Le nouvel IMOCA PRB de Kevin Escoffier construit au chantier Carrington à Southampton en Angleterre vient d’être rapatriée à Lorient d’où il devrait être mis à l’eau en avril.
La coque dont la fabrication avait été lancée initialement pour un projet Ocean Race a subi des modifications importantes pour répondre aux attentes de Kevin qui s’élancera en novembre 2024 sur son deuxième Vendée Globe. Avec son équipe, l’ingénieur a suivi de près toutes les phases d’avancement en lien direct avec les femmes et hommes du chantier et les architectes. « Nous sommes partis d’un bateau existant, donc forcément il a une base qu’on ne pouvait pas modifier. Mais nous avons changé pas mal de choses tout de même, notamment l’étrave pour avoir un bateau plus tolérant aux allures portantes et axé sur le solitaire et les conditions que je rencontrerai sur le tour du monde. Nous avons aussi modifié le plan de pont et nous aurons des foils dernière génération. J’ai souhaité également que tous les systèmes à bord soient pratiques et simples à contrôler ou à réparer en mer en solitaire. C’était important pour moi, mais aussi dans la vie du bateau pour que l’équipe technique puisse facilement intervenir sur tout ça. » précise Kevin avant d’ajouter, « Cet IMOCA était tourné vers de la performance pure en équipage, il reste donc très polyvalent et ça c’est très important. Par ailleurs, nous n’avons fait aucune concession sur la structure et la solidité. Tout ce qui était préconisé par les architectes nous l’avons mis dans le bateau. J’espère que les performances seront au rendez-vous ! En tout cas le bateau est super propre et il a vraiment une allure magnifique ! »
Très satisfait du travail accompli par les équipes du chantier Carrington, c’est maintenant avec son team technique que Kevin va finaliser le plan Verdier à Lorient. « L’arrivée de la coque est une étape importante, mais je reste surtout concentré sur le travail qu’il reste à faire dessus pour bien finir le boulot. À aucun moment, il ne faut lâcher le morceau. Nous avons l’électronique à installer qui est un gros dossier avec le câblage de tout le bateau, la motorisation, l’hydraulique et enfin la peinture. Encore une fois cette phase technique est importante, mais ensuite ce qui est fondamental en termes de performance c’est de pouvoir passer beaucoup de temps sur l’eau afin de prendre en main le bateau et de continuer à le développer. »
Yann Riou / polaRYSE
La mise à l’eau du nouvel IMOCA PRB est prévue durant le mois d’avril. Kevin se réserve le choix de participer à la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne dont le départ est programmé au 12 juin prochain ou de favoriser une grande phase de découverte de son bateau, au large, en entraînement. Il ajustera le planning en fonction de la date effective de mise à l’eau. En septembre, il participera au Défi Azimut, dernier rassemblement de la flotte IMOCA avant de prendre le départ de la Route du Rhum qui s’élancera depuis Saint-Malo, sa ville natale, le 6 novembre.
La prochaine édition de l’America’s Cup introduit un nouveau bateau, l’AC40 en plus de l’AC75. Il sera la réplique de l’AC75 “Te Rehutai” d’Emirates Team New Zealand et servira pour les équipes comme plateforme de tests mais aussi pour des compétitions préliminaires dont le calendrier sera publié en mars. Le bateau enfin servira pour la Youth America’s Cup et la Women’s Cup.
Lee calendrier de conception et de production de l’AC40 a été très rapide et irigée par l’équipe de conception d’Emirates Team New Zealand avec Dan Bernasconi et Richard Meacham au centre de la gestion du processus de production avec Mark Evans Group Managing Directeur de McConaghy Boats.
“La genèse du projet AC40 est issue du département de conception d’Emirates Team New Zealand. Des éléments spécifiques comme les mâts sont construits par Southern Spars et les bras de foil au sein de l’usine de construction ETNZ. Nous avons également un excellent partenariat avec McConaghy Boats en Chine pour les coques, les ponts et l’aménagement ainsi que le groupe North Sails Marine avec le package aéro” rapporte Meacham.
« Actuellement, il y a déjà 8 AC40 sous commande chez McConaghy’s, avec des équipes alignées en attente de possession. Nous avons un secteur maritime de premier plan ici en Nouvelle-Zélande, mais comme tant d’industries, il y a des contraintes de ressources en main-d’œuvre, donc sans partenariat avec McConaghy’s et en utilisant leurs capacités de production, nous ne serions tout simplement pas en mesure d’exécuter les commandes à temps.
Le premier AC40 devrait être prêt à être expédié de McConaghy en juillet de cette année à la base Emirates Team New Zealand à Auckland pour sa mise à l’eau en août. Et chaque bateau successif sera déployé par incréments de 5 semaines par la suite et délivrés aux Challengers.
Par vent léger, l’AC40 devrait pouvoir naviguer jusqu’à 26 nœuds à 46º au vent et 30 nœuds de vitesse à 138º sous le vent. Aux limites supérieures de 20 nœuds TWS, les vitesses du bateau devraient augmenter à 39 nœuds au près à 41º et 44 nœuds à un angle de 155º sous le vent.
L’AC40 étant un “bateau de production”, le processus a été un peu différent pour le responsable de la conception Dan Bernasconi : “Normalement, lors de la construction d’un bateau AC, l’équipe de conception a un peu plus de temps pour développer et finaliser l’hydraulique, l’électronique et les systèmes, mais parce que le processus de production est si rapide dans ce cas, nous avons dû finaliser beaucoup plus nos conceptions et nous assurer qu’ils soient parfaits.
Alors que les équipes de l’America’s Cup utiliseront leurs AC40 pour les tests, le développement, l’entraînement en match race et les événements préliminaires, ils seront utilisés à la fois pour les femmes et les jeunes de l’America’s Cup comme un outil clé pour ouvrir la voie à l’America’s Cup pour les femmes. et la prochaine génération de marins à foils. Ce parcours a été d’autant plus facile avec l’avantage supplémentaire de la disponibilité du simulateur AC40 développé par Emirates Team New Zealand pour la formation avant livraison.
Comme étape supplémentaire, l’AC40 et le simulateur seront disponibles pour les propriétaires privés. “Il est possible que des propriétaires privés aient l’ambition à long terme de courir, mais souhaitent initialement donner à un éventuel équipage jeune ou féminin AC une longueur d’avance dans leurs campagnes en achetant un plus tôt également.” dit Meacham
“Ainsi, malgré la pression de la conception et la poursuite de tout cela, il est excitant de voir les moules terminés et la production en cours sur une classe de bateaux qui couvrira un large éventail de cas d’utilisation.”
Romain Pilliard et Alex Pella se trouvent désormais le long des côtes de l’Amérique du Sud à la latitude de l’Argentine 3 semaines après leur départ. Si les deux marins ont d’ores et déjà un œil sur le Cap Horn qu’ils devraient franchir en début de semaine prochaine, le duo du trimaran de l’économie circulaire a dû composer ces jours-ci avec quelques réparations techniques et déconvenues comme des traces de pétrole sur le bateau, preuve s’il en fallait de la pollution de l’Océan.
« Cette descente de l’Atlantique Sud n’est pas aussi rapide que prévu mais nous offre des moments fabuleux. C’est fou comme en mer, les sentiments, les émotions, les ressentis sont décuplés. On a des périodes d’euphorie, de symbiose totale avec l’Océan, avec le bateau. Je n’ai jamais vécu d’aussi beaux levers et couchers de soleil de toute ma vie. Des couleurs incroyables, c’est presque irréel. On apporte aussi une attention spéciale à un beau surf, à une manœuvre bien effectuée en solitaire pendant que ton équipier dort sereinement. Nos journées sont rythmées par une multitude de petits bonheurs simples.
Et puis, il y a les coups durs aussi, de la même manière, un petit souci peut très vite prendre des proportions plus importantes sur un bateau. On a eu ce week-end une mauvaise suprise sur une drisse de gennaker qui aurait pu rompre. On a réussi à la réparer à temps, à comprendre pourquoi elle s’était usée prématurément, et après un après-midi de matelotage et une belle montée d’Alex en haut du mât (à 30 mètres au-dessus de la mer), nous voilà d’attaque pour la suite !
Par ailleurs, depuis que nous longeons les côtes brésiliennes, nous avons aperçu et senti l’odeur de champs de plateformes pétrolières, c’est impressionnant ! Et ce matin, je découvre qu’on a dû passer dans une nappe entière de pétrole car il y en a partout sur le flotteur bâbord, l’étrave tribord et sur la poutre arrière. Ça me rend fou ! Au-delà d’établir un temps de réference sur ce parcours, nous sommes aussi là pour témoigner de la beauté de l’Océan, pour constater cette pollution omniprésente et pour faire prendre conscience de l’urgence de protéger cet Océan. » Raconte Romain Pilliard.
Prochaine étape de ce Tour du Monde à l’Envers et pas des moindres : le mythique Cap Horn ! Christian Dumard, météorologue et routeur du Team Use It Again! observe et analyse depuis plusieurs jours les différents modèles météo pour permettre à l’équipage de le franchir dans les meilleures conditions. Et pour l’heure, le moins que l’on puisse dire, c’est que cela s’annonce compliqué. À suivre…
Depuis sa création en 1984, CDK Technologies ne cesse de se développer en investissant notamment dans des outils de pointe. Ces dernières années, le chantier naval a ainsi considérablement étoffé son offre globale en devenant capable de se positionner sur l’ensemble des pièces techniques hautes performances qui constituent un bateau de course. Pour s’adapter à ce développement florissant et dans le souci d’offrir à ses équipes le meilleur cadre de travail possible, CDK Technologies a lancé la réalisation d’une extension sur son site de Port-la-Forêt au printemps 2021. Celle-ci permettra, à partir de ce jeudi 20 janvier 2022, d’accueillir les 50 collaborateurs de ce site qui s’est fortement développé.
« Si, ces dernières années, nous avons énormément développé nos outils en faisant notamment l’acquisition de nouveaux moyens de production tels qu’une machine de découpe pour les tissus préimprégnés, d’une machine d’usinage, mais aussi et surtout de l’un des plus grands autoclaves d’Europe, compte-tenu du développement de l’entreprise et pour être en mesure d’assurer de nouveaux marchés, il était également important de faire un gros investissement en termes d’infrastructures pour le confort et le bien-être de nos collaborateurs basés à Port-la-Forêt », explique Philippe Facque, Directeur Général de CDK Technologies depuis 1993. Aujourd’hui, en plus des trois hangars déjà existants sur le site, un bâtiment de deux étages d’une surface de 175m² au sol abrite une salle de repos, une salle de réunion, des vestiaires, des sanitaires et des bureaux. « Le confort des employés est indispensables pour qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions. Un cadre de travail plaisant, que ce soit au niveau du poste de travail lui-même, dans les espaces de détente et de convivialité ou tout simplement de l’ambiance générale, est, pour nous, essentiel car il est gage de motivation et d’efficacité », termine Philippe Facque.
Créé en 1984 par Hubert Desjoyeaux, CDK Technologies affiche aujourd’hui plus de 35 ans d’expérience dans la construction de monocoques et multicoques vainqueurs des plus grandes courses océaniques. Chantier leader dans le domaine de la course au large, notamment grâce à sa maîtrise de la construction des bateaux à foils, le chantier a transféré son savoir-faire dans la construction de plateformes de yachts de luxe et de pièces industrielles en composite hautes performances.
Le palmarès cumulé des bateaux sortis des chantiers en classe IMOCA et ULTIM est impressionnant avec notamment cinq victoires au Vendée Globe (en neuf éditions), deux sur la Route du Rhum, trois sur la Transat Jacques Vabre et deux sur la Transat Bakerly. A ces succès sur les plus grandes courses océaniques, s’ajoute le record du Tour du Monde à la Voile en solitaire (Trophée St Exupéry) détenu depuis 2017 par le Trimaran MACIF de François Gabart sorti des chantiers CDK Technologies en 2015.
Les équipes de CDK Technologies viennent par ailleurs de lancer la construction de 3 monocoques IMOCA. A Lorient, celle de Charal 2 de Jérémie Beyou dessiné par Sam Manuard, avec une mise à l’eau prévue pour mi-2022 et celle du nouveau TR Racing de Thomas Ruyant, dessiné par le tandem Finot/Koch avec une mise à l’eau prévue début 2023. Sur Port-La-Forêt, celle du nouveau Maître Coq 5 de Yannick Bestaven, un plan Verdier, conçu dans les moules du monocoque 11th HOUR 2.
L’IMOCA de Fabrice Amedeo sera doté des foils en C du bateau d’Alex Thomson. Récupérés auprès de l’équipe d’Alex Thomson Racing, ceux-ci bien plus grands que ceux de génération 2016 devraient permettre de gagner en vitesse mais aussi en polyvalence.
Pour le Team Nexans – Art & Fenêtres, le projet de transformation du monocoque 60’ de Fabrice Amedeo – mis à l’eau en 2015 et qui avait gardé la V2 des petits foils d’origine depuis 2016 – avait pris forme à l’été 2021. « Assez rapidement, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de bateaux en construction pour le Vendée Globe 2024 », explique le skipper. 13 nouveaux IMOCA devraient en effet être au départ du prochain tour du monde en plus des 8 bateaux de génération 2020. Soit 21 IMOCA à grands foils auxquels s’ajoutent les bateaux d’anciennes générations déjà transformés comme celui de Romain Attanasio ou celui d’Arnaud Boissières. « Sur 35 ou 40 bateaux au départ, on en aurait eu au moins 25, voire plus, qui auraient été plus rapides que nous. Donc il fallait faire évoluer Nexans – Art & Fenêtres pour rester dans la compétition », analyse Fabrice Amedeo.
Convaincu par ce nouveau projet, le skipper Nexans – Art & Fenêtres a deux idées en tête : trouver une solution la plus fiable et efficace possible, et étudier la faisabilité de réutiliser des foils existants. « Je voulais essayer d’avoir un projet ‘plug and play’. L’idéal était de prendre des foils qui existent déjà, ou en tout cas un design déjà existant, pour éviter l’usine à gaz avec du développement et des architectes parce que je ne suis pas ingénieur et qu’à l’époque, nous n’avions pas les compétences en interne. » Fabrice Amedeo s’est alors rapproché de Michel Desjoyeaux. « J’ai fait un peu comme lorsque j’étais journaliste. Je lui ai demandé : ‘si tu devais faire un bateau vraiment typé pour le prochain Vendée Globe, qu’est-ce-que tu ferais ? ‘ Et il m’a répondu sans hésitation qu’il mettrait des foils en C pour plusieurs raisons. »
1/ Des foils rétractables. « On peut les rentrer lorsque les conditions deviennent dangereuses ou dans les zones où il y a beaucoup de baleines par exemple, explique Fabrice. C’est un super élément de sécurité. » 2/ Des foils modulables. « Ce n’est pas ON ou OFF. Tu peux mettre 100%, 80%, 60% du foil en fonction de là où tu veux mettre le curseur, ce qui est hyper intéressant en termes de performance. » 3/ Des foils très rapides au portant. « Souvent, certains bateaux arrêtent de voler à partir de 135° du vent. Avec ces foils, nous allons pouvoir glisser un peu plus au portant et continuer à voler », conclut le skipper.
Autant d’avantages particulièrement intéressants pour une course comme le Vendée Globe dans laquelle le portant est l’allure prédominante. Et dont le parcours, long et traversant des zones très hostiles comme le Grand Sud, nécessite une plus grande polyvalence que sur des courses transatlantiques.
Mais peu de foils en C existent ! Fabrice Amedeo a donc tout de suite pensé à l’IMOCA Hugo Boss et appelé son skipper Alex Thomson qui lui a confirmé que c’était « une super idée » et l’a mis en relation avec Ross Daniel, son team manager en juin dernier. « Ils avaient deux paires de foils pour leur IMOCA qui a fait le dernier Vendée Globe, dont une à vendre, explique Fabrice. Nous avons donc décidé de partir sur ce projet-là, un projet comme je le voulais puisque les foils existent déjà. Et c’est VPLP, le cabinet d’architecture navale du bateau Hugo Boss, qui est également co-designer de notre bateau – un plan VPLP-Verdier – qui pilote le projet. »
« Nous sommes très contents de travailler avec Fabrice sur ses nouveaux foils, et je pense qu’ils permettront d’upgrader son bateau pour gagner en compétitivité pour le Vendée Globe 2024 », affirme Alex Thomson.
Une fois les foils trouvés, il a ensuite fallu monter une équipe pour mener le chantier. Fabrice Amedeo a alors décidé d’intégrer les Anglais au projet et de travailler avec eux. « L’équipe qui a participé à la construction du dernier Hugo Boss était disponible, explique le skipper. Nous avons convenu qu’ils construiraient les puits de foil et viendraient les installer à Lorient. » Quatre Anglais de Pro Build Composites ont donc rejoint le Team Nexans – Art & Fenêtres. « Ils ont démonté les systèmes de foils actuels et vont avancer l’implantation des nouveaux foils de 55 cm, donc ils vont ouvrir à nouveau le bordé, puis le pont et enfin installer les nouveaux systèmes. »
En parallèle, une équipe de cinq personnes spécialisées en stratification travaille sur toute la partie ‘renforcement structurel’ sous la direction de Simon Chevallier, responsable composite du Team Nexans – Art & Fenêtres. « La zone de slamming, donc d’impact sur l’océan, va être plus reculée du fait de ces grands foils. Il faut donc faire toute une série de renforts structurels sous la coque au niveau de la zone de quille. Il y aura ensuite tout un chantier lié à la jauge. Tous ces travaux alourdissent le bateau qui doit continuer à passer le test à 180° : s’il se retourne, il faut qu’il puisse se relever tout seul. Donc on va avoir une casquette un peu plus volumineuse avec plus de flottabilité », ajoute Fabrice.
Neuf personnes ont donc rejoint les cinq membres du Team Nexans – Art & Fenêtres pour réaliser ce projet, le plus ambitieux de la carrière du journaliste devenu skipper il y a cinq ans. « Il y a eu un peu de pression au début, ça n’a pas été facile à orchestrer, mais Eric Lamy mon nouveau Team manager a mené tout cela d’une main de maître, raconte Fabrice. Le fait de travailler en équipe avec les Anglais permet au chantier d’avancer hyper vite. Il y a une vraie belle énergie, tout le monde est content. Ça plante déjà la bonne graine pour être heureux d’être en mer, sur un beau bateau, et pour aller chercher de la performance et du dépassement. En vitesse pure nous serons toujours moins rapides que les bateaux de génération 2020 et 2024, mais nous allons réduire cet écart. Et puis le Vendée Globe est une course atypique dans laquelle on ne peut pas pousser les bateaux à 100%. Dans ces moments où on lève le pied, mon bateau va être très intéressant parce qu’il a une carène assez puissante qui sera plus tolérante que celles des bateaux de nouvelle génération. Ces derniers sont par ailleurs de plus en plus pointus et longs à prendre en main. »
D’ici là, une belle saison en solitaire attend Fabrice Amedeo, bien conscient qu’un travail d’apprentissage l’attend à l’issue du chantier prévue mi-avril : la Bermudes 1000 Race en mai, la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne en juin, le Défi Azimut en septembre puis la mythique Route du Rhum en novembre sont au programme. « C’est une bonne chose d’avoir fait ce chantier tôt. Nous avons trois saisons pour préparer le Vendée Globe, pour se familiariser avec le bateau dans sa nouvelle version et pour le fiabiliser. J’échange beaucoup avec Eric Lamy qui avait fait un chantier similaire avec Initiatives Cœur et j’ai bien conscience que je vais avoir un bateau qui va être plus rapide, plus impressionnant, avec des réglages différents et de nouvelles sensations. Ça va être un défi énorme d’apprendre à naviguer sur ce ‘nouveau bateau’ et c’est très excitant », conclut le skipper.
La Transquadra Madère Martinique se prépare pour el départ de la 2e étape qui devrait conduire le 29 janvier prochain, 130 marins, 76 bateaux de Funchal en Martinique.
Calmes et vent fou en Méditerranée, front estival dans le golfe de Gascogne : la météo de la première étape avait donné du fil à retordre aux stratèges, récompensé les audacieux, limité les différences de vitesses d’une génération de bateaux à l’autre. Bref, à l’aube de leur grand saut dans l’Atlantique, les écarts en temps compensés des classements provisoires sont serrés : 22 minutes entre les deux premiers duos de la flotte Atlantique, 1h40 environ pour les doubles méditerranéens et les solitaires. Les « top 5 » de ces trois flottes se tiennent respectivement en 2h ; 6h et 4h25 : soit pas grand-chose à l’échelle d’une transat.
Sur le papier donc, les compteurs sont quasi à zéro au départ de cette 2e étape, mais il y a fort à parier que les vainqueurs à Funchal aient marqué les esprits et se retrouvent dans le collimateur de leurs camarades de course. Bruno Maerten et Olivier Guillerot (Shamrock V) avaient (notamment) finement joué leur victoire de la flotte méditerranéenne en mer d’Alboran. Jean Passini et Dominique Dubeau (SNA Numerobis), vainqueurs en double Atlantique, avaient confirmé qu’il faudrait compter avec eux. Ils abordent en revanche-là leur toute première transat. Et, bien sûr, révélation pour ceux qui ne le connaissait pas et confirmation pour ses camarades de course de la Grande Bleue pour Arnaud Vuillemin (Jubilations Corses) en solitaire.
Flotte de la 2e étape Atlantique 22 solitaires 40 doubles
Méditerranée 14 doubles
Jean-Marc Riebell (What Else) et Pascal Coret (Vesper) ne repartent pas. Luisa et Olivier Lacau (Cinq – Feeling 10.90) sont rentrés en France, préférant participer à des courses plus adaptées à leur bateau.
Flotte Méditerranée – Étape 1 – Classement en temps compensé 1er Bruno Maerten/Olivier Guillerot (Figaro 2 – Shamrock V) en 9j 14h 02min 2e Jean-Christophe Petit/Grégoire Comby (Sun Fast 3200 – Gilolo) en 9j 15h 45min 3e Antoine et Julien Lacombe (JPK 10.10 – Bidibulle) en 9j 16h 05min 4e David Benoit/Guillaume Barbet (Sun Fast 3200 – Marcher sur l’eau) en 9j 17h 21min 5e Paul et Patrick Gaver (JPK 10.10 – Hathor V) en 9j 19h 46min …
Flotte Atlantique – Etape 1 – Classements en temps compensés Solitaires 1er Arnaud Vuillemin (JPK 10.10 – Jubilations Corses) 6j 12h 26min 37s 2e Alexandre Ozon (Sun Fast 3300 – Sapristi !) 6j 14h 07min 15s 3e Stéphane Bodin (JPK 10.30 – Wasabi II) 6j 14h 37min 12s 4e Pierrick Penven (Sun Fast 3200 – Zephyrin) 6j 15h 41min 33s 5e Jean-François Hamon (Sun Fast 3300 – Festa Pour Aster) 6j 16h50min 02s …
Doubles 1er Jean Passini/Dominique Dubeau (JPK 10.10 – SNA Numerobis) 6j 12h 59min 51s 2e Patrick Isord/Antoine Huchet (Sun Fast 3200 – USHIP) 6j 13h 21min 57s 3e Noël Racine/Ludovic Sénéchal (JPK 10.30 – Foggy Dew) 6j 13h 34min 17s 4e David Alonso/Ramon Junemann (Sun Fast 3300 – Blue Oscar) 6j 14h51min 49s 5e Gérard Quenot/Jérôme Apolda (JPK 10.30 – Mécanique Expertises) 6j 15h17min 36s …
Romain Pilliard et Alex Pella ont franchi l’Equateur peu avant 7h ce dimanche matin après 11 jours et 17 heures de mer et poursuivent leur Tour du Monde à l’Envers dans l’hémisphère Sud.
Après 24 heures au ralenti dans le Pot au Noir, le duo du trimaran Use It Again ! retouche enfin du vent et glisse à plus de 17 nœuds vers le Brésil. Partis le mardi 4 janvier de Lorient, Romain Pilliard et Alex Pella s’attaquent à l’un des records les plus difficiles à la voile contre les vents et les courants dominants à la barre d’un trimaran de légende, l’ancien bateau d’Ellen MacArthur reconditionné selon les principes de l’économie circulaire.
Pour ce premier passage de l’Equateur, Romain et Alex étaient réunis à la table à carte cette nuit pour partager ensemble ce moment symbolique et respecter la célèbre tradition de l’offrande à Neptune. « C’est la première fois pour moi ! C’est plus symbolique qu’impressionnant mais cela matérialise la première partie de ce parcours. Dans nos têtes, ce parcours est tronçonné en plusieurs étapes et celle-ci est importante. C’est l’aboutissement du défi qui se concrétise un peu plus chaque jour, on est dans la bonne direction ! Après les affres du Pot au Noir, qui ne nous a pas épargné hier, nous avons ce matin de belles conditions de glisse. On progresse autour des 15 nœuds vers le Brésil et on espère que cette deuxième partie jusqu’au Cap Horn va aller plus vite. Le Cap Horn est le passage le plus redouté, celui pour lequel on se prépare depuis des mois. Le bateau Use It Again! va bien, les marins aussi, nous sommes heureux et à fond pour la suite ! » Indique Romain Pilliard ce matin.
Quant à Alex Pella, il ne compte plus ses passages de l’Equateur, « entre 20 et 25 fois », précise l’Espagnol qui l’a déjà franchi plusieurs fois sur l’Atlantique mais aussi dans l’Océan Indien et dans le Pacifique !
Après presque 12 jours de course sur cette tentative de Record du Tour du Monde à l’Envers, Romain et Alex possèdent 724 milles d’avance sur le temps de référence de Jean-Luc Van Den Heede. Une avance qui devrait se creuser au fil des jours. « Ils vont toucher du vent d’Est Sud-Est modéré de 10 à 15 nœuds jusqu’à la latitude de Rio. Cela devrait ensuite tourner au Nord, avec du vent portant plus fort pour la semaine à venir. Ça va leur faire du bien ! De mon côté, je commence à regarder ce qui peut se passer à partir du 40ème Sud, pour l’heure, les modèles divergent beaucoup pour le passage du Cap Horn, » indique Christian Dumard, routeur et météorologue de Use It Again! dans son point météo à la mi-journée.
Le plan VPLP Design/Verdier Comanche skippé par Mitch Booth, a établi un nouveau record entre Lanzarote et Grenade de 7 jours 22 heures 1 minute 4 secondes. équipes restantes en course sous IRC peut éclipser son temps corrigé pour remporter le RORC Transatlantic Race Trophy.
«Comanche est une arme absolue en haute mer; la référence des monocoques hauturiers sans foils. L’équipe est tellement privilégiée d’avoir l’opportunité de piloter ce bateau avec le soutien et la confiance totale des propriétaires. C’est juste un vrai frisson d’être à bord », a commenté Mitch Booth, le skipper de Comanche. « L’équipage Comanche est un mélange de marins hauturiers très expérimentés, de marins côtiers de grand prix et de quelques nouveaux venus. Nous ne sommes pas dans des rôles définis; tout le monde est aux commandes et à la barre. Nous mélangeons, nous passons un bon moment. C’était vraiment amusant de naviguer ensemble. Établir des records de l’Atlantique est emblématique et très spécial. Comanche détient désormais des records pour les routes de l’est et de l’ouest.
“C’était une course transatlantique atypique, il y avait des systèmes dépressionnaires et au lieu de la route normale du sud, où l’on empannait vers l’ouest au soleil, nous avions de plus grosses vagues, des vents contraires et des conditions vraiment assez difficiles. Toutes les équipes qui terminent cette course, en particulier les petits bateaux, ont fait du bon travail », a commenté Will Oxley.
Un certain nombre d’équipes de la RORC Transatlantic Race ont choisi de naviguer vers le nord pour bénéficier de plus de vent d’un système dépressionnaire. Will Oxley explique pourquoi Comanche a choisi de ne pas prendre cette option.
“Nous avons examiné l’option nord et même si elle s’est avérée être la plus rapide, il semblait y avoir une stratégie de sortie très difficile sur cette route pour revenir au sud. L’examen des modèles météorologiques à l’avenir s’accompagne d’inexactitudes. Donc, il y a de fortes chances que si vous le laissez se dérouler jusqu’au bout, vous vous retrouviez au vent jusqu’à l’arrivée. Un grand ‘merci’ au RORC, Puerto Calero et Port Louis; ça a été une course fantastique et j’ai vraiment hâte de voir une partie de la Grenade.
La prochaine course de Comanche sera le RORC Caribbean 600 2022 qui partira d’Antigua le lundi 21 février. Avec la perspective d’une rencontre géante contre le Club Swan 125 Skorpios, Comanche savoure la perspective d’une course serrée autour de 11 îles des Caraïbes.
«Nous savons que Skorpios est très rapide dans certaines conditions, mais nous pensons que le RORC Caribbean 600 nous convient, car il y a du vent et beaucoup de portée. Nous attendons avec impatience la prochaine bataille », déclare Mitch Booth.
Le MOD70 Maserati skippé par l’italien Giovanni Soldini a remporté les honneurs de la ligne en multicoque après 8 jours de courses au contact avec le PowerPlay de Peter Cunningham, skippé par Ned Collier Wakefield et le MOD70 Argo de Jason Carroll.
“C’était vraiment fantastique“, a commenté Soldini. « Faire une transat comme ça avec trois bateaux à 20 milles l’un de l’autre, c’est juste incroyable. Nous avons eu un gros problème la première nuit car nous avons tout de suite cassé le safran bâbord (collision avec un OVNI). Cependant, dans la seconde partie de course, heureusement l’angle était tel que le safran tribord était dans l’eau.”
À mi-course, PowerPlay dominait largement surtout après que Maserati et Argo, aient tous deux subi des dommages sur leur safrans bâbord. PowerPlay comptait plus de 100 miles d’avance, mais Maserati et Argo n’ont jamais abandonné la chasse et c’est à l’approche de la Barbade à environ 150 milles de l’arrivée que tout s’est joué, comme l’explique Soldini :
« Nous avons décidé de naviguer vers le nord-ouest et c’était certainement une bonne idée. Nous avons croisé derrière tout le monde (PowerPlay et Argo), mais nous sommes restés dans du bon vent qui a viré à droite, ce qui nous a permis de rester à vitesse maximum et de descendre sur la bonne route. C’était une victoire importante pour nous. Nous avons eu quelques problèmes techniques lors des dernières courses et bien que nous ayons établi des records mais gagner une vraie course comme la RORC Transatlantic Race fait du bien. Nous sommes très contents car je pense que le bateau va de mieux en mieux avec de petits ajustements. Je pense que cette année, nous avons fait de grands pas et nous avons découvert que le bateau est très rapide.“
Moins d’une heure après que la Maserati de Soldini ait franchi la ligne, le MOD70 PowerPlay (CAY) de Peter Cunningham a également terminé la RORC Transatlantic Race 2022. PowerPlay avait mené pendant la majeure partie de la course, mais même après avoir perdu par une petite marge, juste à la fin, Peter Cunningham était optimiste , comme il l’a expliqué :
« Des nuits au clair de lune avec de la brise et de l’eau plate, hurlant parfois à 30 nœuds, c’était une expérience incroyable, juste magique. Ce n’était pas du tout difficile (d’arriver deuxième); Maserati avec ses foils pouvait faire des choses que nous ne pouvions pas faire, et ils ont pris de bonnes décisions. Je suis très fier de l’équipe PowerPlay ; nos manœuvres et nos décisions étaient fantastiques. Nous avons coché toutes les cases, mais les conditions ne nous ont tout simplement pas favorisés.“
L’Argo de Jason Carroll complète le podium des honneurs de la ligne des multicoques. Argo avait perdu une partie de son safran bâbord lors de la deuxième nuit de course :
“C’était incroyable que nous soyons tous ensemble avec ce finish incroyable”, a commenté Carroll. « C’était phénoménal. Parfois nous étions à 100 milles l’un de l’autre et à d’autres moments nous nous croisions au milieu de l’océan. C’était une course serrée et exceptionnelle. Je suis entré dans cette classe parce que je voulais vivre une expérience différente de la voile et c’est génial, vraiment cool.”
Alexia Barrier se lance dans un ambitieux projet qu’elle nomme The Famous Project. Se lancer à l’assaut du Trophée Jules Verne avec un équipage international composé de femmes de 18 à 50 ans.
En 1992, Florence Arthaud et Titouan Lamazou décident de créer un nouveau record suivant l’idée originale d’Yves le Cornec dit Mickey : le tour du monde à la voile en moins de 80 jours. Le Trophée Jules Verne est né, une épreuve ouverte à tout voilier, sans limite de taille et de nombre d’équipiers En 1998, Tracy Edwards s’engage sur le Trophée Jules Verne avec Royal Sun Alliance, le multicoque de 92 pieds ex-Enza New Zealand de Peter Blake avec un équipage 100% féminin, dont Sam Davies, Emma Westmacott, Miranda Merron, Emma Richards, Mikela von Kuskell, Helena Dardevid. Dans les temps du record, elles sont contraintes d’abandonner à cause d’un démâtage survenu dans l’océan Pacifique, au point Némo. Depuis cette tentative, il y a 24 ans, aucun équipage féminin ne s’est engagé sur le record.
Changement de cap Alexia Barrier, finisher du Vendée Globe 2020 a décidé de relever un challenge jusque-là réservé aux hommes ou presque : « En rentrant du Vendée Globe, le 1 er mars 2020, lendemain de mon arrivée, je convoque mon équipe et commence à expliquer mon envie de sauter une classe, de passer chez les Ultime. Puis cette idée s’efface au fil des discussions. Et je décide de repartir sur le Vendée Globe, celui de 2024. Un premier Vendée Globe pour voir et un autre pour gagner ! Sauf que je ne suis pas 100% alignée avec cette idée. Alors que je suis en course, en novembre 2021, sur la Transat Jacques Vabre à bord de Groupe Sétin – 4myplanet, je sais et je décide de suivre mon instinct. De nouveau heureuse et en accord avec ce que je veux être, je lance « The Famous Project ». Un Trophée Jules Verne en équipage féminin. Dans la vie, il y a les commentateurs et les acteurs, je fais partie de la deuxième catégorie. »
Des pionnières créent un sillage : inspiration et empowerment Dans la course au large, un des rares sports où la mixité existe, hommes et femmes sont classés sur la même feuille de match. A haut niveau, les femmes représentent 5% des skippers. En multicoque la gente féminine n’est pas représentée. Seule une femme, Dona Bertarelli, dans un équipage masculin avec Spindrift, a tenté ce record. L’un des fondements des engagements d’Alexia : se donner les moyens de réaliser ses rêves et surtout de montrer aux filles, jeunes femmes et aux femmes, qu’elles peuvent elles aussi aller au bout de leurs rêves. Et pour Alexia, le Trophée Jules Vernes est « un défi planétaire unique et extraordinaire qui défie les idées préconçues sur les possibilités humaines. Une occasion révolutionnaire d’ouvrir les portes aux générations futures, en s’engageant à encourager les femmes, à soutenir la science et à améliorer l’éducation. »
Le cinq majeur : “Quand les femmes se soutiennent, des choses incroyables arrivent.” Comme l’explique Alexia Barrier : « Un équipage, qui navigue sur ces oiseaux des mers volant à plus de 30 nœuds de vitesse (autour des 60 km/h), ce sont des virtuoses qui coopèrent sur un navire où le niveau d’intensité est extrême. C’est du pilotage à très grande vitesse. ». Alexia est alors allée à la rencontre de celles qui naviguent. Et alors que “The Famous Project » était en création, des skippers de renommées internationale étaient enthousiasmées à l’idée de faire partie du projet, comme les Françaises Marie Riou et Marie Tabarly, Joan Mulloy, la première Irlandaise à avoir participé à la Solitaire du Figaro, Sarah Hastreiter, l’Américaine aux sept sommets et sept océans, et l’Anglaise Dee Caffari la seule femme à avoir bouclé le tour du monde à la voile dans les deux sens. 10 femmes feront partie de l’équipe navigante. « Les filles ont toutes des programmes à côté du projet. De la navigation pour les Marie et Dee, un tout nouveau rôle de maman pour Joan, un diplôme à Harvard en cours pour Sarah… Pouvoir vivre des challenges personnels en parallèle de The Famous Project est important pour garder de la fraîcheur et de l’envie. Nous allons voyager et courir à travers le monde pendant les trois prochaines années. Il ne s’agit pas de s’essouffler », explique Alexia.
Un programme sportif, social et environnemental “Nous avons les meilleurs experts de la discipline (Paul Larson, Brian Thompson, Giovanni Soldini, Jonny Malbon, Sidney Gavinet) à nos côtés pour les deux premières années du programme qui se fera sur un MOD70 (multicoque de 21 mètres) pour ensuite passer à l’Ultime début 2024 en vue d’une tentative de record fin 2024.”, raconte Alexia. La première phase est la construction de l’équipe, qui se fera lors de la saison 2022 avec un programme sportif comprenant Les Voiles de St Barth, puis un enchaînement de courses et de records en Méditerranée, en Atlantique et dans le Pacifique. Outre le programme sportif, Alexia souhaite que «The Famous Project» soit aussi un projet engagé: • Scientifique : avec un travail en étroite collaboration avec l’association 4myplanet, créée par Alexia Barrier, partenaire de l’UNESCO pour laquelle Alexia est Ambassadrice. 4myplanet, depuis déjà 10 ans, est un leader dans le soutien des scientifiques et collecte des données inestimables sur les océans à travers le monde, • Educatif : chaque année, 4myplanet réalise un kit pédagogique qui est distribué à plus de 100 000 enfants de tous les horizons. “Nous allons inviter à chaque escale du programme des enfants défavorisés et des femmes pour des runs à bord de notre bateau. Et lorsque cela sera possible nous embarquerons une femme pour un record ou une course, par exemple une Sud Africaine et une Brésilienne sur Cap To Rio race, puis une Japonaise pour le record Yokohama- San Francisco en 2023.”
Un projet à la recherche de partenaires “Nous recherchons un budget de 8 millions d’euros sur 4 ans. Soit deux fois moins qu’un budget pour un projet gagnant sur le Vendée Globe. Des retombées internationales et une histoire authentique et inclusive à proposer à nos partenaires. De 1 million d’euros à 50 000 euros par an, vous pouvez faire partie du Famous Project, il y a même une place dédiée pour notre Time Keeper! ”