vendredi 5 décembre 2025
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Speedy Gonzalès, mini foiler cherche son partenaire principal

Le Mini de Jay Thompson “Speedy Gonzalès” avance à grand pas. Un proto mini dessiné par Guillaume Verdier, il y a quelques années et que le navigateur américain installé à Etel depuis trois ans, fini de construire. Un orfèvre selon Alan Roura qui a travaillé avec lui son son Imoca, La Fabrique.

En 2017, il fait ses premières armes en Mini et remporte la Transgascogne en proto-double. Après 10 années de vie en mer, en solo puis en famille, les « Coconuts » (Jay, sa femme Natasha et leurs 4 enfants) mettent donc pied à terre : objectif Mini Transat !

Ce mini qui s’annonce révolutionnaire et fera partie des 6 à 7 mini foilers de la prochaine mini transat s’annonce comme une petite bombe. Conçu en carbone, doté de foils en Y, de safrans en T, d’une quille basculante, il sera équipé de voiles Incidence. « Je m’intéresse à la course au large depuis toujours. Gamin, je lisais des articles de presse, je suivais les courses : je voyais déjà des voiles Incidence partout. Pour moi, Incidence et la course au large, c’est une évidence… Il était naturel pour moi de les rencontrer. Et lorsque je leur ai parlé de mon projet, ils ont tout de suite été partants ! »

« Comme le bateau est un peu hors-norme, il a fallu que le bureau d’études réalise un minutieux travail de modélisation avant de pouvoir se projeter sur le plan de voilure. L’objectif était de trouver le meilleur compromis pour que le bateau soit aussi performant dans le petit temps que dans la brise. Il y a eu énormément d’échanges et de discussions entre Ronan Floch, du bureau d’études de Brest, Guillaume Verdier, Illy Brummer (le concepteur du mât) et moi. Ça a été vraiment très riche et intéressant », détaille Jay.

Grand-voile et Solent seront livrés fin février, Gennaker et spi suivront : tout le monde à hâte de découvrir le potentiel de « Speedy Gonzalez » ! Découvrez le teasing du machine réalisé par Natasha, la femme de Jay qui ne manque pas non plus de talent et une famille qui donne la pêche et le sourire.

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Trophée Antoine de Saint Exupéry remis à Thomas Coville et François Gabart

Remise du Trophée Antoine de Saint Exupéry @Lebarsbernard

Le Record en solitaire autour du monde a désormais un nom : le Trophée Antoine de Saint Exupéry. Une belle initiative, riche de sens, dont la course au large et la voile dans son ensemble peuvent s’enorgueillir par les valeurs qu’elles portent et l’exemple de marins d’exception.

4 marins incroyables
Patricia Brochard, Présidente de l’Association du Trophée Antoine de Saint Exupéry et de la Classe Ultim 32/23 a remis, ce vendredi 7 février 2019 à l’Ecole Militaire à Paris, le premier Trophée à Thomas Coville pour son record, établi en 49 jours 3 heures 7 minutes et 38 secondes en décembre 2016 sur son trimaran Sodebo avant de le transmettre à François Gabart, détenteur actuel du record en solitaire autour du monde, battu un an plus tard en décembre 2017, sur son trimaran Macif en 42 jours 16 heures 40 minutes et 35 secondes. Avant eux, en février 2004, Francis Joyon était devenu le premier navigateur à boucler le tour du monde en multicoques sans escale, en 72 jours, 22 heures, 54 minutes et 22 secondes puis Ellen MacArthur en 2005 en 71 jours, 14 heures, 18 minutes et 33 secondes. Francis Joyon avait repris ensuite son record en 2008 en 57 j 13 h 34 min 06 s et il aura fallu 9 ans à Thomas Coville pour le battre.

Un trophée Antoine de Saint Exupéry riche de sens
Plus qu’un Trophée, c’est aussi de belles valeurs que portent ce Trophée Antoine de Saint Exupéry. C’est Patricia Brochard qui en est à l’initiative. Avant que Thomas Coville ne batte son record à sa cinquième tentative, après plus de 10 ans d’efforts, elle avait rencontré Avel Sevellec, grand spécialiste de Saint Exupéry. « Un exploit comme cela ne pouvait pas avoir de nom. On a échangé ensemble avec Avel. Les valeurs de Saint Ex et de ces marins d’exception sont tellement communes que c’était devenu une évidence que l’on fasse quelque chose ensemble. Ce qui les rassemble, c’est cet esprit pionnier. On voulait aussi que ce Trophée ne soit pas qu’un objet ou un nom mais lui donner du sens. C’est la raison pour laquelle nous avons créé une association. Tout ce que recevra l’association et notamment, l’inscription au trophée, servira à la Fasej, la fondation Saint Exupéry qui œuvre pour la Jeunesse et accompagne des projets avec comme exergue « L’avenir, tu n’as point à le prévoir mais à le permettre. ».
Les citations de Saint Exupéry auront émaillé la soirée donnant envie de se replonger dans l’œuvre de l’auteur tout en donnant de la profondeur à l’exploit de Thomas et de François dont on sentait la complicité de deux hommes ayant partagé le même défi personnel et la quête d’une certaine vérité.
Une vérité qu’Avel Sevellec a mis en perspective avec l’œuvre de Saint Exupéry : « Il ne s’agit pas de vivre dangereusement. Ce n’est pas le danger que j’aime, c’est la vie que j’aime. Ce n’est pas pour l’avion que l’on risque sa vie, mais c’est par l’avion que l’on quitte ce monde pour découvrir une vérité. Cette vérité, c’est la belle perspective de devenir un homme. Tel que tu es tu es mort, c’est ce que tu deviens qui est important. »

« L’Homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle » : cette phrase extraite du livre Terre des Hommes, d’Antoine de Saint Exupéry, est gravée sur le Trophée pour « rappeler l’évidence d’un rapprochement autour de valeurs communes ». Il célèbre l’esprit pionnier des hommes et femmes qui vont là où personne ne va.

La remise du Trophée Antoine de Saint Exupéry
La remise du Trophée était un beau moment et l’émotion de Thomas était intacte 2 ans après son record et son exploit.

Remise du Trophée Antoine de Saint Exupéry @Lebarsbernard

Thomas Coville : « Je n’ai pas eu le talent de battre ce record en une fois et il m’a fallu 5 tentatives pour y arriver. Mais c’est le chemin que l’on a mis pour y arriver qui a été beau. C’est dans la lignée d’un Saint Ex. Je suis assez humble face à lui. Il m’a beaucoup inspiré. Cela a été une aventure humaine fantastique. Le poids du trophée vous libère d’un poids incroyable. Je voudrai le dédier à ma famille, ma femme et à mon fils qui est né avec ce trophée et qui pendant 10 ans voyait son papa revenir avec les bottes lourdes de ne pas l’avoir réussi. Et puis en décembre 2016, Eliot qui voyait enfin son père arriver avec cette joie de l’avoir battu. Je voudrai qu’il puisse se souvenir de ce trophée de Saint Exupéry. »

Remise du Trophée Antoine de Saint Exupéry @Lebarsbernard

Francois Gabart: « Ce trophée représente beaucoup. Le Tour du monde ce n’est pas rien. On est peu à l’avoir fait. Quand on est parti sur ce projet, c’était audacieux, engagé. Quand Thomas est parti et le temps qu’il a fait, on s’est dit qu’il était presqu’impossible à battre. J’ai moi aussi ma citation de Saint Ex : « L’impossible recule toujours quand on marche vers lui ». On a couru vers ce record et plus cela devenait difficile, plus on était motivé pour y aller. J’en suis fier. Il fallait un nom pour ce record et je suis très heureux qu’on l’ait enfin. J’espère que l’on va le représenter dignement et que ce record soit battu aussi rapidement. Nos bateaux volent maintenant. Les bateaux de demain ne ressembleront pas à ceux d’aujourd’hui. Ils vont progresser énormément et le prochain volera sur l’eau une bonne partie du temps. J’espère que ce trophée va inspirer un maximum de personnes pour que les gens vivent leur rêve, aillent de l’avant et fasse des choses impossibles. »

Texte : L. Sorlot

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Adrien Hardy en quête d’un sponsor

Adrien Hardy est déterminé à être au départ de la prochaine Solitaire du Figaro et cherche un partenaire après 14 ans passés avec Agir Recouvrement. Son palmarès est éloquent et il fait partie des meilleurs figaristes actuels en plus de sa casquette de sauveur de bateaux par tous les temps. Une valeur sûre.

Comme nombre de ses concurrents figaristes, Adrien Hardy a repris son programme sportif et ses entrainements sur l’eau depuis la semaine dernière. Le marin nantais se prépare avec sa rigueur et son sérieux habituel, sauf qu’en ce début d’année 2019 il n’a pas encore de partenaire officiel pour lui permettre de se lancer dans l’aventure et viser une performance sportive… A l’évidence, la présence d’Adrien au départ de la Solitaire serait bienvenue et précieuse, quand on connaît le talent de ce marin multitâches et sa réputation sur le circuit Figaro. A 6 mois du départ de Nantes, sa ville natale, Adrien est confiant et nul doute que cet authentique marin saura provoquer la réussite afin de réussir à s‘aligner dans les meilleures conditions pour la 50e édition de la Solitaire Urgo le Figaro.

Comme un clin d’œil à sa remarquable victoire de l’AG2R en avril dernier, Adrien a choisi de reprendre ses entrainements sur l’eau à Lorient avec son co-équipier d’alors, Thomas Ruyant. A 34 ans, Adrien précise : « Je suis content de reprendre les entraînements en double avec Thomas ! La dernière fois que j’ai navigué en Figaro c’était lors de cette traversée victorieuse de l’Atlantique… La course précédente, c’était ma 2e place sur la Solitaire : que ce soit en double ou en solitaire, lors d’une course de 3 semaines ou avec des étapes côtières de 4 jours, je suis sur une bonne dynamique sportive. J’aimerais poursuivre cette très bonne série en 2019, il n’y pas de raison que ça s’arrête ! J’espère de tout cœur être au départ de la Solitaire à Nantes en juin. »

Depuis la reprise des entraînements, le marin nantais découvre le nouveau bateau de la classe Figaro : « Je suis très heureux de repartir en mer et de découvrir le Figaro III : j’ai bien évidemment beaucoup de réflexes du Figaro II, mais c’est un nouveau bateau qu’il faut apprivoiser. Je vis cette phase d’apprentissage avec grand intérêt : il faut développer son esprit de curiosité, de la rigueur dans les réglages, mettre en éveil nos sens marins et acquérir des données (vitesse, réglage, choix de voile) pour avoir un usage optimal du bateau. Avec le Figaro III, nous avons un bateau plus moderne avec un choix de voile plus important qui offrira des trajectoires plus variées, ce qui nous rapproche du fonctionnement en mini 6.50, en Class40, et en IMOCA. »

Un cycle vertueux de résultats et de victoires en Figaro
A l’automne 2018, Adrien est parti en mer à plusieurs reprises pour des opérations de sauvetage. En 2019, il veut varier les challenges et mettra le cap à l’automne prochain vers le Brésil pour disputer, en duo, la Transat Jacques Vabre. D’ici là, il y a donc ce défi de participer à sa 11e Solitaire du Figaro qui réunira un plateau hors-norme de grands noms de la voile qui reviennent sur le circuit : Loïck Peyron, Michel Desjoyeaux Armel Le Cléac’h, Jérémie Beyou, Yann Eliès, Charles Caudrelier… « La présence de skippers de très haut niveau me motive d’autant plus. Je suis un compétiteur dans l’âme, je mets tout en œuvre pour être au départ de la Solitaire afin d’être performant et prêt le jour J. Beaucoup d’éléments me mettent dans de bonnes dispositions pour cette Solitaire. Je vois le départ de Nantes comme un signe favorable car je connais bien les lieux : c’est là où j’ai commencé la voile à l’âge de 7 ans, je suis toujours licencié au club du SNO Nantes, et j’ai déjà pris un départ de là-bas en 2012 avec la Solidaire du Chocolat. Il y aura ensuite une étape à Kinsale où j’ai gagné ma première victoire en 2010. L’arrivée aura lieu à Dieppe qui m’a réussi à 2 reprises avec une autre victoire d’étape il y a 4 ans et ma 2e place au classement général il y a 2 ans. »

A l’été 2018 et après 11 ans d’aventure commune s’est achevé le partenariat avec AGIR RECOUVREMENT : « Après onze belles années avec AGIR, je souhaite continuer la course au large avec une entreprise qui me soutiendrait et avec qui j’aimerais partager mes valeurs. J’avais développé une relation très forte avec la direction d’AGIR et l’ensemble des salariés, j’ai toujours porté haut les couleurs de l’entreprise, avec fierté et responsabilité. Il est essentiel d’être à la hauteur de cette confiance, de tenir ses engagements. Une autre dimension importante pour moi est de partager ma passion et raconter mes expériences avec authenticité. »

En douze ans de course au large, et de nombreuses courses disputées sur des supports différents, Adrien n’a jamais abandonné une seule compétition malgré parfois de sérieuses avaries. A six mois du départ de la Solitaire, sa connaissance très fine du circuit Figaro qu’il a capitalisé au cours de ses 12 années d’expérience, son sens marin reconnu par tous et sa polyvalence font de lui un skipper qu’il faudra surveiller de près pour cette 50e édition de la Solitaire-Urgo-le Figaro.

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La video du Multi50 Drekan Sailing

Le  Multi50 Drekan Sailing a traversé l’atlantique et les coques semble dans un état correct à première vue. La coque retournée s’est échouée hier sur une plage des Eleuthera, à « 7 Palms Beach »
Lire l’article : https://www.courseaularge.com/on-a-retrouve-multi50-drekkan-deric-defert.html

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On a retrouvé le Multi50 Drekkan d’Eric Defert

Le Multi50 Drekan Sailing a été retrouvé aux Bahamas un peu plus d’un an après son chavirage en novembre 2017 sur la Transat Jacques Vabre. La bateau a traversé l’atlantique et les coques semblent dans un état correct à première vue. Eric Defert et Christopher Pratt avaient chaviré à 300 milles dans le nord-est de l’île de San Miguel, l’archipel des Açores. Le bateau n’avait pu être sauvé. Après près de 10 jours de recherche et de préparation d’un éventuel sauvetage, l’équipe Drekan Sailing avait dû renoncer à sauver le bateau à cause des conditions météorologiques.
La coque retournée s’est échouée hier sur une plage des Eleuthera, à “7 Palms Beach” dans les Bahamas. Info : Nautisme Information.
Voir la vidéo

La même aventure était arrivé au trimaran de Lalou Roucayrol que l’on avait retrouvé 5 ans après. Lire > Le trimaran Région Aquitaine à la dérive depuis 5 ans retrouvé.

 

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Le documentaire réussi d’Éric Bellion “Comme Un Seul Homme” à voir au cinéma

Le documentaire “Comme Un Seul Homme”, réalisé par Eric Bellion sur son Vendée Globe sortira en salle le 13 février prochain. Plusieurs avant-premières sont organisées dont une ce vendredi 8 février à l’UGC-Les Halles à Paris. (Liste ci-dessous).
Nous avons eu la chance de le voir ce jeudi dans le cadre de la Semaine Halluciné organisée par Sciences Po Paris en présence d’Eric et de son producteur Jean Cottin.
Le film est distribué par UGC dans une cinquantaine de salles et c’est la première fois qu’UGC distribue un documentaire au cinéma.

On a été touché par le film qui dure 1h30. On ne s’est pas ennuyé et on est happé par cette aventure. Ceux qui ne sont pas marin y verront l’homme face à la solitude et son défi de faire ce Vendée Globe. On y a vu une belle histoire d’amour entre l’homme et son bateau, la relation de confiance qui se noue au fil des milles et le déchirement de la séparation à la fin.
Eric aura filmé plus de 50 heures d’images sur ses 99 jours de course quand les autres skippers sont généralement revenus avec 5 heures. Le parti pris du film est d’enchaîner les séquences au fur et à mesure de son tour du monde. Des séquences inédites qui n’ont pas été publiées pendant le Vendée Globe et qui montre Eric face à lui même, face à sa solitude et à sa peur.
Le producteur Jean Cottin, à qui l’on doit le très beau film En Solitaire avec François Cluzet, a rencontré Eric quand il lui a vendu le bateau, l’ancien DCNS de Marc Thiercelin. Ensemble, ils ont construit le film, fait des tests avec des spectateurs pour qu’il parle au plus grand nombre. Le résultat est réussi et on passe un très bon moment.
Eric Beillon terminera 9e du Vendée Globe, premier bizuth, un bel exploit et une belle aventure. Un témoignage immersif inédit et spectaculaire sur le parcours d’un homme face aux éléments mais aussi face à lui-même. « J’ai jamais eu aussi peur de ma vie, j’ai jamais autant souffert de ma vie, j’ai jamais pris autant de plaisir de ma vie » Éric Bellion

Il y a un vrai parti pris dans la réalisation du documentaire :
– Il n’y a aucune vidéo du départ de la course et très peu de l’arrivée (simplement au moment du générique) ;
– Le spectateur est embarqué à bord du navire (pas de plans extérieurs, ni aériens, du bateau), avec Eric (et face à lui !) ;
– Celui-ci se dévoile complètement : on le voit crier, pleurer, s’extasier, déprimer, vouloir abandonner 15 fois, se relever 15 fois, etc.
Bref, nous sommes loin des images de super-héros qu’on nous propose la plupart du temps. L’objectif ici est de montrer l’envers du décors d’une telle course, que ce sont avant tout des humains mais aussi que tout est possible.

De nombreuses projections en présence d’Eric sont prévues prochainement :

– vendredi 8 février à Paris à l’UGC Ciné Cité des Halles

– lundi 11 février à Quimper au Cinéville

– mercredi 13 février au Sables d’Olonne au cinéma Grand Palace (à 17h)

– jeudi 14 février au Havre au Gaumont Dock Vauban

– vendredi 15 février à Caen à l’UGC Ciné Cité Mondeville (à 20h)

– samedi 16 février à Cherbourg au cinéma Odéaon (à 20h)

– lundi 18 février à Lanester au CGR (à 19h30)

– mardi 19 février à Vannes au cinéma Garenne (à 20h30)

– jeudi 21 février à La Rochelle au Mega CGR

– vendredi 22 février à Paris à l’UGC Ciné Cité Paris 19ème

– dimanche 24 février à Quiberon au cinéma le Paradis

– jeudi 28 février à Marseille au Chambord

– vendredi 1er mars à Paris à l’UGC Gobelins

– lundi 4 mars à Paris à l’UGC Maillot

– jeudi 7 mars à Saint Jean de Luz au cinéma Select

– vendredi 8 mars à Vélizy à l’UGC Ciné Cité

– vendredi 15 mars à Carry Le Rouet à l’espace Fernandel

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Renouvellement en vue en Multi50

La Classe Multi50 attire mais il reste encore à convaincre les partenaires de se lancer pour acquérir les bateaux encore en vente alors que 2 nouveaux sont en construction. Le calendrier a été dévoilé. Au menu un printemps dense, un été de liberté pour que chaque nouveau skipper puisse accumuler des milles avant la Transat Jacques Vabre, point d’orgue de la saison. Entre la vente des bateaux actuels et les nouveaux bateaux, la classe Multi50 s’apprête à renouveler plus de la moitié de ses skippers. Enthousiasmant !

Dès le retour de Guadeloupe, après leur très remarquée Route du Rhum, les Multi50 étaient l’objet de convoitises de la part de skippers talentueux qui se verraient bien passer sur 3 coques pour un budget raisonnable. Trois bateaux sont à vendre, comme leurs skippers l’avait laissé entendre avant le départ du Rhum (pour qui avait l’ouïe fine…).
Ciela Village est le plus récent, mis à l’eau en octobre 2017. Ce bateau quasi neuf est annoncé à 1,8 M€. FenêtréA Mix Buffet est à 930 K€ et Réauté Chocolat à 750 K€.

Aujourd’hui, un budget Multi50 annuel est compris entre 700 et 900 K€, fonctionnement et amortissement compris. Sans dévoiler la liste des prétendants, on note que la plupart sont issus du monocoque (Class40 ou Figaro) et souhaitent, pour un budget accessible à une PME, passer à un autre genre d’exercice consistant à traverser l’Atlantique en 10 jours et à régater au contact lors de grands prix sur-mesure. Des noms ? Bientôt…

Huit bateaux en 2020
On sait aussi que Gilles Lamiré et ses partenaires aimeraient bien changer de monture. Des négociations sont en cours… Lalou Roucayrol a rapatrié son bateau dans son chantier. Quant à Thibaut Vauchel-Camus, cosmétique générale et optimisation sont au programme de son Multi50 qu’il devrait remettre à l’eau sans tarder pour faire naviguer ses partenaires avant que ne débute la saison.

Dans le même temps, deux nouvelles constructions sont lancées : un nouvel Arkema (plan Neyhousser, construction Lalou Multi) et un plan VPLP (construction Persico) pour Fabrice Cahierc qui a confié la gestion de son projet à Thierry Duprey du Vorsent. Ces deux bateaux seront mis à l’eau en mars 2020. D’autres projets de bateaux neufs sont en cours…

La classe construit désormais un programme ambitieux pour 2020-2021, capables de nourrir les ambitions de huit skippers sur huit Multi50 dès le printemps 2020. Au rayon des nouveautés, d’autres grands prix, un petit tour en Méditerranée, une nouvelle transat pensée pour les Multi50, des courses offshore de moyen format, et des rendez-vous pour embarquer nos partenaires en course.

Calendrier 2019
3 – 6 mai : Grand Prix Guyader – Douarnenez
8 – 11 mai : Bermudes 1000 Race en double – Douarnenez (Qualificative Transat Jacques Vabre)
25 – 28 mai : Trophée de Brest Multi50 – Ecole Navale
30 – 31 mai : Armen Race – La Trinité
Juin : Trophée Multi50 exhibition (Espagne)
23 – 25 août : Trophée des multicoques Baie de Saint-Brieuc
27 août – 1er sept. : Trophée Valdys Multi50 – Douarnenez (date à confirmer)
27 octobre : départ de la Transat Jacques Vabre – Le Havre – Salvador de Bahia (en double)

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Primo Cup. Cinq classes et plus de 90 unités pour la 35e édition

J70 Class

Lancée en 1985, sous l’impulsion de son Président S.A.S. le Prince Albert II, la Primo Cup s’est imposée au fil des ans, comme le rendez-vous de début de saison en Méditerranée, de l’élite européenne de la monotypie.

Avec près de 500 marins de douze nationalités différentes encore cette année, l’évènement réunit les meilleurs régatiers européens, tels que le lasériste Jean-Baptiste Bernaz, qui a à son actif trois participations aux Jeux Olympiques, Sébastien Col, ancien barreur sur la Coupe de l’America, Noé Delpech, vice-champion du monde de 49er, Roberto Spata, grand spécialiste de la monotypie, avec 6 championnats d’Europe et 5 titres mondiaux, mais aussi des amateurs passionnés de voile. Spectacle et ambiance garantis tant en mer qu’à terre lors des soirées d’après régate.

Le Yacht Club de Monaco affirme ainsi sa position de base hivernale pour la monotypie, notamment pour les équipages de Melges 20 et de J/70, qui entre les mois de novembre et de mars, participent aux Monaco Sportsboat Winter Series, un programme mensuel de régates de haut niveau.

Les J/70 dans les starting blocks en préparation du championnat du monde

Avec près de 60 concurrents, les J/70 constituent la plus grande flotte de l’événement. Cet engouement croissant pour le plan d’eau monégasque, toujours plébiscité par la classe, présage déjà une participation record pour le championnat du monde de la série qui aura lieu à Monaco du 18 au 23 octobre 2021.

Face à l’armada monégasque, qui constitue une des plus grandes flottes de la Méditerranée, avec 17 unités fédérées au sein de la classe monégasque de J/70, présidée par Michel Broussard, de nombreux équipages très expérimentés venant d’Italie, de Suisse, du Nord de l’Europe ou même du Brésil auront fort à faire.

Les H22 sont de retour

Ce bateau léger mais très stable dessiné par Rob Humphreys en 1997 qui, à l’image des Longtze Premier l’an dernier, viennent naviguer à nouveau dans la baie Hercule, après leur première participation en 2007. Ils ne passeront pas inaperçus, avec leurs voiles multicolores à l’effigie des célèbres Toons de la Warner Bros.

À leurs côtés, les Longtze Premier, toujours vifs et rapides dans toutes les conditions de vent, qui ont séduits les équipages helvètes, s’envolant au portant, tout en conservant leur stabilité, mais aussi les Melges 20, série fidèle à la Primo Cup-Trophée Credit Suisse depuis son lancement, sans oublier les Smeralda 888, dessinés par German Frers et barrés par des Gentlemen armateurs régatiers.

Rendez-vous ce vendredi à partir de 11h00 avec les premières manches officielles.

Programme (sous réserve de modifications) :

Vendredi 8 février
09h30 : Skipper Briefing
11h00 : 1er signal d’attention de la journée pour toutes les classes
After Race Cocktail de bienvenue pour les participants

Samedi 9 février
11h00 : 1er signal d’attention de la journée pour toutes les classes
After Race Soirée d’équipage

Dimanche 10 février
11h00 : 1er signal d’attention de la journée pour toutes les classes
15h00 : Dernier signal d’attention possible
Remise des prix : une heure après la fermeture de ligne

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Bonnes sensations en Figaro 3 pour Tom Laperche et Loïs Berrehar

Après la phase de livraison de leur bateau, le montage et un peu de préparation, les figaristes commencent leurs premières navigations en Figaro Bénéteau 3. Si 40 bateaux ont été livrés en janvier, ils seront une bonne vingtaine pour prendre le départ de la première course prévue du 23 mars au 14 avril 2019. Le temps est compté pour prendre en main leur bateau et trouver rapidement les bons réglages des foils et parfaire leur jeu de voile.
C’est le cas des deux skippers Espoir et Performance de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne. Tom Laperche et Loïs Berrehar ont désormais attaqué une nouvelle phase de leur préparation. « Après presque un mois de chantier, on est naturellement content d’aller naviguer ! », a commenté Loïs Berrehar qui a passé ces dernières semaines dans le hangar où sont entrés les deux Figaro Bénéteau III du team Bretagne – CMB le jour de leur livraison à Port-la-Forêt, le 9 janvier dernier. « Comme on s’y attendait avec Goulven (Le Clec’h, le préparateur du team, ndlr) et Tom, on a eu pas mal de boulot car il a fallu faire le montage, le matelotage, la décoration ou encore résoudre quelques petits problèmes d’étanchéité. Tout cela a pris du temps, forcément », a ajouté le skipper Performance de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB. Même son de cloche du côté de Tom Laperche, le nouvel Espoir : « L’avantage c’est que cela nous a permis de bien décortiquer les machines et donc d’apprendre à les connaître ».

Des premières sensations prometteuses
L’un et l’autre étaient pressés de découvrir sur l’eau leur nouveau Figaro désormais équipé de foils. C’est maintenant chose faite puisqu’ils ont réalisé leur première sortie cette semaine, en baie de Port-la-Forêt. « On avait tellement hâte et il se trouve que les premières sensations sont prometteuses. On n’a évidemment pas encore tiré dessus puisqu’on y va « step by step ». Lors de cette première navigation, il y avait un peu d’air, ce qui nous a permis de sentir le foil pousser. Ça va être sympa, c’est sûr ! », a commenté Loïs. « Les premiers ressentis sont bons. Le bateau glisse pas mal et il est à la fois assez précis à la barre et assez doux », a indiqué Tom.

Partage et transfert de compétences
« Le dispositif favorise le transfert de compétences et c’est une chance. Aujourd’hui, le fait d’être deux bateaux nous permet d’avancer en gagnant du temps, de mieux apprivoiser la nouvelle bête », a avancé Loïs qui va ainsi enchaîner les navigations en double et à deux Figaro afin d’arriver le plus prêt possible au premier stage organisé par le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt à partir de mardi prochain. Un stage que lui et Tom ont prévu de faire avec leurs binômes de la Sardinha Cup et dont les noms seront dévoilés lundi.

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Yann Guichard “Le Trophée Jules-Verne reste une aventure extraordinaire”

ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 : Yann Guichard (skipper), Erwan Israël (navigateur), Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur), Christophe Espagnon (chef de quart / barreur-régleur) Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur) François Morvan (barreur-régleur) Thierry Chabagny (barreur-régleur) Sam Goodchild ((barreur / numéro un) Erwan Le Roux (barreur-régleur) Duncan Späth (barreur-régleur) Benjamin Schwartz (barreur / numéro un) Jackson Bouttell (barreur / numéro un) --- Jean-Yves Bernot (routeur)

Spindrift 2 est arrivé ce mercredi 6 février à Fremantle . L’équipage s’affaire à trouver une place sur un cargo pour rapatrier le bateau à son port d’attache en Bretagne. Son skipper, Yann Guichard, a bien voulu nous accorder un peu de son temps pour nous raconter ce qu’il s’est passé sur sa tentative de battre le record du Trophée Jules Verne. Une tentative qui était bien partie mais qui s’est arrêtée au sud de l’Australie sur une casse mécanique. Frustrant.

Que s’est-il passé ?
Yann Guichard : Nous avons cassé après avoir passé les Kerguelen. On était au portant VMG sous genaker, 25-30 nds de vent et on marchait à 30-35 nds de vitesse, bâbord amures. Thierry Chabagny qui barrait me signale que la barre est dure et qu’il est difficile de lofer et d’abattre. C’est assez bizarre, cela arrive quand on arrive au bas de la vague et que l’étrave est un peu dans l’eau et il faut relofer à ce moment-là. Mais là c’était des deux côtés de temps en temps et pas tout le temps. On a mis du temps à comprendre ce qu’il se passait et c’était de nuit. On a checké tout le système de barre, le parallélisme, la tension des drosses, un objet dans les safrans… mais le problème est allé en s’empirant de demi-heure en demi-heure. On a arrêté le bateau et là on s’est rendu compte que la mèche de safran était cassée entre les deux paliers à l’intérieur du flotteur. Le safran ne tenait plus à grand-chose et partait en latéral : il faisait sa vie au gré des vagues et des accélérations.

Comment cela peut se casser ?
C’est mon interrogation et cela augmente notre déception. Normalement, cela peut casser quand on touche quelque chose. Mais ce n’était pas le cas. Il va falloir comprendre d’où est venu le problème. Est-ce un problème de construction ? de calcul ? Je n’ai pas d’explications. La voile est un sport mécanique et les pièces sont construites avec des coefficients de sécurité. Cela ne doit pas casser sauf s’il y a mauvaises manipulations ou un choc.

Il n’y en pas eu ?
Non. Sur un bateau comme cela surtout à ces vitesses, on le sent tout de suite et cela se voit sur le safran. On a regardé, il était intact. C’est vraiment en charge que cela a cassé, pourquoi ? comment ? et on n’a pas d’explication pour le moment. C’est d’autant plus frustrant.

Cette tentative se présentait bien…
Oui, on était dans le rythme depuis le début. Le bateau va bien plus vite qu’avant avec un mat plus petit, ses plans porteurs, sa cabane qui permet d’avoir un rythme encore plus soutenu. La première partie jusqu’à l’Equateur était super, après ce n’était pas des bonnes conditions. Elles étaient correctes mais pas bonnes. On sentait qu’on était dans le coup. Devant cela, n’avait pas l’air top mal. C’est d’autant plus rageant et dommage.

Apres l’Equateur, votre trajectoire n’a pas été optimale, il n’y a pas eu de problèmes techniques à bord ?
Non, c’est l’anticyclone de Sainte-Hélène qui s’est mis en travers de la piste comme il peut l’être parfois. Il a fallu faire du plein sud jusqu’au 40e sud avant de pouvoir tourner à gauche. On n’a pas eu un bon atlantique Sud. Avec un bon, on aurait pu mettre 1,5 journée de moins. On a perdu une bonne partie de notre avance dans cette partie-là. C’est le jeu. En partant, on savait que l’atlantique sud n’était pas fantastique. Mais c’était la seule fenêtre qu’on a eu cet hiver et elle était super bonne jusqu’à l’Équateur. On ne pouvait pas ne pas la prendre.

Vous avez attendu plus de 3 mois avant de partir…
Cela a été très difficile d’attendre cet hiver. Ce n’était pas facile pour l’équipe. C’est compliqué d’attendre comme cela. Mais on n’a pas eu le choix. Il n’y a pas eu un départ possible. Du jamais vu en 15 ans et aller à l’équateur en 6,5 jours je ne voyais pas comment battre le record. Il faut pouvoir y aller au pire en 6 jours, mais on n’a vu aucune opportunité à part cette fenêtre le 16 janvier qui a été la seule et on l’a prise. On savait que l’on ferait un super temps à l’équateur mais que l’Atlantique sud serait laborieux. Comme on était tard dans la saison. Nous sommes partis.

Vous n’avez pas eu la chance de François Gabart…
Si on avait eu le même atlantique sud, on aurait très bien au Cap de Bonne-Espérance. C’est ce qui fait la beauté de ce record, il faut tenter sa chance, être là au bon moment, être audacieux. Ce que François a fait et Francis aussi. La fenêtre qu’ils ont prise n’était pas extraordinaire mais ils sont partis et tentés. Nous, le Pacifique semblait pas mal et s’annonçait bien au Cap Horn. On n’était pas trop mal. On a vu qu’on a le potentiel de battre ce record même si c’est difficile.

Tu es descendu plus sud qu’Idec…
On est allé très sud, quasiment 55° Sud, parce que les conditions nous le permettaient tout en restant dans le rythme du record. C’était assez engagé. Je ne te cache pas que dans l’indien en tant que skipper, tu as de la pression avec les icebergs. On est passé en dessous de plusieurs d’entre eux. On ne les a pas vu en vrai mais nous avions leurs positions avec les images satellites. On a passé 2-3 jours avec de l’eau à 2-3 degré. On est soulagé quand on ressort de là.

Que retiens-tu de cette tentative ?
Spindrift 2 a un vrai potentiel de battre ce record. On a une belle équipe. Il faut que la météo soit avec nous. Ce record, c’est une course d’endurance, un sport mécanique. Il faut avant tout pouvoir tenir. On n’abandonne pas sur une faute technique mais sur une casse mécanique.

La prochaine sera la bonne …
Si tu me demandes aujourd’hui si je repars l’hiver prochain, je ne peux pas te répondre encore.
C’est trop tôt. Il faut que l’on comprenne, que l’on répare et après on décidera du programme en conséquence. Le bateau ne sera pas remis à l’eau avant septembre prochain. Il va falloir tout checker. On va vérifier le deuxième safran également pour voir si ce n’est pas non plus un problème d’échantillonnage. Cela va prendre plusieurs mois et du temps pour reconstruire la ou les pièces et avant il faut ramener le bateau.

Il t’obsède ce record ?
Non, il ne m’obsède pas. Il représente pour moi, le plus beau record à battre. De partir comme cela autour du monde, c’est un voyage. Une aventure humaine extraordinaire avec des paysages incroyables, les albatros, c’est magnifique. Si je devais ne pas le battre, cela ne m’empêcherait pas dormir mais c’est un record attirant. On a une belle histoire à écrire.

Entretien complet à suivre dans le prochain Course Au Large à paraître le 8 mars.


ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 :
Yann Guichard (skipper), Erwan Israël (navigateur), Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur),
Christophe Espagnon (chef de quart / barreur-régleur)
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur)
François Morvan (barreur-régleur)
Thierry Chabagny (barreur-régleur)
Sam Goodchild ((barreur / numéro un)
Erwan Le Roux (barreur-régleur)
Duncan Späth (barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un)
Jackson Bouttell (barreur / numéro un)

Jean-Yves Bernot (routeur)

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