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Démâtage du VOR65 MAPFRE en Espagne

C’est au cours d’un essai en mer que le VOR65 de MAPFRE a démâté près des côtes espagnoles. Plus de peur que de mal. Il n’y a pas de blessés et l’équipe a rejoint sa base à Sanxenxo. Le mât qui a cassé est celui utilisé dans la dernière Volvo Ocean Race 2014-15.

L’accident est arrivé jeudi après-midi, alors que l’équipe naviguait à environ sept milles nautiques de l’île d’Ons (Pontevedra) près de leur base d’accueil dans environ 25 noeuds de vent et des vagues de quatre mètres. “Nous ne connaissons pas encore l’origine du problème. On naviguait dans des conditions raisonnables. Nous devrons analyser les données et les pièces endommagées afin de tirer une conclusion”.

L’équipage n’a subi aucune blessure et après avoir vérifié complètement les dommages collatéraux à d’autres parties du bateau, il a fallu environ deux heures de travail intense pour sécuriser le bateau et récupérer les parties brisées du mât et des voiles. Le protocole d’urgence de l’équipe a été activé immédiatement et pour des raisons de sécurité, le Salvamento Marítimo [Maritime Rescue] a été informé. Ils ont surveillé le VO65 espagnol et, lorsque l’équipage avait assuré le bateau, les services d’urgence étaient dûment informés que l’équipage revenait à Sanxenxo selon ses propres moyens.

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Présentation du Maxi-trimaran Gitana 17

C’est au Palais de Tokyo que l’écurie Gitana a présenté son futur maxi trimaran Gitana 17 dont la construction s’achève et qui sera mis à l’eau en juillet 2017 après plus de vingt mois de construction. Long de 32 mètres pour 23 mètres de large, cet « Ultime » dessiné par l’architecte Guillaume Verdier et son équipe en collaboration avec le bureau d’études Gitana, a l’ambition à l’horizon 2020, d’être le premier maxi-multicoque de course au large volant.

Précurseur d’une nouvelle génération de géants des mers, ce bateau présente des carènes résolument planantes, agressives et novatrices, bien éloignées de celles connues sur les multicoques océaniques actuels. Tout dans les formes des flotteurs et de la coque centrale appelle au vol. Il sera ainsi doté des dernières avancées architecturales et techniques en termes d’appendices, avec des safrans en T et des foils en L qui ne manqueront pas de susciter l’intérêt. Toujours dans cette perspective, l’aérodynamisme de la plateforme a été particulièrement soigné. Les formes des bras de liaison notamment sont là pour en témoigner, tout comme l’intégration de la cellule de vie / cockpit entre les deux bras.

3D_Maxi_Edmond de Rothschild_4

Gitana 17, de son nom de baptême, a été imaginé, développé et construit plus spécialement pour des navigations en solitaire, mais sera également parfaitement taillé pour les grands records en équipage.

Confié aux mains expertes de Sébastien Josse, le skipper des unités Edmond de Rothschild depuis 2011, la première sortie officielle en compétition du Maxi Edmond de Rothschild se déroulera en novembre prochain à l’occasion de la célèbre transatlantique en double Jacques Vabre entre Le Havre et Salvador de Bahia, au Brésil. Pour ce galop d’essai au large, Sébastien Josse sera accompagné du navigateur Thomas Rouxel. Issu de la filière d’excellence du Figaro, le marin breton compte parmi les fidèles navigants des unités Edmond de Rothschild et il possède une solide expérience du large avec notamment une Volvo Ocean Race et un Trophée Jules Verne à son actif. La Route du Rhum 2018 et un tour du monde en solitaire dès l’automne 2019 viennent compléter les futures années de cet ambitieux programme.

LE MAXI EDMOND DE ROTHSCHILD EN QUELQUES CHIFFRES Début de construction : octobre 2015 Mise à l’eau : Juillet 2017 20 mois de construction + 170 000 heures de travail, dont 35 000 heures d’études + /- 40 personnes en moyenne sur 20 mois

FICHE D’IDENTIFICATION Nom de course : Maxi Edmond de Rothschild Nom de baptême : Gitana 17

Longueur : 32 m Largeur : 23 m Poids (déplacement) : 15,5 tonnes Tirant d’air : 37 m Voiles : North Sails en 3Di Surface de voilure au portant : 650 m2 Surface de voilure au près : 450 m2 Energie : moteur diesel avec génératrice, éoliennes Appendices Nombre : 6 Type : safrans de flotteurs en T (2), foils en L (2), dérive coque centrale (1), safran de coque centrale en T (1)

Architectes : Team Verdier / Bureau d’études Gitana Constructeurs : Multiplast (plateforme) / Lorima (mât) / Persico (casquette) Fournisseurs : C3 Technologies, Heol Composites, Harken, Pixel sur Mer

Décoration : Réalisation de Jean-Baptiste Epron selon une œuvre originale conçue spécifiquement pour ce projet par l’artiste Cleon Peterson.

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Nouvel équipage pour le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains »

Le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » s’alignera demain au départ du Grand Prix Atlantique de Pornichet qui donnera le coup d’envoi de la saison 2017.
Le skipper et double champion paralympique, Damien Seguin, et la Fondation FDJ, son partenaire depuis 2015, sont heureux d’accueillir cette année un co-sponsor, la Banane de Guadeloupe & Martinique. Ce co-partenariat vise à renforcer les nouvelles ambitions sportives du Team.

Par ailleurs, le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » portera cette année encore le message de la Fondation FDJ et de l’association Des Pieds et Des Mains autour du changement de regard sur le handicap. Ainsi, des baptêmes nautiques à destination des personnes en situation de handicap mais également du grand public seront proposés sur les étapes d’Arzon – Port Crouesty, Les Sables d’Olonne, Le Grau du Roi – Port Camargue et Marseille lors du Tour de France à la Voile.

Pour 2017, le Team handi-valide affiche de nouvelles ambitions avec notamment un équipage renforcé et un solide programme d’entraînements.

Un Team structuré et expérimenté
Pour répondre à cette volonté de performance, le double champion paralympique (2004, 2016) a fait appel à un nouvel équipage, plus expérimenté et mieux structuré. Pour accompagner Mathieu Bourdais, présent au sein du projet Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains depuis 2015, deux nouvelles recrues de choix ont rejoint le Team:

Damien Iehl (ex Crédit mutuel de Bretagne) qui endosse le rôle de co-skipper et prend en charge la gestion sportive et humaine du projet
Pour Damien Iehl, co-skipper, rejoindre le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » est une satisfaction : « Damien Seguin renvoie une image positive car c’est quelqu’un qui non seulement mène ses projets d’une main de maître mais en plus les réussit. Malgré son handicap, c’est impressionnant comme il est doué sur un bateau. Cette année, le projet est davantage axé sur la performance. C’est ce qui m’a séduit car c’est ce que j’ai toujours recherché dans un projet : essayer d’être le meilleur. C’est d’ailleurs cette volonté qui nous anime tous. Nous avons les moyens de bien faire matériellement et humainement. L’équipe est aguerrie, sympathique et à l’écoute de chacun. On peut discuter. C’est important car les relations humaines ne sont pas toujours simples au sein d’un équipage. Je vais donc apporter ma pierre à l’édifice en essayant d’améliorer la performance sur le plan humain notamment au niveau de la communication et du fonctionnement à bord ».

Benjamin Amiot (ex Spindrift), spécialiste du petit catamaran : « J’ai trouvé le projet sportif 2017 de la Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains intéressant c’est pour cela que j’ai choisi de rejoindre le team. La médaille d’or de Damien et les deux récents podiums de Damien Iehl sur le Tour de France à la Voile ont renforcé ma décision. De plus, les valeurs véhiculées par Damien via ce projet me plaisent. C’est sympathique de courir pour quelque chose qui sert. Damien est un bon exemple. A bord, il navigue comme n’importe quel marin. C’est assez bluffant. »

Des choix stratégiques motivés par une volonté commune d’atteindre le haut du classement. « Le projet sportif 2017 est construit dans la continuité de ce qui a été fait depuis 2015 avec le soutien de la Fondation FDJ : un équipage mixte handi-valide. Cette année, nous souhaitons montrer que notre équipage peut être aussi – voire plus – performant que les autres Teams engagés sur le Tour de France à la Voile. Le curseur sportif est placé au premier plan. Damien Iehl a une bonne connaissance du Tour de France à la Voile et du Diam 24. Je lui ai donc proposé d’intégrer le Team. Comme il souhaitait s’impliquer davantage dans la gestion de projet, nous nous sommes partagés les rôles : lui s’occupe d’améliorer la performance sur le plan humain et moi sur le plan technique. Notre manière de fonctionner et de voir les choses est différente, mais au final cela crée une complémentarité qui aujourd’hui nous permet de faire avancer le projet dans la direction souhaitée. Nous avons fait le choix d’être un équipage de 4 personnes afin de maximiser le temps de navigation de chacun. C’est certes plus exigeant physiquement sur le Tour de France à la Voile mais cela évite de faire trop de rotations » explique le triple médaillé paralympique Damien Seguin.

75 jours de navigation avant le Tour de France à la Voile
Pour arriver sur le Tour de France à la Voile au meilleur niveau, le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » a étoffé son programme de navigation. Stages d’entraînement à Tahiti avec l’équipage « Trésors de Tahiti » mené par Teva Plichart puis à l’Ecole Nationale de Voile (ENV) de Quiberon, régates d’avant-saison… au total, ce ne sont pas moins de 75 jours de navigation qui sont prévus avant le Tour de France à la Voile. « C’est le tarif minimum pour être performants. Cela permet de créer une cohésion et de travailler les points techniques. » explique Damien Iehl.
Une préparation pour le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » qui va lui permettre de se jauger par rapport à la concurrence. « Nous avons constitué assez tôt une équipe compétitive pour être fin prêts sur le Tour de France à la Voile. Les équipiers ont déjà tous participé plusieurs fois au Tour de France à la Voile. L’expérience cumulée à bord est très intéressante, il nous reste maintenant à travailler sur la complémentarité des équipiers. Nous avons des échéances sportives régulières jusqu’au début du Tour de France à la Voile. Cela va nous permettre de monter en puissance. Le Grand Prix Atlantique de Pornichet et les régates qui suivront seront pour nous des régates de travail” ajoute Damien Seguin.
L’équipage a choisi de participer à la majeure partie des épreuves d’avant-saison (Grand Prix Atlantique / Spi Ouest France / Grand Prix Guyader / Grand Prix de l’Ecole Navale / Normandy Cup).

Printemps 2017 – programme de régates :

Grand Prix Atlantique : 31 mars au 2 avril
Spi Ouest France : 14 au 17 avril
Grand Prix Guyader : 29 avril au 1er mai
Grand Prix de l’Ecole Navale : 25 au 28 mai
Normandy Cup : 15 au 18 juin

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Le retour à la compétition de Lorina – Golfe du Morbihan

©Christophe Favreau / Lorina / Golfe du Morbihan

Ils ont largement dominé le Tour de France à la Voile l’année dernière et sont attendus au tournant par toute les équipes. Le duo Quentin Delapierre / Matthieu Salomon entouré d’un solide équipage a tenu ses promesses. En avant-saison, ils s’étaient imposés comme les grands favoris du Tour de France à la Voile et c’est en effet eux qui ont eu l’immense bonheur de monter sur la plus haute marche du podium à Nice en juillet dernier.
Une victoire que le Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan a bien en tête à l’heure d’entamer la saison 2017. Si l’équipe garde ses piliers avec Quentin et Matthieu, Kevin Peponnet et Bruno Mourniac, on note l’arrivée de Corentin Horeau. Figariste, il est aussi fin connaisseur du Tour de France à la Voile où il a terminé l’an dernier 2ème derrière les hommes de Lorina Limonade – Golfe du Morbihan. Tous ces talents réunis seront dans le viseur de pas moins de 23 équipages ce weekend à Pornichet. Première épreuve de la saison, ce Grand Prix Atlantique sera l’occasion de se jauger face à des adversaires qui ont encore élevé le niveau de jeu cette année. « Nous allons enfin nous confronter aux nouveaux teams comme SFS et Sofian Bouvet ou encore Jean-Christophe Mourniac et Bernard Stamm qui allient leurs compétences cette année sur Cheminées Poujoulat. Ce sont de beaux équipages et cela va être plus dense que la saison passée mais nous nous sommes préparés tout l’hiver pour cela. L’équipage est prêt, avec l’envie de bien faire. Ce sera à nous d’être bons » explique Matthieu Salomon.
Comme une évidence pour celui qui, avec son équipage, vise un deuxième titre consécutif sur l’épreuve phare de la saison, le Tour de France à la Voile.

Lorina Mojito – Golfe du Morbihan, 20 ans et toute une saison pour briller

Si Lorina Limonade – Golfe du Morbihan a trusté de nombreux podiums l’an dernier, il a régulièrement du les partager avec Lorina Mojito – Golfe du Morbihan. Les jeunes outsiders menés par Solune Robert et Riwan Perron ont eux aussi retenu l’attention. Jouant souvent aux avant-postes, ils ont affiché une progression régulière durant tout le printemps pour atteindre une maitrise impressionnante sur le Tour de France à la Voile (9ème l’an dernier). Cette année, leur ambition est claire. Ils veulent gagner le classement Jeunes & Amateurs du Tour. « Nous avons perdu la première place de peu l’an dernier, sur la dernière étape » explique Solune. « Il a fallu faire passer la pilule mais nous en ressortons bien grandis. Nous avons travaillé plusieurs axes d’amélioration, nous sommes plus à l’aise sur le bateau et dans la flotte. »
Pour remplir ce contrat, les deux skippers se sont adjoint les compétences de Louis Flament, Charles Dorange et Tim Mourniac. Si l’on s’arrête à la moyenne d’âge de cet équipage (20 ans, ce seront les plus jeunes du Tour de France à la Voile 2017), difficile d’imaginer la multitude de titres cumulés par ces équipiers ! Pourtant, ils comptent notamment trois titres de champions du monde ISAF Jeune en SL16 et plusieurs podiums sur des compétitions françaises et internationales en multicoque. De quoi donner le vertige aux professionnels du Tour qui s’attendent à ce que Lorina Mojito – Golfe du Morbihan leur fasse barrage régulièrement. Présents à Pornichet, Solune et Riwan vont profiter de cette première confrontation pour tester le travail de cet hiver. « Ce Grand Prix Atlantique va nous permettre de nous mesurer aux autres et prendre nos marques. Ce sera un bon test pour l’équipage et notamment pour Louis (blessé, Charles ne naviguera pas ce weekend) qui ne connait pas le Tour. Il va falloir gérer la pression et l’environnement nouveau. »

Ils ont dit

Matthieu Salomon – Lorina Limonade – Golfe du Morbihan
« Nous allons enfin nous confronter aux nouveaux teams comme SFS et Sofian Bouvet ou encore Jean-Christophe Mourniac et Bernard Stamm qui allient leurs compétences cette année sur Cheminées Poujoulat. Ce sont de beaux équipages et cela va être plus dense que la saison passée mais nous nous sommes préparés tout l’hiver pour cela. Nous avons passé énormément de temps sur l’eau avec une dernière séance d’entraînement à 9 bateaux.
L’équipage a été un peu remanié avec l’arrivée de Corentin Horeau en remplacement de Quentin Ponroy qui est indisponible cette année pour raison professionnelle. Nous devons donc tester différentes configurations d’équipage mais cela se fait assez naturellement. Corentin est un ami dans la vie et nous avons tous navigué avec lui en match racing alors les automatismes reviennent vite !
Nous avons beaucoup travaillé depuis janvier et l’équipage est prêt, avec l’envie de bien faire. Ce sera à nous d’être bons. »

Solune Robert – Lorina Mojito – Golfe du Morbihan
« Nous avons perdu la première place du classement Jeunes & Amateurs de peu l’an dernier, sur la dernière étape. Il a fallu faire passer la pilule mais nous en ressortons bien grandis. Nous avons travaillé plusieurs axes d’amélioration, nous sommes plus à l’aise sur le bateau et dans la flotte.
Riwan et moi revenons cette année avec un nouvel équipage composé de Tim Mourniac, Charles Dorange et Louis Flament. Charles et Louis ont le même parcours que nous. Ce sont des spécialistes du multicoque qui ont raflé pas moins de 2 titres de champions du Monde ISAF Jeune ensemble. Charles en a même un 3ème, gagné avec Tim l’an dernier ! Nous nous connaissons depuis que nous sommes petits et la cohésion a très bien pris.
Ce Grand Prix Atlantique va nous permettre de nous mesurer aux autres et prendre nos marques. Ce sera un bon test pour l’équipage et notamment pour Louis (blessé, Charles ne naviguera pas ce weekend) qui ne connait pas le Tour. Il va falloir gérer la pression et l’environnement nouveau. »

L’équipage de Lorina Limonade – Golfe du Morbihan :
Skippers : Quentin Delapierre, Matthieu Salomon
Equipage : Kévin Peponnet, Bruno Mourniac, Corentin Horeau

L’équipage de Lorina Mojito – Golfe du Morbihan :
Skippers : Solune Robert, Riwan Perron
Equipage : Louis Flament, Charles Dorange, Tim Mourniac

Le programme de la saison
Grand Prix Atlantique du 31 mars au 2 avril : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Spi Ouest France du 13 au 17 avril : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Grand Prix Guyader du 29 avril au 1er mai : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan

Grand Prix de l’Ecole Navale du 25 au 28 mai : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Normandie Cup du 15 au 18 juin : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Tour de France à la Voile du 7 au 30 juillet : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

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Robin Follin Champion de France de Match Racing Open 2017

Ils l’ont fait ! Alors qu’ils s’étaient qualifiés de justesse lors de la fin du Round Robin, l’équipage de Robin Follin s’est hissé hier sur la plus haute marche du podium de cette édition 2017 du Championnat de France de Match Racing Open !
C’est après une lutte au coude à coude avec l’équipage de Pierre Antoine Morvan (victoire 3 points à 2) que le skipper originaire du sud de la France brigue une victoire inattendue mais méritée.
En effet, c’était une première pour eux avec cette composition d’équipage mais ils ont su trouver leurs marques tout au long de la compétition pour enfin s’imposer sur une maîtrise parfaite des manoeuvres dans le dernier bord du dernier match. Du côté de la troisième marche du podium, c’est l’équipage de Quentin Delapierre qui l’emporte en s’imposant 2 à 0 face à Cedric Château, le Champion de France 2016 qui a vécu une journée en demi-teinte après avoir dominé toutes les journées précédentes du championnat.  Une victoire de bonne augure pour le reste de la saison de cet équipage puisque Robin Follin, Timothé Lapauw et Valentin Sipan seront au Bermudes en juin prochain pour défendre les couleurs de la France lors de la Red Bull Youth America’s Cup qui se courra en marge de la 35ème America’s Cup.

Robin Follin : « Un super Championnat de France pour nous ! C’est vrai que ça c’est un peu fait au dernier moment et on est arrivés très peu entraînés, avec un équipage qui n’avait  jamais navigué ensemble ! On sortait d’un AC 45, il a fallu monter sur un J80, ça été très compliqué au début, on a passé le Round Robin de justesse. Après ça été la montée en puissance, nous avons battu Mesnil 3-2 en quarts, Château en demi-finales 3-1 et en finale contre Pierre-Antoine sur 5 matchs super serrés qui penchent de notre côté à la fin ! Ca été une super régate, nous sommes super contents et on ne se serait jamais attendu à ça il y a 3 jours, c’est un peu la remontada du Match Race! »
Timothé Lapauw, Equipier de Robin Follin :
« On est super contents d’avoir gagné ce Championnat de France à Pornichet sous un superbe soleil , ça n’était pas évident parce que toutes les équipes était vraiment fortes, on a eu beaucoup de niveau sur toute la régate. On gagne 3-2 contre Pierre-Antoine Morvan qui est très très solide donc bravo à eux et puis voilà on est super content, on s’entend super bien ! A la prochaine ! »

Luc Pillot, Président de l’APCC Voile Sportive Nantes et Médaillé d’or (en 470) aux Jeux Olympiques de 1988 :
« Un bilan très positif à la fin de ce championnat, tout d’abord parce qu’on avait un beau plateau : des sélectionnés olympiques, des anciens champions de France de Match Racing, des vainqueurs des Internationaux qu’on organise depuis 15 ans à l’APCC et puis deux équipages du club qui se sont plutôt bien comportés… que du beau monde ! Ce championnat est un des douze travaux d’Hercule de l’APCC au cours de l’année : nous avons un mois de mars très chargé puisqu’il fait suite à la Coupe Régionale et à la Women’s Cup et il précéde le Grand Prix Atlantique que nous organisons la semaine prochaine. On est contents de l’organisation de ce Championnat, on n’a pas eu trop de problèmes ni matériel ni d’autre nature, ce qui nous permets de penser déjà à la suite! »

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Bureau Vallée 2 mis à l’eau

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Ce sera l’un des grands favoris de la prochaine Transat Jacque Vabre. Le bateau vainqueur du Vendée Globe a pris les couleurs de Bureau Vallée.  Après 1 mois et demi de chantier, l’IMOCA Bureau Vallée 2 a été mis à l’eau ce midi à Lorient par le Team Bureau Vallée avec le soutien du Team Banque Populaire. Les premières navigations de tests et de prises en main du bateau auront lieu la semaine prochaine à Lorient pour permettre aux skippers Louis Burton et Servane Escoffier de se familiariser avec leur nouveau bateau. Bureau Vallée 2 sera ensuite convoyé vers Saint-Malo, son nouveau port d’attache, pour poursuivre la préparation et les entrainements en vue de la Transat Jacques Vabre 2017.

Objectif de la pré-saison : maximiser le temps d’entrainement
Après un séjour à la montagne, j’ai enfin pu retrouver un rythme de sommeil normal. L’altitude et le contexte « neige » permettent de fatiguer l’organisme et de recaler son horloge biologique. C’est donc en pleine forme que j’aborde la phase finale de préparation de mon nouveau Bureau Vallée qui a retrouvé la mer aujourd’hui. Les équipes de Bureau Vallée, de Banque Populaire et les fournisseurs pour la déco ont accompli un gros travail pour respecter l’objectif d’une mise à l’eau avant le 31 mars. Je leur tire mon chapeau car la coordination a été excellente. Nous abordons donc toutes ces phases importantes avec une grande sérénité. Je suis impressionné par la transformation de mon bateau de course, autant par la forme de la carène, la sensation de puissance qu’elle procure, que par cette nouvelle décoration imaginée par le design team du projet et les équipes de Bureau Vallée, notamment Bruno Peyroles, Thierry Grimonprez, et Christel Jaffres. Là aussi une bonne coordination liée à une vraie recherche marketing a été menée pour mettre en valeur au mieux les symboles de mon sponsor, tout en essayant de mettre le moins de peinture possible afin de ne pas alourdir cette formidable machine. Nous allons réaliser des tests du bateau en début de semaine prochaine afin de découvrir ce nouvel Imoca, puis, nous allons convoyer vers Saint-Malo pour rejoindre le nouveau port d’attache de Bureau Vallée 2. Nous allons, dans les semaines qui arrivent, passer beaucoup de temps sur l’eau avec Servane Escoffier afin de nous entrainer et créer une relation indéfectible entre nous trois (ndlr le bateau, Servane et Louis). Puis nous allons nous qualifier de Saint-Malo à Horta en juin avant de prendre part à la course Cowes-Dinard, puis au Fastnet en août. Nous sommes également en contact avec des teams basés en Bretagne sud pour imaginer un programme d’entrainement commun.” explique Louis Burton.

La mise à l’eau est toujours un moment symbolique. C’est une nouvelle étape de franchie, et il nous tarde maintenant de pouvoir naviguer et de prendre en main le bateau. Nous souhaitions vraiment pouvoir mettre à l’eau le plus vite possible afin de passer un maximum de temps sur l’eau pour découvrir le bateau puis monter en puissance. Nous avons la chance avec Louis d’avoir une équipe et des partenaires qui sont à fond derrière nous sur ce nouveau projet. Nous nous sommes tous fixés des objectifs assez élevés, donc maintenant, place à l’entrainement.” conclut Servane Escoffier.

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Un nouveau président à la tête du Mille Sabords

N’étant plus en activité sur la commune d’Arzon, Pierre Lanoë n’a pas renouvelé son mandat de Président. Mikaël Josso dirigeant de l’entreprise ADN, Dufour Bretagne le succède à ce poste. Pierre Lanoë reste néanmoins membre d’honneur de l’association.
L’année 2016 a marqué un tournant dans l’organisation de l’association. Pierre Lanoë : « Je me félicite du travail accompli durant cette année de Présidence. Ce nouvel élan nous a permis de renouveler le salon du Mille Sabords et d’innover en créant par exemple un pôle rénovation. Je passe le flambeau en tout confiance à cette nouvelle équipe qui va continuer le travail entamé en 2016 afin que le Mille Sabords reste la principale référence sur le marché du bateau d’occasion. »
Ce poste de Président n’est pas une nouveauté pour Mikaël Josso, dirigeant de l’entreprise ADN Dufour sur le Crouesty depuis 10 ans : « J’ai déjà effectué un mandat de 4 ans avant celui de Bruno Guillon Verne. Je souhaite ancrer Le Mille Sabords pour qu’il devienne un passage obligatoire dans le monde du nautisme. Pour ce faire, nous devons continuellement apporter de nouvelles idées. Ce salon du bateau d’occasion permet de tisser des liens avec notre clientèle et de créer des affaires. Il est générateur de business à court et moyen terme. »
La force de cette association, ceux sont les professionnels du port du Crouesty qui se fédèrent autour des deux événements : Le Mille Sabords, le salon du bateau d’occasion et Le Printemps Nautique du Crouesty, le festival d’essais en mer pour les faire évoluer afin de s’adapter à la clientèle et au marché.

J-22 avant Le Printemps Nautique du Crouesty, un festival d’essais en mer
Le Printemps Nautique du Crouesty, organisé par l’équipe du Mille Sabords, se déroule le week-end de Pâques, les 15,16,17 avril, dans le Port du Crouesty, à l’entrée du Golfe du Morbihan et de la baie de Quiberon, en Bretagne Sud.
Plus de 100 bateaux neufs sont exposés à flot et à terre
Les principales marques du nautisme à voile et à moteurs seront présentes et proposeront notamment les dernières nouveautés : semi-rigides, coques open, habitables, voiliers, day-boats, voile légère…
Plus de 30 marques présentes : Alfastreet Marine – Arctic Boats – Beacher – Bénéteau – Black Pepper – BSC – Corsair Marine – Delphia – Dufour – Elan – Fora Marine RM – Gosselin – Hanse – Highfied – Jeanneau – Lomac – Nau – Narwhal – Nothys Pro – Pacific Craft – Pro Marine – Parker – Quicksilver – Ranieri – Rhéa – Rigiflex – Sargo boats – Tiwal – Tofinou – Valiant – Wauquiez – Wellcraft – White Shark – Zar – Zodiac
Et quelques nouveautés 2017 à essayer :
Arctic 25 – Bénéteau Antares 7- Bénéteau Barracuda 7- Bénéteau Oceanis 38.1 – Black Pepper Bahama – Dufour 36 Performance – Elan 54 – Fora Marine RM 970 – Jeanneau Merry Fisher 795 marlin – Rigiflex CAP 360 – Rigiflex CAP 370 – Rigiflex CAP 270 VIB – Pro Marine Helios 25 – Quicksilver 675 Open – Zodiac – Zodiac Pro 5.50 – Et en avant-première française le Zodiac Open 7

Un concept simple : « Essayez, Comparez, Achetez… et Naviguez ! »
La vocation de cet événement est bien de répondre aux attentes des professionnels du nautisme, en proposant un outil innovant et valorisant. Pour les visiteurs, c’est une occasion unique d’apprécier la plaisance, d’essayer des modèles récents, de découvrir les dernières évolutions du secteur et de comparer les équipements en vogue en testant par exemple des outils d’électroniques haut de gamme ou des accessoires de confort. De nombreuses animations seront proposées au public comme un concours de pêche organisé en partenariat avec le YCCA et le CCPR, ou la possibilité de tester l’Oculus proposé par la marque Zodiac, un système de réalité virtuelle qui permet de configurer et de tester son bateau avant de l’acheter.

Mikaël Josso, président du Mille Sabords : «Le Printemps du Crouesty nous permet de présenter et de faire essayer des bateaux neufs. Bien souvent, nous les avons en stock ; ils sont donc livrables avant l’été. Les clients peuvent ainsi profiter de la saison de navigation. Ce salon permet de belles opportunités d’achats à des prix intéressants ! ». Rendez-vous le week-end de Pâques sur le port du Crouesty !
Et du 27/10 au 30/10/2017 pour Le Mille Sabords, le salon du bateau d’occasion !

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Au large de Saint-Tropez : victoire de HOKUA en solo, GEROUL en double et XANTUS en équipage

Partis le 18 mars 2017 à 18h30 avec quelques heures de retard dû à un fort mistral, les concurrents de la 8ème édition de la course au Large de Saint-Tropez ont affronté toutes les conditions météorologiques passant du mistral à la forte houle en petit temps, à la pétole, au grain pour finir avec des surfs au portant par vent d’Est pour les équipages. Comme le souligne Georges Korhel, le directeur de course, « les participants se souviendront surtout de leur dernière ligne entre la Corse et Saint-Tropez » qui a offert des conditions musclées et ainsi une belle compétition entre les marins.

Selon l’avis général, la course fut plutôt stratégique et la moindre erreur de pronostic ou de choix tactique pouvait être fatale ! Au final, du côté des douze engagés solitaires sur un parcours de 400 milles, Franck Paillet sur HOKUA prend la tête du groupe en temps compensé devant Eric Merlier sur TELEMAQUE et Frédéric Ponsenard sur COCO.
Du côté des neuf équipes en double sur un parcours de plus de 500 milles, le voilier GEROUL avec Georges Martinez et Roland Montagny finit premier en compensé devant GIVE ME FIVE avec Adrien Follin et Gilles Debard et ANSHA avec Carli Roy Matteo et Joakim Larsson. En équipage, sur un parcours de plus de 700 milles, l’équipage franco-belge sur XANTUS de Bastien de Brouwer l’emporte devant l’équipe franco-écossaise de Paul Camps de Sciez sur FEELING GOOD. Le voilier PATITIFA du marseillais Pierre Ortolan finit troisième en temps compensé.

Entrainement pour certains à la Transquadra, intérêt pour d’autres au Trophée IRC offshore de l’UNCL mais pour tous le plaisir de la navigation hauturière et de se retrouver ! L’organisation de la Société Nautique de Saint-Tropez, son accueil à terre et en mer (surtout lors des arrivées même nocturnes) a fait l’unanimité. Cette course s’achève sur une belle note et tous se sont donnés rendez-vous l’année prochaine !
Victoire en solitaire pour Frank Paillet, Eric Merlier et Frédéric Ponsenard
Du côté des solitaires, avec un début de course difficile entre le continent et la Corse, secoués par la houle, la flotte s’est ensuite regroupée au sud de la Corse pour effectuer une remontée en plusieurs temps parfois plus calme et parfois plus tonique vers le nord de l’île puis plus stable du Cap Corse à Saint-Tropez. Une compétition où les nerfs ont été mis à rude épreuve ! Ayant pris au départ une mauvaise option en direction du sud de la Corse, le jeune figariste Pierre Quiroga sur SKIPPER ESPOIR CEM a effectué ensuite une belle remontée pour franchir en premier la ligne devant la Société Nautique de Saint-Tropez le 22 mars à 20h05 bouclant ainsi le parcours de 400 milles nautiques (Saint-Tropez tour de corse par le sud et retour) en 4 jours 1 heure et 25 minutes.
Au final, la stratégie de Franck Paillet sur HOKUA (YC Londais) paie et il prend la tête du classement solo en temps compensé devant Eric Merlier sur TELEMAQUE (YC Embiez) et Frédéric Ponsenard sur COCO (BN Theoule).

Les duos sur Geroul, Give me five et Ansha s’imposent
Ayant effectué un parcours légèrement réduit par rapport à celui prévu de 600 milles nautiques (Saint-Tropez-sud Corse- île de Giglio- île d’Elbe-Saint-Tropez), les équipes en doubles sont arrivés peu après les solos avec un vent plus soutenu le 23 mars 2017. GIVE ME FIVE 40 avec Adrien Follin et Gilles Debard (CN Ste Maxime-CN St-Raphaël) terminent premiers en temps réel avec un temps de 4 jours 13h 9m 9s. En temps compensé, c’est le voilier GEROUL avec Georges Martinez et Roland Montagny (SNPM-YC Embiez) qui gagne devant GIVE ME FIVE et ANSHA avec Joackim Larsson et Matteo Carli Roy (CN Nice).
En équipage Xantus domine devant Feeling Good et Patitifa
Dans le groupe des équipages, face au climat variable avec beaucoup de petit temps en première partie, le parcours a été réduit d’environ deux cent mille nautiques.
Avec des conditions de vent plus musclées, la dernière ligne droite entre la Corse et la Sardaigne a été bataillée entre tous les concurrents qui ont sont arrivés à Saint-Tropez en effectuant de beaux surfs par vent d’Est, vent arrière !

Après une lutte acharnée tout au long de la course pour la première place entre les deux X412, c’est l’équipage XANTUS (SN St-Tropez) de Bastien de Brouwer composée de Denis Flaba, Emmanuel Gijsen, Thibaut de Kerchove, Philippe Bach, Donald de Smet qui l’emporte en temps réel (5jours 17h 47m 48s) et compensé devant l’équipe marseillaise de Pierre Ortolan sur PATITIFA (CNTL) avec Bernard Couston, Bruno Zufic, Jean-Louis Gueret, Geneviève Ferrier qui finissent troisième en temps compensé. Même si le voilier X402 OBSESSION (CV Evian) de Christophe Magnin avec Pascal Batal, Philippe Vulliez, Pierre Lambert a effectué une belle fin de course finissant troisième en temps réel, avec la casse du hale bas de bôme, l’équipage prend la 4ème place en temps compensé.
Arrivée musclée également pour l’équipe FEELING GOOD (CN Sciez) de Paul Camps qui a effectué une belle remontée et qui prend la seconde place en temps compensé ! Une équipe composée de navigants de Sciez et du lac Léman ; Lionel et Romane Vulliez et des étudiants écossais ; Joshua Weber, Ross Stanley-Whyte, Christopher Ilgour, Victoria Tomlinson.

A noter la participation de PEIPS (YC Landais- SN Bandol), le plus fidèle de l’épreuve qui boucle sa huitième participation sur huit éditions !

Ils ont dit :
Frank Paillet, Hokua 1er en solitaire (YC Londais)
La course a été difficile avec très peu de vent sauf en dernière partie. Ce fut très compliqué pour les solitaires ! Mais j’ai le plaisir du résultat ! Le parcours est beau. Cela me pousse à terminer le championnat IRC Solo en méditerranée avec les autres épreuves.
Mais malgré la difficulté et mon retard en première partie, mon choix de partir au large à l’Est de Bonifacio m’a permis de remporter la course ! La Corse me porte bonheur car j’ai été trois fois vainqueur du Tour de Corse en équipage et là c’est ma première en solo !

Roland Montagny, Géroul 1er en Duo (SNPM- Seyne/Mer)

« Je me suis régalé, la course était très variée avec du vent, de la pétole..Bref, une vraie course au large !! Je n’ai qu’un seul regret : ne pas avoir terminé en temps réel. A chaque fois nous avions creusé l’écart puis à chaque pétole, la course était relancée et la dernière, nous n’avons pas réussi à rattraper nos concurrents. L’organisation est parfaite et le parcours très bien. Le comité de course a bien fait de réduire le parcours pour les derniers compétiteurs en lice car après, il y avait baston. Pour nous, c’est aussi un bon galop d’essai pour la Transquadra cet été ! «

Bastien de Brouwer, Xantus, 1er en équipage (SN de Saint-Tropez)
« Cette course est une grande aventure pour les marins attirés par la course au large.
Avec mon équipe franco-belge, nous avons effectué une course au coude à coude du début à la fin avec le Sister Ship (X-412) Patitifa avec des écarts de vitesse souvent minimes …même quand notre adversaire était devant, on ne se laissait pas abattre et on profitait de la moindre risée thermique. Nous avons tenté une option différente au large du nord Sardaigne et des bouches de Bonifacio pour chercher du vent et c’était la bonne. Nous avons rattrapé notre retard et même repris 6-7 miles d’avance que nous nous sommes efforcés de garder jusqu’au bout ! On creusera même un peu l’écart en abattant vers la ligne d’arrivée pour finir avec 1h15 devant notre redoutable concurrent. Bonne ambiance. L’accueil en mer et au ponton est chaleureux et il y a beaucoup de fair play. Notre victoire est une belle récompense pour toute l’équipe Xantus Sailing Team! »

Pierre Quiroga, Skipper Espoir CEM 1er solitaire temps réel, 4ème compensé (Marseille)
« Malgré des conditions météo plus compliquées que l’an dernier j’ai pris beaucoup de plaisir à prendre part au départ de cette course. L’accueil, la jauge, les échanges avec le comité de course se sont fait dans une excellente ambiance, l’état d’esprit autour de cette compétition est propice à l’échange, la rencontre et le partage d’expérience entre navigateurs à tous les niveaux ! Comme l’an dernier cette course marque la fin de mon programme d’entrainement en Méditerranée, place maintenant à l’atlantique et son circuit Figaro, le petit méditerranéen va essayer de se battre contre les Elies, Beyou, Dalin et autres pointures bretonnes »

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Paul Meilhat et Gwénolé Gahinet sur la Transat Jacques Vabre 2017

Paul Meilhat, skipper SMA, presents Gwenole Gahinet as his partner for the Transat Jacques Vabre 2017, duo sailing race from Le Havre (FRA) to Salvador de Bahia (BRA), in Port La Foret, on March 27, 2017 - Photo Vincent Curutchet / DPPI / SMA

Pour le principal objectif de la saison 2017, Paul Meilhat a choisi de retrouver son compère Gwénolé Gahinet, avec lequel il avait remporté une transatlantique en double il y a trois ans. Pendant les 7 mois qui mèneront au départ de la Transat Jacques Vabre, le programme sportif et technique est dense pour l’équipe de SMA : deux chantiers, de nombreux tests en navigation, en course, à l’entraînement et l’essai d’un nouveau système de foil.

Petite réfection de printemps, avant un chantier d’été
Mercredi 22 mars, après plus de deux mois de voyage en cargo depuis Tahiti (via le Pacifique, Panama et l’Europe du Nord), le monocoque SMA a retrouvé ses quartiers chez Mer Agitée. Un chantier de quatre semaines est programmé pour remettre le bateau en ordre de marche : changement du vérin, réparations dans le puits de quille et grand nettoyage de printemps. Mais le dossier principal concerne la mise en place d’un foil tribord qui sera testé par Paul Meilhat et son équipe jusqu’à la mi-juin avant un nouveau chantier d’optimisation pour la Transat Jacques Vabre.

Un foil « hybride » à l’essai
Ce « dossier foil » ne date pas d’hier. Au printemps 2015, l’équipe de SMA, via la société Mer Forte et Michel Desjoyeaux, avait lancé une série d’études ayant débouché sur la construction d’un foil. La solution retenue permet d’utiliser ce foil sans avoir à modifier la structure de SMA *. Cet appendice « hybride » peut donc être inséré dans le puits de dérive existant, grâce à un jeu de cales spécifiques.

Pendant un mois et demi, le bateau sera testé en version « asymétrique » : une dérive côté bâbord, un foil côté tribord, procédé qui permettra de collecter des données dans les deux configurations et de les comparer. « Ce que nous testons, explique Michel Desjoyeaux, c’est une voie intermédiaire. Ce foil ne ressemble pas aux appendices déjà vus sur les bateaux du dernier Vendée Globe. L’implantation de l’élément qui traverse le flanc du monocoque (le shaft) est relativement verticale. Pour schématiser, ce système est un compromis entre dérive et foil : l’effet antidérive reste préservé au près, et l’extrémité courbe du foil (le tip) opère son pouvoir sustentateur au portant. ». Ce foil sera testé à l’entraînement et en course, avant un ultime chantier d’été.
Fin avril, Paul Meilhat va donc rependre la barre d’un « bateau laboratoire ». Le skipper de SMA qui connaît par cœur son 60 pieds sera au centre du processus de validation. Mais il ne sera pas seul… Paul a choisi le navigateur Gwénolé Gahinet pour l’accompagner sur la Transat Jacques Vabre 2017. Intégré dès à présent dans l’équipe de SMA, « Gwéno » sera associé à l’analyse des performances et au développement technique du bateau.

Paul et « Gwéno » : les retrouvailles
En 2014, Paul Meilhat et Gwénolé Gahinet remportaient ensemble la Transat AG2R LA MONDIALE après 22 jours et 6 heures de course en double à bord d’un Figaro-Bénéteau 2, le Guy Cotten – Safran. Depuis cette victoire célébrée à Saint Barthélémy, les deux hommes ont pris de l’épaisseur : une campagne pour le Vendée Globe, cinq transats pour Paul Meilhat ; deux Trophée Jules Verne en équipage dont un record pulvérisé cet hiver pour Gwénolé (en 40 j et 23 h) sur Idec. Les deux marins s’apprécient. Sportivement, ils sont hyper complémentaires : maîtrise du 60 pieds IMOCA pour Paul, connaissance des foils, des multicoques et des hautes vitesses pour Gwénolé. Ensemble, pendant 7 mois, ils vont enchaîner essais, courses en équipage, entraînements et convoyages en double. Ce programme sportif et technique avec SMA sera doublé, pour les deux hommes, de compétitions sur d’autres supports : Diam24 et une partie du Tour de France à la Voile pour Paul. Flying Phantom et The Bridge pour Gwénolé.

* La mise en place de foils sur un 60 pieds Imoca d’ancienne génération implique normalement d’opérer des modifications structurelles (puits de foil, renforcement du mât et du fond de coque) pour pallier l’augmentation du couple de redressement du bateau en dynamique, généré par ces plans porteurs.

ILS ONT DIT :
Paul Meilhat : « J’ai contacté Gwénolé pendant le Vendée Globe, entre ses deux tentatives pour le Trophée Jules Verne, avant qu’il ne soit appelé par d’autres skippers ! Je garde un super souvenir de notre Transat AG2R. On se connaît bien, on s’apprécie, on est complémentaires, il y a une super bonne dynamique entre nous et c’est très important pour la performance. Je cherchais une personne ayant un profil différent du pur spécialiste de l’IMOCA, une personne disponible pendant les 6 mois en amont de la course et aussi de l’expertise et un regard frais pour faire progresser SMA. En dehors du foil, nous avons tout un programme d’optimisation du bateau. »
Gwénolé Gahinet : « L’objectif N°1 sera d’être performant sur l’eau. Ensuite, il y a la partie technique, dans laquelle je vais beaucoup m’impliquer. J’ai un bagage d’ingénieur-architecte (3 ans chez VPLP) et les IMOCA ne me sont pas inconnus car j’ai bossé avec Safran l’année du Vendée Globe. Ça me fait hyper plaisir de renaviguer avec Paul. Nous allons avoir une année assez riche. Dès cette semaine, je vais me plonger dans le dossier technique. Le côté positif c’est que nous avons du temps pour faire du développement, pour essayer des trucs à partir d’un socle de connaissances fiables et d’un bateau déjà très abouti. »

LE PROGRAMME DE SMA
24-27 avril : Navigation/tests en équipage
4-7 mai : Grand Prix Guyader en équipage
9-18 mai : Navigation/test en équipage
31 mai : Convoyage à Lisbonne en double (670 milles) pour une opération de relations publiques SMA
8 juin : Convoyage retour en double
Mi juin – fin juillet : Chantier d’été
Juin : The Bridge pour Gwénolé Gahinet à bord d’Idec
Juillet : Tour de France à La Voile pour Paul Meilhat à bord de Vivacar.fr Cefim
Fin juillet : Essais en équipage
6 août : Rolex Fastnet Race. Bateau en configuration Transat Jacques Vabre
Septembre – Octobre : 5 stages en double à Port La Forêt
23 septembre : Défi Azimut
5 novembre : Départ de la Transat Jacques Vabre

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Nicolas Hénard élu Président de la Fédération Française de Voile

Jean-Michel Le Meur DPPI/FFV

Nicolas Hénard est le nouveau Président de la Fédération Française de Voile suite aux élections qui se sont tenues ce samedi. Sa liste a obtenu 53% des voix contre celle de Jean-Luc Denéchau (47%) soient 56 938 voix contre 50 790 pour la liste de Jean-Luc Denéchau.
« Nous franchissons la ligne en tête mais la régate a été serrée jusqu’au bout. Je suis bien évidemment heureux de ce résultat et aussi très fier de mon équipage. J’ai conscience de la responsabilité qui nous incombe désormais. Nous reprenons une fédération en bon état et notre objectif est de continuer à la développer en positionnant les clubs au centre du jeu.»
Nous avons rencontré Nicolas Hénard ce samedi en fin d’après-midi. Interview à suivre.

Les membres du Conseil d’Administration :
Nicolas HENARD
Claire FOUNTAINE
Jean-Pierre SALOU
Sylvie HARLE
Régis BERENGUIER
Eric LIMOUZIN
Frédérique PFEIFFER
Henri BACCHINI
François PITOR
Philippe MEUNIER
Marie-Pierre CHAURAY
Bernard MALLARET
Caroline LOBERT
Olivier AVRAM
Ode PAPAIS
Hervé ROGUEDAS
Valérie DARROU
Frédéric BERTIN
Géraldine RIGAUD
Stéphane FRETAY
Hélène CARDON
Jean-Pierre LOSTIS
Sabine LAPERCHE
Laurence MEZOU
Claudine TATIBOUËT
Jean-Luc DENECHAU
Jean-Claude MERIC
Corinne MIGRAINE
Edward RUSSO
Nathalie PEBEREL
Olivier BOVYN
Christine FOURICHON
Denis HOREAU
Serge PALLARES
Christian SILVESTRE

Qui est Nicolas Hénard ?
Nicolas Hénard est l’unique double médaillé d’Or olympique en voile. Après avoir fait sport-études à Boulogne-sur-Mer, il intègre l’INSEP puis le Bataillon de Joinville. Il est sacré Champion Olympique en Tornado en 1988 à Séoul avec Jean-Yves Le Déroff et en 1992 à Barcelone avec Yves Loday. Il prend sa retraite sportive après les Jeux de Barcelone 1992. Diplômé d’HEC Paris, il devient cadre dirigeant et entrepreneur. Nicolas Hénard est Chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur et Officier de l’ordre National du Mérite.

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