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Vendée Globe. Destremau sans casquette, sans pilote et sans barre sur Merci

Privé de son pilote automatique principal, Merci avance depuis déjà plusieurs semaines sur le pilote électrique de secours et maintenant sans barre.

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Vendée Globe. Images du bord J37

Freiner le bateau pour Jérémie Beyou, accélérer avec les dauphins pour Clément Giraud, concert avec Arnaud Boissières.

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Vendée Globe. Les compensations pour le sauvetage de Kevin Escoffier

Le dimanche 6 décembre vers 6h20 Delta, la FS Nivôse procède à la récupération du navigateur K.Escoffier. Participant à la course Vendée Globe 2020, K.Escoffier suite à un naufrage avait été secouru par Jean Le Cam. Du 9 novembre au 11 décembre 2020, la FS Nivôse effectue une mission de surveillance au sud de l’océan Indien et notamment dans les terres australes et antarctiques françaises (TAAF) : contrôle de la zone économique exclusive (ZEE) française, police de la navigation, surveillance des espaces maritimes et de leurs ressources, police des pêches, lutte contre le narcotrafic.

Le jury international du Vendée Globe 2020 a rendu publiques les compensations en temps attribuées à Jean le Cam, Boris Hermann et Yannick Bestaven qui étaient intervenus dans l’opération de sauvetage de Kevin Escoffier.

Concernant Boris Herrmann (SeaExplorer – Yacht Club de Monaco) : « Le jury international à la majorité donne réparation à MON10 comme suit : l’heure d’arrivée de MON10 sera l’heure à laquelle il termine moins 6 heures ».

Concernant Yannick Bestaven (Maître-CoQ) : « Le jury international à la majorité donne réparation à FRA 17 comme suit : l’heure d’arrivée de FRA17 sera l’heure à laquelle il termine moins 10 heures 15 ».

Concernant Jean le Cam (Yes We Cam!) : « Le jury international à la majorité donne réparation à FRA01 comme suit : l’heure d’arrivée de FRA01 sera l’heure à laquelle il termine moins 16 heures 15 ».

Le jury international du Vendée Globe 2020, présidé par Georges Priol, a, après enquête, établi que la progression de ces trois solitaires « a été significativement aggravée sans faute de (leur) part, pour aller donner de l’aide à FR85 conformément à la RCV 1.1. Les conditions pour donner réparation sont remplies (RCV 62.1 (C) ».
Ces « redresses » s’expriment en temps de compensation. Ce temps sera crédité aux trois skippers une fois la ligne d’arrivée franchie. Les décisions sont sans appel. Le jury prend sa décision à la majorité de ses membres*. Il reviendra au Président du comité de course de les appliquer au passage de la ligne par ces trois skippers. *Composition du jury : Georges Priol (IJ-FRA), Président ; Lance Burger (IJ-RSA) ; Romain Gautier (IJ-FRA) ; Trevor Lewis (IJ-GBR) ; Ana Sanchez (IJ-ESP).

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Elections FFVoile, Jean-Luc Denéchau se présente

jl denechau

Jean-Luc Denéchau est de nouveau candidat à la Présidence de la Fédération Française de Voile dont les élections se tiendront le 27 mars 2021.

Madame, Monsieur,
J’ai décidé de présenter ma candidature à la Présidence de la Fédération Française de Voile parce que notre Fédération, aujourd’hui, ne répond plus aux attentes et aux besoins de nombreux clubs, prestataires et licenciés.e.s. Beaucoup de projets auront été annoncés, peu ont été réalisés !

Le temps est donc venu d’un projet alternatif, porté par l’ambition sincère de

CONSTRUIRE ENSEMBLE LE FUTUR DE LA VOILE !

Associé à une équipe engagée, compétente et passionnée je vous propose ma candidature à la Présidence de notre Fédération.

Des défis nombreux à relever
Nous devons, non seulement être au rendez-vous des résultats sportifs, mais aussi construire les conditions d’un développement et d’un rayonnement de notre sport, au bénéfice de tous les territoires de métropole et d’Outre-mer.

Un plan d’actions construit avec vous
Ma volonté, avec l’équipe, est de vous associer dans la construction d’un plan d’actions opérationnel et qui réponde à vos besoins et aspirations. C’est pourquoi, et jusqu’à l’élection, je vous proposerai les grands axes de notre projet, afin de recueillir vos contributions, vos avis et vos expériences. Pour la réussite de ce projet, nous engagerons avec toutes les composantes qui constituent notre fédération de passionnés.e.s, de nouvelles formes d’accompagnement, prenant en compte les réalités politiques, sociales, démographiques nationales et locales, mais aussi, et surtout, l’évolution des modes de vie et les nouvelles aspirations légitimes de notre jeunesse.

Une Fédération moderne à votre service
Nous devons redonner à notre fédération une plus grande agilité, et nous appuyer sur les compétences, les idées et les expériences de toutes ses composantes.
Je pense en particulier aux diplômé.e.s d’Etat, professionnel.le.s de la Voile française, à nos cadres d’Etat, fortement engagé.e.s et toujours passionné.e.s, mais qui n’ont pas toujours eu la place qu’il fallait au sein des projets et actions engagés. Ils, elles sont indispensables à l’équilibre de notre modèle.

Je m’engage, aux côtés de nos Ligues et Comités Départementaux, à les associer au plus près de toutes les dynamiques de notre Fédération, dans tous les territoires, et dans tous les domaines que ce soit pour les politiques de développement, de la formation, ou du haut niveau… Le renforcement de leur légitimité et de leur place dans nos instances est essentiel à l’avenir et au retour à l’unité de notre mouvement !

Je pense aussi à nos milliers de bénévoles qui œuvrent inlassablement dans leur club pour animer et transmettre leur passion. Je m’engage à leur apporter un soutien sans faille et travailler avec eux afin d’assouplir et simplifier les contraintes régissant leur cadre d’action.

Une relation de confiance
Il y a urgence à reconstruire des liens de confiance avec les clubs, les dirigeant.e.s bénévoles, les professionnel.le.s, et les prestataires de tous statuts. Ils, elles sont notre avenir pour accomplir et assumer cette belle et grande mission de découverte de la Voile et de son environnement, que nous avons aussi à préserver dans nos pratiques.

Je suis engagé depuis plus de 20 ans au sein des instances de la voile, tant au niveau local, régional que national. Cette expérience m’a permis d’acquérir une connaissance technique fine des dossiers et une maîtrise des enjeux économiques, sociaux mais aussi politiques de notre Fédération. Si vous m’accordez votre confiance, je serais un Président efficace dès le premier jour !

Une Fédération tournée vers vous
Je ne compterai ni mon temps ni mon énergie, pour qu’ensemble, nous amenions notre Fédération vers la place qui est la sienne.

Une Fédération leader et en capacité de porter un projet global de développement durable (sportif, économique, social et environnemental), en phase avec les réalités d’aujourd’hui et prête à affronter les défis nombreux dans cette période d’incertitude.

Une Fédération tournée vers les passionné.e.s, qui donnent envie aux plus jeunes de nous rejoindre et, qui sait, un jour de monter sur un podium !

C’est cette ambition que je souhaite aujourd’hui partager et construire avec vous.

Soyez assuré.e.s Cher·e.s Ami.e.s de la Voile, de l’assurance de tout mon respect et de mon total engagement à la conquête de votre confiance.

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Vendée Globe. A l’est du nouveau, Yannick Bestaven en tête

Photo envoyée depuis le bateau Seaexplorer - YC de Monaco pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 15 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Boris Herrmann) Bureau Vallee 2, skipper Louis Burton (FRA), OMIA - Water Family, skipper Benjamin Dutreux (FRA) et Yes We Cam!, skipper Jean le Cam (FRA) en vue

Yannick Bestaven a pris la tête de la flotte ce matin devant Thomas Ruyant. Le jury devrait annoncer à 12h30 les compensations accordées. Ce qui devrait accentuer l’avance de Maitre CoQ.

Personne ne le voyait à si bonne fête. Yannick Bestaven sur Maitre CoQ est le nouveau leader de ce Vendée Globe. Il est à la lutte avec Thomas Ruyant qui est sur la bonne amure pour aller un peu plus vite avec son foil. Les deux leaders ont franchi la moitié du parcours de ce Vendée Globe.

Derrière la course à 5 bateaux bat son plein également avec Bureau Vallée 2 qui a décidé de piquer au sud alors que benjamin DUtreux, Jean Le Cam, Damien Séguin et Boris Hermann ont mis de l’est dans leur route naviguant tous à la même allure.

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Vendée Globe. Charlie Dalin: “La course continue pour Apivia ! ” Breaking good

réparations carbone Charlie Dalin Apivia
Photo envoyée depuis le bateau Apivia pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 16 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Charlie Dalin) réparations carbone

Charlie Dalin raconte en détails son avarie et sa réparation. Il a déjà repris un peu du terrain perdu hier et devrait être en mesure de revenir doucement dans les prochains jours sur les deux leaders LinkedOut et Maitre CoQ.

« C’était une journée de dur travail à bord d’Apivia. Quand l’avarie est arrivée, c’était un choc et une déception immense car la première chose que je me suis dit c’est que c’était fini, que je ne pouvais pas continuer comme ça. Ça a été un moment difficile de constater cette avarie.

Mon équipe s’est mobilisée en mode « Apollo 13 ». Ils ont la liste du matériel que j’ai à bord, ils m’ont proposé une solution pour réparer. Il y avait beaucoup de découpe de carbone, il fallait redessiner la pièce de carbone à partir d’un plan, il fallait ensuite faire le collage avec le bout de mousse pour faire un sandwich… Puis il a fallu ajuster la pièce. J’étais suspendu à une drisse à l’extérieur du bateau pour mettre la pièce en place. Après, j’ai fait un nombre incalculable d’aller-retour dans le bateau pour remettre des coups de meuleuse pour ajuster la pièce. Je voyais le jour qui commençait à baisser, j’étais un peu à bout de force. Heureusement, une heure avant la nuit j’ai réussi à encastrer la pièce. J’ai déroulé une voile et j’ai dormi toute la nuit. C’était beaucoup d’émotions, beaucoup d’énergie. Quand j’ai reçu la procédure de l’équipe, j’avais l’impression d’avoir une montagne infranchissable devant moi, c’était énorme. J’ai pris ça étape par étape. Ça fait du bien d’avoir réussi à le faire. Je relativise beaucoup, ça remet les choses en perspectives par rapport aux petits problèmes que j’ai pu avoir avant. Ce n’était vraiment pas grand-chose par rapport à ça !

J’ai refait une inspection ce matin après l’empannage, la pièce a l’air de tenir, le foil ne bougeait pas beaucoup. J’ai pris confiance dans la réparation. La course continue pour Apivia ! Dans mon malheur, j’ai eu de la chance car le vent est tombé exactement quand il fallait. J’ai couché le bateau le plus possible en mettant la quille sous le vent et les voiles à contre pour dégager le foil de l’eau le plus possible. J’ai pris quelques vagues quand même, l’intérieur de mes bottes sont mouillées mais c’est un détail ! Heureusement la météo était avec moi. J’ai pu réparer sans attendre. J’espère que c’est la fin de la série noire entre la grosse dépression, le vent faible, l’avarie, les adversaires qui reviennent… J’espère que c’était le dernier souci et que maintenant ça va dérouler !

Actuellement je suis sur le bon bord, il fait 10° dans le bateau. C’est marrant comme on s’adapte au froid. Quand il s’est mis à faire 15 degrés au début du sud j’avais l’impression de rentrer dans un frigo. Là il fait 10°, je suis en polaire et je suis bien !  On retrouve la mer croisée habituelle de l’Indien. Elle ne m’avait pas manquée celle-là ! C’est compliqué de trouver la bonne voile pour ne pas planter toutes les 10 secondes.

J’ai perdu pas mal de temps, mais je ne m’en sors pas si mal. Je suis à portée de tirs de mes deux compères ! Je suis à égalité avec Thomas (Ruyant) en termes de souci de foil. Ils ne sont pas loin, je les ai en ligne de mire. Je n’ai plus rien à perdre, je vais naviguer à fond pour les raccrocher. Je suis à 22/23 nœuds, ça avance bien vers le Pacifique, dans moins de 500 milles ! J’ai hâte de découvrir cet océan. »

Le récit de Charlie

« Lundi soir en fin de nuit pour moi, environ 2 heures avant le lever du jour, je réalise que j’ai de l’eau qui, de temps en temps, coule dans le cockpit par le tunnel alors que ça n’arrive jamais. Je trouve ça bizarre, j’envoie un message à l’équipe pour leur en faire part. Je continue à cogiter. Je me demande si ce n’est pas le peigne du tunnel… J’en parle à l’équipe. La 2e alerte, une alarme d’envahissement d’eau dans la zone du puits de quille. Je vais voir et il y a effectivement un peu d’eau qui est rentrée mais je ne sais pas trop par où. Je finis par me rendre compte que le puits de foil est plein d’eau et je vois mon foil bouger dans un sens dans lequel il ne le devrait pas. Il a un degré de liberté dans lequel il devrait être contraint… Je me dis tout de suite que j’ai dû perdre la cale basse… Au début je n’ose pas y croire. J’ai pris ma caméra que j’ai mis sur une perche et ralenti le bateau pour filmer à l’extérieur et voir autour du foil. Est-ce que je vois la cale ? Je réalise que la cale basse inférieure a disparu. Ça a été horrible car instantanément j’ai vu mon Vendée Globe se terminer. C’était l’abandon à coup sûr… J’ai éclaté en larmes de désespoir de me rendre compte de ça, je me suis dit que c’était fini et que ça n’allait jamais le faire. Toute l’équipe était très déçue de cette avarie, ça les a marqué aussi. »

Charlie Dalin sur Apivia
Charlie Dalin sur Apivia – Photo L. Sorlot

« J’ai tout de suite remonté le foil au max, ainsi il a tendance à se plaquer contre la cale du haut et j’ai fait des essais de navigation en accélérant au fur et à mesure pour voir ce qu’il se passait… Malgré tout, je voyais que de temps en temps, il y avait des inversions de force et que le foil redescendait et s’appuyait sur le puits, qu’il était plein d’eau et que ça le mettait trop sous pression. »

« Il y a une période où l’équipe a réfléchi en fonction de ce que j’avais à bord et de toutes les contraintes que l’on connait, d’être tout seul sur un IMOCA à l’autre bout du monde pour réparer ce genre de truc. On a convenu de fabriquer une cale de substitution avec des morceaux de carbone et un morceau de mousse. J’ai découpé mes bouts de carbone à la meuleuse (NDLR : disque diam). Puis j’ai assemblé mes pièces et fait le collage. Pendant qu’il prenait, je dormais un peu car je savais que la suite allait être compliquée… »

« Pour la phase d’installation de la pièce, je savais que j’allais avoir à me suspendre dans mon baudrier à une drisse pour atteindre le niveau de la sortie du foil et réussir ainsi à l’installer en la maintenant en position avec des bouts qui viennent de l’intérieur. »

« Je me suis mis à la cape au dernier moment car je savais que j’irais dans le mauvais sens à ce moment-là. J’y suis allé quand vraiment tout était prêt : mon baudrier, mon harnais, ma combinaison étanche… J’étais accroché à une drisse et à une longe qui me reliait au pont. J’avais une double sécurité. J’ai commencé mes allers-retours. J’allais au niveau du foil par l’extérieur du bateau pour tenter d’insérer ma cale, voir où il y avait trop de carbone et là j’ai fait je ne sais pas combien de dizaines d’allers-retours pour ajuster la pièce, dégraisser à droite et à gauche, pour réussir à la faire rentrer dans le puits. Là, ça a été long, et je voyais le soleil qui commençait à baisser. Il fallait que je continue et que j’y arrive avant la tombée de la nuit. C’était vraiment mon objectif. Ça aurait été dur pour moi d’attendre le jour suivant pour continuer. Vraiment au bout de mes forces et au bout de ma fatigue, j’ai réussi à insérer la pièce. »

« Heureusement, ça a fini par rentrer. J’ai réussi à sécuriser la pièce par l’intérieur comme on avait prévu de le faire. J’ai pu réempanner et reprendre ma route. Au début, je ne pensais qu’à dormir… mais il n’y avait plus beaucoup de vent donc ça a été plus fort que moi et j’ai déroulé une voile plus grande pour aller plus vite. Même si je restais sur des valeurs tranquilles de vitesse. Par la suite, je n’ai fait que dormir. »

« Ce matin, j’ai observé mon foil. On a commencé à faire des essais en allant un petit plus vite, en accélérant… pour voir si le foil bougeait et dans quel sens. La conclusion, c’est que le foil bouge peu au final. A priori, ça a l’air d’aller… Une fois empanné, j’ai refait une inspection en reprenant des photos par l’extérieur du bateau pour voir si la pièce avait bougé mais elle ne paraît pas avoir bougé. C’est plutôt bon signe après quelques accélérations de voir que tout est en ordre de marche et que ça a l’air de tenir. »

« On continue de réfléchir s’il faut encore sécuriser davantage mais, en tous cas, le tribord que j’ai fait cette nuit pour moi était plutôt encourageant et ça m’a donné confiance dans la réparation qu’on a effectué. »

Explications d’Antoine Carraz, (Directeur Technique d’APIVIA) : « Charlie a fabriqué une pièce de 70 cm de large en sandwich carbone / mousse qu’il est venu poser en remplacement de la pièce abîmée. Pour cela, il a dû mettre le bateau à la cape avec la quille sous le vent pour le faire giter le plus possible. Il est ensuite monté sur le foil en prenant les mesures de sécurité nécessaires pour aller remplacer la cale basse. En tout, il y a d’abord eu un temps de réflexion et par la suite 14-16 heures de mise en œuvre. »

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Vendée Globe. Réparation de la cale de foil d’Apivia

Charlie Dalin aura passé quelques heures hier avec les conseils techniques de son équipe a réparer sa cale de foil endommagée. Il est à nouveau en course et accuse 162 milles de retard sur les leaders Thomas Ruyant et Yannick Bestaven.

En concertation avec son équipe à terre, Charlie a fabriqué une pièce de remplacement de la partie endommagée de la cale basse du foil.

Réparation Charlie Dalin de la cale de foil d'Apivia
Réparation Charlie Dalin de la cale de foil d’Apivia
réparations carbone Charlie Dalin Apivia
Photo envoyée depuis le bateau Apivia pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 16 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Charlie Dalin) réparations carbone
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Vendée Globe virtuel. Trinquette obligatoire, polaires de vitesse

virtuel regatta

Les leaders du Vendée Globe Virtuel sont largement devant les bateaux réels. Une avance prise dans l’Ocean Indien et qui s’est accentué au passage du cap Leewin.

Le groupe leader composé d’environ 50 000 bateaux affronte des vents supérieurs à 40 nds mais n’avance pas plus vite que ceux derrière qui ont un vent à 30 nds. Au contraire. Contraints par les polaires du bateau, a partir de 36 nœuds, les vitesses tombent, le bateau étant sous trinquette. Beaucoup se sont faits avoir ce matin – en tout cas, cela a été notre cas. Nous pensions plafonner entre 21 et 22 nds dans 40 nds de vent mais on se retrouve finalement à 14,5 nds dans le Pacifique avec 43 nds à devoir attendre que le front passe pour espérer retrouver 30 nds de vent et de la vitesse.

L’occasion de s’intéresser à la fonction polaires du bateau disponible dans le jeu Virtual Regatta en mode expert et qui est très bien faite pour donner dynamiquement en fonction de la vitesse du vent, la vitesse du bateau et la voilure associé. On en profite pour vous monter la différence entre les polaires des bateaux à foils entre deux générations et ceux à dérives droites réalisées par le Pôle Finistère de Port La Forêt.

L’écart s’est creusé entre ce groupe de tête auquel nous avons pu recoller après 3 jours favorables et la suite de la flotte dont les 60 000ème sont déjà a plus de 1000 milles !

polaire des différents IMOCA
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Vendée Globe. Régate à cinq au sud de l’Australie

C’est assez rare sur un Vendée Globe de retrouver cinq bateaux aussi proches après un Ocean Indien. Louis Burton sur Bureau Vallée 2, Damien Seguin (Groupe APICIL) Boris Herrmann (Seaexplorer – Yacht Club de Monaco), Jean le Cam (Yes We Cam) et Benjamin Dutreux (Omia Water Family) s’en régalent.

Bord à bord depuis qu’ils ont empanné à l’angle du plateau de la zone d’exclusion antarctique, ces cinq bateaux naviguent à vue, comme en témoigne cette longue et passionnante bataille entre Damien Seguin et Boris Herrmann, résumée et commentée par Louis Burton.

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America’s Cup. Premières courses en AC75

Avec Cuplegend.com, suivez les courses de l’America’s Cup. Cela commence dans la nuit de mercredi à jeudi avec 4 jours de courses à Auckland avec l’America’s Cup World Serie et la Christmas Race.

Les 3 challengers – Luna Rossa Prada, Ineos et American Magic avec le Defender Team New Zealand vont s’affronter pour la première fois avec leurs AC75, des monocoques à foils basculants. Les 4 équipes s’affronteront au moins 3 fois entres elles pendant 4 jours. Une première occasion de se jauger alors que les bateaux ont été à peine mis à l’eau il y a un mois. Il s’agit de leurs deuxième AC75.

Avant de s’affronter, les équipes ont eu l’occasion de s’entraîner ensemble pendant 4 jours. Ce qui a permis également aux équipes arbitrales et télévisuelles de se caler avant les vrais courses. Les courses s’annoncent serrées. Il n’y a pas vraiment d’enjeux sur ces deux évènements si ce n’est prendre le maximum d’informations sur les concurrents afin de poursuivre le développement de ces bateaux en vue de la Prada Cup qui commencera le 15 janvier puis l’America’s Cup Match en mars.

Les courses seront diffusées en direct sur YouTube, sur le site Cuplegend.com du 17 au 19 et le 20 décembre à Auckland de 3 à 6h du matin.
Canal+ avec Hélène Cougoule et Thierry Fouchier seront également en direct sur Dailymotion. En différé sur Canal+ Sport à 10h (aux alentours de)+26mn résumé fin d’après-midi sur CANAL+ Sport

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