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Vendée Globe. Armel Tripon en chasse des bateaux devant lui

Après un début de course décevant de L’Occitane en Provence qui s’est très tôt arrêté suite à un problème de hook perdant 2000 milles sur les leaders, Armel Tripon grapille les milles comme il peut pour revenir. Les prochains jours devraient lui permettre de revenir sur Alan Roura et Stéphane Le Diraison.

Le bateau est à 100% de son potentiel. Un potentiel que l’on attend de voir impatiemment dans les mers du sud pour lesquelles il a été spécialement pensé par l’architecte Sam Manuard. Le bateau est avec Apivia l’un des rares IMOCA nouvellement construit encore à 100% de son potentiel. Il se situe à 1800 milles de Charlie Dalin au 24e jour de course. Il en reste encore pas loin de 50 jours. Tout peut encore se passer sur ce Vendée Globe dont personne ne connait le scénario.

Avec le plugin Regada https://www.windy.com/plugins?48.858,2.349,5 réalisé par Kevin Saliou, on peut se rendre compte de la trajectoire possible d’Armel.

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Vendée Globe. Message du bord de Yes We Cam de Kevin Escoffier

Kevin Escoffier se remet de ses péripéties après 36h mais il y pense encore forcément. En attendant il joue un peu le rôle de mediaman à bord de Yes We Cam. Pas de nouvelle encore concernant le jour, le lieu et le moyen de débarquement du bateau. La Marine Nationale pourrait venir le chercher.

« J’ai eu écho des messages de soutien que PRB, moi-même et ma famille ont pu recevoir, ça me fait vraiment très plaisir ! Merci à tous les gens de PRB, à ceux aussi qui ne le sont pas, mais je pense particulièrement à vous aujourd’hui évidemment. »

Dans une vidéo envoyée ce matin, Kevin Escoffier a pris le temps de remercier toutes les personnes qui lui ont témoigné leur soutien depuis sa terrible avarie survenue lundi après-midi et son sauvetage réalisé quelques heures plus tard par Jean Le Cam. Si le sourire est bien présent, l’émotion est encore palpable pour le Malouin qui a une pensée particulière pour PRB et l’ensemble de ses salariés avec qui il a pris énormément de plaisir à partager cette aventure débutée il y a presque deux ans lorsqu’il a été choisi pour prendre la barre du monocoque vendéen.

L’histoire entre Jean Le Cam et PRB est désormais intimement liée au Vendée Globe et absolument unique. En 2004, Jean et Vincent Riou, alors skipper de l’époque, s’était livrés un mano a mano d’anthologie dans la remontée de l’Atlantique à l’avantage de Vincent qui remporte cette édition. Jean, grand favori cette année-là, avait alors pris la deuxième place en franchissant la ligne devant Les Sables d’Olonne un peu moins de sept heures seulement après le skipper de PRB. Vincent est non seulement auréolé de son statut de vainqueur mais il gagne alors dans ce Vendée Globe, le surnom de Vincent Le Terrible. C’est désormais ainsi que le nomme le Roi Jean !

Quatre ans plus tard, les deux solitaires s’alignent de nouveau au départ de la course et vont marquer une nouvelle fois l’épreuve à jamais. Au large du Chili, Jean Le Cam navigue en 3e position. Mais subitement, il perd la quille de son bateau et chavire alors qu’il est en ligne avec Vincent Riou ! Il est à 200 milles à l’ouest du Cap Horn. Vincent, 4e au moment des faits, est alors dérouté par la direction de course. Sans nouvelle de son ami, Vincent arrive sur zone avec Armel Le Cleac’h, lui aussi dérouté. L’anxiété est à son comble quand enfin Jean donne signe de vie en faisant sortir un petit drapeau par un passe-coque pour prévenir Vincent qu’il est bien à bord de son bateau retourné. Le sauvetage dans ces contrées hostiles sera compliqué et Vincent démâtera quelques heures après avoir récupéré Jean. Son PRB a été abîmé dans l’opération. Qu’importe l’essentiel est là, Jean est à bord, le Roi Jean est sauvé.

Forcément, l’histoire devient incroyable quand c’est Jean qui cette fois, sauve Kevin Escoffier nouveau skipper de PRB il y a presque 72 heures…Un sauvetage sous très haute tension et durant lequel chacun a retenu son souffle. L’histoire est unique donc entre Jean Le Cam et PRB mais elle est aussi le reflet de ce qu’est le Vendée Globe, une épreuve hors norme où l’humain compte bien plus que tout.

« Ce qui s’est passé avec Kevin et Jean Le Cam est exceptionnel ! Jamais nous n’oublierons les heures d’attente pour retrouver notre skipper. Savoir que Jean était à la manœuvre avec également les skippers Boris Hermann, Yannick Bestaven et Sébastien Simon, nous rassurait même si pendant un long moment, nous n’avions que peu de raisons d’être rassurés… Jean a une expérience inégalée et un sens marin exceptionnel. Et nous savions Kevin courageux ! C’est aussi une vraie force de la nature. Nous avions confiance. Pour nous, il était évidemment impossible de penser que l’histoire se finisse différemment. Mais il a fallu beaucoup d’abnégation de la part de toutes les parties engagées dans ce sauvetage, y compris de la direction de course. Quand on fait le Vendée Globe, on sait que ces situations peuvent arriver mais finalement, même avec l’expérience, nous n’y sommes jamais préparés. Kevin a fait un début de course fabuleux. Il a fait rêver l’ensemble des collaborateurs de PRB. Nous sommes tous heureux du dénouement et très fiers de ce qu’il a accompli. Quant à Jean, nous n’aurons jamais assez de mots pour lui témoigner notre gratitude. Il fait définitivement partie de la famille PRB ! Je suis très heureux aussi de voir que l’ensemble des salariés de PRB a soutenu Kevin dans cette lourde épreuve. Nous avons reçu énormément de messages pour Kevin et les quatre skippers qui sont allés le secourir. Des grands ouf de soulagement aussi dans les usines et les couloirs de PRB dès mardi matin. Kevin a gagné le cœur des salariés de PRB ! » explique Jean-Jacques Laurent, Président de PRB.

A bord de Yes We Cam! les deux skippers poursuivent leur route à belle allure en bordure d’anticyclone pour rester dans des conditions maniables, car comme le dit le Roi Jean « du dur, on commence à en avoir eu un paquet ! ».

La direction de course menée par Jacques Caraës travaille actuellement pour trouver des solutions pour débarquer Kevin dans ce désert maritime. Une opportunité se présente pour qu’une frégate de la Marine Nationale, le Nivôse, qui assure la surveillance des pêches dans cette zone puisse récupérer Kevin. Le bateau a quitté les Kerguelen hier et monte sur la trajectoire de Yes we Cam! Si les conditions le permettent, un débarquement de Kevin pourrait être envisagé dans les Terres australes et Antarctiques Françaises, entre les îles Crozet et les îles Kerguelen, dans le sud de l’Océan Indien. 

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Vendée Globe. La houle du Grand Sud – Images du bord – Jour 24

Jean Le Cam coucher de soleil
Photo envoyée depuis le bateau Yes We Cam! pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 3 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Jean Le Cam) coucher de soleil

Les skippers sont encore loin du Pacifique et de sa grande houle mais cela commence à y ressembler.

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Vendée Globe. Sébastien Destremau tente une nouvelle ascension du mât de merci

Monté en haut de son mât d’IMOCA en pleine mer n’a rien d’anodin. Sébastien Destremau a du renoncer une deuxième fois alors qu’il lui restait quelques mètres à faire. Sans doute les plus dures.

“La mer s’était pourtant bien calmée et les conditions semblaient propices à une nouvelle tentative d’escalade des 29 mètres du mât pour aller décrocher cet anémomètre qui me cause soucis. Malheureusement et alors que j’étais quasi au sommet, j’ai à nouveau dû renoncer devant le danger que représentait les derniers mètres. Sans doute qu’il y a quelques années j’y serais allé quand même mais là je n’ai pas pu.

C’est dommage car le vent va forcir dans les 36hrs et je ne sais pas du tout quand je pourrai aller décrocher ce truc. En soit, ce n’est pas grave qu’il se balade mais ce que je veux éviter à tout prix c’est qu’il endommage l’autre aérien qui est juste à coté.

On verra demain si les conditions sont bonnes. Pourtant vu du pont ça semble ne pas bouger des masses, mais là haut c’est l’enfer, ou alors je deviens trop vieux pour ce genre de blague.. Un peu des deux sans doute…”

Sébastien

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Trophée Jules Verne. Sodebo en approche des quarantièmes Jour 9 +170 nm

Sodebo Ultim 3 va empanné au large de Rio de Janeiro pour mettre le cap vers le sud de l’Afrique du Sud qu’il devrait atteindre en un peu moins de 12 jours. Ce qui serait une fenêtre correcte pour Thomas Coville et Jean-Luc Nélias qui ne voulaient pas plus de 13 jours. Le trimaran devrait bénéficier à partir de vendredi d’un renforcement du vent pour se retrouver rapidement plongé dans l’ambiance du Grand Sud. 

La fin de l’été brésilien se profile pour l’équipage de Sodebo Ultim 3 qui ne devrait pas tarder à changer d’ambiance, puisque d’après la cellule de routage, il sera dès samedi dans les quarantièmes, à l’avant d’une dépression qui devrait le mener rapidement vers l’entrée de l’océan Indien, matéralisée par le Cap des Aiguilles. « Il fait un peu plus frais depuis quelques heures, on sent qu’on plonge dans le Sud et que dans quelques jours, on va remettre les polaires, les bottes, les sous-couches et rentrer dans le vif du sujet de ce tour du monde qu’est le Grand Sud », confirme Martin Keruzoré, le media man, qui, sur ce Trophée Jules Verne, aide aussi l’équipage pour les manœuvres.

Hors quart, le Breton de 30 ans a dû trouver son rythme pour se fondre dans ce double rôle :

« Je ne suis pas géré par la montre comme les autres qui font des quarts depuis le début. J’ai donc pris le parti de vivre avec le soleil pour passer le maximum de temps sur le pont, ne pas rater les temps d’échanges entre les gars, les lumières rasantes du matin et du soir, j’essaie juste de faire une petite sieste dans la journée. Et les manœuvres viennent modifier ma routine : je me lève la nuit s’il y a besoin d’assister les gars et de tourner les manivelles. Au bout de quelques jours, j’ai compris à quels moments je devais être présent pour les aider et ceux où je pouvais prendre du recul pour les filmer. »

Témoin privilégié de la vie de l’équipage, Martin Keruzoré se réjouit de l’ambiance qui règne à bord : « Le groupe est vraiment soudé. Tout le temps que nous avons passé ensemble depuis le début de l’année a été bénéfique. Il n’y a pas de surprises parce qu’on se connaît tous. On est vraiment heureux d’être là, ce n’est que du bonheur, j’espère que ça se voit à terre, on a tous des personnalités différentes, mais ça fait une super entité. » Une entité menée de main de maître par Thomas Coville, qui, d’après le media man, « joue parfaitement bien son rôle de chef d’équipe, il est toujours là pour écouter les gars, pour les mettre en confiance, c’est super positif pour la suite et notamment pour le Sud que certains ne connaissent pas. »

Et le skipper de Sodebo Ultim 3 est souvent là pour partager les repas, moments de convivialité appréciés par tous. « On mange des pâtes deux fois par semaine, c’est Thomas Rouxel qui s’en charge, c’est le professionnel de la cuisson. On se retrouve alors tous autour de la cuisine qui est bien placée pour la vie à bord, assez centrale, ce sont des moments sympas », ajoute Martin Keruzoré. Qui, en plus de ses rôles de media man et de régleur, est le préposé, avec Thomas Rouxel, à l’avitaillement :

« Je monte tous les jours les sacs de repas lyophilisés stockés dans la coque centrale, ça me permet aussi de voir ce qui a été consommé la veille, de faire un inventaire pour qu’on ait de quoi tenir 40 jours. »

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Vendée Globe. Initiatives Cœur a heurté un ofni

Initiatives Coeur a heurté un Ofni
Photo envoyée depuis le bateau Initiatives Coeur pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 29 Novembre 2020. (Photo prise par le skipper Sam Davies)

Mauvaise nouvelle, Sam Davies a informé à 19h00 TU son équipe qu’elle avait heurté un OFNI. Elle fait route vers le Nord à petite vitesse et inspecte son bateau Initiatives-Coeur pour évaluer les dommages. Sam va bien, elle n’est pas blessée.

Sam Davies naviguait à 385 nm du Cap de Bonne Espérance. Non loin d’Isabelle Joshke qui croisait avec son MACSF à quelque milles nautiques de son bateau. La zone est décidément minée. Espérons que les dommages sur Initiatives Coeur, qui est un bateau équipés de longs foils, ne soient pas graves et que Sam puisse continuer sa course pour porter son beau message.
Informations à suivre

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Trophée Jules Verne. Une journée à bord de Sodebo au large du Brésil +167 nm

Les images de Martin Keruzoré a bord du trimaran Sodebo Ultim 3 en vol sont magnifiques. L’équipe profitent des conditions idéales pour faire la maintenance sur le bateau. Attention placement produits dans la vidéo !

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Vendée Globe. ARKEA PAPREC fait route au nord pour se mettre à l’abri et gérer les dégâts sur le foil

Depuis ce matin et le choc avec un OFNI survenu à 9h20 HF, Sébastien Simon a mis la course entre parenthèses. Il progresse avec la grand-voile affalée (il reste uniquement la corne) et sous tourmentin (petite voile de tempête). C’est désormais la sécurité qui prime à bord d’ARKEA PAPREC.

Compte tenu des conditions de navigation très musclées à venir (plus de 30-35 nœuds de vent, 5 mètres de creux), Sébastien, en accord avec son équipe, a décidé de faire route au nord pour s’éloigner du plus fort du vent et de la mer. Il s’agit pour cette nuit de pouvoir sécuriser au maximum le bateau, endommagé au niveau du foil tribord. L’objectif est de solliciter le moins possible ARKEA PAPREC en limitant sa vitesse de progression et les contraintes associées pendant le passage du front ce soir et d’échapper au gros de la dépression cette nuit. Demain, dans une zone où le 60 pieds sera moins malmené par les vagues et le vent fort, Sébastien pourra alors étudier plus sereinement les possibilités de réparation et mettre en place les différents scenarii à l’étude avec son équipe à terre.

Plus d’informations à suivre.

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Vendée Globe. Louis Burton deuxième, une course exceptionnelle

Photo envoyée depuis le bateau Bureau Vallee 2 pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 2 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Louis Burton)

Louis Burton est en confiance sur Bureau Vallée II et se classe deuxième de ce Vendée Globe profitant de son décalage sud. Une option risquée mais payante.

Il aura fallu une semaine pour que Louis engrange tous les bénéfices de son décalage à l’ouest de Sainte-Hélène, puis sa route très sud. Nous en avions parlé dans notre article : https://www.courseaularge.com/vendee-globe-louis-burton-en-confiance.html
Deuxième de ce Vendée Globe contre tout attente, Louis Burton a fait un très bon début de course, toujours aux avant-postes et rivalisant avec PRB et Initiatives Coeur juste derrière les foilers de nouvelle génération. Son bateau est rapide, Louis est en confiance. Il s’agit maintenant de préserver cette place en préservant surtout le bateau.

Dans un boucan d’enfer qui laissait entendre la furie du grand Sud, alors que son Bureau Vallée 2 cavalait le long de la barrière des glaces, Louis Burton, joint par son équipe soulignait la nécessité de préserver son foiler tant le vent et la mer sont puissants dans cet océan sauvage qu’est l’Indien. Le cap de Bonne-Espérance a été franchi hier à 17h51 UTC (18h51 HF) et le skipper de Bureau Vallée 2, 2e au pointage de 15h, progresse toujours à vive allure sur une trajectoire très sud, le long de la barrière des glaces. Il raconte.

Son décor : vent et mer musclés !
« Ça se passe bien ! Je n’ai pas trop de problèmes techniques à déplorer, des petites merdes mais qui se gèrent assez bien. Clairement, c’est musclé depuis une semaine, depuis que je suis parti dans cette option sud. La première dépression au début de l’océan Indien n’était pas belle. Il y avait un plafond nuageux très bas, du vent, une mer vraiment dégueulasse. Ça va un petit peu mieux depuis hier soir avec une nuit trop belle et une jolie lune. Aujourd’hui, c’est grand beau temps, il ne fait pas froid, alors que j’étais gelé ces deux derniers jours. »

Sa philosophie : Conserver le bateau dans son intégrité
« Je suis très content de ma position, très content aussi que le sauvetage de Kevin (Escoffier) se soit bien passé, bien déroulé. Chapeau à Kevin parce qu’il a su se mettre en sécurité et à Jean (Le Cam) pour sa manœuvre de récupération, c’est la classe. Là, l’idée c’est de gérer ces systèmes de vents forts avec ces bateaux à foils fragiles. Ça va tout de suite très vite et très vite en survitesse. C’est une philosophie très différente d’il y a quatre ans où je pouvais porter de la toile tant que je pouvais. J’ai commencé un peu comme ça à l’entrée dans le grand Sud, mais je me suis vite aperçu que c’était un coup à partir au tas et à faire que des conneries. J’essaie d’être conservateur et de garder mon bateau à 100% de son potentiel. Pour l’instant, c’est le cas et en plus j’arrive à bien dormir et à bien manger. »

Son objectif : mettre de la distance progressivement et régulièrement

« Je sais que Thomas (Ruyant) à un problème de foils sur un bord, ça joue favorablement pour moi en ce moment, mais la course est longue. L’objectif est de mettre de la distance progressivement, régulièrement au groupe de derrière parce qu’à un moment donné ils vont récupérer une bonification en temps pour s’être détournés pour aller prêter main forte à Jean. On verra ! Ma stratégie sud est bien pour l’instant, mais le fait que la ZEA (Zone d’Exclusion Antarctique) ait été remontée au Nord, c’est dommage car cela m’oblige à repartir vers le Nord. Mais c’est pour notre sécurité, et ce n’est pas plus mal. »

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Vendée Globe. Sébastien Simon heurte un ofni, foil endommagé sur Arkea Paprec

Photo du foil cassé d'Arkea Paprec après avoir heurté un ofni
Photo du foil cassé d'Arkea Paprec après avoir heurté un ofni

ARKEA PAPREC a heurté un OFNI ce matin à 9h entraînant des dégâts importants sur le foil tribord. La situation est prise en main par le skipper et son équipe à terre. Sébastien n’est pas blessé.

Alors qu’il naviguait en 4e position du Vendée Globe à 436 milles du leader Charlie Dalin, ARKEA PAPREC est entré en collision avec un OFNI. Le choc a eu lieu avec le foil tribord. Le skipper a rapidement établi un état des lieux qu’il a partagé avec son équipe à terre et la direction de course pour les avertir de la situation. Le foil tribord est endommagé. La cale basse (point d’appui bas du foil, jonction entre le foil et le bateau) et le puits de foil (c’est dans ce puits que le foil traverse le bateau) ne sont plus solidaires du bateau. Sébastien met tout en œuvre pour maîtriser la situation notamment en prévision de la mer forte et du vent soutenu à venir la nuit prochaine. Il a couché le bateau pour limiter l’entrée d’eau dont on ne connaît pas encore l’importance.

Rappelons que Sébastien comptait parmi les bateaux déroutés pour aller secourir Kevin Escoffier avant-hier soir. Il avait pu reprendre sa route en course dès la fin des opérations de sauvetage soit à 2h24 HF dans la nuit de lundi à mardi. Depuis, il a paré le Cap de Bonne Espérance, premier passage hautement symbolique de ce tour du monde en solitaire. C’était à 3h30 HF cette nuit. Il naviguait bâbord amure à 17,6 nœuds de vitesse instantanée au classement de 9h00 HF dans une vingtaine de nœuds d’ouest et une mer formée avec des creux de 3 à 4 mètres.

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