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Qui passera le premier la bouée de Basse terre ?

La tension est palpable à Basse terre où le public nombreux peut apercevoir Francis Joyon qui se rapproche. Il est à moins de 5 milles de François Gabart qui est scotché depuis 1h30 à 0.3 nds. Une situation stressante pour François Gabart qui est à moins de 5 milles de la bouée. Un passage sous le vent compliqué bien connue en Guadeloupe et une marque de parcours imposé près des côtes pour que le public puisse voir passer les bateaux.
Francis semble suivre la même trajectoire que Francois en allant près de la côte en longeant bouillante. Il va subir comme François le dévent de la souffrière. Les heures qui suivent s’annoncent haletantes. Est ce que Francis Joyon va rester scotché aussi ou va t il passer à terre.

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Gabart scotché, Joyon revient à 7 milles

Le rôle de leader pour le tour de la Guadeloupe est difficile à tenir. Comme le rappelle les journalistes locaux de RCI, il vaut mieux être derrière pour éviter les pièges. Francis Joyon voit parfaitement Francois Gabart à l’AIS scotché depuis 1h30 devant Basse terre et ce depuis son passage de Bouillante, sa vitesse et sa position. Le canal des Saintes où il y a plus de vent va nous réserver un bord à bord d’anthologie.

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Joyon revient à 10 milles de Gabart

@ Aubin Houdet

Le suspense reste entier entre François Gabart toujours leader, et Francis Joyon qui revient à 12 mn. Alors que le final a déjà commencé avec le passage de la tête à l’Anglais, les deux skippers vont aborder la partie la plus compliquée pour rejoindre basse-terre.
Ce sont environ vingt-cinq milles à couvrir vers la bouée de Basse-Terre. Or ces milles sont probablement les plus difficiles à parcourir : le vent est rejeté en altitude par les montagnes qui prolongent le volcan de La Soufrière et ce ne sont plus que de maigres risées qui se déplacent aléatoirement sur une mer presque lisse. On a déja vu des marins solitaires totalement encalminés, sans un gramme de vent, pendant plusieurs heures ! La position de « chasseur » est alors parfois plus confortable : Franck Cammas avait ainsi débordé Marc Guillemot en 1998 sur ce tour de la Guadeloupe, avec à l’arrivée, un delta de seulement huit minutes et demie…


Le canal des Saintes pour conclure
Alors une heure, voire une heure et demie ne sont pas suffisantes pour s’assurer de la victoire ! François Gabart le sait, lui qui a déjà effectué ce tour de l’île en 2014 sur son monocoque MACIF. Mais Francis Joyon est encore plus armé puisqu’il a quatre participations finales au compteur… Et une fois cette bouée mouillée à moins d’un mille de la côte, devant Rivière-Sens, il faut encore s’en dégager ! Quatre tout petits milles pour atteindre les alizés qui prennent du muscle dans l’entonnoir du canal des Saintes.

Bref ce dernier tronçon entre la Tête à l’Anglais et l’îlet à Cochons n’est pas une sinécure. Surtout quand des grains viennent déverser des bassines de pluie. La visibilité se réduit à peau de chagrin, et tous les répétiteurs ont beau illuminer le pied de mât et le cockpit, pas facile de s’y retrouver. Et quand en plus une voile s’agrandit à l’horizon, le syndrome de 1978 revient forcément à l’esprit : 98 secondes pour l’éternité séparaient Mike Birch de Michel Malinovsky après 23 jours de mer !

Alors qui est le plus armé pour ce final à suspense ? François Gabart est un as en météo et peut compter sur Jean-Yves Bernot pour déjouer les pièges devant lui. De son côté Francis Joyon dispose d’un trimaran plus facile à manœuvre même s’il est proportionnellement moins toilé. C’est cette capacité à réagir, à trouver la veine de vent salvatrice qui pourrait bien changer la face finale à l’entrée du canal des Saintes. Ce tour pourrait jouer des tours…

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C’est compliqué sur l’eau !

Francois Gabart se rapproche de Basse Terre où il doit passer la marque de parcours. Une bouteille de Rhum. Il a de nouveau ré-empanner. Il est à l’arrêt à 3,2 nds alors qu’Idec revient derrière. L’écart de 12,8 mn va sans doute encore diminuer.

@ Aubin Houdet
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Gabart à l’approche de Basse-terre, Joyon à 13 mn

@ Pierre Bourras

La vitesse du vent oscille fortement avec les grains et le relief. François Gabart doit composer avec son trimaran à 3 pattes comme il le peut. Pour l’instant Francis Joyon est à 13 mn et ne semble pas revenir sur lui comme une fusée. Il a été obligé de s’éloigner un peu de la côte pour suivre la même trajectoire que Francois. Avec ces bateaux, les écarts peuvent se réduire très vite. L’arrivée bord à bord dont parlait François Gabart n’a jamais été aussi proche de se réaliser.

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Le film de l’arrivée

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François Gabart bien parti pour l’emporter

A voir les premières images de François Gabart à bord de son trimaran Macif, souriant le point levé, la victoire semble proche. Fnancis Joyon sur Idec Sport revenu à 18 mn ne fait plus la différence. Le trimaran Macif semble mieux à cette allure et François a du certainement travaillé ces derniers jours pour bricoler le meilleur système qui lui permettent d’avancer au mieux. Le plus dur pour François aura été certainement les dernières 24h. Premier à la tête à l’Anglais, il a sans doute soufflé un peu. Les routages cette après-midi changeaient mettant Joyon devant, d’autres plus précis indiquant 45mn d’avance pour Gabart.
Quoi qu’il en soit l’histoire est belle. Elle est belle pour ces deux hommes qui offert un mano à mano incroyable et nous ont consolé des mauvaises nouvelles pour les équipes de Gitana et de Banques Populaires.
L’arrivée est prévue vers 23h.

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Premières images de Macif

Route du Rhum @ Alexis Courcoux

Il manque bien le safran babord comme le montre les premières images du trimaran qui se rapproche de la tête à l’Anglais situées 13,9 mn devant son étrave. Derrière Francis Joyon devrait débouler à grande vitesse.

@RCI_GP
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Foil et safran cassés sur Macif

François Gabart en tête de la Route du Rhum. | AFP

François Gabart a cassé quasiment depuis le départ et à quelques heures de l’incroyable dénouement de la Route du Rhum et du duel acharné avec Francis Joyon, c’est une fin incroyable qui s’annonce.

A 16 heures, en ce dimanche 11 novembre, François Gabart était encore en tête de la Route du Rhum alors qu’il lui restait 50 milles environ avant de parer la Tête à l’Anglais et de se lancer dans le tour de l’île, dernier effort tactique de plus ou moins cinq heures. Il dispose encore de 35 miles d’avance. La fin s’annonce terrible.

Comment et quand a-t-il cassé ?

Les deux grosses dépressions qui ont bouleversé la course dès les premières heures, et qui ont provoqué des dégâts structurels sur le Maxi Edmond-de-Rothschild, Sobebo Ultim et le Maxi Banque Populaire n’ont pas épargné le trimaran MACIF. Ce n’est probablement pas qu’une formule : François Gabart a rencontré plus de problèmes handicapants en six jours de course qu’en 42 jours de tour du monde. Voici ce qu’ont subi le trimaran MACIF et son skipper :

Dès la première nuit. A la sortie de la Bretagne, François fait face à un problème de vérin de J3, la petite voile d’avant sur laquelle il comptait s’appuyer pour traverser les deux grosses dépressions.

Dans la nuit de lundi à mardi. Le solitaire réalise qu’il n’a plus son foil sur le flotteur tribord : il n’y a quasiment pas de dégâts collatéraux, le foil n’ayant touché ni la coque ni le safran tribord en tombant. Le seul souci est que le puits n’est pas bouché.

Mardi matin. François entend un craquement. Le long des côtes espagnoles, il a perdu son safran bâbord, qui s’est coupé net sous le casque de safran.

« Dès lors, commente Thomas Normand, responsable du team technique du trimaran MACIF, la dernière miette de doute sur la capacité d’engagement de François dans chaque course, le moindre soupçon de laisser-aller ne peut plus exister : la difficulté le pousse, le stimule, l’emmène à aller encore plus loin dans l’effort. Il n’a jamais mis un genou à terre, a toujours eu confiance en sa cellule météo ou en son équipe technique. Son obsession, c’est de continuer d’avancer ».

Mardi. Depuis le passage de la première dépression, François doit également gérer des problèmes de lattes de grand-voile, qui ont cassé dans la dureté de la houle et la rudesse du vent. Il a pu réparer la latte numéro 3, il a enlevé la latte numéro 4.

« François n’a rien lâché, conclut Thomas Normand. La perte du foil n’a pas provoqué de dégâts qui auraient pu contraindre à l’abandon. Ces soucis ont forcément eu un impact sur la performance du trimaran MACIF, mais il est toujours en lutte pour la victoire, et le tour de la Guadeloupe va sans doute offrir une arrivée de légende ! »

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Un problème qui s’aggrave sur Macif ?

Portraits of the Maxi Trimaran MACIF crew, skipper Francois Gabart, during training for The Bridge sailing race, off Port La Foret, on May 18th, 2017 - Photo Vincent Curutchet / DPPI / MACIF

L’équipe Macif ne communiquera pas sur les problèmes à bord du trimaran Macif mais ils ont déjà reconnu ce matin qu’il y en avait.
MAJ Dimanche 11/11 à 17h30 : Confirmation des avaries, finalement beaucoup plus importantes que nous le supposions. Perte d’un foil et casse d’un safran
Le bateau n’est pas à 100% de son potentiel” Christian Dumard, routeur de Francis Joyon penche plus pour un problème d’hydraulique comme il nous le confiait ce matin au téléphone. L’hydraulique est indispensable à bord pour baisser et monter les foils. Sans foils, le trimaran Macif forcément ne vole plus et ne parvient pas à aligner des vitesses identiques à celles d’Idec Sport qui lui, s’en est doté cet hiver. L’hydraulique joue également sur la bascule du mât.
Il peut s’agir aussi d’un problème de voile. Idec Sport navigue sous gennaker ce matin. François Gabart a connu il y a 3 jours des problèmes de lattes et avait du affaler sa GV pour réparer. Certains évoquent un problème d’étai sur le J3 qui ne serait pas assez tendu, l’empêchant de hisser à fond sa GV.

Hier, Macif avait 136 milles d’avance sur Idec Sport. Depuis hier après-midi, l’écart s’est réduit à 26 milles à 13h à 15 milles et François Gabart perd quasiment 5 milles à l’heure. Francis Joyon voyait un petit point bleu à l’horizon, il doit être bien visible ce matin et décupler sa force. Certains routages donnent même Idec Sport premier. A ce rythme, François Gabart pourrait se faire dépasser par Francis Joyon avant d’arriver sur la Guadeloupe. Un scénario dingue qui rend cette Route du Rhum si mythique.
Les deux skippers vont devoir affronter des grains avant d’arriver à Pointe-à-Pitre, la météo s’annonce compliquée à gérer. Tous les scénarios sont possibles.
Le premier est attendu vers 13/14h heure locale à la Tête à l’Anglais et après un parcours de 55 milles, une arrivée sur la ligne 5h après vers 18h heure locale, soit vers 23h  en France.

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