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Class40. Olivier Delrieu porte les couleurs et les valeurs du Yacht Club de France

Didier le Vourch et son co-skipper Olivier Delrieu à bord du Class40 134 VICITAN, la Trinité-sur-Mer le 19 juin 2021, photo © Jean-Marie LIOT - www.jmliot.com

C’est une flotte de 45 Class40 qui prendra le départ de la Transat Jacques Vabre le 7 novembre prochain. Parmi eux les ténors de la classe mais aussi beaucoup d’amateurs passionnés à l’image d’Olivier Delrieu et Didier Le Vourch à bord du numéro 134, VITICAN.

Olivier Delrieu, accompagné de Didier Le Vourch, partent sans sponsor, conscients de naviguer à bord d’un bateau de génération ancienne, qui ne peut prétendre à un podium. Ils visent toutefois la première moitié de classement. Leur objectif est ailleurs, dans l’engagement, le dépassement de soi et les valeurs traditionnelles du marin, chères à son club depuis plus de 150 ans : compétence, responsabilité, respect, solidarité, humilité, savoir-vivre. Membre depuis plusieurs années, Olivier vit ces principes pleinement dans de multiples engagements et portera fièrement les couleurs du Yacht Club de France dans cette Transatlantique.

Olivier Delrieu : « La course au large reste une compétition certes de très haut-niveau mais très ouverte ! Il est encore possible de monter un projet comprenant des amateurs, avec un budget mesuré et d’aller se frotter aux meilleurs, dans les épreuves les plus prestigieuses. L’ambiance s’en ressent très positivement car les skippers restent modestes, prompts à la discussion. Au fond, il reste peu de sports aussi techniques qui gardent cet aspect. L’esprit de Coubertin est encore présent. »

Didier le Vourch et son co-skipper Olivier Delrieu à bord du Class40 134 VICITAN, à l’entrainement en Baie de Quiberon, le 17 juin 2021, photo © Jean-Marie LIOT – www.jmliot.com


D’expérience, il a également une analyse positive et très humaine du sponsoring de voile et de ses bénéfices, pour les entreprises mais aussi pour les hommes et femmes, engagés dans ces projets, en mer et à terre : « Le continuum entre les chefs d’entreprises sponsors et les professionnels me semble plus fort que dans beaucoup de sports. On trouve des chefs d’entreprises de taille intermédiaire qui montent des projets de A à Z, rencontre d’un entrepreneur et d’un skipper. A la différence des sponsorings d’image classique, je vois le même schéma se reproduire : l’entrepreneur participe au début aux sorties en mer de type « Relations Presse ». Rapidement il demande à participer à un convoyage, puis on le retrouve dans l’équipage de certaines courses … A nouveau, cela crée une atmosphère très particulière autour des courses. Finalement, un message peut-être pour les chefs d’entreprise : montez des projets de sponsoring voile ! Toutes les valeurs qui sont les vôtres sont bien là. »

Philippe Héral, Président du Yacht Club de France : « Nous sommes très heureux de l’engagement d’Olivier Delrieu dans la Transat Jacques Vabre sous les couleurs de son club, le Yacht Club de France. Olivier représente parfaitement les valeurs d’engagement, d’humilité et de savoir-vivre que nos 500 membres partagent sur toutes les mers du monde, en course ou en croisière. Engagé dans la course au large, nous hébergerons dans nos salons parisiens, le CP Course de la Transat Jacques Vabre-Normandie Le Havre, pendant toute la traversée. »

A propos du Yacht Club de France
Le Yacht Club de France : des passionnés qui partagent une même approche de la mer. Conjuguant tradition et modernité, initiative et innovation, cette approche porte les valeurs traditionnelles du marin : compétence, responsabilité, respect, solidarité, humilité, savoir-vivre, y compris en course ou régate. Navigation et manoeuvre y relèvent du Bel art de Joseph Conrad. C’était l’approche de Virginie Hériot, Jean-Baptiste Charcot et Eric Tabarly qui en furent, avec d’autres, des membres éminents. C’est toujours l’approche que le Yacht Club de France et ses clubs alliés s’attachent à promouvoir auprès de tous ceux qui pratiquent la navigation de plaisance dans son sens le plus large : à voile comme à moteur, à bord des bateaux de tradition comme des merveilles de technologie qui volent aujourd’hui sur l’eau. Le Yacht Club de France est entré, voiles hautes, dans le XXIe siècle avec l’ambition affichée par ses fondateurs il y a près de cent-cinquante ans : partager des convictions, transmettre des valeurs. Ses membres, avec leur sensibilité propre, n’ont jamais cessé de promouvoir les principes et les usages sans le respect desquels on ne peut convenablement partager la mer, exceptionnel espace de liberté.

CP : Yacht Club de France

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Retour à la Base. Une nouvelle épreuve sportive et une belle initiative

© Robin Christol - Apicil - Défi Azimut Lorient Agglomération

En collaboration avec la Classe IMOCA, Lorient Grand Large annonce la création du « Retour à La Base », une nouvelle épreuve sportive dédiée aux fameux monocoques de 60 pieds mais qui se veut aussi une alternative au retour cargo. Belle initiative qui pourrait être suivie par d’autres classes.

Alors que la plupart des IMOCA s’amarreront courant novembre à Fort de France en Martinique, port d’arrivée de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, Lorient Grand Large organise un retour par la mer, sous la forme d’un ralliement, en double ou en équipage, prémisse d’un projet plus ambitieux dans deux ans.

Le principe est simple. Une ligne de départ, située dans le nord de l’île, sera ouverte à partir du 27 novembre et ce pendant plusieurs jours. Chacun pourra ainsi s’élancer quand il le souhaite. Le chrono sera déclenché au départ puis stoppé au franchissement de la ligne d’arrivée, à l’entrée de la rade de Lorient. Les équipages ayant traversé le plus rapidement se verront récompensés. Au cours de leur traversée, les bateaux pourront être suivis en direct sur une cartographie ainsi qu’au travers des nouvelles du bord de chaque équipage. La proposition se veut facile à mettre en œuvre pour les marins, avec l’envie de prolonger encore un peu cette belle saison 2021.

Ce parcours a plusieurs enjeux. L’enjeu écologique car il propose une alternative au retour sur cargo, ensuite, technologique quand les bateaux ont besoin de naviguer plus pour mettre au point et fiabiliser leurs engins, humain aussi car cela permet aux équipes de naviguer, puis stratégiquement la route retour est un beau défi en terme d’analyse météo pour trouver la bonne route pour aller chercher les vents portants au nord de l’Anticyclone. Enfin, pour rallier la ligne de départ qui sera située au nord de Grand Rivière, les marins auront la chance de naviguer sous le vent de la Montagne Pelée, de St Pierre, et ils pourront admirer une autre facette de la Martinique avant de s’élancer vers Lorient La Base” explique Karine Fauconnier, coordinatrice de Lorient Grand Large.

Les prémisses d’une course en solitaire pour 2023
L’idée est de faire du « Retour à La Base » un rendez-vous inscrit au Championnat IMOCA Globe Series avec une course en solitaire en novembre 2023, qualificative pour le Vendée Globe 2024-25.

« Le Retour à La Base 2021 est un ‘warm up’ de la course en solitaire 2023 qui sera une étape importante de la qualification pour le Vendée Globe l’année suivante. Lorient Agglomération a affirmé sa volonté d’inscrire Lorient au calendrier des grandes courses au large. Créer sa propre transatlantique IMOCA en solitaire et en faire une course pérenne représente donc un joli pari. En 2021, il s’agira d’un ‘rallye’ amical, permettant d’initier les bases des ambitions futures. Nous sommes heureux que déjà plusieurs teams aient confirmé leur participation. » explique Jean-Philippe CAU, président de Lorient Grand Large.

Une collaboration Lorient Grand Large & Classe IMOCA
Après l’organisation du prologue de The Ocean Race Europe à Lorient au mois de mai dernier, Lorient Grand Large et la Classe IMOCA poursuivent donc leur collaboration autour de ce nouveau projet.

« Une grande partie des équipes IMOCA travaille et développe leurs programmes sportifs ici. C’est aussi beaucoup sur ce territoire que l’on dessine, construit et équipe nos bateaux. Une transatlantique en solitaire arrivant à Lorient La Base séduira sans aucun doute les marins et leurs partenaires. C’est un challenge ambitieux que nous sommes très heureux de soutenir, » explique Antoine Mermod, président de la Classe IMOCA.

Un projet équitable
La Classe IMOCA et Lorient Grand Large souhaitent également donner un aspect équitable au « Retour à La Base » en faisant transiter de la marchandise locale depuis les Antilles jusqu’à Lorient : café, poivre et autres épices.

« L’idée est de pouvoir mettre à bord des bateaux participants autour de 40 kilos de marchandises locales et de participer à l’économie circulaire. Des discussions sont en cours avec les producteurs antillais et les revendeurs lorientais. Nous espérons pouvoir commencer à proposer cela aux équipes cette année pour que le projet soit bien en place pour 2023, » explique Claire Vayer, co-responsable développement durable de la Classe IMOCA.

Aujourd’hui, déjà sept teams IMOCA ont manifesté leur intention de participer à ce premier « Retour à La Base » !

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Ultime. Tony Estanguet parrain du Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h

tony estanguet

Le Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet sera le parrain du Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h dont le baptême aura lieu le 3 novembre.

A bateau et exceptionnels, parrain exceptionnel ! Il est l’un des meilleurs ambassadeurs de la réussite sportive, de la capacité à se surpasser et à faire vivre de belles émotions. Tony Estanguet incarne le travail et l’abnégation dont il convient de faire preuve pour se au firmament d’une discipline. Tout comme Armel Le Cléac’h, il cultive depuis des années cet « ADN de la gagne », lui qui a été le seul Français pendant 120 ans (jusqu’aux Jeux de Tokyo) à remporter trois titres olympiques au cours de trois Olympiades différentes (2000, 2004, 2012) et trois titres de champion du monde en canoë.

La carrière sportive du céiste de 43 ans compte ainsi de nombreuses similitudes avec le parcours du navigateur, vainqueur à trois reprises de la Solitaire du Figaro (2003, 2010, 2020), du Vendée Globe (2017) et seul marin à avoir terminé trois fois sur le podium du tour du monde. Leur faculté à donner le meilleur en fait des champions d’exception, avec l’eau et la nature pour terrain de jeu.

Ainsi, les deux champions démarrent une histoire commune, liés par le Maxi Banque Populaire XI, un bateau volant à la pointe de l’innovation taillé pour les plus belles aventures autour du monde.

Avec fierté et enthousiasme, Banque Populaire a souhaité réunir ces deux univers en confiant le parrainage du Maxi Banque Populaire XI à Tony Estanguet. Un symbole qui incarne le lien entre deux engagements forts et historiques de Banque Populaire, celui de la course au large et de l’olympisme. En effet, pour la banque engagée dans la voile depuis 32 ans, aux côtés des athlètes de l’Equipe de France de voile depuis plus de 20 ans et partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, ce choix est une évidence.

Tony Estanguet, Armel Le Cléac’h et l’ensemble du Team Banque Populaire se retrouveront au Havre pour le baptême du bateau. Il aura lieu le mercredi 3 novembre prochain à 16h30 sur le village de la Transat Jacques Vabre. Comme un symbole, le bateau sera amarré quai de la Méditerranée : c’est en effet au large de Marseille qu’auront lieu les épreuves de voile aux Jeux Olympiques en 2024.

ILS ONT DIT

Armel Le Cléac’h, Banque Populaire : « Je suis très fier que Tony soit le parrain du Maxi Banque Populaire XI. Il porte les valeurs du sport, à la fois en tant que compétiteur hors norme et comme Président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. J’ai toujours été admiratif de ce grand champion et je faisais d’ailleurs partie des nombreux téléspectateurs à avoir suivi ses exploits. J’ai eu la chance de le rencontrer lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016 et depuis, nous sommes restés en contact. Après ma victoire lors du Vendée Globe, j’ai été particulièrement touché du message qu’il m’avait envoyé pour me féliciter. L’année 2024 sera particulièrement riche en émotions entre notre tour du monde et les Jeux de Paris, cela renforce l’enthousiasme et le plaisir de nous retrouver ensemble pour le baptême du bateau au Havre. »

Tony Estanguet, triple champion olympique et Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : « Le Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h est un symbole magnifique de l’innovation au service de la performance et des émotions sportives. J’admire ces marins aventuriers qui partent seuls braver les mers du monde à bord de leur bateau, et suis touché de la proposition qu’Armel m’a faite d’en être le parrain. Avec Paris 2024, nous sommes très heureux de faire partie de ce projet qui met en lumière le savoir-faire français et va permettre de faire vivre à tous les passionnés de voile une aventure unique. »

Bertrand Magnin, Directeur du Développement Banque Populaire « Tout comme Armel, Tony Estanguet incarne l’esprit de réussite et de performance qui anime le projet autour du Maxi Banque Populaire XI. Nous avons à cœur dans chacun de nos engagements sportifs, d’accompagner les athlètes dans leurs exploits, mais aussi les entrepreneurs qui œuvrent pour que tout cela soit possible. Que ce soit dans la construction d’un bateau exceptionnel comme ce nouveau maxi-trimaran ou sur la route des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, ce sont des centaines d’entreprises et d’artisans qui contribuent au quotidien à la réussite de ces projets exceptionnels. »

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Class40. Un Mach version 5 pour Luke Berry

Transat Jacques Vabre 2021

Luke Berry lance la construction d’un nouveau Class40 Lamotte-Module Création qui sera dessiné par l’architecte Sam Manuard et construit au chantier JPS Production. Ce bateau sera le tout premier « Mach 5 », cinquième version du Mach40 qui a évolué vers une étrave scow dont la mise à l’eau est prévue en avril 2022 pour viser la victoire sur la Route du Rhum 2022.

Depuis 2017, Luke Berry dispose d’un Mach 3 qu’il connaît sur le bout des doigts et avec lequel il a enchaîné les podiums et quelques victoires. C’est aussi à bord de ce bateau, qui a été optimisé l’hiver dernier (modification de l’étrave), que Luke participera à la prochaine Transat Jacques Vabre (départ le 7 novembre) associé à Achille Nebout. Dans la perspective des trois saisons à venir, le navigateur et ses partenaires (Lamotte – partenaire titre et Module Création – partenaire principal) ont décidé de lancer la construction d’un nouveau Class40 avec des rendez-vous majeurs au programme : Route du Rhum 2022, Transat Jacques Vabre 2023, Québec/Saint-Malo 2024 – entre autres…

« Il était évident pour nous de passer sur un scow pour encore gagner en performance et aller chercher les premières places. Nous aurions pu utiliser des plans existants pour la construction mais nous avons pris le pari de partir sur un nouveau bateau, qui sera l’évolution d’un concept déjà éprouvé », explique Luke Berry. Pour son précédent bateau, le skipper avait choisi de faire appel à un architecte de renom, Sam Manuard, qui à ce jour a dessiné 13 Class40. Luke et ses partenaires lui renouvellent sa confiance, tout comme au chantier JPS Production, lui aussi réputé pour la qualité de ses constructions.

« Luke aura l’un des bateaux les plus récents de la flotte et, on l’espère, l’un des plus aboutis »
Sam Manuard

Le futur bateau de Luke sera le tout premier Mach 5. « Ce sera aussi la première évolution d’un scow, la première V2 », note Sam Manuard. « Les autres architectes sortent des scows mais ce sont des premières versions. Pour dessiner le Mach 5, nous avons bénéficié de toute l’expérience du Mach 4, et des observations des autres scows. Luke a une très bonne vision de ce qui fonctionne sur les différents modèles. Cela a permis de définir un nouveau concept qu’on pense très efficace. Luke aura l’un des bateaux les plus récents de la flotte et, on l’espère, l’un des plus aboutis. Il disposera des armes pour viser les premières places, notamment sur la Route du Rhum. »

À ce stade, ni Luke Berry ni Sam Manuard ne souhaitent trop en révéler sur les partis pris architecturaux mais une chose est certaine : le Mach 5 sera novateur et probablement très, très efficace. « Nous avons voulu dessiner un bateau puissant, polyvalent, rapide, plus ergonomique et optimisé pour la Route du Rhum », souligne Luke. L’accent a été mis sur l’ergonomie et le « confort » à bord.

« Un bateau puissant, polyvalent, rapide, plus ergonomique et optimisé pour la Route du Rhum » – Luke Berry

« Aujourd’hui, les Class40 peuvent atteindre des vitesses très élevées et la limite commence à être humaine. C’est la capacité des marins à tenir les vitesses imposées qui fait la différence »

Sam Manuard confirme : « L’ergonomie du cockpit devient un aspect déterminant. Le niveau général monte en Class40 et pour gagner, il faut être capable d’attaquer fort. Cela passe par une protection accrue, une bonne vision depuis le poste de veille, la possibilité de réguler les voiles et d’ajuster les trajectoires en permanence sans trop se fatiguer. C’est dans cette optique que nous avons travaillé. »

Une mise à l’eau prévue en avril 2022
Le moule du bateau est actuellement en cours de fabrication. La construction de la coque et du pont devrait débuter tout début 2022, pour une mise à l’eau prévue en avril. Enfin, et c’est un aspect important du projet de Luke et de ses partenaires, la collaboration initiée début 2021 avec l’association Le Rire Médecin va se poursuivre. « C’est important de courir pour une cause qui dépasse la simple performance », conclut Luke Berry.

Jean Marc TRIHAN – PDG groupe Lamotte : « Depuis déjà 4 années de partenariat avec Luke, l’expérience va au-delà de la voile. La performance bien sûr, et nous vibrons aux côtés de Luke à chaque course, mais l’humain également. La personnalité de Luke et sa présence aux côtés de notre groupe y sont pour beaucoup. Autour de ce partenariat c’est tout un projet d’entreprise qui est accompli. Un projet à image forte et authentique pour notre groupe, mais également un partenariat d’équipe avec Luke, les partenaires, les collaborateurs Lamotte, et le Rire Médecin. Ce nouveau bateau et la continuité de cette belle expérience vont encore tous nous porter vers une dynamique de performance et de réussite commune. »

Antoine Hamon – Module Création: « Module Création a souhaité poursuivre son engagement auprès du groupe Lamotte et de Luke aux vues des retombées médiatiques de ces 4 années écoulées. Nous remercions le groupe Lamotte au travers de son PDG, Jean-Marc Trihan, de nous associer à ce nouveau projet avec la fabrication d’un nouveau class40. Aujourd’hui autour du projet, Lamotte et Module Création ont su réunir une vingtaine d’entreprises, permettant de créer un véritable réseau de partenaires. Pour ce nouveau cycle, nous voulions une dynamique de performance. Cela a du sens de continuer avec Luke. Nous véhiculons l’image de l’entreprise à travers ce nouveau bateau. On connaît le tempérament de Luke. Il est très rigoureux, tenace, il ne lâche rien, c’est un combattant, à l’image de notre société. L’ensemble matche bien. »

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Vendée Globe. Documentaire “Les rêves ne meurent jamais” avec Yannick Bestaven

Le film documentaire de Sébastien Blémon, Les Rêves ne meurent jamais sortira le 5 décembre prochain. Un documentaire créatif sur le thème du rêve et plus particulièrement sur cette question « Pourquoi ne sommes-nous qu’une poignée d’hommes et de femmes à réaliser nos rêves ? ». Pour illustrer ce thème, le fil conducteur est l’histoire extraordinaire de Yannick Bestaven, vainqueur du dernier Vendée Globe 2020/2021.

Le film est enrichi de portraits d’hommes et de femmes qui ont réussi à aligner les planètes pour toucher les étoiles, comme Daniel Auteuil, Isabelle Autissier, Philippe Croizon, Bixente Lizarazu, Thomas Pesquet, Charline Picon et bien d’autres… Aïda N’Diaye (Philosophe) ou encore Erik Orsenna (Académicien) nous aident à donner de la profondeur et de la signification au mot RÊVE. Affiche disponible sur demande. Découvrez les incroyables histoires de petits et grands enfants dans tous les cinémas partenaires le dimanche 5 décembre à 18h, présenté en direct par Yannick Bestaven.

“Pourquoi ne sommes-nous qu’une poignée d’hommes et de femmes à réaliser nos rêves ? La peur d’oser, la peur de l’échec, le manque de temps, les contraintes économiques, l’éducation… autant de causes qui nous poussent parfois à écraser nos rêves : fermez les yeux, remémorez-vous ce qui vous faisait vibrer petit, à l’âge de tous les possibles. Identifiez ce qui vous ferait rêver aujourd’hui… devenir virtuose du piano, écrire un livre, être archéologue ou bien astronaute, obtenir un CDI, créer votre entreprise, parcourir le monde… ?
Grandioses ou modestes, déclarés ou secrets, raisonnables ou complètement fous, les rêves ont abreuvé l’imaginaire de la plupart d’entre nous, et deviennent parfois réalité… Au travers de ce long métrage, dans ce contexte si difficile, l’objectif du film « Les rêves ne meurent jamais » est de toucher les enfants, petits et grands, et de leur montrer que l’on peut exaucer ses rêves. Et que quoi qu’il en soit, les rêves n’ont pas de prix, leur valeur est au-delà…

En salle du dimanche 5 décembre au mercredi 15 décembre 2021 dans les cinémas partenaires. Liste ici : https://www.lesrevesnemeurentjamais.com/fr/la-tournee/

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Vendée Globe 2024. Alex Thomson va construire un nouveau bateau mais pas pour lui !

Pictures of Alex Thomson onboard his new custom built HugoBoss IMOCA Open60 race yacht. Credit Lloyd Images

Alex Thompson lors d’une conférence de presse à Paris ce matin annonce qu’il ne participera pas au prochain Vendée Globe pour se consacrer à sa famille. Avec son équipe, il compte construire un nouvel IMOCA sur plan VPLP mais pour un autre skipper qu’il compte sélectionner rapidement.

Les nombreux fans d’Alex Thomson vont être déçus. Il ne participera pas au prochain Vendée Globe 2024 mais ne dit pas non pour autant pour 2028. Sa décision a été prise avant même le départ du dernier Vendée Globe. Ce sont avant tout des raisons familiales qui l’ont poussé à ce choix. Celui de prendre du temps pour sa femme et ses enfants. ” Avant je me disais c’est cool, mes enfants vont avoir un papa qui fait le Vendée Globe et qui est connu mais la réalité c’est qu’ils ont besoin que je sois aussi auprès d’eux, comme mon fils qui a dix ans. Cela fait 20 ans que je navigue et quasiment 5 mois par an. J’avais dit à ma femme que je m’arrêterai après le dernier Vendée Globe. Le Vendée Globe est un jeu et cela reste un jeu. La famille c’est autre chose.

Alex Thomson dispose d’une équipe qui a su développer une sérieuse expertise en IMOCA. Il compte aujourd’hui la mettre au profit d’un jeune skipper, homme ou femme, français ou étranger avec qui il entend bien gagner. Il construira pour cela un nouvel IMOCA avec VPLP avec qui il souhaite continuer à travailler. ” C’est important pour moi d’avoir une continuité dans les développements que nous avons entrepris sur notre dernier bateau. Avec Antoine Lauriot-Prévost nous sommes rentrés du Cap ensemble et nous avons collecter énormément de données sur lesquelles nous appuyer pour ce prochain Vendée Globe.

A défaut de Vendée Globe, Alex Thomson aurait pu participer à une ou deux étapes de The Ocean Race mais pour lui cette course n’a pas la même valeur, elle reste trop longue et trop chère. Il ne l’a même pas envisagé.

Son bateau actuel a été vendu. Son contrat avec Hugo Boss est arrivé à son terme et ne continuera pas. Mais Alex Thomson reste confiant pour trouver de nouveaux partenaires. Il mesure le chemin parcouru entre ses différents Vendée Globe entre l’époque où il devait expliquer à l’étranger ce que c’était le Vendée Globe et aujourd’hui ou tout le monde le connait.

“J’ai eu le privilège de participer à des courses en IMOCA 60 pendant près de 20 ans. J’adore ce sport mais il est temps pour moi de passer plus de temps à terre auprès de ma famille. Ma femme Kate a élevé seule nos enfants ces dix dernières années pendant que je poursuivais mon rêve. Je souhaite maintenant épauler Kate et lui donner la même liberté qu’elle m’a offerte. Cela ne signifie pas que je prends ma retraite mais que je change de rôle et que je passerai davantage de temps à terre plutôt qu’en mer.”

“En plus d’être skipper, j’ai toujours pensé que mon rôle était d’être ambassadeur de notre sport, de raconter son histoire à un public international. Au cours des 20 dernières années, nous avons navigué aux quatre coins du monde, de la Russie au Mexique, au Canada, en Australie et à Taïwan, et même sur le fleuve Yangtze jusqu’à Shanghai, en Chine ! Il y a une communauté importante de fans dans le monde qui suit et aime le Vendée Globe. Je veux continuer à promouvoir ce sport, à raconter son histoire et à partager mes connaissances et mon expérience, mais en mettant l’accent désormais sur la nouvelle génération.” déclare Alex Thomson.

Alex Thomson et son équipe 5 West Ltd continueront à évoluer ensemble. “L’objectif a toujours été de gagner le Vendée Globe. Cela reste pour moi le défi sportif mondial le plus difficile à relever à ce jour et nous n’avons toujours par atteint cet objectif. C’est le début d’un nouveau chapitre, avec un nouveau navigateur – ou une nouvelle navigatrice – à qui nous fournirons tous les outils, les connaissances, l’expérience et l’environnement pour gagner.”

Au cours des 20 années qui se sont écoulées depuis l’arrivée d’Alex Thomson en IMOCA 60, le milieu de la course au large a considérablement changé ; les voiliers ont évolué pour repousser les limites de la technologie et de l’innovation, à l’instar de la Formule 1. Alex et son équipe ont également évolué avec ce sport, tant sur l’eau qu’à terre. En plus d’attirer un public international avec des exploits retentissants comme le “Mastwalk” et le “Skywalk”, l’équipe d’Alex Thomson a mis au point certains des IMOCA les plus révolutionnaires de ces dix dernières années.

Ross Daniel, le directeur technique d’Alex depuis 20 ans, a déclaré : “Après 8 campagnes de course autour du monde, nous avons énormément appris. Nous avons conçu et construit certains des bateaux les plus innovants de la classe et notre voilier de 2016 était considéré comme le bateau de référence de sa génération. Nous allons continuer à tirer profit de notre expérience dans la conception et la construction de bateaux afin de mener de nouvelles campagnes avec succès. J’attends avec impatience la prochaine campagne qui nous mènera au départ du Vendée Globe en 2024.”

Revenant sur sa carrière de compétiteur, Alex Thomson a déclaré : “Il est évident que rien de ce que nous avons réalisé n’aurait été possible sans nos partenaires et je suis éternellement reconnaissant envers HUGO BOSS pour le soutien et la loyauté dont ils ont fait preuve à mon égard. Ensemble, nous avons inspiré des personnes dans le monde entier pendant 18 ans. Nous sommes devenus une marque référente dans le domaine de la voile. Je suis aussi très reconnaissant d’avoir travaillé si étroitement avec l’équipe de HUGO BOSS, aux côtés de tant de personnes créatives et inspirantes, dont beaucoup resteront des amis de toujours.”

Il y a quatre ans, Alex Thomson a également été rejoint par un nouveau partenaire technologique, Nokia Bell Labs, qui a concentré son attention sur les performances du bateau et d’Alex lui-même. Pour la dernière campagne du Vendée Globe, Nokia Bell Labs a créé “The Hub” : un tableau de bord permettant aux internautes de suivre en direct les données d’Alex lorsqu’il changeait notamment ses voiles, effectuait des réparations, se préparait à manger ou encore dormait. La plateforme a offert aux fans une nouvelle approche de la voile de compétition, montrant ce qu’est réellement la vie à bord. “Avec Nokia Bell Labs à nos côtés, nous avons tellement appris sur la façon de tirer le meilleur du bateau et du skipper. Et encore, nous n’avons vraiment fait qu’effleurer le champ des possibilités”, a déclaré Thomson.

“Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont participé à ce voyage jusque lors. À mon équipe, passée et présente, merci pour l’engagement et la confiance que vous m’avez témoignés. À tous nos partenaires et fournisseurs pour leur soutien, et bien sûr à nos fidèles supporters. Le plus grand des remerciements va bien sûr à ma femme Kate qui a toujours été à mes côtés à chaque étape du chemin.” conclut Alex Thomson.

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Mini-Transat. Résumé en vidéo de la première étape

La première étape de la Mini-Transat aura été épique. Le résumé vue de l’intérieur grâce aux images des skippers !

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Rolex Middle Sea Race. Record battu en Multi par Argo et en Mono par Comanche

Les excellentes conditions météos ont enfin permis tant en multicoque qu’en monocoque de battre largement cette année le temps record de la course.

Le MOD70 Argo (USA) de Jason Carroll a franchi la ligne d’arrivée de la Rolex Middle Sea Race 2021 à 20:39:28 CEST le dimanche 24 octobre pour remporter les Multihull Line Honors en 33 heures 29 minutes 28 secondes.

Argo a battu à la fois le record de multicoque existant de 56 heures 31 minutes 31 secondes, établi par la Maserati Multi70 de Giovanni Soldini en 2020, et le record de course de 47 heures 55 minutes 3 secondes, établi par le Rambler de George David à 27,5 m/90 pieds en 2007.

“C’était une course géniale. Il y avait un peu de tout. Nous aimons l’événement, nous aimons le parcours, et évidemment super excités d’avoir battu le record et remporté les honneurs en ligne. ” – Jason Carroll – Skipper, Argo.

Equipe Argo : Jason Carroll, Weston Barlow, Chad Corning, Peter Cumming, Thierry Fouchier, Charlie Ogletree, Alister Richardson, Brian Thompson.

Ce matin, lundi 25 octobre, le maxi de course de 30,48 mètres/100 pieds conçu par VPLP/Verdier, Comanche (CAY), skippé par Mitch Booth, a franchi la ligne d’arrivée de la Rolex Middle Sea Race 2021 à 04:27:50 CEST pour prendre le Monocoque Line Honours en un temps écoulé de 40 heures 17 minutes 50 secondes.   

Ce faisant, Comanche a battu le précédent record de course en monocoque de 7 heures 37 minutes 8 secondes sur le temps établi par le Rambler de George David à 27,5 m/90 pieds en 2007 (47 heures 55 minutes 3 secondes).  

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Rolex Middle Sea Race. Départ des 114 bateaux, nouveau record en vue

nouveau record de course était en vue.

Les 114 concurrents ont pu s’élancer aux traditionnels coups de canons dans de parfaites conditions ce samedi avec une brise du sud-est qui est passée de 10 à 12 nœuds, dans les limites de Grand Harbour, puis 15 nœuds une fois passé le brise-lames extérieur. Du plus petit au plus grand, du plus lent au plus rapide, c’était un spectacle magnifique.

A 16h30 CEST la flotte est répartie entre Syracuse au nord et à mi-chemin entre Malte et la Sicile, au sud. Le MOD70 Argo (USA) de Jason Carroll mène la flotte sur l’eau, avec Skorpios, le ClubSwan 125, le premier monocoque. La course est lancée pour que les leaders rejoignent le détroit de Messine où le courant se dirige désormais vers le nord et devient léger juste avant 2100 CEST. Les maxi multicoques espèrent conserver suffisamment de brise à l’est de la Sicile pour effectuer un passage sans heurts dans la mer Tyrrhénienne et dans le vent d’est vif établi au nord autour de Stromboli. Ce matin, Will Oxley, navigateur sur Comanche (CAY) dirigé par Mitch Booth, ne savait pas si les maxi monocoques seraient en mesure de profiter de cette fenêtre d’opportunité, mais restait confiant sur le fait qu’un nouveau record de course était en vue.

La classe des multicoques était la première à quitter la ligne de départ à 11h10 CEST. Ultim’Emotion (FRA) d’Antoine Rabaste et Mana (ITA) de Riccardo Pavoncelli s’élancent à toute allure, avec Maserati Multi70 en deuxième ligne et Argo encore plus loin. Une ombre de vent créée par Fort St Angelo, caractéristique de chaque départ ultérieur, comprimait la flotte, mais c’était Mana qui sortait le premier du port. Pensons à l’intrépide catamaran de croisière Minimole (ITA), un Neel 47, également de ce départ. Aldo Fumagelli et son équipage ont dû observer avec émerveillement les quatre méga-bêtes s’éloigner. Au moins, ils auront un hébergement confortable pour la nuit. Les trois 70 pieds n’ont fait qu’une bouchée du passage vers Capo Passero, à l’angle sud-est de la Sicile, et le premier point de passage du parcours. Touchant 20 nœuds à la fois, Mana, Argo et Maserati étaient pratiquement alignés, avec Ultim’Emotion juste derrière. A 14h32 CEST, Maserati a atteint la côte sicilienne avec 10 minutes d’avance sur l’eau sur Argo et Mana. Giovanni Soldini ne montre aucune intention de renoncer à sa couronne des honneurs de ligne, et peut-être record de course en multicoque, sans combattre.

Le dernier départ, et septième, de la journée était réservé aux monocoques les plus rapides et à certains des plus gros. La taille du groupe allait du 52 pieds jusqu’au Skorpios, franchement, surpuissant de 42,56 m / 140 pieds. Le mât imposant du yacht Swan est plus haut que la Saluting Battery d’où l’équipe de course du Royal Malta Yacht Club, dirigée par l’officier de course principal Peter Dimech, contrôlait les débats. Skorpios et le Comanche de 30,48 m/100 pieds ont mis du temps à atteindre la vitesse de distorsion. Les deux ont été brièvement pris dans le trou de vent juste à côté de la ligne. Pendant ce temps, George David et son quintuple vainqueur des honneurs de ligne 27m/88ft Rambler ont pleinement profité pour mener la classe hors du port et jusqu’à la première marque du parcours juste après le brise-lames. Par Dragonara, l’ordre approprié avait été établi avec Skorpios menant Comanche et Rambler au tournant vers le nord. Par rapport aux maxi multicoques, les monocoques de tête ont effectué la traversée vers la Sicile à une allure relativement calme d’environ 13 nœuds, pour arriver à Capo Passero plus tard dans la soirée.

Les yachts les plus lents de la flotte internationale qui représente quelque 25 pays se sont élancés à 11h20. Leur départ a été moins dramatique que celui de l’engin spatial qui les avait précédés, mais c’était à plein régime. Quelque 28 yachts ont comblé l’écart entre La Valette et Fort St Angelo. La position privilégiée semblait être juste au-delà du point médian de la ligne, vers l’épingle, évitant tout problème causé par le bastion Saint-Pierre-et-Paul sous les jardins Upper Barrakka.

Sans surprise, c’est un bateau maltais, Calypso, qui a décollé. Encore moins surprenant, le minuscule J/99 était piloté par la famille Ripard, dont le nom est gravé dans l’histoire de la course. Le J/109 Chestress (ITA) bien navigué de Leonardo Petti, le JPK 1030 Foggy Dew (FRA) de Noel Racine et le JPK 1080 Rossko (RUS) de Sergei Desukevich ont tous fait de grands progrès au début, tout comme Kiboko Tatu (USA) , l’Arcona 380 de George Greer. Ces plus petits yachts sont le véritable esprit de la Rolex Middle Sea Race. Il leur faudra entre quatre et six jours pour terminer. Pour reprendre les mots de Gabriele Spagiari, skipper du plus petit voilier concurrent, le Hanse 311 Catina 4 (ITA) : « C’est un défi dans un défi. La première partie est de terminer la course, la seconde est de faire de notre mieux contre des bateaux qui sont tous plus gros que nous ! « Ces yachts connaîtront plus de conditions météorologiques que la plupart sur la zone du parcours : bonnes, mauvaises et indifférentes. Cette année, ils devraient être secoués deux fois – d’abord à l’aube du dimanche 24 octobre, lorsque plus de 25 nœuds sont prévus à l’est de la Sicile, puis de nouveau lundi après-midi autour des îles Éoliennes, où des vents similaires sont attendus. Pour un membre de l’équipage par ailleurs expérimenté du J/99 Space Jockey russe, participant à sa toute première course à la voile, les deux premiers jours pourraient être un véritable baptême.

Le troisième départ était une autre ligne encombrée, avec toute l’action à la fin de St Angelo. Le 1080 Rossko Racer (RUS) de Timofey Zhbankov, le JPK 1180 Sunrise (GBR) de Tom Kneen (vainqueur de la Rolex Fastnet Race 2021), le First 40 Tevere Remo Mon Ile (ITA) et le J/111 Blur (SWE) (vainqueurs du 2021 Yachting Malta Coastal Race mercredi) ont tous décollé comme des chats ébouillantés. L’équipage italien atteindrait le virage Dragonara en premier. Pendant ce temps, l’équipage entièrement américain du J/122 Noisy Oyster a pris un départ plus retenu. L’équipage, dirigé par John Duncan, est un mélange de sept amis de la côte ouest des États-Unis et du Midwest, qui ont couru ensemble pendant de nombreuses années. Selon Marian Lambrecht Hoskins, membre d’équipage, dont le mari John est le navigateur, « C’est une course de liste dans un endroit magnifique. Nous sommes un peu nerveux car les conditions semblent parfois difficiles, à la hauteur de la réputation de la course. Mais dans l’ensemble, nous sommes ravis.

Les trois départs suivants ont vu quelques-uns des yachts les plus prisés se mettre en route. Le contingent maltais comprenait le First 45 Elusive 2, dirigé par Podesta, vainqueur des deux dernières éditions ; le HH42 Artie III, avec les multiples vainqueurs Lee Satariano, Christian Ripard (avec plus de 30 courses à son actif) et Timmy Camilleri (à sa 28e course) ; et Dufour 44 Ton Laferla de Jonathan Gambin, troisième au classement général sous IRC lors de la Rolex Middle Sea Race 2020. Les concurrents internationaux potentiels comprenaient des yachts français, le Milon 41 L’Ange de Milon de Jacques Pelletier; Ker 46 Daguet 3 – Corum de Federic Puzin ; et la machine à taquiner NMYD 54 d’Eric de Turkheim avec le vainqueur de la course océanique Laurent Pages dans l’équipage. Le Swiss Cookson 50 Kuka 3 skippé par Franco Niggeler appréciera les éléments les plus difficiles,

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Vendée Globe. Maxime Sorel dévoile la déco de son nouveau bateau

Maxime Sorel repart sur un deuxième Vendée Globe et cette fois-ci sur un bateau neuf dont la mise à l’eu est prévue en mai 2022. Il présente dans une vidéo les nouvelles couleurs de son bateau. Engagé aux côtés de l’association Vaincre la Mucoviscidose, il a repris l’image du souffle du dragon arboré lors de la précédente édition.


(Crédit ISEGORIA)

« Garder le dragon, c’était une évidence pour nous tous ! » précise Maxime Sorel. Le souffle du dragon est le lien fort qui unit le skipper et ses partenaires à l’association Vaincre la Mucoviscidose. « Le public et les enfants l’adorent. Il est une vraie force et dynamique pour un projet qui a pris de l’envergure. Le dragon lui aussi s’est musclé… Le nouvel IMOCA V AND B – MONBANA – MAYENNE sera plus astreignant, avec une maîtrise exigeante. Il est capable de voler, je dois apprendre à le dompter pour aller plus vite sur les mers du monde » s’amuse le skipper entrepreneur qui vise un Top 5 sur le prochain Vendée Globe.

Pour Maxime comme pour ses partenaires, l’enjeu est d’apporter une vraie singularité au bateau. Pari réussi ! « Nous sommes proches de la mythologie des Vikings avec le dragon et son blason. Les Vikings étaient puissants et utilisaient l’animal pour les protéger de la mer. » explique l’illustrateur Yann Legendre. Le dragon est désormais présent dans les voiles, mais aussi sur et sous la coque. « Cela impressionne forcément, car il est gigantesque. Il était jeune et fougueux, il est plus mature, il a acquis de l’expérience, un savoir-faire et de la sagesse. Toute sa puissance intérieure passe par son œil rouge vif, couleur emblématique du territoire de la Mayenne.”.

Toute la dynamique de ce design, a été d’associer visuellement les 3 entités du projet : le partenaire historique V and B, le département de la Mayenne et aujourd’hui la Chocolaterie Monbana.
Enfin, grâce à son expertise du design des voiliers de bateaux de course, Jean-Baptiste Epron, en collaboration avec Julian Legendre, s’est chargé de tout mettre en scène : « Notre obsession a été de faire un bateau élégant, inspirant et remarquable.”. Ainsi, pour la première fois, tout le graphisme a été pensé pour être mis au service du bateau, le dessin va vivre dans toutes les configurations du voilier, de sous la coque jusqu’en haut du mât. “On a utilisé tout ce que le bateau pouvait nous offrir ! Les formes épousent parfaitement bien la carène. L’étrave claire donne de la force à la tête du dragon et les voiles blanches apportent un éclat au bateau. »
En maître d’œuvre talentueux, Maxime Sorel n’a pas hésité à oser certains choix engageants… Un bateau que les partenaires ont voulu au design détonnant, dans la continuité d’un projet inspirant, première incarnation du leitmotiv du projet : « Inspirer_Osez ! ».

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