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Quel bateau pour la Volvo ?

Le suspens sur le futur bateau de la Volvo Ocean Race est savamment entretenu par Mark Turner. Monocoque ou multicoque ? Guillaume Verdier qui a rejoint le Design Team de la Volvo Ocean Race travaille actuellement avec l’organisation de la course sur la question. La décision finale sur les différentes options proposées sera annoncée le 18 mai prochain à Göteborg en Suède, sur les terres de Volvo, actuel propriétaire et sponsor titre de la course. Les chances que la Volvo passe aux multicoques n’ont jamais été aussi grandes. On sait que Thomas Coville a souvent rencontré Markt Turner, que ce dernier a soulevé souvent la question notamment au dernier Yacht Racing Forum à Malte et que le choix de Guillaume Verdier n’est pas anodin.

Architecte naval ‘discret’, Guillaume Verdier a participé ces dernières années à la conception des plus grands bateaux de course, du multicoque géant Maxi Edmond de Rothschild de Gitana, qui sera mis à l’eau en juillet, aux multicoques volants de Team New Zealand pour l’actuelle America’s Cup, en passant par des maxi-monocoques comme Comanche, et les deux premiers IMOCA 60 à l’arrivée du dernier Vendée Globe, Hugo Boss et Banque Populaire VIII.

La question monocoque ou multicoque n’est qu’une des décisions clés qui seront prises ces prochaines semaines et annoncées le 18 mai à Göteborg en Suède. Cette série de nouveautés est le changement le plus radical dans l’histoire de la Volvo Ocean Race depuis 1973, où la course était alors connue sous le nom de Whitbread Round the World Race.

La flotte actuelle a été dessinée en 2011 et elle été conçue pour participer à deux éditions. Nous devons maintenant avancer et penser aux futurs bateaux afin de rester ouverts à toutes les options possibles en termes de design.

Mark Turner, le Directeur Général de la Volvo Ocean Race: “Nous sommes très heureux de travailler avec Guillaume Verdier qui est un architecte de talent et complètera à merveille le Design Team de la Volvo Ocean Race, qui s’inscrira dans un groupe encore plus large de professionnels de la voile et de partenaires de l’industrie nautique”.

Nick Bice, Responsable du Développement Technique, s’est exprimé quant à la décision d’attribuer le rôle principal à Persico dans la construction des bateaux, plutôt qu’à un consortium de différentes entreprises comme cela était le cas avec le Volvo Ocean 65 : “le Consortium a donné de très bons résultats pour produire des bateaux vraiment identiques, mais cette fois nous préférons travailler avec un seul chantier, qui de son côté sous-traitera certainement à d’autres chantiers à travers le monde pour respecter les délais et le budget. Persico est un de nos partenaires depuis plusieurs années et nous sommes très heureux de travailler de nouveau avec eux”.

La décision de poursuivre sur un concept One-Design, c’est à dire monotype, fait suite à l’introduction des monocoques Volvo Ocean 65 lors de l’édition 2014-15, qui avait offert la course la plus disputée de l’histoire.

La prochaine édition, dont le départ sera donné le 22 octobre 2017 d’Alicante en Espagne, se courra sur les mêmes Volvo Ocean 65 qui viennent de subir une remise à neuf d’une valeur d’un million d’euros par bateau dans le chantier de Lisbonne. Ces bateaux avaient été conçus pour être suffisamment rapides et fiables afin de boucler au moins deux tours de la planète au plus haut niveau et en parfait état de compétitivité.

La flotte des sept bateaux existants en 2014-15 sera complétée par un tout nouveau Volvo Ocean 65, parfaitement identique aux premiers, qui a été commandé par Team AzkoNobel pour l’édition 2017-18.

A plus de six mois du départ, quatre équipes ont à ce jour été annoncées. Les autres seront révélées dans les semaines et mois à venir.

Les organisateurs de la course ont choisi Guillaume Verdier après avoir réuni une demi douzaine de grands architectes navals, notamment Farr Yacht Design, qui avait lancé la nouvelle ère du monotype en dessinant le désormais célèbre Volvo Ocean 65.

L’objectif de Guillaume Verdier sera de mener le Design Team de la Volvo Ocean Race sur la construction d’une nouvelle flotte qui répondra aux mêmes degrés d’exigence de la monotypie atteints avec les bateaux actuels, tout en étant parfaitement en phase avec les grandes évolutions de la technologie des foils que le monde de la voile vit actuellement.

“Nous rassemblons différents domaines d’expertise venant de projets comme l’America’s Cup, les multicoques océaniques et les IMOCA Open 60”, explique Guillaume Verdier.

Nous partons d’une page blanche et quel que soit le type de bateau que nous dessinerons, monocoque ou multicoque, nous apprendrons beaucoup en travaillant ensemble”.

Je pense que les marins veulent juste prendre du plaisir sur l’eau et sont attirés par de nouvelles façons de naviguer. En Open60 par exemple, nous avons réalisé quelque chose qui était assez radical, mais à la fois très safe, et ce sera la clé pour la Volvo Ocean Race”. Marcello Persico se dit quant à lui ravi de construire la prochaine génération de bateaux de la Volvo Ocean Race.

Nous travaillons en étroite collaboration avec la Volvo Ocean Race depuis huit ans et nous faisons partie de la famille. Je pense que Persico Marine proposera d’excellents services à la Volvo Ocean Race dans cette nouvelle étape de son histoire”.

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L’Ultim Actual, paré pour le solo

L’Ultim Actual a été remis à l’eau après un gros chantier technique. Dès la prise en main de son géant à trois coques en juillet 2015, Yves Le Blevec savait qu’il faudrait le mettre à sa main et le configurer en vue de son programme de navigations en solitaire. C’est désormais chose faite.

Nouveau gréement
La première évidence fut de raccourcir le mât, afin de rendre le bateau plus sûr et maniable en solitaire, tout en gagnant sensiblement de poids dans les hauts. Le gros du travail de l’équipe Actual a donc été concentré sur cette modification majeure qui a généré de nombreuses transformations sur les plans de pont et de voilure. La cellule de vie a également été repensée et plusieurs équipements remplacés.

L’architecte du bateau a planché sur le cahier des charges établi par le skipper Actual, tandis qu’Yves, épaulé de son équipe et notamment du maître voilier et expert en multicoques Jean-Baptiste Le Vaillant, a défini chaque détail de ce chantier : l’Ultim Actual est désormais à la main de son skipper.

Même puissance, plus d’aisance
Le trimaran rouge et noir était performant et puissant, il l’est resté, mais ce potentiel sera désormais plus facile à exploiter, et ce, de façon plus sécuritaire. L’objectif de l’équipe étant le tour du monde en solitaire de 2019. Yves Le Blevec : « Nous avons volontairement pris le temps nécessaire, soit une saison entière, pour bien observer et étudier le bateau sous toutes ses coutures afin de faire les bons choix techniques pour la suite. Ce gros travail en amont permet aujourd’hui d’être serein sur le rendu de ce chantier et de ce nouveau gréement. »

 

Les grands points d’améliorations et de transformations de l’Ultim Actual
Mât => moins 2,5m (de 33 à 30,5m soit un demi-ris en moins).
Bôme => plus longue, mais 20 à 30% plus légère que l’ancienne.
Poids du gréement => moins 200 kg (de 800kg à 600kg).
Plan de voilure => il a logiquement évolué, mais la surface globale reste la même (215 m2 pour la GV – surface max au près : 395 m2 – surface max au portant : 500 m2).
Plan de pont => suppression des winches en pied de mât, centralisation des réglages dans le cockpit : une meilleure ergonomie générale pour beaucoup moins de frottements et des manœuvres plus faciles.
Cellule de vie => repensée, réaménagée et repeinte.

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Conditions parfaites à la SNIM

La 52ème édition de la Semaine nautique internationale de Méditerranée s’est déroulée dans des conditions idéales pour en prendre plein les yeux. Un très bon cru cette année.

Ils sont venus nombreux pour vivre 4 jours intenses en rade de Marseille. Une partie des 125 bateaux engagés avaient ouvert le bal dès vendredi avec une Grande course prometteuse jusqu’aux Embiez. Puis la météo s’était chargée de faire monter la pression manche après manche, jusqu’à contraindre les participants à l’abandon lors du coup de vent fort le dimanche après-midi. Un repos de courte durée, juste assez pour permettre aux 1500 marins de faire tanguer le pavillon historique de la Société Nautique de Marseille lors de l’attendue soirée des équipages d’hier soir.

Et puis ce lundi, de nouveau, la journée qui résume la course : parfaite. La danse des bateaux, tous très différents, du Surprise des années 80, au TP52 monstre de carbone de dernière génération (avant foil ?), en passant par un Drac 10.50 ou un A40, toute la voile en équipage des amateurs éclairés de Méditerranée était représentée. Pour tous un même objectif affiché : gagner… au moins une manche, un bord, une journée ou même la SNIM toute entière. Car c’est bien la compétition sportive qui était de mise.

En IRC 0, Team Vision Future de Jean-Jacques Chaubard a assuré le spectacle avec son TP52 en remportant un grand chelem avec… une incroyable facilité ? “Non, c’est faux“, rigole Mickaël Mergui à la barre. “On a senti le vent du boulet avec Alizée qui se rapprochait manche par manche. “Ce qui fait notre force, reprend Jean-Jacques Chaubard, “c’est que ça fait 7 ans qu’on navigue ensemble et que l’ambiance est idyllique à bord. On a hâte d’être à l’European.“
En IRC 1, Tonnerre de Glen n’a pu faire mieux que deux fois deuxième en cette dernière journée, mais termine à une incontestable première place. “C’est incroyable comme ce bateau est facile“, reconnaît Joël Xiberras qui partait un peu dans l’inconnu. En IRC2, le A40RC Tropézien Vito2 a joué la régularité pour s’imposer, tandis qu’en IRC3, TwinL Banque d’affaires de Franck Loubaresse s’impose, mais passe à côté de son rêve de grand chelem (une place de 3 et une place de 6 non retenue à l’occasion de cette dernière journée de navigation).

Enfin, en IRC4, Expresso II de Romain Bricier et Guy Claeys s’offre la meilleure des préparations en vue de son grand objectif européen du début du mis de juillet.

En Surprise, quand il s’agit d’interroger quelqu’un d’intarissable sur sa classe, on pense de suite à Marc Gascons. “Je suis le plus vieux“, plaisante-t-il, “nous sommes ravis de faire notre championnat Méditerranée pendant la SNIM depuis deux ans, et même si nous n’avons pas pu courir hier (le vent était trop fort), nous avions fait 4 manches samedi et 3 aujourd’hui. Le Surprise a fêté ses 40 ans en 2016 et il y a eu 4 générations de bateaux et plus de 2000 fabriqués ! On est toujours bien reçus à la SNIM et cela nous permet de dynamiser la classe Surprise en Méditerranée“. C’est Goaly (Nicolas Beauregard) qui s’impose au final, après notamment trois manches remportées. Enfin, en Grand Surprise, le combat que se sont menés les d’Ortoli et les Fournier-Foch revient à ces derniers. Vieux-Farceur l’emporte face à Numericompta, malgré ses sept victoires de manches.

Le chiffre du jour : 2

Comme la 2e édition de l’IRC European Championship qui se déroulera à Marseille, du 5 au 9 juillet prochain. On retrouvera les cadors en IRC 0, 1, 2 et 3 avec des équipages semi-professionnels. Mais également les amateurs de l’IRC4 qui vont se disputer un titre européen. A ce jour, des Anglais, des Italiens, des Espagnols se sont déjà inscrits, rejoignant la grosse armada française conduite par les TP52, les Swann… Va y avoir du spectacle dans la rade marseillaise, début juillet !

Le bilan de Raymond Lamberti

“Ce matin, un coureur breton me dit : c’est incroyable car en Méditerranée, en quelques instants, tu passes de 25 à 40 nœuds établis avec une mer hachée… C’est toute l’histoire de la SNIM. Nous avons eu une super météo qui a permis de faire de la navigation rock’n roll, comme aiment le dire les skippers.
Cette 52e édition est une véritable réussite avec un magnifique plateau, tant au niveau des bateaux qu’au niveau des marins et une organisation en mer et à terre qui a satisfait l’ensemble des coureurs. La Grande Course a fait l’unanimité, avec son magnifique couché de soleil dans les calanques.
J’ai aussi apprécié la qualité des présidents de comité qui ont su limiter les départs malgré la pression des coureurs. C’est important car souvent, sous la pression de l’évènement, on peut prendre des risques inconsidérés.
Je remercie l’ensemble des coureurs, grâce à qui la SNIM continue d’écrire de belles pages d’histoire de voile, ainsi que nos bénévoles qui font preuve d’un grand professionnalisme pendant ces quatre jours et nos partenaires financiers.
Le prochain rendez vous, organisé par les trois grands clubs du Vieux Port, SNM, CNTL, UNM et l’UNCL est le Championnat d’Europe IRC début juillet. J’espère vous revoir nombreux pour cet événement.“

Classement après la quatrième journée

IRC0 – 8 courses, 7 retenues

1/ Team Vision Future (Jean-Jacques Chaubard) 7 pts
2/ Alizée (Laurent Camprubi) 14 pts
3/ Arobas2 (Christophe Bouvet) 21 pts

IRC1 – 8 courses, 7 retenues

1/ Tonnerre de Glen (Dominique Tian) 9 pts
2/ Lady First 2 (Jean-Pierre Dréau) 14 pts
3/ Adrénaline (Michel Gendron) 28 pts

IRC2 – 8 courses, 7 retenues

1/ Vito 2 (Gian Marco Magrini) 15 pts
2/ Geranium Killer (Pascal Favalo) 16 pts
3/ Jivaro (Yves Grosjean) 16 pts

IRC3 – 8 courses disputées, 7 retenues

1/ Twinl Banque d’Affaires (Franck Loubaresse) 9 pts
2/ TIP (Gilles Pages) 19 pts
3/ Euro-Voiles (Denis Infante) 22 pts

IRC4 – 9 courses, 8 retenues

1/ Expresso (Guy Claeys) 18 pts
2/ Atlog (Antony Steinberg) 19 pts
3/ Melten (Laurent Sagols) 21 pts

Surprise – 7 courses disputées, 6 retenues

1/ Goaly (Nicolas Beauregard) 12 pts
2/ Petit Tabac (Frank Reinhardt) 14 pts
2/ Hegoa (Maxime Faure) 18 pts

Grand Surprise – 10 courses disputées, 9 retenues

1/ Vieux-Farceur (Loïc Fournier-Foch) 17 pts
2/ Numericompta (Paul d’Ortoli) 21 pts
3/ Airbus Hélicoptère 2 (Thomas Clerc) 30 pts

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Le Team Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains termine 2ème du Spi Ouest France

A la Trinité-Sur-Mer, Damien Seguin, Damien Iehl, Benjamin Amiot et François Morvan ont d’entrée de jeu donné le ton en remportant deux parcours sur quatre et en prenant la tête du classement général provisoire à l’issue de la première journée de courses. « Nous étions réguliers devant. C’était mou le matin puis le vent est monté. Au plus fort, nous avions 14 – 15 nœuds. Cette première journée n’a pas été facile car le vent bougeait beaucoup en direction. Il y a d’autres bateaux qui naviguent avec nous du coup ce n’était pas évident à gérer car nous nous retrouvions avec des dévents. Mais globalement, nous sommes satisfaits, nous avons bien navigué sans stress particulier ! » explique le co-skipper Damien Iehl.

Les régates s’enchaînent dès le lendemain avec trois parcours et un raid côtier. Sur l’eau, les conditions sont complexes. Respectivement 16ème, 11ème, 8ème et 6ème des quatre courses, le Team connait une petite baisse de régime qui le fait rétrograder à la 4ème place du général. Les petits airs du troisième jour suffisent à lancer un parcours et un raid côtier de 21 milles. A bord du Diam 24 Fondation FDJ – Des Pieds Des Mains, Damien Iehl a laissé la barre à Damien Seguin. Le double médaillé olympique et ses deux équipiers Benjamin Amiot et François Morvan bataillent en tête de flotte dans des conditions clémentes. Ils se classent 4ème du parcours et 2ème du raid. Cette belle journée leur permet de monter dimanche soir sur la deuxième marche du podium du classement général provisoire à 12 points du leader, Lorina Limonade – Golfe du Morbihan, vainqueur du Tour de France à la Voile 2016. La 39ème édition du Spi Ouest France se conclut ce lundi avec un ultime parcours pour les Diam 24. Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains termine 8ème. Le Team conserve sa 2ème place au classement général.

Damien Seguin, skipper du Team Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains :
« Nous sommes très satisfaits de notre résultat. C’est un joli podium. Nous avons fait preuve de régularité pendant tout le week-end. C’est d’autant plus satisfaisant que nous avons mis en place chaque jour une configuration d’équipage différente. C’est intéressant de naviguer avec 32 bateaux. Le niveau de la flotte est très disparate mais il y a un groupe de 10 bateaux qui marche très bien. C’est bien de pouvoir se confronter à eux. Il reste encore de belles régates avant le Tour de France à la Voile. Les équipages vont continuer à progresser et le niveau va encore s’élever. En ce qui nous concerne, il nous faut acquérir encore un peu plus de finesse dans chaque poste, travailler certains détails et garder ce niveau d’exigence pour être les meilleurs. »

Résultat du Spi Ouest France 2017

1- Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (Matthieu Salomon) : 37 pts
2- Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains : 49 pts
3- SFS ( Sofian Bouvet ) : 52 pts

Printemps 2017 – programme de régates :

Grand Prix Atlantique : 31 mars au 2 avril
Spi Ouest France : 14 au 17 avril
Grand Prix Guyader : 29 avril au 1er mai
Grand Prix de l’Ecole Navale : 25 au 28 mai
Normandy Cup : 15 au 18 juin

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Lorina Limonade – Golfe du Morbihan remporte le Spi Ouest France

33 Diam24 se sont affrontés ce weekend sur le Spi Ouest France durant 4 jours avec 9 stades nautiques et 2 raids côtiers. Cette deuxième régate d’avant – saison de la classe a montré le niveau actuel des équipes.

Après la déception de Pornichet où la première place s’était envolée sur la dernière journée, au profit d’Oman Sail, Lorina Limonade – Golfe du Morbihan reprend les rênes. « C’est vrai qu’au Grand Prix Atlantique, nous avions eu une légère frustration puisque nous aurions pu et nous aurions dû gagner. L’objectif était donc de tout faire pour remporter le Spi Ouest France. » explique le co-skipper du Team, Quentin Delapierre.
Avec Matthieu Salomon, Kevin Peponnet, Corentin Horeau et Bruno Mourniac, ils rentrent rapidement dans le match puisqu’ils sont 2èmes à l’issue de la première journée du Spi Ouest-France. Ils terminent les 4 courses en stades nautiques dans le top 5 : deux manches de 2ème, une de 4ème et une de 5ème.
Avec deux victoires de manches et une place de 3ème sur le raid le deuxième jour, le Team prend la tête du classement général provisoire qu’ils ne quitteront plus. « Ensemble nous naviguons bien, il y a un bon état d’esprit dans le groupe qui fait que cela fonctionne bien. Notre exigence et notre concentration sur l’eau font partie de notre bonne dynamique » poursuit Quentin.

Dans des vents oscillants le troisième jour, le trimaran bleu conforte son leadership sur un parcours construit (2ème) et un raid côtier de 21 milles qu’il clôt en 7ème position. Lorina Limonade – Golfe du Morbihan vient à bout de coriaces adversaires tels que Damien Seguin (Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains) ou Sofian Bouvet (SFS), respectivement 2ème et 3ème ce soir.
Malgré une dernière course ce jour en demi-teinte (12ème), l’équipage conserve la tête du classement et s’impose dans son jardin.

6/33 : bonne note pour Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

11èmes au Grand Prix de l’Atlantique, Lorina Mojito – Golfe du Morbihan réalise sur ce Spi Ouest France une belle progression ! L’équipage débute bien la compétition vendredi en se classant 7ème du classement général notamment grâce à une belle troisième place sur le troisième stadium.
Le trimaran vert arrive à jouer avec des concurrents de haut vol tout au long de ce week-end pascal. Il signe des manches remarquables telles qu’une 4ème place sur le raid de samedi, deux manches de 3ème et une manche de 2ème en stades nautiques.
Des résultats qui pourraient hisser Solune, Riwan, Louis, Charles et Tim parmi les têtes d’affiche du Tour de France à la Voile. « Avec cette 6ème place le bilan est vraiment positif. Nous avons testé toutes les compositions d’équipage et ça a très bien marché, elles sont toutes plus ou moins homogènes. On a réalisé des belles manches, cela nous donne confiance pour la suite. Il faut continuer dans cette dynamique » confie Solune Robert, skipper du Team.
Peu de fausses notes donc et un bilan très positif pour le jeune équipage qui tient les objectifs qu’il s’était fixé : une 6ème place.
Un souhait est pourtant encore non exaucé en cette avant-saison : une victoire de manche. Certainement le prochain défi du jeune équipage.

Prochaine étape pour les petits trimarans : le Grand Prix Guyader, du 29 avril au 1er mai.

Ils ont dit

Quentin Delapierre – Lorina Limonade – Golfe du Morbihan
« L’équipe est vraiment satisfaite ! C’est vrai qu’au Grand Prix Atlantique, nous avions eu une légère frustration puisque nous aurions pu et nous aurions dû gagner. L’objectif était donc de tout faire pour remporter le Spi Ouest France. Nous ne l’avons pas forcément fait comme nous le souhaitions mais cela reste une belle victoire. Il y a quelques points encore à améliorer notamment au niveau de la vitesse du bateau. On voudrait retrouver des bonnes sensations comme sur le Tour de France à la Voile l’an dernier. Toujours est-il qu’ensemble nous naviguons bien, il y a un bon état d’esprit dans le groupe qui fait que cela fonctionne bien. Notre exigence et notre concentration sur l’eau font partie de notre bonne dynamique. Nous essayons de ne pas nous positionner par rapport au reste de la flotte, nous préférons nous concentrer sur nous-même, c’est pourquoi nous faisons la plupart des entrainements seuls. C’est une bonne nouvelle de voir l’entrée de Lorina Mojito – Golfe du Morbihan dans le match, cela prouve que notre partenaire privilégié entre dans les clous. Nous allons pouvoir élever notre niveau de jeu ensemble. »

Solune Robert – Lorina Mojito – Golfe du Morbihan
« Nous sommes très contents de notre prestation sur le Spi Ouest France. Avec cette 6ème place le bilan est vraiment positif. Nous avons testé toutes les compositions d’équipage et ça a très bien marché, elles sont toutes plus ou moins homogènes. On a réalisé des belles manches, cela nous donne confiance pour la suite. Il faut continuer dans cette dynamique là jusqu’au Tour de France à la Voile. Nous avons encore bien sûr des axes de progression d’ici là. L’objectif est que Charles Dorange et Louis Flament continuent à réaliser des milles et des manœuvres pour gagner en expérience sur le bateau. Les garçons devront rester réguliers. Notre pire ennemi, c’est nous-même. Cela s’est prouvé sur le Tour de France à la Voile l’an passé. L’objectif est donc de travailler sur nous-mêmes, de se concentrer uniquement sur nos performances. Personnellement c’était ma dernière régate d’avant saison puisque je retourne sur le circuit de la Youth America’s Cup ! »

Résultats du Spi Ouest-France 2017

1. Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (Quentin Delapierre / Matthieu Salomon) : 37 points
2. Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains (Damien Seguin) : 49 points
3. SFS (Sofian Bouvet) : 52 points
4. Trésors de Tahiti (Téva Plichart) : 56 points
5. Oman Sail (Thierry Douillard) : 61 points
6. Lorina Mojito – Golfe du Morbihan (Solune Robert et Riwan Perron) : 62 points

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Très bon cru pour ce Spi Ouest France

Les années se suivent et ne se ressemblent pas ! Si l’an dernier, pour cause de tempête, seules deux courses avaient été disputées le vendredi, lors de ce long week-end Pascal, les 409 concurrents – en hausse de près de 20 % par rapport à 2016 – ont rencontré des conditions météo exceptionnelles. Grâce à une organisation aux petits oignons et des comités de course réactifs et parfaitement rodés, les 2400 fidèles de l’épreuve trinitaine ont été largement récompensés !

Qui mieux que Laurent Tilleau peut mesurer que ce 39ème Spi Ouest France – Destination Morbihan a été d’un cru exceptionnel ? Il faut dire que ce maître-voilier qui travaille chez North Sails à Vannes peut se targuer d’avoir disputé toutes les éditions de la grande classique de printemps en baie de Quiberon – soit 39 ! Le « doyen » de l’épreuve naviguant à bord d’un Sun Fast 3200 ne sait pas si il est seul à avoir fait tous les « spi », mais confirme s’être régalé dans des conditions « absolument magiques pour régater »,

Sous la direction du toujours impeccable Christophe Gaumont, les cinq comités de course et jurys pour autant de zones de course, ont impressionné les 409 concurrents par leur faculté à donner des départs à la minute près, s’adapter au vent parfois aléatoire et oscillant en baie de Quiberon, afin de lancer parcours côtier plutôt que « banane » dans l’axe du vent… et permettre notamment aux J 80 et 70, Open 570 et 750, Mach 650 ou Longtze de disputer jusqu’à 12 manches en quatre jours…Soit au total, 153 courses courues ! Présent le premier jour sur l’eau, l’ancien double champion olympique de Tornado Nicolas Hénard, nouveau président de la FF Voile, a apprécié…

Le « Spi » reste un événement unique mêlant champions et amateurs avisés. Un « bizuth », qui depuis des années rêvait d’en être avant de franchir le pas, n’en revenait pas de pouvoir croiser des marins de la trempe de Marc Guillemot, Nicolas Lunven, Bernard Stamm, Xavier Macaire, Nicolas Troussel, Charles Caudrelier, Pascal Bidegorry, José Maria Van der Ploeg, Hugo Rocha, ou Marie Riou… vainqueurs de transats, de tours du monde, de Solitaire du Figaro, champions du monde ou médaillés olympiques,

Seul le « Spi » permet de voir régater ensemble les derniers nés des chantiers et des bateaux « vintage » ayant marqué l’histoire de la voile, à l’image du trimaran “A Capella”, sister-ship d’Olympus photo, vainqueur de la première Route du Rhum avec Mike Birch en 1978… et premier en multi 2000, ou encore du 12 M JI France 1 armé par le Baron Bich lors de la Coupe de l’America entre 1970 et 1977 et beau troisième en IRC 1. Enfin, coup de chapeau au Trinitain Mathieu Jones qui, sur “Alternative Sailing”, remporte un cinquième « Spi » consécutif… une première !

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La SNT remporte le premier Trophée IRC des Clubs

Le Spi Ouest-France Destination Morbihan 2017 aura été un bon cru avec 409 équipages inscrits dont 80 licenciés à la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer, et au final 10 podiums, dont 4 victoires, pour les coureurs du club co-organisateur de l’événement. Mais ce serait sans compter sur l’esprit de compétition des 70 autres équipages qui ont donné le meilleur dans leur catégorie et qui ont eux aussi porté haut les couleurs de leur club.
Les grands noms de la SNT n’ont pas failli à leur réputation: tout d’abord Charlie Capelle (Acapella) inscrit son nom tout en haut de la catégorie des Multi 2000, qui faisaient leur entrée cette année dans la grande famille du SPI. Sa suprématie n’a pas fait un pli, puisqu’il remporte trois manches sur les quatre courues.

Dans la catégorie des sportboats, Nicolas Groleau rafle le titre de façon magistrale à la barre de son Open 7.50 Bretagne Télécom. En Mach 6.5, Mathieu Jones (Alternative Sailing), habitué des podiums, gagne cette édition devant Yves Le Blevec (Actual) qui prend la deuxième place après une bataille acharnée contre ses adversaires.
Objectif rempli de justesse mais avec brio pour François Cuny (Ciphango III) qui rafle la mise en Osiris Habitable 2. L’équipage peut être fier de ses progrès qui augurent de belles réussites tout au long de la saison.
Les IRC ne sont pas en reste avec de très beaux résultats parmi les amateurs aguerris de la SNT. Ainsi, François Valraud et Daniel Peponnet (Bouznik’) ont pu vérifier que la régularité est toujours payante et prennent la 2e place en IRC Double. Ils ont bien en main leur tout nouveau JPK 10.80 et feront partie des équipages à surveiller lors de la Transquadra 2017. Marc Menesguen (Tiger 3 – IRC 1), Jean-Pierre Kelbert (Léon – IRC 2) et Bernard Fournier Le Ray (Brittany Drizzle – IRC 4) prennent la troisième place dans leur catégorie respective. Tous trois ont bataillé ferme et remporté de belles manches face à l’adversité qui ne leur a rien laissé passer.
Grâce aux performances de ses coureurs, la SNT remporte le premier Trophée IRC des Clubs. Créé cette année par le Yacht Club de France et l’Union Nationale pour la Course au Large, ce trophée récompense le club ayant réalisé les meilleurs performances sur le Spi Ouest-France Destination Morbihan.

Les jeunes de l’Ecole de Sport de la SNT ne sont pas en reste. L’équipage TBS-SNT 2 mené par Clément Pinson n’a pas démérité et monte sur la 3e place du podium.
De belles histoires se sont écrites tout au long des quatre jours de course. Ainsi, la performance de Christophe Cantin (Kookaburra) en First 31.7, qui suite à une mauvaise dernière manche, termine malheureusement 4e à 3 points du podium. Aussi, Emmanuel Le Roch et Laurent Bezely (Nautic Sport) qui après avoir été un peu à la peine les premiers jours remportent la dernière manche en IRC Double. Enfin, Jean-François Guilmard (Flagtail) qui a longtemps flirté avec le podium en profitant d’un jeu assez ouvert, terminant à la 6e place de la catégorie Grand Surprise.

Aux dires de tous, cette édition 2017 du Spi Ouest-France Destination Morbihan restera dans les annales. Des conditions de rêve, une organisation impeccable, des coureurs au taquet et une baie de Quiberon toujours aussi resplendissante ont été les ingrédients de cette réussite. La SNT est fière de ses coureurs qui ont su montrer leur talent mais aussi leur fairplay en toute situation.

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Un foil « hybride » à l’essai sur SMA

Paul Meilhat, skipper SMA, presents Gwenole Gahinet as his partner for the Transat Jacques Vabre 2017, duo sailing race from Le Havre (FRA) to Salvador de Bahia (BRA), in Port La Foret, on March 27, 2017 - Photo Vincent Curutchet / DPPI / SMA

Pour le principal objectif de la saison 2017, Paul Meilhat a choisi de retrouver son compère Gwénolé Gahinet, avec lequel il avait remporté une transatlantique en double il y a trois ans. Pendant les 7 mois qui mèneront au départ de la Transat Jacques Vabre, le programme sportif et technique est dense pour l’équipe de SMA : deux chantiers, de nombreux tests en navigation, en course, à l’entraînement et l’essai d’un nouveau système de foil.

Petite réfection de printemps, avant un chantier d’été
Mercredi 22 mars, après plus de deux mois de voyage en cargo depuis Tahiti (via le Pacifique, Panama et l’Europe du Nord), le monocoque SMA a retrouvé ses quartiers chez Mer Agitée. Un chantier de quatre semaines est programmé pour remettre le bateau en ordre de marche : changement du vérin, réparations dans le puits de quille et grand nettoyage de printemps. Mais le dossier principal concerne la mise en place d’un foil tribord qui sera testé par Paul Meilhat et son équipe jusqu’à la mi-juin avant un nouveau chantier d’optimisation pour la Transat Jacques Vabre.

Un foil « hybride » à l’essai
Ce « dossier foil » ne date pas d’hier. Au printemps 2015, l’équipe de SMA, via la société Mer Forte et Michel Desjoyeaux, avait lancé une série d’études ayant débouché sur la construction d’un foil. La solution retenue permet d’utiliser ce foil sans avoir à modifier la structure de SMA *. Cet appendice « hybride » peut donc être inséré dans le puits de dérive existant, grâce à un jeu de cales spécifiques.

Pendant un mois et demi, le bateau sera testé en version « asymétrique » : une dérive côté bâbord, un foil côté tribord, procédé qui permettra de collecter des données dans les deux configurations et de les comparer. « Ce que nous testons, explique Michel Desjoyeaux, c’est une voie intermédiaire. Ce foil ne ressemble pas aux appendices déjà vus sur les bateaux du dernier Vendée Globe. L’implantation de l’élément qui traverse le flanc du monocoque (le shaft) est relativement verticale. Pour schématiser, ce système est un compromis entre dérive et foil : l’effet antidérive reste préservé au près, et l’extrémité courbe du foil (le tip) opère son pouvoir sustentateur au portant. ». Ce foil sera testé à l’entraînement et en course, avant un ultime chantier d’été.

Fin avril, Paul Meilhat va donc rependre la barre d’un « bateau laboratoire ». Le skipper de SMA qui connaît par cœur son 60 pieds sera au centre du processus de validation. Mais il ne sera pas seul… Paul a choisi le navigateur Gwénolé Gahinet pour l’accompagner sur la Transat Jacques Vabre 2017. Intégré dès à présent dans l’équipe de SMA, « Gwéno » sera associé à l’analyse des performances et au développement technique du bateau.

Paul et « Gwéno » : les retrouvailles
En 2014, Paul Meilhat et Gwénolé Gahinet remportaient ensemble la Transat AG2R LA MONDIALE après 22 jours et 6 heures de course en double à bord d’un Figaro-Bénéteau 2, le Guy Cotten – Safran. Depuis cette victoire célébrée à Saint Barthélémy, les deux hommes ont pris de l’épaisseur : une campagne pour le Vendée Globe, cinq transats pour Paul Meilhat ; deux Trophée Jules Verne en équipage dont un record pulvérisé cet hiver pour Gwénolé (en 40 j et 23 h) sur Idec. Les deux marins s’apprécient. Sportivement, ils sont hyper complémentaires : maîtrise du 60 pieds IMOCA pour Paul, connaissance des foils, des multicoques et des hautes vitesses pour Gwénolé. Ensemble, pendant 7 mois, ils vont enchaîner essais, courses en équipage, entraînements et convoyages en double. Ce programme sportif et technique avec SMA sera doublé, pour les deux hommes, de compétitions sur d’autres supports : Diam24 et une partie du Tour de France à la Voile pour Paul.

Flying Phantom et The Bridge pour Gwénolé.
* La mise en place de foils sur un 60 pieds Imoca d’ancienne génération implique normalement d’opérer des modifications structurelles (puits de foil, renforcement du mât et du fond de coque) pour pallier l’augmentation du couple de redressement du bateau en dynamique, généré par ces plans porteurs.

ILS ONT DIT :
Paul Meilhat : « J’ai contacté Gwénolé pendant le Vendée Globe, entre ses deux tentatives pour le Trophée Jules Verne, avant qu’il ne soit appelé par d’autres skippers ! Je garde un super souvenir de notre Transat AG2R. On se connaît bien, on s’apprécie, on est complémentaires, il y a une super bonne dynamique entre nous et c’est très important pour la performance. Je cherchais une personne ayant un profil différent du pur spécialiste de l’IMOCA, une personne disponible pendant les 6 mois en amont de la course et aussi de l’expertise et un regard frais pour faire progresser SMA. En dehors du foil, nous avons tout un programme d’optimisation du bateau. »
Gwénolé Gahinet : « L’objectif N°1 sera d’être performant sur l’eau. Ensuite, il y a la partie technique, dans laquelle je vais beaucoup m’impliquer. J’ai un bagage d’ingénieur-architecte (3 ans chez VPLP) et les IMOCA ne me sont pas inconnus car j’ai bossé avec Safran l’année du Vendée Globe. Ça me fait hyper plaisir de renaviguer avec Paul. Nous allons avoir une année assez riche. Dès cette semaine, je vais me plonger dans le dossier technique. Le côté positif c’est que nous avons du temps pour faire du développement, pour essayer des trucs à partir d’un socle de connaissances fiables et d’un bateau déjà très abouti. »

LE PROGRAMME DE SMA
24-27 avril : Navigation/tests en équipage
4-7 mai : Grand Prix Guyader en équipage
9-18 mai : Navigation/test en équipage
31 mai : Convoyage à Lisbonne en double (670 milles) pour une opération de relations publiques SMA
8 juin : Convoyage retour en double
Mi juin – fin juillet : Chantier d’été
Juin : The Bridge pour Gwénolé Gahinet à bord d’Idec
Juillet : Tour de France à La Voile pour Paul Meilhat à bord de Vivacar.fr Cefim
Fin juillet : Essais en équipage
6 août : Rolex Fastnet Race. Bateau en configuration Transat Jacques Vabre
Septembre – Octobre : 5 stages en double à Port La Forêt
23 septembre : Défi Azimut
5 novembre : Départ de la Transat Jacques Vabre

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Yann Eliès avec JP Dick sur la Transat Jacques Vabre

Après avoir embouqué ensemble le chenal des Sables d’Olonne suite à une bagarre mémorable lors du dernier Vendée Globe, Jean-Pierre Dick convie Yann Eliès à bord de StMichel-Virbac pour la prochaine Transat Jacques Vabre. L’objectif pour le duo est clair : viser une quatrième victoire pour le skipper azuréen sur la route du café au départ du Havre le 5 novembre prochain, direction Salvador de Bahia.

9 mars 2017- Lorient, base Absolute Dreamer, portraits de Jean-Pierre Dick et Yann Elies, duo skippers pour la Transat en double Jacques Vabre2017 sur le monocoque 60 pieds Saint-Michel/Virbac. Y.Zedda/StMichel-Virbac
9 mars 2017- Lorient, base Absolute Dreamer, portraits de Jean-Pierre Dick et Yann Elies, duo skippers pour la Transat en double Jacques Vabre2017 sur le monocoque 60 pieds Saint-Michel/Virbac. Y.Zedda/StMichel-Virbac

JP, pourquoi as-tu choisi Yann comme co-skipper ?
JP : « En double, quand je dors, l’élément clé est d’avoir confiance dans le bonhomme qui tient la barre et dans ses capacités à gérer une situation tout seul. Le profil de Yann est différent du mien et cela fera la richesse de notre duo pour cette course. Il a un côté instinctif qui complète mon côté rationnel. On a eu l’occasion de travailler avec Yann sur la Route du Rhum 2014 quand il a pris la barre du MOD70 Paprec Recyclage. J’apprécie sa franchise et son côté ‘je ne lâche rien’. »

Quelle a été ta réaction quand JP t’a proposé cette collaboration ?
Yann : « Je l’ai pris comme une chance incroyable ! C’est un honneur de naviguer aux côtés d’un marin au palmarès en double hors du commun. C’est un travailleur, un dur au mal. On peut le suivre jusqu’au bout sans se poser de questions sur son engagement. Il a eu une approche très cartésienne de ce milieu-là. Il a fait des choix de construction audacieux, s’est bâti au fil de ses expériences et a réussi à devenir un grand marin en changeant de vie assez tard. J’ai du respect pour des gens comme lui, capable de sortir des sentiers battus pour arriver à se créer leur place. »

Quel est votre programme de navigation ?
JP : « Nous commencerons les entrainements au large en juillet pour participer à la Rolex Fastnet Race en août, puis nous affinerons notre préparation en double en septembre et octobre. Avant cela, Yann va participer à la Solitaire du Figaro. De mon côté, je vais m’entrainer sur StMichel-Virbac et d’autres supports.»

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Kito de Pavant et Yannick Bestaven sur la Transat Jacques Vabre

© Hervé Giorsetti

L’envie de naviguer ne l’a jamais quitté. Avec le soutien de l’ensemble de ses partenaires, Otio et Bastide Médical en tête, Kito de Pavant s’est mis à la recherche d’une nouvelle monture suite à son naufrage sur le Vendée Globe. Alors qu’il étudiait différentes possibilités, à une ou plusieurs coques, la solution est venue de Yannick Bestaven. L’un est à la recherche d’un bateau pour participer à la Transat Jacques Vabre 2017, l’autre vient d’acquérir un IMOCA et cherche des partenaires pour le Vendée Globe 2020. Le hasard fait bien les choses, Kito et Yannick se connaissent bien et auront plaisir à naviguer ensemble.

Deux skippers expérimentés dont les parcours s’entrecroisent
Début des années 2000. Yannick Bestaven a 29 ans lorsqu’il gagne la Mini Transat 2001. Kito de Pavant a 41 ans quand il gagne la Solitaire du Figaro en 2002. Si les deux skippers ne se connaissent pas encore, ils se font un nom dans le monde de la course au large.
En 2008, Yannick et Kito se lancent tous les deux dans leur premier Vendée Globe. Ils démâtent à quelques minutes d’intervalle après seulement un jour de course, victimes de la même tempête. De retour aux Sables d’Olonne, l’un peut compter sur le réconfort de l’autre. Un moment terriblement fort et émouvant qui restera gravé dans les mémoires. Les compagnons d’infortune rebondissent chacun de leur côté. Kito repart pour le Vendée Globe en 2012 puis en 2016. Yannick crée Watt & Sea, une société qui conçoit des hydrogénérateurs et équipera la majorité des bateaux au départ du Vendée Globe 2016 et de la Volvo Ocean Race 2017.

5 podiums, 2 victoires sur la Transat Jacques Vabre
Entre temps, Kito et Yannick se sont souvent croisés sur des départs de courses. Particulièrement au Havre pour la Transat Jacques Vabre en 2007, 2011, 2013 et 2015. A eux deux ils cumulent 12 participations à l’épreuve, 5 podiums dont 2 victoires pour Yannick.
Ils ont aussi été concurrents dans la catégorie monocoque Class40 et se sont affrontés pour la 3ème marche du podium à seulement 1h30 d’intervalle lors de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2014.

« Je connais Yannick depuis longtemps, nous nous sommes rencontrés en Figaro et c’est quelqu’un que j’apprécie vraiment. Il était d’ailleurs remplaçant sur la Barcelona en 2011 dans le cas où l’un de nous deux (je faisais équipe avec Sébastien Audigane) n’aurait pu prendre le départ. On avait fait le convoyage entre Port Camargue et Barcelone. C’est la seule fois que nous avons navigué ensemble. Depuis c’est notre fournisseur pour les hydrogénérateurs Watt & Sea. C’est un mec cool et je pense qu’on va bien s’entendre. Il a un palmarès déjà bien étoffé, notamment sur la Transat Jacques Vabre. Et pour moi ça sera la 9e édition. C’est une bonne association, on va être assez complémentaires. On avait souvent envisagé de faire des transats ensemble mais ça ne s’était pas fait. C’est l’occasion ! »

« Je suis très content de cette association, on se connaît depuis longtemps avec Kito, on a vécu pas mal de choses ensemble, notamment le retour au port en 2008 sur le Vendée Globe. Ça crée des liens forts. Kito est un marin que je respecte beaucoup tant humainement que sportivement. Il a un super palmarès et a toujours fait dans les places d’honneur sur la Transat Jacques Vabre. Ça montre son talent. C’est une très bonne opportunité pour mon projet Vendée Globe 2020 de m’associer à Kito qui a une grande expérience en IMOCA. C’est un super projet qui se met en place petit à petit et va monter en puissance jusqu’au Havre.»

La Méditerranée avant la Manche, puis l’Atlantique
L’IMOCA 60’ Bastide Otio est actuellement en chantier à Lorient où on l’habille de ses nouvelles couleurs. Il sera mis à l’eau début mai pour des opérations de relations publiques avec Le Conservateur, fidèle partenaire de Yannick. Puis ce sera direction l’Occitanie et la Méditerranée. Première épreuve prévue au mois de juin pour le duo de skippers avec la Giraglia Rolex Cup. Bastide Otio prendra ensuite ses quartiers d’été à Port Camargue, fief de Kito de Pavant et de son équipe qui pourra peaufiner la préparation technique entre deux entrainements avec Yannick Bestaven, en vue de la transat en double. L’automne lancera le convoyage de l’IMOCA Bastide Otio vers Le Havre où le départ de la Transat Jacques Vabre sera donné dimanche 5 novembre, direction Salvador de Bahia au Brésil.

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