vendredi 21 novembre 2025
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Brest Ocean Summit. L’Appel pour l’Océan de 80 marins aux Grands Dirigeants

Au mois de Décembre 2021, Olivier Poivre d’Arvor, Ambassadeur des Pôles et des Enjeux maritimes, et Anne de Bagneaux-Savatier, Présidente de l’Union Nationale pour la Course au Large, ont co-signé une lettre invitant les grands navigateurs à participer au Forum des Navigateurs, destiné à officialiser l’Appel de ces marins aux Grands Dirigeants, pour une prise de conscience de la gravité de la situation actuelle et à venir, si les actions en faveur des Océans n’étaient pas internationalement intensifiées !

Francis Vallat et Anne de Bagneaux-Savatier co animeront le Forum de l’Appel de Navigateurs, le Jeudi 10 février, de 18 h à 20 h.

Des consultations auprès des Navigateurs, en amont du Forum des Navigateurs, ont abouti à une Appel pour l’Océan à nos Dirigeants, qui a été signé par 73 marins.

Un appel à « réparer les mers » sera proclamé à l’occasion du One Ocean Summit, premier sommet international sur les océans organisé à Brest du 9 au 11 février 2022

L’appel des 80 marins pour l’océan :

« Nous, marins de course au large, rameurs transocéaniques, explorateurs des mers, refusons toute fatalité mortelle pour l’Océan !

La communauté maritime avait lancé en 2013 un « Appel de Paris pour la haute mer ». Il n’a pas été entendu. Depuis près de dix ans, sous l’égide des Nations unies, les négociations internationales concernant plus de la moitié de la surface du globe n’aboutissent pas, faute d’un véritable engagement politique des États. La mer, pourtant, nous nourrit largement, fournit la moitié de l’oxygène de notre atmosphère, séquestre une partie significative de nos émissions de gaz à effet de serre, équilibrant ainsi un climat dont on sait la dramatique perturbation. Si l’Océan permet la quasi-totalité des échanges des marchandises, il est aussi un lien inaltérable entre les pays et les cultures du monde entier, inspire poètes et créateurs, et fait rêver, autant, voire plus, que la Lune et l’espace, les enfants de tous les continents. L’Océan est bien notre dernier espace commun de liberté, notre ultime frontière.

Notre responsabilité de navigateurs vis-à-vis de mers chaque jour plus attaquées, affaiblies, malades, nous impose de lancer un ultime cri d’alarme : l’Homme se condamne s’il continue à empoisonner et à asphyxier l’Océan.

Le One Ocean Summit de Brest doit marquer le coup d’arrêt de cette destruction dramatique d’un bien aussi vital que commun. Nous appelons donc, à cette occasion, les gouvernants du monde à une initiative immédiate, résolue, cohérente, durable. Nous savons les actions vertueuses, mais insuffisantes, déjà engagées. Nous savons surtout que sans leur accélération, sans l’élaboration simultanée d’une stratégie en profondeur, sans décisions englobant la totalité du défi dans la décennie, c’est la Terre qui ne survivrait pas à la mort de l’Océan !

Ni meilleurs, ni plus exemplaires, mais plus conscients de l’état des mers, nous mettons notre légitimité au service de l’avenir de la Terre. Les mots « Océan, bien commun de l’humanité », nés à Montego Bay il y a quarante ans, doivent enfin inspirer les politiques des États et des organisations multilatérales. Car l’Océan, immense, baigné par mille horizons sur les trois quarts du globe, est un monde fini, fragile, dont les équilibres sont exponentiellement menacés.

Sans ignorer les colères, et parfois la cruauté de la mer, nous pensons que les hommes ne peuvent ignorer ses indispensables bienfaits. Notre empreinte ne doit plus la défigurer, trahir sa grandeur, l’empêcher de remplir ses missions : permettre au vivant de respirer, être le principal moteur de la machinerie climatique de la planète, unir les hommes au lieu de les séparer, les sauver au lieu de les noyer.

Nous ne sommes que des lanceurs d’alerte.

Mais nous ne sommes que des lanceurs d’alerte. Nous n’avons ni la compétence, ni le pouvoir légitime et nécessaire pour décider et faire appliquer les solutions dans leur complexité. Cela, c’est le défi, l’honneur et le devoir des gouvernants !

Néanmoins, inspirés par les belles valeurs dont la mer est porteuse – audace, vision à long terme, rêve, liberté –, nous ne pouvons pas nous dérober : seule une gouvernance internationale partagée, transparente, démocratique permettra de sauvegarder et de gérer durablement les richesses de ce bien commun unique qu’est la mer. L’utopie apparente de ce constat ne doit pas être une excuse à l’immobilisme ou aux lenteurs de négociations de traités, alors que le monde ne peut plus attendre.

La seule voie, ambitieuse mais raisonnable, est une co-construction pacifique et exemplaire des États. À eux de s’organiser, en acceptant le leadership de certains, plus volontaires, pour bousculer les habitudes, refuser l’arrogance de certains sachants, le défaitisme, le cumul d’obstacles plus difficiles à déplacer que des montagnes. Aux États de redonner du lustre au courage de gouverner. À eux de tirer des bords quand il le faut, mais sans perdre le cap, avec, pour amers, l’intérêt général et l’urgence.

Il faut donc à Brest accélérer, pour que soit conclue en 2022 la négociation sur la haute mer, multiplier les aires marines protégées répondant aux critères internationaux, demander plus d’engagements aux pays membres de l’Organisation maritime internationale, faire l’inventaire des risques pesant sur la colonne d’eau ou sur les fonds marins, évaluer objectivement les initiatives inspirées d’abord par la communication, dénoncer publiquement les États et les acteurs ne respectant pas les règles, créer une plateforme internationale scientifique de l’Océan à l’image du Giec, disposer d’un grand rendez-vous international dédié à l’Océan qui ne soit plus un appendice des réunions consacrées au climat ou à la biodiversité… Aider en somme l’Homme à casser la spirale mortifère condamnant les mers, comme il y réussit naguère pour celle menaçant la couche d’ozone.

Si le monde restait sourd à ces demandes, l’Europe, elle, ne peut faillir. Elle est le premier domaine maritime mondial et ne doit pas rougir, loin de là, face aux grandes puissances, d’afficher sa volonté de reprendre le leadership de la cause océanique. Puisque le sommet de Brest est l’événement central sur le plan environnemental de l’actuelle présidence française de l’Union européenne, le président français et l’Europe doivent se montrer à la hauteur en termes d’engagements pour « réparer » l’Océan.

Pour l’Océan dans lequel s’écrit notre avenir, pour privilégier le meilleur moyen de lutter contre le dérèglement climatique et les menaces qui pèsent mortellement sur la biodiversité, nous saluons la création à Brest du One Ocean Summit, mais lançons aussi cet appel aux dirigeants de la planète. »

Les 80 marins signataires :

Isabelle Autissier, Anne de Bagneaux-Savatier, Ghislain Bardout, Alexia Barrier, Éric Bellion, Yannick Bestaven, Yvan Bourgnon, Éric Brossier, Dee Caffari, Antoine Carpentier, Catherine Chabaud, Patrick Deixonne, Bruno Dumontet, Charlie Enright, Maud Fontenoy, François Gabart, Jonas Gerckens, Clément Giraud, Mike Golding, Damien Grimont, Marc Guillemot, Pip Hare, Philippe Héral, Conrad Humphreys, Roland Jourdain, Francis Joyon, Olivier de Kersauson, Robin Knox-Johnston, Gilles Le Baud, Yves Le Blevec, Jean Le Cam, Armel Le Cléac’h, Camille Lecointre, Erwan Leroux, Arthur Le Vaillant, Éric Loizeau, Nicolas Lunven, Halvard Mabire, Xavier Macaire, Andrew McIrvine, Paul Meilhat, Miranda Merron, Gaston Morvan, Gildas Morvan, James Neville, Merfyn Owen, Jimmy Pahun, Marc Pajot, Yves Parlier, Kito de Pavant, Lionel Péan, Emmanuelle Périé-Bardout, Gérard Petipas, Aloïse Retornaz, Marie Riou, Vincent Riou, Lalou Roucayrol, Alan Roura, Thomas Rouxel, Thomas Ruyant, Damien Savatier, Melodie Schaffer, Damien Seguin, Max Sirena, Marie Tabarly, Géry Trentesaux, Armel Tripon, Capucine Trochet, Bruno Troublé, Romain Troublé, Morgane Ursault-Poupon, Jean-Luc Van den Heede, Julia Virat, Blair Tuke, Peter Burling, Sally Paterson, Matteo di Nora, Thomas Whidden, Jo Blackman, Ross J Blackman.

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Tour du Monde à l’envers. Le trimaran Use It Again! s’est échoué dans la baie de Cook

L’équipe à terre du trimaran Use It Again skippé par Romain Pilliard et Axel Pella a envoyé un communiqué ce matin à 6h indiquant que le bateau s’était échoué dans la baie de Cook. Les skippers ne sont pas blessés, ils ont enfilé leurs combinaisons de survie et sont en sécurité.

Le trimaran est immobilisé sur les rochers mais ne présente aucune voie d’eau pour le moment. La nuit étant encore noire pour quelques heures les skippers ont sécurisé le trimaran et attendent de pouvoir évaluer les dégâts. En lien avec leur équipe à terre, Romain et Alex échangent avec les autorités locales pour sortir de cette situation au plus vite.

Contraint de s’abriter dans les canaux de Patagonie pour éviter une série de sévères dépressions avec des vents de plus de 50 nds, le trimaran devait slalomer dans peu d’espace. La veille, à la suite d’une forte rafale et un empannage violent, une latte de GV et un charriot de latte de GV se sont cassés et l’équipe avait entrepris de réparer.

Après avoir allumé leur moteur pour tenter de se dégager, et en faisant appel aux autorités chiliennes pour obtenir de l’aide pour libérer le trimaran, la tentative de record devrait malheureusement se terminer.

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La Semaine Affoilante revient à Port-Fréjus du 16 au 18 avril

LA SEMAINE AFFOILANTE s’est imposé comme l’un des évènements importants de l’univers du foil. Il est le premier et l’un des plus grands rassemblements d’engins nautiques volants en France.

De nombreux supports à foils évolueront sur le plan d’eau de Port-Fréjus : kitefoils, windfoils, catamarans et trimarans à foils, hydrofoils à moteur ou propulsion humaine…

Ce rassemblement, dont la sixième édition cette année est parrainée par l’athlète français Jean-Baptiste Bernaz, a pour vocation de faire découvrir au public cette pratique de la navigation grâce à une compétition de vitesse entre des bateaux (monocoque et multicoques), des planches à voile et des kitefoils.
Au programme : un « Village Affoilant » avec des exposants spécialistes des sports de glisse et de foil (La Kiterie, Freeride Attitude, Taaroa, Horue, Jetcycle, et bien d’autres..), des conférences sur l’histoire et la pratique du foil, des animations pour les enfants, des concerts, des initiations aux sports de glisse ainsi que des tests de matériel.

Les inscriptions pour les exposants et les coureurs sont ouvertes jusqu’au 11 avril 2022 sur le portail Weezevent : https://my.weezevent.com/la-semaine-affoilante

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Vendée Globe. Clarisse Crémer à bord de l’ex-Groupe Apicil

Clarisse Crémer participera à deux courses cette année, la Bermudes 1000 Race en mai et la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne en juin, à bord de l’ex-Groupe Apicil, rebaptisé pour quelques semaines « Banque Populaire », l’IMOCA qu’a racheté son mari Tanguy Le Turquais et qui trouve là une bonne opportunité d’avoir un bateau bien mis au point par l’équipe Banque Populaire pour son propre projet Vendée Globe pour lequel il cherche des partenaires.

Clarisse qui devrait récupérer l’IMOCA Apivia après la Route du Rhum va pouvoir prendre le large à nouveau et retrouver l’adrénaline de la compétition avec plus d’ambitions. Depuis son arrivée du Vendée Globe, en février 2021, Clarisse Crémer n’a jamais caché sa volonté de se plonger à nouveau dans la compétition. Comme annoncé à l’automne dernier, la navigatrice vise une nouvelle participation au plus connu des tours du monde, en 2024, à bord du futur Banque Populaire XII (actuellement sous les couleurs d’APIVIA). Elle le prendra en main lors du convoyage retour de la Route du Rhum, en décembre prochain.

Deux courses au programme

Mais avant, la trentenaire est déterminée à se confronter de nouveau à la flotte des . « En tant que marin, on a tous du mal à envisager une année sans naviguer », sourit Clarisse. Ainsi, elle participera à la Bermudes 1000 Race dont le départ aura lieu le 8 mai prochain. Un mois plus tard, à partir du 12 juin, elle sera également présente pour la 2e édition de la Vendée Arctique-Les Sables d’Olonne.

« La Bermudes 1000 Race au départ de Brest, avec une grande boucle de 4 à 5 jours au large du Finistère, a des allures de grands entraînements au large en mode course, explique-t-elle. La Vendée Arctique-Les Sables d’Olonne, longue de plus de 3500 milles, sera très intéressante également avec le tour de l’Islande. Si le parcours est différent de celui de 2020, nous savons que les conditions sont très changeantes, qu’il y a des systèmes à traverser, ce qui rend la course passionnante ».

Une transition bienvenue avant Banque Populaire XII

Pour cette parenthèse de transition avant de retrouver son futur foiler à la fin de l’année, elle s’alignera à bord d’un bateau à dérives droites, qu’elle a côtoyé lors du Vendée Globe 2020. Il s’agit de l’ex-Groupe Apicil de Damien Seguin (7ème du Vendée Globe), racheté récemment par Tanguy le Turquais, son mari.

« Il s’agit de l’un des meilleurs bateaux à dérives avec lequel Damien a réalisé un Vendée Globe incroyable. Il est taillé pour le large, j’ai hâte de le découvrir ! »

Il est actuellement préparé par les équipes de Tanguy et de Banque Populaire qui travaillent en étroite collaboration.

L’objectif pour Clarisse ? Profiter de ces deux courses exigeantes en solitaire pour garder le contact avec la compétition et s’offrir une remise en jambe efficace. « À la fois psychologiquement et physiquement, j’ai l’impression de ne jamais me donner autant à fond qu’en course. C’est toujours un autre état d’esprit, cela oblige à être particulièrement exigeant, précis et concentrée ».

Pour elle, cette opportunité a « valeur de transition » avant de pouvoir prendre en main son futur monocoque. Mais le challenge est particulièrement motivant pour elle qui rappelle « qu’en course au large, l’accumulation d’expérience, quelles que soient les courses et les bateaux, ne peut qu’être bénéfique pour la suite ». Cela amorce également sa longue préparation vers son 2e tour du monde, en 2024. Enfin, ces deux courses lui permettront d’ouvrir son compteur à milles, essentiel pour assurer sa participation au prochain Vendée Globe.

AU PROGRAMME

Fin mars : mise à l’eau

Avril-mai : préparation et entraînement

8 mai : départ de la Bermudes 1000 Race

12 juin : départ de la Vendée Arctique-Les Sables d’Olonne

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Tour du Monde à l’envers. Lattes cassées sur Use it Again!

Pas simple ce Tour du Monde à l’envers pour le Trimaran Use It Again obligé d’aller se mettre à l’abri dans les canaux de Patagonie pour éviter de gros coup de vent mais qui se voit surprendre par des rafales à 50 nds. Un sérieux avertissement pour l’équipage qui a peu d’eau pour manœuvrer.

Depuis leur passage du Cap Horn, jeudi dernier, Romain Pilliard et Alex Pella, le duo du Trimaran Use It Again!, engagés sur le Record du Tour du Monde à l’Envers, sont à l’abri dans les canaux de Patagonie pour laisser passer plusieurs dépressions qui se dressent sur la route du Pacifique. Jusqu’à ce lundi, les conditions étaient particulièrement clémentes, mais cette nuit, peu avant 6 heures (FR), dans un grain à plus de 50 nœuds, cette région sauvage et reculée de la planète a rappelé à l’équipage de Use It Again! combien elle pouvait aussi être puissante et imprévisible.

« En milieu de nuit, le vent est monté d’un seul coup de 10 à 50 nœuds. Nous naviguions avec 4 ris dans la Grand-Voile au milieu du chenal entre Darwin et Chair, heureusement, nous avions un peu de place pour manœuvrer mais dans la violence du grain, dans la nuit noire, nous filions tout droit à plus de 12 nœuds sur l’île de Chair. Dans l’urgence, nous avons dû faire deux empannages pour ne pas aller tout droit sur l’île et nous avons un peu de casse à déplorer sur le bateau ce matin. Plus de peur que de mal, nous ne sommes pas blessés mais nous avons échappé à la correctionnelle », explique Romain Pilliard brièvement ce matin, « nous avons été surpris, aucun modèle météo n’annonçait cela ».

Concrètement, Romain et Alex ont déjà pu identifier la casse d’une latte de Grand-Voile, d’un boitier de latte et d’un chariot de latte de la Grand-Voile. Pour l’ensemble des dégâts déjà identifiés, ils ont des solutions de réparation ou de remplacement mais cela impose un travail particulièrement physique et complexe (notamment d’affaler la Grand-Voile sur le pont) dans des conditions météo peu propices pour ce genre d’opérations. Il y a encore 30 nœuds ce midi. Actuellement, les deux skippers cherchent un abri favorable qui conjugue protection du vent et options de « fuite » en cas de vent fort pour réparer dans les meilleurs délais. Une fois ces étapes réalisées, idéalement avant la tombée de la nuit ce mardi, il faudra se positionner en amont de la baie de Cook pour affronter le passage de la dépression de demain.

« Les conditions du mercredi 9 février sont malheureusement évaluées à la hausse aux fichiers de ce matin. Romain et Alex ne sont plus en sécurité dans leur abri actuel car des rafales en haut des reliefs sont prévues à 60 nœuds avec de grosses chutes de neige, des rafales qui peuvent très bien descendre entre les fjords. L’idéal, même si le vent sera très fort, est de se positionner de nouveau dans la baie de Cook où ils seront plus manœuvrants et plus éloignés des montagnes car les effets de site sont très importants surtout la nuit quand il y fait plus froid », explique Christian Dumard, routeur et météorologue.

Cette option de se positionner dans la Baie de Cook permettrait aussi de saisir l’opportunité encore à confirmer d’une courte fenêtre le 10 février pour se lancer sur la traversée du Pacifique. Enfin, si les conditions météo de demain s’averaient trop dangereuses pour l’équipage et le bateau, Romain et Alex pourraient alors se refugier dans le Canal de Beagles.

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Nautix. Le METATHANE, nouveau promoteur d’adhérence pour primaires et finitions polyuréthane sur aluminium

Nautix a développé le METATHANE, un produit exclusif sur le marché des peintures marines.

Les promoteurs d’adhérence, développés par Nautix, sont des solutions simples et efficaces pour remédier aux problèmes récurrents d’accroche des cycles de peinture sur les supports métalliques.
Ce produit innovant agit par pontage chimique entre le métal et la peinture. Il renforce la cohésion entre l’aluminium (ou l’inox) et un primaire anticorrosion polyuréthane type Nautix PA ou une finition polyuréthane (vernis VA2 ou laque L2). Il vient compléter une gamme initiée par le Metapox, promoteur d’adhérence entre système époxy et surfaces métalliques.

La surface métallique doit au préalable être dégraissée, sablée ou poncée au 36-40 (spécial métal) et dépoussiérée. Après ponçage le métal commence à s’oxyder immédiatement. Pour cette raison il est fondamental de respecter le cycle en appliquant rapidement (dans l’heure) le Metapox (pour cycle époxy) ou le Metathane (pour cycle polyuréthane) puis de surcoucher rapidement après séchage.
Ces promoteurs d’adhérence sont incolores. Ils peuvent être appliqués au chiffon, rouleau ou pistolet. Une seule couche très fine suffit.

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Eric Péron avec un Ocean Fifty relooké et optimisé

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Eric Peron a dévoilé son Ocean Fifty, l’ex Prince de Bretagne qui a connu un long chantier pour être optimisé, doté de foils et paré d’une nouvelle livrée aux couleurs de son club de partenaires.

” Après 3 saisons consécutives en Figaro, le passage à l’Ocean Fifty s’est presque fait naturellement. J’avais envie de changer de support et l’Ocean Fifty rassemble plein de qualités avec un circuit complet pour un budget à la portée de French Touch Oceans Club. C’est un bateau finalement plutôt simple d’un point de vue technologique sur lequel on a très vite de belles sensations. En plus, le support permet une immersion facile pour nos partenaires, on peut aisément embarquer du monde et partager des moments de navigations. Il n’y pas à dire, les multicoques restent vraiment des bateaux fabuleux !”

L’opportunité de racheter le bateau est tombée à point nommé. Eric a jeté son dévolu sur l’ancien “Prince de Bretagne” : avec lequel Lionel Lemonchois avait remporté la Route du Rhum en 2010 et qui aura ensuite conduit Gilles Lamiré à la victoire sur The Transat en 2016. Un bateau fiable à qui il fallait donner une nouvelle jeunesse.

Ton bateau a bénéficié d’un refit complet. En quoi a consisté le chantier?
Le bateau est entré en octobre au chantier Mer Agitée à Port la Forêt pour un refit complet. L’équipe a fait un gros travail de remise en état et d’améliorations pour gagner en performance avec entre autres l’ajout de foils (à la place des dérives droites initiales), la refonte du cockpit, le changement de gréement ou encore une diminution de la trainée de l’arbre d’hélice. On a quasiment tout remplacé, de l’accastillage aux systèmes électriques, informatiques, électroniques. Je suis très bien entouré sur ce chantier avec Michel Desjoyeaux, l’architecte Benoit Cabaret et Sebastian Zarate, qui arrive tout droit de la Coupe de l’America, pour les calculs de structure. C’est une super collaboration, ils m’apportent beaucoup en expérience ; les échanges sont hyper simples, j’ai vite trouvé ma place auprès d’eux. Je m’appuie également beaucoup sur Damien Letexier notre boat capitain.

Justement, quelle est la suite du programme ?
Nous attendons encore quelques pièces avant la mise à l’eau programmée pour la mi-février. S’en suivront les premières navigations de fiabilisation puis les entraînements. L’idée est d’abord de fiabiliser et de valider nos optimisations pour naviguer en sécurité. Il faudra ensuite au fil de la saison et du Pro Sailing Tour, acquérir de l’expérience pour arriver serein à Saint-Malo et réaliser une belle performance sur la Route du Rhum. Le maniement des multicoques en course est toujours délicat, c’est un savant mélange de réglages et de confiance. Il faut savoir placer le curseur au bon endroit et pour cela, la meilleure recette c’est de naviguer le plus possible.

Eric prendra donc part au Pro Sailing Tour, le circuit de grands prix dédié aux Ocean Fifty avec la Route du Rhum en ligne de mire. “Pour moi, la Route du Rhum est vraiment associée aux multicoques : Enfant, les victoires de Florence Arthaud, Laurent Bourgnon ou encore Michel Desjoyeaux, me faisaient déjà rêver. J’en garde des souvenirs incroyables…

Le chemin jusqu’au départ de la fameuse course en solitaire est encore long. Mais le skipper se sait accompagné et soutenu par son équipe et ses partenaires regroupés au sein du French Touch Oceans Club.

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Objectif Paris 2024 pour Lou Berthomieu avec Tim Mourniac

Lou Berthomieu et Tim Mourniac font désormais partie de l’Equipe de France en Nacra 17. Ils auront fort à faire pour se qualifier pour Paris2024 face à Billy Besson et Noa ANCIAN, Quentin Delapierre et Manon Audinet, et Franck Cammas et Pernelle Michon. Ils ont signés une belle 4e place aux Championnats du Monde à Oman.

Elle est grande (1,78), elle est jeune (20 ans), elle est sportive de haut niveau et elle est aussi discrète que déterminée. Née à Nantes en 2001, Lou est encore une enfant lorsqu’elle met pour la première fois les pieds sur un bateau, à l’occasion de croisières familiales. Bientôt, c’est dans son ‘grand jardin’ du golfe du Morbihan qu’elle prend la barre, avant de faire ses gammes en catamaran de sport. « J’ai tout de suite voulu faire de la compétition, ça ne m’intéressait pas s’il n’y avait pas de challenge » confie-t-elle avec l’air de s’en excuser. D’abord à la barre puis en tant qu’équipière, elle évolue dans la filière catamaran, jusqu’à entrer au Pôle Espoir de La Rochelle en Nacra15. Elle est alors au lycée, en première, et elle connaît ses premiers bons résultats : 3e aux championnats d’Europe, vice-championne de France, 5e aux mondiaux. L’année du bac est souvent celle de la croisée des chemins pour les jeunes sportifs : poursuivre le haut niveau ou s’engager à fond dans les études ? Son barreur de l’époque choisit la deuxième option. Lou, elle, veut poursuivre sa passion.

La petite parenthèse course au large

Sa rencontre avec Jérémie Beyou en 2019 va lui ouvrir une nouvelle parenthèse, celle de la course au large. Dans le giron de l’écurie Charal Sailing Team, elle s’essaye au Figaro3 avec un objectif en tête : la transat AG2R avec Alan Roberts. « J’avais 6 mois pour me préparer alors que je ne connaissais rien à la navigation, ils ont dû me prendre pour une folle ! » raconte-t-elle. Mais le Covid passe par là et le rêve se cogne à la réalité. Transat annulée : il faut trouver de nouveaux défis.

Retour à ses premiers amours, le catamaran de sport, cette fois à bord du support olympique mixte à foil : le Nacra17. En août 2020, elle entre au Pôle France Jeune de La Grande Motte et découvre le haut niveau : 200 jours de navigation par an, préparation physique 5 jours sur 7, préparation mentale, travail sur le matériel, analyse des performances, déplacements réguliers en France et à l’étranger. Elle ne rentre chez elle, à Nantes, que quelques jours par mois… au mieux. « Depuis un an et demi, je prends conscience de ce qu’est l’olympisme. C’est un travail et un engagement de tous les instants. La compétition, c’est tout le temps et partout, il faut se donner à 100%, sur l’eau, à la salle de sport. Il m’a fallu un petit moment avant de comprendre ce que cela demandait en termes d’énergie et d’intensité ». Mais Lou aime ça et cela se traduit d’emblée par des performances. Avec Titouan Pétard, cette année, elle termine 3e des Championnats du Monde Jeune et première dans la catégorie des moins de 21 ans.

Le défi olympique

C’est désormais avec Tim Mourniac qu’elle s’engage, suite à leur participation réussie aux Championnats du Monde senior : une 4e place obtenue après trois semaines de travail acharné pour le tandem qui n’avait jamais navigué ensemble. Une expérience qu’elle n’oubliera pas. « Ça a été un déclencheur. C’était le premier mondial après les JO de Tokyo. Au début, j’étais impressionnée et super stressée de naviguer contre des équipages médaillés. On a travaillé à fond et dans l’urgence chaque détail pour nous donner une chance de rivaliser. Régater au milieu de ces champions, ça te montre ce que tu as envie d’atteindre. Ils ont du talent, mais cela ne suffit pas toujours. Il faut travailler, beaucoup travailler ».

Trouver des sponsors

Travailler dur pour atteindre les sommets, c’est ce qui galvanise Lou. Comme la plupart des jeunes athlètes de haut niveau, elle doit relever un triple défi : performer dans son sport, réussir ses études – elle est en première année à Sciences Po Paris, dans la filière réservée aux sportifs de haut niveau – et trouver des subsides pour financer sa campagne olympique. « La voile est un sport qui demande des moyens, pour acquérir du matériel, travailler sur le développement technique, se déplacer en compétition, et il est impossible aujourd’hui de se lancer dans une préparation olympique sans partenaires » admet-elle. La jeune femme est aujourd’hui activement engagée dans la recherche de sponsors, indispensables pour avoir des chances de réaliser son rêve.

« Paris 2024 – les épreuves de voile auront lieu à Marseille – c’est vrai que c’est ambitieux. Mais c’est un objectif que je suis sûre de vouloir et de pouvoir atteindre. Je crois énormément au travail, en la confiance que tu mets dans tes objectifs et à l’équipe que tu formes pour les atteindre. Et puis je pense que si on n’est pas ambitieux en olympisme, ce n’est même pas la peine de s’y essayer ! » dit-elle l’air de rien.

De nouveaux challenges se profilent déjà pour la nouvelle saison : les Championnats d’Europe début juillet au Danemark et les Championnats du Monde, début septembre au Canada.

Palmarès en nacra 15 (petit frère du nacra 17) :
• Top 5 Championnat du monde 2019
• Médaille de bronze Championnat d’Europe Jeune 2019
• Vice-Championne de France 2019
• Championne de France 2020

Palmarès en nacra 17 (support olympique) :
• Championne du Monde U21 2021
• Médaille de Bronze au Championnat du Monde U24 2021
• Médaille de Bronze au Championnat d’Europe Senior 2021
• 4ème du Championnat du Monde Nacra 17 2021

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Massilia Cup. La 40e edition du 1 au 3 avril

yohanbrandt

Le CNTL-Marseille et ses équipes ouvrent une belle saison des régates inshore et offshore avec des programmes adaptés aux caractéristiques et aux potentiels de chacune des séries : IRC solo et équipages, OSIRIS et Monotypes. De quoi assurer un volet sportif intense pour les experts de la course au large, sans renoncer au spectacle de la course en flotte en rade sud pour les équipages et les sportboats, et en assurant ainsi le mélange entre les amateurs et les spécialistes de la régate.

Des anniversaires en cascade
Au 40ème anniversaire de la Massilia s’ajoute en filigrane les 50 ans du club, atteints en 2020 mais pas encore célébrés pour cause de pandémie. L’occasion de replonger dans les premières années du Cercle Nautique et Touristique du Lacydon, et la fondation de son événement phare : la Massilia Cup. C’est en 1982, sous la présidence de Jean Bouveyron, que la course a vu le jour grâce à l’impulsion de son responsable de la Commission Voile, Daniel Mallet, qui allait prendre par la suite la présidence du CNTL : « Nous étions dans les premières années du Club, et l’idée c’était de créer une manifestation de voile importante, avec un vrai niveau sportif. Au départ, l’événement a été organisé conjointement avec l’UNM représenté par Joseph Romi. » Si les premières éditions étaient programmées au mois de mai, autour de l’ascension, le format était également bien différent. Un premier week-end de « triangles olympiques », puis le jeudi de l’ascension était donné le départ d’une grande course côtière de 200 milles nautiques sans escale en allant virer le Lion de Mer à Saint-Raphaël, un parcours qui a été de nouveau mis au programme des solitaires en 2017 ! « Chaque année, la course – qui était à l’époque ouverte aux bateaux de la jauge HN – s’étalait sur deux à trois jours et avait ses imprévus et ses rebondissements. On est arrivé assez vite à dépasser les 100 bateaux » Au bout de quelques années, l’événement, qui a confirmé son envol, est repris par le CNTL uniquement et est reprogrammé en ouverture de saison.

Des enjeux et des surprises
Après les difficultés dues à la crise sanitaire, équipages IRC et OSIRIS, les plus représentés à la Massilia Cup, vont se retrouver avec une forte envie de naviguer à la sortie de l’hiver et de la pandémie, comme le laisse à augurer la forte participation au Challenge Florence Arthaud, dont l’organisation revient cette année au CNTL.

De son côté, la classe des Surprise a choisi la Massilia Cup 2022 comme support de son Championnat de Méditerranée. C’est dire si les célèbres monotypes qui animent les plans d’eau internationaux depuis plus de 45 ans sont sur-motivés et que les équipages n’auront en tête que d’effacer les récentes frustrations. Ils bénéficieront d’un rond en rade sud, comme leurs cousins les très populaires « Grand Surprise » de la flotte Team Winds. Pour ces derniers, la Massilia est dores et déjà retenue comme une manche du classement du Championnat de France Voile Entreprise – Voile Sud régit par la FFVoile via le CDV13 et géré par Geneviève Tessier, membre du CNTL.

Afin de favoriser la participation des équipiers jeunes (moins de 26 ans) et des filles, le CNTL a par ailleurs décidé d’appliquer une réduction du tarif des inscriptions et l’augmentation de la limite du nombre d’équipiers à l’ensemble des classes concernées – IRC, OSIRIS équipage et Monotypes : un allégement applicable à l’équipage tout entier dès le deuxième équipier concerné.

La Massilia Cup 2022 – 40e édition – organisée par le CNTL

  • Du vendredi 1er au dimanche 3 avril
  • Ouverte aux IRC (solo et équipages), OSIRIS, Monotypes (Surprise, Grand Surprise J70 et SB20) et à la classe 1 mètre VRC
  • Inscrite au Championnat Méditerranée Equipages IRC, au Championnat Solo Méditerranée IRC – UNCL et au Championnat de France Voile Entreprise de la ligue Sud
  • Plus de 100 bateaux
  • Régates en rade de Marseille pour les équipages
  • Course 100 milles nautiques au départ de Marseille pour les solitaires (cinquième édition)
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Ocean Fifty. Un safran central et un nouveau mât pour Leyton

Après deux mois de chantier, Sam Goodchild et son équipe ont mis à l’eau leur Ocean Fifty Leyton hier après-midi à Lorient. Le Leyton Sailing Team remettra son titre en jeu sur la deuxième saison du Pro Sailing Tour au printemps puis Sam s’alignera en solitaire au départ de la Route du Rhum en novembre, l’enjeu majeur de la saison.

“Le chantier d’hiver nous a permis d’optimiser le bateau avec deux modifications principales” explique le marin. “L’ajout d’un safran central, qui n’existait pas, va permettre de gagner en contrôle sur le bateau notamment dans la mer formée, un élément important pour la navigation en solitaire. Nous avons également équipé le bateau d’un mât neuf. L’ancien mât sera utilisé en cas d’avarie. Il y a toujours un risque avec ces bateaux de chavirer ou de démâter, nous l’avons vu l’année dernière. Nous ne voulions pas risquer de voir la saison s’arrêter prématurément.”

La semaine prochaine, le team Leyton partira au Portugal pour que Sam puisse s’entraîner en solitaire avant le début de la saison sportive, en avril.

" Nous allons enchaîner après cette mise à l'eau par deux mois de préparation en faux solitaire (un ou deux équipiers seront à bord avec Sam pour s'assurer de la sécurité du bateau et du marin) en vue de la Route du Rhum qui est l'événement majeur de la saison après le Pro Sailing Tour" continue le skipper de Leyton. 

“La seule façon d’apprendre la gestion d’un bateau en solitaire, c’est d’aller s’entraîner seul pour faire les manoeuvres soi-même et se rendre compte des points à améliorer. Mais les navigations en équipage vont permettre de s’enrichir des expériences de chacun des équipiers qui vont venir à bord. Cela va aussi participer à être performant pour la Route du Rhum.”

LA PERFORMANCE DURABLE

L’équipe analyse actuellement les données des panneaux solaires qui avaient été installés sur le mât de Leyton lors de la Transat Jacques Vabre par l’entreprise Héole. Pour cette nouvelle saison, les emplacements de ces panneaux souples seront optimisés afin d’améliorer encore leur rendement qui avait déjà donné pleine satisfaction à Sam et Aymeric Chappellier lors de la transatlantique. L’ambition de la start-up bretonne est de concevoir des voiles solaires afin de transformer la lumière en électricité propre.

Le programme lancé avec Magenta Project en 2021 pour permettre à des navigatrices de découvrir la course au large en multicoque sera également renouvelé cette année, lors de convoyages notamment. Les modalités seront annoncées prochainement. Pour rappel, 13 femmes avaient pu embarquer et partager l’expérience de Sam et du Leyton Sailing Team sur la saison 2021, certaines ayant déjà, grâce à cette expérience, rejoint des équipages du circuit !

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