2017 sont désormais confirmées, ainsi que trois villes. Les organisateurs du GC32 Racing Tour sont actuellement en train de conclure des négociations avec d’autres villes Européennes, et le choix des deux dernières étapes sera annoncé en tout début d’année. Et pour démarrer la saison de la meilleure façon qui soit, le GC32 Racing Tour 2017 débutera du 11 au 14 mai par le spot ultime pour la navigation sur foils : niché dans les Alpes Italiennes, le Lac de Garde est un lieu connu pour son plan d’eau plat et ses conditions de vent plus que solides, qui fait de lui l’un des choix les plus populaires pour les championnats et grands prix de voile.

Le Tour sera accueilli pour la deuxième année consécutive par le club de Fraglia Vela Riva, situé à Riva del Garda dans le coin Nord du Lac. En 2016, Riva del Garda a également marqué le coup d’envoi du GC32 Racing Tour, et c’est aussi ici que Team Tilt a établi un nouveau record de vitesse pour le GC32 à 39,7 nœuds. 2017 sera-t-elle l’année où la barre des 40 nœuds, « le mur du son des GC32 », va enfin tomber ?

Les GC32 à Riva del Garda. Photo ©Loris von Siebenthal / GC32 Racing Tour

Giancarlo Mirandola, Président du Fraglia Vela Riva, a commenté : « le Fraglia Vela Riva est fier et motivé d’accueillir à nouveau le GC32 Racing Tour pour la deuxième édition de la GC32 Riva Cup. Le spectacle incroyable de la dernière édition nous enthousiasme pour l’avenir, avec ces bateaux « du futur » qui forment un présent bel et bien réel et ultra rapide, en naviguant à des vitesses supérieures à 30 nœuds… »

Un nouveau lieu pour la deuxième étape du GC32 Racing Tour fin juin sera quant à lui annoncé sous peu, tandis que la troisième étape se déroulera à nouveau pendant la régate la plus importante de Méditerranée toutes classes confondues, la Copa del Rey MAPFRE, organisée par le Real Club Nautico de Palma. Cet événement qui se tiendra dans la Baie de Palma est un rendez-vous régulier pour les meilleures équipes de voile du monde, qui courent dans des classes telles que le Maxi 72 ou le TP52. L’événement a prouvé cette année sa popularité avec les dix équipes de GC32 qui ont participé, alors que c’était la première fois que des régates en catamarans à foils à grande vitesse étaient organisées au cœur de ce que l’on qualifie « d’establishment » de la course à la voile en Méditerranée.

Javier Sanz, Président du RCNP, a dit : « Nous sommes très heureux que la flotte des GC32 viennent à nouveau concourir lors de la Copa del Rey MAPFRE. Ils représentent l’avant-garde de la voile et on ne pouvait pas imaginer de ne pas les avoir sur une compétition comme la Copa del Rey MAPFRE. Nous avons déjà vu leur potentiel lors de la dernière édition, et nous avons accueilli de grands noms de la communauté voile dans notre club. Ils nous ont dit ne pas seulement être enchantés de naviguer ici, mais aussi de l’ambiance amicale de la régate et de son programme de festivités à terre. »

« Nous espérons qu’en 2017 les conditions de la Baie de Palma nous permettrons de voir naviguer les GC32 au maximum de leur potentiel. »

LES MEILLEURS MOMENTS
DU GC32 RACING TOUR 2016

Le GC32 Racing Tour 2017 rejoindra ensuite en septembre sa quatrième ville étape, qui sera annoncée au mois de janvier.

Pour la quatrième année consécutive, le GC32 Racing Tour se conclura avec le Marseille One Design en octobre, où les GC32 ont concouru cette année aux côtés d’autres supports à foils, tels que le Moth à foil en solo ou le petit frère du GC32, le Flying Phantom de 18 pieds.

Cette année, l’ultime événement de la saison a vu deux équipes s’affronter pour le titre 2016. La compétition sera tout aussi intense en 2017, et ce sera également là que le champion Owner-Driver 2017 sera couronné.

2017 sera une grande année pour la deuxième plus grande ville de France, alors qu’elle sera la « Capitale Européenne du Sport ». Marseille serait également le site qui accueillerait les compétitions de voile pour les Jeux Olympiques de 2024, si Paris remportait le droit de les organiser.

Manfred Ramspacher, PDG de la société organisatrice du Marseille One Design, Sirius Events, a déclaré : « la Ville de Marseille et Sirius Events ont été très satisfaits de l’édition 2016 du GC32 Racing Tour, avec un nombre important d’équipes, et une compétition à ultra haut niveau. Je pense sans l’ombre d’un doute que le GC32 et le GC32 Racing Tour sont promis à un bel avenir. Nous sommes ravis de faire à nouveau partie de cette histoire dans les années à venir. »

Dans la perspective du GC32 Racing Tour 2017, son Manager, Christian Scherrer, conclut : « J’ai hâte de démarrer cette nouvelle saison, qui nous permettra de poursuivre notre coopération avec certaines des villes avec lesquelles nous avons collaboré cette année, tandis que nous nous rendrons sur de nouveaux sites très excitants, ce qui enrichira encore la qualité du Tour et de la compétition pour les concurrents. »

Calendrier 2017 GC32 Racing Tour
11-14 mai – GC32 Riva Cup / Riva del Garda, Italie
28 juin-1er juillet – TBA
2-5 août – 36e Copa del Rey / Palma de Majorque, Espagne
13-16 septembre – TBA
12-15 octobre – Marseille One Design / Marseille, France

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Amedeo devra monter dans son mât

Belle Ile le 12 octobre 2016, Fabrice Amédéo à l'entrainement à bord de l'IMOCA Newrest-Matmut avant le départ du Vendée Globe 2016-2017. Photo © Jean-Marie Liot / Newrest-Matmut

Après 37 jours de course dans son premier Vendée Globe, Fabrice Amedeo poursuit son parcours initiatique dans l’océan Indien. Chaque jour qui passe lui fait prendre la mesure du défi que représente la navigation dans ces mers difficiles et, presque paradoxalement, le conforte dans l’idée qu’il est, quoi qu’il arrive, un homme heureux en mer. Relativement épargné par les soucis techniques depuis le départ des Sables d’Olonne, le skipper de Newrest-Matmut a, depuis la nuit dernière, un gros chantier sur le feu qui va l’obliger à monter dans le mât. Explications…
Comme chaque jour, à chacune de ses conversations téléphoniques avec la terre, la voix de Fabrice Amedeo transmet l’enthousiasme et cette inébranlable volonté de partager les émotions. Mais en ce mardi, le skipper de Newrest-Matmut a surtout une mésaventure à raconter : « Hier, dans un grain à 40 nœuds, mes trois drisses se sont emmêlées autour de l’étai de J2. Au lever du jour, j’ai démêlé ce que je pouvais autour du câble, mais je n’ai pas réussi à le faire autour de l’émerillon (pièce rotative située en haut). Il n’y a donc pas d’autre solution que de monter dans le mât, jusqu’au capelage (23 mètres) pour arranger tout cela ». Une nouvelle et une perspective peu engageantes, qui prennent tout leur sens quand on sait que le marin originaire de Segré est extrêmement sensible au vertige et qu’il avait tenté d’exorciser cette peur en sautant en parachute quelques semaines avant le départ du tour du monde. Malgré cela, la perspective de cette ascension demeure une épreuve par laquelle il va falloir passer. Reste à savoir quand… « Trois possibilités se sont présentées. J’ai d’abord pensé à monter tout de suite dans le mât, mais les conditions ne permettent pas de réaliser cette opération aujourd’hui. Entre la mer formée et les averses de neige, je me suis dis que ce n’était pas le bon endroit ! L’idée de se mettre à l’abri aux Kerguelen ne m’apparaît pas non plus raisonnable étant donnée l’arrivée prochaine de cette fameuse dépression. Cela m’amènerait trop Sud. L’objectif est donc de faire route à une allure modeste dans un premier temps, avec une voilure réduite, puis de moins en moins modeste parce qu’en étant de moins en moins sous toilé, et d’aller négocier la dépression. Je vais ainsi profiter du prochain anticyclone pour monter dans le mât et dérouler tout ça !».
Bizutage indien
C’est donc en début de semaine prochaine qu’une première opportunité pourrait se présenter pour Fabrice Amedeo, sous la forme d’un anticyclone et d’une accalmie permettant une ascension dans le mât. Encore faudra-t-il qu’il n’impose pas de faire trop de route. Si le moral reste bon à bord de Newrest-Matmut, les prochaines heures, les prochains jours ne vont pas être les plus drôles pour son skipper qui sait qu’il n’aura pas d’autre choix que de s’imposer ce nouveau défi. De quoi achever son baptême du feu Indien également marqué par des conditions très froides allant même jusqu’à geler le pont ce matin et lui donner l’occasion de faire des boules de neige. Une chose est sûre, si le Pacifique n’aura rien d’une promenade de santé, c’est tout de même avec impatience que le bizuth attend désormais de saluer le cap Leeuwin !

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Le Dehler 34 Boat of the year 2017

Dehler 34c auf dem Strelersund

A l’issue de nombreuses nominations, le nouveau Dehler 34 vient de recevoir sa première distinction, et non des moindres : confronté à l’Alerion Sport 30, l’Elan E4 et le J/112E, il vient d’être élu Boat of the Year 2017 par le magazine American Cruising World, un des plus importants supports de la presse nautique au monde.

Dans la catégorie Best Performance Cruiser, le Dehler 34 a été récompensé comme un «voilier orienté performance, compétitif en régate, conçu également pour la croisière en famille et des belles sorties à la journée ». Ce modèle compact sera rapidement reconnu comme un voilier rapide et grisant, « conçu avec le meilleur des objectifs, le plaisir brut de naviguer ». Après les tests en navigation des croiseurs performants, le responsable du jury a déclaré, juste avant de dévoiler le panneau Best Performance Cruiser of the Year : «j’estime que dans cette catégorie qui tente de trouver un subtil compromis entre confort en croisière et qualités marines, c’est le Dehler 34 qui s’impose ».

L’équipe qui entoure Karl Dehler peut être fière de leur nouveau projet : « le nouveau Dehler 34 conserve la même philosophie que l’ancien Dehler 34 des années 80 – le premier croiseur réellement performant au monde. Avec judel / vrolijk & co, nous avons développé un voilier évolutif qui navigue vite, toujours amusant. Dans le même temps, nous avons conçu des emménagements élégants et chaleureux pour profiter du plus grand confort lors des longues navigations », explique Karl Dehler.

Le nouveau Dehler 34 sera exposé avec le Dehler 38, le 42 et le 46 au coffre au Boot de Düsseldorf (Hall 16, stand 16C18).

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Le bateau de Kito n’émet plus, iceberg sur la route

@Mme-Anne-RECOULES-TAAF

Petite frayeur à bord du Marion Dufresne hier soir. A la tombée de la nuit, la passerelle appelle en urgence le commandant car un iceberg de bonne taille est détecté par le radar. Effectivement, un énorme bloc de glace, estimé à 200m de long est bien visible sur tribord. La présence de cet iceberg, à environ 100 milles dans l’Ouest de Kerguelen n’avait pas été décelé par le CROSS* ni par la Direction de Course du Vendée Globe, du moins avant mes péripéties**.

Le Marion Dufresne ne s’est évidemment pas rapproché du monstre au grand désespoir des passagers, désireux de prendre quelques photos et a prévenu immédiatement le CROSS et la Direction de Course du Vendée Globe de ce danger.

Par ailleurs, une très mauvaise nouvelle m’accable. Les 2 balises iridium qui donnaient chaque heure la position de Bastide Otio n’émettent plus depuis plus de 12 heures. Cela veut dire qu’elles sont vraisemblablement sous l’eau et que le bateau a sans doute chaviré. La dernière position faisait état d’une vitesse moyenne de 6 noeuds vers le Nord-Est. L’espoir de retrouver et de sauver le bateau devient encore plus incertain.

*Centres régional opérationnel de surveillance et de sauvetage

** La Direction de course du Vendée Globe avait repéré cet iceberg qui ne constituait pas de danger notable pour la flotte. Un iceberg de cette taille dérive sur une distance qui peut atteindre 20 milles par jour. Depuis l’abandon de Kito il peut avoir parcouru plus de 100 milles, ce qui explique qu’il ait été proche du Marion-Dufresne hier alors qu’il ne présentait aucun danger 7 jours auparavant.

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Dans le match

1st sailing aerial images of the new IMOCA SMA, skipper Paul Meilhat, training off Groix and Belle Ile with coach Michel Desjoyeaux, Mer Agitee, on may 06, 2015 - Photo Jean Marie Liot / DPPI / SMA

Le contournement de la dépression au Sud-Est de la Nouvelle-Zélande est assurément un des moments clés de ce huitième Vendée Globe : il relance complètement le match entre Armel Le Cléac’h et Alex Thomson, en tête de course. Yann Eliès, Jean-Pierre Dick et Jean Le Cam, eux, s’apprêtent à essuyer une nouvelle tempête.

Paul Meilhat (SMA) hier soir et Jérémie Beyou (Maître CoQ) tôt ce matin sont entrés à leur tour dans le Pacifique en franchissant la longitude de South East Cape, à l’aplomb de la Tasmanie. Les quatre premiers du Vendée Globe évoluent maintenant dans le plus grand océan du monde, ce long tunnel où on ne peut compter que sur soi-même – au mieux un autre concurrent – en cas de pépin. Pour les skippers de SMA et de Maître CoQ, tout va bien : vent relativement stable et soutenu sans être méchant (20 à 25 nœuds de Nord-Ouest), ils glissent dans de bonnes conditions. Et ils ne seront probablement pas concernés par la très large dépression qui guette les trois bateaux derrière eux, à savoir Yann Eliès, Jean-Pierre Dick et Jean Le Cam. Ces trois-là vont être aux prises dès demain avec une large zone dépressionnaire qui s’étend de la Tasmanie à la Nouvelle Zélande et promet d’être corsée : 50 voire 55 nœuds de vent dès demain matin pour Quéguiner-Leucémie Espoir, idem demain après midi pour StMichel-Virbac, puis pour Finistère Mer Vent. Car si Thomas Ruyant, qui vient d’empanner après être monté très nord (probablement pour ne pas avoir à trop manœuvrer sur le bord et éviter le mur des glaces sans multiplier les manœuvres), ne devrait pas être trop touché par ce système, Yann, Jean-Pierre et Jean, eux, doivent se préparer à affronter une de ces furies australes qui font la légende du Vendée Globe. Dans les 48 heures qui viennent, ces trois-là seront contraints de relever le curseur sécurité dans leurs prises de décisions. Ils savent faire, mais ce n’est jamais sans une certaine appréhension qu’on affronte ce genre de phénomène.

Dépressions dans le Pacifique
Un peu moins de 2000 milles devant ce trio, on assiste à un moment clé de ce huitième Vendée Globe. Ceux qui pensaient qu’Armel Le Cléac’h s’envolerait irrémédiablement en ne faisant qu’augmenter son avance sur Alex Thomson en sont pour leurs frais. En réalité, le match est totalement relancé ! Reprenons. Pour schématiser, Armel Le Cléac’h a dans un premier temps imaginé pouvoir glisser au Sud de la dépression qui intéresse les deux meneurs, alors qu’Alex Thomson imaginait pouvoir la franchir par son Nord. Et aucun des deux n’a eu raison ! Le skipper de Banque Populaire VIII, heureusement pour lui, s’est rendu compte assez tôt que le phénomène se déplaçait plus vite que lui et s’est bien ravisé en empannant à deux reprises pour se recaler. Mais il y a tout de même laissé 110 milles en termes de distance au but et n’a plus qu’un petit matelas de 75 milles d’avance ce matin sur le Gallois, contre près de 200 milles voilà 48 heures. Ils sont maintenant aux prises avec les vents faibles du centre de la dépression, avec une centaine de milles d’écart latéral entre eux. Tous deux ont été plutôt lents cette nuit en traversant le centre de cette zone dépressionnaire et ont donc des vents très différents : du Nord-Est tournant Nord de 15 à 20 nœuds pour Armel Le Cléac’h, de l’Ouest pour 5 à 15 nœuds maximum pour Alex Thomson. Autrement dit, dans un premier temps, Banque Populaire VIII devrait reprendre un peu d’avance sur Hugo Boss… Mais quand on regarde les simulations à sept jours, il n’est pas du tout impossible de les retrouver bord à bord d’ici une semaine, quasiment à égalité, parce qu’Hugo Boss aura un peu moins de route à couvrir vers le but que Banque Populaire VIII. On n’a pas fini de se passionner pour le duel incroyable que se livrent ces deux-là. Ils devraient pouvoir reprendre de la vitesse dès ce lundi midi.

Anticyclones sur l’Indien
Les seize autres bateaux encore en course, à la lutte dans l’Indien, sont eux sous l’influence directe de deux vastes anticyclones qui couvrent toute la largeur de cet océan. La plupart d’entre eux évolue donc dans du vent de Nord-Ouest de 15 à 20 nœuds qui permet de bien progresser vers l’Est, avec évidemment quelques nuances d’importance selon les longitudes. Tout à l’arrière par exemple, Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) et Sébastien Destremau (technoFirst-faceOcean) ont des conditions idéales, sur une mer quasiment plate et peuvent tranquillement se préparer aux furies qui les attendent inévitablement plus tard. A l’opposé, 700 milles dans le Nord-Est des Kerguelen, Louis Burton (Bureau Vallée) mène toujours remarquablement son rôle de chef de file du peloton, largement décalé devant deux skippers qui se livrent un combat rapproché pour la 10e place, à savoir Stéphane Le Diraison (Compagnie du Lit-Boulogne Billancourt) et Nandor Fa (Spirit of Hungary).
Un des matchs dans le match les plus intéressants est celui que livre Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) qui tente une option osée pour traverser une petite dorsale à l’approche des Kerguelen. Largement plus Sud que le duo composé de Conrad Colman et Arnaud Boissières, Fabrice va chercher du vent plus fort (peut-être 25 nœuds). Il espère ainsi refaire tout ou partie de la centaine de milles qui le sépare pour le moment du treizième, La Mie Câline. Mais il sait aussi qu’il aura probablement plus de mer avec la remontée des fonds du plateau continental des Kerguelen et qu’il doit redoubler de vigilance pour surveiller la présence éventuelle d’icebergs. Dans cette zone de la course aussi, il y a du jeu.

 

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Alinghi a été couronné champion des Extreme Sailing Series

The Extreme Sailing Series 2016. Team Australia: Sean Langman, Sean Langman, Seve Jarvin, Marcus Ashley-Jones, Rhys Mara, Gerard Smith .Act 8.Sydney,Australia. 8th-11th December 2016. Credit - Jesus Renedo/Lloyd Images

Alinghi l’emporte à Sydney et s’octroie un troisième titre de champion des Extreme Sailing Series™

L’équipe Suisse d’Alinghi a été couronné champion des Extreme Sailing Series™ 2016 après une dernière journée épique pour cette fin de saison à Sydney.

Dans un suspens époustouflant dont le dénouement ne s’est fait connaître qu’en fin de partie, les hommes d’Arnaud Psarofaghis ont fait face à l’ultime tentative de victoire d’Oman Air, leurs principaux rivaux cette saison et ont réussi leur accession à la première marche du classement 2016.

C’est la troisième fois qu’Alinghi remporte les Extreme Sailing Series, après deux victoires en 2008 et 2014, mais cela reste une première sur les nouveaux catamarans GC32 volants.

Morgan Larson d’Oman Air a pris le départ du huitième et dernier Act de la saison sur les eaux emblématiques du port de Sydney avec une avance de deux points au classement général, mais Alinghi savait que s’ils pouvaient battre l’équipage de Larson, le titre pour la saison 2016 leur reviendrait.

Alinghi a pris le départ de la dernière journée avec une marge de 19 points sur Oman Air et a ouvert le score à sa façon avec deux places de seconds dans les conditions idylliques de Sydney Harbour, ciel bleu lumineux et des vents de 13 à 20 noeuds.

Toutefois, une hésitation en milieu d’après-midi a redonné espoir à Oman Air qui a saisi l’opportunité en empochant une place sur le podium pour réduire l’écart.

Dans une tentative désespérée de forcer Alinghi à la faute, ce qui leur aurait permis de revenir en lice, Morgan Larson a tout essayé mais à chaque fois, l’équipage Suisse est revenu.

La victoire d’Alinghi au général n’a été sécurisée qu’après la 24ème et avant-dernière course de l’Act. Leur quatrième place devant Oman Air cinquième sonnait le glas d’une possible victoire de saison pour les hommes de Morgan Larson.

« Nous sommes vraiment heureux et plutôt soulagés. » A déclaré le co-skipper et barreur Arnaud Psarofaghis. « C’était une journée très intense. Nous avions bien commencé mais après, nous avons pris quelques mauvais départs. Puis nous sommes entrés dans un jeu avec Oman Air qu’on n’avait pas vraiment envie de jouer.

« A la mi-journée, Oman Air pouvait encore revenir, et c’est quand on a décidé de recommencer à naviguer simplement. Lorsque nous avons fait notre propre course sans suivre le peloton, nous étions vraiment rapides et cela a été la bonne solution pour nous. »

La domination d’Oman Air dans la première moitié de la saison 2016 a vu Alinghi jouer au rattrapage, mais au fur et à mesure que la saison avançait, l’équipage Suisse s’est transformé en rois de la régularité, en remportant un peu plus d’un quart des 169 courses courues cette année et les quatre derniers Acts!

Oman Air qui a pourtant tout donné, a dû se contenter de la troisième place dans l’Act 8 derrière l’équipage Danois, SAP Extreme Sailing Team et la deuxième place au classement général 2016.

« C’était une belle journée de navigation mais malheureusement nous avions un trop gros déficit à rattraper et Alinghi était un cran au-dessus. » Explique Morgan Larson, gracieux dans la défaite. « Nous avons bien tenté des choses et leur avons fait prendre quelques pénalités, mais ils en sont toujours revenus, comme ils savent si bien faire. »

« Nous aurions dû arriver à cet événement dans une position où Alinghi aurait eu besoin de mettre un ou deux bateaux entre nous pour gagner, mais au lieu de ça, nous étions quasiment ex-æquo et ça n’aurait pas dû être le cas. Mais nous ne pouvons pas être trop déçus, n’importe quelle place de podium sur ce circuit est une bonne chose. »

Red Bull Sailing Team a dominé l’avant-dernier jour à Sydney mais n’a pas réussi à garder la cadence, perdant son podium dans l’Act 8 mais conservant malgré tout sa troisième place au classement général.

« Ce fut une saison difficile, cette première saison sur ces GC32s. » A commenté le skipper Roman Hagara. « C’est quand même génial de finir sur le podium de cette saison 2016. »

La Land Rover BAR Academy s’est remise de son spectaculaire chavirage du premier jour et d’une grand-voile cassée hier en montant sur le podium trois fois en huit courses aujourd’hui. Ces très bons résultats leur permettent de finir cinquième de l’Act 8 et du classement général.

La wild card néo-zélandaise RNZYS Lautrec Racing a coiffé au poteau Visit Madeira et leur vole la sixième place tandis que l’équipage local, Team Australia clôt le classement en huitième position.

L’Act 8 marque la fin d’une année mémorable pour les Extreme Sailing Series qui a fêté sa dixième année d’existence avec un changement entre l’Extreme 40 et le catamaran à foils GC32 extrêmement rapide.

Ce changement s’est accompagné de nouvelles compétences pour les navigateurs et de vitesses incroyables allant jusqu’à 39 noeuds dans les stades nautiques offrant un spectacle unique au public dans le monde entier.

« Les foils ont vraiment ajouté une nouvelle dimension à ce sport, » a déclaré Andy Tourell, directeur événementiel des Extreme Sailing Series. « Je ne pense pas que nous aurions pu avoir une meilleure année, ça a été absolument sensationnel. »

Le dernier acte de la saison 2016 marque également la fin d’une époque avec le départ du directeur de course Phil Lawrence. En six années à la tête des Extreme Sailing Series, ce dernier a largement contribué au statut actuel international du circuit.

Phil Lawrence, qui rejoint l’organisation de la Volvo Ocean Race, part en beauté après l’un des Acts les plus spectaculaires de la saison 2016 à Sydney.

Les Extreme Sailing Series 2017 débuteront sous la direction experte du nouveau directeur de course, John Craig lors du lancement de la saison à Mascate (Oman), du 8 au 11 mars.

Ce que disent les skippers…

Arnaud Psarofaghis, Alinghi : « Nous avions eu beaucoup de mal à Cardiff où nous n’avions pas bien navigué du tout. J’ai pris quelques mauvaises décisions mais après cela, nous avons recommencé depuis le début. J’ai appris que j’avais besoin d’être patient parfois et que je ne devais pas mettre la pression sur l’équipe. J’ai réalisé que je devais juste m’asseoir à l’arrière et me concentrer sur la barre et l’équipage ferait un travail fantastique à s’occuper du reste. Les GC32s sont parfaits. Au début de la saison, nous nous disions qu’il serait difficile de courir sur les petits parcours en bateaux à foils mais au final les Extreme Sailing Series sont encore mieux qu’avant. »

Morgan Larson, Oman Air : « Nous avons vraiment bien commencé la saison et étions un cran au-dessus des autres, mais tout le monde nous a vite rattrapé. Nous ne sommes pas passés à l’étape suivante, et c’est ce que nous devons faire si nous voulons revenir encore plus forts la saison prochaine. Ces bateaux représentent un réel défi et la difficulté augmente chaque jour. Nous n’avons pas fait une bonne deuxième moitié de saison et c’est ce qui nous a vraiment mis sous pression à Sydney. »

Extreme Sailing Series™ Act 8, classement de Sydney après 4 jours, 25 courses (11.12.16)
Classement / Équipe / Points
1er Alinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Nils Frei, Yves Detrey 238 points.
2ème SAP Extreme Sailing Team (DEN), Jes Gram-Hansen, Rasmus Køstner, Mads Emil Stephensen, Pierluigi De Felice, Renato Conde 226 points.
3ème Oman Air (OMA) Morgan Larson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 215 points.
4ème Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Hans Peter Steinacher, Stewart Dodson, Adam Piggott, Brad Farrand 215 points.
5ème Land Rover BAR Academy (GBR) Neil Hunter, Chris Taylor, Will Alloway, Sam Batten, Adam Kay 193 points.
6ème RNZYS Lautrec Racing (NZL), Chris Steele, Graeme Sutherland, Luca Hyatt Brown, Harry Hull, Logan Dunning Beck 178 points.
7ème Visit Madeira (POR) Diogo Cayolla, Frederico Mello, Gilberto Conde Luís Brito, Tom Buggy 177 points.
8ème Team Australia (AUS) Sean Langman, Seve Jarvin, Marcus Ashley-Jones, Gerard Smith, Rhys Mara 132 points.

Classement général des Extreme Sailing Series™ 2016
Classement / Équipe / Points
1er Alinghi (SUI) 101 points.
2ème Oman Air (OMA) 99 points.
3ème Red Bull Sailing Team (AUT) 91 points.
4ème SAP Extreme Sailing Team (DEN) 83 points.
5ème Land Rover BAR Academy (GBR) 70 points.
6ème Visit Madeira (POR) 63 points.
7ème CHINA One (CHN) 29 points.
8ème Team Turx (TUR) 11 points.

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L’innovation pour le Team Arkema Lalou Multi

@ Maxence Peyra

Couronnée de succès et d’innovation, la saison 2016 du Team Arkema Lalou Multi s’achève avec l’entrée en chantier du Multi50 Arkema et du Mini 6.50 Arkema 3. Cet hiver s’annonce studieux pour l’écurie de Lalou Roucayrol, qui profite de l’ouverture de la jauge de la Classe Multi50 pour parer son trimaran de nouveaux appendices, les fameux foils. Par ailleurs, la phase d’optimisation du Mini 6.50 rondement menée par Quentin Vlamynck a permis d’identifier quelques axes de travail pour l’hiver afin de préparer cet incroyable prototype à sa première traversée de l’Atlantique, à l’automne prochain.
Un chantier innovant pour le Multi50
Après deux transatlantiques sous les flotteurs – The Transat bakerly et La Québec St Malo brillamment remportée par Arkema -, le trimaran de Lalou Roucayrol avait besoin de s’octroyer un peu de temps au sec ! « Le trimaran est entré en chantier au Verdon-sur-Mer il y a une quinzaine de jours » détaille Fabienne Roucayrol, manager de l’équipe. « Nous procéderons aux révisions classiques du gréement, de l’électronique, de l’accastillage, des voiles… Mais notre tâche plus importante ne débutera qu’au mois de janvier, avec la mise en place des foils et d’un jeu complet de trois nouveaux safrans. Le bateau a déjà montré ses formidables capacités, mais nous ne nous reposons pas sur nos lauriers ! »
Véritables précurseurs dans la mise en place de ces appendices sur le Mini 6.50, et toujours en adéquation avec la logique d’innovation inhérente à ce projet, Arkema et Lalou Roucayrol se font une joie de pouvoir adapter ce développement au trimaran. «D’une manière générale, les foils sur les multicoques ont deux atouts notables : la stabilité et la vitesse. Ces foils courbes permettent d’avoir une meilleure interaction air/eau. De plus, nous pourrons bouger l’incidence du foil (le rake), cela permet de jouer encore plus avec l’assiette du bateau, de le cabrer davantage et d’éviter ainsi de planter l’étrave du bateau dans les vagues. à partir de 14 nœuds, on estime le gain en vitesse à 3 nœuds environ dans les mêmes conditions » explique Lalou. « Pour notre Multi50 Arkema, le gain sera également dans l’amortissement des chocs au près, où le bateau tape beaucoup dans les vagues. »
Équipés de foils monotypes, c’est-à-dire identique au sein de la flotte des Multi50, l’enjeu pour l’équipe et de l’architecte Romaric Neyhousser sera surtout de définir le meilleur positionnement de ces foils sur le trimaran. « Nous allons devoir adapter notre bateau, définir l’endroit où les foils seront placés, et où certains renforts seront nécessaires. Notre objectif est de remettre le trimaran à l’eau d’ici fin mars, début avril. » conclut Fabienne.
Un programme d’entraînement sera alors défini pour Lalou Roucayrol et ses équipiers, en vue de la Transat Jacques Vabre 2017, en double, à destination de l’Amérique du Sud.
Un chantier d’optimisation du Mini 6.50
Véritable concentré d’innovation, le prototype Arkema 3 mis à l’eau en milieu d’année n’est pas passé inaperçu. Équipé de foils, d’un mât-aile ou encore d’un bout-dehors rétractable, ce prototype ne demande qu’à être dompté. « J’ai parcouru plus de 2 000 milles nautiques depuis le mois de juin dernier » raconte Quentin Vlamynck, skipper d’Arkema 3. « Cette phase d’optimisation et de prise en main hors course était nécessaire car c’est une machine absolument incroyable. Nous avons réussi à le faire voler et plusieurs fois, je suis parvenu à tenir le bateau à plus de 20 nœuds. Mon record pour l’instant est de 23 nœuds, au portant sous Code 5 et GV 2ris… Je suis très confiant dans son potentiel mais il y a encore des améliorations à prévoir. »
Si aucun élément majeur n’est remis en cause, c’est dans le détail que l’équipe d’Arkema Lalou Multi va travailler. « L’objectif est d’optimiser le bateau au maximum pour le départ de la Mini Transat en octobre prochain. Nous allons notamment améliorer l’ergonomie du bateau, avec un véritable poste de veille, qui contribue à la performance du skipper. De plus, le bateau est très exigeant et la navigation parfois violente, aussi nous allons prévoir pour Quentin un équipement adapté, du type casque, protège-genoux. »
Très actif sur le chantier, le jeune skipper continue à engranger de plus en plus d’expérience auprès de Lalou. Ce dernier ne tarit pas d’éloge à son égard : « Quentin est un skipper investi, intelligent, travailleur et désireux d’apprendre. Lorsqu’il n’est pas sur l’eau, il est au chantier pour apprendre encore, développer et optimiser. Ce bateau est très technique et impose au skipper d’être également développeur et performeur. Cet hiver sera également consacré au traitement des données acquises pendant les navigations. Nous remettrons le bateau à l’eau fin février avec l’objectif de participer ensemble à la Lorient BSM au début du mois d’avril. C’est complètement dans notre logique de transmission et de partage de savoir-faire initié il y a 3 ans » conclut Lalou.

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Thomas Coville +1672 milles d’avance

“J’ai eu froid, très froid. Je suis resté des heures assis dehors dans le froid, une écoute à la main dans ma combinaison de survie prêt à choquer ou à reprendre. A terre, tu ne pourrais pas supporter cela”. Thomas Coville raconte comment il est allé chercher ce record exceptionnel.

Bien plus qu’une performance, un exploit ou une prouesse, au-delà même d’une grande aventure, c’est une conquête.  Ce que vient de réaliser Thomas Coville en solitaire à bord du trimaran Sodebo Ultim’, c’est l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire multimillénaire de la voile.

C’est la première fois qu’un homme seul parvient à traverser à la voile les océans Atlantique nord et sud, Indien et Pacifique en 31 jours. C’est la première fois qu’un navigateur ose mener seul à travers les mers les plus dures du globe, un géant d’une catégorie réservée jusque-là à des équipages aguerris. C’est la première fois que ce solitaire parvient à couvrir des distances quotidiennes supérieures à 600 milles durant plus d’un mois de mer, tenant ainsi une moyenne stupéfiante de 25 nœuds. C’est la première fois qu’un homme seul parvient à enchaîner l’Indien et le Pacifique plus rapidement que les trois derniers détenteurs du Trophée Jules Verne, le record du tour du monde en équipage, tous menés par des équipages de dix à quatorze marins d’exception. C’est la première fois qu’un marin qui compte désormais dix passages du Cap Horn, peut se targuer d’avoir doublé à trois reprises le terrible Cap Dur en solitaire et en multicoque au cours d’un tour du monde.

Mais ce conquérant n’est pas au bout de sa longue route. Ses efforts surhumains ne sont pas terminés. Il peut juste se retourner un instant sur son sillage avec la satisfaction du travail bien fait.

 

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9 M€ de retombées économiques pour Toulon

08/09/16 - Toulon (FRA) - 35th America's Cup Bermuda 2017 - Louis Vuitton America's Cup World Series Toulon - Open Sail Day -1

La Coupe aura généré 9 M€ de retombées économiques pour Toulon. Résultat d’une étude mené par EY.

EY publie les résultats d’une étude menée sur les retombées économiques des Louis Vuitton America’s Cup World Series (LVACWS) de Toulon, qui se sont déroulées du 9 au 11 septembre 2016. Les résultats sont issus d’une part d’une enquête grand public réalisée auprès de plus de 400 visiteurs, d’autre part de 30 entretiens qualitatifs, et d’une veille média et réseaux sociaux, et d’un exercice de modélisation économique. L’étude met en évidence le succès rencontré par l’évènement, grâce à l’analyse de l’affluence, la qualité de l’expérience perçue, l’effet de levier sur l’économie locale et le retour sur investissement des partenaires.

Du point de vue de la fréquentation, les LVACWS de Toulon ont dépassé les espérances :
• 190 000 visiteurs ont été accueillis sur les 3 jours d’épreuve, dont plus de 100 000 visiteurs uniques.
• Plus de 50 000 visiteurs extérieurs à Toulon ont fait le déplacement, soit un gain de 30% de fréquentation touristique pour un mois de septembre.

D’un point de vue économique, l’évènement a eu un effet de levier important, tant pour le territoire que pour les partenaires publics et privés :

• 9,1M€ de retombées économiques ont été générées sur le territoire, soit l’équivalent en 3 jours de la valeur ajoutée mensuelle de la filière touristique de Toulon.
• Les retombées économiques directes et indirectes ont été supérieures à celles mesurées lors de l’épreuve de Portsmouth, dans le fief britannique de Sir Ben Ainslie (8,5 M€).
• 1€ investi par les partenaires dans l’organisation a permis de générer 2,2€ de retombées économiques pour le territoire.
• Enfin, l’événement a suscité plus de 180 millions de vues dans les médias nationaux et internationaux pour Toulon et son territoire, et 42 millions sur Twitter, soit une présence médiatique équivalente à 3,8M€ d’achats d’espace.

Au regard de l’article que nous avions publié le 10 novembre 2015 sur les résultats de Portsmouth, nous ne pouvons que nous réjouir pour Toulon et le public français des résultats de cette enquête qui semble assez objective. L’ACWS de Toulon aurait été l’un des rares Acts à l’équilibre par rapport aux autres. La qualité du plan d’eau et de l’organisation auront été à la hauteur et le public, nous l’avons constaté sur place, était nombreux avec une ville mobilisée.

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Video Thomas Coville au Cap Horn

Thomas se livre au passage du Cap Horn. Très ému, cela représente des années de travail, un Pacifique avec des surfs de fou à des vitesses incroyables. Ce Cap Horn c’est beaucoup de choses.

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