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Rolex Middle Sea Race. Départ des 114 bateaux, nouveau record en vue

nouveau record de course était en vue.

Les 114 concurrents ont pu s’élancer aux traditionnels coups de canons dans de parfaites conditions ce samedi avec une brise du sud-est qui est passée de 10 à 12 nœuds, dans les limites de Grand Harbour, puis 15 nœuds une fois passé le brise-lames extérieur. Du plus petit au plus grand, du plus lent au plus rapide, c’était un spectacle magnifique.

A 16h30 CEST la flotte est répartie entre Syracuse au nord et à mi-chemin entre Malte et la Sicile, au sud. Le MOD70 Argo (USA) de Jason Carroll mène la flotte sur l’eau, avec Skorpios, le ClubSwan 125, le premier monocoque. La course est lancée pour que les leaders rejoignent le détroit de Messine où le courant se dirige désormais vers le nord et devient léger juste avant 2100 CEST. Les maxi multicoques espèrent conserver suffisamment de brise à l’est de la Sicile pour effectuer un passage sans heurts dans la mer Tyrrhénienne et dans le vent d’est vif établi au nord autour de Stromboli. Ce matin, Will Oxley, navigateur sur Comanche (CAY) dirigé par Mitch Booth, ne savait pas si les maxi monocoques seraient en mesure de profiter de cette fenêtre d’opportunité, mais restait confiant sur le fait qu’un nouveau record de course était en vue.

La classe des multicoques était la première à quitter la ligne de départ à 11h10 CEST. Ultim’Emotion (FRA) d’Antoine Rabaste et Mana (ITA) de Riccardo Pavoncelli s’élancent à toute allure, avec Maserati Multi70 en deuxième ligne et Argo encore plus loin. Une ombre de vent créée par Fort St Angelo, caractéristique de chaque départ ultérieur, comprimait la flotte, mais c’était Mana qui sortait le premier du port. Pensons à l’intrépide catamaran de croisière Minimole (ITA), un Neel 47, également de ce départ. Aldo Fumagelli et son équipage ont dû observer avec émerveillement les quatre méga-bêtes s’éloigner. Au moins, ils auront un hébergement confortable pour la nuit. Les trois 70 pieds n’ont fait qu’une bouchée du passage vers Capo Passero, à l’angle sud-est de la Sicile, et le premier point de passage du parcours. Touchant 20 nœuds à la fois, Mana, Argo et Maserati étaient pratiquement alignés, avec Ultim’Emotion juste derrière. A 14h32 CEST, Maserati a atteint la côte sicilienne avec 10 minutes d’avance sur l’eau sur Argo et Mana. Giovanni Soldini ne montre aucune intention de renoncer à sa couronne des honneurs de ligne, et peut-être record de course en multicoque, sans combattre.

Le dernier départ, et septième, de la journée était réservé aux monocoques les plus rapides et à certains des plus gros. La taille du groupe allait du 52 pieds jusqu’au Skorpios, franchement, surpuissant de 42,56 m / 140 pieds. Le mât imposant du yacht Swan est plus haut que la Saluting Battery d’où l’équipe de course du Royal Malta Yacht Club, dirigée par l’officier de course principal Peter Dimech, contrôlait les débats. Skorpios et le Comanche de 30,48 m/100 pieds ont mis du temps à atteindre la vitesse de distorsion. Les deux ont été brièvement pris dans le trou de vent juste à côté de la ligne. Pendant ce temps, George David et son quintuple vainqueur des honneurs de ligne 27m/88ft Rambler ont pleinement profité pour mener la classe hors du port et jusqu’à la première marque du parcours juste après le brise-lames. Par Dragonara, l’ordre approprié avait été établi avec Skorpios menant Comanche et Rambler au tournant vers le nord. Par rapport aux maxi multicoques, les monocoques de tête ont effectué la traversée vers la Sicile à une allure relativement calme d’environ 13 nœuds, pour arriver à Capo Passero plus tard dans la soirée.

Les yachts les plus lents de la flotte internationale qui représente quelque 25 pays se sont élancés à 11h20. Leur départ a été moins dramatique que celui de l’engin spatial qui les avait précédés, mais c’était à plein régime. Quelque 28 yachts ont comblé l’écart entre La Valette et Fort St Angelo. La position privilégiée semblait être juste au-delà du point médian de la ligne, vers l’épingle, évitant tout problème causé par le bastion Saint-Pierre-et-Paul sous les jardins Upper Barrakka.

Sans surprise, c’est un bateau maltais, Calypso, qui a décollé. Encore moins surprenant, le minuscule J/99 était piloté par la famille Ripard, dont le nom est gravé dans l’histoire de la course. Le J/109 Chestress (ITA) bien navigué de Leonardo Petti, le JPK 1030 Foggy Dew (FRA) de Noel Racine et le JPK 1080 Rossko (RUS) de Sergei Desukevich ont tous fait de grands progrès au début, tout comme Kiboko Tatu (USA) , l’Arcona 380 de George Greer. Ces plus petits yachts sont le véritable esprit de la Rolex Middle Sea Race. Il leur faudra entre quatre et six jours pour terminer. Pour reprendre les mots de Gabriele Spagiari, skipper du plus petit voilier concurrent, le Hanse 311 Catina 4 (ITA) : « C’est un défi dans un défi. La première partie est de terminer la course, la seconde est de faire de notre mieux contre des bateaux qui sont tous plus gros que nous ! « Ces yachts connaîtront plus de conditions météorologiques que la plupart sur la zone du parcours : bonnes, mauvaises et indifférentes. Cette année, ils devraient être secoués deux fois – d’abord à l’aube du dimanche 24 octobre, lorsque plus de 25 nœuds sont prévus à l’est de la Sicile, puis de nouveau lundi après-midi autour des îles Éoliennes, où des vents similaires sont attendus. Pour un membre de l’équipage par ailleurs expérimenté du J/99 Space Jockey russe, participant à sa toute première course à la voile, les deux premiers jours pourraient être un véritable baptême.

Le troisième départ était une autre ligne encombrée, avec toute l’action à la fin de St Angelo. Le 1080 Rossko Racer (RUS) de Timofey Zhbankov, le JPK 1180 Sunrise (GBR) de Tom Kneen (vainqueur de la Rolex Fastnet Race 2021), le First 40 Tevere Remo Mon Ile (ITA) et le J/111 Blur (SWE) (vainqueurs du 2021 Yachting Malta Coastal Race mercredi) ont tous décollé comme des chats ébouillantés. L’équipage italien atteindrait le virage Dragonara en premier. Pendant ce temps, l’équipage entièrement américain du J/122 Noisy Oyster a pris un départ plus retenu. L’équipage, dirigé par John Duncan, est un mélange de sept amis de la côte ouest des États-Unis et du Midwest, qui ont couru ensemble pendant de nombreuses années. Selon Marian Lambrecht Hoskins, membre d’équipage, dont le mari John est le navigateur, « C’est une course de liste dans un endroit magnifique. Nous sommes un peu nerveux car les conditions semblent parfois difficiles, à la hauteur de la réputation de la course. Mais dans l’ensemble, nous sommes ravis.

Les trois départs suivants ont vu quelques-uns des yachts les plus prisés se mettre en route. Le contingent maltais comprenait le First 45 Elusive 2, dirigé par Podesta, vainqueur des deux dernières éditions ; le HH42 Artie III, avec les multiples vainqueurs Lee Satariano, Christian Ripard (avec plus de 30 courses à son actif) et Timmy Camilleri (à sa 28e course) ; et Dufour 44 Ton Laferla de Jonathan Gambin, troisième au classement général sous IRC lors de la Rolex Middle Sea Race 2020. Les concurrents internationaux potentiels comprenaient des yachts français, le Milon 41 L’Ange de Milon de Jacques Pelletier; Ker 46 Daguet 3 – Corum de Federic Puzin ; et la machine à taquiner NMYD 54 d’Eric de Turkheim avec le vainqueur de la course océanique Laurent Pages dans l’équipage. Le Swiss Cookson 50 Kuka 3 skippé par Franco Niggeler appréciera les éléments les plus difficiles,

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Vendée Globe. Maxime Sorel dévoile la déco de son nouveau bateau

Maxime Sorel repart sur un deuxième Vendée Globe et cette fois-ci sur un bateau neuf dont la mise à l’eu est prévue en mai 2022. Il présente dans une vidéo les nouvelles couleurs de son bateau. Engagé aux côtés de l’association Vaincre la Mucoviscidose, il a repris l’image du souffle du dragon arboré lors de la précédente édition.


(Crédit ISEGORIA)

« Garder le dragon, c’était une évidence pour nous tous ! » précise Maxime Sorel. Le souffle du dragon est le lien fort qui unit le skipper et ses partenaires à l’association Vaincre la Mucoviscidose. « Le public et les enfants l’adorent. Il est une vraie force et dynamique pour un projet qui a pris de l’envergure. Le dragon lui aussi s’est musclé… Le nouvel IMOCA V AND B – MONBANA – MAYENNE sera plus astreignant, avec une maîtrise exigeante. Il est capable de voler, je dois apprendre à le dompter pour aller plus vite sur les mers du monde » s’amuse le skipper entrepreneur qui vise un Top 5 sur le prochain Vendée Globe.

Pour Maxime comme pour ses partenaires, l’enjeu est d’apporter une vraie singularité au bateau. Pari réussi ! « Nous sommes proches de la mythologie des Vikings avec le dragon et son blason. Les Vikings étaient puissants et utilisaient l’animal pour les protéger de la mer. » explique l’illustrateur Yann Legendre. Le dragon est désormais présent dans les voiles, mais aussi sur et sous la coque. « Cela impressionne forcément, car il est gigantesque. Il était jeune et fougueux, il est plus mature, il a acquis de l’expérience, un savoir-faire et de la sagesse. Toute sa puissance intérieure passe par son œil rouge vif, couleur emblématique du territoire de la Mayenne.”.

Toute la dynamique de ce design, a été d’associer visuellement les 3 entités du projet : le partenaire historique V and B, le département de la Mayenne et aujourd’hui la Chocolaterie Monbana.
Enfin, grâce à son expertise du design des voiliers de bateaux de course, Jean-Baptiste Epron, en collaboration avec Julian Legendre, s’est chargé de tout mettre en scène : « Notre obsession a été de faire un bateau élégant, inspirant et remarquable.”. Ainsi, pour la première fois, tout le graphisme a été pensé pour être mis au service du bateau, le dessin va vivre dans toutes les configurations du voilier, de sous la coque jusqu’en haut du mât. “On a utilisé tout ce que le bateau pouvait nous offrir ! Les formes épousent parfaitement bien la carène. L’étrave claire donne de la force à la tête du dragon et les voiles blanches apportent un éclat au bateau. »
En maître d’œuvre talentueux, Maxime Sorel n’a pas hésité à oser certains choix engageants… Un bateau que les partenaires ont voulu au design détonnant, dans la continuité d’un projet inspirant, première incarnation du leitmotiv du projet : « Inspirer_Osez ! ».

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Rolex Middle Sea Race. L’une des plus belles courses au large pour Paul Cayard !

Le départ de la 42e édition de la Rolex Middle Sea Race sera donné ce samedi de La Valette, la capitale maltaise. Cette course annuelle longue de 606 milles nautiques organisé par le Royal Malta Yacht Club (RMYC) et soutenu par Rolex attire à chaque édition les meilleurs équipages professionnels et amateurs. Paul Cayard explique l’attrait et le caractère de cette course pas comme les autres.

« Les marins sont naturellement attirés par le challenge de la course au large. La Middle Sea Race est exigeante et demande dévouement et détermination pour tous les équipages qu’ils soient professionnels ou corinthiens. Chaque course est une mise à l’épreuve de ses ressources dans une lutte contre la mer, le vent, les marées et les courants, la fatigue et des oppositions souvent redoutables.

« L’environnement est tout aussi attrayant. La géographie de la Rolex Middle Sea Race est parmi les plus belles que vous puissiez imaginer. La course est un examen brutal des compétences, mais les récompenses pour la participation sont extrêmement gratifiantes. »

La 42e édition de la course part de la capitale maltaise La Valette, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’impérieux Grand Harbour crée un amphithéâtre naturel pour l’une des scènes de navigation les plus saisissantes alors que la flotte s’élance au rugissement des tirs de canon de la Saluting Battery au-dessus de l’eau.

Avec de nombreux pièges tout du long du parcours, l’hippodrome est aussi difficile que pittoresque, comprenant les volcans actifs de l’Etna et du Stromboli, ainsi que des observations régulières de la vie marine, des îles isolées et des formations rocheuses. Pour les navigateurs et les tacticiens, cependant, il y a peu de temps pour profiter de ces délices. La géographie du parcours entraîne des changements de direction fréquents et, par conséquent, des conditions variées. La plupart des éditions exposent les équipages à un mélange de grosses mers et de vents violents dans les segments d’eau libre, et de brises plus inconstantes plus près de la terre. Participer à ce tour de la Sicile dans le sens inverse des aiguilles d’une montre demande une concentration sans faille, un esprit de compétition et une intuition aiguisée afin de répondre à une épreuve implacable et de s’adapter aux conditions du moment.

Après le départ, les yachts se dirigent vers le nord le long de la côte est de la Sicile jusqu’au détroit de Messine. Une fois cette étape tactique franchie, l’étape vers Stromboli, le point de repère emblématique de la course, s’annonce. L’arrivée sur cette île volcanique à l’atmosphère est un moment important pour tous les équipages, que ce soit à la lumière du jour ou dans l’obscurité. La course se dirige ensuite vers l’ouest le long de la côte nord de la Sicile vers les îles Egadi accidentées. Une longue étape au sud vers les plus grandes îles de Pantelleria et Lampedusa suit, avant de revenir à la ligne d’arrivée à Malte.

La taille de la flotte de cette année confirme l’attractivité durable de la course – due en partie à son statut unique dans la course au large de départ et d’arrivée au même endroit – et sa capacité à attirer un éventail de yachts et de nationalités. Environ 120 yachts de plus de 20 pays sont attendus sur la ligne de départ.

Le vainqueur général des deux dernières éditions, Elusive 2 , cherchera à égaler le record de Nita IV de trois victoires consécutives, réalisé de 1978 à 1980. Le record de course de 47 heures, 55 minutes et trois secondes, vieux de 14 ans, est gravement menacé si les conditions s’y prêtent, avec trois trimarans de 70 pieds (21,5 mètres) engagés, dont le vainqueur des honneurs de la ligne de Giovanni Soldini en 2020, Maserati Multi 70 , ainsi que trois maxi monocoques, à savoir : le ClubSwan 125 Skorpios de 140 pieds (42,56 m) ; le plus grand concurrent de la course, le Comanche de 30,48 m ; et l’irrépressible Rambler de 26,82 mdes États-Unis. Cinq fois vainqueur des honneurs en ligne entre 2015 et 2019, le propriétaire du yacht américain George David a remporté un célèbre triple de victoire au classement général, d’honneurs en ligne et de record de course lors de ses débuts en 2007 avec une précédente itération de Rambler .

L’attrait de la Rolex Middle Sea Race n’a jamais été de terminer premier ou de remporter le classement général. L’attraction est bien plus profonde, à travers une passion pour la mer, un sens du travail d’équipe et de la camaraderie et, surtout, un engagement à se tester. De plus, l’un de ses plus grands héritages est le transfert de connaissances entre équipages expérimentés et moins expérimentés, comprenant des marins professionnels et corinthiens, des vétérans et des débutants.

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Vendée Globe 2024. 40 skippers au départ, 13 nouveaux bateaux, l’Avis de course publié !

Vendée globe 2024

Les modalités d’inscriptions pour le prochain Vendée Globe étaient attendues par tous les skippers. Il y aura 40 places disponibles au lieu des 34 lors de la précédente édition. Les bateaux neufs qualifiés d’office sont limités à 13. Les règles de qualifications évoluent.

En 2024, le Vendée Globe qui partira le 10 novembre pourrait accueillir jusqu’à 40 skippers sur la ligne de départ, du jamais vu !
La SAEM Vendée a tiré les enseignements de la dernière édition qui avaient été difficiles à gérer devant l’afflux des candidatures, plus de 37 candidats au début mais ce sont finalement 33 qui étaient partis alors que certains skippers avaient du renoncer par manque de visibilité.

Pour cette 10e édition, et suite au succès incroyable de la dernière édition, la SAEM a ouvert les portes en grand et trouver des solutions pour accueillir les bateaux à Port Olona. C’est une bonne nouvelle. Les skippers pourront s’inscrire du 14/02/2022 au 02/10/2023. L’inscription finale aura lieu le 1 juillet 2024.

Mais c’est sans doute le nombre de bateaux neufs en construction qui a poussé les organisateurs a augmenter le nombre de places. Ils seront 13 au départ voir plus. Les 13 premiers qui auront pris part à une ourse du programme IMOCA seront qualifiés d’office. Un record. Et tous les chantiers (CDK, Multiplast, Persico, …) sont pleins. Les bateaux devront prendre le départ d’au moins une course de l’IMOCA globe Series pour se qualifier. Les 13 premiers seront qualifiés s’il y avait plus de 13 bateaux neufs. Autant dire que les projets de mise à l’eau tardifs seront compliqués.
En revanche pour les 26 skippers disposant d’un bateau d’ancienne génération, il faudra cumuler le plus de milles possibles pour se qualifier. Fini la règle des finishers qualifiés d’office, les skippers qui ont participé à la dernière édition devront participer à des courses avant le prochain. La course au milles commencera dès la Transat Jacques Vabre puis avec toutes les courses du championnat IMOCA Globe Series entre 2021 et 2024 permettant la sélection des skippers pour le Vendée Globe.  Les épreuves en duo – comme la Transat Jacques Vabre – ne rapporteront que la moitié des milles parcourus par skipper.

A noter que parmi ces courses figure The Ocean Race en 2022. Chaque skipper ne marquant alors qu’un quart des milles parcourus, dans une limite de 5 000 milles.

Les skippers devront avec leur bateau prendre le départ de 2 courses qualificatives pour se qualifier. Au moins une avant fin 2023 et une en 2024.
L’organisation a conservé une “Wild Card” au lieu de 3 sur la dernière édition pour sélectionner un skipper. L’idée pour Alain Leboeuf nouveau président de la SAEM Vendée, est de repêcher un bon concurrent qui aurait eu un accident sur une course.
Avec cette Avis de course, les skippers ont désormais plus de visibilité et la première course, celle de la course aux partenaires va pouvoir commencer.

Alain Leboeuf, Président de la SAEM Vendée et Président du Département de la Vendée :
” Je ne peux que me réjouir du formidable engouement des skippers et de leurs sponsors pour le Vendée Globe, toujours plus nombreux à vouloir prendre le Départ. Il nous fallait dès à présent leur apporter de la visibilité sur les règles de participation à cette 10e édition. C’est désormais chose faite, avec la parution de l’Avis de Course à plus de 3 ans du Départ.

Afin d’anticiper et de soutenir l’engagement de nombreux projets, nous avons décidé de porter le nombre maximum de partants à 40, soit 6 places de plus qu’en 2020. Néanmoins, notre devoir premier, en tant qu’organisateur, est d’assurer leur sécurité, c’est pourquoi nous avons décidé de renforcer le parcours de qualification. “

Document Avis de course

Liste des skippers

Les bateaux neufs en construction
– Maitre CoQ Yannick Bestaven
– Apivia – Charlie Dalin
– Charal 2 – Jérémie Beyou
– Initiatives Coeur – Sam Davies
– PRB – Kevin Escoffier
– Malizia II – Boris Hermann
– V&B – Maxime Sorel
– LinkedOut – Thomas Ruyant
– Arkea Paprec – Skipper à annoncer
– Alex Thomson – annonce possible lundi 25/10

Projet de bateaux neufs
– Alva Yachts – Jorg Richers
– Armel Tripon
– Paul Meilhat

Les Skippers qui ont acheté un bateau
– Romain Attanasio
– Arnaud Boissières
– Louis Burton
– Benjamin Dutreux
– Clarisse Crémer (en cours)
– Pip Hare
– Damien Seguin
– Antoine Cornic
– Louis Duc
– Guire Soudée
– Rodolphe Sepho
– Benjamin Ferre
– Denis Van Weynbergh

Les Skippers qui ont conservé leur bateau
– Fabrice Amédeo
– Manuel Cousin
– Isabelle Joshke
– Giancarlo Pedote
– Kojiro Shiraishi
– Jean Le Cam

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Podcast. Sébastien Rogues, une passion intacte, des commandes électriques sur Primonial

Du Mini au Class40 en passant par le GC32, Sébastien Rogues navigue aujourd’hui en Ocean Fifty sur Primonial. C’est à bord de celui-ci qu’il nous a accueilli à l’occasion d’une sortie organisée par son partenaire Primonial entre la Baule et Noirmoutier. Skipper et entrepreneur il a su prendre des risques et mener à bien la plupart de ses projets. Il partage avec nous ses idées et sa vision de la course au large. Aujourd’hui, il a trouvé un nouveau souffle dans sa carrière avec une passion qui demeure intacte.  

Sébastien Rogues prendra le départ de la Transat Jacques Vabre avec Mathieu Souben à bord de Primonial. La course en Ocean Fifty s’annonce très ouverte avec une flotte de 7 bateaux assez homogène. Le bateau a été optimisé depuis sa mise à l’eau en 2009. Il fut d’abord sous les couleurs d’Actual avec Yves Le Blevec jusqu’en 2014 puis sous celles de Réauté Chocolat avec Armel Tripon entre 2016 et 2018 avec une victoire sur la Route du Rhum 2018.
Sébastien Rogues a installé un nouveau mât et construit une nouvelle casquette. Il a également installé des commandes électroniques avec un joystick – copie d’un joystick d’Airbus – pour piloter le bateau à l’abri et qu’on a pu tester.

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Mini-Transat. Bonification de 24 heures pour 80 coureurs

Vinent Olivaud

Le jury international en charge de l’instruction des réclamations de 19 coureurs de la 23e édition de la Mini Transat EuroChef déposées à l’issue de la première étape a rendu son verdict.

Celui-ci a estimé que les recommandations, les informations ou les conseils de s’abriter dans le port le plus proche donnés par la Direction de Course le 1er octobre dernier, après l’émission d’un BMS concernant les zones Finisterre Sud et Finisterre Nord, avaient été vagues et imprécis, et donc pas clairement compréhensibles pour les concurrents. Par voie de conséquence, il a jugé que cela constituait une action inadéquate. La décision a ainsi été prise d’octroyer réparation à l’ensemble des 80 skippers concernés. En l’occurrence, 24 heures vont être déduites de leurs temps de course. Cette bonification ne concerne pas les quatre premiers du classement Proto. Elle ne touche pas non plus les marins qui ne se sont pas arrêtés à la suite du message météo transmis par la DC, c’est-à-dire Piers Copham (719 – Voiles des Anges), Melwin Fink (920 – SingForCom) et Christian Kargl (980 – All Hands On Deck), ce dernier ayant seulement réalisé une escale technique à la suite d’un black-out. Dans ce contexte, l’ordre du podium de la première étape de l’épreuve se trouve légèrement modifié. Le jeune navigateur Allemand conserve son leadership avec 1 heure et 52 minutes sur Hugo Dhallenne (979 – YC Saint Lunaire), désormais 2e, et l’Autrichien Kargl qui perd donc une place. Chez les Proto, pas de modification dans la hiérarchie actuelle, mais une bonne nouvelle cependant pour Camille Bertel (900 – Cap Ingelec). La skipper qui était arrivée hors-temps se voit en effet reclasser en 23e position dans sa catégorie.

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SailGP. Entrée du Canada pour la saison 3

Russell Coutts nous avait annoncé une dixième équipe pour la sison 3: Ce sera le Canada. Il s’agit de la deuxième franchise acquise auprès de la ligue. Le Canada rejoindra ainsi la Suisse, dès mai 2022, avec un championnat qui grandit en passant de huit équipes pour la saison 2 à dix pour la saison 3.

La franchise de l’équipe Canada SailGP est détenue par Fred Pye, homme d’affaires, entrepreneur, investisseur et navigateur passionné. L’objectif est double : développer le sport et promouvoir la voile de haut niveau au Canada.

Pye a déclaré : “Ma vision est claire : créer un accélérateur de croissance de la voile au Canada qui ait un impact sur les générations futures et puisse inspirer de futurs athlètes à représenter le Canada au plus haut niveau sur la scène internationale.
J’ai investi dans SailGP car je pense qu’il représente l’avenir du sport, avec ses engagements en faveur du développement durable, les énergies propres, l’impact social et la voile spectacle.”

Le Canada rejoindra ainsi pour la saison 3 2022-2023, les meilleurs athlètes des différentes nations, Australie, Danemark, France, Grande-Bretagne, Japon, Nouvelle-Zélande, Espagne, Suisse et Etat-Unis.

Lancé en 2018, SailGP entre dans la dernière phase de cette saison 2 avec encore deux évènements à venir : Sydney puis San-Francisco qui désignera le vainqueur de la saison. Cette nouvelle annonce intervient après l’événement exceptionnel de Cadix en Andalousie qui a rassemblé le plus de public jusqu’alors, que ce soit sur l’eau ou à terre.
Avec deux nouvelles équipes franchisées, l’annonce récente de Sir Ben Ainslie qui a acquit la majorité des parts de l’équipe GBR SailGP et Rockwool devenu plus tôt dans la saison le partenaire titre de l’équipe Danoise, la ligue mondiale s’impose rapidement comme la nouvelle plateforme sportive de référence.

Russell Coutts, CEO de SailGP déclare : “C’est une autre étape passionnante pour notre ligue mondiale. Lorsque nous avons lancé SailGP en 2018, nous avions l’objectif de réunir 10 équipes et 10 événements d’ici la saison 5. Je suis donc très heureux que nous ayons pu atteindre cet objectif deux ans plus tôt que prévu. Cela valide vraiment le modèle que nous avions établi et cela constitue une étape importante dans notre cheminement vers une ligue mondiale. En travaillant avec Fred et l’équipe Canadienne, il est évident que leur passion et le fait de vouloir donner du sens font partie intégrante de leur groupe qui s’aligne parfaitement avec la vision de SailGP. Nous sommes ravis d’accueillir l’équipe Canada SailGP Team dans notre championnat et personnellement, j’ai hâte de voir dix équipes sur la ligne de départ pour la saison 3.”

SailGP et l’équipe Canadienne vont explorer des sites potentiels pour accueillir et organiser le tout premier évènement SailGP au Canada. Le pilote et l’équipe du Canada SailGP Team seront annoncés prochainement.

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Route du Rhum. Roland Jourdain à bord de We Explore

Robin Christol / Outremer

S’il a du déclarer forfait pour la Transat Jacques Vabre aux côtés de Yannick Bestaven, Roland Jourdain pourra se rattraper sur la Route du Rhum qu’il a déjà remporté deux fois. Pour cette édition 2022, « Bilou » change de catégorie et s’inscrit dans la catégorie « Rhum Multi » à bord de We Explore, un catamaran de 60 pieds – 18m28 – intégrant des fibres de lin.

« Je trouve génial d’être au départ avec un bateau qui montre qu’il existe d’autres possibilités de faire les choses. Depuis plus de 40 ans, le Rhum a ouvert la voie sur les évolutions majeures de la course au large. Je remercie mes premiers partenaires – groupe Bureau Vallée accompagné de son Fonds de dotation Bureau Vallée pour une planète heureuse, Terre de lin et le groupe Grand Large yachting– de me suivre dans cette aventure pour montrer qu’un autre chemin est possible pour les années à venir » explique Roland.

S’aligner au départ de la Route du Rhum est une évidence pour Roland Jourdain dont l’histoire personnelle est intimement liée à la transatlantique. « la photo finish entre Malinovsky et Mike Birch lors de la première édition – en 1978 reste un souvenir très fort » souligne Roland qui a participé à trois reprises et réussi l’exploit de s’imposer par deux fois – 2006 et 2010 – en IMOCA.

Aujourd’hui, ce Rhum est chargé de bien d’autres messages que celui de la performance pure. Le bateau, « une ile de solutions » selon les propres termes d’Erik Orsenna, veut démontrer que l’innovation technique, associée à de nouveaux usages, peut permettre de « tracer un nouveau sillage » selon l’expression chère à Roland.

Le Rhum offre aussi l’opportunité de mettre un coup de projecteur sur le fonds Explore créé avec Sophie Vercelletto. Basée à Concarneau (29), la structure héberge depuis 2013 les explorateurs du monde de demain tels qu’Under The Pole, le Low-tech Lab, Plastic Odyssey ou encore Captain Darwin qui vient de s’élancer pour un tour du monde de 4 ans sur les traces du célèbre naturaliste.

Avant d’être au départ de la Route du Rhum, dans un an, le chemin est encore long pour Roland et l’équipe Explore. C’est en effet la première fois qu’un catamaran de cette taille intègre autant de fibres végétales. « La fibre de lin présente beaucoup d’avantages. Elle est produite en circuit court, a des propriétés proches de celles de la fibre de verre et est beaucoup moins énergivore à produire. Elle participe également à stocker du carbone» résume le skipper qui étudie ce matériau depuis une dizaine d’années. La construction de We Explore a débuté en septembre au sein du chantier Outremer (groupe Grand Large Yachting), à la Grande Motte, et la mise à l’eau est programmée au printemps 2022.

Roland Jourdain, skipper :

Que représente la Route du Rhum pour vous ?
« J’ai une histoire particulière avec la Route du Rhum. Avant d’imaginer la courir un jour, quand j’avais 14 ans, cette photo finish entre Malinovsky et Mike Birch m’a profondément marqué. Cette même année 1978 c’est aussi la marée noire de l’Amoco Cadiz sur les plages de Portsall. Ce sont des souvenirs fondateurs de mon parcours qui se rejoignent aujourd’hui. Le rêve de participer au Rhum s’est concrétisé en 2002 puis avec les deux victoires en 2006 et 2010. Je serai toujours lié à cette course. »

En quoi cette édition est-elle particulière ?

« Je suis heureux de m’engager sur ce bateau là car j’ai fait mon chemin intérieur. Je trouve génial d’être au départ avec un bateau qui montre qu’il existe d’autres possibilités de faire les choses. Depuis plus de 40 ans, le Rhum a ouvert la voie sur les évolutions majeures de la course au large. J’espère montrer qu’un autre chemin est possible pour les années à venir. On n’a jamais mis autant de fibre végétale dans un bateau. Nous avons au sein de Kairos une bonne expérience. L’équipe du chantier Outremer, qui assure la construction a une expertise très forte comme celle de Terre de Lin dans la matière. Les calculs sont réalisés par le cabinet VPLP. Tous les signaux sont au vert ! C’est un plaisir extrême de prendre le départ de la Route du Rhum sur un champ de lin ».

Est-ce qu’une troisième victoire est possible ?

« Tous les coureurs et les explorateurs vous le diront, la première victoire sera déjà d’être au départ. La construction de We Explore est un vrai pas en avant et l’année à venir sera intense. L’objectif de ce projet va beaucoup plus loin que la ligne d’arrivée du Rhum, comme l’illustreront les actions menées avec Bureau Vallée accompagné de son Fonds de dotation Bureau Vallée pour une planète heureuse, très engagé dans le développement durable. La victoire sera d’agrandir l’équipage, terriens ou marins, nous sommes tous des “merriens”! We Explore est pensé comme un bateau performant. Je découvre cette catégorie « Rhum Multi » et j’ai très hâte d’aller jouer avec mes amis et néanmoins concurrents. »

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Vendée Globe. Clarisse Crémer repart avec Banque Populaire sur le prochain Vendée Globe avec un bateau à foils

Clarisse Crémer repart pour un deuxième Vendée Globe et cette fois-ci avec plus d’ambitions. Après une belle 12e place pour le premier tour du monde de la jeune navigatrice, Banque Populaire et Clarisse poursuivent leur aventure avec une nouvelle ambition à bord d’un bateau à foils de génération 2020 pour le Vendée Globe 2024.

Les images sont encore dans toutes les têtes. En février dernier, aux Sables-d’Olonne, Clarisse achevait son Vendée Globe. À 31 ans, sous le soleil et dans l’effervescence de l’arrivée, elle terminait de la plus belle des manières un incroyable défi : boucler à la 12e place un tour du monde cinq ans seulement après avoir débuté la course au large et 18 mois après être montée pour la première fois à bord d’un . Fidèle à ses valeurs et à ses engagements, Banque Populaire l’a accompagnée et soutenue dans cette belle aventure individuelle et collective. « J’étais focalisée sur l’idée de terminer mon tour du monde et, malgré le bonheur que ça suscite, il y a un petit sentiment d’inachevé, confie Clarisse. J’ai très envie d’explorer une autre facette du Vendée Globe, en étant plus compétitive et davantage focalisée sur le résultat ».

De nouvelles ambitions à bord de « Banque Populaire XII »

Clarisse et Banque Populaire se tournent donc vers l’avenir avec enthousiasme et détermination. La banque est en effet très heureuse d’annoncer qu’elle sera pour la 4e fois de son histoire (2012, 2016, 2020 et 2024) au départ du prochain tour du monde en en novembre 2024. Cette nouvelle participation vise à franchir un palier en matière de performance. La navigatrice, qui a déjà démontré son tempérament de battante – notamment en terminant 2e de la Mini-Transat (2017), 3e de la Fastnet Race et 6e de la Transat Jacques Vabre (2019, en double avec Armel Le Cléac’h) -, bénéficiera d’un nouvel outil à la hauteur de ses ambitions.

Un bateau à de génération 2020 est en effet en cours d’acquisition. Clarisse compte bien encore progresser et notamment travailler sur sa préparation mentale. « J’ai découvert le pouvoir du mental lors de mon précédent tour du monde. Je sais que sa gestion permet de gagner en légèreté et donc en performance. J’ai très à cœur de progresser en la matière. » Dans ce nouveau challenge, elle sera évidemment entourée du Team Banque Populaire qui se tiendra à ses côtés pour lui partager son savoir-faire et son expérience afin de l’aider à performer et réussir.

Une année 2024 qui s’annonce riche en émotions

En se lançant dans cette nouvelle aventure, Banque Populaire s’apprête à vivre une année 2024 particulièrement exaltante et riche en émotions. En effet, c’est en 2024 que devrait s’achever la première course autour du monde en solitaire et en multicoque d’Armel Le Cléac’h à la du Maxi Banque Populaire XI. Quelques mois plus tard, place à un nouvel évènement planétaire avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dont Banque Populaire est partenaire premium. Puis, retour au large à l’hiver avec cette aventure grandiose que s’apprête à revivre Clarisse Crémer. Sur tous les fronts, Banque Populaire remplira à plein son rôle pour accompagner et soutenir tous ceux qui font preuve d’audace et de dépassement de soi. Elle participera ainsi avec passion à l’accomplissement de ces défis individuels et collectifs tout en contribuant au rayonnement de l’excellence et de la réussite française.

ILS ONT DIT

Clarisse : « me surpasser au large, c’est devenu un besoin »

« Je suis très heureuse de pouvoir poursuivre l’aventure et me projeter sur ce nouveau défi. Dès le passage du Cap de Bonne Espérance, j’ai eu cette envie forte d’y retourner. C’est une opportunité incroyable de pouvoir bénéficier du soutien, du savoir-faire et de l’expérience de tout le Team Banque Populaire. J’ai eu la chance de faire mon premier Vendée Globe à bord d’un des meilleurs bateaux à et j’ai hâte de franchir un nouveau palier en matière de performance et d’exigence avec un bateau à de génération 2020.

J’ai eu le temps de découvrir mes forces et mes faiblesses quand j’étais en mer et je sais ce sur quoi j’ai besoin de travailler pour progresser encore. À l’issue du dernier Vendée Globe, j’ai réalisé à quel point j’aimais être sur l’eau et j’aimais me donner à fond. Me battre et tout faire pour me surpasser au large, c’est devenu un besoin et ça donne encore plus envie de me lancer dans ce nouveau challenge. »

Ronan Lucas, directeur du Team Banque Populaire : « des ambitions plus importantes »

« La première aventure que nous avons vécue avec Clarisse avait le goût de la découverte. Désormais, nous souhaitons aller plus loin, continuer à la faire progresser avec un bateau plus compétitif et des ambitions plus importantes. Certes, nous n’avons pas la prétention de nous battre pour la victoire mais nous voulons contribuer à hausser son niveau. Nous avons l’habitude, au sein du Team Banque Populaire, de préparer des bateaux avec l’ambition de viser les résultats les plus prestigieux. Clarisse devra franchir un palier et nous allons tout faire pour l’aider à y parvenir. »

Bertrand Magnin, directeur du développement Banque Populaire :

« Nous sommes fiers du chemin parcouru avec Clarisse et de l’aventure que nous avons vécue à ses côtés depuis qu’elle a rejoint le Team Banque Populaire en 2019. Nous avions à cœur d’accompagner son apprentissage et son évolution lors du Vendée Globe 2020, et nous avons décidé ensemble de poursuivre un nouveau rêve de tour du monde en 2024 avec de nouvelles ambitions, à la hauteur de sa capacité et de son talent. Clarisse incarne l’esprit d’entreprendre, le dépassement de soi et l’audace qui sont des valeurs chères à Banque Populaire. Le Vendée Globe est une épreuve mythique qui rassemble et fait rêver des millions de personnes, nous y sommes très attachés en tant que Banque de la Voile. Et puis, c’est une course qui réussit au Team Banque Populaire qui détient le record féminin et masculin en 4 participations. Elle clôturera une magnifique année 2024 particulièrement intense pour Banque Populaire et tous les Français. Nous avons hâte d’y être ! »

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Championnat de France Match-Racing Open 2021 : Simon Bertheau réalise le doublé

Après son doublé chez les Espoirs en 2018 et 2019, Simon Bertheau a réalisé le doublé sur le Championnat de France Match-Racing Open 2021 en l’emportant en finale contre Aurélien Pierroz, comme l’année dernière. Accompagné de Yann Jauvin, Pierre Laouénan et Théau Guilcher, le représentant de l’APCC Nantes a été implacable sur les phases finales du Championnat, ne laissant échapper qu’un seul match sur les dix derniers duels qu’il aura disputé. Vainqueur l’an passé à La Rochelle, Simon Bertheau confirme qu’il est bien l’un des meilleurs porte-étendards du Match-Racing en France. A ses côtés sur le podium, le nantais était bien entouré, avec l’équipage d’Aurélien Pierroz à la 2e place et celui de Jean-Baptiste Bernaz à la 3e.

Ils étaient bien matinaux les quatre finalistes du Championnat de France de Match-Racing Open ce dimanche à Antibes. Pour profiter au maximum de belles conditions de vent le premier départ du jour a été donné à 8h30 pile ! Menés 2 matchs à 0 dans leurs demi-finales, Jean-Baptiste Bernaz et Pauline Courtois ont remporté les premiers duels du jour mais leurs adversaires respectifs, Aurélien Pierroz et Simon Bertheau, sont allés chercher le point décisif dès le match suivant, s’offrant un remake de la Finale de 2020 à La Rochelle.

Sous le beau soleil de la Riviera et dans la douceur de l’automne sur la Côte d’Azur, les deux équipages finalistes ont offert un superbe spectacle pour l’épilogue de l’édition 2021, parfaitement organisée par l’AMRA sur les First Class 7.5. Impressionnant d’efficacité, Simon Bertheau n’a eu besoin que de 3 matchs pour conserver son titre de Champion de France au détriment, une nouvelle fois, d’Aurélien Pierroz, qui aura tout de même réussi l’exploit de battre en demi-finale le vainqueur du Round Robin, Jean-Baptiste Bernaz qui a du se “contenter” de la 3e place finale.

Bertheau, Pierroz, les grands espoirs du Match-Racing tricolore confirme d’année en année tout leur potentiel et la jeune génération qui arrive trouve là de quoi s’inspirer pour que la France garde son statut de nation majeure du Match-Racing au niveau mondial. Les plus jeunes d’entre-eux, dont on a déjà pu, pour certains, apprécier le talent ce weekend à Antibes, se retrouveront dans quelques semaines à Pornichet, du 18 au 21 novembre, pour le Championnat de France Espoirs de la discipline !

CLASSEMENT FINAL DU CHAMPIONNAT

  1. Simon Bertheau (APCC Voile Sportive)
  2. Aurelien Pierroz (SR Le Havre)
  3. Jean-Baptiste Bernaz (CN Sainte-Maxime)
  4. Pauline Courtois (CV St Aubin – Elbeuf)
  5. Damian Michelier (CN Rennes)
  6. Louis Liégey (APCC Voile Sportive)
  7. Ian Garreta (SR Antibes)
  8. Amaury Berger (AMR Antibes)
  9. Noé Ackermann (CV St Aubin – Elbeuf)
  10. Sylvain Escurat (CV St Aubin – Elbeuf)
  11. Timothée Rossi (SR Antibes)
  12. Tom Foucher (APCC Voile Sportive)
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