mercredi 26 novembre 2025
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Vendée Globe. Le Père Noël fait le tour du monde

Le Père Noël est déjà passé sur le bateau Pure Western, le bateau de Romain Attanasio qui est 13e de ce Vendée Globe mais également sur Initiatives Coeur. Premier couple engagé simultanément sur le Vendée Globe, ils se sont souhaité joyeux Noël à grand renfort de déguisements, depuis leurs bateaux respectifs.

Sam Davies (Initiatives-Cœur) et Romain Attanasio (Pure – Best Western), premier couple engagé simultanément sur le Vendée Globe, se sont souhaité joyeux Noël à grand renfort de déguisements, depuis leurs bateaux respectifs. Ils n’oublient pas d’envoyer leurs vœux à leur fils, Ruben, 9 ans, et ses grand parents maternels, qui leur ont également adressé un coucou en vidéo depuis la maison familiale.

Plat de Noël lyophilisé, Christmas pudding et apéro WhatsApp avec Miranda Merron
Bien que seule sur son bateau, Sam va fêter Noël comme il se doit. Pour l’occasion, la navigatrice s’est lavée les cheveux, un rituel pas si anodin dans les eaux glacées des mers du sud. Après avoir appelé sa famille, elle se délectera d’un plat typique de Noël anglais fabriqué par une entreprise anglaise spécialisée, le tout accompagné d’une bouteille de vin rouge sud-africain offerte par un supporter à Cape Town. En dessert, elle savourera un Christmas pudding préparé par sa mère. Une playlist spéciale Noël de Deezer l’accompagnera pendant ce moment de fête.
Vendredi, elle appellera par Skype Romain, ses parents et Ruben avant de se faire son désormais traditionnel apéro WhatsApp du vendredi avec sa copine Miranda Merron. « Il me faudra également régler mes voiles » rappelle Sam, avant de conclure : « même Hors-course, je fais toujours le tour du monde pour sauver des enfants ».

Rappelons que depuis son escale de 9 jours au Cap, suite à une collision avec un OFNI survenue le 2 décembre, Sam évolue désormais hors-course. Elle souhaite boucler son tour du monde pour sauver des enfants. Pour chaque nouveau fan ou partage sur les pages Facebook et Instagram d’Initiatives-Cœur, les partenaires mécènes du bateau (Initiatives, K-Line et VINCI Énergies) versent 1€ à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque, qui opère en France des enfants venant de pays défavorisés atteints de graves malformations cardiaques. 42 enfants ont déjà été sauvés depuis le début du Vendée Globe, l’objectif étant de financer l’opération de 60 enfants.

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Vendée Globe. Des baleines autour de Damien Séguin

Baleine autour de Groupe Apicil

Damien Seguin a eu la belle surprise de découvrir deux baleines à côté de son IMOCA Groupe Apicil. Un spectacle magique dans le Pacifique pour le skipper handisport 4e de ce Vendée Globe qui fait une course incroyable.

« J’étais impatient de vous parler parce qu’il y a quelques minutes, j’ai eu mon cadeau de Noël ! C’est un des plus beaux cadeaux que j’ai reçus : c’était incroyable… Pendant cinq minutes, j’ai vu deux baleines à dix-vingt mètres du bateau qui m’ont escorté. C’était un spectacle absolument magnifique. Je ne m’y attendais pas du tout parce que je sortais de ma sieste, et dans ce calme anticyclonique où il n’y a pas de mer et pas beaucoup de vent, je découvrais ces deux mammifères marins gigantesques ! Et qui sont venus à la surface de l’eau un nombre incalculable de fois… Ce sont des animaux tellement grands, tellement impressionnants : j’ai les larmes qui sont montées aux yeux, un spectacle formidable !

Il y a des moments comme cela qui sont tellement hors du temps, hors de la course ! Le Vendée Globe nous offre de telles images… Rien que pour nous. On se sent tout petit habitant de la planète. Depuis hier, c’est plutôt calme ici : on arrive dans l’anticyclone et tout s’est apaisé. Le ciel est bleu quasiment sans nuages : c’est assez agréable comme navigation. C’est une journée pleine d’émotion qui m’a aussi permis de bricoler. Il y a trois heures, j’étais en haut de mon mât pour réparer un des deux aériens en tête de mât. Et ces baleines à suivre, c’est extraordinaire…

Tous les Vendée Globe sont singuliers, ont leur particularité, mais cette édition est géniale : c’est mon premier tour du monde en solo et c’est super à vivre ! C’est un mélange de tout : c’est difficile, c’est long, c’est compliqué, mais à côté de ça, il y a des instants où on est tellement en harmonie avec le bateau et la nature. Nulle part au monde, je n’aurais pu vivre ces moments-là, et tout ça en plein milieu du Pacifique.

C’est vrai que sur la course, cet anticyclone permet un regroupement général de la flotte des poursuivants : il n’y a plus que trois bateaux devant et encore, le troisième n’est pas loin… Et on se retrouve à huit-neuf bateaux pour un nouveau départ ! C’est incroyable. C’est motivant même s’il y a des concurrents qui reviennent par derrière.

Les anticyclones, c’est compliqué à négocier. Pour l’instant, on accompagne les hautes pressions à la même vitesse et on repartira ensemble quand elles auront décidé de s’éloigner dans la zone des glaces. C’est une parenthèse avec des conditions molles mais ensoleillées. Il y a un peu de vent, frais certes, mais il fait bon dehors.

Pour le moment, on ne s’est jamais arrêté totalement : le bateau va bien et ça permet d’aérer tout l’intérieur. J’ai passé une heure dans le mât pour réparer mes soucis d’aérien que je subissais depuis longtemps. C’est beau quand on est tout en haut ! Certes je regrette un peu de ne pas avoir embarqué de décorations de Noël… Mais je vais appeler ma famille pour le réveillon. »

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Vendée Globe. Noël avant l’heure pour Maxime Sorel

Maxime Sorel, skipper de V&B Mayenne qui navigue seul depuis le Brésil recolle au peloton de tête. Il est enfin avec du monde et à la 10e place. De quoi faire la fête.

Sa prise de risque a été payante. Il est passé devant le front et n’est plus qu’à 120 milles de MACSF. Il devrait continuer à revenir. Un bon Noël.


” Certains m’ont dit que ça ne passerait pas, mais en fait la dépression passe derrière moi : j’ai bien fait de cravacher et de  n’en faire qu’à ma tête. C’est cool car je ne vais pas avoir de conditions trop rudes et, derrière, ils vont ralentir. Ça revient aussi sur ceux de devant. Ça devrait recoller, j’ai fait mes routages, pas encore ceux des autres. J’ai l’impression d’avoir plus de vent donc évidemment je vais recoller. On surveille deux autres dépressions qui sont devant et qui semblent un peu plus simples avec une deuxième qui devrait même nous amener au cap Horn. Si on pouvait se réunir et voter pour que ce schéma météo reste figé, je suis preneur !

Je pense que les bateaux à foils qui devaient aller très vite, ne vont pas vite. Nos bateaux à dérives sont clairement en avance. J’avais prévu de faire le tour en 90 jours, mais là, si je continue comme ça, je vais mettre moins. Il y a deux salles, deux ambiances. Devant et nous.

Ça me ferait plaisir d’avoir des petits copains autour. Je suis seul depuis le Brésil. Toutes mes décisions, je les prends seul. C’est pesant, c’est cool d’avoir du monde autour de soi. Là, ça fait un moment que ça dure.

Pour Noël, j’ai un calendrier de l’Avent ‘Kinder’ et une hotte du père Noël préparé par mon équipe. Il faut que je leur demande quand je pourrai l’ouvrir. C’est un sac de matossage, il n’est pas plein et pas très lourd, mais il y a de quoi mettre des choses dedans ! Je sais qu’il y a du foie gras ! J’ai demandé à mon équipe de faire un menu spécial pour le 25. Un de mes amis est le fils d’Olivier Roellinger, chef deux étoiles à Saint-Malo, qui me fait mon pain et devait me faire mon repas. Sauf qu’il a eu des soucis à cause de la crise sanitaire. C’est donc mon équipe qui a préparé ça : du foie gras sur des ‘Krisprolls’ (rires).

J’adore passer cette période avec ma famille. Je profite de ce moment pour retrouver tout le monde.  C’est un moment joyeux, d’échange et de plaisir, je suis donc un peu triste de ne pas être avec eux, mais je ferai des visios avec eux. Et puis c’est moi qui ai choisi de faire le Vendée Globe, je suis bien là où je suis aussi. On se rattrapera l’année prochaine ! 

Il faut passer un message par la vacation, dire aux gens de faire attention et de ne pas se transmettre le virus à Noël : on aimerait tous faire une énorme fête à l’arrivée ! ” 

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Vendée Globe. Images du bord J45

Il grêle à bord de la Fabrique. Arnaud Boissières se pose des questions. C’est la fête avec Alexia Barrier.

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Vendée Globe. Suspens en tête de flotte

Photo envoyée depuis le bateau Maitre Coq IV pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 12 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Yannick Bestaven)

Yannick Bestaven avec son Maitre CoQ continue à contenir les assauts de Charlie Dalin (à 95 milles) et de Thomas Ruyant (à 168 milles). Le suspens reste entier pour la suite avec une météo indécise.

« Je surveille du coin de l’œil Thomas (Ruyant) qui est plus Nord. Thomas avance, il ne s’est pas arrêté et Charlie (Dalin) est moins rapide. Il faut serrer les fesses. Je ne touche à rien, les écoutes sont au taquet, le spi porte, ça va tout droit ! » racontait ce matin l’homme de tête du Vendée Globe en ce 45e jour de course. Thomas Ruyant, lui, regarde devant et croise les doigts « J’espère que l’élastique ne va pas se tendre par devant. Je suis en embuscade, je m’accroche » confiait le Dunkerquois à l’autre bout du fil. Cette semaine de fête restera probablement un moment marquant de cette 9e édition de la course autour du monde en solitaire. L’anticyclone bien installé sur la route du cap Horn ne fait pas de cadeaux à la tête de flotte mais offre un joli suspense derrière la cartographie.

“Le vent est assez léger est là. J’espère trouver un trou de souris pour gagner dans l’est.” déclare Charlie ce matin.

La situation météorologique est tellement indécise que personne n’arrive à faire une stratégie claire. Il s’agit avant tout de garder de la vitesse, et surtout de ne pas se faire engluer dans cette masse bien collante qui se déplace vers le Sud-Est. Giancarlo Pedote (Prysmian Group, 9e), semblait bien content de sa position de chasseur en arrière de la bulle sans vent. L’Italien fonce ce matin à plus de 19 nœuds sur une mer plate pendant que la tête de flotte joue du réglage fin.

« Ça avance vite, ça permet de recoller à ceux de devant. Il n’y pas de stratégie : la priorité, c’est la vitesse et faire avec ce qu’on a. » expliquait l’Italien joint à 5h. En attendant, Yannick Bestaven reste hyper concentré sans penser à ce qu’il pourrait arriver : « Que le meilleur gagne, les dés sont jetés ! Je préfère ne pas penser à mon avance, les fichiers sont très aléatoires dans les hautes pressions, mais c’est sûr que si je passe ce sera peut-être le jackpot ! Après combien ça va rapporter ? Mais c’est sûr que si je peux consolider ma place de leader, ce sera un beau cadeau de Noël et d’anniversaire ! » sourie le skipper de Maître CoQ IV qui fêtera le 28 décembre ses 48 printemps en mer.

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Vendée Globe. Echappée ou pas ?

Yannick Bestaven s'entrainant à bord de Maitre Coq, pour le Vendee Globe. (Photo Jean-Marie LIOT / Maître Coq)

Yannick Bestaven sur Maître CoQ IV endosse fièrement son rôle de leader sur ce Vendée Globe et joue crânement ses chances. Il devrait conserver sa position encore plusieurs jours dans une ambiance match racing.

Personne n’aurait parié sur la place actuelle de Yannick Bestaven. En tout cas, il s’amuse et prend plaisir dans ce match racing qui pourrait lui être favorable dans les heures à venir. Car s’il parvient à se glisser dans l’Est de la bulle sans vent, c’est le jackpot ! Il pourrait considérablement creuser l’écart avec ses poursuivants Charlie Dalin et Thomas Ruyant. Sinon, ce sera un éternel recommencement avec un regroupement général…

Au classement de 22h, Maitre Coq et Apivia ont fait une meilleure VMG et gagné à l’Est par rapport à LinkedOut. Ils sont mieux placés pour aller au nord est attrapé un front. Il faut manœuvrer, enchaîner les changements d’amure, « être dessus » comme disent les marins. Maître CoQ IV et Apivia multiplient les empannages dans une position plus Sud que LinkedOut. La nuit à venir (la journée pour eux) devrait être cruciale.

Promesse de jours meilleurs pour les chasseurs

Cette zone de vents faibles et erratiques concerne les six premiers. Derrière, à partir de Groupe Apicil rien ne devrait vraiment les arrêter, du moins la route sera moins chaotique, beaucoup plus directe avec un bon flux de Nord-Est pour avancer. « Il va y avoir un regroupement, ça va revenir fort par derrière, c’est un peu énervant, mais c’est le jeu » confiait Benjamin Dutreux dans un mot écrit du bord ce mardi. Damien Seguin, lui, est paré à revenir au cœur du match : « J’ai l’opportunité de revenir. Je suis prêt à batailler. J’attends le bon moment » confiait-il ce matin.

Maxime Sorel et Louis Burton ont eux aussi toutes les chances de recoller, tandis que pour Romain Attanasio et Clarisse Crémer, ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. Tous deux sont concentrés sur la façon dont ils vont négocier la dépression jeudi 24 décembre. « Je dois chercher à savoir si j’attaque la dépression par l’arrière ou si j’attends de me faire rattraper par le vent d’après. Je vais virer de bord dans la nuit, faire du Nord. » explique Clarisse Crémer.

Romain

Celui qui a gros à gagner face à cette situation peu habituelle dans le Pacifique Sud, c’est Armel Tripon sur L’Occitane en Provence. Le Nantais affiche ce jour la plus belle vitesse moyenne de la flotte : 446 milles avalés en 24h contre 257 pour Thomas Ruyant. Les chiffres valent mieux qu’un long discours. Tripon écrivait ce matin après son entrée dans le Pacifique Sud : « À ma droite l’Antarctique, immense continent que je rêve de voir de près, et face à moi, loin, très loin, le cap Horn ! Entre nous, un océan gigantesque et des petits bateaux sur l’eau que je rêve de doubler ! ». Son rêve va bientôt se réaliser…

Didac Costa : 40 ans et un cap Leeuwin !

Le pompier de Barcelone, Didac Costa, actuellement en 19e position, fête ce mardi 22 décembre ses 40 ans et devrait avant minuit (TU) doubler le cap australien. Sur l’ex-Kingfisher d’Ellen Mac Arthur avec lequel elle avait remporté la Route du Rhum 2002, le Catalan vit avec bonheur son deuxième Vendée Globe sur le même bateau. Dans son groupe de cinq IMOCA, le match est aussi palpitant qu’en avant de la flotte. Le solitaire livre une superbe bagarre avec la Britannique Pip Hare, Stéphane Le Diraison, Manu Cousin et Arnaud Boissières, le meneur de la petite troupe.

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Vendée Globe. Images du bord J44

Le roi Jean est avec la Reine Astrid, Giancarlo Pedote a un souci moteur, Clarisse un souci capillaire.

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Vendée Globe. Louis Burton heureux de ne pas avoir abandonné

Louis Burton s'entrainant sur l'imoca Bureau Vallée 2 pour le Vendée Globe 2020 (Photo Stephane MAILLARD)

Louis Burton poursuit sa route le long de la zone des glaces à bord de Bureau Vallée 2 qui a retrouvé de la vitesse et toute ses voiles, motivé par l’idée de revenir sur la tête de flotte. Le scénario météo devrait lui permettre de revenir se mêler à la lutte.

” Ça va mieux, c’est pas mal ! J’ai des bleus, des blessures un peu partout, sur les cuisses, sur les mollets, les bras, les mains…  C’est comme si j’avais pris une grosse tôle en bécane, avec des courbatures partout et des douleurs aux articulations, mais il n’y a rien de grave ! Je suis juste physiquement un peu atteint, mais j’ai beaucoup dormi, et ça va aller mieux.

Je suis super content d’y être retourné à chaque fois (dans son mât, ndlr) et de ne pas avoir abandonné.  J’étais à deux doigts de le faire, et j’aurais regretté.

Je viens de changer de voile d’avant car ça a molli, et je suis sur le point d’envoyer ma grand-voile haute, pour la première fois depuis un mois. J’ai attendu (pour le faire) que ça mollisse. La réparation tient, pour l’instant. J’ai fait des empannages, ça n’a pas cassé. La pièce est beaucoup plus solide que la précédente. J’ai vraiment besoin d’envoyer la grand-voile si je veux ne pas arriver en retard dans le système d’après. Bref, je suis content, et heureux !

Une dépression est devant moi, je vais me glisser en dessous, le long de la ZEA. Je vais avancer au près, ce ne sera pas très rigolo, mais 30 nœuds au près, ça se fait. Je suis moins handicapé dans ces navigations engagées, le bateau est mieux dans la baston que dans la molle.

Je revis la même chose qu’il y a quatre ans. Bon, j’étais déguisé en père Noël, mais je passais au près. Merci à la Direction de Course d’avoir ouvert la porte de la ZEA !

Pour l’instant, mon pilote automatique a l’air d’aller. Quand il s’est remis à marcher, j’étais passé sur le dernier capteur d’angle de barre. Après, je n’avais plus trop de solutions… J’ai barré, longtemps, 15 heures, et quand j’ai rallumé l’électronique pour envoyer un message, le pilote est reparti. Depuis, je l’ai protégé à fond de l’humidité, je l’ai bichonné comme ma femme, et pour l’instant ça marche.

Ma femme ? Elle est étonnante, incroyable, et cette équipe l’est tout autant. J’ai leur soutien jour et nuit, c’est super cool.

Il me manque le capteur de gîte, c’est une installation qui a cinq ans, c’est celle d’origine, et il y a un peu d’obsolescence là-dedans, même si on a fait toutes les mises à jour. Les pièces s’usent…

Le fait que ce ne soit pas un tapis roulant (pour la tête de course) jusqu’au cap Horn est motivant. Il n’y a pas trop de « raison » que ça parte par devant. Mon frère Nelson m’a rappelé qu’il y a quatre ans, il y avait 800 milles d’écart entre Armel (Le Cléac’h, qui a gagné avec le bateau qu’a Louis, ndlr) et que ça s’était fini au coude-à-coude avec Alex Thomson, à qui il manquait un foil et qui avait eu un problème avec son J1 (voile d’avant). J’essaie de croire à ça, j’avance et je récupère en même temps. Tu perds un peu quand tu dors beaucoup, mais si ma grand-voile tient en tête, je ferai tout pour recoller “.

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Vendée Globe. Regroupement en vue

Photo envoyée depuis le bateau Banque Populaire X pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 21 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Clarisse Cremer) lever de soleil

Rien ne va plus en tête de flotte avec ces hautes pressions qui jalonnent le parcours. Yannik Bestaven ne semble pas pouvoir s’échapper. Derrière, il faut soit forcer l’allure ou ralentir au risque de prendre une belle dépression. Résultat, 13 bateaux devraient se regrouper.

La météo sur ce Vendée Globe n’est décidément pas commune. Les skippers dans le grand sud bronzent au soleil et guettent le vent. Devant, trois bateaux se font une belle régate en luttant contre une bulle qui se déplace. Yannick Bestaven parvient toujours à maintenir 100 milles d’avance sur Charlie Dalin et Thomas Ruyant mais sans parvenir toutefois à s’échapper.

Derrière à 160 milles, le second groupe recolle avec Boris Hermann et Jean Le Cam. Ils emmènent avec eux à la file indienne Benjamin Dutreux, Damien Séguin, Isabelle Joshke, et Giancarlo Pedote. Maxime Sorel, Louis Burton, Clarisse Crémer et Romain Attanasio suivent mais vont devoir affronter pour Noël une belle dépression qui descend sur eux.

Elle occupe les esprits ds trois navigateurs. Cette fameuse bande rouge qui descend de Nouvelle-Zélande est une dépression assez creuse générant des rafales à plus de 40 nœuds. Romain Attanasio (PURE-Best Western Hotels & Resorts),Clarisse Crémer (Banque Populaire X) et désormais Louis Burton (Bureau Vallée 2) qui a perdu 400 milles suite son courageux pit-stop à Macquarie (trois montées au mât et réparations réussies), vont devoir faire le gros dos pour gérer entre mercredi et jeudi des vents de Nord-Est (ils seront donc au près) costauds et une mer bardée de talus.

« Il ne faut pas aller trop vite pour ne pas se faire prendre au plus dur de la dépression » lançait Romain Attanasio dans une vidéo envoyée du bord. « Tant pis, je me ferais rattraper par derrière, mais je vais ralentir. Ce n’est pas très logique, j’ai du mal à faire ça. » expliquait Clarisse Crémer avant-hier. Pour Louis Burton, le programme est inverse : cravacher maintenant pour passer devant la dépression avant qu’elle ne vienne franchement en travers de sa route.

Armel Tripon sur L’Occitane suit toujours derrière. La météo de ces derniers jours ne lui a pas permis de revenir beaucoup sur Romain Attanasio et Clarisse. Cela pourrait être le cas dans les prochains jours. Il reste toujours à 1500 milles des leaders. Il avait 1900 milles de retard au Cap de Bonne Espérance, 1800 milles au Cap Leeuwin. La météo ne favorise pas un retour éclair. Idem pour Jérémie Beyou sur Charal, qui après une belle semaine va devoir ralentir.

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Vendée Globe. Images du bord J43

Conditions agréables pour les skippers qui ont un mer rangée et du soleil.

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