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TourVoile. Le grand final au Lac de Serre-Ponçon

Ce jeudi débute la huitième et ultime étape de ce Tour Voile 2021 dans un décor montagnard sur le lac de Serre-Ponçon. Une grande première pour le Tour Voile sur un plan d’eau intérieur que nous avons visiter avant l’arrivée du Tour. A lire dans le dernier numéro de Course Au Large

À l’avant-veille de la Super Finale, le faux pas n’est plus permis. Que ce soit dans la course au top 4 (synonyme de qualification à la Super Finale) ou à la première place du classement général, chaque point compte et pourra changer la donne lors de l’ultime confrontation ce samedi 24 juillet. Les marins vont devoir s’adapter vite et bien sur un plan d’eau qui peut réserver quelques surprises. Le skipper de Groupe Atlantic, Clément Cron résume bien la situation :« La particularité des plans d’eau intérieur, c’est que vraiment tout peut se passer. Les effets de site provoqués par les masses qui entourent le lac sont imprévisibles. Rien n’est gagné, rien n’est perdu, les points peuvent vraiment être redistribués. Il va falloir être opportuniste jusqu’à la fin. ». Tout donner dans cette dernière ligne droite où rien n’est encore acquis, c’est bien là l’état d’esprit de Pauline Courtois, skipper d’Helvetia Purple by Normandiy Elite Team, très heureuse de cette navigation à Serre-Ponçon. « On sait que ça va se jouer jusqu’à la fin, il ne va rien falloir lâcher. Il va falloir resté concentré et lucide sur ses choix. C’est fabuleux de finir le Tour Voile ici. Je m’entraine régulièrement sur un lac près de Rouen, en match racing. Mais nous n’avons jamais fait de Diam24 sur un lac, ce sera une grande première ». L’équipage 100% féminin, tout comme Royan Atlantique, reste à portée de tir de Be.Brussels – Kidibul powered by Flying Frogs cinquième à l’heure actuelle.  Vous l’aurez compris, la bagarre s’annonce donc acharnée et très serrée.  Maintenant les dés sont jetés, place au spectacle !

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Le Trimaran SVR Lazartigue de François Gabart, un bateau qui se pilote avec un volant !

Le trimaran SVR LAZARTIGUE imaginé par François Gabart et son écurie Mer Concept, a été mis à l’eau ce jeudi 22 juillet à Concarneau. Un bateau révolutionnaire que nous a présenté en détail François Gabart dans le dernier numéro de Course Au Large. Un bateau qui se pilote avec un volant et dont les tests ont été effectués avec un volant de PlayStation. Extrait

La coque centrale de l’Ultime a été faite par Multiplast, les deux bras et les deux flotteurs par CDK. «Tout ça est arrivé au fur et à mesure ici à Concarneau durant les 12 derniers mois. A commencer par la coque centrale en juin 2020 et pour finir avec le flotteur n°2 arrivé début mars 2021. Nous, on a fait les assemblages.
La question qui vient en premier est ce qui différencie les deux Ultime. La réponse tient en trois mots : plus de vitesse, plus d’aéro et une meilleure ergonomie-organisation cockpit : « La grosse différence par rapport à M 100 et aux bateaux d’avant est que la hauteur du pont central est alignée sur la partie supérieure du bras de liaison ». Aussi, le 101 est plus solide que le précédent car il va aller plus vite et va donc subir des contraintes augmentées. « Il est un tout petit peu plus lourd car on a plus de fibres dans les bras et crosses : des endroits structurellement sollicités. Grâce aux jauges de contrainte, on est informé en temps réel des efforts subis en navigation avec des alarmes et des seuils à ne pas dépasser. Côté électronique et informatique embarquée on bénéficie d’une puissance de calcul augmentée ».

« 98% du temps, on est dans le bateau, d’où s’effectuent tous les réglages. Le 2% est pour sortir à l’affalage d’une voile ou effectuer certaines manœuvres. Mais globalement tout est conçu pour se faire depuis l’intérieur du bateau… Avant quand on rentrait dans le bateau (M 100), on était loin de ce qui se passait sur le pont et une fois sur le pont, on était dans un cockpit souvent exigu car au dessus du pont. L’aéro passait par des carénages lourds ou encombrants. Là, c’est intégré dans la structure du bateau. En résumé, sur le M 100, on venait rajouter le cockpit avec le roof sur la coque. Avec le 101, on vient intégrer le cockpit dans le bateau.

Le bateau a été conçu pour naviguer avec un équipage de 6 personnes et sera adapté à la navigation en équipage réduit, à l’opposé du M 100 conçu à l’origine pour le solo et adapté à l’équipage. Côté gréement et voilure, il n’y a pas de rupture technologique comparée au M 100.

Debout sur le pont, François incline son index vers l’arrière de la plate forme ou trône une barre à roue dite de secours. « Elle est reliée à un système mécanique classique qui commande les trois safrans dotés d’élévateurs et de flaps. Mais devant le bras central de liaison on pilotera le bateau de l’intérieur grâce à un petit volant agissant sur une commande électronique. On a fait des tests avec un volant de Play Station en guise de simulateur et on avait des essais sur le M 100 en intégrant le système sur l’ordi du bord pour le pilote. Ca fonctionnait avec un peu de développement en perspective ».

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SailGP. Belle prestation des Français, 2e à Plymouth

Quand les Français sont dans le match, forcément les régates sont plus belles à regarder. Finalistes après 5 belles courses régulières courues ce week end à Plymouth, l’équipe de Billy Besson fini 2e à quelques encablures de Team Australia.

Les équipiers de Tom Slingsby et de Billy Besson se sont battus jusqu’au bout pour remporter le titre, offrant au passage une finale palpitante. Samedi déjà, après trois manches disputées dans les vents légers (8/9 nœuds), les deux équipes rentrent à terre ex-æquo en points, très bien placées derrière les leaders Américains de James Spithill. Dimanche, dans les mêmes conditions, le triumvirat devait confirmer sa position pour pouvoir prétendre à la finale. Mais tout n’a pas été simple, la plupart des teams étant en mesure de se qualifier à l’issue de la 4e manche. Il a donc fallu attendre la 5e et dernière régate pour connaître la composition du brelan d’as…

La finale a été à l’image de ces chassés croisés : un vrai corps à corps et de multiples changements de leaders. Les Australiens prennent le meilleur départ, mais le trio est au contact et ce sont les Américains qui passent la première porte sous le vent en tête, talonnés par leurs deux rivaux. Dans le premier bord de près, les trois bateaux restent très proches et il suffit d’une manœuvre approximative des Australiens à l’empannage, doublée d’une belle tactique des Français (approche de la marque en tribord, prioritaires) pour que ces derniers prennent l’avantage. Billy Besson et ses hommes gardent la main dans le bord suivant, au portant. Après de nombreux croisements au contact, ils laissent les commandes à Slingsby dans l’ultime louvoyage. Ces derniers franchissent en vainqueurs la ligne d’arrivée… pour quelques longueurs seulement. Une belle revanche au regard de leur dernière place en Italie.

Billy Besson : « On est super heureux de notre progression »

« A bord, nous étions bien concentrés et c’était cool. On aurait aimé faire un meilleur départ et partir avec plus de vitesse, mais c’est la loi des finales, on s’embarque souvent avec un autre bateau (les Américains en l’occurrence). Sur le dernier bord de près, on se fait dépasser notamment à cause d’un problème d’afficheur qui nous calcule mal la layline. Mais on est super heureux de notre progression. On s’aperçoit qu’on a les capacités techniques pour pouvoir jouer en finale, » commente un Billy Besson ravi à son retour à terre.

Avec deux accessions en finale sur trois actes (3e aux Bermudes, 2e en Angleterre) et une 3e place au classement général provisoire, les Français font désormais partie des équipes dangereuses de SailGP.
On est loin de la phase d’apprentissage de la saison 1. Pourtant, rien n’est facile sur l’eau. Entre Tarente (ils terminent avant-derniers) et Plymouth, les tricolores ont su se remettre en cause, mettre le doigt sur leurs lacunes et renverser la vapeur. « Sur tous les départs, on en n’a loupé qu’un seul. On a fait l’inverse de l’Italie, explique Billy. Et faire de bons départs, on sait que c’est ultra important et que c’est ultra compliqué… Alors je suis très content ! On commence à sentir une cohésion dans le groupe, je suis hyper fier de tout le monde, tout le monde a bossé dans le bon sens. On s’aperçoit qu’il ne faut jamais s’arrêter de travailler. Tu ne peux pas te reposer sur tes lauriers sur ce circuit. Le bateau le demande et le niveau des équipes le demande. Il faut rester appliqué, humble, et poursuivre nos efforts pour le prochain Grand Prix (Danemark 20-21 août) ».

Pas prophètes en leur pays

Devant son public venu nombreux assister aux courses sur la pelouse immaculée du front de mer de Plymouth, l’équipage Britannique n’a pas fait briller les couleurs de l’Union Jack autant qu’il l’aurait souhaité (4e). Même si Paul Goodison, remplaçant de Ben Ainslie depuis deux événements, remporte joliment la dernière manche, il leur a manqué quelques points pour aller jusqu’au bout. Leur bonne régularité sur les trois actes leur permet néanmoins de se classer 2e au général, à égalité de points avec les nouveaux leaders australiens.

Ces derniers s’emparent de la place jusque-là occupée par les Espagnols. A Plymouth, les ibériques ont été disqualifiés de la manche 3. C’est la première fois depuis le lancement de SailGP, qu’un concurrent est sanctionné par cette règle mise en place par le jury pour éviter les collisions et les accidents. Trop téméraires au moment du départ, Phil Robertson et ses hommes ont forcé le passage, obligeant les Américains à s’écarter pour éviter l’impact.

Ce type d’incident montre le degré d’intensité avec lequel les huit équipes abordent ce moment crucial de la course. Et tout porte à croire que ce niveau de tension va monter encore au fil de la saison.

Un autre classement dans le classement

France SailGP Team signe donc ce dimanche à Plymouth un beau podium sportif mais désormais c’est une autre course dans la course qui débute : celle de l’Impact League !
Mercredi dernier, SailGP lançait officiellement son initiative unique dans le monde du sport, qui consiste à créer un championnat dans le championnat basé sur l’impact environnemental et sociétal des équipes engagées. Les Français sont actuellement sixièmes au classement général provisoire de l’Impact League après deux épreuves. SailGP communiquera prochainement le classement « développement durable » de l’événement de Plymouth. Les équipes seront jugées entre autres sur 10 critères précis pour un total de 200 points. Parmi eux : l’engagement et la mise en place d’une stratégie de réduction d’impact, la technologie et l’innovation, les opérations sur l’eau, le merchandising, l’utilisation du plastique et la gestion des déchets, la logistique, l’alimentation, la collaboration, la diversité et l’engagement.

GREAT BRITAIN SAIL GRAND PRIX I PLYMOUTH
1 – AUSTRALIA – Tom Slingsby – 27 points
2 – FRANCE – Billy Besson – 26 points
3 – UNITED STATES – Jimmy Spithill – 25 points
4 – GREAT BRITAIN – Paul Goodison – 22 points
5 – DENMARK – Nicolai Sehested – 21 points
6 – JAPAN – Nathan Outteridge – 19 points
7 – NEW ZELAND – Arnaud Psarofaghis – 19 points
8 – SPAIN – Phil Robertson – 18 points

CHAMPIONNAT SAILGP SAISON 2 APRÈS 3 ÉPREUVES
1 – AUSTRALIA – Tom Slingsby – 22 points
2 – GREAT BRITAIN – Ben Ainslie – 22 points
3 – FRANCE – Billy Besson – 21 points
4 – UNITED STATES – Jimmy Spithill – 19 points
5 – JAPAN – Nathan Outteridge – 19 points
6 – SPAIN – Phil Robertson – 19 points
7 – DENMARK – Nicolai Sehested – 17 points
8 – NEW ZELAND – Peter Burling – 17 points

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Très belle vidéo de Gitana avec des kitefoilers

Pour marquer la date anniversaire de la mise à l’eau du Maxi Edmond de Rothschild, l’écurie Gitana a réalisé une très belle vidéo signée polaRyse au large de Lorient avec la complicité des kitefoilers de l’association Lorient Glisse et Foil dont fait partie Morgan Lagravière l’un des piliers de l’équipage du Maxi.

Contest de foils! L’équipage du Maxi Edmond de Rothschild mené par Franck Cammas et Charles Caudrelier s’est prêté au jeu. Au programme, runs de vitesse et figures aériennes des kitefoilers qui ont tenté le foil tracté à plus de 30 nœuds par le géant de 32 mètres ; adrénaline et sensations garanties !

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Vendée Globe 2024. Benjamin Dutreux rachète l’IMOCA 11th Hour Racing

Le skipper Benjamin Dutreux s’entraine à bord du bateau OMIA - Water Family lors de la semaine prestart du Vendee Globe aux Sables d’Olonne, le 30 Octobre 2020. (Photo by Jean-Marie Liot/Alea)

Benjamin Dutreux peut désormais se projeter sur le prochain Vendée Globe avec le rachat de l’IMOCA 11th Hour Racing (Ex-Hugo Boss 2016). Un bateau à foils performant avec lequel il peut ambitionner de jouer au premier plan.

Récent vainqueur de The Ocean Race Europe avec Offshore Team Germany, le jeune skipper vendéen qui s’est révélé sur le dernier Vendée Globe franchit un nouveau cap avec le rachat de ce foiler de génération 2016 qui bénéficie des dernières évolutions techniques. Actuellement sous les couleurs de 11th Hour Racing, cet IMOCA est reconnu comme fiable et performant. Des atouts que Benjamin Dutreux compte bien exploiter au maximum pour le Vendée Globe mais aussi pour participer à The Ocean Race. “C’est la meilleure façon pour l’équipe et moi d’apprendre à maitriser le bateau, comprendre comment il marche et en tirer la meilleure performance. ” Pour cela, Benjamin Dutreux aura besoin de nouveaux partenaires à la hauteur de ses ambitions. Pour participer à The Ocean Race il devra trouver 5 M€ sur 2 ans et autant pour le Vendée Globe.

« Dès mon arrivée à terre, il a fallu rebondir vite, très vite !” Déclare Benjamin Dutreux. “L’objectif numéro un était de vendre mon bateau avec lequel je venais de boucler mon premier Vendée Globe et le deuxième de pouvoir racheter un bateau fiable me permettant de jouer aux avant-postes sur le circuit IMOCA Globe Series dès 2022. Je remercie vivement le Crédit Agricole Atlantique Vendée pour la confiance qu’ils m’ont accordée en trouvant des solutions de financement pour notre nouvel outil de travail. Ce n’était pas évident parce qu’il fallait être réactif, nous n’étions pas les seuls sur le dossier.”

« On a acheté de la sérénité et du temps »

L’IMOCA 11th Hour Racing, ancien Hugo Boss de 2016, a passé deux ans entre les mains de l’équipe américaine de Charlie Enright afin de développer au mieux leur nouvel IMOCA, qui sortira de chantier dans l’été. Leur objectif étant de participer à The Ocean Race, tour du monde en équipage avec escales. C’est donc aujourd’hui un des bateaux les plus fiables du circuit IMOCA doté des dernières évolutions. « C’est un bateau bien né,” affirme Thomas Cardrin, boat Captain de l’équipe, “C’est un foiler d’origine, ce qui signifie que la structure du bateau est adaptée. C’est un des IMOCA qui a été le plus performant ces dernières années. Il a un grand nombre de milles à son actif et a donc pu bénéficier d’une longue fiabilisation.” ajoute-t-il. “L’équipe de Charlie Enright a eu l’occasion de tester de nombreux shapes de foils et ainsi aboutir la version actuelle, qui est une version Guillaume Verdier 2021 conforme à la nouvelle jauge. Le bateau est « clé en main », prêt à naviguer et solide, ce qui est un avantage non négligeable dans notre préparation en vue du Vendée Globe 2024. » 

Pour Benjamin, l’objectif de ce rachat était double. Il fallait trouver un IMOCA performant, mais aussi fiabilisé pour pouvoir retourner rapidement sur l’eau. « Je suis super content.  C’est vraiment un bateau adapté à nos besoins.” déclare-t-il. “Avec l’équipe, nous voulions vraiment pouvoir naviguer un maximum et passer peu de temps en chantier car il nous faudra une grosse phase d’apprentissage sur ce nouveau support volant. En achetant cet IMOCA, on a acheté de la sérénité et du temps pour pouvoir progresser vite. On a hâte ! ». Le bateau restera dans la même configuration équipage jusqu’en 2022.

Un programme ambitieux

A partir du mois prochain, Benjamin rejoindra Damien Seguin et le Groupe APICIL pour trois courses du circuit IMOCA Globe Series. La Transat Jacques Vabre en novembre prochain sera l’objectif principal de cette saison pour ce duo inédit et prometteur.

C’est sur le convoyage retour de la Transat Jacques Vabre que Benjamin et son équipe tireront les premiers bords sur leur nouvelle monture. 

L’équipe ne souhaite pas s’arrêter là et souhaite participer à un maximum de courses du circuit IMOCA Globe Series. Le programme est dense et varié, ce qui amène d’autant plus d’intérêts pour les partenaires. L’expérience du skipper sur The Ocean Race Europe aux côtés d’Offshore Team Germany n’a fait que renforcer son envie de s’aligner au départ de The Ocean Race en 2022. « Cette course autour du monde en équipage est parfaite pour trouver les clés du bateau afin d’exploiter au mieux son potentiel en solitaire à l’avenir.” explique Benjamin. “Nous faisons tout pour trouver un partenaire qui voudra s’aligner à nos côtés sur cette épreuve mythique qui présente de très belles retombées à l’international. ».  

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Martin Le Pape et Sébastien Col grands vainqueurs du Tour de Bretagne à la Voile 2021

Martin Le Pape et Sébastien Col (Gardons la Vue) se sont imposés @ photo P.Contin

Martin Le Pape et Sébastien Col – Gardons la vue – se sont adjugé ce week-end le titre sur le Tour de Bretagne à la Voile 2021 devant Gildas Mahé et Fred Duthil sur Breizh Cola. Achille Nebout et Fabien Delahaye (Priméo Energie – Amarris) omplètent le podium.

Si Tanguy Le Turquais et Robin Follin ont remporté la 8e et dernière manche, la victoire finale n’a pas échappé à Martin Le Pape et Sébastien Col – Gardons la vue. “Sur le Tour, rien n’est joué jusqu’au dernier bord de la dernière course” avait confié Gildas Mahé skipper de Breizh Cola quelques jours avant le début du Tour. L’explication en est simple : le Tour se joue au point et non au temps. Le vainqueur du jour empoche 1 point, le dernier 31. Ici la régularité constante au classement peut payer plus qu’une victoire d’étape, et le moindre faux pas peut coûter extrêmement cher. On le voit encore aujourd’hui avec 9 bateaux hors temps pour lesquels ce “faux pas” sera sanctionné par 33 points supplémentaires à leur compteur.

Réguliers, ils l’ont été depuis le début avec des places de 5,5, 3, 1,2, 11, 15,3. En remportant la grande course entre Saint-Quay Portrieux et Douarnenez, une manche dotée d’un coefficient 2, Martin Le Pape et Sébastien Col sur Gardons la vue ont définitivement assis leur avance, et malgré deux manches un peu en deçà, ils ne seront jamais rejoints.
On est vraiment soulagés après quelques jours sous pression. On savait que rien n’était gagné et encore une fois tout se joue aujourd’hui. Certains ont pris cher, nous on s’en sort bien. On est également satisfait de faire un podium à la dernière étape.

La victoire s’est construite en commun avec Seb, une victoire qui va renforcer un peu plus notre amitié ; je suis ravi de partager cette victoire avec lui, je lui dois beaucoup. Je retiendrais notre complicité et notre complémentarité. Pour moi, Seb est mon binôme parfait : il me rassure dans mes choix ce qui me permet de me libérer… une victoire et une expérience à capitaliser pour la suite.”

Breizh Cola deuxième du classement pouvait se sentir menacé par Priméo Energie Amarris, revenu à seulement 3 points. Les très expérimentés Gildas Mahé (déjà triple vainqueur de l’épreuve) et Fred Duthil ne s’en sont pas laissé conter : “Avec Fred, il faut qu’on reparte dans la dynamique qu’on a, après une moins bonne manche. A savoir : gagner la manche” déclarait Gildas ce matin. C’est ce qu’ils ont fait aujourd’hui : se battre et surtout garder Achille Nebout et Fabien Delahaye (Priméo Energie – Amarris) dans leur rétroviseur.

Victoire au classement Bizuth et 9è place au général pour le Team Vendée Formation
Autre classement, enfin, celui des bizuths largement remporté par le Team Vendée Formation Charlotte Yven / Pierre Daniellot, une victoire de catégorie avec, en prime une entrée très remarquée dans le très select “TOP 10” de la course.

On est très content. Au général on ne s’était pas trop donné d’objectif de résultat. On ne savait pas trop où on en était en termes de niveau. Notre résultat sur la première course de la saison, la Sardinha Cup (où ils terminent 20è) nous avait un peu refroidis, ajoute Pierre Daniellot. Depuis on a continué à travailler, avec pas mal de préparation théorique et physique, et à beaucoup naviguer… comme quoi, le travail paye ! Cette victoire, on la doit aussi à tout le team Vendée Formation ; on les a eus au téléphone hier après notre victoire, ils étaient fous ! Sans eux rien ne serait possible, on a un super accompagnement pour progresser et faire de belles performances. ” Charlotte Yven / Pierre Daniellot l’emportent devant sur Job & Box – Estelle Greck et Ronan Gabriel. State Street Marathon Sailing – Fearless (Francesca Clapcich/ Jesse Fielding) complète le podium “Bizu

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TourVoile. Victoire des Belges sur la deuxième étape de ralliement

Tour Voile 2021, étape de ralliement entre Saint-Vaast-la-Hougue et Diélette, le 09 juillet 2021. Photo © Jean-Marie LIOT #TourVoile

Le deuxième ralliement du Tour Voile 2021 a été riche en rebondissements. La bataille stratégique a fait rage autour du Cotentin, là où sévissent des courants très puissants, notamment dans le bien connu raz Blanchard. L’équipage belge de BE. Brussels – Kidibul Powered by Flying Frogs a décroché sa première victoire dans cette 44e édition, moins d’une minute devant les solides leaders du classement général, Helvetia Blue by Normandy Elite Team. Royan Atlantique a complété le podium, devant Normandy Youth. La journée a été compliquée pour l’équipage de Groupe Atlantic qui a dû se contenter de la huitième place.

Les ralliements du Tour Voile 2021 tiennent toutes leurs promesses ! Après la très belle étape entre Le Havre et Saint-Vaast-la-Hougue mercredi, on a aujourd’hui encore assisté à un spectacle magnifique à observer et passionnant à décrypter d’un point de vue stratégique. Dans un vent léger, les équipages ont progressé au près, et effectué de nombreux virements. Ils ont heureusement profité d’un courant favorable pendant l’intégralité du parcours.

Un passage devant le deuxième plus haut phare d’Europe…

Le vent s’est un peu fait désirer en début de journée et c’est finalement à 11h27 que le départ a été donné. Les Diam24 OD ont louvoyé vers Barfleur et sont passés devant le phare de Gatteville. Construit entre 1829 et 1834, cet édifice, du haut de ses 75 mètres, est le deuxième plus grand phare de France et même d’Europe, derrière celui de l’île Vierge (82,50 mètres), dans le Finistère nord. Le phare de Gatteville guide les navigateurs dans le dangereux passage du raz de Barfleur. Il comporte autant de marches que de jours dans l’année et autant de fenêtres que de semaines. Les marins n’avaient certainement pas le temps de s’intéresser à ces considérations historiques, trop occupés à choisir leurs placements sur le plan d’eau. Les options ont divergé et la flotte s’est donc dispersée. Parti plus au large que ses concurrents, Groupe Atlantic, deuxième au classement général, a alors pris beaucoup de retard.

… et un louvoyage dans la plus grande rade artificielle d’Europe !

Les bateaux ont ensuite progressé le long de la côte nord du Cotentin et sont notamment passés devant le phare du cap Lévi, plus modeste (28 mètres de haut) mais néanmoins charmant. Toujours au près, ils ont ensuite emprunté la grande rade de Cherbourg. Avec une superficie d’environ 1500 hectares, c’est la plus grande rade artificielle d’Europe. À la sortie de la passe de l’Ouest, les Belges de BE. Brussels – Kidibul Powered by Flying Frogs, très inspirés, pointaient en tête.

5 nœuds de courant favorable dans le « bouillon » du raz Blanchard

Les équipages ont ensuite progressé vers l’extrémité Sud-Ouest du Cotentin et le redoutable raz Blanchard, situé entre la pointe de la Hague et l’île anglo-normande d’Aurigny. Ce passage est bien connu des navigateurs car on y rencontre les courants les plus puissants d’Europe. Les Diam24 OD l’ont heureusement approché sur un véritable « tapis roulant », le courant favorable atteignant parfois jusqu’à 5 nœuds. De quoi avaler les milles à bonne allure.

Première victoire des Belges, belle opération d’Helvetia Blue by Normandy Elite Team, déception pour Groupe Atlantic

En raison d’un vent mollissant fortement, le comité de course a décidé de réduire le parcours à la cardinale Ouest La Foraine, devant le cap de La Hague. Au terme d’une course pleine de maîtrise et d’expérience, Arnaud Vasseur, Tom Pelsmaekers et Nicolas Ferellec (BE. Brussels – Kidibul Powered by Flying Frogs) ont remporté ce ralliement. À peine 55 secondes plus tard, Helvetia Blue by Normandy Elite Team a décroché la deuxième place et conforte avec neuf points d’avance sa position de leader au classement général, profitant de la grosse contre-performance de Groupe Atlantic, seulement huitième aujourd’hui et grand perdant de la journée. Troisième de la course du jour, Royan Atlantique fait par contre une opération très intéressante en reprenant cinq points sur Groupe Atlantic. On note enfin la belle performance des jeunes de Normandy Youth, quatrième aujourd’hui, devant l’équipage féminin d’Helvetia Purple by Normandy Elite Team.

CLASSEMENT GÉNÉRAL (AVANT JURY)

  1. Helvetia Blue by Normandy Elite Team – Clément Michel : 11 pts
  2. Groupe Atlantic – Clément Cron : 20 pts
  3. Royan Atlantique – Gaultier Tallieu : 23 pts
  4. Helvetia Purple by Normandy Elite Team – Pauline Courtois : 29 pts
  5. Be Brussels – Kidibul powered by flying frogs – Arnaud Vasseur : 32 pts
  6. Dunkerque Voile – Louis Lengagne : 45 pts
  7. Normandy Youth – Noe Ackermann : 50 pts
  8. Team Jeune Sud – Oscar Pean : 44 pts
  9. Imagine For Margo – Margot Venin : 59 pts
  10. Emile – Benjamin Sternberg : 70 pts
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B&G améliorations radar et AIS sur la dernière version logicielle 20.2

Le leader mondial du secteur des instruments de navigation à la voile B&G a publié sa mise à jour logicielle 20.2 qui concerne les produits Zeus, Zeus Glasshelm et Vulcan. La version 20.2 apporte de nombreuses améliorations radar et AIS, ainsi que la prise en charge de caméras IP.

Matt Eeles, directeur produit chez B&G. « La sécurité a toujours été la priorité absolue pour l’élaboration de nos systèmes radar B&G, et nous y avons ajouté quelques améliorations d’interface afin de proposer aux utilisateurs une expérience visuelle encore plus claire sur nos écrans B&G. »

Parmi les principales caractéristiques, on peut citer l’amélioration de l’écran radar, avec des chiffres contrastés sur l’extérieur des cercles nets, ainsi que la possibilité d’afficher une icône de bateau à l’échelle représentant le bateau de l’utilisateur. Les symboles des cibles radar ont été repensés pour une clarté optimale et un suivi plus facile, tandis que les cibles radar et AIS mobiles peuvent désormais être suivies d’une trace graduée indiquant l’historique de la route du navire (fig. 1).

Fig. 1. Symboles et itinéraires des cibles
Fig. 2 Symbole de cible avec visibilité améliorée

De même, le système AIS dispose d’un nouvel ensemble d’icônes pour plus de clarté et des informations plus détaillées pour l’opérateur. Lorsque le radar et l’AIS acquièrent la même cible, le système affiche automatiquement la cible sous la forme d’un unique symbole afin d’améliorer la visibilité à l’écran (Fig. 2). De plus, votre route peut désormais être affichée sur l’écran radar pour plus de sécurité.

La mise à jour comprend également les fonctionnalités suivantes : prise en charge de caméra IP permettant une installation plus efficace des caméras pour des applications telles que la sécurité ou la surveillance de la voile, une nouvelle barre de contrôle CZone® pour un contrôle de commutation numérique facile à partir du MFD B&G et, de même, une nouvelle barre de contrôle d’éclairage ITC pour commander facilement l’éclairage du navire.

Les améliorations supplémentaires comprennent une structure de menu mise à jour, la possibilité de partager les paramètres du bateau sur tous les MFD sans avoir à les saisir plusieurs fois, de nouvelles bibliothèques Easy Routing améliorées basées sur les cartes C-MAP®, ainsi qu’un identifiant de position du navire sur le MFD lors de la réception d’un message de détresse VHF.

Résumé des principales mises à jour incluses dans la version 20.2 du NOS :
• Améliorations apportées à l’interface utilisateur du radar
• Améliorations apportées à l’AIS
• Prise en charge de caméra IP
• Intégration de la barre de contrôle CZone®
• Intégration de la barre de contrôle d’éclairage ITC

La version sera automatiquement mise à jour pour tous les produits B&G Vulcan™ 7, 9, 12 et B&G Zeus™ 2, 3 et 3S Glass Helm, Zeus 3 et Zeus 3S.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : www.bandg.com

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Le championnat du Monde et d’Europe de course au large en Italie en Figaro Bénéteau 3

Loïs Berrehar, skipper Performance CMB-Bretagne et Toma Laperche, skipper Espoir CMB-Bretagne @ Jean-marie LIot

World Sailing et la Fédération Européenne de Voile (EUROSAF) ​​ont confirmé que le Championnat du Monde Hempel Offshore 2021 et le Championnat Européen Mixed Offshore EUROSAF – épreuve de course au large en double mixte – se tiendront sur le tour d’Italie en Figaro Bénéteau 3.

Le Tour d’Italie – La Marina Militare Nastro Rosa – est une célébration d’un mois du sport qui se déroule en huit étapes dans huit des plus beaux sites italiens. Le Nastro Rosa se tiendra du 27 août au 26 septembre.

La première moitié du Nastro Rosa, qui se déroulera fin août / début septembre, se déroulera sur la mer Tyrrhénienne et comprendra le championnat d’Europe offshore mixte EUROSAF et les épreuves de qualification. La seconde moitié se déroulera sur la mer Adriatique avec le championnat du monde Hempel Offshore et les épreuves de qualification prévues pour la seconde moitié de septembre et se terminant à Venise.

Les deux championnats seront des compétitions mixtes à deux (un homme, une femme). Le Championnat d’Europe Mixed Offshore et le Championnat du Monde EUROSAF sont tous deux ouverts aux nations de tous les continents.

Les Italiens ont loué à Bénéteau pendant 3 ans pour l’occasion 10 Figaros Bénéteau 3. Ceux-ci stockés actuellement à Nantes vont être transportés en juillet vers le Canet en Roussillon où ils seront préparés (électronique B&G, antifouling etc.). Le jeu de voiles North Sails sera composé d’une GV, un J2 à ris un Genak et un grand spi. Il ne manquera que le petit spi.  « On a en quelque sorte créé une monotypie méditerranéenne pour répondre aux besoins d’une utilisation « corpo » » souligne Luc Joëssel qui gère avec Yannick Hemet  le projet pour Bénéteau. Les bateaux seront en catégorie 2 ou 3. Ils pourraient participer à la Middle Sea Race.
Avec cette nouvelle flotte en Méditerranée, la course au large en double mixte trouve là un belle visibilité. Reste à savoir qui représentera la France…

L’Avis de Course du Championnat du Monde Hempel Offshore 2021 et du Championnat d’Europe Mixed Offshore EUROSAF est disponible ici .

Infos : http://www.nastrorosatour.it/


David Graham, directeur général de World Sailing, a commenté : « Le championnat du monde Hempel Offshore permettra aux meilleurs équipages mixtes du monde de s’affronter pour la première fois le long de la côte adriatique. Nous sommes ravis que Hempel ait apporté son soutien à cette et nous sommes ravis de nous associer à la Marina Militare Nastro Rosa pour amener l’événement au cœur de la communauté italienne de la voile.”

Josep M. Pla, président d’EUROSAF, a ajouté : « En 2019, nous avons organisé avec succès la première édition du Championnat d’Europe offshore mixte EUROSAF à Venise avec l’autorité organisatrice de la Marina Militare Nastro Rosa. L’événement a représenté une courbe d’apprentissage abrupte pour toutes les parties impliquées et a prouvé à quel point c’est un événement passionnant pour les marins et les fans. Malgré les circonstances difficiles dues à la pandémie de COVID-19 en cours, nous avons poursuivi notre étroite relation de travail avec la même autorité organisatrice et avons organisé avec succès le championnat 2020 à Gênes. Forts de cette expérience accumulée, nous attendons avec impatience l’édition 2021 livrée en collaboration avec nos partenaires très expérimentés. Le Championnat d’Europe d’offshore mixte EUROSAF 2021 et le Championnat du monde d’offshore Hempel présenteront le meilleur de la voile en double offshore mixte et j’ai hâte de voir les athlètes concourir sur l’eau.

Riccardo Simoneschi, chef de l’autorité organisatrice de Nastro Rosa a conclu : « Le Marina Militare Nastro Rosa Tour est un projet à moyen et long terme visant à offrir une version simplifiée de l’ensemble du sport de la voile avec ses trois disciplines – Offshore, Inshore et planches dans un format très compréhensible pour le public. Nous sommes ravis et honorés de coopérer à nouveau avec World Sailing, EUROSAF et FIV et d’accueillir ces deux championnats importants dans le programme offshore de la Marina Militare Nastro Rosa. La course au large est, de loin, la discipline de performance la plus proche du plus grand public et de la voile. communauté à travers le monde.

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Les Sables – Horta – Les Sables : Finish incroyable Antoine Carpentier et Mikaël Mergui (Redman) vainqueurs aux Sables sur la ligne

Class40 Finish incroyable Antoine Carpentier et Mikaël Mergui (Redman) vainqueurs aux Sables sur la ligne. Photo Breshi

Après un duel épique depuis Horta, Antoine Carpentier et Mikaël Mergui ont franchi la ligne d’arrivée de la 8e édition de le Sables – Horta – Les Sables en première position ce jeudi 8 juillet devant Axel Trehin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean) avec 3 minutes d’avance. Le duo de Redman a ainsi mis 10 jours 20 heures 19 minutes et 31 secondes pour boucler les 2 540 milles du parcours entre les Açores et la Vendée à la vitesse moyenne de 9,77 nœuds.
Au coude à coude avec Projet Rescue depuis Horta les deux bateaux ne se sont pas quittés d’une semelle.
Ian Lipinksi et Ambrogio Beccaria devraient sur Crédit Mutuel devraient compléter le podium.

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