vendredi 5 décembre 2025
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Gill présente sa nouvelle collection OS2

Inspirée de la collection phare Race Ocean, la gamme OS2 est conçue avec un système de membrane deux couches assurant une protection optimale par temps pluvieux. Le système OS2 crée une enveloppe protectrice étanche, coupe-vent et respirante tout en offrant une tenue optimale, et des innovations produit à un prix abordable. La collection se compose de vêtements homme et femme de différentes couleurs. La salopette femme est par ailleurs dotée du système « Drop Seat » qui ne nécessite pas d’enlever les bretelles.

Gill met au point ses propres tissus. Ainsi, la gamme OS2 a été créée avec une technologie de tissu laminé régulatrice d’humidité et un traitement de surface durablement déperlant (avec coutures intégralement thermo-soudées pour une étanchéité totale). La construction du tissu combine des technologies hydrophobes et hydrophiles qui évacuent efficacement l’humidité tout en protégeant à 100 % la personne des éléments.

OS2 Homme
Veste disponible en taille S – XXL en Black/Graphite, Tango/Dark Blue, Dark Blue/Blue, Red/Bright Red
Salopette disponible en taille S – XXL en Black/Graphite, Dark Blue, Red/Bright Red

OS2 Femme
Veste disponible en taille 8 – 18 en Black/Graphite, White/Blue, Red/Bright Red
Salopette disponible en taille 8 – 18 en Black/Graphite

Veste OS2 (Homme/Femme) : 340 €
Salopette OS2 (Homme/Femme) : 270 €
Disponible chez Nautistore.fr

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Nations Cup. Le beau doublé français de Pauline Courtois et Maxime Mesnil

Le champagne a coulé à San Francisco pour l’Equipe de France à la Nations Cup. Au terme d’une semaine intense au pied du Golden Gate Bridge, sur un plan d’eau en mode « tapis roulant » à cause du courant, qui a joué avec les méninges des tacticiens et les nerfs des organisateurs, les équipages de Pauline Courtois (MatchInPink by Normandy Elite Team) et de leurs partenaires d’entrainement MatchInBlack by Normandy Elite Team mené par Maxime Mesnil, se sont tous les deux imposés sur la Nations Cup, une épreuves incontournable du calendrier Match-Racing. Une performance exceptionnelle et un troisième doublé Français sur cette épreuve, après celui de 2006 (Mathieu Richard & Claire Leroy) et celui de 2009 (Damien Iehl & Claire Leroy).

La maison Bleue n’a pas tremblé à San Francisco au moment d’aller chercher la victoire sur la Nations Cup 2019. Même résultat, mais que ce soit Pauline Courtois ou Maxime Mesnil, chacun s’est construit son propre scénario avant d’aller soulever le trophée ! Impériale quasiment de bout en bout, Pauline Courtois a assumé avec brio son statut de numéro 1 mondiale à l’image d’une finale parfaitement maîtrisée et remportée 3 manches à 0 face à la tenante du titre, l’Américaine Nicole Breault. De son coté, Maxime Mesnil s’est fait une belle frayeur en demi-finale contre Pearson Potts (USA) en étant mené 2 manches à rien. Mais une remontada plus tard et voilà les MatchInBlack solides en finale (victoire 3-1) contre l’expérimenté Brésilien Henrique Haddad qui les avait pourtant battus à deux reprises lors du second Round Robin !

La remise des prix a donc pris un accent très Français au très chic St.Francis Yacht Club pour le plus grand plaisir de Cédric Chateau, venu coacher Filles et Garçons comme il en a l’habitude en temps normal en Normandie. Pauline Courtois et Maxime Mesnil ajoutent donc leurs noms à un palmarès prestigieux en plus de s’affirmer encore davantage dans la hiérarchie mondiale du Match-Racing. Avec cette victoire les Filles du MatchInPink assoient un peu plus leur place de numéro 1 mondiale, tandis que les MatchInBlack montent pour la première fois sur le podium, avec une belle 3e place au classement mondial. On retrouvera dans un moins d’un mois notre duo infernal à l’occasion de l’Argo Gold Cup aux Bermudes (du 6 au 11 mai), une compétition de Grade 1 qui rassemblera une nouvelle fois la crème de la crème du Match-Racing mondial !

Les équipages tricolores sur la Nations Cup :

MatchInBlack by Normandy Elite Team : Maxime Mesnil, Yann Chateau, Hugo Feydit, Yves-Marie Pilon

MatchInPink by Normandy Elite Team : Pauline Courtois, Louise Acker, Maelenn Lemaitre, Sophie Faguet

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Solitaire Urgo Le Figaro. Le parcours dévoilé à Nantes

Jeudi 18 avril 2019, Nantes, Le Nautilus, présentation officielle de la Solitaire Urgo le Figaro 2019, 50e edition.

C’est à Nantes que le parcours de la prochaine Solitaire – la 50e édition et la première avec le Figaro Bénéteau 3 – a été dévoilé. Début juin, ce sont plus de 2 000 milles que la cinquantaine de solitaires attendus vont devoir avaler avec des étapes plus longues, plus techniques, plus variées, mariant le côtier et le large, la Manche et la mer d’Irlande, les brises thermiques et les vents synoptiques, les courants de marée et les jours sans fin d’un solstice d’été. Il va y avoir du match !

Pour fêter ce demi-siècle de course au large en solitaire qui a formé les plus grands skippers français, La Solitaire URGO Le Figaro 2019 propose un parcours atypique passant par l’île de Man, au départ de Nantes, via Kinsale, Baie de Morlaix et Dieppe.

Nantes – Kinsale : l’Irlande en entame
La première étape de La Solitaire URGO Le Figaro partira sous le pont de Saint- Nazaire, à 16h30 le dimanche 2 juin, après une descente de la Loire à partir de 8h30 au départ de Nantes. La flotte devra d’abord contourner une marque d’eaux saines face à Port Bourgenay avant de s’élancer vers le phare du Fastnet, puis de rallier le port irlandais de Kinsale, l’escale la plus mythique de cette course en solitaire pour la vingtième fois ! Un tracé de plus de 550 milles au large en laissant à tribord les plateaux rocheux de Sein et de Land’s End pour une arrivée prévue des premiers, le mercredi 5 juin. La Solitaire URGO Le Figaro remet en exergue le format rugueux qui a construit sa difficulté et formé moult marins renommés.

Kinsale – Roscoff : l’île de Man en première
Après au minimum deux nuits de repos, la flotte devra aborder l’étape la plus atypique de l’histoire de La Solitaire URGO Le Figaro : le dimanche 9 juin, c’est par une remontée de la mer d’Irlande que débute ce marathon de plus de 630 milles vers l’île de Man avant une longue descente le long du pays de Galles, un passage entre Land’s End et les Scilly, pour finir par une traversée de la Manche en direction de Roscoff. Le port finistérien qui accueille pour la troisième fois la course en solitaire, devrait voir les premières étraves pointer vers le jeudi 13 juin…

Roscoff – Roscoff : mi-temps bretonne
Quelques jours de sommeil plus tard, les solitaires vont entamer le dimanche 16 juin, un parcours semi-hauturier de 460 milles environ qui permettra de jouer avec les courants de la pointe Bretagne (Four, Sein, Fromveur), puis de la Manche avec le contournement du brise-lames de Plymouth, les îles anglo-normandes et retour par Granville. Un tracé assez technique pour « switcher » du grand large au côtier où la problématique doit concilier effets de site, courant de marée et contrôle des concurrents à la mi-parcours de cette Solitaire URGO Le Figaro, avec une nouvelle arrivée dans le port finistérien dès mercredi 19 juin.

Roscoff – Dieppe : pour conclure
Enfin, c’est une double traversée de la Manche qui attend les coureurs pour clôturer cette cinquantième édition de La Solitaire URGO Le Figaro. En partant de Roscoff le samedi 22 juin, les solitaires vont devoir parer Land’s End via une bouée devant Portsall, puis longer les côtes anglaises jusqu’a sud Owers à l’est de l’ile De Wight, avant de descendre vers Barfleur pour une arrivée prévue vers le mercredi 26 juin à Dieppe (pour sixième fois escale), soit encore plus de 500 milles dans les courants de marée et les effets de site perturbant la brise.

L’habituel postlogue de conclusion se déroulera ainsi devant la côte d’albâtre, le samedi 29 juin en prélude à la remise des prix officielle. Ainsi cette cinquantième édition cumulera plus de 2 000 milles tout le mois de juin, montant quasiment jusqu’au 55° Nord, avec un nouveau monotype que la quarantaine de solitaires attendus découvrira pour la première fois après les half-tonners (1970- 1989), le Figaro Bénéteau (1990-2002), le Figaro Bénéteau 2 (2003-2018). Un mélange tonique entre tradition, sur un parcours technique qui retrouve l’Irlande, Roscoff et Dieppe, et modernité avec Nantes en ville d’accueil, l’île de Man à contourner et un bateau à foils qui ouvre bien des perspectives tactiques avec des conditions météorologiques très variées… Un parcours solide qui attire déjà nombre d’anciens vainqueurs et pléthore de jeunes talents.

#PARCOURS

50ème édition de La Solitaire URGO Le Figaro
27 mai : arrivée des Figaro Bénéteau 3 le long du quai de la Fosse (Nantes)
2 juin : départ de la première étape (550 milles) sous le pont de Saint-Nazaire
5 juin : arrivée des premiers à Kinsale (Irlande)
9 juin : départ de la deuxième étape (630 milles) vers l’île de Man
13 juin : arrivée des premiers à Roscoff
16 juin : départ de la troisième étape (450 milles) autour de la pointe Bretagne

Avec un nouveau monotype, le Figaro Bénéteau 3, et surtout autour d’un plateau exceptionnel où se retrouvent six anciens vainqueurs, des dizaines de multirécidivistes, de jeunes talents et un beau panel d’étrangers. À un mois du départ du Quai de la Fosse, le point sur cette cinquantième édition extrêmement ouverte !

Ainsi sur les cinq seuls vainqueurs par trois fois de cette Solitaire URGO Le Figaro, trois d’entre eux seront au départ de Nantes : Michel Desjoyeaux (1992, 1998, 2007), Jérémie Beyou (2005, 2011, 2014) et Yann Éliès (2012, 2013, 2015). Et à leurs côtés, trois autres vainqueurs tels Alain Gautier (1989), Armel Le Cléac’h (2003 et 2010) et Charles Caudrelier (2004) ! Mais tout le monde sait qu’en navigation au large en solo, il ne suffit pas de monter une ou plusieurs fois sur la plus haute marche du podium : le plateau proposé pour ce cinquantième anniversaire cumule un palmarès exceptionnel en course.

De tous les horizons
Des vainqueurs d’étape depuis 1970, viennent en masse : Loïck Peyron, Alain Gautier, Michel Desjoyeaux, Yann Éliès, Armel Le Cléac’h, Jérémie Beyou, Charles Caudrelier, Gildas Morvan, Corentin Douguet, Adrien Hardy, Fabien Delahaye, Morgan Lagravière, Xavier Macaire, Alexis Loison, Gildas Mahé, Anthony Marchand. Et des multirécidivistes, il y en a à la pelle avec Gildas Morvan qui cumule le plus grand nombre de participation : vingt-deux ! Avec des vainqueurs de transats, de records, de tours du monde : Loïck Peyron, Michel Desjoyeaux, Jérémie Beyou, Charles Caudrelier, Benjamin Schwartz, Fabien Delahaye, Armel Le Cléac’h, …

Mais aussi d’anciens spécialistes de la voile olympique et du dériveur, tels Pierre Leboucher, Achille Nebout, Pierre Quiroga… Et de nouveaux venus déjà bien armés comme Conrad Colman, Tom Laperche, Erwan Le Draoulec, Matthieu Damerval, Tom Dolan, Henri Lemenicier, Sébastien Marsset, André Morante-Perez, Benjamin Schwartz, Clément Commagnac… : ils seront douze novices pour cette 50ème édition et cinq femmes : Cassandre Blandin, Clarisse Crémer, Cécile Laguette, Justine Mettraux, Joan Mulloy. Sans compter une belle armada d’étrangers venus d’Italie, de Grande Bretagne, de Suisse, de Nouvelle-Zélande, d’Irlande. Or après un premier round de mise en jambes en double à l’occasion de la Sardinha Cup début avril, plusieurs solitaires marquent déjà un avantage psychologique tels Alexis Loison (1ère étape), Pierre Leboucher (2ème étape) et Yann Éliès (3ème étape) !

Prochains rendez-vous
Mais le véritable banc d’essai aura lieu dans une semaine aux Sables d’Olonne avec la Solo Maître CoQ, première épreuve en solitaire sur les Figaro Bénéteau 3. Non seulement presque tous les prétendants à La Solitaire URGO Le Figaro seront présents avec la venue de Michel Desjoyeaux, d’Armel Le Cléac’h, d’Adrien Hardy, de Thomas Ruyant… absents à Saint-Gilles-Croix de Vie, mais en sus le format se rapproche du scénario de cet été. Et il n’y aura plus que la Solo Concarneau mi-mai pour régler les derniers détails avant de rejoindre Nantes le 26 mai.

 

Verbatim
Achille Nebout (1ère participation) Le Grand Réservoir
« Je rêve de cette course depuis que je suis tout petit parce que mes parents sont très liés à Kito de Pavant : j’ai eu l’occasion de faire beaucoup de départs et beaucoup d’arrivées… sur les pontons. J’ai pris un peu le temps avant d’y venir, en passant par l’olympisme et l’inshore, mais cette fois, il va falloir se donner. Il y a un classement intéressant : c’est celui des bizuths qui sont nombreux (douze) et de très bon niveau ! J’ai commencé avec Xavier Macaire sur la Sardinha Cup (3ème), mais La Solitaire URGO Le Figaro, c’est un autre dossier, plus technique, plus exigeant, plus physique. »

Corentin Douguet (7ème participation) NF Habitat
« Ce sera la première fois que Nantes accueille la Solitaire ! C’est tout sauf anecdotique pour moi qui suis né dans cette ville, qui y a passé sa jeunesse et fait ses études de marine marchande… Et pour ma dixième participation, c’est un nouveau support avec le Figaro Bénéteau 3, mais même s’il faut remettre à plat certaines choses, il y a toujours cette base Figaro : on navigue sur le même terrain de jeu, il faut concilier performances et tactique, manœuvres et touché de barre. Et puis cette année, c’est un peu le Festival de Cannes avec tous ces anciens qui reviennent ! »

Michel Desjoyeaux (13ème participation) Lumibird
« Les émotions et les sensations fortes sur une Solitaire URGO Le Figaro, il y en a ! On va tellement loin en termes de sommeil, de volonté, de ténacité qu’on ne peut pas passer à côté : il y a un rythme de fou qui n’existe pas sur les autres courses. Et cette année, il y a un plateau superbe avec un nouveau bateau : tout le monde va devoir se pencher sur ses spécificités avec un parcours très exigeant. Ce sera très dur de finir dans le top ten… »

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Spi Ouest. Avis de beau temps

@ D Ravon

436 concurrents sont déjà inscrits pour le Spi qui démarre ce week-end, organisé par la SNT et où la météo s’annonce parfaite sous la nouvelle direction de Philippe Joubin. Une bonne nouvelle pour les Easy To Fly qui viendront pour la première fois participer au spi avec 8/9 équipes engagées dont la dernière en date est celle de Jean-Christophe Mourniac, Team Pro qui naviguera avec Antoine Joubert et Mathieu Salomon qui rejoindront également Armel Tripon, Antoine Koch et Jean-Pierre Dick.
Mais le spi sera aussi l’occasion de voir les derniers bateaux produits à l’oeuvre, comme le JPK 1030 dernier né du chantier JPK Composites ou le Sun Fast 3300. Les Figaro 2 seront également en nombre.
Les têtes d’affiche seront au rendez-vous comme Yves Le Blevec (Actual), qui sera au départ dans la catégorie Mach 6.50, en Open 7.50, c’est un autre spécialiste du multicoque, Erwan Le Roux, vainqueur de la Route du Rhum en Multi50, et 2e de cette même épreuve cette année, qui se présente. En Diam 24, le Suisse Bernard Stamm en est également, avec Cheminées Poujoulat, Jean Galfione qui vient s’essayer cette saison en Diam 24 en compagnie de Sofian Bouvet, Aymeric Chapellier, récent vainqueur du Défi Atlantique, est également engagé en IRC Double.

La météo attendue
Un temps ensoleillé, des températures très douces en milieu de journée, et l’établissement d’un régime de vent modéré de secteur Est 5 à 12 nœuds tournant Est-Nord-Est ou Est-Sud-Est, et sans doute guère d’effet thermique. L’on peut ajouter que, par vent d’Est, le clapot peut être assez court au large de la baie et les vents très oscillants (« shifty » disent les régatiers) près de terre.
Christophe Gaumont, Directeur de course et qui coordonne les ronds de course, confirme : « ça se présente bien mais ça ne devrait pas être violent. Je pense même qu’à la mi-journée, il y aura du tout petit temps. Par vent de Nord-Ouest la brise se renforce par effet thermique, mais pas par vent d’Est. Les coureurs devront gérer ces transitions ».
Vendredi 19 avril : Beau temps peu nuageux. Vent 10 à 15 nœuds d’Est (100°) avec rotation droite (Est-Sud-Est) en fin d’après-midi.
Samedi 20 avril : Beau temps peu nuageux. Vent 8 à 12 nœuds d’Est-Nord-Est (55°), mollissant 7 à 10 nœuds en milieu d’après-midi avec rotation gauche (Nord) en fin d’après-midi.
Dimanche 21 avril : Beau temps peu nuageux. Vent 10 à 17 nœuds de Nord-Est (30°), mollissant 8 à 11 nœuds avec rotation droite (vers l’Est).
Lundi 22 avril : Beau temps peu nuageux avec quelques cirrus. Vent 2 à 4 nœuds à l’Est (100°) s’orientant Sud (175°) puis Sud-Ouest (230°) 4 à 7 nœuds.
Les habitués du Spi et donc de la baie de Quiberon, savent bien que, par régime d’Est, le vent mollit quand le soleil chauffe. Il faut espérer que lors de ce long week-end pascal, le vent synoptique d’Est ne soit pas trop contrarié par les brises thermiques. « Entre privilégier le courant ou la pression » comme disent les tacticiens, il faudra de toute façon faire les bons choix !

Les six ronds de régate

Rond Département du Morbihan (J/80, J/70 et Open 5.70)

Rond Digitaleo (ETF 26)

Rond Voiles et Voiliers (Open 7.50, Mach 6.50, Diam 24 OD et First 24)

Rond Ouest France (Grand Surprise, First 31.7, Osiris 2 et 3)

Rond Saint James (IRC A, B et C, Osiris 1)

Rond Équi’Thé (Multi 2000, IRC double, Mini 6.50, Figaro 2)

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AG Imoca. Vers des Imoca zéro émission

L’Assemblée Générale de la classe IMOCA s’est tenue à Lorient ce mardi 16 avril en présence des skippers et de leurs représentants. La classe est toujours en discussion avec le Vendée Globe pour augmenter le nombre de place sur la course au-delà des 30. Une ébauche de calendrier après le Vendée Globe est à l’étude.

En poste depuis deux ans, Antoine Mermod a été reconduit dans sa qualité de Président de l’IMOCA jusqu’en 2021. Il a dressé le bilan du travail de son équipe durant la période écoulée. « Nous menons une action autour de trois grands axes. Le premier est l’instauration d’une relation positive et constructive avec les membres. Nous sommes dans une logique de disponibilité, d’écoute et de partage. Chacun doit être impliqué dans le processus de discussion. Nous suivons la même logique avec nos partenaires extérieurs, à commencer par les organisateurs de courses. Le deuxième axe est l’évolution du programme avec la création des IMOCA Globe Series, le nouveau Championnat du Monde, qui permettent de valoriser le programme de courses entre deux éditions du Vendée Globe et de réunir des flottes conséquentes au départ de chacune d’elles. La classe propose deux à trois événements solides par an. Cette dynamique assure aux partenaires des retombées plus conséquentes et régulières. Le troisième grand dossier est l’internationalisation de la classe. Le rapprochement avec The Ocean Race met plus de lumière sur l’IMOCA à l’international. De nouveaux projets étrangers se lancent, nous construisons une histoire à fort potentiel. »

Calendrier : cinq épreuves des Globe Series avant le Vendée Globe 2020 et déjà une ébauche pour la période 2021-2024
Comme prévu, cinq courses seront au programme des Globe Series d’ici au prochain Vendée Globe. En 2019, il y aura la Bermudes 1000 Race (coup d’envoi le 8 mai), la Rolex Fastnet Race (3 août) et la Transat Jacques Vabre (27 octobre). L’année 2020 sera très dense avec deux transatlantiques en solitaire (The Transat et la New York-Vendée) avant le grand départ du Vendée Globe, le 8 novembre des Sables d’Olonne.
Soucieuse d’anticiper le plus possible, la classe IMOCA réfléchit déjà à une ébauche de calendrier pour la période 2021-2024. Antoine Mermod : « D’ici un an, nous aurons défini les épreuves du circuit jusqu’en 2024. Cela permettra aux coureurs de s’organiser et de proposer à leurs sponsors de poursuivre leur engagement à l’issue du tour du monde en solitaire. »

Les skippers IMOCA, ambassadeurs du développement durable
L’an dernier, l’IMOCA a décidé de soutenir l’Appel lancé pour un Océan, bien commun de l’Humanité (www.OceanAsCommon.org), impulsé par la navigatrice Catherine Chabaud. En 2019, la classe poursuit cet engagement et passe à la vitesse supérieure en proposant par ailleurs un programme axé sur le développement durable. Soucieux de sauvegarder le milieu naturel dans lequel ils évoluent, témoins directs de la dégradation des océans, les marins s’impliquent, à l’image de Paul Meilhat. « Nous devons être exemplaires et leaders dans les grands débats sur l’avenir de notre planète, sans être donneurs de leçon », explique-t-il. « Les entreprises ont de plus en plus envie d’incarner ce changement, nous devons les accompagner dans ce mouvement. Beaucoup de skippers IMOCA sont déjà engagés, avec des projets éducatifs et scientifiques. Face à ce challenge qui nous concerne tous, il faut agir ensemble, se concerter, discuter avec les organisateurs. Nous allons entreprendre des actions concrètes pour minimiser notre impact environnemental et sensibiliser les personnes qui nous suivent. »
Antoine Mermod précise que la classe souhaite rapidement évoluer vers des bateaux zéro émission et donc autonomes dans leur production d’énergie. « Il est possible que ce soit déjà une règle en 2021 pour The Ocean Race. Le comité technique y réfléchit très sérieusement », révèle-t-il.

Plus de 30 IMOCA au départ du Vendée Globe 2020 ?
Le sujet sur le système de sélection au prochain Vendée Globe a fait l’objet de discussions instructives durant l’Assemblée Générale. Pour rappel, selon l’avis de course, si plus de 30 candidats remplissent les conditions d’inscription au tour du monde en solo, les skippers retenus seront ceux ayant effectué le plus grand nombre de milles sur les courses inscrites au calendrier des Globe Series. D’après les projections actuelles, 30 à 35 candidats pourraient se présenter pour le Vendée Globe 2020. Face à la crainte de certains teams de ne pouvoir être au départ, Antoine Mermod et Jacques Caraës, Directeur de course du Vendée Globe, assurent suivre la situation de très près avec la Saem Vendée.

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Voiles de St. Barth. C’est parti pour la 10e édition!

Copyright Christophe Jouany

Les équipages de la 10e édition des Voiles de St. Barth Richard Mille sont entrés dans le vif du sujet, ce lundi. Profitant d’un régime d’alizé soufflant entre 15 et 20 nœuds, ils ont effectué une première course pour le moins tactique sur le côté ouest de l’île (une boucle de 24 milles pour les CSA 3, 4 et 5, un parcours de 29 milles pour les CSA 1 et 2 puis manche de 36 milles pour les Maxi 1 et 2 puis Multihull 1 et 2), jouant à la fois avec les petites bascules de vent, les grains et les effets de côte. A ce petit jeu, certains se sont évidemment montrés plus à l’aise que d’autres, mais l’action a bel et bien été au rendez-vous dans chacune des neuf classes, donnant alors le ton de la semaine qui s’annonce palpitante !

La météo s’annonçait favorable pour cette première journée de compétition. Elle a tenu toutes ses promesses avec un flux d’Est soufflant entre 15 et 20 nœuds, offrant ainsi aux équipages en lice une première journée de compétition quasi idéale. « Ça a été une superbe journée, d’abord parce que les conditions ont été très sympas, ensuite parce que le match a été très serré », a expliqué Jean-Pierre Dick, le skipper du JP54 The Kid qui a notamment bien bataillé avec les deux Cookson 50 Triple Lindy et Joseph Mel et Kuka 3 de Franco Niggeler dans la classe des CSA 1. « Les manœuvres ont été très importantes et le jeu est resté très ouvert du début à la fin. En ce qui nous concerne, on s’est plutôt bien débrouillé par rapport aux forces en présence à bord. On a évité notamment les vracs complets et tout le monde s’est bien donné pour que ça tourne », a ajouté le Niçois, double vainqueur de la Barcelona World Race et quadruple vainqueur de la Transat Jacques Vabre en IMOCA qui (étonnement) découvre pour la première fois le plan d’eau de Saint-Barth en régate. « C’est tout simplement fabuleux. Aujourd’hui, nous sommes passés à proximité de la pointe à Colombier : un spectacle magnifique ! », a assuré le navigateur alors rejoint par Chris Body, le propriétaire de El Ocaso. « C’est aussi ma première fois à Saint-Barth et c’est assurément l’expérience de navigation la plus spéciale de toute ma vie », assure le Britannique qui s’est offert aujourd’hui la troisième place chez les CSA 4 au terme d’un joli match avec Liquid de Pamala Baldwin mais aussi et surtout Holding Pattern de Sir Richard Matthews, en tête ce soir et à bord duquel l’on retrouve quelques pointures telles qu’Andy Green ou Saskia Green, membre de l’équipe de Grande-Bretagne de voile olympique.

Des « petits nouveaux » aux dents longues
« Nous avons commis quelques erreurs mais c’est la première fois que nous renaviguons sur le bateau depuis un an. Nous devons retrouver les manettes petit à petit et nous ne pouvons donc que nous améliorer. Il va toutefois falloir faire vite car sur une épreuve telle que celle-ci, la moindre petite erreur se paie durement », a ajouté Chris Body qui affiche de vraies ambitions sur la course et se verrait bien décrocher la victoire dès sa première participation. Idem pour John Vincent, le skipper de Phan qui, pour sa part, va devoir faire la course quasi parfaite s’il veut l’emporter en CAS 3 face à des gros bras tels que Kick’em Jenny 2 de Ian Hope-Ross et Lazy Dog de Sergio Sagramoso, des fidèles de l’évènement, habitués des podiums qui plus est. « C’est non seulement la première fois que nous courons à Saint-Barth mais aussi notre première fois dans les eaux des Caraïbes et c’est une expérience vraiment à part, surtout que nous avons loué un GP42 pour l’occasion, un bateau très ludique car très rapide. Aujourd’hui, nous avons fait des pointes jusqu’à 20 nœuds et ça a été un vrai régal ! », a déclaré le vainqueur du jour en temps réel dans sa catégorie. « La bonne nouvelle, c’est que nous avons de la marge de progression sur le bateau. Globalement, si je devais nous attribuer une note pour ce premier jour de course, je nous mettrais un B+ », a commenté le marin de Santa Barbara, bien conscient toutefois qu’il devra mettre les bouchées double pour compenser son rating.

Pas le droit à l’erreur
Même chose pour Miles Seddon, le tacticien de SHK Scallywag qui s’est, lui aussi, imposé en temps réel mais qui doit se contenter de la deuxième place au classement derrière le Maxi 72 Sorcha mené par Peter Harrison et barré par Pierre Casiraghi, le parrain de cette 10e édition des Voiles de St. Barth Richard Mille. « Pour gagner, on se doit d’être parfait car on rend à nos concurrents dix minutes par heure de course. Nous n’avons donc pas d’autre choix que d’être au top et de ne surtout pas être confronté au moindre petit pépin technique », a ajouté le Britannique, pas mécontent, justement, de ne pas avoir rencontré de souci aujourd’hui malgré quelques jolies figures de style dans les grains, chose dont ne peuvent malheureusement pas se satisfaire certains équipages, à l’image de celui d’Arara, le joli Black Pepper Code 2 de Tim Gollin qui a, pour sa part, connu une avarie de ballast et vu sa coque se remplir de près de 600 litres d’eau avant d’être obligé de jeter l’éponge. « C’est un peu dur de commencer la course de cette manière mais nous serons de retour sur l’eau dès demain, avec ou sans ballast », a indiqué l’équipage. Et c’est tant mieux parce que les conditions météo annoncées pour cette journée de mardi sont une nouvelle fois quasi parfaites !

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SSL Gold Cup : Les 20 premières nations dévoilées

La Star Sailors League Gold Cup a été dévoilé ce jour à Lausanne. L’idée est d’en faire une Coupe du Monde de la voile en équipage sur des monocoques de 47 pieds. Les bateaux seront fournis pour s’assurer que, comme pour les Jeux Olympiques, ce soit les régatiers qui font la différence et non le support. La SSL Gold Cup a aussi pour objectif de mettre en avant les meilleurs compétiteurs par pays afin d’en faire des héros pour les fans de sport qui supporteront ainsi leur équipe nationale de leur pays. Loïc Peyron devrait être le capitaine de l’Equipe de France même si celui-ci n’a pas été officiellement présenté.

Reconnue par World Sailing, la Fédération Internationale de Voile, comme ‘Special Event’, la SSL Gold Cup se veut l’épreuve ultime conçue par des athlètes internationaux et la Star Sailors League (SSL), l’organisation qui a créé la SSL Ranking, les SSL Grand Slams et les SSL Finals. La SSL Gold Cup se disputera tous les deux ans avec la toute première édition en Suisse en octobre 2021.

Mateusz Kusznierewicz, double Médaillé Olympique en Finn, Directeur Sportif de la SSL Gold Cup :
« Le concept global de la SSL Gold Cup est très similaire à la Coupe du Monde de Football. Cela débute par des qualifications avant d’accéder aux quarts de finale, demi-finales et finale. Cela fonctionne dans d’autres sports et nous souhaitons le développer au niveau de la voile. » Ce format a déjà été expérimenté et développé depuis maintenant cinq ans à l’occasion des SSL Grand Slams et lors des SSL Finals annuelles.

Le format de la SSL Gold Cup comprendra des qualifications avec des Poules de seize équipes nationales. Elles se tiendront à Grandson – lac de Neuchâtel – au sein du centre d’entraînement de la Star Sailors League. Les seize équipes seront séparées en quatre Poules de quatre bateaux et se disputeront cinq parcours techniques pour se départager.

Les régates en flotte à quatre bateaux ont aussi été testées lors des SSL Finals.
« Nous avons fait une table ronde avec Craig Monk, Paul Cayard, Sime Fantela et quelques autres skippers de renom, » raconte Kusznierewicz. « Nous avons discuté du support sur lequel nous pourrions courir et qui permettrait au public de comprendre facilement la régate. Nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’une manche à quatre bateaux est un format facilement lisible. Les régates seront en plus très disputées et cela laissera la même chance à toutes les équipes, quel que soit leur niveau. »

Les équipages rejoindront la compétition selon un classement annuel qui tiendra compte des résultats par nations sur des compétitions internationales importantes de voile, en quillard comme en dériveur. Ce classement inclura les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 ainsi que la 36e America’s Cup en Nouvelle-Zélande en avril 2021. Les Nations les moins bien classées débuteront la SSL Gold Cup par des Qualifications tandis que les Nations les plus fortes rejoindront la compétition plus tardivement.

« Cela ressemble à ce qu’il se fait en tennis, » explique Kusznierewicz. « Par exemple Roger Federer ne joue pas les Qualifiers dans des compétitions grâce à ses succès précédents. »

Après les qualifications, la SSL Gold Cup quittera le lac de Neuchâtel pour les phases finales qui se disputeront à Genève. Sur le lac Léman, les huit nations issues des Qualifications retrouveront les huit meilleures équipes issues des Quarts de Finale. Le TOP 8 progressera en Demi-Finales pour déterminer les quatre Finalistes qui se disputeront la victoire finale pour être sacré meilleure nation de la voile.

« L’idée est de rendre les choses le plus simple possible, » poursuit Kusznierewicz. « Les quarts de finale et les demi-finales se disputeront en cinq manches, alors que la Finale se jouera sur une seule manche. Comme pour les SSL Finals, celui qui franchit la ligne d’arrivée en tête est sacré vainqueur ! Nous souhaitons rendre cela facilement compréhensible pour les spectateurs. L’équipage vainqueur sera sacré la ‘Meilleure Nation de Voile au Monde’ ».

La SSL Gold Cup est ouverte à toute nation qui fait partie des 144 Membres des Autoritéa Nationales reconnues par World Sailing. Pour laisser plus de chances aux Nations émergentes, il a été décidé de diviser le monde en trois zones : Europe, Afrique-Amérique et Océanie-Asie. Ainsi il y aura 50% de pays représentatifs de l’Europe et 25% de pays issus de la zone Afrique-Amérique et 25% issus de la zone Océanie-Asie.

Dans les trois premiers mois après la période d’ouverture des inscriptions de la la SSL Gold Cup de 2021 et six mois avant la clôture de ces inscrits, ce ne sont pas moins de quarante pays de cinq continents qui ont confirmé leur participation. Quarante-huit équipages seront admis à concourir pour la première édition de la SSL Gold Cup.

La sélection par Nation des onze membres de l’équipage sera strictement contrôlée. Les équipiers ont obligation de posséder le passeport de la Nation représentée, comme c’est le cas pour les Jeux Olympiques.

Un ‘Capitaine’ par Nation est sélectionné. Le Capitaine pourra tout aussi bien naviguer à bord, mais ce n’est pas une obligation. Les responsabilités du capitaine seront de manager et de coordonner l’équipage, et d’agir en tant que qu’Ambassadeur pour l’équipe et d’assurer le financement de la campagne.
Les premières Nations révélées aujourd’hui
• Brésil, représenté par Robert Scheidt
• Canada, représenté par Richard Clarke (C)
• Croatie, représentée par Igor Marenič au nom de Sime Fantela (C)
• Estonie, représentée par Tõnu Tõniste (C), Tommas Tõniste et Andrus Poksi
• Allemagne, représentée par Frithjof Kleen (C), Jochen Schümann et Philipp Buhl
• Grande Bretagne, représentée par Matthew Cornwell au nom de Ian Williams (C)
• Grèce, représentée par Sofia Bekatorou (C) et Michail Pateniotis
• Hongrie, représentée par Zsombor Berecz (C)
• Italie, représentée par Vasco Vascotto (C) et Francesco Bruni
• Pays Bas, représentés par Roy Heiner (C)
• Norvège, représentée par Eivind Melleby (C)
• Pologne, représentée par Mateusz Kusznierewicz (C)
• Portugal, représenté par João Rodrigues (C) et Afonso Dominguez
• Slovénie, représentée par Vasilij Žbogar (C)
• Espagne, représentée par Roberto Bermudez au nom de Luis Doreste (C)
• Suède, représentée par Freddy Lööf (C)
• Suisse, représentée par Eric Monnin (C)
• Turquie, représentée par Aliçan Keynar (C)
• États Unis, représentés par Paul Cayard (C)

Généralement c’est le Capitaine de chaque Nation qui sélectionnera cinq des huit navigants pour les rôles clés comme, par exemple, le tacticien, l’équipier d’avant ou encore le piano. Certains Capitaines ont déjà réalisé une présélection. Pour l’équipe italienne, Vasco Vascotto – le Capitaine – a choisi Francesco Bruni, spécialiste de l’America’s Cup, en tant que barreur. De même, l’équipier de Star Frithjof Kleen, Capitaine de l’équipe allemande, a sélectionné Jochen Schümann, la légende olympique et vainqueur de l’America’s Cup.
Les quatre places restantes à bord seront réservées aux régatiers qui ont le meilleur classement au sein de la SSL Ranking.

Le Classement de la SSL a été développé sur ces cinq dernières années avec les résultats fournis par une seule Série. Cela va changer drastiquement dans les prochains mois.

« Chaque semaine à venir va apporter son lot de changements avec l’intégration de nouvelles Séries et le classement mondial va évoluer, » explique Kusznierewicz. « D’ici la fin de l’année des Séries comme l’Optimist, les Laser, les J/70 ou encore toutes les Séries Olympiques feront partie de la Ranking mondiale. Ce sera très excitant, car c’est la première fois que les compétiteurs pourront comparer leurs résultats sans faire forcément partie de la même Série. Dans le monde de la voile, qui accueille de nombreuses Classes, cela représente un grand pas en avant pour le développement de notre sport. »

Les SSL47 sont des quillards monotypes très performants. Ils seront fournis aux équipes pour la SSL Gold Cup. Pour une équité maximale, les règles d’utilisation seront strictes. La SSL a ouvert son tout nouveau siège en Suisse, à Grandson sur le lac de Neuchâtel. Tout sera facilité pour se concentrer uniquement sur les navigations, comme un port privé, un studio TV pour une diffusion internationale, un centre de fitness… le tout dans un grand parc arboré au pied de l’eau. Les entraînements débuteront en avril 2019 pour se terminer en août 2021. Les jours d’entraînement déprendront du niveau de la Nation. Les plus expérimentées ne disposeront que de 10 jours d’entraînement par an, alors que les Nations émergentes auront un quota de 30 jours. Ces sessions d’entraînement permettront aussi aux équipes d’essayer de nouveaux équipiers en accord avec les règles de la SSL Gold Cup.

Avec une première SSL Gold Cup qui se tiendra en 2021, le souhait est que cette compétition se tienne tous les deux ans. D’ici là de nouvelles annonces vont être faites dans les semaines qui viennent avec de nouvelles nations dévoilées ainsi que leur Capitaine.

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Plastimo Lorient Mini 6.50. La victoire pour Frédéric Denis et Luke Berry

© Thomas Deregnieaux/ PLM650

Ils ont fait course en tête depuis le départ de Lorient vendredi 12 avril. Après plus de 38h de course, Frédéric Denis et Luke Berry, à bord du 800 prêté par Erwan Le Méné, ont coupé la ligne d’arrivée à 2h14 ce dimanche matin. Les dernières 12h ont complètement redistribué les cartes, le passage de l’Ile d’Yeu et la remontée vers Lorient ont permis aux concurrents de prendre différentes options, certaines gagnantes, d’autres un peu moins. Mais ce qui est sûr, c’est que le retour sous gennaker s’est fait à vive allure.

Déjà sur la 2e marche du podium proto l’année dernière, le 865 Team BFR Marée Haute Jaune de François Jambou et Pascal Fievet a tenu son rang en arrivant 16 minutes après le vainqueur. Le 845 d’Axel Tréhin et Clément Bouyssou termine à la 3e place à 32 minutes du 2e.

Du côté des séries, le nouveau Maxi 6.50 a tenu toutes ses promesses mais le Pogo 3 n’est pas en reste avec une place sur le podium. Au final, c’est le Maxi 951 de Jean-Marie Jézéquel et Benoit Hantzberg qui remporte la course après une belle bataille dans la remontée depuis l’Ile d’Yeu. Le Pogo 3 920 de Simon Koster et Henrik Witzmann, après une option payante avant l’arrivée sur l’Ile d’Yeu prend la 2e place du classement série. Hugo Dhallenne et Franck-Yves Escoffier sur leur Maxi 979 complètent le podium en arrivant à 4h58, ce dimanche matin.

Les arrivées se sont enchaînées toute la matinée pour les 62 bateaux encore sur la course ce dimanche. La remise des prix a rapidement suivie l’arrivée des derniers concurrents. L’ambiance y était décontractée et conviviale et chacun débriefait encore des dernières passées sur l’eau.

Luke Berry, 1er au classement général et au classement proto
” On a navigué l’un contre l’autre pendant une voire deux saisons jusqu’à la Mini-Transat en 2015, où Fred termine 1er tandis que je termine 2nd alors c’était chouette de naviguer ensemble sur un bateau prêté par Erwan Le Méné ! ”

François Jambou, 2e au classement général et au classement proto
” On a eu un peu de chance avant les Glénans, après on s’est raccroché, on voulait arriver pas trop loin des premiers à l’Ile d’Yeu parce qu’on pensait qu’on aurait pu plus facilement se refaire sur la descente au portant. Puis on a galéré, je pense qu’on avait quelque chose dans la quille, on n’avançait pas, on était à 8 nœuds tandis que les premiers avançaient à 14 nœuds. Quand la quille a été libérée, on s’est envolé mais on était trop loin pour revenir. Ils ont été très très bons, on est à notre place sur la 2e marche du podium. ”

Jean-Marie Jézéquel, 1er au classement série et 4e au classement général
” C’était long, c’était dur mais c’était intéressant, on a tout eu : du petit vent, un peu de brise, on est passé par toutes les émotions aussi mais au final ça s’est bien terminé. C’était chouette, très chouette ! ”

Yves Le Blevec, directeur de course
” 68 bateaux au départ, 62 classés c’est bien, 250 milles validées pour la classe, ça pose le décor. Deux nuits en mer pour la plupart, des conditions météos assez variées : on est parti sur du petit temps avec grand soleil et à l’arrivée il pleut et le vent est de la partie.
C’était un parcours très stratégique et nous avons été confronté à beaucoup de rebondissements en course : elle a toujours été très ouverte, jusqu’au dernier moment le classement pouvait être remis en cause. Au final, ceux qui ont gagné sont ceux qui ont su satisfaire les conditions de tous les terrains de jeu, à la fois d’avoir un bon bateau, d’aller au bon endroit, de garder un bateau et un équipage en bon état et d’exploiter toutes les informations à disposition. Je pense que les concurrents sont ravis de l’expérience. A l’arrivée, on a vu de bonnes têtes de gens qui ont passé deux jours sur l’eau au frais ! L’engagement sportif, la découverte, des petites aventures, des choses qui ont marché et d’autres qui ont moins marché, tous les ingrédients étaient réunis pour une édition réussie.
C’était une jolie épreuve bien servie par la météo, bien servie par l’organisation, les bénévoles et un plateau avec des concurrents motivés, sympas et très bons. ”

CLASSEMENT 

Classement Général :
800 – Rousseau Clotures / Frédéric Denis et Luke Berry – 1j 14h 15m 39s
865 – Team BFR Marée Haute Jaune / François Jambou et Pascal Fievet – 1j 14h 30m 20s
945 – Cherche Partenaires / Axel Tréhin et Clément Bouyssou – 1j 15h 2m 46s

Classement Proto – Lorient Agglomération :
800 – Rousseau Clotures / Frédéric Denis et Luke Berry – 1j 14h 15m 39s
865 – Team BFR Marée Haute Jaune / François Jambou et Pascal Fievet – 1j 14h 30m 20s
945 – Cherche Partenaires / Axel Tréhin et Clément Bouyssou – 1j 15h 2m 46s

Classement Série – Lorient La Base :
951 – Technique Voile / Jean-Marie Jezequel et Benoit Hantzberg – 1j 15h 37m 0s
920 – Sunovation / Simon Koster et Hendrik Witzmann – 1j 16h 33m 28s
979 – Jade / Hugo Dhallenne et Franck-Yves Escoffier – 1j 16h 58m 33s

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Sardinha Cup. Belle performance du Team CMB Bretagne

Lois Berehar et Thomas Rouxel @ C. BReschi

Les deux duos de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne ont bien réussi leur entrée en scène sur le Figaro Bénéteau 3. Le tandem Loïs Berrehar – Thomas Rouxel, sur Performance s’est octroyé une très belle 4e place lors du dernier round de la compétition, se propulsant ainsi sur la deuxième marche du podium, tandis que le binôme Tom Laperche – Ronan Treussart, sur Espoir, a bouclé les 280 milles de ce dernier acte en 14e position, assurant alors une place dans le Top 10 au final. De bon augure pour la suite de la saison !
La saison qui s’ouvre démarre sur les chapeaux de roue pour les skippers Performance et Espoir ! Tom Laperche et Loïs Berrehar, respectivement avec Ronan Treussart et Thomas Rouxel, ont montré de belles choses lors des trois étapes de la Sardinah Cup, la première des cinq épreuves comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2019. Mieux, ils ont performé en termes de résultat, terminant respectivement 2e et 10e. « On est bien content de monter sur le podium grâce à notre 4e place sur la dernière course. Au début, on a pourtant pris un départ pas terrible mais ensuite, on est bien revenu en jouant gagne-petit sous spi. Cela nous a permis d’enrouler BXA en 4 et 5e position. Après ça, on a aussi très bien géré une transition dans la molle et on s’est retrouvé 2e durant un bon moment, avant de se faire doubler par Leyton et Groupe SNEF après avoir un peu tardé à envoyer le spi. Quoi qu’il en soit, on a de quoi être satisfait car une 2e place pour la première course au Figaro 3, c’est vraiment un beau résultat dont on est fiers !», a assuré Loïs qui n’a pas ménagé ses efforts lors de ce dernier round, finalement réduit de 322 à 280 milles.

Du plaisir et des résultats
« Il a vraiment fallu être dessus en permanence, et en particulier à la fin, au près, lorsque ça a molli sous l’île d’Oléron. A ce moment-là, ça a été un peu dur pour les nerfs de ralentir et de voir les autres revenir. Il n’empêche que ça s’est joué nettement moins dans la souffrance que lors de l’étape précédente et que l’on s’est fait plaisir. Pendant la première nuit notamment, on a vu des dauphins, des étoiles filantes et ça glissait tout seul. C’était magique ! », a ajouté le skipper Bretagne – CMB Performance qui monte sur le podium d’une épreuve pour le moins complète et difficile. « Je trouve que c’est de bon augure pour la suite. Ça allait pas mal en terme de vitesse et je suis vraiment rassuré sur les choix que j’ai fait en début de saison. C’est presque parfait », assure le morbihannais. De son côté, Tom Laperche, n’est pas moins satisfait de ce premier galop d’essai. Le benjamin de la course, qui fait son entrée sur le circuit des Figaro Bénéteau, ne peut, de fait, que tirer du positif de son travail.

De la confiance engrangée pour la suite
« Ce qu’on a fait, c’est bien. Super bien même, même si on aurait bien aimé faire un petit peu mieux sur cette 3e et dernière étape. A peu de chose près, on pouvait vraiment accrocher le bon wagon et partir avec les premiers. On est tous arrivé hyper groupés à Arcachon et je ne pensais pas qu’en une heure ou deux de temps tout pouvait basculer à ce point. Il y a eu des risées et ceux qui sont partis avec, on ne les a plus revus, même si ça a un peu tassé sur la fin », a détaillé Tom qui termine cependant à une belle 10e place au général après avoir systématiquement été dans le coup. « Si on regarde les quinze jours qui viennent de s’écouler, le bilan est effectivement positif. Le bateau va bien en vitesse et on n’a pas fait de grosses bêtises. Plus personnellement, je me suis fait plaisir et j’ai bien pris mes marques sur le bateau. Il faut que ça continue comme ça ! », a terminé le jeune marin qui affiche d’ores et déjà de belles ambitions.

 

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SardinhaCup. Eliès : “C’est sympa de gagner la première course du Figaro Bénéteau 3 avec Sam”

« C’est sympa de gagner la première course du Figaro Bénéteau 3 avec Sam, a commenté l’heureux vainqueur à son arrivée au ponton de Port-la-Vie, samedi au lever du jour, une petite demi-heure après avoir coupé la ligne. L’objectif était que je prenne vite le bateau en main, Sam a tout de suite trouvé ses marques, elle s’est « farci » beaucoup de manœuvres, pas mal de basses tâches bien physiques, comme le matossage et les réglages, elle m’a également beaucoup alimenté sur la stratégie. Ce que j’ai aussi apprécié, c’est que j’allais me coucher les yeux fermés, cette victoire, on la partage à 50/50 ! » A ses côtés, la « plus française des anglaises » savoure aussi cette collaboration et ce qu’elle considère comme sa « première vraie victoire en Figaro », elle qui avait déjà remporté le Vendée Défi en 2005… à Saint-Gilles Croix-de-Vie : « C’était un plaisir de naviguer avec Yann, c’est énorme de côtoyer un grand champion comme ça et de vivre de l’intérieur sa façon de naviguer. Il arrive toujours à trouver de supers réglages, c’était super intense et j’ai beaucoup appris. Je pense avoir contribué aussi un peu à ce bon résultat. »

Un bon résultat que les deux skippers de StMichel, septièmes de la Vendée Warm-up et quatrièmes de la Grande Course n°1, ont parachevée sur la Grande Course n°2, troisième étape de la Sardinha Cup, en affichant une parfaite maîtrise de bout en bout. Sixièmes à la bouée de dégagement – « Pour une fois, on a pris un bon départ », glisse Yann Eliès -, ils ont fait la différence dans le grand bord de portant de 130 milles jusqu’à Arcachon, avant de se montrer intraitables lors de la remontée au près vers l’île d’Yeu, dans des conditions de vent pourtant changeantes, et de s’imposer au petit matin, à 7h25, après 1 jour 17 heures et 35 minutes et 23 secondes. Ils devancent Leyton (Arthur Le Vaillant-Pascal Bidégorry) de 13’54, Groupe SNEF (Xavier Macaire-Achille Nebout) de 15’32 et Bretagne CMB Espoir (Loïs Berrehar-Thomas Rouxel) de 18’30.

« Ils nous ont donné une belle leçon », commentera, fair-play, Loïs Berrehar, deuxième au classement général final, avec un petit point d’avance sur Groupe SNEF. Un résultat apprécié à sa juste valeur par le jeune skipper de 25 ans : « Un podium pour ma première régate en Figaro Bénéteau 3, on m’aurait dit ça avant le départ, j’aurais signé tout de suite ! ». Même satisfaction pour Achille Nebout, co-skipper de Groupe SNEF : « Troisième pour ma toute première course en Figaro, c’est exceptionnel, j’espère que ce bon résultat en augure d’autres. J’ai eu la chance de disputer cette Sardinha Cup avec Xavier, j’ai appris plein de choses, ça va me servir pour la suite. » Ce constat aura été unanimement partagé par les 68 marins ayant pris part à cette course d’ouverture de la saison, qu’ils aient terminé dans le Top 5, premiers bizuths comme Conrad Colman et Sébastien Marsset (Ethical Power) ou plus loin. En vue de la suite du programme, et notamment de la Solitaire Urgo Le Figaro (27 mai-30 juin), ceux qui sont passés par le Pays de Saint-Gilles ont indéniablement pris de l’avance.

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