21 Figaro Beneteau sont déjà amarrés à Port La Vie, en attendant le départ de la première étape mercredi à 16h de la deuxième édition de la Sardinha Cup. La course innove avec un dispositif digitale originale. Un 22ème concurrent sera également de la partie, le bateau des marcheurs, qui, sur la cartographie officielle, progressera grâce à la contribution physique du public. Grand soleil en ce dimanche de Pâques sur le site de la Sardinha Cup à Saint-Gilles Croix-de-Vie, où le public peut, depuis les quais de Port La Vie, avoir une vue plongeante sur les 21 Figaro Beneteau qui, mercredi, s’élanceront sur la première des deux étapes de la course en double, inscrite au calendrier 2021 de la classe Figaro Beneteau.
Un public qui peut lui-même directement participer à cette deuxième édition en rejoignant l’opération « Bateau des marcheurs » lancée par l’organisateur, le Team Vendée Formation, qui contribue ainsi à sa façon à la lutte contre la sédentarité au travail, notamment en cette période où le télétravail est très développé.
Comment ? Il suffit de télécharger l’application Kiplin sur son smartphone, de créer son compte et de rejoindre le jeu dans l’onglet Animations pour inscrire son équipe de cinq marcheurs. Il est également possible de s’inscrire à titre individuel, ce qui donne alors lieu à une affectation automatique dans une équipe.
La suite est on ne peut plus simple : dès le coup d’envoi de la première étape, mercredi à 16h, le but du jeu est de marcher le plus possible, l’équipe comptabilisant le plus grand nombre de pas à l’issue de la deuxième étape remporte à sa manière la Sardinha Cup et au passage l’ouvrage “Voilà des Recettes de Marins”, signé par Serge Doux et illustré par Julie Bossard. Des quizz seront en outre proposés sur la plateforme, les équipes obtenant le plus de bonnes réponses, gagnant le droit d’avancer plus vite. La totalité des pas de tous les inscrits permettra enfin de faire avancer le bateau des marcheurs, dont la progression pourra être suivie sur la cartographie officielle de la course.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’à mardi 18h, l’opération s’avère d’ores et déjà un succès, notamment auprès des partenaires de la Sardinha Cup, qui se sont pris au jeu, comme le confirme Jean-Denis Fouquet, président du Team Vendée Formation : « Une trentaine d’entreprises et de collectivités partenaires ont créé leurs équipes de marcheurs, comme le Groupe Beneteau, la Confiserie Pinson, les Transports Mousset, la société ADN, Halo (la conciergerie de Port-la-Vie), le Pays de Saint-Gilles, les villes de Saint-Gilles Croix de Vie et de Saint-Hilaire de Riez, le département de Vendée, et même le groupement de gendarmerie de Vendée ! En tout, nous en sommes déjà à 200 marcheurs inscrits et nous espérons que d’autres nous rejoindront d’ici mardi soir ».
#EN# LES SABLES D’OLONNE, FRANCE - FEBRUARY 11: Skipper Kojiro Shiraishi, DMG Mori Global One, is pictured celebrating in the channel during arrival of the Vendee Globe sailing race, on February 11, 2021. (Photo by Jean-Louis Carli/Alea)
#FR# LES SABLES D’OLONNE, FRANCE - 11 FEVRIER: Le skipper Kojiro Shiraishi, DMG Mori Global One, est photographié célébrant dans le chenal lors de son arrivée du Vendee Globe, le 11 Février 2021. (Photo Jean-Louis Carli/Alea)
Le skipper japonais Kojiro Shiraishi a annoncé qu’il repartait sur le prochain Vendée Globe avec son partenaire DMG Mori et le même bateau. Il lance également un programme ambitieux visant à accroître de manière significative l’intérêt et la participation à la course au large au Japon.
En parallèle, une nouvelle initiative voit le jour, qui permettra à d’autres jeunes skippers japonais de suivre le sillage de Kojiro Shiraishi et de développer la culture de la voile au Japon. Cette année, DMG MORI Sailing Team va commander et construire un nouveau Mini 650 prototype qui sera confié au skipper Federico Sampei, jeune marin japonais (24 ans) qui a couru en tant que bowman lors de la Youth America’s Cup aux Bermudes en 2017 et dans la classe GC 32 sur Mamma Aiuto! en 2018. Federico Sampei a rejoint l’équipe DMG Mori en 2020. Il y a travaillé comme gréeur et partenaire d’entraînement. DMG MORI Sailing Team achètera un certain nombre de Mini650 de série, dont deux seront basés en France et deux au Japon. Les bateaux dédiés aux jeux Olympiques et aux jeux Paralympiques sont en cours de construction.
Les bateaux au Japon seront le point central de la formation des jeunes coureurs océaniques sur place, et de la formation des ingénieurs, des préparateurs et des techniciens en apprentissage.
Tout sourire, Kojiro Shiraishi apprécie le changement de dimension de son aventure : “J’ai tellement été heureux de terminer le Vendée Globe. Maintenant que je l’ai fait, je pense que je peux enfin me considérer comme un vrai marin professionnel. C’est un projet passionnant et ambitieux. Nous ne visons pas le top 10 de la prochaine course, mais le top 8. C’est l’objectif suggéré par le Dr Mori, car il représente la moitié de la 16e place que j’ai obtenue cette fois-ci. C’est un objectif important et difficile à atteindre, mais il n’est pas impossible. Le bateau et moi aurons la tâche d’être plus rapides, et je vais tenter de rendre le bateau plus confortable en navigation. C’est important. Nous allons aussi améliorer les foils. Quand j’ai déchiré ma grand-voile et pendant cette semaine où je l’ai réparée, mon objectif initial, je pensais, était d’aller en Australie et de voir. Quand j’ai parlé au Dr Mori, il m’a dit ‘essaie juste de finir’ et j’y suis parvenu, alors maintenant je cherche à atteindre ce nouvel objectif“.
A partir de juillet, Kojiro va faire une tournée des marinas et des centres de voile japonais avec l’IMOCA DMG MORI Spirit of Yukoh, pour partir à la rencontre des jeunes et leur faire découvrir la culture de la voile.
Et éventuellement dénicher les skippers de demain ? Ce n’est pas le plan du héros japonais : “En ce qui concerne la sélection des skippers, nous recherchons des personnes spéciales. Quand j’ai commencé, j’ai vu le documentaire de Yukoh Tada à la télévision ; j’ai été inspiré par lui, et j’ai travaillé dur pour aller le rencontrer en face à face. J’aimerais voir le même genre d’initiative et de motivation“
Nicolas Troussel sera au départ de The Ocean Race Europe avec son IMOCA CORUM L’Épargne, course en équipage mixte à étapes entre la côte Nord Atlantique et la Méditerranée. La course devrait s’élancer fin mai de Lorient avec une arrivée à Gênes (Italie) en passant par Cascais (Portugal). Ils seront 4 à bord :Nicolas Troussel – Skipper, Sébastien Josse – Navigant, Marie Riou – Navigante et Benjamin Schwartz – Navigant.
Conference de presse de la Transat en Double 2021 - Rennes le 30/03/2021 Alexis Courcoux
Ils seront 34 navigatrices et navigateurs a se lancer dans une traversée de l’Atlantique en tandem en Figaro Bénéteau 3. Parmi eux, près de la moitié prendra part à la transat pour la première fois. Pour cette 15e édition, ils seront en effet 15 bizuths à rallier Concarneau à Saint-Barthélemy, à l’image des trois femmes de la flotte : Elodie Bonafous (Bretagne – CMB Océane), Estelle Greck (RLC Sailing) et Violette Dorange (Devenir). À 20 ans, cette dernière est d’ailleurs la benjamine de la course et s’attend à « 20 jours à fond » pour traverser l’Atlantique !
Pour le doyen, Yannig Livory (Interaction), c’est une autre histoire. À 54 ans, le Breton fêtera cette année sa 10e participation. Un record dont se rapproche Eric Péron ((L’Égoïste) – Cantina Saint-Barth) qui en compte déjà 7 à son actif et qui ne cache pas le lien « sentimental » qu’il a avec la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy. En duo avec Pierre Leboucher (GUYOT environnement), Thomas Rouxel fera son retour après 11 ans d’absence sur cette épreuve qu’il « adore ». Fabien Delahaye (Groupe Gilbert), l’unique ancien vainqueur (2010) présent sur cette édition, avoue quant à lui n’avoir « que des bons souvenirs sur cette course ! »
Qu’ils soient nouveaux venus comme les duos Nils Palmieri et Julien Villion (TeamWork), Jérôme Samuel et Nicolas Salet (Erisma – Groupe SODES – Fondation Tara Océan), Pep Costa et Will Harris (CYBELE VACANCES – TEAM PLAY TO B) notamment, ou cadors du circuit à l’image de Gildas Mahé et Tom Dolan (BREIZH COLA), Tom Laperche et Loïs Berrehar (Bretagne – CMB Performance), Martin le Pape et Yann Eliès (Gardons la vue), Tanguy Le Turquais et Corentin Douguet (Quéguiner – Innovéo), Alexis Loison (RÉGION NORMANDIE) ou encore Pierre Quiroga et Erwan Le Draoulec (Skipper Macif), tous devront gérer la même inconnue : traverser l’Atlantique à bord du Figaro Bénéteau 3. Pour Nicolas Bertho (KRISS – LAURE), qui a connu les versions 1 et 2 du monocoque, le troisième du nom est « un bateau intense, sportif ». Le jeu s’annonce donc ouvert et la régate promet d’être passionnante. Au terme des 3 890 milles théoriques de la course, les vainqueurs seront fêtés à la fin du mois de mai à Saint-Barthélemy !
Jean-Philippe Cau a été élu président de Lorient Grand Large vendredi 26 mars par le conseil d’administration. Agé de 65 ans, membre du conseil d’administration depuis trois ans, ancien Président de l’Union nationale pour la course au large (UNCL), il succède à Bernard Bocquet qui a été le seul président de Lorient Grand Large et récemment élu administrateur à la FFVoile.
La société Brest Ultim Sailing fondée en 2018 a racheté le trimaran Ultim Actual qui était skippé par Yves Le Blevec. Ce dernier a racheté au mois d’Août 2020 le trimaran Macif « M100 » de François Gabart avec Samuel Tual, Président d’Actual Group.
Avec ce trimaran, la société dirigée par Emmanuel Bachellerie, par ailleurs ancien Délégué général de la Classe Ultim 32/23 entend louer le trimaran. Il sera sorti de l’eau dans les prochaines semaines afin d’être prêt pour aboutir à sa commercialisation sous différentes formes ; location, location avec option d’achat ou revente, tout est ouvert pour peu que le trimaran soit exploité dans le cadre des prochaines courses auxquelles les trimarans Ultim participeront (Transat Jacques Vabre 2021, Route du Rhum 2022 et Brest Oceans 2023, à minima).
BUS proposera, par ailleurs, aux futurs exploitants s’ils le désiraient, l’ensemble des dispositifs techniques, sportifs et de médiatisation afin que le projet soit tendu vers une utilisation maximisée. Si le timing est serré pour la prochaine Transat Jacques Vabre, tout est mis en œuvre afin qu’il puisse prendre le départ.
Successivement détenteur du record du tour du monde en équipage (Trophée Jules Verne) par Olivier de Kersauson en 2004, du même record mais en Solitaire (Trophée Antoine de St Exupéry) ainsi que celui de l’Atlantique Nord par Thomas Coville en 2016 et 2017 et de la Transat Jacques Vabre en 2017, le trimaran a permis, enfin, à Yves Le Blévec de finir 3e de la Brest Atlantiques en 2019.
D’une génération précédente aux multicoques « volants », ce trimaran porte, en lui, une longue histoire marine, fut skippé par 3 marins exceptionnels et a montré une redoutable fiabilité.
Pour Emmanuel Bachellerie, Directeur général : « la course au large est technologique mais, aussi, profondément humaine. Elle est de performance mais, aussi, d’aventures. Elle est tournée vers demain mais aujourd’hui, comme hier, avant de gagner une course, il faut pouvoir la finir comme ne cessent de le répéter les marins aux palmarès les plus étoffés ; de Michel Desjoyeaux jusqu’à Loïck Peyron en passant par Jean Le Cam. La Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018 et le dernier Vendée Globe en furent deux traductions nettes. Ces multicoques, qui me passionnent depuis 20 ans, ont entamé une révolution majeure qu’Eric Tabarly avait imaginée au cœur des années 70. Les architectes, les bureaux d’études, les marins et leurs armateurs commettent des prodiges à lancer ces machines à près de 50 nœuds en mode vol. Si le grand public suit ces performances avec une acuité toujours plus grande, je demeure convaincu qu’il a la même acuité sur le degré de performance individuel des marins qui sont à bord. Le projet que nous nourrissons avec ce bateau fera se rencontrer, à budget très maîtrisé, ces deux histoires. Un bateau performant et marin qui s’inscrit dans son époque faite d’innovation mais aussi d’histoires flamboyantes, de performance mais aussi d’engagement, de technologie mais aussi de tradition ».
A propos de Brest Ultim Sailing : société fondée en 2018, elle a d’ores et déjà conçu, produit et géré Brest Atlantiques en 2019. La société ajoute, avec l’acquisition de ce trimaran, une nouvelle activité permettant à une ou plusieurs entreprises d’être le(s) partenaire(s) d’un trimaran à même de participer aux épreuves majeures de la course au large.
Avec 20 duos en Figaro au départ, la Sardinha Cup (3-17 avril) promet de donner lieu à une belle empoignade tout au long des deux étapes de large concoctées par le directeur de course, Guillaume Rottée. Deux ans après une édition inaugurale qui avait été la toute première course des Figaro Beneteau 3, le Pays de Saint-Gilles, berceau des chantiers Beneteau, accueille du 3 au 17 avril la deuxième Sardinha Cup, inscrite au calendrier de la classe, à laquelle vont participer 20 tandems qui permettront de raconter autant d’histoires différentes.
Les profils des 40 skippers sont en effet très divers, avec des marins expérimentés, des revenants (21 inscrits étaient déjà là il y a deux ans), 11 débutants sur le circuit qui disputeront leur toute première course officielle sur le monotype à foils, des femmes (5) et des étrangers (6). « Les notions de partage et de diversité nous sont vraiment chères, ce plateau en est un beau reflet », confirme Estelle Graveleau, directrice du Team Vendée Formation, qui organise la course.
Du côté des marins chevronnés, à tout vainqueur tout honneur, le lauréat de la première édition, Yann Eliès, qui s’était imposé avec Sam Davies il y a deux ans, remet son titre en jeu, cette fois aux côtés de Martin Le Pape (Gardons la vue-Fondation Stargardt), qui s’était quant à lui classé 7e. Un duo de choc qui sera à n’en pas douter l’un des favoris au moment de s’élancer le mercredi 7 avril sur la première étape (le départ de la seconde sera donné le dimanche 11 avril), même si, comme toujours sur le circuit Figaro Beneteau, la concurrence s’annonce relevée.
Parmi les prétendants à la victoire, il faudra ainsi compter sur Xavier Macaire et Morgan Lagravière à bord de Groupe SNEF (le premier avait pris la troisième place il y a deux ans avec Achille Nebout, qui fait cette fois équipe avec l’Italien Ambrogio Beccaria sur Primo Energie-Amarris), sur les jeunes tandems des filières de formation que sont Skipper Macif (Pierre Quiroga/Erwan Le Draoulec) et Bretagne CMB Performance (Tom Laperche, 3e de la Solitaire du Figaro 2020, et Loïs Berrehar), sur Tanguy le Turquais, qui a choisi de s’appuyer sur l’expérience de Corentin Douguet (Quéguiner Matériaux), mais également sur Alexis Loison et Guillaume Pirouelle, le premier accompagnant cette année le second dans un projet de transmission du Figaro Beneteau 3 aux couleurs de la Région Normandie.
Il sera également question de transmission d’expérience, véritable ADN de la course-école qu’est la Sardinha Cup, sur les deux autres monotypes aux couleurs de Bretagne CMB, Espoir et Océane, puisque Ronan Treussart et Corentin Horeau apporteront leurs savoir-faire respectifs à Gaston Morvan et Elodie Bonafous, qui disputent leur deuxième saison sur le circuit. Ce qui est également le cas de Violette Dorange (Devenir), qui a sans doute beaucoup à apprendre au contact du Britannique Alan Roberts. De son côté, l’architecte naval Antoine Lauriot-Prévost secondera Benoît Mariette sur Générations Senioriales, leur deuxième expérience commune après le Tour de Bretagne en 2019.
Plusieurs bizuths vont disputer leur toute première course officielle en Figaro sur la Sardinha Cup et ont donc choisi de le faire aux côtés de marins plus chevronnés. C’est le cas de l’ancien commando Marine Philippe Hartz, associé à Benoît Hochart (Marine Nationale-Fondation de la Mer), de l’Anglais David Paul (G-Alok), épaulé par Damien Cloarec, et de l’Espagnol Pep Costa, qui a choisi le Britannique Will Harris pour l’accompagner sur Cybèles Vacances-Team Play to B.
D’autres enfin seront totalement dans la découverte ou pas loin, comme les tandems mixtes Charlotte Yven/Pierre Daniellot, qui défendent les couleurs du Team Vendée Formation, Estelle Greck/Laurent Givry (RLC Sailing) et Kenny Rumball/Pamela Lee (RL Sailing), tandis que le jeune Rochelais Alexis Thomas sera associé sur Charente-Maritime à Robin Follin, bizuth l’an dernier sur le circuit, ce qui était également le cas de Marc Mallaret, associé à Sébastien Marsset (Cherche Sponsor).
Pep Costa (skipper de Cybèle Vacances-Team Play to B) : « La Sardinha Cup s’annonce particulière pour moi, car ce sera ma toute première course en Figaro Beneteau, j’espère valider tout le travail que j’ai fait ces dernières semaines avec le bateau et prendre du plaisir avec Will Harris, qui a plus d’expérience que moi, et avec lequel je courrai la Transat Saint-Barth-Concarneau. Ça va être magique de se retrouver avec les grands marins qui courent sur ce circuit, j’attends cette Sardinha Cup avec beaucoup d’impatience. »
Yann Eliès (co-skipper de Martin Le Pape sur Gardons la vue-Fondation Stargardt) : « Je suis ravi de retourner sur la Sardinha Cup dont je garde un souvenir extraordinaire, d’abord, parce que j’ai gagné la première édition, ensuite parce que c’était une très belle histoire avec Sam Davies, qui est une skipper hors norme. Cette fois, ça va être aux côtés de Martin, c’est là aussi une belle rencontre avec un marin plein d’énergie et de fougue, qui veut tout faire pour réussir, ça me plaît. Saint-Gilles Croix-de-Vie est synonyme de super souvenirs pour moi, nous sommes toujours très bien accueillis par les équipes d’organisation et de la capitainerie, et c’est ici que j’ai fait mes premières courses en… Figaro 1, ça ne me rajeunit pas ! »
Charlotte Yven (skipper de Team Vendée Formation) : « La Sardinha Cup va être pour moi une vraie découverte de la course au large avec les deux grandes étapes qui nous attendent, je suis curieuse de voir comment je vais gérer ça. Je suis contente de la disputer avec Pierre (Daniellot) car j’aime bien naviguer en double, j’en ai fait beaucoup en 470. Ici à Saint-Gilles, on voit tous les membres du Team Vendée Formation qui s’activent pour préparer la course, je pense que ça va être un bel événement et je suis contente de porter les couleurs du Team à cette occasion. »
Morgan Lagravière (co-skipper de Xavier Macaire sur Groupe SNEF) : « Quand Xavier m’a téléphoné pour me proposer de participer à la Sardinha Cup, je n’ai pas hésité longtemps, parce qu’on travaille bien ensemble, on a des personnalités très différentes mais complémentaires, donc on est vraiment contents de partager de bons moments avec l’objectif d’essayer de progresser. Et Saint-Gilles, ça évoque beaucoup de choses pour moi, j’ai passé trois ans de ma vie ici à m’entraîner et à courir sous les couleurs de la Vendée, je suis content de retrouver ces lieux et surtout l’environnement humain, avec des personnes comme Etienne Saïz (responsable sportif du Team Vendée Formation), devenu un ami au fil de toutes ces années. »
Antoine Lauriot-Prévost, co-skipper de Benoît Mariette (Générations Senioriales) : « C’est un plaisir de retrouver Benoît, avec lequel j’avais déjà couru le Tour de Bretagne en 2019. Pour moi qui suis architecte naval (au sein du cabinet VPLP, co-fondé par son père Vincent, qui a dessiné les Figaro Beneteau 3), c’est très important de pouvoir naviguer pour remettre le sens marin au cœur du design, on a un peu oublié ces derniers temps le côté feeling de l’architecture navale. Cette Sardinha Cup est une très bonne occasion pour moi de retrouver ça, d’autant qu’il y a deux belles étapes de large au programme. »
Il fallait marquer les esprits à quelques mois des Jeux Olympiques de Tokyo, et c’est chose faite. Manon Audinet et Quentin Delapierre ont réalisé une très belle performance cette semaine aux Îles Canaries à l’occasion de la Lanzarote International Regatta. Ils terminent sur le podium, à la troisième place du championnat dans la catégorie Nacra 17, derrière les talentueux équipages espagnols et allemands. Un résultat qui vient valider le travail hivernal et met en confiance pour la suite.
MANON AUDINET: “On a quand même fait trois belles boulettes pendant cette régate qui nous coutent peut-être une meilleure place. Ce dessalage le premier jour, le départ où l’on prend le mouillage du bateau viseur dans le safran et cette manche où nous avons été disqualifiés pour avoir volé le départ hier… nous aurions pu avoir plus de points, mais bon, c’est comme ça ! Nous sommes tout de même contents de ce que l’on a mis en place, le bilan est bon. De nombreux équipages semblaient fatigués sur cette régate, nous revenions de deux semaines d’entrainements intenses, ça commençait à tirer un peu ! Faire dans les trois en n’étant pas à 100% de nos capacités est super, ça veut dire qu’on pourrait faire encore mieux !
Il y a toujours du travail, mais nous allons dans le bon sens, nous avons encore une fois trouvé beaucoup de clés sur cette compétition. Ça fait plaisir de faire un podium, mais il manquait beaucoup de sérieux concurrents ! On ne les croisera qu’aux Jeux Olympiques je pense, alors, ça va être la grosse surprise ! Il faut rester bien concentré.”
Jean-Luc Denéchau Portrait Fédération Française Voile
La Fédération Française de Voile a renouvelé son conseil d’administration à la suite des élections qui se sont tenus ce mois-ci. C’est la liste portée par Jean-Luc Denéchau qui remporte 26 sièges dans le nouveau conseil d’administration sur les 32 sièges possibles. Jean-Luc Denéchau devient le nouveau Président de la FFVoile pour 4 ans et succède à Nicolas Hénard
En raison de la crise sanitaire actuelle, cette élection s’est déroulée exceptionnellement en visioconférence, avec 141 représentants présents ou représentés. La liste conduite par Jean-Luc Denéchau a été élue avec 56,68%. Jean-Luc Denéchau, 59 ans, succède ainsi à Nicolas Hénard, avec son projet “Construisons ensemble le futur de la voile” (programme à télécharger en cliquant ici).
Jean-Luc Denéchau, Président de la FFVoile :« Cette victoire, je souhaite la partager avec vous car c’est d’abord la vôtre, vous qui représentez cette incroyable communauté de passionnés, de femmes et d’hommes engagés, vous qui par votre énergie, votre enthousiasme contribuez à faire naviguer des millions de Français de et Françaises. »
Les membres du Conseil d’Administration sont :
M DENECHAU Jean-Luc – A.S.MANTAISE VOILE
Mme DOS SANTOS Anne – U N C ANNECY LE VIEUX
M BESSON Billy – YC GRANDE MOTTE
Mme FOURICHON Christine – LES GLENANS
M BERTHAULT Pascal – CANNES JEUNESSE
Mme PEBEREL Nathalie – Y C PORQUEROLLES
M BOVYN Olivier – C V B ERQUY
Mme COURTOIS Christine – B B NAUTISME
M LE BOUCHER Pierre – LOGUIVY CANOT CLUB
Mme HENRI Géraldine – S N V V
M BOCQUET Bernard – C N LORIENT
Mme VIELLE Aline – C N CROISETTE
M LE BACQUER Claude – S N MOUISSEQUES
Mme VANVERTE Corinne – S N MADINE
M GUILLEMOT Pierre-Yves – S N O NANTES Médecin
Mme PENN Marie-Gabrielle – CANNES JEUNESSE
M COUR Jean-Christophe – C Y V MOSELLE
Mme ROBERT Corinne – B N MARE E VELA
M ADAM Paul – S R HAVRE
Mme CARTERON Marie-Pierre -A C ALSACE LORRAIN
M DUMOULIN Christophe – S N AJACCIO
Mme DUPUY Amélie – Y C DU CALAISIS
M GAUTIER Romain – Y C CANNES
Mme VIAUD Brigitte – C V BORDEAUX C M
M DAUNAR Sacha – Y C SAINT FRANCOIS
Mme LE GUILLOU Betty – C N EST COTENTIN
M. HENARD Nicolas – C N WIMEREUX
M. MERIC Jean-Claude – GRUISSAN YACHT CLUB
Mme MIGRAINE Corinne – S R HAVRE
Mme DARROU Valérie – S N BASSE MOSELLE
M. RUSSO Edward – C N VALERIQUAIS
Mme CHAURAY Marie-Pierre – A DIJON ARC VOILE
M LYON-CAEN Yves – SR ROCHELAISES
M BLACHE Jean Pierre – YC DE CAVALAIRE
M BOURRIQUEL Laurent – CN CAP d’AGDE SODEAL
A propos de Jean Luc Denéchau Jean-Luc Denéchau est chef d’entreprise, il a créé sa société en 1987 et depuis, n’a cessé de la développer, de la faire évoluer et de la diversifier. Il est l’actuel Président de la Ligue Ile de France de Voile et Vice-Président de Nautisme en Ile de France. Depuis 2009, il est élu au conseil d’administration de la FFVoile, membre du Bureau Exécutif de la FFVoile de 2012 à 2016 et à l’international, il a siégé de 2017 à 2019 au Conseil d’Administration de World Sailing.
Le skipper Macif Pierre Quiroga s’est largement imposé sur la grande course qu’il a bouclé en 1 jour 17 h 35’ 27’’ devant Xavier Macaire et Tom Laperche ce matin à 6h35. Ce dernier remporte l’épreuve en montrant une belle régularité devant Alan Roberts et Gildas Mahé. Il faudra compter à nouveau sur lui sur le circuit cette année. A noter plusieurs abandons ; Tanguy Le Turquais qui a déchiré sa GV, Tom Dolan qui s’est fait une entorse, Marc Mallaret qui a connu des problèmes d’énergie, et Vincent Riou suite à un problème de ralingue de grand voile.
podium solo @ Breschi
Les réactions du skipper Macif 2019 à son arrivée aux pontons de Port Olonna : « Cette grande course de la Solo Maître CoQ était une étape plaisir avec des techniques que j’ai l’habitude de faire et qui ont été valorisées. J’ai fait quelques erreurs, peut-être moins que les autres, et j’ai surtout pris quelques bonnes options à Ré pour me démarquer. Une fois passé sous le pont de l’Île, j’ai effectivement vite pris la tête de la flotte que j’ai maintenue jusqu’à l’arrivée. Les conditions n’ont pas été évidentes, nous sommes montés à 36 nœuds dans le front au passage de Belle-Ile, je n’ai pas lâché la barre depuis hier midi. J’ai fait un surf à 21 nœuds ! Sur un bateau de 9m75, avec la barre qui va dans tous les sens et le foil qui pousse, il faut juste essayer de rester à l’endroit et de garder son spi. Ces conditions sont chouettes, semblables à celles de la Solitaire du Figaro où savoir naviguer dans la pétole est aussi important que dans du vent fort. Dès mon arrivée à Belle-Île dans un front que j’ai pourtant mal négocié au départ, j’ai tout de suite su qu’il ne fallait rien lâcher avec les concurrents derrière. Je n’avais aucune idée des voiles qu’ils allaient mettre, de comment ils allaient attaquer et, visiblement, j’ai dû mettre la bonne voile d’entrée. J’ai donné le meilleur de ce que j’étais capable de faire. Je l’avais dit dès le début, j’étais sur la Solo Maître CoQ pour me faire plaisir et sur une étape comme celle-ci, l’objectif est atteint ! »
podium solo @ Breschi
Le classement général de la Solo Maître CoQ 2021 devrait quant à lui être connu d’ici demain matin.
1- Pierre Quiroga – Skipper Macif 2019 à 6h35’23”
2- Xavier Macaire – Groupe SNEF à 7h07’12”
3- Tom Laperche – Bretagne CMB Performance à 7h33’46”
4- Gildas Mahé – Breizh Cola à 8h01’28”
5- Alan Roberts – Seacat Services à 8h09’37”
6- Fabien Delahaye – Laboratoires Gilbert-Loubsol à 8h16’08”
7- Nils Palmieri – TeamWork à 8h59’13”
8- Martin Le Pape – Gardons la vue à 9h02’17”
9- Eric Péron – French touch à 9h17’28”
10- Achille Nebout – Primeo Energie-Amarris à 9h20’54”
11- Alexis Loison – Région Normandie à 9h22’11”
12- Gaston Morvan – Bretagne CMB Espoir à 10h20’55”
13- Benoit Mariette – Génération Senioriales à 10h35’04”
14- Erwan Le Draoulec – Skipper Macif 2020 à 10h42’53”