Conférence de Presse de la course Odyssée Ultim pour la saison 2026 à Antibes, au Palais des congrès, le 10 juin 2025, organisée par CapMed.
La course au large en ULTIM en Méditerranée qui se dérouler du 29 avril au 10 mai 2026, a été présenté hier à Antibes avec les skippers. Elle mènera les skippers sur les traces d’Ulysse, du port Vauban jusqu’à la Grèce, au large d’Olympie – ville jumelée avec Antibes – avant un retour à Antibes.
Tous les skippers qui participeront à la course étaient présents au Palais des Congrès Antipolis d’Antibes, afin de participer à la conférence de présentation de l’Odyssée ULTIM. Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI) a débuté en rappelant les « moments magiques » qu’il avait vécus à Antibes, l’an dernier, lors de sa victoire à la Finistère Atlantique. « Les runs au large des remparts, c’était somptueux, on a hâte d’y retourner ! » Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), ne dit pas autre chose : « je suis très heureux à l’idée de retourner en Méditerranée, je prends toujours beaucoup de plaisir à y naviguer ». Le vainqueur du premier tour du monde en ULTIM et en solitaire, l’Arkéa ULTIM Challenge, poursuit : « en Méditerranée, tout est compliqué, différent, il faut s’adapter en matière de navigation, être opportuniste mais ça rend les choses passionnantes ! » « Moi, j’ai adoré lire les aventures d’Ulysse, ajoute Thomas Coville (Sodebo). Ce voyage m’a fait rêver et j’espère qu’on arrivera à vous faire rêver à travers nos bateaux et notre course ». « La Méditerranée est belle, instable et capricieuse, c’est ce qu’on vient chercher ici, abonde Anthony Marchand (Actual). J’ai eu la chance d’y avoir goûté en Optimist, en Laser, en Figaro et j’ai hâte de venir en ULTIM ». Le plus jeune de la classe, Tom Laperche était venu lors d’une tournée en 2022 avec SVR Lazartigue. Il partage l’enthousiasme de ses confrères : « nous sommes ravis que l’Odyssée ULTIM émerge et nous permette de revenir ici ». À l’unisson des autres skippers, il conclut : « on a très envie de se créer de nouveaux souvenirs en Méditerranée ».
LES PRÉMICES DU PARCOURS
Un sprint de cinq jours et plus de 2000 milles (3704 km) à parcourir. Ce sera le programme de cette première édition de l’Odyssée ULTIM. Après deux jours de « runs » (de courts parcours chronométrés) sous les remparts de la cité antique, le départ se tiendra le dimanche 3 mai à Antibes, centre névralgique de cette course. Ensuite, les skippers mettront le cap sur Olympie, ville jumelée avec Antibes. Mais ce seront les conditions météorologiques qui détermineront le parcours. « On peut avoir du vent très fort ou des moments de calme, rappelle Francis Le Goff, le directeur de course. Notre seule contrainte, c’est d’atteindre Olympie, ce qui en fait l’ADN de la course ». Puis, si la météo le permet, « on pourrait envisager de contourner Malte, filer jusqu’aux Baléares avant un retour à Antibes ». Les marins seront attendus sur la ligne d’arrivée le vendredi 8 mai.
Le championnat national IRC 2025 s’inscrit dans le cadre de la régate du 250e anniversaire du Royal Thames Yacht Club qui réunira plus de 50 bateaux classés IRC pour trois jours de courses côtières dans le Solent avec l’Admiral’s Cup en ligne de mire.
Avec 21 des 30 yachts inscrits à l’Admiral’s Cup 2025 qui devraient participer, les championnats nationaux IRC de cette année réuniront des équipes venues du monde entier, composées de marins issus des Jeux olympiques, de la Coupe de l’America et de courses autour du monde. La flotte comprendra un large éventail de modèles répartis en quatre classes IRC, des Quarter Tonners aux One Designs de Grand Prix et aux bateaux sur mesure optimisés pour l’IRC. Les championnats nationaux IRC 2025 mettront en évidence la richesse et la diversité des courses IRC modernes.
Les marées changeantes et les parcours serrés du Solent sont réputés pour récompenser la précision et le travail d’équipe. Parmi les plus grands bateaux, la compétition sera particulièrement intense dans la catégorie IRC Zero, qui réunit un mélange incroyable de bateaux et de marins de classe mondiale. Black Pearl, Gladiator, Beau Geste, Rán 8, Jolt 3, Caro et Red Bandit font partie des bateaux attendus pour disputer l’IRC Zero aux côtés de Final Final, Privateer, ROST Van Uden et Ino Noir.
L’IRC One est probablement la classe la plus diversifiée de la régate. Huit Admiral’s Cuppers seront en lice : AMP-lifi, Baraka GP, Beau Ideal, Callisto, Ginkgo, Jolt 6, Nola et X-Day.
La classe comprend également quatre Cape 31 : Flying Jenny, Fargo, Khumbu et Swift Half. Deux Spirit Yachts conçus par Sean McMillan seront également en lice : Gwenhyfar II et Oui Fling, ainsi que le Swan 62 Coco de Mer.
Les bateaux plus petits continuent de jouer un rôle important sur le podium des championnats nationaux IRC. Historiquement, la majorité des champions toutes catégories proviennent de la gamme des 30 à 40 pieds, et cette tendance pourrait se poursuivre en 2025. Parmi les anciens vainqueurs qui reviennent cette année, citons le JPK 1080 Yes ! d’Adam Gosling, triple champion toutes catégories, et le J/112 Leon de David Franks, vainqueur de la classe en 2020.
À l’autre extrémité du spectre, des bateaux vintage tels que le Half Tonner Quokka 9 de Peter Rutter et le BB10 Pelikanen de Jaimie McWilliam continuent de prouver que les anciens modèles peuvent encore être très compétitifs dans le cadre de l’IRC.
Avec une flotte qui comprend aussi bien des bateaux de course haute performance en carbone que des modèles classiques, tels que l’Aeolus de Richard Hargreaves, le championnat national IRC 2025 s’annonce comme une fantastique vitrine du meilleur de la course IRC. Le succès dépendra des compétences tactiques, de la maîtrise du bateau et du travail d’équipe, qui sont les clés pour remporter le titre national.
Le Tour Voile qui continue de courir en Figaro Beneteau 3 aves des équipages mixtes de 16 à 26 ans partira de Larmor-Plage, du 25 au 28 juin pour relier Royan (29 juin – 1er juillet) et Pornichet (2 – 5 juillet) avant le grand final à Port-La-Forêt (6 au 12 juillet). Cette dernière escale 2025 verra se dérouler deux courses de 24 heures chacune, pour mettre les équipages à l’épreuve. Elles seront suivies de trois jours de régates « inshore » sur un Grand Prix.
Sur plus de 800 milles nautiques, les marins affronteront 25 épreuves offshore et inshore, dans un format désormais ancré, alliant régates côtières, parcours tactiques et étapes au large. Chaque escale offrira un mélange d’intensité sportive, de rencontres avec le public et de partage avec les territoires. Sous la direction de Yann Château, Directeur de Course et expert reconnu de la course au large, le Tour Voile 2025 s’appuiera sur une stratégie renforcée d’étapes longues, avec des parcours de ralliement offshore de 24h entre chaque escale.
Le Figaro Bénéteau 3, monotype exigeant et reconnu, reste le support officiel du Tour Voile jusqu’en 2029, grâce à la confiance renouvelée de la classe Figaro Bénéteau et du soutien actif de la Fédération Française de Voile.
Ils ont dit Pour Monsieur Patrice Valton, Maire de Larmor Plage : « C’est un bonheur pour le monde de la voile de compétition de voir renaître ce magnifique Tour Voile, avec pour l’édition 2025 un parcours exigeant sur la façade Atlantique et en Manche : courses au large sur quatre étapes, parcours techniques et côtiers, les équipages auront de quoi exprimer leurs talents ! Malgré le contexte budgétaire très contraint, les collectivités partenaires ont su prendre leur part pour faire vivre une nouvelle fois la magie de ce Tour Voile, une course sur le large ouverte aux jeunes navigateurs et ancrée comme un événement de haut niveau dans le calendrier fédéral. Ville partenaire aux côtés de l’agglomération de Lorient, la commune de Larmor-Plage est particulièrement heureuse et fière d’être la ville du départ du Tour Voile ; aussi conformément à sa devise, elle souhaite bon vent aux marins. »
Pour Monsieur Vincent Barraud, Président de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique : « Nous accueillons une escale de ce monument de la voile qu’est le Tour Voile. Avec la ville de Royan, le Syndicat Mixte portuaire estuaire Royan Océan La Palmyre, l’Office de Tourisme Communautaire, le département de la Charente-Maritime, c’est tout un territoire qui va vibrer pendant cet évènement qui va permettre de faire rayonner le nautisme du pays royannais au-delà de ses frontières. Cette course nous correspond pleinement, elle partage nos valeurs, la formation et la transmission de la passion, donner l’opportunité aux jeunes sportifs de faire leurs preuves, de participer à quelque chose de grand et le partager. Nous serons aux côtés des organisateurs pour faire de cette aventure une fête sur le port de Royan, porte ouverte sur un territoire de 33 communes. »
Pour Monsieur Jean-Claude Pelleteur, Maire de Pornichet : « Nous sommes heureux et fiers d’accueillir une nouvelle fois le Tour Voile. Cette compétition emblématique, héritière du Tour de France à la voile, trouve naturellement sa place dans notre port, véritable carrefour de la voile sportive. Car, à Pornichet, l’horizon est toujours une promesse : celle d’aventures, du dépassement de soi, et de liberté, avec pour terrain de jeu l’une des plus belles baies du monde. Bienvenue à toutes et à tous, bon vent et belles régates ! »
Pour Monsieur Alain Legrand, Président SAEM Sodefi et Vice-Président du département du Finistère : « Le Finistère, c’est plus qu’un département : c’est une terre de marins, de grands espaces et de traditions maritimes profondément ancrées. C’est ici que la mer forge les caractères, inspire les vocations, et dessine l’horizon de tant de destins tournés vers le large. Notre territoire est intimement lié à la Course au large. Des noms prestigieux comme Jean le Cam, Michel Desjoyeaux, ou encore Armel Le Cléac’h, tous ont été formés au Pôle Finistère Course au Large. Port-la-Forêt est une pépinière de talents, un laboratoire d’innovations nautiques, et un point névralgique du nautisme de compétition. Car notre port, notre territoire, notre département s’engagent pleinement dans la formation des jeunes et dans la transmission des savoir-faire nautiques. À travers nos clubs, nos centres nautiques, nos écoles de voile, nos pôles de formation, sont formés ici chaque année des jeunes qui rêvent de travailler dans la filière du nautisme, de concevoir les bateaux de demain, ou de devenir les skippers de la prochaine génération. Accueillir une étape du Tour Voile à Port-la-Forêt, c’est donc une évidence, presque une nécessité. Cette course incarne ce que nous défendons : l’exigence sportive, l’esprit d’équipe, l’innovation technologique, et surtout, le lien profond entre les femmes, les hommes, et la mer. Ici, à Port-la-Forêt, nous croyons en un nautisme durable, innovant et tourné vers l’avenir, respectueux de son environnement, en restant fidèle à l’esprit de compétition qui nous anime. À tous les équipages, je souhaite bon vent, et que cette étape dans notre beau département vous inspire et vous porte chance. »
Pour Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, producteurs et organisateurs du Tour Voile depuis 2023 : « Cette année 2025 est transitoire compte tenu des complexités accrues traversées par les collectivités territoriales. Nous avons beaucoup travaillé avec chacune d’entre elles afin d’identifier, à chaque fois, les meilleurs équilibres pour absorber les efforts requis, tout en maintenant nos perspectives de déploiement. Ce ne fut pas que simple mais, auprès d’elles et de façon collusive, nous y sommes parvenus. Qu’elles soient toutes remerciées pour le soutien qu’elles nous ont apporté. Avec Yann Château, à qui nous avons laissé le soin de dessiner le programme de ce Tour Voile 2025, nous sommes enchantés de proposer un millésime conforme aux objectifs assignés par le Fédération Française de Voile et la Classe Figaro Beneteau. Une fois encore, nous mettrons un point d’honneur à ce que le Tour permette aux marins de naviguer, apprendre, se perfectionner. Et que la mixité soit promue. »
(De gauche à droite) Marin Leroux / Tom Dolan / Jérémie Beyou / Nicolas Andrieu / Lou Berthomieu crédit photo : Eloi Stichelbaut - Charal/Polaryse
C’est un équipage inédit qui va accompagner Jérémie Beyou sur la course des Caps autour des îles britanniques fin juin avec la fougue de Lou Berthomieu, la connaissance du terrain de Tom Dolan, le savoir-faire de Nicolas Andrieu tout ça sous regard de Marin Leroux (mediaman).
Jérémie Beyou lance la saison 2025 avec une course en équipage. Ce sera le premier rendez-vous de l’année, la Course des Caps dont le départ aura lieu le 29 juin prochain depuis Boulogne-sur-Mer. « Je trouve ça vraiment sympa de naviguer à plusieurs », explique le skipper de Charal. « Tout est intéressant : il faut d’abord constituer un bon équipage, s’attacher à ce que tout le monde trouve sa place puis s’assurer d’une bonne cohésion à bord ». Avant d’ajouter : « c’est passionnant d’être dans le partage et dans la transmission. On s’apporte tous mutuellement, j’apprends autant que les autres ! Et puis ce rôle de chef d’orchestre me plait ».
À ses côtés, Jérémie Beyou a donc réuni trois grands talents. La benjamine de l’équipage, Lou Berthomieu (23 ans), une des meilleures représentantes françaises de voile légère, qui a participé aux derniers Jeux Olympiques et à deux championnats du monde en Nacra 17. « Elle apportera sa fougue, son énergie et sa bonne humeur à bord », assure Jérémie. Lou prendra place à bord de Charal au côté du vainqueur de la dernière édition de la Solitaire du Figaro, Tom Dolan. L’Irlandais, marin au talent reconnu, mettra sa connaissance du terrain et son sens tactique au service de l’équipage.
Ils seront associés à Nicolas Andrieu (38 ans), directeur technique et responsable du bureau d’étude de Charal, un de ceux qui connaissent le mieux le bateau. Il l’a imaginé, pensé, conçu et a été un des acteurs de chacune de ses phases de développement. Sa présence à bord sera une vraie force pour le collectif. « Dès les premières navigations, on a vu beaucoup de volonté, une bonne entente, une ambiance agréable… Je crois qu’on a trouvé la bonne alchimie », apprécie Jérémie. « On sent qu’on parle le même langage, qu’on sait être efficaces ensemble ». Rien de mieux donc pour envisager sereinement cette première course de la saison.
Un parcours très exigeant
La Course des Caps s’annonce particulièrement enthousiasmante avec un tracé atypique tout autour des îles britanniques, le départ et l’arrivée étant prévus à Boulogne-sur-Mer. Un parcours de 2000 milles que Jérémie qualifie de « très exigeant » avec la proximité des côtes, le courant, le trafic maritime, les plateformes pétrolières ou encore les dépressions qui peuvent se creuser. Il faudra également composer avec le froid puisque les concurrents monteront par 60° Nord à proximité du cercle Polaire. L’équipage Charal aura fort à faire, d’autant que la concurrence sera particulièrement relevée avec douze concurrents dont plusieurs ayant terminé dans le « top 10 » du dernier Vendée Globe, à l’instar de Macif (1er), Holcim – PRB (6e), Vulnérable (7e).
À bord, Lou, Tom et Nicolas se relaieront alors que Jérémie, en charge de la stratégie météo, évoluera « hors quart ». « Il y aura beaucoup de manœuvres, beaucoup de changements de direction ce qui va nous obliger à être particulièrement flexibles en termes de rythme et de repos », assure Jérémie. Quoi qu’il en soit, le skipper fait déjà l’unanimité au sein de l’équipage. Tom évoque « son côté pédagogue » et Lou salue « sa capacité à rester humble ». Ensemble, ils aspirent surtout à donner le meilleur. Jérémie conclue : « on s’y présente avec une équipe pleine d’envie qui a le potentiel pour ne rien s’interdire ! »
L’ÉQUIPAGE CHARAL À LA COURSE DES CAPS
JEREMIE BEYOU 48 ans La motivation de Jérémie : « Après plusieurs saisons en solitaire et en double, je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de ce challenge collectif. J’ai pris du plaisir à constituer l’équipage, j’en prends autant à essayer de trouver la bonne alchimie entre nous. On continue de se découvrir mais l’alchimie est bonne. Ce qui est passionnant, c’est le fait d’être dans le partage. On a tous à s’apprendre mutuellement. Nous avons l’équipage qui nous permettra de tirer le meilleur du bateau pour réaliser un bon résultat à la Course des Caps ! »
LOU BERTHOMIEU 23 ans La motivation de Lou : « Je trouve que le travail d’équipe en course au large est passionnant. J’avais envie de m’enrichir de ça aux côtés de Jérémie dont j’aime beaucoup la manière de fonctionner. Il est très pédagogue tout en restant très humble. Je suis très heureuse qu’il m’ait choisie… J’apprends chaque jour et je me régale ! » L’œil de Jérémie : « Grâce à son parcours, Lou nous apportera la rigueur de l’olympisme mais aussi sa fougue et son énergie. C’est quelqu’un qui est toujours très motivée et qui insuffle un super état d’esprit sur le bateau ! »
TOM DOLAN 38 ans La motivation de Tom : « Jérémie et Charal cochent toutes les cases. C’est un skipper que je respecte beaucoup, une équipe très forte, un bateau incroyable… Naviguer avec eux, ça ne se refuse pas ! C’est un parcours qui s’annonce particulièrement complexe mais je suis sûr que nous sommes très complémentaires au sein de l’équipage. » L’oeil de Jérémie : « Tom fait partie de ceux qui ont gagné la Solitaire du Figaro, c’est un sacré argument ! Il s’agit d’un marin d’exception, très polyvalent et solide à bord. Et puis c’est un parcours qu’il connait bien, c’est un peu son coin à lui : je sais que je pourrais lui faire confiance sur la partie navigation. »
NICOLAS ANDRIEU 38 ans La motivation de Nicolas : « C’est un immense plaisir et une grande joie de pouvoir participer à cette aventure. La force de notre équipage, c’est que chacun apporte ses compétences, son regard et son savoir-faire pour être performant. On va se battre pour faire du mieux possible mais on a une certitude : ça va bien se passer à bord ». L’oeil de Jérémie : « Nicolas fait partie de ceux qui connaissent le mieux le bateau. Il a participé à l’imaginer et à le concevoir. Il sait comment trouver les bons réglages et tout faire pour gagner en performance. Si on arrive à aller vite sur le bateau, ce sera grâce à lui ! »
MARIN LEROUX 26 ans La motivation de Marin : « Ça va être super intéressant de passer tous ces moments en mer. C’est forcément plus riche, tu tisses des liens plus forts qu’à terre. Ce qui me plaît surtout, c’est le fait de pouvoir raconter une histoire. En course, il y a une forme d’authenticité qui va être intéressante à immortaliser. Et puis j’apprécie beaucoup Jérémie, c’est quelqu’un qui sait être très exigeant tout en étant attentif à chacun en mer. » L’œil de Jérémie : « C’est une super nouvelle que Marin soit avec nous à bord. Il travaille dans l’équipe depuis deux ans comme cadreur. J’ai beaucoup navigué avec lui l’an dernier. C’est un super marin, il est hyper à l’aise à bord, il sait toujours où se placer.
Germany SailGP Team presented by Deutsche Bank helmed by Erik Heil, Emirates Great Britain SailGP Team helmed by Dylan Fletcher, Spain SailGP Team helmed by Diego Botin, Red Bull Italy SailGP Team helmed by Ruggero Tita and the rest of the SailGP F50 catamaran fleet pass the Statue of Liberty on Race Day 2 of the Mubadala New York Sail Grand Prix in New York, USA. Sunday 8 June 2025. Rolex SailGP Championship Event 6 Season 2025. Photo: Samo Vidic for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Le Grand Prix de New York aura offert toutes les conditions de vent aux équipages de SailGP. Les Français ont terminé premiers à l’issue des régates en flotte, mais ils ont manqué leur finale à cause d’un mauvais départ. Les Espagnols, une nouvelle fois brillants, s’imposent à nouveau après leur victoire à San Francisco.A noter la première victoire de manche pour l’équipe brésilienne avec Martine Grael à la barre.
L’équipe de France SailGP termine sur le podium à la troisième place du Mubadala Sail Grand Prix à l’issue d’une finale contre les Néo-zélandais et les Espagnols qui remportent ce dernier événement américain. Il s’agit du deuxième podium des français sur quatre Sail Grand Prix disputés depuis le début de la saison 2025. L’objectif final reste d’atteindre le top 3 pour disputer la Grande Finale du Championnat Rolex SailGP et l’équipe de France est ce soir dans la feuille de route ! Cet événement marque aussi la fin d’une expérience incroyable sous le signe de l’inclusion avec les 8 jeunes de notre partenaire Inspired by Kylian Mbappé qui ont pu expérimenter, apprendre et profiter pendant toute une semaine aux côtés d’Accor et de l’équipe de France SailGP.
Samedi, les 12 équipes rivales se sont élancées dans une ambiance nuageuse et pluvieuse. Une journée très compliquée donc avec des conditions de vent piègeuses sur le mode volant, pas volant. Il fallait vraiment être très opportuniste et avoir une excellente connaissance du fonctionnement du bateau pour saisir chaque opportunité de voler. A ce jeu, l’équipe de France emmenée par Quentin Delapierre a été très solide. Ils terminent 2e de cette journée, mais toujours aux avants postes avec une capacité à remonter des places, qui est la marque des équipes qui gagnent à la fin sur SailGP !
Aujourd’hui, dimanche, l’ambiance sur l’Hudson River était complètement différente avec des conditions beaucoup plus musclées. L’équipe a montré son niveau de jeu avec une victoire de manche. Toujours bien placés, les tricolores signent d’excellents résultats face à une flotte de 11 bateaux de très haut niveau. “Le point très important c’est d’une part qu’ils rentrent en finale pour la deuxième fois consécutive mais en terminant premiers de cette première phase donc c’est vraiment très positif. Il y a forcément une petite frustration liée à la finale, car on a l’opportunité de finir deuxièmes ou premiers pour continuer notre progression. On refait une deuxième fois d’affilée une troisième place. Il faut être en capacité de rester très objectif et de mesurer le chemin parcouru. Il nous reste encore des choses à faire devant pour aller chercher l’objectif de l’année qui est d’être présent dans les trois pour la Grande Finale du championnat et pour jouer le titre de la saison”, explique Philippe Mourniac, coach de l’équipe de France SailGP.
Ils ont dit : Quentin Delapierre, Pilote de l’équipe de France SailGP : “Aujourd’hui, c’était vraiment chaud. C’est une des premières fois où je me suis demandé s’il fallait que j’envoie mon équipe là-dedans car le vent était très élevé avec très peu de marge avec les grands foils mais surtout les bouées étaient très très proches de la côte. On a fait un super Grand Prix, malheureusement sur le départ de la finale je n’ai pas été assez précis. Mais je suis confiant pour la tournée européenne, on a changé quelques petites choses dans l’équipe et je sens que ça paie”. Manon Audinet, tacticienne de l’équipe de France SailGP : “C’était un gros travail aujourd’hui pour le contrôleur de vol et le régleur d’aile de garder le bateau stable. Le vent bougeait dans tous les sens et on avait les foils trop gros pour les conditions. C’était un peu sport mais il fallait rester soudés en tant qu’équipe. Il y avait une super communication à bord qui faisait qu’on arrivait à s’en sortir techniquement et à sortir un peu la tête pour jouer les coups tactiques“.
2025 European Championships 49er // 49er FX // Nacra 17 - Thessaloniki @Nikos Pantis
Le nouveau duo Tim Mourniac et Aloïse Retornaz n’a pas tardé à performer en Nacra 17. Ils terminent 3e du Championnat d’Europe de Nacra 17. Une belle progression qui promet pour la suite.
C’est un joli clin d’œil du destin que se sont offerts Tim Mourniac et Aloïse Retornaz lors du Championnat d’Europe de Nacra 17, qui s’est achevé ce dimanche du côté de Thessalonique en Grèce. En Novembre 2023, pour palier la blessure de Lou Berthomieu, sa coéquipière à ce moment-là, Tim avait fait appel à la médaillée olympique en 470 pour le Championnat d’Europe. Leur prometteuse 8e place, pour la première course d’Aloïse sur ce support à foil, les avait amené un an plus tard à tenter l’aventure à deux. Pour leur 3e compétition ensemble, après une 6e place sur la Semaine Olympique Française en avril dernier, ils sont allés s’offrir une belle médaille de bronze, sur le fil, en remportant la Medal Race disputée dans les airs légers de la Mer Egée. De quoi parfaitement lancer leur olympiade vers Los Angeles 2028 !
C’était une semaine placée sous le signe de la patience en attendant pour chaque début d’après-midi qu’une légère brise thermique ne fasse son apparition sur le plan d’eau au large de Thessalonique. Un championnat d’Europe de « petit temps » qui a souri à Tim Mourniac et Aloïse Retornaz en Nacra 17. 8e à l’issue de la première journée, le nouveau duo n’a cessé de grimper dans le classement jusqu’à ce dimanche et une Medal Race qu’ils entamaient avec près de 18 points de retard sur la 3e place provisoire, détenue par les Argentins Mateo Majdalani et Eugenia Bosco. Les Français réalisaient alors une course parfaite et remportaient leur premier « course compte-double » ensemble tandis que leurs adversaires argentins prenaient, eux, la 10e et dernière place. Les Bleus renversaient la vapeur et s’emparaient alors de la médaille de bronze, la première pour ce duo qui a lancé avec la manière son olympiade.
Avec les Nacra 17, les 49er et les 49er FX disputaient également leur Championnat d’Europe. Chez les Filles, la belle surprise est venue du jeune équipage Mathilde Lovadina et Lou Berthomieu (qui est passée du Nacra 17 au 49er FX). Comme lors de ses 2 premières compétitions, sur les étapes de Coupe du Monde à Palma et à Hyères, elles sont parvenues à se hisser en Medal Race, où elles pouvaient jouer la médaille de bronze. Avec une 7e place sur cette course finale elles bouclent leur premier Championnat d’Europe en 6e position. Leur régularité parmi les tout meilleurs équipages de la discipline est un enseignement fort sur lequel elles chercheront à capitaliser en vue du Championnat du Monde en Italie à l’automne. En lutte pour le podium au classement européen avant la dernière journée ce dimanche, Lucas Rual et Émile Amoros ont vu les portes de la Medal Race se refermer devant eux après un départ volé lors de la 12e et dernière course. Les Champions d’Europes 2023 prennent finalement une 12e place frustrante après avoir montré de belles choses dans des conditions légères qu’ils affectionnent.
Aloïse Retornaz (médaillée de bronze en Nacra 17, avec Tim Mourniac) : « Cette médaille de bronze c’est vraiment la cerise sur le gâteau après une semaine où on est bien monté en puissance Les planètes se sont bien alignées pendant la Medal Race, on a réussi à faire la course parfaite pour monter sur le podium au meilleur moment. On continue de se découvrir et de progresser dans notre fonctionnement à bord en régate. On a fait quelques erreurs en début de championnat mais on a su bien les analyser avec Gildas (Philippe, leur entraineur) et revenir plus forts à chaque fois. La saison n’est pas encore finie, loin de là. Le programme à venir sera bien chargé. On va prendre deux, trois jours pour souffler, puis retourner à la salle de sport. Puis on enchaînera avec la Semaine de Kiel à la fin du mois. Et après, on aura un programme « breton » cet été avec un regroupement entre membres de l’Équipe de France à Lorient puis des entrainements à Brest avec quelques équipages étrangers qui viendront naviguer avec nous. Et enfin, on partira dans le sud au mois de septembre pour préparer notre Mondial en Sardaigne. »
Tim Mourniac (médaillé de bronze en Nacra 17, avec Aloïse Retornaz) : « Ça valide notre très bon début de saison. Le processus mis en place Aloïse et Gildas (Philippe) depuis les premiers entrainements à Brest cet hiver fonctionne bien. On avait peu de référence dans ces conditions très légères comme on a eu cette semaine ici mais chaque soir on a su mettre le doigt sur les choses à corriger pour le lendemain et on l’a bien fait ! C’est vraiment génial, de voir qu’on a pu avoir une progression constante et d’avoir été capable de saisir notre chance quand elle s’est présentée. Cette semaine on a vu que dans le petit temps on peut aller vite, alors qu’à l’entrainement on était plutôt performants dans le vent fort. La route est encore longue jusqu’au Mondial à l’automne. »
Le regard de Franck Citeau (Manager de la Performance de l’Equipe de France de Voile) : « Tim et Aloïse ont de quoi être fiers de cette première médaille ensemble. Ils ont vraiment fait un beau travail cette semaine avec Gildas, leur coach. Leur maitrise sur la Medal Race ce dimanche est un point sur lequel ils pourront s’appuyer pour la suite, tout comme leur faculté à monter en puissance au fil des jours sans jamais se désunir. Leurs adversaires et notamment les leaders de la discipline vont s’intéresser à eux de très près maintenant je pense. Ils vont avoir un nouveau statut qu’il va falloir assumer mais qui va aussi leur ouvrir de nouvelles perspectives dans leur préparation. C’est super encourageant pour la suite mais il ne faut pas se relâcher jusqu’au Mondial à l’automne. C’est aussi ce que j’ai dit à Mathilde (Lovadina) et Lou (Berthomieu), en 49er FX, qui montrent beaucoup de consistance et de maturité depuis le début de saison. Le travail effectué avec Benjamin (Bonnaud), leur coach, mais aussi avec Kévin Fischer qui les accompagne sur la partie technique, fonctionne bien. Et il y a une très bonne dynamique entre elles ! Pour Lara (Granier) et Amélie (Riou), cette 25e place est une contre-performance. On ne s’attendait pas à les voir souffrir autant après ce qu’elles ont montré en début d’année mais elles doivent aller chercher en-elles une capacité de rebondir pour revenir plus forte pour le Mondial. C’est dommage aussi pour Lucas (Rual) et Emile (Amoros), qui pourront nourrir des regrets après cette dernière journée où ils ont un peu tout perdu après avoir pourtant été bien dans le match une bonne partie de la semaine. Pour Clément (Péquin), cette 16e place est plutôt positive, lui qui naviguait avec Kevin Fischer, qui remplaçait son frère Erwan cette semaine. L’objectif c’était de garder la forme et un bon momentum avant le Mondial où ils seront en configuration habituelle et prêts à jouer les premiers rôles ! »
Les classements des principaux français présents lors des Championnat d’Europe de Nacra 17 / 49er / 49er FX :
Nacra 17 – Encadrés par Gildas PHILIPPE -Tim Mourniac (ASN Quiberon) et Aloïse Retornaz (SN Sablais) : 3e / 27 -Théa Lubac (CV Sète) et Clément Martineau (La Rochelle Nautique) : 16e / 27
49er – Encadrés par Gwenaël GBICK -Lucas Rual (APCC Nantes) et Émile Amoros (CN Pornic) : 12e / 54 -Kévin Fischer (CNBPP) et Clément Péquin (La Rochelle Nautique) : 16e / 54
49er FX – Encadrées par Benjamin BONNAUD et David LECHÊNE -Mathilde Lovadina (YCPR) et Lou Berthomieu (SNO Nantes) : 6e / 30 -Maylis Radulic (La Pelle-Marseille) et Fleur Babin (CNBPP) : 24e / 30 -Lara Granier (SR Antibes) et Amélie Riou (La Pelle-Marseille) : 25e / 30 -Chloé Revil (CNBPP) et Felizia Fiebig (Allemagne) : 26e / 30
Le mythique voilier de course 33 Export est de retour en France, amarré au ponton du musée maritime de La Rochelle. L’association Les Amis du voilier 33 a été créée afin d’en envisager la restauration et de le voir reprendre le départ d’autres courses.
Dessiné par l’architecte naval André Mauric en 1968, 33 export a fait plusieurs courses océaniques dans les années 1970, mais il est principalement connu pour sa double participation à la course autour du monde en équipage Whitbread Round the World Race, dont les deux premières éditions se déroulent en 1973-1974 et en 1977-1978. Il a aussi porté brièvement les noms de TAT Express et de Timex.
Le site www.voilier33.com pour avoir tous les détails (historique, projet, blog…..). Voir aussi :
Le départ de la 72e édition de la Loro Piana Giraglia, la plus ancienne régate au large de Méditerranée a été donné pour les 139 voiliers avec un programme comprenant quatre jours de régates côtières à Saint-Tropez, du samedi 7 au mardi 10 juin, et l’étape hauturière à partir de midi le mercredi 11 juin.
Saint-Tropez a offert des conditions idéales pour la première journée de courses côtières de la Loro Piana Giraglia, organisée par le Yacht Club Italiano en collaboration avec la Société Nautique de Saint-Tropez. Ces quatre jours de courses constituent la troisième des cinq épreuves du Mediterranean Maxi Inshore Challenge (MMIC) 2025 de l’International Maxi Association. La liste des engagés est complète, avec 139 yachts de toutes tailles et catégories. Le nombre de maxi yachts est impressionnant : 29 bateaux de plus de 60 pieds. En tête de la flotte se trouve le SWS 102′ Almagores II, propriété de Federico Borromeo, suivi de plusieurs 100 pieds tels que Scallywag, Magic Carpet E, Arca SGR, V, Galateia, et un groupe exceptionnel de 80 pieds, dont My Song (Pier Luigi Loro Piana), Capricorno, Nice, et le 72 pieds Jethou, Northstar, Proteus, le voilier à foils FlyingNikka, et un large éventail d’autres inscrits. Le plus petit de tous est le Figaro 1 Vox Sea, skippé par Gaia Pizzini, mesurant seulement 9,14 mètres.
Après un départ donné à midi, la flotte des maxis a disputé deux courses dans la baie de Pampelonne, la première dans un vent de sud de 10 nœuds avant que celui-ci ne tourne au sud-ouest et ne se renforce pour atteindre une quinzaine de nœuds. En trouvant la voie la plus dégagée à droite du parcours, s’enfoncer dans la partie ouest de la baie semblait être la stratégie gagnante aujourd’hui. Dans la première course, c’est le 100 pieds V de Karel Komárek qui a su tirer le meilleur parti de cette situation pour mener Galateia, de Chris Flowers et David M Leuschen, jusqu’à la première marque, suivi du champion en titre, le 77 pieds Jethou de Sir Peter Ogden, impressionnant troisième, devant plusieurs concurrents théoriquement plus rapides.
Au final, V l’a emporté de six secondes sur Jethou en temps compensé IRC, un résultat qui s’est inversé dans la deuxième course, où le 77 pieds britannique a terminé avec 29 secondes d’avance. La journée s’est terminée sur une note réjouissante, avec un mélange d’anciens Maxi 72 et de 100 pieds partageant le classement avec le JV80 Capricorno d’Alessandro Del Bono.
« Nous avons pris le départ près du bateau-comité, car nous voulions être parmi les premiers à nous placer à droite et à contrôler la situation, et je pense que c’était une bonne stratégie », a commenté Jean-François Cuzon, navigateur français de V, à propos de la première course. Les parcours au vent et sous le vent ont une ligne de départ située à mi-chemin du bord et une règle interdit aux bateaux de franchir cette ligne lorsqu’ils reviennent vers le vent. « C’est parfois difficile, surtout quand le vent tourne beaucoup, comme aujourd’hui. Nous avons livré une belle bataille avec Galateia. Nous passons beaucoup de temps à courir ensemble et c’est très sympa », a poursuivi Jean-François Cuzon. Dans la première course, V a profité du fait que Galateia a perdu le contrôle de sa ligne de spinnaker.
Pour la deuxième course, le vent a suivi les prévisions de la journée. « Le vent s’est levé, et avec la courbe autour de la côte et le décalage vers la droite, il fallait jouer avec ça », a poursuivi Cuzon. « Ce qui est difficile dans ces conditions, c’est de choisir la layline. Le gradient du vent n’est pas constant, donc en tant que navigateur, il faut beaucoup jouer avec les instruments pour obtenir les bonnes informations. » Dans cette course, Galateia a été le premier à atteindre la marque au vent, mais a ensuite commis une mauvaise manœuvre qui a permis à V de le dépasser.
Après les deux courses de la première journée, V mène devant Galateia et Capricorno dans la classe Maxi 100, tandis que Jethou devance North Star et Balthasar, skippé par Filip Balcaen, dans la classe Maxi Grand Prix. Alors que V et Jethou affichent un score parfait dans leurs classes respectives, ce n’est pas du tout le cas dans la classe Maxi Alpha, qui regroupe les croiseurs-course les plus rapides, où les deux courses d’aujourd’hui se sont soldées par une triple égalité entre le Botin 65 Spirit of Lorina de Jean-Pierre Barjon, le Wally 80 Sud de Maurits Van Oranje et le Mylius 60 Cippa Lippa X à quille relevable, vainqueur de la 151 Miglia, de Guido Paolo Gamucci.
Sud a remporté la première course de la journée, sans doute aidé par Benoît de Froidmont, invité à bord. Le président de l’IMA est le champion en titre ici, mais il est actuellement sans bateau, son Wally 60 Wallyño étant en réparation suite à un incident survenu lors du récent championnat d’Europe IMA Maxi à Sorrente. Dans la première course, Spirit of Lorina a réalisé un premier bord fulgurant, mais c’est Sud qui s’est imposé en temps compensé. Ce résultat a été une petite surprise, car il s’agissait de la plus légère des deux courses. « Nous avons besoin d’un peu de vent, mais le bateau est globalement bien réglé maintenant, avec un bon équipage et un bon travail d’équipe, donc c’était sympa. Nous venons de modifier le réglage du gréement, donc aujourd’hui, le bateau semblait complètement différent », a commenté Van Oranje.
Depuis 1953
Organisée pour la première fois en 1953, la Loro Piana Giraglia débute officiellement demain avec l’ouverture du Village de la Course à Saint-Tropez. Le port commence déjà à « changer de tenue » : les superyachts à moteur qui y ont élu domicile cèdent la place à une flotte spectaculaire de voiliers, petits et grands, prêts à prendre part à cet événement emblématique.
Le parcours partira de Saint-Tropez, contournera l’îlot de la Giraglia au large de la Corse et se terminera à Gênes, soit un total théorique de 241 milles nautiques.
Programme Jeudi 5 juin : Ouverture des inscriptions ; Vendredi 6 juin : Inscriptions – Ouverture du Loro Piana Lounge ; Samedi 7 – Mardi 10 juin : Courses côtières – Loro Piana Giraglia Race Village avec DJ sets, boissons et remise des prix quotidienne ; Mercredi 11 juin : Départ de la régate au large ; Jeudi 12 / Vendredi 13 juin : Arrivée des bateaux, accueil 24h/24, Happy Hour de 18h à 21h ; Samedi 14 juin : Cérémonie officielle de remise des prix.
Cette année, le Loro Piana Giraglia Village présente un nouvel aménagement, s’étendant le long de la digue extérieure jusqu’à la Tour du Portalet. Conçu comme un village d’équipage, il deviendra le lieu de rencontre animé de l’événement, avec remise des prix quotidienne, DJ sets et boissons chaque soir pour tous les participants de cette nouvelle édition de la Giraglia.
La Loro Piana Giraglia La première régate de la Giraglia eut lieu le 11 juillet 1953. 22 voiliers s’affrontèrent sur le parcours Cannes-Giraglia-Sanremo, couvrant 196 milles. Dix-sept bateaux franchirent la ligne d’arrivée, et un voilier français s’imposa en un peu plus de 31 heures. Lors de la deuxième édition, les ports de départ et d’arrivée furent inversés, mais le rocher de la Giraglia resta le point de repère central, un point de repère immuable qui allait devenir un pilier du yachting mondial. Au fil des décennies, la Giraglia est devenue légendaire. Cette course allie technicité et tradition poétique, et pour de nombreux marins, elle marque un rite de passage. « J’ai fait la Giraglia » reste un symbole d’honneur dans le monde de la voile.
La participation n’a cessé de croître, tandis que les temps de parcours ont chuté de façon spectaculaire. En 2016, un record de 302 voiliers ont pris le départ. La traversée la plus rapide à ce jour a été réalisée par l’Esimit Europa 2, skippé par Igor Simcic, qui a pulvérisé le précédent record en 2012 avec un temps de 14 heures, 56 minutes et 16 secondes.
Le format de la course est resté globalement le même. Dans les années 1970, l’événement attirait régulièrement plus de 100 voiliers, parfois jusqu’à 150, un chiffre remarquable dans le secteur de niche de la course au large. Jusque dans les années 1990, le départ et l’arrivée alternaient entre la France et l’Italie. Participer était une véritable aventure : les équipages dormaient à bord, géraient leurs transferts et régatent en équipe du début à la fin.
La Giraglia a été témoin de l’évolution du bois à la fibre de verre, des voiliers à déplacement lourd aux voiliers légers et performants. Depuis 1998, le format est resté stable : Saint-Tropez mi-juin, trois jours de régates côtières dans la baie, une fête sur la plage la veille de l’étape au large, puis la course de 241 milles nautiques jusqu’à Gênes via le rocher de la Giraglia, comme l’avaient imaginé les fondateurs en 1952.
Après son 70e anniversaire célébré en 2023, la Giraglia est entrée dans une nouvelle ère. En 2024, Loro Piana est devenu sponsor titre, confirmant le prestige de l’événement et lui insufflant une nouvelle énergie. Les régates côtières ont été étendues à quatre jours et le village de la course s’est agrandi pour favoriser encore plus la convivialité entre les équipages. La formule a fait ses preuves, attirant des équipes de plus en plus prestigieuses, notamment celles en quête de records. Le record de 2012 reste invaincu, même s’il a frôlé la chute ces dernières années. Comme toujours, ce sont le vent et la météo qui décideront en fin de compte. Comme en 1953.
On doit à Russell Coutts d’avoir révolutionné la manière dont la voile pouvait devenir un sport télévisé. Avec SailGP, il innove encore grâce au Tabletop iOS Viewer at Home. Désormais disponible dans l’application SailGP, ce visionneur immersif permet aux fans de transformer n’importe quelle surface plane en un circuit interactif SailGP en direct, grâce à la réalité augmentée.
Le nouveau visualiseur projette un modèle 3D détaillé et en temps réel de la course directement sur la table du spectateur, transformant ainsi n’importe quelle surface en un stade SailGP.
« Avec le lancement de notre nouveau visualiseur Tabletop, les fans peuvent vivre SailGP comme jamais auparavant », a déclaré Warren Jones, directeur technique de SailGP. « Nous nous efforçons constamment de rendre ce sport plus accessible, plus attrayant et plus immersif pour les fans, et cette technologie répond exactement à cet objectif. Nos bateaux courent déjà à quelques mètres seulement du rivage, mais nous rapprochons désormais encore plus les fans de l’action et leur offrons des informations en temps réel, où qu’ils se trouvent dans le monde. Cela signifie que les fans ne manqueront plus jamais un instant de l’action qui se déroule sous leurs yeux. »
Cette expérience permet aux fans de contrôler entièrement la façon dont ils regardent l’action. Grâce à des gestes iOS intuitifs, les utilisateurs peuvent pincer, zoomer et pivoter pour explorer tous les angles de la course. Au-delà des images de pointe, cette technologie offre également des informations approfondies sur la course. L’expérience visuelle est complétée par LiveLine, la superposition graphique en réalité augmentée primée de SailGP, qui rapproche les fans de l’action en leur offrant des informations uniques sur les décisions tactiques et la stratégie, notamment la vitesse des bateaux en temps réel, les changements de vent et bien plus encore.
Que ce soit depuis la table de la cuisine, dans le salon, dans un bar entre amis ou lors d’un événement SailGP, le Tabletop Viewer transforme n’importe quel environnement en centre de commande SailGP, redéfinissant ainsi la façon dont ce sport peut être vécu partout dans le monde. Cette technologie est dévoilée avant le Mubadala New York Sail Grand Prix, la sixième étape du calendrier mondial de cette saison. Les fans pourront l’essayer par eux-mêmes via l’application SailGP pendant les courses en direct les 7 et 8 juin, ou regarder les rediffusions à l’avance.
Le Tabletop Viewer est l’une des nombreuses fonctionnalités destinées aux fans et développées par Oracle, qui seront déployées tout au long de la saison 2025, la plus avancée technologiquement de SailGP à ce jour. Cette annonce fait suite à la sortie des fonctionnalités AR/VR intégrées à l’application, qui améliorent l’expérience visuelle grâce à des informations immersives et des superpositions graphiques en direct, déployées à la fin de la saison 4.
Le Mubadala New York Sail Grand Prix revient les 7 et 8 juin, avec 12 équipes nationales s’affrontant sur des catamarans F50 identiques à hydrofoils, filant plus vite que le vent à plus de 100 km/h (60 mph). Les meilleurs athlètes de ce sport s’affrontent pour un prix total de 12 millions de dollars, le plus important de ce sport.
Lors de la première journée du TF35 Mies Grand Prix sur le lac Léman, six catamarans à foils à la pointe de la technologie sont passés d’une accalmie à une course effrénée dans un vent régulier de 11 nœuds, terminant deux courses rapides.
Après un long retard à terre, la course a finalement débuté à 17h15. ZEN Too a pris un bon départ, se dirigeant vers l’extrémité de la ligne, tandis que Sails for Change 8 a navigué dans le vent sale, réussissant de justesse à se faufiler avant la bouée. Les deux bateaux ont couru au coude à coude jusqu’à la marque au vent, où Sails for Change 8 a pris une légère avance sur le peloton. Ylliam XII – Comptoir Immobilier a réalisé une belle remontée sur le côté gauche du parcours, dépassant ZEN Too et se lançant à la poursuite du leader, Sails for Change 8.
Dans la dernière ligne droite, Ylliam XII a choisi un bord différent du reste de la flotte, qui a failli payer, mais pas tout à fait, puisqu’il a dû passer sous Sails for Change 8 juste avant de franchir la dernière marque au vent. Les positions à l’arrivée : Sails for Change 8 de Yann Guichard remporte la victoire, suivi de Ylliam XII en deuxième position, et X-Wing devance ZEN Too de quelques mètres pour la troisième place.
Dans la deuxième course, Sails for Change 8 a de nouveau choisi de partir à l’extrémité de la bouée, mais cette fois, ZEN Too a pris la tête pour passer la porte au vent en première position, suivi de près par Ylliam XII en deuxième position. La course est restée serrée, avec plusieurs changements de position qui ont maintenu la tension.
À l’approche de la dernière porte au vent, Sails for Change 8 est passé de la quatrième à la première place, profitant de la porte droite et creusant son avance dans la dernière ligne droite vers l’arrivée. « L’attente a été longue, et d’habitude, nous avons de petites rafales qui nous donnent un peu d’espoir, mais cette fois-ci, le calme a régné pendant un bon moment.
Nous avons pris un bon départ dans la première course, en nous positionnant bien, ce qui nous a permis de passer efficacement la première marque et de conserver notre avance pendant le reste de la course. En revanche, la deuxième course ne s’est pas déroulée comme prévu ; nous avons fini par virer à gauche alors que nous voulions mettre du poids à droite. Mais nous avons réussi à revenir dans la course », a déclaré Noé Delpech, tacticien de Sail for Change 8.
À l’issue de la journée, le classement provisoire voit Sails for Change 8 de Yann Guichard en tête avec deux points, suivi de Ylliam XII – Comptoir Immobilier avec cinq points. ZEN Too de Guy de Picciotto est juste derrière avec six points. X-WING et Sails of Change 10 sont à égalité avec neuf points, tandis que Ylliam 17 occupe la sixième place avec 11 points.
La course se poursuit demain avec la course Genève-Rolle-Genève, dont le signal d’avertissement est prévu à 13h25. Restez à l’écoute pour suivre la course en direct.
« Dans l’ensemble, nous nous sommes concentrés sur une bonne navigation technique, et je pense que cela a été notre point fort aujourd’hui. Nous sommes très heureux d’avoir remporté les deux courses, en particulier la dernière, qui avait pourtant mal commencé pour nous. » Noé Delpech, tacticien de Sail for Change 8