Après 2 jours de démâtage et remâtage pour palier des problèmes sur des barreaux de flèches de leur Figaro Bénéteau 3, les 33 duos vont pouvoir repartir en course ce jeudi à 14h sur un parcours de 200 milles.
« Tous les mâts sont en passe d’être remis en sécurité, les opérations de démâtage/remâtage seront terminées mercredi, ce qui était la condition pour pouvoir lancer un départ jeudi », confirme Estelle Graveleau, directrice du Team Vendée Formation, qui co-organise la course avec le Club de Voile de Saint-Gilles Croix-de-Vie.
Le directeur de course, Francis Le Goff, devrait dévoiler mercredi le parcours exact de la troisième étape, longue d’environ 200 milles (coefficient 2), qui s’achèvera samedi aux alentours de midi, avant les remises des prix et la soirée de clôture de la Sardinha Cup. Le Vendée Warm-up (70 milles), avait été remportée par Région Normandie (Alexis Loison-Frédéric Duthil), la seconde, la Grande Course n°1 (408 milles), par Guyot Environnement (Pierre Leboucher-Erwan Tabarly) qui occupe la tête du classement général provisoire devant StMichel (Yann Eliès-Samantha Davies) et Breizh Cola Equi’Thé (Gildas Mahé-Morgan Lagravière).
Après la Grande Motte, la deuxième épreuve des DIam Series, le Grand Prix Atlantique, s’est déroulé ce week end à Pornichet. Durant trois jours, 18 trimarans ont alterné Stades Nautiques et Raids Côtiers en Baie de Pornichet. Le Team Golfe du Morbihan – Breizh Cola réalise une belle performance en terminant deuxième de la compétition derrière Beijaflore mené par Valentin Bellet et Guillaume Pirouelle. Le cheminées Poujoulat de Robin Follin complète le podium. Team Réseau Ixio barré par Tim Mourniac termine 4e devant Franck Cammas. On retrouve parmi ces équipages beaucoup de jeunes marins issus de la filière d’excellence Team France. Les élèves dépassent le maître, en l’occurrence Franck Cammas (5e) qui naviguait sur Oman Sail avec Pierre Pennec et Hussaien Aljabri.
Le premier jour de ce Grand Prix Atlantique (vendredi) a débuté avec des régates en stadium. Un format de course bien maîtrisé par les jeunes du Team Golfe du Morbihan – Breizh Cola. Preuve en est, Solune Robert, Charles Dorange et Louis Flament terminent 2e, 4e, 1e et 3e des manches et démarrent donc ce Grand Prix sur le podium, en 3e position.
La journée de samedi a été intense avec un Raid Côtier le matin puis trois manches de Stades Nautiques l’après-midi. Les Vannetais prennent un très bon départ sur le Raid et sont en tête de la flotte une grande partie du parcours. Mais, une petite erreur tactique leur fait perdre des places, ils terminent finalement 5e du Raid.
Riwan Perron, Charles et Louis poursuivent la journée avec des Stades Nautiques et décrochent les 6e, 4e et 1e places. 4e au classement général provisoire, il n’a rien fallu lâcher sur le troisième et dernier jour de compétition hier pour espérer grimper sur le podium. Les jeunes du Team Golfe du Morbihan – Breizh Cola ont fait un sans-faute, s’offrant ainsi une journée exceptionnelle ! Ils remportent avec succès toutes les manches du jour. « C’était une journée parfaite, nous avons gagné toutes les manches. Nous avons pris des bons départs, étions à l’aise à chaque passage de bouée. Nous sommes contents du travail effectué cette semaine à l’APCC. Nous avions travaillé certains points comme les départs et la communication à bord et ça a payé. » se réjouit le co-skipper, Solune.
Cette superbe performance permet à l’équipage de regagner deux places au classement général et ainsi terminer 2e du Grand Prix Atlantique.
C’est la meilleure performance du Team Golfe du Morbihan – Breizh Cola depuis le début de l’année, depuis même la création de l’équipage. « C’est le premier podium que nous faisons depuis la formation de l’équipage, ça nous met en confiance pour la suite et j’espère que nous arriverons à être réguliers tout au long de la saison. » remarque Solune. Un résultat très prometteur pour la suite de la saison. Prochaine échéance, le Spi Ouest France à la Trinité sur Mer du 18 au 22 avril.
Interview bilan de Solune Robert, co-skipper :
« Nous avons eu des conditions correctes pour naviguer mais il faisait froid et pleuvait, donc pas évident ! Avec Charles et Louis, nous avons fait une bonne première journée et terminons troisièmes au classement général provisoire, c’est encourageant pour la suite. Samedi, nous avons mené une bonne partie du Raid Côtier avant que le vent ne tombe. Nous n’avons pas été assez réactifs sur un coup tactique et avons eu du mal à reprendre de la vitesse, ce qui nous fait perdre cinq places. Nous sommes un peu frustrés de ce Raid, surtout vu le départ que nous avions pris, mais nous nous sommes vite remis dans le bain pour la suite ! Riwan, Charles et Louis ont navigué sur les trois manches de Stades Nautiques, ils ont eu une avarie technique sur la première. Ils ont endommagé le safran et terminent sixièmes, mais ils font deux belles manches sur la fin en terminant 4e et 1e. Hier dimanche, le vent est monté, j’étais à la barre avec Charles et Riwan. C’était une journée parfaite, nous avons gagné toutes les manches. Nous avons pris des bons départs, étions à l’aise à chaque passage de bouée. Nous sommes contents du travail effectué cette semaine à l’APCC, nous avions travaillé certains points comme les départs et la communication à bord et ça a payé. Il y a un bon niveau cette année, nous sommes cinq, six bateaux à bien marcher. Il y a une bonne ambiance sur le circuit. C’est le premier podium que nous faisons depuis la formation de l’équipage, ça nous met en confiance pour la suite et j’espère que nous arriverons à être réguliers tout au long de la saison. Ça nous fait plaisir de représenter la Bretagne à travers ce projet sportif et de porter ces couleurs sur notre Diam 24. »
Robin Follin, Gaulthier Germain et Antoine Rucard, managés par Bernard Stamm, ont terminé 3e sur Cheminées Pouloulat
« La régate a vraiment été très intéressante car on a eu des conditions très variées avec entre 5 et 16 nœuds de vent, un raid compliqué, des courants et un plan d’eau tantôt plat, tantôt houleux. En résumé : quelque-chose de cossu. On a ainsi pu voir tout ce qu’on voulait en termes de préparation tout au long du week-end. Le bilan est très positif », détaille Robin Follin, le jeune skipper de Cheminées Poujoulat qui a donc signé une jolie 3e place dans la baie du Pouliguen, derrière Beijaflore de Valentin Bellet
Les 10 Class40 engagés sur le Défi Atlantique, 32 marins répartis en double voire jusqu’à 4 hommes d’équipage, selon le bon vouloir des skippers, après avoir rejoint Horta la semaine dernière sont repartis pour la deuxième étape qui devrait les conduire en 4 jours à la Rochelle.
Presque une semaine après son arrivée victorieuse dans la première étape du Défi Atlantique, l’équipage d’AINA Enfance et Avenir entend bien conserver la tête du classement sur ce dernier morceau de l’épreuve : 1 300 milles entre les Açores et la Charente Maritime. Le départ a été donné lundi à 15 heures, heure de Paris. Aymeric Chappellier, Rodrigue Cabaz et Éric Quesnel, qui comptabilisent aujourd’hui une avance de près de neuf heures sur leurs dauphins au classement partent favoris mais Kito de Pavant n’a pas dit son dernier mot.
« Ça s’annonce sympa, mais toujours avec des histoires de fronts », annonce Aymeric Chappellier. « On a essayer de rejouer la même stratégie, c’est-à-dire partir devant, accélérer et rester en tête pour être sûr que ce n’est pas là qu’il y a un coup à jouer ! », s’amuse le skipper du Class40 aux couleurs de l’association AINA Enfance et Avenir. Reste que s’il plaisance, le navigateur ne part pas avec un autre objectif que celui de s’imposer à La Rochelle. « Je l’avais déjà dit avant même le départ de la première étape : le but pour nous c’est d’arriver en tête à la maison ! », rappelle Aymeric, bien conscient cependant que la concurrence est des plus remontées. « J’ai effectivement l’impression que les autres n’ont pas très envie qu’on refasse la même. Je sens bien qu’ils l’ont un peu en travers et que là, ils sont un peu énervés pour cette deuxième étape », ajoute Aymeric dans un sourire.
Et cette nouvelle étape justement, à quoi va-t-elle ressembler, dans les grandes lignes ? « On va partir dans une petite dorsale, avec quand même un peu de vent dedans, mais très vite, une dépression va nous arriver dessus. Le vent va monter progressivement jusqu’à 25 nœuds avec des rafales à 30. On sera sur du portatif et la route devrait être assez rapide jusqu’au cap Finisterre. Après, en revanche, c’est plus incertain, la faute à une petite bulle. En clair, au début, la stratégie va être assez simple puisqu’on va monter au nord et jiber quand le baromètre va commencer à diminuer un peu. Dans le golfe de Gascogne, ça risque en revanche de devenir plus complexe avec des passages à niveau et, par ricochet, des coups d’élastique. Il faudra être frais et lucide jusqu’au bout. Et évidemment être devant ! », ajoute Aymeric qui sait que comme lors de la première manche, il faudra avant tout soigner ses trajectoires. « Il faudra bien se gratter la tête pour être dans le bon tempo dans le front, bien réussir à lire entre les lignes des routages, être précis, ne pas s’emballer et toujours bien savoir ce que l’on joue », termine Aymeric Chappellier qui devrait rejoindre son port d’attache samedi ou dimanche prochain, en fonction de l’évolution de la météo.
Kito de Pavant vise le top 3. ” Ca pourrait se compliquer dans le golfe de Gascogne qui va surement nous réserver quelques surprises avec probablement de la pétole. » confiait Kito avant le départ. Si la première partie de la traversée s’annonce assez peu ouverte aux options stratégiques, la course de vitesse pourrait bien être chamboulée à l’approche de l’arrivée : « Une fois encore, les fichiers météo ne sont pas d’accord entre eux. Soit tout se passe bien et on arrive au portant, assez vite, samedi matin. Soit on traverse une zone de pétole bien dense dans le golfe de Gascogne et on arrive au près dimanche. Il y a donc beaucoup d’incertitude sur l’arrivée, on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé… » ajoute Kito.
Kito et Alex ont « un job à finir et cela ne va pas être facile ». L’équipage italien d’Andrea Fantini (4ème à Horta) qui reste inchangé pour cette seconde étape*, compte bien tirer le meilleur de son « Enel Green Power ». « Les Italiens ont montré qu’ils savaient faire du bateau ! Leur Class40 est le premier de Guillaume Verdier, un excellent bateau dans tous types de temps. Ce sont des clients sérieux ! Mais je pense qu’on a tous des armes différentes selon les bateaux. Il va y avoir une belle bagarre. On ne s’attend pas à gagner des places au classement mais on s’attend surtout à essayer de ne pas en perdre ! »
Classement provisoire
1- Aïna Enfance et avenir (Aymeric Chappellier) : 9 jours, 15 heures, 46 minutes et 19 secondes
Maxime Sorel va pouvoir se lancer dans son nouveau défi : Un imoca 60 pour faire le Vendée Globe. Après quelques mois de chantier chez Kaïros de Roland Jourdain, Maxime Sorel va pouvoir enchaîner les navigations sur son plan VPLP – Verdier de 2007 qui a été skippé par Kito de Pavant, Thomas Ruyant et Enda O’Coineen. L’équipe Sailing Together, très heureuse d’avoir à ses côtés son soutien historique V and B, est à la recherche d’un co-partenaire afin de boucler son budget.
Maxime Sorel : « C’est une nouvelle histoire au large qui débute pour moi avec la mise à l’eau de mon monocoque V and B – Sailing Together. Nous avons effectué un chantier de fiabilisation ces derniers mois à Concarneau. L’objectif est désormais d’enchaîner les milles afin de me qualifier pour le prochain Vendée Globe. Je vais donc participer à de nombreuses courses avec dès le mois de mai le Grand Prix Guyader et la Bermudes 1000 Race à Douarnenez. Je tiens à remercier vivement V and B qui continue à me suivre. Nous faisons d’ailleurs un clin d’œil au département d’origine de l’entreprise, la Mayenne, puisque notre voilier porte le numéro 53 ! Nous sommes tout de même activement à la recherche de partenaires afin de rejoindre le projet Sailing Together et nous amener dans les meilleures conditions sur le Tour du Monde en Solitaire. Nous avons imaginé une décoration un peu décalée dans ce sens : une place est à prendre ! Enfin, j’ajoute que je suis fier depuis samedi d’être devenu le parrain national de l’association « Vaincre la Mucoviscidose ». Comme depuis ma Route du Rhum 2014, je compte porter haut les couleurs des patients atteints de cette maladie. »
Emmanuel Bouvet, co-fondateur du réseau de franchise V and B : « Nous avons débuté ce partenariat il y a quelques années et l’histoire en Class40 a été formidable pour notre réseau. Après réflexion, car ce n’est pas une mince affaire, nous avons décidé d’accompagner Maxime et son équipe plus loin à travers le circuit Imoca et un monocoque de 60 pieds. Maxime nous donne beaucoup d’envie et nous voulons vraiment partager encore son aventure jusqu’au fameux Tour du Monde en solitaire, le Vendée Globe. Nous sommes tous ensemble en train de rechercher de nouveaux partenaires afin d’être au départ des compétitions dans les meilleures dispositions. »
Roland Jourdain : « Je souhaite à Maxime d’aller le plus loin possible. Notre équipe technique s’est employée, avec le team de V and B – Sailing Together, à préparer ce monocoque de 60 pieds de la meilleure des façons. Cela fait toujours plaisir de voir la relève, la jeunesse et de nouvelles dynamiques. Vive la saga V and B ! »
Le programme V and B – Sailing Together
Début avril 2019 : mise à l’eau du monocoque de 60 pieds IMOCA V and B – Sailing Together à Concarneau
Avril 2019 : navigation d’entraînement Maxime Sorel avec Roland Jourdain à Concarneau
3 au 6 mai 2019 : Grand Prix Guyader à Douarnenez
8 au 12 mai 2019 : Bermudes 1000 Race à Douarnenez
Août 2019 : Rolex Fastnet Race à Cowes (GB)
18 au 22 septembre 2019 : Défi Azimut à Lorient
27 octobre 2019 : départ de la Transat Jacques Vabre, traversée de l’atlantique en double entre Le Havre et Salvador de Bahia
Mai 2020 : The Transat, départ de Plymouth
Juin 2020 : New York / Vendée
Septembre 2020 : Défi Azimut à Lorient
8 novembre 2020 : départ du Vendée Globe aux Sables d’Olonne
L’annonce du nouveau skipper de l’écurie Gitana est imminente avec la remiseà l’eau du bateau qui ne devrait plus tarder. Plus de neuf nobles skippers ont passé des entretiens avec Cyril Dardashti, le directeur du team Gitana, pour prendre le contrôle du Maxi Edmond de Rothschild, l’un des sept ultimes qui prendra part à la course Ultime en 2023 affrontant mers et tempêtes en solitaire. Plusieurs noms ont circulé dont Charles Caudrelier en tête, Franck Cammas, Pascal Bidegorry, Gwenolé Gahinet, Vincent Riou, Nicolas Lunven et bien d’autres comme Yann Eliès qui en rêve. Mais ce dernier comme Charles Caudrelier est pour l’instant bloqué à St Gilles-Croix-de-Vie en proie à des soucis de barreaux de barres de flèche sur les Figaro Bénéteau 3 comme toute la flotte.
La remise à l’eau du maxi trimaran est proche et l’on va connaître bientôt le nom du skipper pour l’ultime saison. Jamais un poste n’aura été aussi convoité !
Plus de cent équipages ont rejoint les lignes de départ du cinquième et dernier Challenge de Printemps de la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT) avant le Spi Ouest-France Destination Morbihan 2019. La tension était palpable dans des conditions météo très variables qui ont donné du fil à retordre aux équipages comme au Comité de Course.
Samedi, pendant que les IRC Double et les Mini 6.50 rivalisaient sur un parcours côtier de 14 MN, les IRC A, B et C, les Grand Surprise, Mach 6.5, Open 7.50, Osiris Habitable A et B et les J 70 prenaient le départ d’un parcours technique dans un vent tournant d’une dizaine de nœuds. Après une arrivée sous un gros grain, un deuxième départ a été donné, mais les conditions étant tellement changeantes et le vent ayant molli (4-5 nœuds), le Comité de Course a décidé d’annuler cette manche.
Dimanche, les vents annoncés étant très incertains en direction, un parcours côtier de 10 MN a été lancé pour toutes les séries avec trois départs distincts. Une grande banane dans la baie de Quiberon, dans un vent de 8 à 15 nœuds, afin de clôturer en beauté cinq week-ends de haut vol où du plus grand au plus petit, du vieux briscard au jeune rookie, toutes les catégories de bateaux et de marins se sont affrontés.
Ce week-end a également été l’occasion de lancer la toute première Sun Fast World Cup. Les Sun Fast, bateaux réputés sur les circuit des courses IRC, les navigation inshore et les transatlantiques, ont un palmarès international impressionnant. Victorieux sur des courses mythiques telles que la Sydney Hobart, le Spi Ouest-France Destination Morbihan ou la Commodores’ Cup, les Sun Fast regroupent une communauté de marins exigeants et aguerris. 33 équipages s’étaient donné rendez-vous dans la baie de Quiberon et se sont affrontés chaque jour sur un parcours côtier et un parcours technique.
Jean-Yves Jaffrezic (Pornic Nautic) s’impose en Sun Fast 3200 devant Bertrand Daniels (EDM Service TSQLR) et François le Guern (Team Delta Voiles Plaisance).
Paolo Mangione (Ciao Ciao TSQLR) et Gilles Pages (Tip) prennent les deuxième et troisième places en Sun Fast 3600, derrière le vainqueur toutes classes Frédéric Duhtil (Technique Voile) qui réalise un doublé magistral.
Grand vainqueur incontesté en IRC A, Codiam réalise une très belle entame de saison et écrase la concurrence. Jean-Claude Nicoleau et Nicolas Loday ont navigué avec talent et ont remporté sept manches sur les dix courues. Alain Foulquier prend la deuxième position sur le majestueux Saga, devant Jacques Pelletier (Qualiconsult). Dans deux semaines, la course à la victoire entre les trois titans de la Trinité-sur-Mer sera des plus passionnantes à suivre. Il faudra bien évidemment également compter sur Gerry Trentesaux et son Courrier Recommandé, qui terminent quatrième du Challenge de Printemps 2019, pour faire des étincelles.
Comme on pouvait s’y attendre, Gilles Prietz (Ioalia) a mis le paquet en IRC B. Il arrache la victoire d’un petit point à Benoît Rousselin (Delnic) à la dernière manche. La bataille pour la troisième place a elle aussi été acharnée. Elle revient in extremis à Noël Racine (Foggy Dew), vainqueur du SPI 2018 en IRC 3, qui a eu fort à faire face à Jean-Yves le Goff (Realax).
Sans surprise, Jean-Claude Merlivat (Minipyge) remporte le Challenge de Printemps 2019 en IRC C. En tête tout au long du début de saison, il ne s’est pas laissé démonté par la concurrence. Le week-end a été profitable pour Jean-Philippe Haag (Garance) qui monte sur la deuxième marche du podium grâce à deux belles manches. Alain Guelennoc (Riwanon III) conserve sa place et complète le trio de tête.
Victoire légitime pour Antoine Croyère et Richard Massiot (Hey Joe) qui ont mis les IRC Double d’accord d’entrée de jeu. En tête tout au long des cinq week-ends, le duo a su faire face aux assauts de François Moriceau et Christophe Wauban (Mary) et de l’ensemble des concurrents de cette classe toujours très représentée. La troisième position revient à Matthieu Lucet et Ervan Kernevez (Didgeri Two), très réguliers.
Grâce à une belle avance au classement, Louis Thuilliez (Aether Sailing Team), absent ce week-end, maintient le leadership en Grand Surprise. Il remporte le Challenge de Printemps devant Jean-François Mercier (Cyclotron) et Guilhem Bremond (Mojito) qui montent sur le podium après deux dernières manches particulièrement réussies. La concurrence promet d’être rude dans cette monoytpie dont le record du nombre d’inscrits devrait être battu lors de la régate pascale.
Toujours très en forme, les Mach 6.5 se sont battus comme des lions pour gagner des places dans le classement. Mais c’était sans compter sur la confortable avance de l’équipage de L’Ankou, qui remporte de main de maître ce Challenge de Printemps. Nicolas Troussel, barreur de L’Ankou, a été impérial face à Yves le Blevec (Actual), pourtant très régulier et toujours dans les bons coups. En troisième position, Mathieu Jones (Alternative Sailing) de plus en plus en forme au fur et à mesure des week-ends, ne comptera pas laisser s’échapper une sixième victoire consécutive au SPI dans cette catégorie.
Toujours du côté des sportboats qui font les beaux jours de la baie de Quiberon, Antoine Gautier (Open Game) remporte le Challenge de Printemps en Open 7.50. Il dame le pion à Julien Bourgeois, pourtant très à l’aise sur Open Bar depuis le début de la saison. La troisième place revient à Mathieu Leys (Qualiconfort – Le Bar Tab’). A noter la belle performance de Daniel Poisson (Open Your Eyes) qui profite des erreurs des cadors de la série pour se hisser à un belle quatrième place.
Le niveau au Spi Ouest-France Destination Morbihan promet une nouvelle fois d’être très relevé dans ces deux monotypies aux allures de cour de récré pour les grands noms de la voile.
Vincent de Kerviler et Bruno Salle de Chou (Eukem by X-Elles) réalisent un beau Challenge de Printemps et s’adjugent la victoire haut la main en Osiris Habitable A. Ils devancent Frédéric Guillemot (Miss J) qui aura profité d’un départ prématuré de Rémi Vidor (Les Sinagots) pour s’assurer la deuxième place du classement. Rémi Vidor préserve sa troisième position face à l’équipage de Mayero, skippé par Jean Passini, vainqueur des deux manches du week-end.
En Osiris Habitable B, il s’en est fallu de peu pour que Guy Pronier (Sphénoïde) perde sa place de leader incontesté face à Erwan Lebeau (Souezhadenn). Les deux équipages terminent ce Challenge de Printemps ex-aequo en points suite à un départ prématuré sous pavillon noir pour Guy Pronier. Trop pressé d’en découdre, ce dernier remporte le Challenge de Printemps après cinq week-ends de bataille acharnée. La troisième place revient à Patrick Roussel (Gauvain) qui a su garder la tête froide face à la concurrence.
Quatre manches ont été courues en J 70, l’occasion pour Typhaine le Bray (Ener’J) et Julie Lanckbeen (Syner’J) de parfaire leurs connaissances avant le grand rendez-vous du week-end de Pâques. Julie Lanckbeen remporte ce Challenge, ex-aequo en points avec l’équipage de Typhaine.
La régularité a payé pour Mathieu Lacharme (Bahia), seul coureur à avoir été présent depuis début février, qui termine en tête des Mini 6.50. Les écarts sont faibles et il ne devance le Champion de France 2018, Erwan le Mené (Rousseau Clôture) que d’un point. Guillaume l’Hostis, du Team Alternative Sailing fait un retour aux affaires fracassant, remporte les deux manches du week-end et s’adjuge ainsi la troisième place du podium. Avec un quinzaine de Mini attendus pour la première fois pour régater en double pendant les quatre jours du SPI, cette série très attendue saura faire une nouvelle fois parler d’elle.
“Le nombre d’équipages au Challenge de Printemps est la preuve de l’attrait pour la Trinité-sur-Mer et pour les régates de la SNT,” analyse Antoine Croyère, président de la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer. “C’est toujours satisfaisant de se dire qu’il y a autant de personnes qui naviguent. Tout le monde était ravi, les coureurs du Challenge comme ceux de la Sun Fast World Cup, malgré des conditions difficiles samedi. Maintenant, place au Spi Ouest-France Destination Morbihan où nous avons la certitude d’avoir plus de 400 bateaux. Avec plusieurs nouvelles catégories, c’est une belle année pour cette régate mythique ainsi que pour la SNT, qui fête ses 140 ans. Nous sommes confiants et enchantés de travailler étroitement avec la nouvelle équipe Ouest-France. Notre objectif est comme toujours de satisfaire les coureurs, qu’ils prennent un maximum de plaisir pendant les quatre jours de régate.”
Toute l’équipe de la SNT et les coureurs de tout l’hexagone se donnent rendez-vous du 18 au 22 avril pour le Spi Ouest-France Destination Morbihan 2019. Plus de 400 équipages sont attendus dans seize catégories pour participer à l’incontournable rendez-vous qui lance la saison des régates.
Après une entame vendredi avec de la brise et du soleil, puis un samedi arrosé et venté, les 105 équipages ont été accueillis en musique ce dimanche matin autour de l’habituel café-viennoiseries. Sur le plan d’eau, avec une houle résiduelle, un léger zéphyr d’Est mais petit flux d’Ouest prévu, les trois comités de course ont dû jongler avec les mouilleurs et jouer de l’aperçu avant de lancer les départs. Georges Korhel, responsable des régates à la SNST, notamment bien connu en tant que Directeur de Course des Voiles de Saint-Tropez ou des 900 Nautiques, est là comme chaque année depuis cinq ans à la tête du comité de course des IRC et Osiris sur le rond rouge. « Venir sur la Massilia, c’est l’assurance de voir régater des équipages de plus en plus pointus au fil des années. J’avoue être impressionné par la qualité des concurrents » explique-t-il. « J’aime aussi cette particularité de la Massilia de mêler IRC et Osiris, les deux classes étant très différentes mais avec les mêmes ambitions sportives. Nous devons nous adapter et trouver le juste milieu en proposant des parcours variés, et en privilégiant les côtiers pour les Osiris, la rade de Marseille étant un fabuleux terrain de jeu. » Avec trente bateaux en Osiris A et B, du Surprise au Farr 30, la jauge mise en place par la FF Voile est en plein essor. Le modèle à mailles fines Arome HD de Météo France a bien vu l’orientation des vents à l’Ouest en fin de matinée, et les neuf flottes ont pu disputer une dernière journée de rêve sous un soleil généreux.
“J’étais un peu inquiet pour la météo, et finalement nous finissons en apothéose.” Souligne Marc Sanjuan, le vice-Président du CNTL “Nous sommes ravis de cette 38ème édition, et je suis heureux de constater qu’avec son savoir-faire le CNTL est en capacité d’organiser des manifestations de haut niveau qui font le plein de concurrents et qui s’internationalise. Ce sont des prémices de très bon augure pour l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Le travail effectué sur le pôle course a amené des bateaux et de nombreux coureurs. Je ne doute pas que cet élan va continuer.”
IRC – Osiris : l’amour de la régate
En IRC 0-1, le TP52 Team Vision Future skippé par Jean-Jacques Chaubard l’emporte avec 8 points, talonné par l’autre TP52 Alizée mené par Laurent Camrubi. Les deux grands monocoques réussissent à sauver leur rating face au GP42 Confluence Sopra Dpmf de Jean-Pierre Joly. Sloughi Rivas Yachting le First 40, de Paul Rivas, domine de la tête et des épaules l’IRC 2 devant Adrénaline, le Sydney 46 de Michel Gendron. L’inoxydable Yves Ginoux, membre du CNTL et vice président de l’UNCL l’emporte quant à lui en IRC 3 sur Absolutly II (Mumm 36) devant le A 31 Jin Tonic Sequel de Bernard Daurelle. Duel au sommet du CNTL en IRC 4 où Christophe Heurtault sur Alkaid 3, le JPK 10.10, décroche la timbale devant le A 31 Ilogan de Pierre Perdoux.
Chez les Osiris, Uka Uka le Farr 30 de Stéphane Sollari lève la coupe de justesse devant Freeman 2 le JOD 35 de Pierre Saracco et Karinya le Dufour 36 de Hervé Gotard.
En Osiris B, c’est Marc Sanjuan junior qui s’adjuge les deux manches de la Massilia et inscrit le nom de Poussières d’Etoiles sur la plus haute marche. Kimbe Red! le Dufour 34 de Louis-Christian Derussy et Capella, l’Elan 340 de Jean-Marie Rue complètent le podium.
Les Solos optimisent
En solitaire, à l’issue de trois parcours côtiers d’une vingtaine de milles chacun envoyés par un comité présidé par Florence Baudribos à l’affut pour tirer le meilleur parti de la météo, c’est le Belge Guy Claeys sur son JPK 10.10 Expresso 2 qui l’emporte après une dernière manche de haute volée. « Je n’ai rien lâché, et j’allais vite aujourd’hui. Je suis à l’aise dans le medium et ai bien anticipé la bascule de vent à l’Ouest » explique le régatier de Port-Grimaud Guy Claeys. « Je régate sur ce bateau depuis cinq ans et navigue en solo ou double depuis une dizaine d’années. C’est vraiment bien que la Massilia organise également de petits côtiers pour les solitaires. » Au général, il devance Eric Merlier, sur Telemaque 2 – également un JPK 10.10 – un sérieux concurrent qui n’est autre que le vainqueur de l’édition 2018, et le tenant du titre de Champion IRC solitaire Méditerranée. Le podium est complété par Franck Paillet, sur le Sun Fast 3200 Hokua
Les Monotypes à donf
Pour les SB20 et à l’issue de sept manches, l’Anglais John Pollard sur Xcellent s’impose face à deux équipages russes.
Chez les Grand Surprise, Loïc Fournier-Foch, aux commandes de Team Winds ViexuVieux Farceur s’impose devant Bérenger Dantes (Brigand) grâce à sa victoire dans l’ultime manche.
En bref :
– Le CNTL Le Cercle Nautique et Touristique du Lacydon confirme son objectif d’être la place forte de Méditerranée en ce qui concerne la régate en solitaire ou en double. Cela s’est confirmé cette année avec une participation en hausse de la catégorie IRC solo (+ 60 %). De fait, le CNTL va organiser un stage d’entraînement pour les solitaires et les doubles fin avril sous la direction du Marseillais Christopher Pratt, co-skipper de Jérémie Beyou (deux podiums sur la Transat Jacques Vabre).
– Bouée à la mer Chose plutôt rare et cocasse en régate, un paquebot de croisière quittant la cité phocéenne à destination de la Grèce, a tout simplement emporté la bouée « large » en rade Nord que devaient virer les concurrents. Le jury présidé par Jean-André Cherbonel avec Hélène Silve, a donc logiquement décidé de ne pas déclasser les équipages n’ayant pu contourner la marque arrachée.
Osiris B. 1) Poussières d’étoiles/Elan 340 (M. Sanjuan), 2) Kimbre Red ! / Dufour 34 E (LC. Debussy) 3) Capella/Elan 340 (JM. Rue)(15 classés)
Solo IRC. 1) Expresso 2/JPK 10.10 (G. Claeys), 2) Télémaque 2/ JPK 10.10 (E. Merlier), 3) Hokua Ville de La Londe/Sun Fast 3200 (F. Paillet)… (11 classés)
Grand Surprise. 1) Team Winds Vieux Farceur (L. Fournier-Foch), 2) Brigand (B. Dantes), 3) La Nautique 009 (LG. Le Helley)… (17 classés)
La Massilia Cup 2019 – 38e édition – organisée par le CNTL
– Du vendredi 5 au dimanche 7 avril,
– Ouverte aux IRC, OSIRIS (solo et équipages) Monotypes J70, SB20 et Grand Surprise
– Inscrite au Championnat Méditerranée et au Championnat Solo Méditerranée IRC – UNCL
– Plus de 100 bateaux
– Régates en rade de Marseille pour les équipages
– Course 100 milles nautiques au départ de Marseille pour les solitaires (troisième édition)
– Parrain : Jonathan Chodkiewiez, triple champion de France d’Optimist, 10ème à la Mini Transat La Boulangère 2017
La décision de reporter le départ de la Grande Course n°2 initialement prévue mardi 9 avril, troisième et dernière étape de la Sardinha Cup, n’est pas anodine surtout pour le groupe Bénéteau alors que le tout premier rendez-vous des Figaro 3 se déroule presque à domicile à St Gilles Croix de Vie.
Livrés en janvier et février, les 45 premiers modèles ont eu peu de temps pour naviguer mais très vite plusieurs problèmes ont été reportés et des modifications effectuées par les skippers à leur réception comme sur le bout-dehors ou des problèmes d’étanchéité des trappes de foil. Les premiers entraînements, dans du vent médium à fort ont également montré des faiblesses sur les barreaux des barres de flèches. Fabriquées par Sparcaft, les barres des flèches construites en 3 morceaux ne résistent pas aux efforts du bateau à pleine toile.
Au moins 7 bateaux en ont ainsi cassé en entrainement obligeant le chantier à trouver une réponse. La Sardinha Cup arrivant vite, une solution provisoire a été mise en place mais qui visiblement n’a pas rassuré les skippers à l’issue de la 1ère grande course assez musclée. On les comprend, personne n’a envie de prendre le risque de voir le mât lui tomber dessus, sportivement de perdre sa saison le temps d’en avoir un autre et financièrement de perdre de l’argent. C’est la raison qui a poussé notamment Gildas Morvan a abandonner dans la 1ère course après avoir constaté des problèmes sur celles-ci ou Robin Marais qui a stoppé sa course pour se réfugier à Royan.
La décision a donc été prise ce samedi, après concertation avec tous les skippers, par le directeur de course, Francis Le Goff, en accord avec Estelle Graveleau, directrice de Team Vendée Formation, qui co-organise cette épreuve inaugurale du Championnat de France Elite de course au large. « Beaucoup de marins nous ont fait remonter après la Grande Course n°1 des problèmes au niveau des barreaux de barres de flèches, explique Francis Le Goff. Dans ces conditions, pour la sécurité de toute la flotte, nous ne sommes pas en mesure de lancer la troisième étape tant que ces problèmes techniques n’auront pas été résolus [par la société Sparcaft, qui fournit les mâts, NDLR]. Tous les bateaux vont être équipés dans les prochains jours de nouveaux barreaux, ce qui devrait nous permettre de lancer un départ. Je tiens à remercier tous les skippers qui ont compris la décision et manifesté leur désir de disputer la troisième étape de la Sardinha Cup », conclut Francis Le Goff. La date du départ sera annoncée ultérieurement.
Après La Grande Motte, c’est sur la côte Atlantique que la flotte des Diam 24od fait escale pour la seconde étape des Tour Voile Series. Le Grand Prix Atlantique a débuté ce vendredi à Pornichet. Une étape importante dans la saison avec 18 teams engagés et l’arrivée sur le circuit de nouvelles têtes. Robin Follin (Cheminées Poujoulat) est leader du classement des Tour Voile Series devant Valentin Bellet (Beijaflore) et Sandro Lacan (Team Réseau Ixio).
La délégation omanaise ne passe pas inaperçue avec – c’est une première – quatre bateaux aux couleurs du Sultanat. La tête d’affiche, Franck Cammas (EFG), embarque un autre champion Pierre Pennec alors que l’équipage est complété par Hussein al Jabri, un marin omanais en formation. « Il faut que Pierre trouve ses marques à bord, nous aurons un équipage très léger » analyse un Cammas bourré d’humilité face à cette classe relevée des Diam 24od. Le second bateau du Moyen Orient est mené par le Britannique Stevie Morrison (Renaissance) qui avait pris la seconde place à Pornichet l’an dernier. Les deux autres Diam 24 od omanais sont composés d’équipages très typés. Le premier (Sailing Arabia The Tour) est 100 % féminin alors que le second (Team Oman Sail) n’embarque que des marins omanais.
Le Grand Prix Atlantique voit également l’arrivée de grandes figures à l’image du local Pierre Loïc Berthet (Elengy). Avec 16 participations au Tour dont quatre victoires, « Pierre-Lo » est un incontournable qui se convertit au multicoques sans rouler des mécaniques. « On va essayer de bien naviguer mais les autres sont très bien préparés. Nous ne sommes pas sur un projet professionnel donc il faut trouver le temps pour s’entraîner » explique-t-il. Il est accompagné par Mathieu Renault et Stéphane Geslin. Pour le Tour Voile, cet équipage sera mixé avec celui de Cyrille Leglohaec (Baptystil Habitat), également engagé à Pornichet.
Les locaux en force
A l’image de Pierre-Lo, les sociétaires de l’APCC Nantes – club organisateur – sont nombreux sur le Grand Prix Atlantique à l’image de Baptiste Hulin (Ocewood) ou de Mathilde Géron à la barre de La Boulangère qui a mis à profit cette semaine d’entraînement : « Nous avons eu des bonnes conditions lors de notre semaine d’entrainement. Le vent est pas mal monté. En revanche, ça s’annonce différent ce week-end avec moins d’air. Du coup, nous allons en profiter pour essayer des nouvelles configurations d’équipage. »
L’épreuve se termine dimanche.
[MANCHE 1 – JAUNE 🔶]
1. Beijaflore (Valentin Bellet)
2. Golfe du Morbihan Breizh Cola (Solune Robert & Riwan Perron)
3. E.F.G. (Franck Cammas)
4. Renaissance Services (Stevie Morisson)
5. La Boulangère (Mathilde Géron)
6. CER – Ville de Genève (Victor Casas)
7. Groupe Atlantic (Clément Cron & Aristide Gasquet)
8. Batistyl Habitat (Cyrille Legloahec)
9. Océwood (Baptiste Hulin)
[MANCHE 1 – BLEU 🔷]
1. Cheminées Poujoulat (Robin Follin)
2. Homkia-Nil (Emeric Dary)
3. Helvetia Blue (Aurélien Pierroz)
4. Elengy (Pierre-Loic Berthet)
5. Team Oman Sail (Akram Al Wahaibi)
6. Sailing Arabia The Tour (Audrey Ogereau)
Helvetia Purple (Pauline Courtois) disqualifié
[MANCHE 2 – JAUNE 🔶]
1. La Boulangère (Mathilde Géron)
2. Beijaflore (Valentin Bellet)
3. CER – Ville de Genève (Victor Casas)
4. Golfe du Morbihan Breizh Cola (Solune Robert & Riwan Perron)
5. Batistyl Habitat (Cyrille Legloahec)
6. Renaissance Services (Stevie Morisson)
7. Groupe Atlantic (Clément Cron & Aristide Gasquet)
8. E.F.G. (Franck Cammas)
9. Océwood (Baptiste Hulin)
MANCHE 2 – BLEU 🔷]
1. Team Réseau Ixio (Sandro Lacan)
2. Cheminées Poujoulat (Robin Follin)
3. Homkia – Nil (Emeric Dary)
4. Helvetia Blue (Aurélien Pierroz)
5. West Team – UNB (Yael Poupon)
6. Elengy (Pierre-Loic Berthet)
7. Helvetia Purple (Pauline Courtois)
8. Team Oman Sail (Akram Al Wahaibi)
9. Sailing Arabia The Tour (Audrey Ogereau)
[MANCHE 3 – JAUNE 🔶]
1. Golfe du Morbihan Breizh Cola (Solune Robert & Riwan Perron)
2. Renaissance Services (Stevie Morisson)
3. Beijaflore (Valentin Bellet)
4. Groupe Atlantic (Clément Cron & Aristide Gasquet)
5. E.F.G. (Franck Cammas)
6. La Boulangère (Mathilde Géron)
7. Océwood (Baptiste Hulin)
8. Batistyl Habitat (Cyrille Legloahec)
9. CER – Ville de Genève (Victor Casas)
[MANCHE 3 – BLEU 🔷]
1. Cheminées Poujoulat (Robin Follin)
2. Team Réseau Ixio (Sandro Lacan)
3. Elengy (Pierre-Loic Berthet)
4. Homkia – Nil (Emeric Dary)
5. Helvetia Purple (Pauline Courtois)
6. Sailing Arabia The Tour (Audrey Ogereau)
7. Helvetia Blue (Aurélien Pierroz)
8. West Team – UNB (Yael Poupon)
Team Oman Sail (Akram Al Wahaibi) DNF
[MANCHE 4 – JAUNE 🔶]
1. Beijaflore (Valentin Bellet)
2. E.F.G. (Franck Cammas)
3. Golfe du Morbihan Breizh Cola (Solune Robert & Riwan Perron)
4. La Boulangère (Mathilde Géron)
5. Renaissance Services (Stevie Morisson)
6. Groupe Atlantic (Clément Cron & Aristide Gasquet)
Avec du vent, du soleil, et plus de 100 bateaux inscrits au compteur, la course phare du CNTL a ouvert la saison des régates ce vendredi 5 avril en rade Sud de Marseille sous les meilleurs auspices en faisant naviguer en cette première journée les IRC en équipage, mais aussi les solo et les SB 20. Les Osiris et les Grand Surprise les rejoindront demain.
Malgré un léger zéphyr, le comité de course n’a guère tergiversé ce 5 avril, lançant sous un soleil éclatant un premier parcours côtier, avec départ sous spi autour des îles du Frioul pour les équipages, et un autre de 19 milles vers Riou, Sol Mio, Sourdaras et Canoubier pour les solitaires. Le GC 42 Confluence Sopra DPME (Jean-Pierre Jolly) en IRC 0-1, l’A 40 RC Vito 2 (Gian Marco Magrini) en IRC 2 et le Mumm 36 Absolutely II en IRC 3 barré par Yves Ginoux du CNTL, ont été les plus inspirés dans les petits airs pour remporter ce tour du Frioul, tandis qu’en solitaire, Guy Claeys sur son JPK 10.10 Expresso 3 s’est imposé. Un peu paresseuse en fin de matinée, la brise thermique de secteur Sud-Est est montée graduellement dans l’après-midi pour atteindre une bonne quinzaine de nœuds, permettant de disputer plusieurs manches – des « bananes » dans l’axe du vent – à proximité de l’île Maïre et du cap Croisette. Vice-président du CNTL en charge du pôle voile, et coordinateur général de la Massilia Cup, Marc Sanjuan se félicite de l’engouement suscité par la première grosse épreuve de la saison en Méditerranée : « Outre les huit salariés du club nous pouvons compter sur 90 bénévoles pour accueillir au mieux les équipages et mouiller des parcours variés sur les trois ronds de régate en fonction de la direction et la force du vent. » Autre volonté affichée du club, la course en solitaire : « pour la troisième année, nous accueillons une catégorie IRC en solitaire. De quatre skippers l’an dernier, nous sommes passés à onze parmi les tous meilleurs de Méditerranée, et qui vont disputer demain samedi si la météo le permet (un coup de vent de Sud-Est est attendu dans la matinée) un parcours côtier d’une centaine de milles vers les îles d’Hyères. »
Dans la catégorie des SB20, la Massilia Cup ayant cette année intégré le circuit international, le Britannique John Pollard (Xcellent) est en tête à l’issue de trois belles manches (2,1,1) devant deux équipages russes.
En bref :
Parrain : Triple champion de France d’Optimist et 10ème de la dernière Mini Transat La Boulangère, Jonathan Chodkiewiez, est le parrain de cette 38ème Massilia Cup. Accueilli au CNTL qui souhaite développer la pratique de la régate en solo et en double, il dispute ce même week-end une épreuve qualificative pour la prochaine Mini Transat au départ de Gênes, le Gran Premio d’Italia.
Course-croisière : Les bateaux de course-croisière spécialement conçus pour la régate en solitaire sont de plus en plus présents sur les plans d’eau. Pour cette Massilia, on compte trois JPK 10.10, deux Sun Fast 3200, Un Ofcet 32, un Dufour 40 E, un Dufour 475 GL, un J92, un Figaro Bénéteau 2 et enfin un JPK 10.80.