mercredi 3 décembre 2025
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Transat Jacques Vabre. Plusieurs routes possible pour PRB

Le bateau PRB a de bonnes chances de figurer sur le podium de cette Transat Jacques Vabre. A son bord Kevin Escoffier et Nicolas Lunven, deux skippers aguerris et complémentaires qui forment un duo de choc. Alors qu’ont eu lieu ce samedi les derniers préparatifs et les ultimes briefings skippers et météo, Nicolas Lunven, co-skipper de l’IMOCA PRB livre son analyse sur le schéma météorologique du départ et des jours à venir.

De belles conditions pour le départ
10 à 15 nœuds Nord-Est, temps clair. Les conditions météo du départ de cette 14è édition de la Route du Café qui sera donné demain à 13h15, s’annoncent belles. Pour les 59 duos de concurrents engagés, mais aussi pour le public qui viendra certainement en nombre admirer le spectacle en mer comme à terre. « Un front doit arriver dans la soirée et cette nuit. Il va nous amener du vent de secteur Nord-Est que nous aurons demain sur la zone du Havre. De la ligne de départ jusqu’à la bouée spectacle à Etretat, ce sera du louvoyage donc c’est sympa. Après nous serons au portant pour sortir de la Manche. Il y aura une quinzaine de nœuds au départ puis le vent va petit à petit se renforcer pour être plutôt à 25 nœuds en sortie de Manche durant la nuit de dimanche à lundi. » nous explique Nicolas Lunven. Une entame de parcours limpide qui devrait aller vite et satisfaire l’ensemble de la flotte. Mais c’est après que les choses se compliquent…

Une situation exceptionnelle
Nicolas Lunven l’évoquait il y a quelques jours, la situation météo actuelle sur l’Atlantique n’est pas classique et pour cause. Alors qu’habituellement les dépressions arrivent par les Etats-Unis et viennent finir leur route sur l’Europe, en ce moment il en est tout autre. « Il y a une énorme dépression stationnaire qui s’installe sur l’Atlantique et je dois dire qu’elle ne nous arrange pas beaucoup… Elle se situe à l’Ouest des Açores et génère du vent de Sud-Ouest alors qu’à l’accoutumée on se faufile sous l’anticyclone des Açores pour retrouver du portant dans les alizés. C’est un peu déroutant et les modèles ne nous aident pas vraiment car ils ne sont pas d’accords entre eux. C’est le bazar quoi ! » Mais face à une telle situation quels choix s’offrent aux marins ? « Nous avons 3 routes possibles pour franchir cette dépression. Une première extrême Nord qui nous ferait partir vers le Fastnet pour contourner tout le système dépressionnaire au portant dans du vent très fort et de la grosse mer. Elle nous obligerait à faire beaucoup de route dans des conditions très musclées qui font courir de nombreux risques et notamment pour le bateau. Cette route demande un investissement très important qui peut coûter très cher s’il ne s’avérait pas payant… La route opposée, elle, nous ferait longer les côtes du Portugal pour aller se faufiler sous le petit anticyclone de Gibraltar et des Canaries. Les conditions seraient plus clémentes, mais il n’apparait pas simple de traverser cet anticyclone, d’autant plus qu’à cet endroit il faut slalomer entre les îles.
Enfin la troisième route, celle du compromis. Elle nous emmènerait un peu chercher la dépression des Açores mais pas en totalité. Elle serait certes un peu plus longue que la deuxième, mais sans réelle prise de risques. » décrit Nicolas qui précise également qu’à l’heure actuelle il est impossible de choisir. « Je suis focalisé sur le choix de route car il faudra le faire dès Ouessant voire même dès le départ s’il s’agit de l’option Nord. Pour les 2 autres, nous avons un peu plus de temps, jusqu’à lundi ou mardi. »

Cette 14è édition de la Transat Jacques Vabre, exceptionnelle par son plateau constitué de 29 IMOCA s’annonce d’ores et déjà palpitante à suivre et ce dès les premiers milles !

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Transat Jacques Vabre. Fabrice Amedeo et Eric Péron renouent avec le large

Fabrice Amedeo, skipper Newrest - Art & Fenêtres et son co-Skipper Eric Peron à l’entrainement, en baie de Quiberon en vue de la transat Jacques Vabre le 01 octobre 2019. Photo @ Jean-Marie Liot ### Fabrice Amedeo, skipper Newrest - Art & Fenêtres and his co-skipper Eric Peron at training, in Quiberon Bay for the Transat Jacques Vabre, on 01 October 2019. Photo @ Jean-Marie Liot

A bord de Newrest – Art & Fenêtres, Fabrice Amedeo et Eric Péron ont hâte d’écrire les premières lignes de leur deuxième transatlantique à quatre mains. A la veille du départ de sa quatrième Transat Jacques Vabre, Fabrice Amedeo est un homme serein, heureux de retrouver son co-skipper Eric Péron, et de prendre le large à bord d’un foiler sur lequel il a, avec son équipe, mené un gros travail de fiabilisation ces derniers mois après la casse du bout dehors venue bousculer sa dernière Route du Rhum : « Nous avons beaucoup travaillé à la fiabilisation du bateau ces derniers mois et j’ai l’impression que nous avons franchi un cap, confie le skipper. Je pars serein. Les courses d’avant-saison nous ont montré que l’on pouvait tirer sur le bateau et qu’on ne cassait pas. Je suis très content de renouer avec le large. Finalement ce n’est que ma deuxième grande course sur ce bateau après la Route du Rhum l’année dernière et c’est ma dernière course en double avant le Vendée Globe. Cette Transat Jacques Vabre est donc une course importante en tant que telle parce que la concurrence est nombreuse et belle, mais elle l’est aussi sur la route du tour du monde en solitaire ».

Météo clémente pour le départ
Après avoir enchaîné les briefings avec les équipes de Lorient Grand Large et étudié de près les fichiers, Eric Péron, co-skipper de Newrest – Art & Fenêtres, pose les grandes lignes de ce que sera la météo de l’entame de cette transatlantique en double : « Nous allons partir avec un flux de Nord Ouest modéré de 13 à 15 nœuds. Un front va passer dans la matinée et il fera beau au moment du départ. C’est plutôt bien de s’élancer dans ces conditions. Le vent sera avec nous pour sortir de la Manche. Nous allons rencontrer une première dépression au niveau du plateau continental, au large de la pointe Bretagne. Nous allons devoir la négocier entre lundi soir et mardi matin. Ensuite, il faudra affiner notre trajectoire et voir si nous partons sur un bord de Sud ou si nous optons d’abord pour un petit décalage Ouest avant de faire du Sud. Quoi qu’il en soit, cette course s’annonce intense. Il faudra être attentif sur la journée de lundi parce qu’il devrait y avoir beaucoup de changements de voiles et d’intensité de vent. Tout cela devrait nous demander beaucoup d’énergie ».

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Transat Jacques Vabre. Première étape pour Clarisse en vue du Vendée Globe

Pour tous les skippers de la classe Imoca, cette Transat Jacques Vabre est une étape importante avant le Vendée Globe. Pour Clarisse Crémer en duo avec Armel le Cleac’h sur Banque Populaire X, c’est aussi une première course importante.
« Même si j’ai déjà participé à la Mini Transat et à la Solitaire du Figaro, c’est la première fois que je vis un départ d’une course avec autant de sollicitations » explique Clarisse. « Certes, cela nécessite une sacrée dépense d’énergie mais à la différence de mes expériences précédentes, j’ai la chance d’être toujours entourée par une équipe très soudée et habituée à gérer ce type d’événement. J’aborde vraiment cette Transat Jacques Vabre comme un entraînement intensif, c’est une nouvelle opportunité pour progresser à bord. J’ai été malade ces derniers jours et ça m’était déjà arrivé en mer ces dernières semaines : je pense que c’est surtout psychologique et je suis certaine qu’une fois à bord, il n’y aura aucun souci. Pour décompresser, je lis depuis que je suis au Havre, j’ai d’ailleurs terminé un roman policier. »

« C’est difficile de profiter pleinement de l’ambiance parce que je suis focalisée sur l’objectif final » reconnaît Clarisse. « La Transat Jacques Vabre est une étape et il y en aura d’autres ensuite, à commencer par le convoyage que je ferai en solitaire à l’issue de la course. Ces derniers jours ont été un peu frustrants parce qu’on passe très peu de temps sur le bateau. Je ressens vraiment ce besoin d’être dessus, d’y être encore plus à l’aise et de continuer à tisser un lien fort à son bord. Armel est le meilleur guide pour y parvenir, progresser et se sentir le mieux possible. Bientôt, je serai seule à la barre. Mais avant, je compte bien profiter de la chance d’être avec un marin comme lui et de tout faire pour n’avoir aucun regret. »

« Ce n’est pas désagréable d’aborder la course plus détendu ! » avoue Armel. « L’objectif, contrairement à ce que j’ai pu connaître par le passé, n’est pas de viser la victoire. Ce qu’on souhaite avant tout, c’est d’arriver au Brésil et que Clarisse puisse poursuivre son apprentissage et continue à emmagasiner de l’expérience. Mais le fait d’avoir moins de pression, nous permet aussi de préparer le départ avec davantage de sérénité. On rentre progressivement dans notre bulle : on étudie la météo, on discute ensemble des choix de voile… »

« Nous avons les capacités d’être dans la bagarre, notamment avec les bateaux à dérive. Le schéma météo montre une route stratégique avec beaucoup de changements de bords à tirer, un départ très technique en partant au près avant de retrouver des gros coefficients de nuit. Il ne s’agira donc pas seulement d’une course de vitesse et ce n’est pas pour nous déplaire : nous aurons une petite carte à jouer et on aura la possibilité d’être bien positionnés. C’est à nous de faire fructifier cette belle alchimie que l’on a façonnée ces derniers mois. Je prends un immense plaisir dans ce nouveau rôle : il est gratifiant d’avoir le temps de transmettre son savoir et de partager son expérience, surtout dans un domaine que l’on maîtrise. Je vais tout faire pour que Clarisse gagne en confiance à l’arrivée à Salvador de Bahia, afin qu’elle se focalise ensuite sur la navigation en solitaire et prépare l’ascension d’un autre géant : le Vendée Globe. »

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Transat Jacques Vabre. Derniers préparatifs pour Romain Attanasio et Sébastien Marsset

© Magne

Pour sa 3ème participation à la Route du Café, Romain Attanasio s’est associé à Sébastien Marsset skipper expérimenté et spécialiste de la performance (vainqueur de la Volvo Ocean Race en 2012) pour aller à l’assaut de l’Atlantique. Les deux marins ont en commun le fait d’avoir navigué avec Franck Cammas et partagent la même idée du métier de navigateur. Ils auront pour objectif de terminer devant les autres bateaux à dérive et d’éventuellement venir semer le trouble chez les foilers.

Un programme chargé jusqu’au départ de la course

Arrivés sur le bassin Paul Vatine du Havre vendredi dernier après un convoyage depuis Port-la-Forêt (29), Romain et Sébastien avec le soutien de toute l’équipe PURE s’activent depuis une semaine à préparer de la meilleure des manières leur départ. Au programme, des journées bien remplies : analyse des fichiers météo, premiers routages, étude des options de course, derniers réglages techniques, accueil des sponsors, réponses aux sollicitations médiatiques… Tout ce qui est nécessaire à la bonne préparation d’une course de cette envergure !

Romain Attanasio : « Quelques heures avant le début de cette aventure en duo, nous commençons sérieusement à rentrer dans notre course. Nous devons alterner entre les derniers préparatifs du bateau et les différentes sollicitations mais surtout être attentifs aux conditions météos annoncées dans les prochains jours pour affiner notre stratégie ».

Sébastien Marsset : « À deux jours du départ l’excitation commence à nous gagner, nous regardons de plus en plus près la météo pour se projeter sur la durée de la course et les conditions qui nous attendent pour la 1ère semaine. C’est aussi le moment pour nous de prendre le rythme qui sera le notre en mer et de pouvoir dire au revoir à nos proches, des moments assez denses et chargés d’émotions. »

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Transat Jacques Vabre. Charlie Dalin et Yann Eliès sur l’évolution des monocoques

Crédit : JM Liot / Alea #TransatJV

Charlie Dalin et Yann Eliès ont dix ans d’écart et des expériences différentes. Les deux skippers APIVIA évoquent ensemble l’évolution des monocoques.

La révolution en cours
Charlie Dalin : « L’efficacité des foils était la grande inconnue du précédent Vendée Globe. Il y avait beaucoup de sceptiques; et pourtant cela a été la grande révélation. Depuis, les architectes se sont propulsés dans le mouvement. Je me rappelle des foils du bateau d’Alex Thomson : on avait l’impression qu’ils étaient géants. Finalement, comparé à ceux d’aujourd’hui, ils étaient tout petits ».

Yann Eliès : « Je suis émerveillé. Comme un gamin. Avec Charlie, qui n’est pas junior non plus, on a couru la Transat Jacques Vabre ensemble en 2015, sur un bateau archimédien qui n’était pas de la toute dernière génération mais qui nous offrait déjà des vitesses moyennes de 22 nœuds par moments. Puis, il y a eu la génération 2016 qui a fait franchir un nouveau cap… En 2020, ce sera une nouvelle ère : le « tout foils ». Je suis super content de faire partie de cette révolution technologique ! »

Au bon endroit au bon moment

Yann Eliès : « Je suis aussi très heureux d’être dans l’équipe APIVIA aujourd’hui. C’est l’équipe dans laquelle il faut évoluer en ce moment. Ce sont ces hommes qui phosphorent en permanence dans l’ombre. Quand on entre dans les bureaux du team APIVIA, il y a quelque chose de différent qui se passe, un état d’esprit, une émulation : cela a généré des beaux projets différenciants. On sent l’héritage de l’aventure Macif et qui fait d’APIVIA le fruit d’un véritable travail collectif ».

Une nouvelle école

Charlie Dalin : « Sur cette Transat Jacques Vabre, on a vu apparaître beaucoup de familles de foils et de coques différentes. Nous avons préféré garder un peu de puissance de carène. Pour moi, un IMOCA est un peu comme un avion : s’il ralentit, il tombe. Si nous ralentissons trop, nous perdons la stabilité. APIVIA va très vite, mais ce qui est difficile, c’est de ralentir le moins possible, notamment au portant. Ce qui est nouveau, c’est que nous ne surfons plus la vague, car un bateau comme APIVIA va trop vite et heurte la vague qui est devant. Alors on essaie de trouver des solutions pour ralentir le moins possible dans ces conditions ».

Yann Eliès : « On se rend compte que APIVIA (comme les nouveaux foilers) va plus vite par mer plate que dans la mer. On trouve des solutions pour garder de bonnes moyennes dans la mer. APIVIA est un bateau qui va chercher la puissance partout, par la carène et les foils, et on en trouve encore en progressant dans l’utilisation. Il faudra qu’on ne s’interdise aucun test de configuration pendant la course, qu’on ne reste pas dans le cocon des certitudes : on est là pour découvrir le potentiel du bateau ».

Encore plus costaud

Charlie Dalin : « APIVIA tape beaucoup dès qu’on accélère. Dès qu’on abat, ça va très vite. A 70° du vent, on franchit les vagues qui sont des rampes de lancement. Régulièrement, il n’y a plus de contact entre l’eau et la coque. Nous ne sommes pas capables de savoir où l’impact aura lieu (il rit). Parfois c’est sous le cockpit, parfois sous la quille. C’est un peu déroutant. J’ai regardé toutes les vidéos embarquées de toutes les équipes du dernier Vendée Globe. Je voulais tout voir des endroits par lesquels l’eau entrait . C’est pourquoi, le cockpit fait partie des solutions pour rendre la vie à bord plus soutenable ».

Yann Eliès : « Aujourd’hui, il n’y a plus un seul endroit du bateau qui ne soit épargné par les impacts. On ne s’est pas encore penché sur la question de l’ergonomie à 100%, mais l’enjeu sera de trouver où Charlie sera le mieux placé – lorsqu’il naviguera en solitaire – pour encaisser les chocs un peu mieux qu’aujourd’hui. »

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Transat Jacques Vabre. Kito de Pavant et Achille Nebout au départ !

© Robin Christol

Kito de Pavant et Achille Nebout vont prendre le départ de la Transat Jacques Vavre, course en double entre Le Havre et Salvador de Bahia au Brésil. A bord du Class40 de Jean Galfione, sur lequel les deux complices ont dû se rabattre après la casse du mât de « Made in Midi », lors des essais de jauge, à Port Camargue fin septembre. Un bateau que l’équipe a réussi l’exploit de repréparer pour la course et de redécorer aux couleurs des fidèles partenaires de « Made in Midi » en un temps record. Ils seront donc prêts pour s’engager dans cette transat mythique de 4350 milles qui, cette année, voit les conditions météo du départ un peu particulières. Explications avec Achille Nebout, tout excité à deux jours de sa première transatlantique.

De l’enthousiasme dans la voix, de l’excitation dans le débit de parole. Il est impatient, Achille Nebout, c’est le moins que l’on puisse dire, à quelques jours du départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, sa première traversée de l’Atlantique, aux côtés de son mentor, Kito de Pavant. « Oui, vraiment impatient de partir sur cette course mythique, et de plus avec Kito, ce n’est pas rien, explique le jeune marin, qui fait fi des difficultés d’une préparation tronquée par la casse du mât du vrai « Made in Midi ». C’est oublié, on a foncé, avec une équipe réduite pour préparer au mieux ce nouveau bateau. Maintenant, l’objectif, c’est la course ».
« Je suis impatient de retrouver la navigation ajoute Kito, parce qu’on a été un peu bousculé par la casse du mât fin septembre. On a peu navigué et beaucoup bricolé depuis un mois sur notre « Made in Midi 2 ». L’élan de générosité autour de notre mésaventure nous a aidés à trouver l’énergie pour redoubler d’effort pour être prêts pour départ. Et ça va nous pousser à donner le meilleur de nous-même pour arriver avant les autres au Brésil. Il me tarde de prendre le départ et de faire ce qu’on sait faire le mieux, c’est-à-dire faire avancer un bateau. La route est longue jusqu’à Salvador de Bahia et on va s’efforcer de profiter des qualités de ce bateau. »
Une transat qui va connaître une météo un peu particulière, pour cette édition. Normalement, à cette époque de l’année, c’est plutôt grosse « brafougne » avec une dépression dans l’Atlantique nord, qui démonte le golfe de Gascogne. Cette fois-ci, c’est une autre dépression, très creuse, qui s’est basée sur les Açores, et qui va engendrer un flux de sud-ouest. Donc du près pendant une bonne partie de la traversée pour la flotte de la Transat Jacques Vabre.
« Le départ du Havre, dimanche, sera maniable, précise Achille. La traversée de la Manche un peu plus forte dans la nuit. C’est dès la sortie de Manche qu’il va y avoir des coups à jouer, d’entrée, avec du près qui nous attend jusqu’aux Açores. Des options radicales peuvent être choisies qui peuvent impacter les dix premiers jours de la course. Ce ne sera pas confortable, pas très fort, avec 20 nœuds au près, mais justement, le bateau qui a remplacé le nôtre resté à Port Camargue est réputé pour être rapide au près et aux allures VMG (rapport angle de vent-vitesse). Ça va être très intéressant. »
Alors peut être un bien pour un mal, qui sait ?

CAGNOTTE : OBJECTIF REMPLI !
Suite à la casse du mât du Class40 Made in Midi fin septembre, une opération de financement participatif a été lancée pour aider Kito et Achille à être au départ de la Transat Jacques Vabre. L’objectif de 40 000 euros fixé par le team Made in Midi (pour parer aux frais liés au changement de bateau) a été atteint ce vendredi, grâce à la contribution de plus de 250 personnes et entreprises, partenaires et ex-partenaires qui ont eu à coeur de voir Kito partir sur sa 10ème Route du Café, la première pour Achille.
Les couleurs de Made in Midi flottent donc haut sur le bassin Paul Vatine grâce à la contribution de la communauté qui suit Kito depuis 20 ans sur tous les océans, et à celle qui suit Achille depuis quelques années sur ses projets Diam24 et Figaro. Autant de soutiens qui apporteront énergie et motivation à Kito et Achille pour les trois semaines de course sur l’océan Atlantique.
Si vous le souhaitez, la cagnotte est toujours ouverte ! Beaucoup de contributions ont été faites hors plateforme Kiss Kiss Bank Bank. Vous pouvez donc toujours vous offrir une navigation avec Kito de Pavant !!
SOUTENEZ MADE IN MIDI

www.kisskissbankbank.com/fr/projects/aidez-kito-et-achille-a-etre-au-depart-de-la-transat-jacques-vabre

. M E R C I à tous !!!!!!!

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Class40. Crédit Mutuel et Banque du Léman, deux nouveaux Class40 au départ !

Ils seront 27 Class40 à prendre le départ ce dimanche, au Havre, de la Transat Jacques Vabre. Encore une fois, la course s’annonce encore haletante dans cette classe habituée aux finish serrés et aux nombreux rebondissements. Une dizaine de bateaux peuvent prétendre à la victoire et parmi eux le nouveau Crédit Mutuel skippé par Ian Lipinski et Adrien Hardy. Lancé à La Trinité début août, il a rejoint le centre d’entraînement de Lorient après des premiers essais en baie de Quiberon. Son constructeur Nicolas Groleau a relevé que le bateau mouille nettement moins que les Mach, un détail qui n’en est pas un en course océanique. L’architecte David Raison s’est dit satisfait (et sans doute rassuré !) du comportement de sa progéniture dans les petits airs, également apprécié de Rémi Aubrun le fournisseur de la garde-robe All Purpose. Par une brise plus soutenue, son « bébé » rouge et blanc faisait jeu égal avec des valeurs étalon de la Class40 présent lors d’un stage arbitré par Tanguy Leglatin. Plutôt encourageant pour un bateau tout neuf ! Le voilier affiche une polyvalence telle que souhaitée par ses concepteurs. ” On a pu se comparer un peu aux autres et à certaines allures, on est assez satisfait. On a éprouvé le bateau en cassant plusieurs fois et aujourd’hui on se sent prêt.” déclarait Ian Lipinski au Havre.

Si une dizaine de bateaux peuvent prétendre à la victoire, un deuxième nouveau Class40 est présent au départ de la Jacques Vabre. Il s’agit du Banque de Léman. Un plan Manuard version 4.4 qui s’annonce comme une nouvelle petite bombe sur l’eau dans les mois qui viennent et pourquoi pas sur cette jacques Vabre…

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Rolex Middle Sea Race. Le first45 Elusive 2 vainqueur de la 40e edition !

ELUSIVE 2
ELUSIVE 2, Sail no: MLT 450, Owner: Christoph, Aaron & Maya Podesta, Skipper: Christoph & Aaron Podesta, Model: First 45, Country: MLT, Class 4

Le classement de la 40e édition de la Rolex Middle Sea Race continue de donner lieu à de nombreux rebondissements et au détriment du bateau français Courrier Recommandé qui pouvait prétendre à une deuxième victoire consécutive sur la course. Mais c’est le jury qui en a décidé autrement en redonnant du temps – 15 mn – au bateau maltais Elusive 2 qui aurait cherché à aider Blackwater suite à son démâtage.

Ce jeudi après-midi, à 16 h 30 (heure de Paris), le Maltese First 45 Elusive 2 a été annoncé comme le vainqueur final de la Rolex Middle Sea Race 2019. Il semble probable que le Courrier Recommandé (FRA) de Géry Trentesaux, vainqueur de la course de 2018, aurait pu être le premier bateau à remporter la course consécutivement depuis Nita IV qui en a remporté trois de suite entre 1978 et 1980. L’incident survenu à Blackwater le quatrième jour (mardi), au cours duquel un certain nombre de bateaux se sont tenus prêts à apporter leur aide au catamaran démâte, a fini par influencer les résultats. Le jury a dû s’asseoir plusieurs heures aujourd’hui pour entendre les demandes de réparation des équipes impliquées. À la fin de l’audience finale, les résultats ont été recalculés. Elusive 2 avait pris l’avantage avec une marge de 15 minutes.

Pour les frères et sœurs Podesta – Aaron, Christoph et Maya cetet victoire est un moment  important. Les trois hommes ont couru ensemble toutes les Rolex Middle Sea Race depuis 2002, à l’exception de 2014, année du mariage d’Aaron. Quand ils ont commencé à courir en tant que trio, c’était avec leur père, Arthur, qui participait à chaque course depuis 1968 jusqu’à sa mort prématurée en 2015. Pour que les enfants de Podesta conservent l’héritage familial, c’est un engagement de tous les instants. émotion.

«Notre père était avec nous sur le bateau et tout ce que nous avons réussi est entre ses mains et pour lui», a déclaré Maya, émue. «La course elle-même a beaucoup compté pour nous depuis longtemps et ce résultat est le fruit de 18 ans de course. Nous avons commencé à courir parce que mon père voulait que nous le rejoignions. Nous avons rapidement attrapé le virus de la course et nous avons toujours voulu gravir les échelons. Nous le faisons maintenant. Le nom Elusive est associé à la course depuis 18 ans et c’est un exploit incroyable de gagner contre les meilleurs.

L’arrivée de Elusive à 19h31 la nuit dernière marquait le début de 24 heures d’activité supplémentaires à l’arrivée, alors que 26 yachts de plus arrivaient, un nombre qui a permis de compléter les podiums de la classe. Les histoires des bateaux portaient principalement sur les conditions extraordinaires au vent rencontrées depuis Pantelleria. Pour la plupart, le vent n’avait pas été le problème. Ce sont les vagues qui constituaient le plus grand danger. Courts, raides et de plus en plus grandes à mesure que le vent se construisait, les bateaux étaient soumis à des secousses et à des chocs violents lorsqu’ils se dirigeaient vers Lampedusa. Sur l’étape suivante vers Comino, l’angle était un peu plus facile, mais c’était quand même au près.

Elusive n’était pas le seul yacht à bénéficier d’une déduction de temps du Jury. Quatre Xp 44, qui ont connu une chute colossale tout au long de la course, se sont tous vu attribuer du temps pour leur soutien. En fin de compte, c’est Xpresso de Sean Borg qui a vaincu son sistership maltais Xp-act, co-skippé par Richard Schultheis, âgé de 14 ans lors de sa première course, et Timmy Camilleri lors de sa 26e course, par 30 minutes au temps corrigé.

En IRC 6, le JPK 10,80 Solenn (FRA) de Ludovic Gérard a remporté l’IRC 6 à titre provisoire. Il s’agit de la deuxième course de l’équipe française. En 2018, ils avaient perdu devant le JPK 10.80 Rossko (RUS) de Timofey Zhbankov avec 30 minutes de retard sur le temps corrigé. Cette année Solenn a gagné avec seulement quatre secondes sur le temps corrigé dans une arrivée spectaculaire au Royal Malta Yacht Club.

«Pouvez-vous imaginer à quel point c’était intense? Gagner avec seulement quatre secondes, a commenté Ludovic Gérard. «Les deux ou trois premiers jours ont été difficiles, nous avions très peu de vent et à Messine, par exemple, nous avons lutté avec le courant.» En ce qui concerne la compétition avec Rossko, Gérard était plein d’admiration. “Nous étions rarement séparés pour toute la course“, a-t-il poursuivi. «À Lampedusa, nous nous sommes séparés. Nous pensions que le vent changerait de direction, alors nous sommes allés au sud pendant qu’ils allaient à l’ouest. Nous avons fini avec deux milles de retard.» C’est lors de la dernière courte étape, de Comino à l’arrivée, que Solenn a pris la décision décisive en se dirigeant vers la côte.

En IRC 2, Teasing Machine finit 2e Arobas2 3e, En IRC3, Corum 2e, en IRC4, l’Ange de Millon 8e, en IRC 5, Courrier Recommandé terminé 1er

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Rolex Middle Sea Race. Voie d’eau sur l’Orma60 Ad Maiora

Au coude à coude avec Rambler depuis le départ de la Rolex Midde Sea Race, le trimaran Orma60 Ad Maiora de l’équipage italien de Bruno Cardile a du abandonner la course mardi 22 octobre à 15 h 36 (heure de Paris) après avoir envoyé un signal de détresse aux garde-côtes de Palerme. Le trimaran embarquait de l’eau et demandait à ce que l’équipage soit retiré du bateau compte tenu des conditions météos à venir.

Equipage Ad Maiora: Bruno Cardile (skipper / tacticien), Attilio Miccichè (chef de quart / meneur / trimmer), Gertjan Andel (archetier / trimmer), Matteo Lureschi (trimmer), Fabrizio Volpi (albero)

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Multi50. Trois bateaux au départ, Arthur Le Vaillant rejoindra la Classe dès 2020

Mathieu Souben, Sébastien Rogues, Fred Duthil, Arthur Le Vaillant, Thibaut Vauchel-Camus, Antoine Carpentier et Gilles Lamiré. @ LS

Le match s’annonce serré entre les trois Multi50 qui prendront le départ de la Transat Jacques Vabre ce dimanche. Thibaut Vauchel-Camus et Fred Duthil sur Solidaires en Peloton – ARSEP partent favoris sur un bateau éprouvé et le plus récent de la flotte. Ils devront cependant compter sur l’envie de Sébastien Rogues et Mathieu Souben (Primonial) qui ont rapidement appris à maîtriser leur bateau, l’ex-Réauté Chocolat vainqueur de la dernière Route du Rhum et avec Gilles Lamiré et Antoine Carpentier (Groupe CGA – Milles et un sourires) qui aiment le large et la vitesse.
Les Multi50 devraient arriver les premiers à Salvador de Bahia. L’occasion de mettre en lumière une Classe en plein renouvellement post-année Rhum et qui verra de nouveaux skippers et bateaux la rejoindre l’année prochaine.

Arthur Le Vaillant rejoint la Classe Multi50 avec Leyton
L’ex-Arkema deviendra ainsi en février 2020 Leyton et sera skippé par Arthur Le Vaillant. 4e de la dernière Route du Rhum en Class40, Arthur se lance un nouveau défi en multicoque – un support que la famille affectionne : ” C’est top. La décision a été prise il y a quelques mois. On réfléchissait avec Leyton à comment passer du Class40 à un autre projet. On a réfléchi à construire un nouveau bateau mais le timing n’était pas forcément le bon. on a eu l’opportunité de louer Arkema et on a sauté dessus. On verra comment cela se passe, le temps de découvrir la classe, d’amener notre esprit et apporter une dimension internationale. C’est ce qui m’intéresse. L’année prochaine, nous participerons à la Quebec St Malo l’occasion pour Leyton de faire des relations publiques aux Etats-Unis. Pour l’équipe, c’est encore un peu tôt pour la dévoiler.

Deux nouveaux bateaux
Deux nouveaux bateaux seront mis à l’eau l’année prochaine: L’Arkema 4 de Lalou Multi qui sera skippé par Quentin Vlamynck et un nouveau plan VPLP construit en Italie chez Persico Marine et skippé par Fabrice Cahierc.
Avec Ciela Village et la French Tech Rennes St Malo à vendre, la Classe Multi50 pourrait compter potentiellement 8 bateaux l’année prochaine.

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