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Ultim. François Gabart et la Classe Ultim au Tribunal pour une participation à la Route du Rhum

François Gabart et la Class Ultim ont rendez-vous ce jeudi au Tribunal de Paris. Le Groupe Kresk sponsor du Trimaran SVR-Lazartigue a assigné la Class Ultim en référé pour obtenir que François Gabart puisse participer à la Route du Rhum.

La situation est affligeante de l’avis de nombreux observateurs. Pour la première fois de l’histoire de la course, la participation d’un concurrent à la Route du Rhum va se jouer au Tribunal. Incapable de s’entendre après plusieurs mois de discussions, de convocations d’experts, d’entremise de la FFVoile, les 5 armateurs et les skippers de la Classe Ultime – Sodebo, Banque Populaire, Gitana, Actual face à SVR se retrouvent aujourd’hui devant un juge pour statuer sur leur différent : Une participation de François Gabart à la Route du Rhum.
La Class Ultim a prévu de communiquer cette après-midi.

Notre Dossier pour aller plus loin :
Article : Le Groupe Kresk va en justice pour que le Trimaran SVR-Lazartigue puisse espérer prendre le départ de la Route du Rhum


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Vendée Arctique. Enfin le retour !

On s’attendait à voir revenir les premiers “finishers” de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne la nuit prochaine. Pour le plus grand bonheur du public et des médias, ils s’offriront finalement une remontée de chenal de jour. Ce jeudi, la marée permettra aux IMOCA de passer entre 11h et 16h30. Onze bateaux devraient s’amarrer sur le ponton du Vendée Globe (qui sera ouvert aux spectateurs), dont le trio composant le podium de cette 2e édition : Charlie Dalin, Jérémie Beyou et Thomas Ruyant.
La fête va être belle ce jeudi 23 juin aux Sables-d’Olonne. Près de la moitié de la flotte de la 2e édition de la Vendée Arctique va en effet arriver au bout du convoyage entamé après le passage de la ligne d’arrivée, positionnée dans l’Est de l’Islande.

Le podium au complet
Pour les marins composant le podium, la remontée du chenal se fera par ordre de classement. Le vainqueur Charlie Dalin (APIVIA) sera ainsi le premier à s’engager, à 11h. Suivront Jérémie Beyou (Charal), à 11h10, et Thomas Ruyant (LinkedOut), à 11h20. Pour les suivants, l’entrée dans le chenal se fera selon les consignes de la Direction de course. Les autres skippers attendus demain sont Louis Burton (Bureau Vallée), Alan Roura (Hublot), Benjamin Dutreux (Guyot Environnement – Water Family), Giancarlo Pedote (Prysmian Group), Damien Seguin (Groupe APICIL), Louis Duc (Fives – Lantana Environnement), Arnaud Boissières (La Mie Câline) et peut-être Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo For A Job), s’il arrive à temps pour s’engager dans le chenal avant 16h30. Du fait de leur important tirant d’eau (4,50 mètres), les IMOCA ne peuvent en effet pas passer à toute heure de la marée.
Le ponton du Vendée Globe ouvert au grand public
Le public sablais est attendu dans le chenal pour fêter comme il se doit les skippers revenus de leur périple mouvementé aux abords de l’Islande, qui seront heureux de retrouver de la chaleur humaine. Le ponton du Vendée Globe sera ouvert aux spectateurs qui pourront profiter au plus près de cette belle ambiance. D’autres retours sont prévus d’ici vendredi soir (voir ci-dessous) et la Cérémonie de remise des trophées se tiendra dimanche à 17h.
Programme complet des ETA (heures d’arrivée d’estimées) des prochains jours :
Journée de jeudi (entre 11h et 16h30)

Charlie Dalin (APIVIA, 1er)
Jérémie Beyou (Charal, 2e)
Thomas Ruyant (LinkedOut, 3e)
Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo For A Job, 4e)
Louis Burton (Bureau Vallée, 5e)
Alan Roura (Hublot, 7e)
Louis Duc (Fives – Lantana Environnement, 8e)
Damien Seguin (Groupe Apicil, 9e)
Benjamin Dutreux (Guyot Environnement – Water Family, 11e)
Giancarlo Pedote (Prysmian Group, 12e)
Arnaud Boissières (La Mie Câline, abandon)
Nuit de jeudi à vendredi (entre 23h et 5h)

Sébastien Marsset (Cap Agir Ensemble #SponsorsBienvenus, 15e)
Antoine Cornic (EBAC Literie, 16e)
Journée de vendredi (entre 12h et 17h30)

Guirec Soudée (Freelance.com, 6e)
Éric Bellion (CommeUnSeulHomme powered by Altavia, 14e)
Romain Attanasio (Fortinet-Best Western, 17e)
Conrad Colman (Imagine, 18e)
Fabrice Amedeo (Nexans-Art & Fenêtres, 19e)

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Globe 40. La flotte réunie à Tanger pour le grand départ ce week-end

Cela fait maintenant plusieurs années que la Globe 40 se prépare autour d’un parcours inédit. Ce tour du monde en Class40 partira ce week-end de Tanger.

Partie le 11 juin de Lorient pour le prologue reliant le port sud-breton à la cité marocaine du détroit de Gibraltar, la flotte de la Globe40 est maintenant réunie et dans les starting block au port de Tanger. Entre l’esplanade et les pontons de Tanja Marina Bay International aux couleurs du tour du monde, les festivités musicales quotidiennes, les visites des scolaires, l’équipe d’organisation installée au Royal Yacht Club de Tanger, la conférence de presse, briefing ou autre dîner des skippers… l’événement est bel et bien lancé à Tanger ville hôte du GRAND DÉPART de cette circumnavigation planétaire !

En bouclant le prologue ce dimanche 19 juin en baie de Tanger, le Class40 The Globe en Solidaire est venu rejoindre la flotte de la Globe40 désormais au complet dans le port marocain. Reliée depuis Lorient en Bretagne, la cité maghrébine a réservé un accueil chaleureux à chacun des équipages, avec notamment des spécialités locales et la présence de monsieur Mohamed Ouanaya, Président du Port de Tanger. À commencer par le vainqueur du prologue, le team japonais à bord de Milai Around The World et skippé par Masa Suzuki, Koji Nakagawa, Estelle Greck et Andrea Fornaro. Un prologue remporté dans des conditions variées, ce qui aura permis aux équipages une bonne mise en jambe comme en témoigne Christophe Gaumont, directeur de course de la GLOBE40 : « Ce prologue a été utile pour finaliser la préparation des bateaux et valider tous les éléments techniques. Les concurrents ont rencontré du vent fort, supérieur à 30 nœuds au passage du Cap Finistère, un bon entrainement pour la gestion du bateau dans le gros temps. Par ailleurs, les équipages ont dû prendre beaucoup de plaisir sur cette navigation effectuée principalement aux allures portantes. ». Les équipages hollandais, Sec Hayai, et canadiens, Whiskey Jack, toujours dans le bon tempo, se sont eux aussi fait remarquer sur cet échauffement grandeur nature en terminant respectivement deuxième et troisième.

Un engouement local fort

Pour l’événement, l’esplanade de la Tanja Marina Bay International a revêtu les couleurs de la Globe40 et, 18h passé, se remplit d’une foule massive venue assister aux concerts quotidiens qui prennent place sur la scène du village de course. Une fête chaleureuse pour encourager les équipages à la veille d’un tour du monde historique. Les pontons sont eux aussi passés aux couleurs de la Grande Route. Les skippers s’affairent à peaufiner les derniers préparatifs sous les regards curieux et malicieux des scolaires de la ville de Tanger en visite sur le village de course. L’aspect médiatique n’est pas en reste. La conférence de presse qui a eu lieu ce samedi 18 juin avant l’inauguration officielle du village a attiré une bonne partie des médias marocains avec notamment la présence des deux principales chaînes de télévision nationale, également présentes lors de l’arrivée victorieuse du prologue de Milai Around The World. Cette semaine d’avant course sera ponctuée par le dîner des skippers qui aura lieu au palais Moulay Hafid, le palais des institutions italiennes, édifice du 19ème siècle qui séduit autant par sa beauté architecturale que par sa superficie et qui s’impose comme l’un des plus beaux monuments historiques de la ville. Tant d’éléments qui illustrent le savoir-faire marocain dans l’accueil d’évènements sportifs internationaux, avant le GRAND DÉPART qui aura lieu ce dimanche 26 juin prochain en baie de Tanger…

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Use it Again. Le périple de Romain Pilliard continue pour revenir en France

Qualifié pour la Route du Rhum, Romain Pilliard continue de rentrer et de terminer son tour du monde à l’envers. Après une petite semaine d’escale forcée sur l’île de La Réunion, le temps de laisser passer une dépression dans le Sud de Madagascar, le Trimaran Use It Again! by Extia a quitté la marina de la Ville du Port mardi pour une étape de 2 300 milles vers Cape Town qui s’annonce d’ores et déjà semée d’embuches !

C’est l’hiver dans l’hémisphère Sud, et il ne fait pas bon naviguer dans les eaux de l’Indien à cette époque de l’année. Après 167 jours d’aventure depuis le départ de Lorient pour Romain Pilliard et son trimaran, il a été décidé que les 2 300 milles restants à parcourir sur l’Océan Indien se feront en double avec Pascal Riera, naviguant et préparateur, originaire de Méditerranée et installé à Cape Town.

« Nous ne serons pas trop de deux pour assurer les passages du Cap des Aiguilles et du Cap de Bonne Espérance. Les conditions météo évoluent très vite et changent radicalement d’un jour à l’autre. C’est difficile de se projeter mais il faut y aller car nous risquons de ne pas avoir de fenêtre météo idéale avant plusieurs jours voire plusieurs semaines. Le chrono tourne, j’ai une Route du Rhum à préparer !

Christian Dumard, notre météorologue a déjà évoqué plusieurs options en cas de dégradation des fichiers météo avec du vent fort au près et une houle de l’Indien qui compte parmi les plus difficile de la planète. Nous allons sûrement faire un stand-by de 24-48h dans le Canal du Mozambique avant de poursuivre vers Cape Town. Nous avons réussi à trouver une petite équipe de préparateurs à La Réunion, le trimaran a bien été préparé, nous partons dans de bonnes conditions », expliquait Romain Pilliard avant de quitter le ponton.
Suivez la progression sur la cartographie : www.useitagain.earth

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Vendée Globe. Yannick Bestaven : “Un Maître CoQ V pour rêver de nouveau !”

Yannick Bestaven, vainqueur du dernier Vendée Globe, dévoile les couleurs de son nouvel IMOCA Maitre CoQ, premier bateau neuf de la marque. Il disposera d’un plan Verdier conçu dans les moules du bateau du team américain, 11th Hours 2 et dont la construction touche à sa fin.

« Notre Maître CoQ IV portait déjà nos ambitions sur le précédent Vendée Globe en arborant de nouvelles couleurs avec une dominante de noir, rouge et vert. Le design de Maître CoQ V est l’héritage du bateau vainqueur. Cependant, s’il reprend tous nos marqueurs, nous avons souhaité les renforcer », développe Roland Tonarelli, directeur général de Maître CoQ, avant de poursuivre, « sur l’étrave, nous retrouvons la célèbre crête rouge qui est doublée d’une crête verte. Quant à notre emblématique coq, il arbore, dans les voiles d’avant, une allure encore plus fière et plus conquérante. Il est le symbole des 3650 collaborateurs et éleveurs qui font avancer Maître CoQ au quotidien malgré les tempêtes essuyées (pandémie Covid et grippe aviaire) ces dernières années.


Notre Maître CoQ V arbore un look et une signature sous la coque en adéquation avec notre plan de Progrès et plusieurs enjeux cruciaux que nous nous employons à relever :
-Mieux élever avec une démarche de progrès visant à défendre nos bassins d’élevage et favoriser le bien-être animal,
-Mieux nourrir avec une charte nutritionnelle engagée et la mise en place du nutri-score sur les produits pour davantage de transparence vis-à-vis des consommateurs.
-Mieux préserver avec un plan d’amélioration continue pour assurer demain la recyclabilité de nos emballages et gérer durablement les ressources.
-Et enfin, le Mieux vivre ensemble avec une priorité : une amélioration continue de la qualité de vie au travail, une politique de formation pour accompagner chaque salarié, l’accompagnement dans les projets associatifs de nos collaborateurs, ou encore l’embarquement des salariés dans le projet voile à travers divers évènements…”
Fort de ce nouveau design et pour la première fois avec un bateau neuf, le volailler vendéen est bien armé pour sa 4ème campagne consécutive et ainsi aller encore plus loin dans la rencontre avec son public et sur son territoire.

« Nous souhaitons poursuivre notre développement au travers du plan de progrès de l’entreprise et être un acteur du dynamisme local afin de renforcer l’attractivité territoriale. Cette dimension que nous ambitionnons pour notre marque transpire au travers de notre projet voile aux côtés de Yannick et de son équipe. Avec un monocoque plus technique et plus performant, nous nous donnons les moyens d’être compétitifs afin de répondre à nos objectifs. Grâce à cette nouvelle campagne sur le Vendée Globe, nous souhaitons également partager avec le plus grand nombre le futur Tour du Monde. Vivre ensemble cette aventure humaine hors norme et les moments conviviaux qui vont avec, que ce soit sur le village en amont, au départ ou à l’arrivée sur le chenal » conclut Roland Tonarelli.

Du noir sur la coque et les voiles pour un Maitre CoQ V qui se veut racé et moderne.
Du vert sur tous les appendices : foils et safrans et sur la crête verte à l’étrave en adéquation avec les enjeux sociétaux de la marque
Du rouge, couleur historique de la marque, sur la crête à l’étrave, sur le CoQ dans les voiles d’avant et sur la casquette, sur le pont et sur le mât : « Seul mât rouge de la flotte IMOCA, à date. Un phare dans le bassin à Saint-Malo en novembre prochain, pour nous retrouver parmi les 138 bateaux engagés » sourit le skipper, Yannick Bestaven.

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Championnat du monde de 6 mJI. Victoire du bateau français Dix Août

Louis Heckly ému partage : « Le sentiment est absolument fantastique. Nous courions après ce titre depuis des années avec mon défunt père, et nous n’avons réussi à lui donner que deux titres de vice-champion du monde. Maintenant, nous l’avons fait et en sommes très heureux.

C’est un Maharajah qui succède au Roi. Le bateau français Dix Août sous les couleurs du Yacht Club de France a remporté le Championnat du monde de 6 mJI classique. Le bateau skippé par Louis Heckly et son équipage Loic Le Garrec, Bill Hugues Leclerc, Frédéric Baratay, Jonas Lambelet et Bernard Divorne ont arraché la victoire dans le dernier bord de portant de la dernière course. Magistral.

En entrant dans la 6e et dernière course, Astrée III d’Ossi Paija et Dix Août étaient à égalité de points. Bribon 500 et Aida avaient également encore une chance réaliste de victoire. L’équipe Dix Août, fondée par Pierre-Paul Heckly, père de Louis, avait déjà été par deux fois vice-championne du monde. Avec la victoire maintenant si proche, l’équipage était déterminé à ne pas laisser l’occasion lui glisser à nouveau entre les doigts. Après un excellent départ et un premier bord le menant en tête à la première marque, Dix Août a gardé son avance et contenu les attaques de Nirvana à Andy Postle et Brian Pope, d’Aida, de Titia à Mauricio Sanchez-Bella Carswell, de Toy à Juha Salonen et d’Essentia à Catalin Trandafir. Dix Août remporte le trophée Djinn et devient champion du monde 2022 de 6 mJI Classic. Bribon 500 à Pedro Campos Clavo-Sotelo termine la course en cinquième position, se glissant en deuxième position au classement général, juste devant Aida à son compatriote espagnol Francisco Botas Ratera. Le leader de la veille, Astrée III, a connu sa pire course de la série avec une huitième place et finit quatrième au général.



De retour à terre, un Louis Heckly ému partage : « Le sentiment est absolument fantastique. Nous courions après ce titre depuis des années avec mon défunt père, et nous n’avons réussi à lui donner que deux titres de vice-champion du monde. Maintenant, nous l’avons fait et en sommes très heureux. Ce fut fantastique de venir à Sanxenxo deux fois, pour la Coupe d’Europe l’année dernière et la Coupe du Monde cette année. Gastronomie, belle organisation et grande gentillesse de la part de tout le monde autour de nous». Le Djin Trophy trônera à partir du 6 juillet au Yacht Club de France avant d’être remis en jeu l’année prochaine à Cowes, UK. Le YCF, qui renforce ses activités autour des classes métriques, notamment sous l’impulsion de Louis Heckly pour 6 mJI, celui-ci étant président de l’ISMA (International Six Metre Association), s’en félicite.

Philippe Héral, président du Yacht Club de France : « Nous sommes très heureux de cette victoire de Louis Heckly et son équipage. C’est l’aboutissement d’une quête engagée par son père Pierre-Paul Heckly, l’un de mes vénérables prédécesseurs à la présidence du Yacht Club de France. Ce succès vient conforter notre engagement dans le soutien des classes métriques en France. »

Loic Le Garrec, Bill Hugues Leclerc, Frédéric Baratay, Jonas Lambelet, Louis Heckly… et Fred Perrin,
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Newport Bermuda Race. Record pour Argo

Le MOD70 Argo est monté tribord amure jusqu'aux Bermudes. Notez l'angle d'attaque du mât au vent. Daniel Forster/PPL photo Daniel

Jason Carroll (New York) et l’équipage du MOD70 Argo ont pulvérisé le record de la Newport Bermuda Race ce week-end établi sur un Gunboat 62 en 2018.

Le temps écoulé d’ Argo de 33 heures, 0 minutes et 09 secondes est plus de 30 heures plus rapide que le Gunboat 62 Elvis de Carroll établi dans la première division multicoque de la Bermuda Race 2018. Il est également 1h:42m:42s plus rapide que la marque de la division ouverte du monocoque de 100 pieds Comanche de 34h:42m:53s, établie lors de la course de 2016. Et c’est plus de six heures et demie plus rapide que Rambler 90La marque de 39 heures et 39 minutes, qui a valu au propriétaire George David le trophée Schooner Mistress en 2012 pour le temps le plus rapide réalisé par un monocoque dans les quatre principales divisions de la course.

L’équipage international du propriétaire/skipper Carroll à bord d’ Argo comprenait Chad Corning (New Rochelle, New York), Pete Cumming (Warsash, Angleterre), Thierry Fouchier (Marseille, France), le capitaine du bateau Chris Maxted (Melbourne, Australie), Charlie Ogletree (Seabrook, Texas), Alister Richardson (Bournemouth, Angleterre) et Westy Barlow (Newport, RI). Le navigateur/maître de voile Brian Thompson (Cowes, Angleterre) n’était pas à bord pour la course en raison d’un test COVID positif ; Chad Corning, le navigateur de secours, a assumé ces fonctions pour cette course.

“Cet équipage a beaucoup été sur le bateau, nous avons tous travaillé ensemble pendant de nombreuses années”, a déclaré Corning, l’équipier de 50 ans et responsable du programme dans une interview d’avant-course. « Pour les courses plus courtes de 600 milles, nous aimons naviguer à huit. Cela rend le maniement des voiles beaucoup plus facile.

Les membres d’équipage grincent et filent à bord du MOD70 Argo. Photo de Daniel Forster/PPL
Argo a battu en moyenne 19,24 nœuds en établissant le record du parcours en multicoque et a parcouru environ 486 milles nautiques dans les 24 heures suivant le départ. Argo a navigué principalement à l’ouest de rhumbline et a profité d’un méandre du Gulf Stream qui lui a donné une impulsion favorable vers les Bermudes.

Argo a commencé la course des Bermudes vendredi à 14 h 20 HAA. En regardant le bateau faire ses préparatifs d’avant-course, on pouvait voir le mât fortement incliné vers tribord, indiquant que l’équipage savait que ce serait un slog tribord jusqu’à ce qu’il soit en vue des Bermudes. Les deux seules manœuvres étaient un virement de bord à bâbord et un retour à tribord jusqu’à la ligne d’arrivée au large du phare de Saint-David dans les 10 derniers milles du parcours.

En avril, Argo a établi un record d’Antigua à Newport de 3 jours et 15 minutes, rasant cinq heures et demie la marque précédente établie par le sistership Phaedo . Le record de la course des Bermudes est le sixième record du parcours avec deux records du monde qu’Argo a établis depuis que Carroll a acheté le trimaran à foil en 2018. Les préparatifs d’

Argo pour la course des Bermudes comprenaient l’installation d’un nouveau gouvernail pour remplacer celui qui avait été cassé en avril lors d’un entraînement à Antigua avant le record à Newport.

“Nous avons grillé le gouvernail V2 et l’avons remplacé par l’un de nos premiers gouvernails de version pour la course record”, a déclaré Corning. « Nous avons deux générations de foils et de safrans, et le nouveau safran remplace directement le premier safran V2.

Le MOD70 Argo est monté tribord amure jusqu’aux Bermudes. Notez l’angle d’attaque du mât au vent. Daniel Forster/PPL photo Daniel
” Argo est aussi bon qu’un MOD70 peut l’être “, a poursuivi Corning. “Le seul développement que nous envisageons est de passer à des gouvernails relevables au lieu d’être détruits. Les choses se cassent quand nous heurtons des choses, et c’est un problème. En ce qui concerne la façon dont les foils et les gouvernails fonctionnent ensemble, c’est aussi bon que possible sur toute la gamme. Les fondements des foils et des safrans V2 sont issus de notre chavirage en 2019. Nous voulions un bateau plus sûr. Le bateau est un peu plus rapide dans certaines conditions, mais meilleur dans l’ensemble car il est plus sûr et mieux maîtrisé.

La fête du week-end a été ternie par la disparition en mer du capitaine de l’équipage du yacht Morgan de Marietta , un sloop de 42 pieds. Il a signalé que son capitaine, Colin Golder de New Providence, NJ, est passé par-dessus bord en début d’après-midi par vent fort, à environ 325 milles des Bermudes, et n’a pas survécu.

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SailGP. Victoires des Australiens à Chicago, première victoire de manche des Français

L’équipe australienne de SailGP continue sa domination sur cette saison 3 de SailGP, victorieuse à Chicago devant la Grande-Bretagne et le Canada. Les Français terminent 5e. Un bilan encourageant avec une première victoire de manche.
 
L’Australie semblait sur le point de rater sa première finale depuis le Grand Prix de France de voile à Saint-Tropez en septembre dernier – après une dernière place lors de la deuxième journée d’ouverture – mais a remporté la deuxième course de la journée et a devancé la Nouvelle-Zélande de Peter Burling d’une place en finale. Slingsby a ensuite mené l’Australie à une cinquième victoire finale consécutive en SailGP alors qu’il menait du début à la fin dans la finale à trois bateaux. 
Slingsby a déclaré: «Notre équipe est vraiment bonne sous pression, je l’ai toujours su, mais c’est bien pour eux d’être reconnus pour cela et pour tout le monde de voir à quel point ils sont incroyables. Je sais que si nous avons une situation de haute pression, l’équipe sera performante. “

Une première journée dominée par les Canadiens, mauvaise journée pour les Français

Après une première journée avec du vent qui forcissait, les Canadiens et Britanniques ont dominés la course. L’équipe Canadienne SailGP de Phil Robertson et Phil Draper ont été les plus percutants. Ce fut une journée à oublier pour l’équipe locale l’équipe US SailGP de Jimmy Spithill qui terminait dernier avec les Français après des mauvais départs.

Face au Navy Pier, les 9 équipages ont dû composer avec une zone de départ inhabituelle, proche de l’entrée du port de Chicago, formée par un étroit passage entre deux digues. Il fallait choisir entre ce passage pour partir bien lancé de l’extérieur du port ou une zone beaucoup plus proche de la ligne de départ qui imposait un démarrage tonique pour prendre de la vitesse rapidement. Français, Néo-Zélandais, Suisses et Canadiens ont choisi l’option extérieure sur la première manche pendant que le reste de la flotte démarrait de l’intérieur du port. Bien lancés, les Canadiens prenaient le meilleur départ derrière les Néo-Zélandais et devant les Anglais pendant que les Australiens et les Français s’élançaient un peu en retrait. Peter Burling et son équipage parvenaient à conserver la tête de la flotte sur ce court format bouclé en juste un peu moins de 11 minutes. Les Anglais et les Danois se plaçaient respectivement 2e et 3e pendant que les Français, à la lutte avec les Américains à l’arrière de la flotte pendant toute la manche, fermaient la marche.La deuxième manche voyait les Canadiens prendre à nouveau un excellent départ. Grâce à la vitesse la plus élevée de la flotte, ils franchissaient la première marque en tête devant les Australiens et les Espagnols. Plus rapides, Phil Robertson et son équipage se montraient également les plus habiles à trouver les trajectoires les plus courtes tout en limitant le nombre des manœuvres. Une équation gagnante que ne parvenaient pas à trouver les bateaux à l’arrière de la flotte. Parmi eux, les Français qui passaient cette deuxième manche en bas du classement à la lutte avec les Américains qu’ils réussissaient à coiffer d’une seconde sur la ligne d’arrivée ! Une ligne d’arrivée franchie en premier par des Canadiens rapides et dominateurs, devant des Australiens consistants et des Anglais toujours placés.

La troisième manche était une nouvelle occasion pour les Canadiens de faire la démonstration de leur grande forme, impressionnante si l’on considère que beaucoup de membres de ce nouvel équipage découvrent le circuit SailGP. Particulièrement stables sur leurs foils, même dans le clapot désordonné du bas du plan d’eau, Phil Robertson et son équipage ne laissaient aucune chance à leurs adversaires, même les plus aguerris tels l’Anglais Sir Ben Ainslie, 2e de cette dernière manche ou l’Australien Tom Slingsby, double vainqueur des deux premières saisons. Les Français s’offraient une dernière manche plus enthousiasmante avec une belle remontée qui les faisait passer de la dernière place à la 6e. Un résultat malgré tout insatisfaisant pour Quentin Delapierre, le pilote de l’équipage tricolore. « Je suis très déçu » avouait le skipper. « Je n’ai pas su bien me défendre sur les départs, notamment contre les Canadiens. Il faut que je sois plus agressif les prochaines fois. A cela il faut ajouter la difficulté particulière de cet acte de Chicago qui nous fait naviguer sur un parcours très compact qui rend la régate très dense. C’était vraiment chaud. Il fallait vraiment être hyper concentré et en mesure de réagir très vite. Je n’avais encore jamais navigué sur un plan d’eau aussi restreint. Je suis vraiment fatigué ce soir… Mais le point positif de cette journée reste notre remontée sur la dernière manche du jour où nous sommes partis derniers. Nous avons réussi à doubler quelques bateaux, ce que nous aurions été incapables de faire il y a peu ».

Autre fait marquant du jour pour les Français, c’était la première participation d’Aloïse Retornaz qui gardera un souvenir incroyable de cette première expérience américaine : « c’était chaud, une première pour moi à 4 en entraînement hier et à 6 en configuration “normale” aujourd’hui en course, sur une zone de parcours minuscule, avec 9 bateaux à des vitesses de malade devant la skyline de Chicago. C’était super beau, hyper impressionnant avec un public en folie. J’avais presque envie de fermer les yeux, j’avoue que j’ai eu peur, c’est la première fois que je vivais ça. »

Deuxième Journée, victoire de manche pour les Français
Après une première journée difficile , Quentin Delapierre et son équipage mixte ont débuté cette seconde journée de confrontation par leur première victoire de manche en F50 ! Une belle place de 4e dans la foulée les a fait remonter significativement au classement général provisoire de la saison 3 de SailGP : ils passent de la 8e à la 6e place ! Les grands gagnants de cette journée disputée dans des vents très légers sont une fois encore les Australiens. Les Canadiens, dominateurs sur ce Sail Grand Prix de Chicago n’ont pas réussi à s’imposer lors de la Grande Finale et terminent deuxièmes devant les Anglais.

Démarrée en douceur dans des vents très légers (17 km/h soit moins de 10 nœuds), cette deuxième journée de confrontation sur les eaux du lac Michigan a imposé l’utilisation de l’immense aile de 29 mètres introduite l’année dernière au France Sail Grand Prix de Saint-Tropez. Auteurs d’un bon premier départ, les Français ont rapidement empanné après la première marque de parcours pour aller chercher du vent frais et se sont rapidement retrouvés aux avant-postes, à la lutte avec l’équipage suisse habitué aux vents légers. Hyper concentrés, Quentin Delapierre et son équipage sont parvenus à tirer leur épingle du jeu dans cet exercice d’équilibre accentué par la portance moindre de l’eau douce sur les foils des F50 qui ont atteint lors de cette première manche des vitesses impressionnantes, trois fois supérieures à celle du vent ! Très rapides, les Français ont également choisi la meilleure partie du plan d’eau et ont fini par l’emporter ! Dans leur sillage immédiat, les Canadiens assuraient leur place en finale devant les Anglais, pendant que les Australiens finissaient bons derniers.

Malgré cette belle prise de confiance, Quentin Delapierre et son équipage ont attaqué la deuxième manche avec un départ sous le vent, qui les a quelque peu ralentis et derrière une flotte très agressive emmenée par les Australiens. Les tricolores parvenaient cependant vite à remonter en milieu de flotte malgré un vent erratique qui empêchait tour à tour les F50 de voler. Dans le sillage des Australiens intouchables sur cette dernière manche qualificative pour la Grande Finale, vainqueurs devant les Canadiens, les Français terminaient 4e après une belle bagarre avec les Américains.

Qualifiés de justesse pour la Grande Finale, Tom Slingsby et ses compatriotes australiens prenaient le meilleur départ de la manche ultime du Sail Grand Prix de Chicago et finissaient, une fois encore, par s’imposer devant les Canadiens qui devançaient cette fois les Anglais à la différence de la Grande Finale des Bermudes. Il va falloir compter avec le duo Phil Robertson / Chris Draper et son équipage sur cette troisième saison du circuit SailGP ! Côté Français, il y a du bon et du moins bon mais la confiance est clairement en train de grimper et cette victoire dans les petits airs donnait la banane à Quentin Delapierre à son retour à terre. « Ça reste qu’une seule victoire mais ça fait du bien à tout le monde. Je suis content car c’est un peu ce que j’attendais pour valider cette énergie dans l’équipe, tout le travail qu’on a mis en place. Ça fait plaisir de voir l’équipe qui souffle un peu et qui voit que le travail paie et qu’on va dans la bonne direction. Il faudra réussir à garder le même état d’esprit, qu’on fasse de bonnes ou mauvaises journées, pour arriver à être plus constants », expliquait le jeune pilote du bateau tricolore.

Un constat plein de mesure qui contrastait avec la joie pleine de fraîcheur d’Aloïse Retornaz dont c’était le premier Sail Grand Prix. « C’était vraiment trop cool ! Beaucoup de plaisir, surtout pour toute l’équipe. On était tous les six bien ensemble dans le bateau, on a pris le temps de bien poser les choses. Quentin était assez fixé sur son objectif sur le départ donc c’était bien de réussir à valider ça. Une fois qu’on avait pris le bon départ, ça nous a mis en confiance pour la suite. Ensuite on a réussi à tirer les bons bords. Il y avait de beaux coups à jouer avec le vent. C’était super, j’ai appris plein de choses. Finalement c’était hyper intéressant de ne pas avoir eu beaucoup de vent parce qu’il y a eu beaucoup de moments où on a travaillé la configuration à 4 à bord aussi donc c’était très enrichissant, » déclarait la jeune médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo en 470.

L’équipe française termine donc ce Sail Grand Prix de Chicago sur une note positive, une victoire qui va raisonner fort dans le cœur d’un équipage qui a montré aujourd’hui qu’il pouvait gagner.

1 // Australie // 10 points
2 // Canada // 9 points
3 // Grande-Bretagne // 8 points
4 // Nouvelle-Zélande // 7 points
5 // France // 6 points
6 // Danemark // 5 points
7 // Espagne // 4 points
8 // États-Unis // 3 points
9 // Suisse // 2 points

Les résultats des courses individuelles sont disponibles sur SailGP.com/results .

CLASSEMENT DU CHAMPIONNAT SAILGP SAISON 3 (après deux épreuves) //
1 // Australie // 20 points
2 // Canada // 17 points
3 // Grande-Bretagne // 17 points
4 // Nouvelle-Zélande // 12 points
5 // Danemark // 12 points
6 // France // 9 points
7 // États-Unis // 9 points
8 // Espagne // 8 points
9 // Suisse // 4 points

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Giraglia. Les honneurs de ligne pour Magic Carpet Cubed

Cinquième épreuve sur sept du Mediterranean Maxi Offshore Challenge 2021-22 de l’International Maxi Association, la Rolex Giraglia a retrouvé cette année son parcours traditionnel Saint-Tropez-Giraglia-Gênes. Mais avec des vents ultra-légers annoncés, ses organisateurs, le Yacht Club Italiano, en collaboration avec le Yacht Club Sanremo et la Société Nautique de Saint-Tropez, ont sagement abandonné la bouée d’ouverture de La Fourmigue. Ainsi, lorsque les 20 maxis de la flotte totale de 141 ont appareillé à 12h00 CEST ce mercredi, c’était sur un parcours de 200 milles au lieu de 240.

Le maxi grand prix ARCA SGR de 100 pieds de Furio Benussi était le bateau à battre pour les honneurs de ligne – le mieux noté sous IRC et défendant son titre à partir de 2021. En effet, il a mené sur l’eau pendant la majorité de la course, mais ses talons étaient le grand Wallys – Wallycento Tango de Charif Souki, 107 Spirit of Malouen de Jean-Luc Petithuguenin et 93 Bullitt d’Andrea Recordati mais le défi le plus sérieux est venu de Wallycento Magic Carpet Cubed de Sir Lindsay Owen-Jones. L’une des équipes les plus capées de l’histoire de cette course, Magic Carpet Cubed avait remporté les honneurs de la ligne en 2013 et la victoire pure et simple en temps corrigé IRC deux ans plus tard.

Exploitant le génie de la navigation du Néerlandais Marcel van Triest, cette année, Magic Carpet Cubed a propulsé ARCA SGR au poste. Cela a été mis en place à 50 milles de l’arrivée lorsqu’elle a pris un coup majeur, changeant de côté du parcours vers l’est, mais cela lui a permis d’atteindre l’arrivée avec une meilleure pression alors que l’ARCA SGR tentait de courir vers la ligne. Ainsi, le «bateau de croisière» d’Owen-Jones a battu son rival de course de Grand Prix de 26 minutes, et bien plus en temps corrigé IRC, bien qu’il ait fallu 34 heures 7 minutes pour terminer le parcours, contre 26 heures 24 minutes sur le parcours plus long de 240 milles. l’année dernière.

Sir Lindsay Owen-Jones était ravi : « Nous avons été surpris de battre le scratch. Nous avons fait de bons choix de navigation : Marcel [van Triest] est un si bon gars, qui est avec nous depuis de nombreuses années et nous sommes très confiants dans ses choix. C’était très important car nous sommes arrivés sur un bien meilleur angle que nos concurrents qui ont dû descendre dans les airs mourants… »

48 minutes après ARCA SGR, Tango était troisième à domicile, suivi de Bullitt et Spirit of Malouen. Magic Carpet Cubed fantômes vers la ligne d’arrivée de Gênes avec ARCA SGR. Photo : Studio Borlenghi / ROLEX. Ci-dessous : Adriano Calvini avec son petit-fils Giovanni Chiappano (en bonnet rouge), Stefan Müller de Rolex Italia à sa gauche et, à l’extrême gauche, le président du Yacht Club Italiano, Gerolamo Bianchi. 

Une fois de plus, le prix maxi IRC a favorisé les 60 pieds, en fait exactement le même 60 pieds qui a gagné en 2021 : le Felci 61 Itacentodue d’Adriano Calvini, en fait le bateau club du Yacht Club Italiano basé à Gênes.

Itacentodue était le 13e bateau à terminer dans son port d’attache, franchissant la ligne à 05:41:24 vendredi, remportant la classe maxi et terminant deuxième de toute la flotte IRC derrière le Ker 46 Lisa R de Giovanni di Vincenzo.

Alors que l’année dernière, l’équipage de l’académie de voile offshore d’Itacentodue naviguait avec des pros accomplis de la Coupe de l’America et de la légende olympique Tommaso Chieffi et le vainqueur de la Mini Transat 2019 Ambrogio Beccaria, cette année, il n’y avait aucun pro dans son équipage. Cependant, à bord se trouvaient le petit-fils du propriétaire, Giovanni Chiappano, âgé de 28 ans, soutenu par Mario Rabo à la stratégie, Manuel Polo à la navigation et Roberto Martinez à la barre principale.

“Nous savions que ça allait être long”, a expliqué Chiappano. “Nous aimons un peu plus de vent et préférons aussi le vent arrière, donc tout était contre nous, mais notre stratégie a payé : nous sommes allés ‘tout droit’ tout le temps principalement parce que nous pensions que le vent serait le meilleur de cette façon et s’il n’y avait pas de vent, il serait préférable d’aller le chemin le plus court.

Ils se sont arrêtés au large de Portofino avant que la Tramontane ne se remplisse, puis ont fait les plus grands progrès sur leur chemin vers l’arrivée. « Nous avons changé de voile peut-être 30 fois du Code 0 au gennaker et vice-versa. C’était dur, mais l’équipe était géniale.

Le Wally 60 Wallyño de Benoît de Froidmont, qui s’est terminé vendredi à 07:01:47, a terminé deuxième au général sous IRC (et sixième au général). “C’était long !” a déclaré de Froidmont, qui est également président de l’International Maxi Association. « À la fin, nous étions à un mile d’Itacentodue, mais ils ont ensuite terminé avec plus d’une heure d’avance sur nous. Mais c’est “typique” de la Giraglia. Nous avons fait plus d’empannages au cours des deux dernières heures que pendant tout le reste de la course.

Les yachts à quille basculante ne sont pas censés aimer les conditions légères, il a donc été surprenant que le troisième maxi sous IRC soit la quille basculante Mylius 60 Cippa Lippa X de Guido Paolo Gamucci. Le tacticien Paolo Cian a déclaré qu’à l’approche de l’arrivée, ils avaient trouvé une meilleure rotation du vent vers l’est (comme Magic Carpet Cubed l’avait fait quelques heures plus tôt). “Au final, il y avait deux flottes convergeant, une avec des cerfs-volants et d’autres (comme nous) avec le code 0.”

La goélette aurique de 109 pieds conçue par Herreshoff fermait la marche dans la classe maxi. Bien qu’il ne soit pas le mieux adapté à la course de vent léger de cette année, l’équipage de la Mariette de 109 pieds de long de 1915 l’a beaucoup apprécié. Comme l’a rapporté à bord la skipper du Vendée Globe Miranda Merron : “L’avantage de l’absence de vent pendant une grande partie de la journée était la fête de la faune – baleines, dauphins, tortues, crapets, mahi-mahi, thon, bonite…”

Lors de la remise des prix de samedi au Yacht Club Italiano, Wallyño a reçu le trophée du membre IMA le mieux placé dans la Giraglia Offshore Race.

par James Boyd / International Maxi Association

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Sardinha Cup. Morvan et Schwartz remportent la course 2, Mael Garnier et Pierre Leboucher vainqueurs de La Sardinha Cup !

Ageas - Team Baie de Saint-Brieuc (Maël Garnier/Pierre Leboucher)

A l’issue d’une longue et éprouvante course 2, les 22 Figaro sont arrivés dimanche matin. Gaston Morvan et Benjamin Schwartz (Région Bretagne-CMB Espoir) se sont imposés alors que Maël Garnier et Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), quatrièmes de cette seconde étape, ont remporté la troisième édition de La Sardinha Cup. Les duos Tom Laperche/Morgan Lagravière (Région Bretagne-CMB Performance) et Elodie Bonafous/Alexis Loison (Quéguiner-La Vie en Rose) complètent le podium au général.

Ageas – Team Baie de Saint-Brieuc (Maël Garnier/Pierre Leboucher)
« Une étape de sanglier ! » En amarrant Région Bretagne-CMB Espoir au ponton de Port-la-Vie, dimanche matin à 7h30, Benjamin Schwartz a bien résumé cette Course 2 Pays de Saint-Gilles Tourisme qui aura usé nerfs et organismes. « C’était interminable ! On était tout le temps dans pas de vent, jusqu’à cette nuit, où ça s’est carrément inversé, c’est passé de 0 à 40 nœuds en très peu de temps », ajoute à ses côtés Gaston Morvan qui signe sa première victoire d’étape sur le circuit Figaro Beneteau.

Au prix d’une dernière nuit où, malgré la fatigue physique et nerveuse, il a fallu ne rien lâcher : « On s’est battus mètre par mètre. On changeait de voiles toutes les trois minutes parce qu’il fallait le faire, et cette nuit, on a remis de la bâche, on a attaqué sous gennaker, on était dans 40 nœuds avec toute la toile au maximum, on se demandait si ça allait tenir ou si tout allait péter, finalement, ça a tenu. On a poussé le curseur comme il fallait pour espérer l’emporter, mais jusqu’à la ligne, on ne savait pas qui était déjà arrivé, on a découvert au ponton qu’on avait gagné cette étape », ajoute celui qui, il y a trois ans sur La Sardinha Cup, avait disputé sa toute première course sur le support aux côtés de son père, Gildas.

Effectivement, jusqu’au bout, il a fallu attendre le verdict des options, entre les nordistes, menés par Région Bretagne-CMB Espoir, le centriste Région Bretagne-CMB Performance (Tom Laperche/Morgan Lagravière), constamment aux avant-postes sur cette étape et finalement troisième (et deuxième au général), coiffé sur la ligne, pour 25 petites secondes, par les sudistes de Quéguiner-La Vie en Rose (Elodie Bonafous/Alexis Loison), revenus du diable vauvert pour également souffler in extremis la troisième place au général à Skipper Macif (Erwan le Draoulec/Loïs Berrehar).

« On a juste récupéré ce matin les autres concurrents à l’AIS, on ne savait pas combien étaient arrivés ou pas, ce n’est qu’en passant la ligne qu’on a su qu’on était deuxièmes, et après, on s’est lancés dans des calculs et on a réalisé qu’on faisait finalement un podium, c’est une super nouvelle, une belle surprise ! », se réjouit Elodie Bonafous, déjà deuxième l’année dernière sur la La Sardinha Cup (avec Corentin Horeau).

De nouveau sur le podium cette saison après ses victoires sur la Solo Maître CoQ et la Le Havre All Mer Cup, Tom Laperche confirme de son côté sa régularité sur un circuit dont il est désormais une valeur sûre. « Une deuxième place au général, c’est très bien, c’était une belle course, j’ai pris beaucoup de plaisir à naviguer avec Morgan ; en cinq jours avec un paquet d’heures dans la pétole, on a eu le temps de se raconter des choses ! Et je suis super content pour Gaston et Ben qui signent une belle victoire d’étape », commente le skipper de Région Bretagne-CMB Performance.

Qui termine donc au général derrière les grands vainqueurs de cette troisième édition de La Sardinha Cup, Maël Garnier et Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), vainqueurs de la Course 1 Pays de Saint-Gilles Tourisme à Figueira da Foz, et qui ont su, sur la Course 2, garder la vitesse et le sang-froid nécessaires pour terminer quatrièmes et remporter cette victoire, la première sur le circuit Figaro Beneteau pour Maël Garnier, talent précoce de 21 ans.

« On savait que rien ne serait gagné avant d’avoir franchi la ligne, vu que les cartes ont été rebattues tout au long de l’étape, commente l’heureux vainqueur. Il fallait être bon dans les transitions, il y a eu énormément de changements de voiles à faire, c’était dur pour les nerfs, mais on s’en sort plutôt bien, on est contents. Ce n’est que ma deuxième saison sur le circuit Figaro Beneteau, ça permet de mesurer ma progression, mais, tout ça, c’est aussi grâce à Pierre, à ses conseils, il m’a énormément transmis sur l’eau, d’un point de vue humain, technique, météo, connaissance du bateau, tout ce qu’on veut ! Ça fait plaisir de batailler devant, il va maintenant falloir que j’applique en solo ce que j’ai appris avec Pierre. »
Les autres réactions :

Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), 4e de l’étape et vainqueur au général : « Il y a eu pas mal de regroupements, notamment un très gros après le Cap Finisterre, c’était comme une nouvelle ligne de départ au bout de deux jours et demi, il y a eu ensuite une dernière transition, on sentait que c’était celle qu’il ne fallait pas louper. On a joué notre jeu, on a essayé de ne faire que du bord rapprochant, en espérant que la dernière oscillation soit de notre côté. Je pense qu’on aurait pu finir deuxièmes de l’étape, mais les deux dernières heures, le vent n’a pas tourné en notre faveur, mais c’était chouette à bord, on a été très complémentaires. J’adore le double, c’est génial tout ce qu’on peut partager. »

Alexis Loison (Quéguiner, La Vie en Rose), 2e de l’étape, 3e au général : « On n’a jamais vu ça ! Du début à la fin, ça n’a pas arrêté, je ne sais pas combien de fois on a manœuvré, changé de voiles, trop tôt ou trop tard, c’était l’enfer ! Et on a passé notre temps à se poser des questions, avec presque rien à bord comme infos météo ; à un moment, on s’est retrouvés à quatre, puis trois puis deux avec Mutuelle Bleue, on a commencé à se gratter la tête. Parfois, on se disait que c’était sûr qu’on allait gagner, à d’autres moments, que les autres nous avaient collé 30 milles. Finalement, c’est une grosse satisfaction que notre plan ait marché. On voulait faire notre course, ne pas regarder les autres, se servir des éléments qu’on avait en temps réel, ce n’était pas simple. »

Erwan Le Draoulec (Skipper Macif), 6e de l’étape, 4e au général : « C’était une étape super longue et compliquée, avec soit pas de vent, soit 40 nœuds, des orages, ça allait dans tous les sens, ce n’était pas facile, mais on a toujours gardé le moral, on a quand même continué à bien avancer. La vitesse est là, mais franchement, en météo, on n’a rien compris. Du coup, on faisait toujours le bord le plus rapprochant, c’était un peu le gros flou, je ne sais pas si les premiers ont compris quelque chose, si c’est le cas, on a du boulot ! Le résultat est quand même super, on n’a même pas de points d’écart avec ceux de devant [Quéguiner-La Vie en Rose et Skipper Macif ont le même nombre de points, NDLR], ça se joue à rien, mais bravo à eux ! »

Violette Dorange (Devenir), 5e de l’étape et au général : « C’était un truc de dingue, cette étape, on ne savait pas du tout ce qu’il se passait, on était un peu à l’aveugle sur toute la traversée du Golfe de Gascogne, on a réussi à faire de notre mieux avec le vent qu’on avait en essayant de faire toujours la route directe, et à l’arrivée, c’est une belle surprise, on voit qu’on est cinquièmes, on est trop contents ! On s’est arrachés, cette nuit, c’était hyper physique, c’était incroyable, une mer agitée, des éclairs, la mousse des vagues était bleue, on était dans un autre monde, et en même temps, on se faisait défoncer par le vent, on a eu un passage avec des claques à 35 nœuds, voire 40. Cinquième sur l’étape et au général, c’était pile poil l’objectif ! »

Basile Bourgnon, 12e de l’étape et au général, vainqueur du classement bizuth : « On est contents d’être arrivés, c’était long et dur, la fin ne nous aura pas épargnés. On était dans le match au début sur les côtes portugaises, c’est après le Cap Finisterre que les options ont commencé à se jouer. Nous avons choisi une option au large pour contourner l’anticyclone. On pensait que ça allait mieux fonctionner, finalement, ça s’est plutôt bien passé. C’est pas si pire ! On est contents de terminer premiers bizuths, c’est la bonne nouvelle, ça a été assez stressant tout au long de la course, on a toujours eu cette ambition. »

Podium Classement Générale Sardinha Cup 2022
Classement général provisoire Sardinha Cup 2022

  1. Ageas – Team Baie de Saint-Brieuc (Maël Garnier/Pierre Leboucher)
  2. Région Bretagne – CMB Performance (Tom Laperche/Morgan Lagravière)
  3. Quéguiner – La Vie en Rose (Elodie Bonafous/Alexis Loison)
  4. Skipper Macif (Erwan Le Draoulec/Loïs Berrehar)
  5. Devenir (Violette Dorange/Julien Pulvé)
  6. Région Bretagne – CMB Espoir (Gaston Morvan/Benjamin Schwartz)
  7. Amarris-Primeo Energie (Achille Nebout/Pierre Quiroga)
  8. Smurfit Kappa – Kingspan (Tom Dolan/Alan Roberts)
  9. La Charente Maritime (Alexis Thomas/Swann Hayewski)
  10. Région Normandie (Guillaume Pirouelle/Robin Follin)
  11. Mutuelle Bleue (Corentin Horeau/Julien Villion)
  12. Edenred (Basile Bourgnon/Brieuc Lebec), premier bizuth
  13. Alva Yachts (Jörg Riechers/Robin Marais)
  14. Teamwork (Nils Palmieri/Pierre Le Roy)
  15. Team Vendée Formation-Botte Fondations (Charlotte Yven/Pierre Daniellot)
  16. Marine Nationale/Fondation de la Mer (Philippe Hartz/Eric Delamare)
  17. Région Bretagne/CMB Océane (Chloé Le Bars/Ronan Treussart)
  18. ADEPS-FFYB (Sophie Faguet/Benoît Charon)
  19. Passion Santé-Trans-Forme (Romen Richard/Victor Le Pape)
  20. Mercy Ships (Victor d’Ersu/Tiphaine Ragueneau)
  21. Interaction (Yannig et Erwan Livory)
  22. Prisme Océan (Pierre Grenié/Valentin Dantec)
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