dimanche 23 novembre 2025
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SailGP. Les Japonais couronnés à St-Tropez, les Français passent à côté

The fleet in action on Race Day 2. France SailGP, Event 5, Season 2 in Saint-Tropez, France. 12 September 2021. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Le spectacle des F50 à Saint-Tropez aura été exceptionnel en offrant à quelques mètres du public devant le port de très belles régates. Les Japonais s’imposent dans la Finale à trois après un week-end qui aura beaucoup distribué mais malheureusement pas pour les Français qui terminent à la 7e place.

Nathan Outteridge a encore démontré qu’il était le plus fort dans des conditions légères. Il s’impose avec l’équipe Japonaise et remporte le France Sail Grand Prix – leur deuxième victoire de la saison -, devant les Espagnols et les Américains. Les Français s’ils terminent sur le podium lors de la dernière manche n’auront pas réussi à faire oublier une première journée désastreuse chez eux. Dommage.

La grande inconnue de ce dimanche à Saint-Tropez, en dehors du score final, culminait au dessus des ponts des F50 : pour la première fois, les 8 équipages ont régaté avec la grande aile rigide (29 m de haut), aile testée très rapidement à Aarhus, mais pas par tous et jamais en régate. Leigh McMillan, le régleur d’aile du France SailGP Team la découvrait ce matin. Le bateau tricolore était le premier sur l’eau pour que l’équipage (retour à 5) puisse se familiariser avec cette grande dame, sentir le comportement du bateau, surtout dans les manœuvres. Et tous les teams ont eu une paire d’heures, avant les compétitions, pour prendre la mesure de leur nouveau « moteur ».

Il fallait bien booster un peu les bolides de 50 pieds car la brise thermique n’a jamais soufflé à plus de 7/8 nœuds, empêchant souvent les catamarans de se hisser sur leurs foils. En plus d’être erratique en force, le vent a eu du mal à se stabiliser en direction : des bascules de plus de 40 degrés ont plusieurs fois rebattu les cartes et redistribué les atouts pendant les courses. La plupart des équipes ont donc alterné le meilleur et le pire, et ce sont les Néo-Zélandais de Peter Burling qui vont en faire les frais. Derniers de la manche 5 – une régate remportée haut la main par les Danois – les Kiwis voient filer leur ticket en finale dans les mains des Japonais…

Le combat fut sans merci sur les lignes de départ pour tenter d’accéder à cette ultime course à trois. Lors de la manche 4, une pluie de pénalités s’est abattue sur six des huit concurrents. Dans l’ultime régate de qualif’, les Britanniques ont écopé de 4 points de pénalité pour avoir forcé le passage et percuté le bateau espagnol au coup d’envoi…

Coup de théâtre et coup double japonais

La finale opposant les teams américaine, japonaise et espagnole n’a pas été exempte de rebondissements. Une fois de plus, le jury est intervenu pour sanctionner des fautes, laissant les Américains s’envoler loin devant. Les hommes de James Spithill semblent alors être sur le point de remporter leur toute première finale du championnat. Mais une énorme bascule de vent dans le dernier bord de portant offre à Outteridge et son groupe l’occasion de prendre les commandes.

Le quadruple champion du monde et champion olympique de 49er (2012), grand expert du Moth à foil et ancien barreur de l’America’s Cup remporte à Saint-Tropez son deuxième événement de la saison (après Tarente en Italie). « Le vent a tourné dans tous les sens. C’était une course tellement compliquée et stressante, on est super contents ! » reconnaît Outteridge quelques minutes après sa victoire. Cette performance en France propulse le clan japonais en tête du classement général de SailGP après 5 actes, devant les Américains et les Australiens.

Les Français satisfaits de leur dernière journée

« Soyons sûrs de faire les courses à 100%, pas à 80 ! ». Ce dimanche matin dans la base française, Billy Besson a harangué ses troupes. Quelques mots simples pour rappeler à tous (et à lui-même) l’importance de ne pas gâcher les occasions en commettant des erreurs évitables. Après une mauvaise entame samedi, ils ont montré aujourd’hui un bien meilleur visage : 4e et 3e. « On termine sur une bonne note, reconnaît Billy à l’issue de la journée. On s’est bien battus et on a été inspirés alors que les conditions étaient compliquées. On a joué avec les gars devant, donc c’est top, on est heureux de terminer comme ça ! »

Le bilan comptable est dur. 7e du week-end et de cette étape et dernier au général. Il va falloir retrouver le chemin de la finale que l’équipe a su pourtant atteindre à deux reprises.

La magie de Saint-TropezSaint-Tropez s’est révélé un merveilleux écrin pour l’événement et pour ces bijoux de technologie que sont les F50. En mer et sur la digue du port, les fans et les curieux ont côtoyé de très près les grands catamarans volants et ont pu s’immerger dans l’action. La proximité avec le public est au cœur du dispositif de SailGP qui rompt avec la tradition selon laquelle la voile est une discipline qui se déroule loin des spectateurs. Pour les athlètes et notamment pour les tricolores, le soutien des supporters est aussi un paramètre important.

Stéphanie Nadin, directrice de l’événement France Sail GP : « Saint-Tropez a été un énorme succès ! Le public, la ville, les partenaires, tout le monde a été enchanté et a pris la dimension de cet événement qui était très attendu. L’accueil des collectivités, mais aussi de nos partenaires de la Société Nautique et du Yacht Club a été fantastique. Tout le monde a œuvré dans le même sens et le soutien a été incroyable. Et puis la météo très estivale a joué en notre faveur. Sans parler de l’environnement naturel autour du golfe de Saint-Tropez qui offre un décor magique. Tous les astres se sont alignés pour faire de Saint-Tropez un des plus beaux événements de cette saison ! »

CLASSEMENT DU FRANCE SAIL GRAND PRIX

1- JAPAN / Nathan Outteridge / 10 points
2- UNITED STATES / Jimmy Spithill / 9 points
3 – SPAIN / Phil Robertson / 8 points
4- NEW ZEALAND / Peter Burling / 7 points
5- DENMARK / Nicolai Sehested / 6 points
6- GREAT BRITAIN / Ben Ainslie / 5 points
7- FRANCE / Billy Besson / 4 points
8- AUSTRALIA / Tom Slingsby / 3 points

CLASSEMENT GÉNÉRAL PROVISOIRE SAILGP APRÈS 5 ACTES

1- JAPAN / Nathan Outteridge / 37 points
4- UNITED STATES / Jimmy Spithill / 35 points
1- AUSTRALIA / Tom Slingsby / 35 points
2- GREAT BRITAIN / Ben Ainslie / 34 points
6- SPAIN / Phil Robertson / 31 points
5- NEW ZEALAND / Peter Burling / 30 points
8- DENMARK / Nicolai Sehested / 28 points
7- FRANCE / Billy Besson / 27 points

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Ultim. Superbes images d’entraînement en double entre Actual le trimaran SVR Lazartigue

Les images signées Ronan Gladu et Martin Keruzoré sont superbes de ces deux Ultimes à plus de 45 nds.

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TF35 Trophy. Realteam Sailing s’impose devant Alinghi

Les sept TF35 ont touché l’eau salée ensemble pour la première fois de leur carrière. La flotte a migré direction la ville italienne de Scarlino, en Toscane, pour les deux derniers Grand Prix du TF35 Trophy 2021. Quatre jours de régates et douze manches se sont disputées à Scarlino dans du vent d’ouest puis du Mistral de 12 à 20 nœuds. Après un beau suspens Realteam Sailing s’est imposé sur le TF35 Scarlino Cup 1 devant Alinghi.

Jérôme Clerc, barreur de Realteam Sailing : « C’était un excellent dernier jour à Scarlino. Nous nous sommes battus jusqu’au bout avec Alinghi ; nous avons gagné la première course et ils ont gagné la seconde. Je pense que cette bataille va durer jusqu’à la fin de la saison. Nous finissons premier au classement général, mais c’était une régate difficile. Nous attendons avec impatience le prochain évènement pour en découdre. »

Les prévisions météo aujourd’hui étaient sensiblement les mêmes qu’hier. Le Comité de Course décide de partir tôt pour réaliser le maximum de manches avant que le Mistral ne soit trop fort pour régater. Seuls six bateaux sont sur la ligne de départ, Zoulou ayant subit une avarie la veille a été contraint de rester à terre.

Le départ de la manche 11 est donné dans une mer plate de 10 nœuds et la flotte est séparée en deux à l’approche de la marque au vent. Alors que le Mistral commence déjà à forcir, la gauche du plan d’eau donne un léger avantage à Realteam Sailing, Alinghi et Ylliam XII – Comptoir Immobilier. Lors du deuxième tour, Realteam Sailing prend le dessus sur son concurrent direct et se détache pour l’emporter sur Alinghi. Spindrift et Ylliam XII – Comptoir Immobilier sont quant à eux à la lutte pour la troisième place et c’est Spindrift qui croise la ligne en premier à une seconde près, un superbe finish !

Duncan Späth, régleur de grand-voile – Spindrift : « La décision à bord était de naviguer mieux, plus fort et plus sûr, car il faut être confiant lorsque les bateaux se déplacent si vite. Nous avons vu vendredi que prendre une bonne avance sur la ligne de départ nous mettait en bonne position pour le reste de la course. J’espère donc que dans deux semaines, nous serons toujours aussi confiants et forts. »

La douzième manche est donnée dans 16 nœuds de vent et promet une régate passionnante entre les deux protagonistes. Alinghi en tête au vent est poursuivi au portant par Realteam Sailing et Spindrift qui naviguent à des vitesses de 27 à 29 nœuds. Alinghi sait qu’il doit l’emporter pour recoller au classement, mission accomplie pour l’équipe.

Mais le vent fort attendu est maintenant là et signe la fin du suspens. Realteam Sailing gagne le premier Grand-Prix en mer de la série, Alinghi est deuxième et Spindrift troisième.

Arnaud Psarofaghis, Régleur de grand-voile – Alinghi : « Nous nous sommes battus contre Realteam à chaque étape, dans chaque course. C’était intéressant d’un point de vue tactique car nous étions vraiment similaires en termes de vitesse et de manœuvres. La seule différence est de savoir qui prend le meilleur départ et fait le moins d’erreurs – nous avons eu notre moment, et eux aussi. Realteam mérite la victoire, ils ont bien navigué et ont été constants pendant toute la semaine, mais nous sommes aussi très heureux de notre performance. »

Dans la deuxième partie du classement du TF35 Scarlino Cup 1, nous retrouvons Team SAILFEVER en quatrième position, suivi de Ylliam XII – Comptoir Immobilier cinquième, ZEN Too sixième et Zoulou septième.

L’équipe menée par Jérôme Clerc prend par la même occasion la tête provisoire du TF35 Trophy 2021. Il faudra attendre la Cup 2 à Scarlino dans 10 jours pour connaitre le dénouement final de cette première saison.

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Solitaire. Départ ce dimanche de la dernière étape

A. courcoux

Pierre Quiroga en tête au général après deux belles victoires d’étape parviendra-t-il à remporter sa première Solitaire ? La dernière étape longue et compliquée s’annonce passionnante à suivre.

Avec 685 milles à parcourir, la quatrième étape de La Solitaire du Figaro s’annonce très longue et particulièrement difficile parce que complexe du point de vue météo. Le plus gros morceau du cru 2021 emmènera les Figaro Bénéteau 3 jusqu’au phare irlandais du Fastnet pour un final en Loire-Atlantique dans le nord du chenal de Saint-Nazaire. Du grand large sur un parcours très ouvert qui va nécessiter un gros mental, une gestion primordiale de la profonde fatigue que connaissent les 34 solitaires et des choix stratégiques cruciaux.

Ce samedi, veille de départ, les skippers ont la tête dans les routages et la météo, et savent déjà que cette toute dernière étape va durer. En cause, le vent faible à très faible sur la première traversée de la Manche et aux abords du grand phare du Fastnet et probablement sur la zone d’arrivée. Tous se préparent donc à embarquer plus d’eau et de nourriture (autorisé par la classe Figaro Bénéteau) et à vivre au minimum quatre nuits en mer.

Une ascension éprouvante, une redescente lente
A 16h, le coup de canon retentira devant le port de Roscoff en Baie de Morlaix. La flotte s’élancera sur un parcours côtier long de 8 milles par un vent de nord-est pour 10 nœuds, de quoi se déhaler du fort courant sur zone. Sitôt la cardinale Est Astan laissée à bâbord, les solitaires mettront le cap sur l’Irlande avec comme seule marque de parcours le mythique phare du Fastnet. 270 milles à courir dans des conditions météo très aléatoires rythmées par des petites dépressions locales et des zones sans vent ; autant dire qu’un immense jeu d’échec va se jouer entre la traversée de la Manche, la Mer Celtique et la Mer d’Irlande. Le deuxième tronçon sera de taille : 412 milles pour rejoindre la Loire-Atlantique dans une météo favorable à de grandes glissades sous spi dans un faible flux de noroît (vent du nord-ouest). Mais, comme sur la précédente étape, le vent devrait se montrer capricieux, variant allègrement en force et en direction. Une bagarre de longue haleine débute demain, la toute dernière. Autant dire que tous les concurrents vont jouer leur va-tout pour conserver ou aller chercher une place au classement général !

Comment suivre le départ de la quatrième étape?
Direct Départ sur le site internet : (La Solitaire du Figaro) et les réseaux sociaux (Facebook & Youtube)
Prise d’antenne à 15H45 : direct départ commenté par Serge Herbin et un invité spécial, Bruno Jourdren (navigateur).

La cartographie (site web : www.lasolitaire.com) :
Mise à jour toutes les 5 minutes dans les zones clés du parcours dont le départ, et ensuite toutes les 15mn.
Possibilité de choisir les fonds de cartes (carte marine Navionics, carte géographique). Grâce au partenariat avec Météo Consult, fichiers vent et courants, paramètres importants sur chacune des étapes de La Solitaire du Figaro.

Depuis la terre à Roscoff
Sur le village (ouvert de 10h à 17h30 dimanche 12 septembre) :
13h00 : présentation de chaque skipper sur le podium du village de La Solitaire du Figaro
13h15 : début de l’appareillage
16h00 : départ de l’étape 4

Points de vue pour le public :
Pointe de Bloscon – Chapelle Sainte-Barbe

Site internet alimenté en continu : actu le matin – article le soir (communiqué de presse envoyé chaque soir) – faits de course. Photos – vidéos – classements.
Directs digitaux départs/arrivées de toutes les étapes.
Réseaux sociaux

Sur Virtual Regatta, chacun peut se mesurer – derrière son écran – aux 34 figaristes.

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SailGP. Un beau spectacle à St-Tropez, les Français manquent leur première journée, Spithill en tête

Le spectacle était au rendez-vous à St-Tropez pour voir les trois premières manches du jour dans un vent très léger même si les Français ont manqué leur entame.

Trous d’air, sautes de vent, pénalités pour franchissement des frontières virtuelles du parcours ont orchestré cette journée un peu rocambolesque, émaillée d’incessants chassés croisés au sein d’une flotte qui est restée très groupée sur les parcours. Auteurs de deux magnifiques départs, les Frenchies n’ont malheureusement pas été récompensés pour leur témérité. Dans la manche 1, ils sont pénalisés pour avoir dépassé les limites du parcours. Même sanction dans la 2e régate alors qu’ils passent la deuxième porte en tête. Ils se retrouvent ensuite au ralenti dans une zone peu ventée où ils auront du mal à faire voler leur F50. Dans la dernière, enfin, ils jouent en milieu de tableau, sont en passe d’accrocher le podium mais un défaut de priorité avant le finish les prive d’une bonne note finale. Leurs coups d’éclats n’ont pas été suffisants pour allumer la flamme …

Ce soir, il y avait forcément de la frustration dans le camp Français, mais aussi un réalisme très pragmatique, celui qui permet aux champions de toujours regarder vers l’avant. Billy Besson : « C’est dur, c’est très dur. Mais c’est aussi ça SailGP ! On peut être en tête, tout perdre d’un coup et inversement. On a fait de mauvais coups, il faut être lucide, on a fait davantage d’erreurs que les autres, d’où notre place aujourd’hui (7e). On a fait aussi de belles choses : des supers départs, une meilleure gestion au fil de la journée de la hauteur de vol. Comme nous n’étions que trois à bord, j’avais une grosse job list à moi tout seul, en plus de la barre : la hauteur de vol, le réglage des safrans avec les pieds, regarder l’écran pour vérifier les cadres du parcours qu’on a loupé pas mal de fois, surveiller les adversaires. Il faut que je m’entraîne plus dans cette configuration. Et c’est ce qu’on va faire dès demain matin si la situation est la même, pour avoir le meilleur feeling possible pendant toute la régate ».

Thierry Douillard, l’entraîneur de l’équipe française, confirme et relativise : « Il faut réussir à mettre des bémols à ce mauvais bilan pour pouvoir construire pour demain. On doit apprendre à mieux absorber le travail à trois sur le bateau. Il y a eu quelques manœuvres loupées, une mauvaise analyse dans la gestion de nos adversaires comme sur la dernière manche. Par contre, tout le travail effectué ces derniers mois sur les départs paye. Billy est capable de prendre de super départs. Maintenant, vu le niveau de la flotte, il faut réaliser de nombreux ajustements. On va bien débriefer. Demain, le vent devrait être léger et à nouveau, de nombreux paramètres vont reposer sur les épaules du barreur. Il faudra être capable de mieux regarder le plan d’eau, d’anticiper notre position par rapport aux adversaires ».

Ce samedi, seuls les Américains de James Spithill ont navigué dans le haut du tableau. Vainqueurs des manches 2 et 3, ils prennent logiquement la pole position à l’issue de cette première journée torride. Trois à quatre points derrière eux, les teams néo-zélandais, espagnols et japonais sauvent les meubles grâce à leur relative régularité alors que Ben Ainslie, beau vainqueur de la régate d’ouverture, s’enferme ensuite dans la dernière. Quant aux Australiens leaders du classement général de la saison, ils ont été affectés toute la journée par de nombreux soucis techniques.

Demain dimanche, les huit équipages n’auront que deux régates pour tenter d’accéder à la finale pour le podium. Mathématiquement, tout est encore possible pour l’ensemble des concurrents, y compris pour les Français…

PROGRAMME DIMANCHE 12 SEPTEMBRE
2 courses en flotte puis la finale qui réunira les 3 meilleures équipes
Horaires : 13h30 – 15h
Lieu : devant le port de Saint-Tropez

Comment voir les courses ?

  • En mer : il reste quelques places sur les bateaux spectateurs SailGP pour la journée de demain. Informations et billetterie : fr.sailgp.com
  • A terre : le village situé entre la Tour Portalet et le Môle Jean Réveille sur la digue sera ouvert de 12h00 à 18h00. Écran géant et commentaires de 12h30 à 15h30 puis DJ Set Sun Downer by Le Byblos.
  • A la télévision : sur Canal+ Sport de 13h30 à 15h
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SailGP. Les Français attendus à St-Tropez

Billy Besson et son équipe sont attendus ce week-end à St-Tropez pour faire le show et continuer leur bonne progression après deux finales. En entraînement, dans de bonnes conditions, ils sont parvenus à s’imposer ce vendredi . Les premières manches ce samedi donneront le ton du week-end qui s’annoncent en revanche plus légères.

C’est la mi-saison, les teams sont à touche-touche au classement provisoire et la pression monte inexorablement, comme en témoignent les petits coups de sang qui ont déjà « animé » les passages de ligne d’arrivée après une contre-performance. « Cela montre à quel point on veut gagner. La tension est énorme sur une course, on est à fond et cela peut générer une frustration proportionnelle » explique Nathan Outteridge, skipper du F50 japonais, actuellement 3e au tableau. « On peut s’énerver, mais 5 minutes après, c’est oublié » admet Sir Ben Ainslie à la tête du clan britannique. « A ce stade de la saison, c’est critique pour tout le monde, insiste James Spithill, barreur du bateau américain. Faire des finales et monter sur le podium devient capital ».

Ce vendredi matin en conférence de presse, les huit skippers ont tous insisté sur l’importance de sortir bien placé à l’issue du France Sail Grand Prix I Saint-Tropez. « Après, on va enchaîner rapidement avec Cadix (Espagne), ce sont les deux derniers événements en Europe. C’est là que les écarts peuvent se faire. Il faut s’efforcer de rester dans le trio final » confirme Billy Besson.

Bel entraînement pour les Français

Mission accomplie pour les Bleus à l’entraînement, sur un plan d’eau pourtant difficile à apprivoiser. Un clapot abrupt levé par le vent d’Est-Nord-Est a transformé le golfe de Saint-Tropez en piste de bosses, rendant l’équilibre des bateaux aléatoire. Les équipages ont eu de la peine à dompter leur F50, notamment dans les transitions. « On avait du mal à stabiliser le vol. On a fait quelques accidents de manœuvres. Et ça, c’est fatidique. Entre un bateau qui vole et un qui ne vole pas, le delta de vitesse est multiplié par cinq » raconte Billy Besson. Le clan tricolore a néanmoins réussi à minimiser les erreurs et s’est qualifié en finale « pour du beurre », en compagnie des Anglais et des Néo-Zélandais. Satisfaits des progrès réalisés dans la communication à bord, les Frenchies devront toutefois s’améliorer sur les départs, s’ils veulent assurer de belles manches ce week-end.

Demain samedi, la première manche sera lancée à 13h44 dans des conditions très estivales. Un petit régime de brise thermique est annoncé, pour un vent qui ne devrait pas excéder les 10/12 nœuds.

Ils ont dit :

Billy Besson, pilote du France SailGP Team : « Si on suit notre courbe habituelle, normalement, on doit le gagner celui-là non ? Bien sûr nous avons un peu de pression, liée au fait d’être à domicile ! Mais c’est une pression positive. Car pour nous, c’est extrêmement important de concourir devant notre public. Ça nous porte. C’est ce que nous avions vécu à Marseille il y a deux ans. Et nous avons hâte de régater sur ce plan d’eau de Saint-Tropez qui est vraiment exceptionnel. »

Tom Slingsby, pilote du Australia SailGP Team, en tête du classement général provisoire et récent champion du monde de Moth (dériveur à foil) : « On arrive sur des hauts, après avoir remporté les deux derniers Grands Prix. Mais on sait que ça ne dure pas éternellement et qu’un jour, on sera à nouveau battus ! Mais pour l’instant, il y a une belle énergie au sein de l’équipe, on est en confiance et je suis fier de la façon dont on navigue. Ici, dans les petits airs annoncés, on sait que Nathan (Outteridge) et les Japonais peuvent être très forts. C’est un peu leur spécialité. Forcément, on observe ce qu’ils font, et tout le monde s’observe en fait pour essayer de progresser. »

Les filles à tire d’aile

Ce week-end, le France SailGP Team accueille Camille Lecointre et Aloïse Retornaz, médaillées de bronze en 470 aux JO de Tokyo. Les deux olympiennes, qui découvrent le circuit et les F50, ont vécu une première journée sur l’eau riche en sensations.

Camille, notamment, a été invitée à tirer quelques bords après les manches. « Ce qui m’a le plus impressionné, ce n’était pas tant la vitesse que la potentialité d’un crash avec les vagues, de sentir qu’on ne maîtrisait pas tout. Et j’ai été hallucinée, dans les virements, par la force centrifuge. On se fait vraiment plaquer vers l’extérieur. Si on ne traverse pas le trampoline au bon moment, c’est foutu et ça, c’était assez impressionnant. Je dois retourner à bord dimanche pour prendre un peu plus la mesure, mais avant, je dois encore compléter mes tests de sécurité (obligatoire pour tous les invités qui montent à bord en régate). »

En attendant son tour, Aloïse a assisté aux régates depuis un semi-rigide : « C’est encore plus impressionnant qu’à la télé ! On voit que cela demande beaucoup de précision et qu’il faut s’accrocher. Tout le monde va très très vite. Les bateaux sont très proches les uns des autres. Cela doit demander beaucoup de concentration pour réussir à prendre un paquet de micro décisions, et de bonnes décisions, parce qu’on voit bien qu’il n’y a pas trop le droit à l’erreur… »

PROGRAMME
France Sail Grand Prix I Saint-Tropez

Vendredi 10 septembre
3 courses d’entraînement dans le golfe de Saint-Tropez : 13h30 – 15h

Samedi 11 et dimanche 12 septembre

  • Fan Village entre la Tour Portalet et le Môle Jean Réveille sur la digue, ouvert de 12h00 à 18h00.
  • Écran géant et commentaires de 12h30 à 15h30 puis DJ Set Sun Downer by Le Byblos.
  • Animations Fan Village : l’exposition itinérante d’Energy Observer Foundation (Le Cube), la Green GT, le stand environnement de la ville (exposition et animation Pelagos autour de la sensibilisation à la préservation de l’océan), le stand eSailGP powered by MCES, le bar du Fan Village et la boutique officielle.
  • 3 courses de 13h30 à 15h : les F50 s’élanceront sur le golfe de Saint-Tropez. Si le temps et le vent le permettent, la ligne d’arrivée se situera directement en face du Fan Village.

Billetterie bateaux officiels SailGP et informations programme plaisanciers : fr.sailgp.com

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Défi Azimut. 14 équipes engagées !

@ Christophe Favreau

C’est encore une belle édition qui se profile pour le Défi Azimut qui grandit d’année en année grâce à l’engagement de la société Azimut et de ses partenaire. Elle se tiendra du 14 au 19 septembre avec quatorze duos engagés.

Car si les deux derniers Défis ont été marqués par un renouvellement tous azimuts de la Classe IMOCA, l’édition 2021 consacre une flotte de bateaux extrêmement aboutis, comme l’explique Antoine Mermod, président de l’IMOCA : « Contrairement à The Ocean Race Europe et à la Rolex Fastnet Race où la flotte était scindée, tous les bateaux de pointe se retrouvent la semaine prochaine à Lorient pour la troisième course de la saison. Avec en prime 11th Hour Racing 2, comme nouveauté très attendue ! »

La crème de l’IMOCA
Le nouveau 11th Hour Racing mené par Charlie Enright et Pascal Bidégorry, est en effet le premier IMOCA post-Vendée Globe, conçu par l’architecte Guillaume Verdier, notamment pour disputer The Ocean Race 2022-23 en équipage. Il pourra se confronter pour la première fois avec la crème des IMOCA de la génération 2019-2020. Au premier rang desquels APIVIA (Charlie Dalin et Paul Meilhat), vainqueur du Fastnet, et LinkedOut (Thomas Ruyant et Morgan Lagravière), en pointe sur The Ocean Race Europe. Comme beaucoup, Louis Burton qui mènera avec Davy Beaudart à bord de Bureau Vallée (ex L’Occitane en Provence), voit dans ces deux-là les bateaux référents : « Les hommes à battre sont d’abord ceux qui mènent leur bateau depuis longtemps et le possèdent sur le bout des doigts. Le Défi Azimut est pour nous une super opportunité de nous situer et valider toute la préparation faite cet été ». Pour la onzième fois, Louis qui n’a jamais raté une édition de cette course fera le tour de la Bretagne pour rejoindre Lorient au départ de Saint-Malo et devrait en profiter pour valider sa qualification pour la Transat Jacques Vabre, point d’orgue de la saison.
APIVIA viendra lui en voisin de Concarneau. Contrairement à plusieurs concurrents qui ont changé de foils pour se conformer au nouveau règlement, Charlie Dalin profite d’une paire jaugée avant le Vendée Globe, plus longue et donc plus puissante. « C’est vrai qu’au près et au reaching, ça devrait être un avantage explique Paul Meilhat, co-skipper. Mais l’intérêt du Défi Azimut et notamment des 48 Heures, c’est que le parcours est choisi au dernier moment en fonction de la météo, ce qui garantit une bonne variété d’allures. Donc tout le monde peut avoir son bord de prédilection et le jeu va être ouvert. On ne craint pas un bateau en particulier, mais surtout les marins tant le plateau est exceptionnel ! »

Talents et belles histoires
Comment ne pas citer en effet des tandems aussi complémentaires et talentueux que Sébastien Simon et Yann Eliès (ARKÉA PAPREC), Nicolas Troussel et Sébastien Josse (CORUM L’Épargne), Damien Seguin et Benjamin Dutreux (Groupe APICIL, ultra favori dans la catégorie des bateaux à dérives), ou encore Romain Attanasio et Sébastien Marsset (Fortinet-Best Western) qui disposent enfin avec l’ex-Malizia d’une monture à la hauteur de leur talent. Il faudra compter également sur l’expérience de Sam Davies associée à Nicolas Lunven (Initiatives-Cœur), ou encore sur Isabelle Joschke et Alain Gautier (MACSF). Un dernier double mixte sera à surveiller de près avec la paire anglo-suisse Simon Fisher/Justine Mettraux sur l’autre 11th Hour Racing (ex Hugo Boss de 2016), en tête actuellement du Championnat IMOCA Globe Series. « Nous venons bien sûr pour prendre des points*, explique Justine, mais aussi pour apprendre. On reste des débutants dans la Classe IMOCA et ces bateaux très techniques passent beaucoup de temps en chantier. C’est donc toujours bon de se confronter sur l’eau ».
Quant aux bateaux d’ancienne génération, ils auront eux aussi leur match. Arnaud Boissières embarque à ses côtés le jeune Guadeloupéen Rodolphe Sépho dans une optique de transmission. Belle association également que celle de Clément Giraud, qui court pour la première fois aux côtés d’Erik Nigon, deux hommes définitivement liés autour du plan Farr 2008 qu’Erik a prêté à Clément pour le dernier Vendée Globe (Compagnie du Lit-Jiliti).
Quant à Manuel Cousin et Alexia Barrier (Groupe Sétin-4MyPlanet) voilà un tandem qui n’engendre pas la mélancolie et fait d’abord rimer compétition avec plaisir, une notion que porte dans son ADN le Défi Azimut – Lorient Agglomération depuis sa création.
Pierre-Marie Bourguinat

*Depuis cette année, le Défi Azimut – Lorient Agglomération entre au Championnat IMOCA Globe Series 2021-25, comme course de coefficient 1, permettant aux concurrents d’engranger des points. Ainsi, à l’issue des 48H AZIMUT, le vainqueur remportera 14 points (nombre de participants), le deuxième 13, le troisième 12, etc.

LES 14 DUOS INSCRITS AU DEFI AZIMUT – LORIENT AGGLOMERATION 2021

11th HOUR RACING 1 : Justine Mettraux (SUI) – Simon Fisher (GBR)
11th HOUR RACING 2 : Charlie Enright (USA) – Pascal Bidégorry (FRA)
APIVIA : Charlie Dalin (FRA) – Paul Meilhat (FRA)
ARKÉA PAPREC : Sébastien Simon (FRA) – Yann Eliès (FRA)
BUREAU VALLÉE : Louis Burton (FRA) – Davy Beaudart (FRA)
COMPAGNIE DU LIT-JILITI : Clément Giraud (FRA) – Erik Nigon (FRA)
CORUM L’ÉPARGNE : Nicolas Troussel (FRA) – Sébastien Simon (FRA)
FORTINET – BEST WESTERN : Romain Attanasio (FRA) – Sébastien Marsset (FRA)
GROUPE APICIL : Damien Seguin (FRA) – Benjamin Dutreux (FRA)
GROUPE SÉTIN – 4MYPLANET : Manu Cousin (FRA) – Alexia Barrier (FRA)
INITIATIVES-CŒUR : Samantha Davies (GBR) – Nicolas Lunven (FRA)
LA MIE CALINE-ARTISANS ARTIPOLE : Arnaud Boissières (FRA) – Rodolphe Sépho (FRA)
LINKEDOUT : Thomas Ruyant (FRA) – Morgan Lagravière (FRA)
MACSF : Isabelle Joschke (FRA) – Alain Gautier (FRA)

LE PROGRAMME EN BREF

  • Mardi 14 : Accueil des IMOCA à Lorient La Base (17h00) et cérémonie d’ouverture à 18 h00 (sur invitation)
  • Mercredi 15 à 15h30 : Début des Runs dans les Courreaux de Groix
  • Jeudi 16 à 14h00 : Départ des 48 heures en double + media(wo)man
  • Dimanche 19 à 13h00 : Départ du Tour de Groix en équipage.
  • Dimanche 19 à 17h00 : Remise des prix à Lorient La Base
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SailGP. Russel Coutts : “Le circuit attire les meilleurs marins du monde “

A l’occasion de l’étape du SailGP à St-Tropez nous avons pu suivre la première journée d’entrainement du bateau français barré par Billy Besson en compagnie de Russel Coutts, la légende de la Coupe et CEO du SailGP et avec Bruno Dubois, team manager de Team France. L’occasion de faire un point rapide sur le circuit à mi-saison de la saison 2 du circuit.

Trois questions à Russell Couts CEO SailGP

Une nouvelle équipe va rejoindre le circuit Sail GP – l’équipe suisse en l’occurrence et c’est la première qui signe une licence. C’est un premier succès pour la vision que vous portez sur ce circuit ?
Oui ce sera la 9e équipe sur le Circuit. C‘est une bonne nouvelle et nous en attendons d’autres aussi très prochainement.

Comment avez-vous réussi à convaincre Peter Burling et Blair Tuke de venir sur le circuit Sail GP ?
Ils m’ont appelé ! Tous les meilleurs marins veulent naviguer sur les F50. Ils n’ont pas beaucoup d’opportunité de se confronter entre eux en dehors de la Coupe. Tous veulent prouver qu’ils sont les meilleurs.

Vous vous êtes donné 3 ans pour que le Circuit Sail GP prenne sa place et devienne économiquement viable. Où en êtes-vous à mi-parcours ?
Le pari est déjà presque réussi. Nous allons annoncer une saison 3 avec des villes qui permettent de couvrir nos frais. Nos partenaires signés l’année dernière nous suivent également pour la prochaine saison. Nous avons fait de bons progrès et nous allons continuer.

Nous sommes sur l’étape française à St-Tropez pour cette saison 2 après la finale qui s’est déroulée sur la première saison à Marseille. C’est important pour vous d’être présent en France ?
Il y a une pratique de la voile en France qui est très forte. C’est vraiment bien d’être à St-Tropez et de supporter l’Equipe française. Cela fit déjà deux bonnes raisons d’être ici.

Trois questions à Bruno Dubois Team Manager de SailGP France

Où en est l’équipe depuis ses débuts ?

On a beaucoup progressé notamment après nos entrainements aux Bermudes. On a pu participer à 2 finales mais on peut encore faire mieux. On en a la capacité.

Une équipe suisse entièrement financée va arriver sur le circuit. A combien se monte le budget annuel ?
Il faut compter sur un budget de 7 millions de dollars par an qui se décompose en deux parties : les couts opérationnels de l’équipe, environ 2,5 millions de dollars et 4,5 millions qui vont dans le développement du bateau. Celui-ci appartient à Larry Ellisson et à Russel Coutts. Cela a permis d’avoir de nouveaux foils et de nouvelles ailes. Tout cela rentre dans les coûts. Il y a la partie organisation commune à toutes les équipes et qui englobe la communication, le marketing, le transport des containers à travers le monde.

D’une saison à l’autre, il y a plus d’étapes. Le Circuit se développe bien…
On a plus de villes aujourd’hui et le coût est resté le même. On a réussi à rationaliser beaucoup de choses et à gagner en efficacité comme de passer de 115 containers à 90. On est plus efficace que la première année. Le circuit compte 8 équipes et bientôt une neuvième entièrement financée plus une autre qui devrait arriver plus tard. On sera bientôt 10. La ligue est désormais quasiment autonome avec le sponsoring. Il y a déjà quelques équipes qui ont signé des partenaires même si elles sont encore subventionnées par Oracle. Cela était prévu. On est dans les clous par rapport à l’ordre de marche que le SailGP s’était donné.

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America’s Cup. Un AC40 en plus de l’AC72 pour la prochaine Coupe

Coupe de l'America America's Cup Auckland
Coupe de l'America America's Cup Auckland AC75

Révolution à venir sur la Coupe avec l’introduction de l’AC40 et un circuit pour les jeunes et les femmes.

Le Royal New Zealand Yacht Squadron (RNZYS) et le Defender Emirates Team New Zealand (ETNZ), ainsi que le Royal Yacht Squadron Ltd (RYSL) et le Challenger of Record INEOS Team UK annoncent qu’ils vont inclure dans le protocole de la 37e de la Coupe de l’America qui doit être publiée le 17 novembre une version réduite de l’AC72 qui sera l’AC40. L’AC75 restant la pièce maîtresse des courses de l’America’s Cup pour au moins les deux prochaines éditions.

L’AC40 sera une version réduite dynamique, puissante et ultra-rapide de l’AC75 qui lui permettra parfois d’atteindre des vitesses similaires à celles de sa grande sœur. L’intention est que la nouvelle classe soit le catalyseur pour accélérer la participation à l’America’s Cup à partir du vivier mondial de talents des femmes et des jeunes marins via des régates distinctes AC37 Women’s et Youth America’s Cup dans le cadre du programme général de la 37e America’s Cup.

Le commodore du RNZYS, Aaron Young, a déclaré : « Créer des voies et accroître la participation des femmes, des jeunes et des pays émergents est une priorité depuis la victoire en 2017. L’AC40 se eut une la classe passionnante utilisée par les équipes de la Coupe pour leurs tests et leur développement à l’échelle, l’entraînement en match race, les régates préliminaires, puis pour les épreuves féminines et jeunes.

Le PDG d’Emirates Team New Zealand, Grant Dalton, explique les détails de la classe et des régates : « Toutes les équipes en compétition devront acheter au moins un AC40 qui sera utilisé dans les régates préliminaires, puis mis à la disposition des femmes et des jeunes régates qui se tiendront sur le site du Match AC37. Les yacht clubs des équipes AC en compétition devront s’inscrire à la fois aux épreuves féminines et juvéniles, mais les inscriptions seront également ouvertes à d’autres pays et clubs nautiques. »

De plus, une fois que les équipes AC40 seront livrées d’ici la fin 2022 et le début 2023, nous espérons que les propriétaires privés achèteront leurs propres AC40 alors que nous commençons à construire une classe passionnante et accessible pour l’avenir.

Le directeur de l’équipe INEOS Team UK, Sir Ben Ainslie, a déclaré : « L’America’s Cup a un rôle important à jouer dans l’élargissement de l’accès et de l’inclusion de tous les athlètes dans la voile. Les régates féminines et juniors de la Coupe de l’America sont un pas en avant important et une plate-forme indispensable qui permet à toutes les nations d’améliorer la diversité et l’inclusion dans notre sport. Nous sommes impatients de créer une voie en Grande-Bretagne qui soutiendra les programmes sur et hors de l’eau, offrant à nos athlètes des opportunités de succès en compétition, tout en aidant à combler l’écart avec la voile professionnelle.

Ces derniers mois, le Defender et le Challenger of Record ont travaillé pour se mettre d’accord sur le protocole de la prochaine America’s Cup qui doit être publié le 17 novembre. Le document détaillé prend un accord mutuel entre les deux parties pour créer les règles et les paramètres du prochain événement que toutes les équipes doivent accepter comme condition de leur entrée dans l’AC37. Les deux parties peuvent confirmer que le prochain événement sera un événement multi challenger et non un événement individuel.

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Solitaire. Les réactions des skippers à l’arrivée de l’étape 3

A Courcoux

Les réactions des skippers à l’arrivée de cette solide étape passionnante à suivre.

1. Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 11:59:54

Temps de course : 3j 23h 59mn 54sec

Distance parcourue : 680.67 nm

« Une étape de dingue, de A à Z ! On a commencé avec une super première journée, très calme et ensoleillé, au portant… Juste avant le premier resserrement après Longships. Il y a eu plein d’autres, jusqu’à la dernière nuit… Cette nuit, c’était vraiment les ténèbres, Dark Time ! Je me suis dit qu’il fallait que je fasse ma course, en pensant que l’ouest allait passer. C’était dingue de voir les bateaux si proche à l’arrivée et me dire que j’allai gagner. Quand tu es sur un petit nuage comme ça, c’est magique. Il y a un peu de calcul, un peu de feeling, un peu de chance… J’étais pourtant hyper fâché contre moi après Saint Gowan, j’ai fait n’importe quoi. Je l’ai pris comme une alerte, je me suis ressaisi et tout s’est ensuite passé à merveille. J’ai appuyé sur le champignon, j’ai mis de l’intensité et c’est passé. Dingue ! J’ai pris les bonnes décisions, toujours à l’attaque ; même si au départ j’avais un peu peur de cela. C’est trop bien de pouvoir rester soi-même malgré la pression »

2. Alexis Loison (Région Normandie) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 12:07:58

Temps de course : 4j 0h 7mn 58sec

8mn 4sec du leader

Distance parcourue : 679.01 nm

« J’y ai cru plein de fois sur cette étape, j’ai eu plusieurs passages en tête, au moins dans le paquet et puis chaque fois ça a recommencé à zéro. J’ai aussi eu un peu peur des bateaux partis à terre, surtout quand j’ai vu le vent rentrer, d’autant qu’on ne les avait pas en visu avec la brume. Finalement ça a été la bagarre jusqu’au bout avec Pierre (Quiroga) qui, malgré tout, a toujours eu son petit matelas d’avance… C’était une étape dure sur le papier, il ne fallait pas la louper ; elle était tellement différente des deux autres. On a vu aussi des paysages sympas dans des endroits ou quasi-personne de la flotte n’avait déjà été. C’était dur. Elle était longue cette étape !

J’ai le sentiment du travail bien fait ; très fier d’avoir pu revenir à chaque fois. Au général je ne gagne qu’une place, mais c’est précieux. ! Désormais objectif repos pour recharger les batteries ! »

3. Alan Roberts (Seacat Services) 09/09/2021 – 1er Vivi

Heure d’arrivée : 12:14:00

Temps de course : 4j 0h 14mn 0sec

14mn 6sec du leader

Distance parcourue : 684.45 nm

« C’était une super étape. Jusqu’au bout, je ne savais pas vraiment où j’allais finir par rapport au groupe plus au sud. Je ne savais vraiment pas si ils allaient toucher plus de vent en premier. J’avais ma stratégie en tête. Pendant un long moment, je n’avais personne sur l’AIS donc j’étais plutôt soulagé.

Dès que nous avons contourné Bishop Rock, j’ai établi ma stratégie, à savoir naviguer sur la plus courte distance possible. Au début de la course et à la fin, j’étais rapide. La partie entre l’Angleterre et le Pays de Galles, j’étais super lent, rien ne se passait comme je voulais. C’était compliqué, mais je sais que ces courses ne sont jamais terminées jusqu’à la ligne. Je sais qu’il y a toujours une part de chance et qu’il faut surtout ne jamais perdre son sang-froid. Depuis Saint Gowan, je sais que j’ai un petit quelque chose, un angle de vent particulier où je peux naviguer plus vite que la flotte… Je l’ai déjà expérimenté trois fois auparavant. C’est top secret.

Je suis très heureux d’être sur le podium. C’était mon objectif. Les deux premières étapes n’étaient pas bonnes. J’espère que c’est le début d’une bonne deuxième moitié.

J’étais troisième ou quatrième à Pullar, puis j’ai perdu du terrain. J’ai beaucoup apprécié l’étape, c’était génial de naviguer dans un endroit différent vers Lundy et Saint Gowan, il y avait des paysages spectaculaires et de superbes couchers et levers de soleil. »

4. Xavier Macaire (Groupe SNEF) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 12:16:43

Temps de course : 4j 0h 16mn 43sec

16mn 49sec du leader

Distance parcourue : 676.96 nm

« Quelle étape de malade !! y’avait rien de fait jusqu’à ce matin ! il s’est passé plein de trucs…. Toute la course, plein de passages à niveaux, plein d’options… Il y a eu plein de moments où on ne comprenait pas ce qu’il se passait. Truc de fou ! Après Saint Gowan par exemple, le vent n’était pas du tout calé avec les prévisions, il était super instable. Il a fallu constamment s’adapter à ce qu’on « trouvait » … Ne pas se frustrer de voir les conditions changer …

Et cette dernière nuit, encore un coup de Trafalgar avec ce vent pleine face …. Ça a été hyper compliqué de choisir ses bords ; un peu par chance et un peu par feeling, et malgré le fait que j’étais fracassé, mes choix ont été les bons. Mais que d’ascenseurs émotionnels !!! j’ai parfois été au bord des larmes, et, juste après, des bons moments.

Finalement l’opération est pas mal ! Pierre est impressionnant, il est parfait, mais je me replace, je garde le contact au général et je ne désespère pas avant la dernière étape. Je suis encore dans le match ! »

5. Corentin Horeau (Mutuelle Bleue pour l’Institut Curie) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 12:23:35

Temps de course : 4j 0h 23mn 35sec

23mn 41sec du leader

Distance parcourue : 680.85 nm

« Elle m’a tué cette étape !! C’est clairement l’étape la plus dure mentalement. Je n’ai jamais vu ça. Ça part, ça revient, ça part, ça revient … Pierre (Quiroga) il est fort !! À un moment, j’étais bien devant, je ne pensais pas qu’il reviendrait, et si ! Je pensais décrocher le podium mais non ! Au général, c’est bien, je dois me replacer. Je m’en sors bien finalement. Cette nuit, notamment je me suis arraché les cheveux, je ne savais pas où étaient les autres … Tout ce qui était prévu à la météo a changé … C’était hyper dur ! Y’a un coup tout le temps à faire ! Tu cherches tout le temps à te dire « qu’est-ce que je peux faire » ! C’est bien mais c’est dur ».

6. Peron Eric (French Touch) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 12:40:47

Temps de course : 4j 0h 40mn 47sec

40mn 53sec du leader

Distance parcourue : 684.49 nm

« C’était long… C’est pas simple de se remémorer toute l’étape avec la fatigue. Pour aller à Lundy, c’était un peu la loterie, il y a eu un retournement de situation. J’étais un peu au milieu, je me suis fait avoir. Arrivé là bas c’était vraiment très joli. Ça commençait déjà à tirer à ce moment-là et il fallait cravacher, sous spi. C’était une belle étape, pleine de rebondissements. J’ai bien navigué, mais je suis bien cramé. »

7. Fabien Delahaye (Groupe Gilbert) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 12:51:17

Temps de course : 4j 0h 51mn 17sec

51mn 23sec du leader

Distance parcourue : 682.77 nm

« Il s’est passé plein plein de choses… Des coups j’étais bien, des coups je n’étais pas bien ! J’ai fait un super retour sur le passage des (Iles) Scilly, je me suis bien replacé, j’ai bien attaqué dans les cailloux. Cette nuit, je ne faisais pas le fier avec des conditions météos qui ont mis plein d’incertitudes. On n’a pas arrêté de manœuvrer pour finir. Du coup je ne suis pas mécontent de voir les pontons d’arrivée. »

8. Tom Laperche Bretagne – CMB Performance 09/09/2021

Heure d’arrivée : 12:55:38

Temps de course : 4j 0h 55mn 38sec

55mn 44sec du leader

Distance parcourue : 678.48 nm

« Ça avait bien commencé, c’était cool. On a vu de beaux endroits. Mais c’est vrai que c’était une étape était dure : passer comme ça de premier à dernier, dans la tête, ce n’est pas simple. Je suis arrivé deuxième avec un peu d’avance en Angleterre, j’étais bien remonté mais au près ensuite, c’était difficile de choisir un côté ; mais on prend notre option et on y va à fond. Finalement 8e ce n’est pas si mal. Franchement j’ai pris du plaisir à naviguer, je suis content de beaucoup de choix. Y’a pas tant que ça de regrets. »

9. Gaston Morvan (Bretagne – CMB Espoir) 09/09/2021 – 1er Bizuth

Heure d’arrivée : 12:57:52

Temps de course : 4j 0h 57mn 52sec

57mn 58sec du leader

Distance parcourue : 678.52

« Je suis premier bizuth mais j’ai un sentiment étrange après ce qui est arrivé à Charlotte (Yven, cf. plus d’infos ici) sur la fin de l’étape. Elle ne méritait vraiment pas ça… J’ai bien navigué quand même … C’était une super étape ; mais dure. Je n’ai pas dormi : des siestes de 10 minutes, et pas beaucoup. C’est un peu dingue d’être encore en forme et de pouvoir finir l’étape avec de l’énergie. Maintenant je vais récupérer pour préparer la dernière étape qui s’annonce difficile encore. »

10. Martin Le Pape (Gardons la vue) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 13:01:18

Temps de course : 4j 1h 1mn 18sec

1h 1mn 24sec du leader

Distance parcourue : 672.03 nm

« C’était dur, hyper compliqué. Beaucoup de transitions. Ce n’est pas la catastrophe en termes de résultat mais je n’arrive pas à faire ce que je veux. Je n’ai pas la vitesse que je veux, je ne me trouve pas inspiré. Du coup c’est compliqué. Et je suis fatigué, j’étais au bout du bout là même si je n’ai rien lâché. »

11. Violette Dorange (Devenir) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 13:09:13

Temps de course : 4j 1h 9mn 13sec

1h 9mn 19sec du leader

Distance parcourue : 675.44 nm

« Je suis vraiment fatiguée. J’ai vraiment peu dormi, je me suis donnée à fond. J’ai pris un bon départ mais assez vite j’ai pris 10 milles de retard. C’était vraiment dur d’être derrière la flotte pendant presque deux jours. Mais je suis bien remontée et je suis hyper contente. Il s’est passé plein de choses, on a pu jouer, optionner…Ça reste l’étape la plus compliquée depuis le départ mais je l’ai plutôt bien vécue. »

12. Jules Delpech (ORCOM) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 13:21:51

Temps de course : 4j 1h 21mn 51sec

1h 21mn 57sec du leader

Distance parcourue : 675.17 nm

« L’étape fut variée, difficile, sympathique, extrême, complète mais dure ! Je suis content que ça se termine bien parce que j’ai eu plein de déboires, mais j’ai aussi remonté trois fois la flotte. Le passage de Lundy, c’était super, j’aime bien découvrir des terres inconnues. Et puis se retrouver en tête, c’est une émotion particulière. Je savais que cela ne durerait pas longtemps mais j’en ai profité ! J’ai beaucoup progressé, je commence à prendre le tempo, j’ai moins de trous de réglages. J’ai chaluté le spi sous le bateau, j’ai passé des heures et une énergie folle à l’enlever et j’ai fait quelques mauvais coups tactiques. J’ai l’impression d’avoir fait une étape comme les grands. Ce fut l’ascenseur émotionnel. »

13. Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 13:38:27

Temps de course : 4j 1h 38mn 27sec

1h 38mn 33sec du leader

Distance parcourue : 684.37 nm

« C’était des supers vacances à la mer (rires) ! Plus sérieusement, c’était compliqué, plein de courses dans une même étape. Plein de nouveaux départs. C’était hyper difficile, une vraie étape de figaro : complet, fatigant, dur mentalement. J’avais plutôt bien géré le sommeil mais j’ai mis un vrai bon coup cette nuit, donc je suis bien fatigué là. »

14. Gildas Mahe (Breizh Cola) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 13:53:35

Temps de course : 4j 1h 53mn 35sec

1h 53mn 41sec du leader

Distance parcourue : 680.57 nm

« Ca va. Fatigué un peu mais normal après un truc comme ca ! C’était un peu sans fin cette histoire. Rebondissements après rebondissements. Et je rate le dernier rebondissement devant le DST de Ouessant. Et il ne fallait pas le rater celui-là. Je suis resté collé sur place …. J’ai vu Tom (Laperche) et Fabien (Delahaye) partir et je n’ai plus jamais revu le groupe de tête ; Et double peine : j’ai pris le courant et plus du tout de vent !

C’était une étape très « foggy » : j’ai rarement vu aussi peu les autres. On n’y voyait rien du tout. Comme dans les légendes celtiques. La fin était plus calme, beau temps, belle mer même si on était au milieu des cailloux et du courant… et ça a fait une malheureuse. Je suis triste pour elle (Charlotte Yven), elle a fait une belle étape…. Et encore une belle victoire de Pierre (Quiroga) ! »

15. Arthur Hubert (MonAtoutEnergie.fr) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 13:53:37

Temps de course : 4j 1h 53mn 37sec

1h 53mn 43sec du leader

Distance parcourue : 691.73 nm

« Il y a eu de tout dans cette course, des bords de spi, de la pétole où je me suis fait prendre dès le début de la descente de la Manche. J’étais à 15 milles de la tête de flotte. Le long des côtes anglaise, j’ai pris l’option terre et on a pris la tête de la course. C’était génial ! Mais j’ai du mal suivre le rythme. Je me rends compte que j’ai la vitesse mais le problème vient de l’enchaînement des manœuvres. Cette nuit on est parti avec Tanguy (Le Turquais). On avait bien dormi avant, nous étions au taquet lors de la traversée de la Manche. On a joué à fond les bascules et on est super bien revenus. C’est super d’arriver à Roscoff devant Gildas Mahé et Pierre Le Boucher, des stars du circuit… En fait sur une Solitaire, ça peut revenir de partout, mais les cadors ce sont des chiens fous ! Ils vont vite, ils ont de l’expérience. »

16. Elodie Bonafous (Bretagne – CMB Oceane) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 13:56:10

Temps de course : 4j 1h 56mn 10sec

1h 56mn 16sec du leader

Distance parcourue : 682.16 nm

« Je suis cramée et surtout bien contente d’être arrivée ! Pour résumer, le meilleur truc à dire c’est que j’ai l’impression d’avoir fait une Solitaire du Figaro complète, en une seule étape. Il s’est passé dix mille choses, il y a eu dix mille rebondissements. Ce qui est bien, c’est que ça n’est jamais parti par devant, à part, là, sur la fin avec le courant. Le classement changeait en permanence, comme à la troisième étape de l’année dernière. Pour les nerfs, c’est hyper dur : j’ai eu des moments où ça n’allait pas du tout : quand on a passé la pointe des Cornouailles et Lundy, c’était un peu la cata, j’ai vraiment passé une mauvaise journée. Mais au final j’ai fini par revenir.

J’ai eu l’impression pendant toute la course de batailler pour revenir, puis re-perdre, revenir, re-perdre… En 2 ns j’ai appris que tant qu’on n’avait pas passé la ligne, rien n’était joué, c’est ce qui m’a permis de tenir, même si c’est usant parce que parfois, il te faut une journée entière, 24 h de boulot, pour rattraper ton retard et tout peut se perdre en 2 secondes. Même si ça flanche à des moments, il faut savoir se ressaisir et vraiment se dire que c’est pas fini, qu’il faut naviguer comme si on était en tête de peloton : exploiter tout ce qu’il y a à exploiter, essayer de naviguer proprement et finement.

Mon résultat n’est pas trop mal au final, et je vais bien dormir ce soir ! »

17. Damien Cloarec (Saferail) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:03:47

Temps de course : 4j 3h 3mn 47sec

3h 3mn 53sec du leader

Distance parcourue : 676.90 nm

« Je suis étonnamment assez reposé ; c’est surtout parce que je me suis endormi bêtement cette nuit. Faire la Baie de Morlaix c’est chouette, et j’ai pu remonter du monde sur la fin. Mais quelle étape ! C’était beau et quel scénario ! Je suis fatigué en fait ! Ça ne s’arrêtait jamais, même au portant, y’avait toujours un truc. Mais tant mieux ! J’ai une grosse pensée pour Chacha (Charlotte Yven) je suis super triste pour elle.»

18. Achille Nebout (Primeo Energie – Amarris) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:11:06

Temps de course : 4j 3h 11mn 6sec

3h 11mn 12sec du leader

Distance parcourue : 686.83 nm

« C’était une étape très difficile, avec une bonne première moitié de course pour moi, jusqu’à la cardinale de Saint-Gowan. Ensuite les deux derniers jours ont vraiment été plus compliqués, j’ai eu beaucoup de mal à prendre les bonnes décisions avec les infos que j’avais. J’avais une panne d’AIS à bord. Avec la brume, je ne voyais vraiment personne. J’ai fait des mauvais choix à ce moment-là. Il faut dire que la fatigue s’accumule. Pour couronner le tout, à l’arrivée on s’est retrouvé dans la pétole, cela nous a rajouté une heure au petit groupe dans lequel j’étais. Ce soir, il y a un peu de déception. Je vais maintenant me reposer pour attaquer la prochaine à fond. »

19. Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:13:03

Temps de course : 4j 3h 13mn 3sec

3h 13mn 9sec du leader

Distance parcourue : 675.14 nm

« Je suis dégoûté. J’avais l’impression d’avoir bien navigué jusqu’à la nuit dernière et je me suis fait piéger dans une zone sans vent. C’était une étape assez brutale, je suis surtout dégoûté, surtout d’être resté coincé pendant trois heures à lutter contre la marée. »

20. Tanguy Le Turquais (Queguiner – Innoveo) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:13:28

Temps de course : 4j 3h 13mn 28sec

3h 13mn 34sec du leader

Distance parcourue : 682.66 nm

« J’ai été mauvais au casino : je suis passé du Top5 devant au Top5 derrière assez souvent, et c’était très compliqué. Je n’ai rien lâché, mais finalement c’est un résultat médiocre, je suis assez amer. Je ne sais même pas finalement où ça s’est perdu. J’ai été très bon pour monter en Angleterre et après, c’était une alternance de bons et de mauvais coups, je finis sur un mauvais et assez loin. Et je suis vraiment épuisé, j’ai dû faire deux siestes de 10 minutes en deux jours. On a vu des très très beaux paysages, c’était super sympa, mais c’est un peu dur d’être aussi loin au général maintenant. »

21. Philippe Hartz (Marine nationale – Fondation de la mer) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:14:53

Temps de course : 4j 3h 14mn 53sec

3h 14mn 59sec du leader

Distance parcourue : 676.63 nm

« Une étape fatigante forcément mais surtout énervante. On a usé nos nerfs, avec ceux qui étaient dans mon groupe. En arrivant sur l’Île de Batz, on s’est pris de la pétole et du contre-courant on a perdu deux heures. En plus j’ai dû plonger pour enlever un casier . C’est le jeu de La Solitaire du Figaro, c’est fort en émotions. Il y a eu énormément de rebondissements, avec la possibilité d’être premier juste après avoir été loin derrière. Ça restera un bon souvenir cette étape, on retiendra surtout les points positifs. Dans la vie tout passe, on se calme même après s’être bien énervé. »

22. Robin Marais (Ma chance moi aussi) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:17:05

Temps de course : 4j 3h 17mn 5sec

3h 17mn 11sec du leader

Distance parcourue : 682.54 nm

« Légèrement énervé par cette arrivée : Roscoff ça se mérite. La fin était compliquée, à contre-courant dans l’Île de Batz avec le vent qui faisait des siennes. Ça creuse les écarts. En plus j’ai fait quelques bêtises sur l’étape. C’était dur. Les beaux paysages anglais c’était vraiment magnifique, ça récompense un peu et ça donne envie de s’arracher ce que j’ai réussi à faire. On passe regroupés à Lundy ; après le bord pour redescendre, je n’ai pas tout compris ce qu’il s’est passé… Je vais me reposer un peu pour repartir motivé et un petit peu plus frais pour la 4e étape. J’ai une pensée pour les enfants de Ma chance moi aussi à qui je pense souvent dans les moments un peu plus difficiles. »

23. Pep Costa (CYBELE VACANCES – TEAM PLAY TO B) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:39:04

Temps de course : 4j 3h 39mn 4sec

3h 39mn 10sec du leader

Distance parcourue : 682.86 nm

« Ça va bien, mais un peu fatigué. Cette étape-là était tellement dure, la plus dure depuis le début. Mentalement, c’était super difficile : ta position était en danger tout le temps, tu ne savais qui allait partir, ù où ils allaient partir, avec des conditions météo très changeantes. À un moment donné, je ne savais même plus quoi faire. J’ai très peu dormi avec toutes ces décisions à prendre. Et avec la qualité du plateau, ça ne pardonne pas. Je suis content d’être arrivé, de pouvoir me reposer un peu. Surtout en prévision de la dernière étape qui s’annonce encore bien compliquée. »

24. Benoit Mariette (Generation Senioriales) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:47:20

Temps de course : 4j 3h 47mn 20sec

3h 47mn 26sec du leader

Distance parcourue : 691.67 nm

« Ça ne s’est pas passé tout le temps comme je l’aurais espéré mais c’était une belle étape quand même. La première partie jusqu’à la pointe anglaise était bonne et après c’était compliqué au niveau de la situation météo. Je serais curieux de voir la carto pour comprendre ce qui s’est passé pour les autres bateaux, notamment la nuit au Pays de Galle où je n’ai vraiment pas tout compris ! La fin n’a pas été simple : à l’arrivée, le vent s’est cassé la gueule, j’avais même préparé le mouillage de près dans la descente car le courant était fort. On va d’abord digérer cette étape avant de penser à la suivante ! »

25. Marc Mallaret (CTB – Contrôles techniques bateaux) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:50:22

Temps de course : 4j 3h 50mn 22sec

3h 50mn 28sec du leader

Distance parcourue : 698.47 nm

« C’était une étape très dure, pleine de rebondissements. Je n’ai pas pris un super départ mais j’ai fait une belle remontée. J’arrive à passer en tête en Angleterre à Lundy, j’étais content. J’ai eu des petits problèmes de foil sur le retour, j’ai tapé un truc… Toute la réussite du mardi s’est envolée le mercredi ! Il fallait rester un maximum à la barre, ne rien lâcher et ça c’est vraiment compliqué en Figaro. »

26. Pierre Leboucher (GUYOT environnement – Ruban Rose) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:52:10

Temps de course : 4j 3h 52mn 10sec

3h 52mn 16sec du leader

Distance parcourue : 691.67 nm

« Je ne suis pas vraiment déçu car j’ai bien navigué 80% du temps. La dernière nuit, je n’ai pas vraiment compris ce qu’il s’est passé, il faudrait que je regarde la carto. Je me suis bien battu, mais à la fin on s’est fait piéger par un nuage, le vent est totalement tombé. Mais bon, c’est La Solitaire ! Jusqu’à l’arrivée, il peut se passer des choses. Le courant nous amenait direction Saint-Nazaire, mais c’est un peu tôt, c’est dimanche le départ !

Dans les moments compliqués, je me projette vers l’avenir. Même si à la fin c’était un peu déprimant de voir La Solitaire s’échapper. C’est comme ça, c’est le jeu de ce fabuleux sport, il faut accepter les règles ! »

27. Alexis Thomas (La Charente Maritime) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 15:56:25

Temps de course : 4j 3h 56mn 25sec

3h 56mn 31sec du leader

Distance parcourue : 690.86 nm

« Ça va comme une fin d’étape ratée. J’ai fait des grosses bêtises. J’ai éclaté toutes mes voiles, de l’île de Lundy jusqu’à l’arrivée, j’étais sans spi. Heureusement, il n’y en a pas eu trop besoin, mais ma grand-voile s’est ouverte en deux. Je me suis quand même amusé parce que j’ai fait de belles remontées, mais le résultat n’est pas là. Mon spi n’était pas en tête, il s’est gonflé et il est tombé dans l’eau et s’est enroulé dans le foil. Bref, je n’étais plus maître de mes manœuvres et de mes choix tactiques. Je suis plus frustré que fatigué. C’est dur d’enchaîner les étapes, mais une routine se met en place. Je n’ai pas de problème pour repartir dans trois jours. On va oublier celle-là et repartir. Balles neuves ! »

28. Nils Palmieri (Teamwork) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 16:03:25

Temps de course : 4j 4h 3mn 25sec

4h 3mn 31sec du leader

Distance parcourue : 673.39 nm

« Je reviens de l’enfer. J’ai vécu une véritable horreur. Cette année jusqu’à la Transat en Double Concarneau – Saint-Barthélemy tout s’est bien aligné, mais là tout s’inverse. Je suis dans les mauvais coups et bien comme il faut. Juste après la bouée South Pullar, je reste dans une zone sans vent et tout le monde me colle 3 ou 4 milles. Je perds le contact avec le groupe, je n’ai jamais réussi à me remettre dans le bon paquet. Sur le plan sportif, j’en bave, je fatigué comme tout le monde, j’ai tout donné jusqu’à la fin. La quatrième étape, c’est dur. Je ne vais pas forcer ce qui ne fonctionne pas. Je vais me reposer et déjà préparer ma saion 2022. »

29. Estelle Greck (Respimer) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 17:19:05

Temps de course : 4j 5h 19mn 5sec

5h 19mn 11sec du leader

Distance parcourue : 686.62 nm

“L’étape n’a pas été facile, je suis bien cramée et j’ai tout essayé, des options qui n’ont pas fonctionné, d’autres ont marché, je ne sais pas trop pourquoi. Je n’étais pas dans la réussite dans cette étape mais ce n’est pas grave. La Solitaire est une course impitoyable, mais c’est aussi pour ça qu’on est là, c’est ce qu’on vient chercher ici. Pour moi la dernière étape sera probablement la plus dure car les corps commencent vraiment à fatiguer”

30. Mael Garnier (Ageas Team – Baie de Saint-Brieuc) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 17:21:26

Temps de course : 4j 5h 21mn 26sec

5h 21mn 32sec du leader

Distance parcourue : 682.63 nm

”Ça va, mais c’est dur d’arriver. La bouée Saint Gowan est la bouée la plus nord qu’on ait passée. J’ai sous-estimé la force du courant et je me suis fait surprendre par le vent, je suis parti au tas et je suis passé au mauvais endroit, donc j’ai pris la bouée. On voit une délamination sur le pont et sur le liston, ça n’a pas l’air méchant comme ça, mais c’est quand-même un peu embêtant, ça prend un peu l’eau quand je navigue gité. Je remercie déjà par avance, mon préparateur Ronan Jugeau, pour le travail qu’il va devoir faire les jours à venir. C’était quand même un super parcours, je me suis régalé malgré tout, il y a eu de gros moments de plaisir.

Après cette histoire, je me suis un peu refait sous petit spi avant de me faire complètement exploser aux îles Scilly. J’arrive avec un goût un peu amer. C’est difficile de réaliser que j’ai fait vraiment une mauvaise étape, même si j’ai eu, aussi, de gros moments de plaisir. Je vais essayer d’oublier tout ça de repartir de l’avant sur la prochaine étape. J’aimerai bien finir sur une bonne note.”

31. Jesse Fielding (Opportunity – State Street Marathon Sailing) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 17:23:00

Temps de course : 4j 5h 23mn 0sec

5h 23mn 6sec du leader

Distance parcourue : 680.71 nm

32. Clapcich Francesca (Fearless – State Street Marathon Sailing) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 17:43:04

Temps de course : 4j 5h 43mn 4sec

Distance parcourue : 0j 5h 43mn 10sec

Distance parcourue : 711.02 nm

33. David Paul (Just a Drop) 09/09/2021

Heure d’arrivée : 17:47:48

Temps de course : 4j 5h 47mn 48sec

Distance parcourue : 0j 5h 47mn 54sec

Distance parcourue : 698.06 nm

ABD – Charlotte Yven (Team Vendée Formation)

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