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Vendée Globe. Charal 2, le nouvel Imoca de Jérémie Beyou

© Eloi Stichelbaut - PolaRYSE / Chara

C’est l’un des nouveaux bateaux les plus attendus. Jérémie Beyou a dévoilé ce lundi 4 juillet son nouvel Imoca Charal 2. Un bateau qui se veut plus stable, plus spatulé, plus étroit et plus performant avec un design ambitieux signé de Sam Manuard.

Jérémie Beyou présentait son nouvel Imoca dessiné par le bureau d’études de Charal en collaboration étroite avec le cabinet Sam Manuard: « Nous avons essayé d’éviter au maximum que le bateau enfourne surtout quand les conditions sont musclées ». Un bateau qui devrait permettre de ressortir plus rapidement des vagues, gagner en stabilité et augmenter les vitesses de moyenne.

L’avant a été dessiné en scow, « une forme arrondie qui permet aussi de conserver de la puissance » souligne Jérémie. Le centre de gravité et la répartition des masses ont également été optimisés et reculés au maximum dans le même but. Les foils, dessinés en V, sont plus discrets et moins imposants que sur Charal 1. Ils contribuent à ce que le monocoque soit « plus facile à mener quels que soient les allures et l’état de la mer. L’idée, c’est de réussir à tirer rapidement 100% de son potentiel et surtout de tenir des moyennes élevées dans le temps ».

En étant très pointilleux en matière d’angle d’incidence, d’épaisseur de profil, l’équipe s’est affairée à les optimiser au maximum. Un travail conséquent a également été réalisé sur les safrans pour que « le bateau soit le plus stable possible » et « qu’il tienne la route ». Par ailleurs, tout a été fait pour épurer au maximum le bateau afin que l’écoulement de l’eau soit le moins contraignant possible et favoriser ainsi l’aérodynamisme. C’est ce qui explique que la surface du pont soit la plus plate possible, que le roof soit minimaliste et que le redan soit autant marqué. Tous ces éléments structurels permettront de gagner en performance dans des conditions de navigations particulièrement rudes, celles des mers du sud notamment.



« On a approché les 35 000 heures de conception et 40 000 heures de construction », souligne Pierre-François Dargnies, directeur technique. « Dévoiler Charal 2 est une récompense et un grand moment d’émotion pour l’équipe et toutes les entreprises qui ont participé à ce projet », s’enthousiasme Jérémie Beyou.

En matière d’identité visuelle, « La nouveauté dans la forme impacte aussi le design » explique Stéphanie Bérard-Gest, directrice marketing. « Nous confortons nos codes de marque, l’ADN de Charal et l’esprit ‘Vivons fort’ tout en insistant sur notre volonté constante d’innover et d’offrir une vision plus sportive, plus racée ». En utilisant les couleurs de Charal – le rouge, l’alu, le noir et le blanc – le designer Nicolas Gilles a réalisé un travail conséquent sur les lignes afin de réaffirmer le caractère sportif du bateau et le rapprocher des codes du sport mécanique.

© Eloi Stichelbaut – PolaRYSE / Chara

Mise à l’eau le 11 juillet
« Je suis impatient, sourit Jérémie. Ce qui est intéressant, c’est qu’on n’a pas lâché la pression. Nous venons de faire deux courses sur le podium (2e à la Guyader Bermudes 1000 Race et à la Vendée Arctique). Il n’y a donc pas de temps mort ! »…. Un travail intense et collectif avant la mise à l’eau prévue à Lorient le 11 juillet prochain qui permettra aux curieux de pouvoir l’admirer et à Jérémie Beyou de le prendre rapidement en main.

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Pro Sailing Tour. Défi Offshore vers Cowes, Arkema mène la flotte

La flotte des Ocean Fifty se bagarre actuellement en Manche sur la course offshore après les inshore en Baie de St Brieuc. Après un sans faute sur les courses inshore, Arkema continue sur sa lancée en menant la flotte après le passage de la marque de Portsall en direction de Wolf Rock.

Non nous ne sommes pas sur le circuit Figaro mais sur le Pro Sailing Tour. Si les marques du parcours sont familières pour les Figaristes, c’est une première pour les Ocean Fifty qui se dirigent vers Cowes.

Partis de St-Brieux ce dimanche, la flotte des 7 Ocean Fifty a mis le cap vers l’archipel de Bréhat puis les îles anglo-normandes à plus de 20 nœuds de moyenne. « Ca file, on entend le sifflement des appendices ! » nous envoyait Eric Péron (Komilfo) par message de vocal au moment de doubler Sercq peu avant minuit. Les marins ont ensuite cravaché au reaching sur un long bord pour rejoindre la cardinale ouest Grande Basse Portsall vers 6h30. Cueillie à la pointe Finistère par un vent mollissant, la flotte emmenée par Arkema se regroupait comme si elle prenait un nouveau départ. Le début de la traversée de la Manche s’annonce intense et stratégique au près. Un lundi au turbin !

« Les équipages sont maintenant proches et à la queue leu leu, tribord amures dans du vent de nord léger. Ils vont devoir parer le DST d’Ouessant (dispositif de séparation de trafic) dans sa partie nord-est et vont devoir virer de bord. Ce sera un jeu tactique pour rejoindre le phare de Wolf Rock à priori en fin d’après-midi, voire en début de soirée. Une traversée de Manche intéressante… » explique ce matin Gilles Chiorri, directeur de course du Pro Sailing Course.

Les mots de la mer

Quentin Vlamynck (Arkema) : « Nous sommes sans arrêt sur les réglages depuis le début de la course. On a eu un début de nuit assez tonique, puis mollissant. Nous butons dans la molle sur la pointe Bretonne. C’est très serré, il ne faut rien lâcher ! »

Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton-ARSEP) : « Il est 6h30 et on passe la cardinale Grande Basse Portsall. Le premier tronçon a été un peu compliqué pour nous, mais nous sommes repassés 4e, Arkema est à moins de 2 milles devant nous. Tout va bien à bord, Vincent (Riou) n’a pas dormi, je me suis reposé. Maintenant, direction plein nord à tricoter le long du DST (dispositif de séparation de trafic), le jeu est ouvert. Nous allons voir car le près, ce n’est pas là où on est le plus à l’aise ».

Eric Péron (Komilfo) : Message de 23h30 :
« Nous avons a passé Sercq, et nous nous dirigeons vers la Grande Basse de Portsall. Nous a pris un mauvais départ mais globalement nous avons essayé de tricoter comme on pouvait. Nous sommes à la bagarre avec ARSEP qui est juste devant nous. Il y a 17 nœuds de vent, sommes à 20 nœuds de vitesse. La mer est relativement calme. Ça file ! Nous commençons à prendre les quarts de nuit car la semaine va être intense. »

Message de 6h30 : « Nous voilà à Grande Basse de Portsall après un grand bord de reaching entre Sercq et la côte nord du Finistère. La flotte est groupée, on se tient en 6 milles, ça s’est tassé avec le courant. On espère que cela va nous réussir sur le près vers Wolf Rock. »

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Globe40. Victoire de l’équipage japonais Suzuki et Nakagawa sur la 1e étape

Globe40

L’équipage japonais Masa Suzuki et Koji Nakagawa est arrivé dimanche 3 juillet dans la baie de Mindelo à 15h25 après avoir parcouru 1884 milles en 7 jours 2 heures et 25 minutes à la moyenne de 11.06 nœuds.

L’équipe japonaise a parfaitement maitrisé cette première étape du tour du monde ; après le départ de Tanger dimanche 26 juin la première phase du parcours vers Madère a vu les écarts rester faibles et les vitesses express avec des moyennes journalières jusqu’à 300 milles dans un alizé soutenu et vent de travers, une entame tonique pour les skippers ; c’est ensuite grâce à une belle tactique dans le dévent de Madère, bien analysé en amont par Christian Dumard, que MILAI Around the World a pu prendre un avantage de 70 milles environ sur son plus proche poursuivant SEC HAYAI; cet avantage a été maintenu dans le second tronçon du parcours entre Madère et les iles Canaries menant le team nippon aux premières lueurs de l’aube du mercredi 29 juin aux approches de l’ile de Ténériffe ; dans la 3ème phase du parcours entre les Canaries et l’ile de Sao Vincente au Cap Vert MILAI a su à nouveau éviter les pièges du dévent de Ténériffe et a ensuite plongé vers la côte africaine avant d’être le premier à virer en face des côtes Mauritaniennes pour faire une route directe vers le Cap-Vert ; un nouvel avantage qui lui aura permis au final de porter son avance à près de 144 milles sur SEC HAYAI son principal poursuivant.

Masa Suzuki « c’est notre première manche de la GLOBE40 et nous avons un bon sentiment après 2 ans de préparation ; nous avons passé un très bon moment sur l’eau ; Madère a été un moment difficile et nous sommes heureux de l’avoir passé dans de bonnes conditions et d’avoir eu la bonne stratégie »
Koji Nakagawa « nous avons une excellente équipe et j’en suis très heureux, le meilleur moment a évidemment été le passage à Madère ; c’est mon premier passage au Cap Vert et je suis vraiment très surpris par la grande qualité de l’accueil »

Cette première étape de la GLOBE40 aura été menée à une vitesse moyenne express de plus 11 nœuds; grâce à une belle tactique MILAI a pu prendre l’avantage mais la première partie de l’étape a permis de constater des vitesses proches entre tous les concurrents et des changements multiples dans le classement hormis le leader, gage d’intérêt sportif pour la suite du tour du monde. Après le prologue de près de 1000 milles cette première étape d’environ 2000 milles à coefficient 1 s’inscrit dans la progressivité voulue dans le déroulement de l’épreuve avant le premier grand parcours de 7000 milles vers l’Ile Maurice à coefficient 3 et dont le départ sera donné le 17 juillet prochain de Mindelo.

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Finistère Atlantique. Duel : Banque Populaire devant Edmond de Rothschild

Les 4 Ultim de la Finistère Atlantique – Challenge ACTION ENFANCE se livrent une superbe course au contact qui s’est transformé en duel entre Banque Populaire XI et le Maxi Edmond de Rothschild qui régatent bord à bord.

Après avoir dévalé les côtes portugaises à près de 40 nœuds, la flotte a passé la marque des Canaries ce lundi matin. Le Maxi Edmond de Rothschild et Banque Populaire XI naviguent bord à bord avec un léger avantage pour le nouveau bateau d’Armel Le Cleac’h capable désormais de rivaliser, voir de dépasser le bateau référent de la classe. Charles Caudrelier le pressentait : le niveau de la classe est désormais homogène. De quoi également réjouir Thomas Coville même si ce dernier sur Sodebo Ultim’3 accuse 50 mn de retard après le passage des Canaries. Mais la route est encore longue, “la compétition ne fait que commencer ! Les bateaux ont convergé en vitesse et en performance” déclare le skipper de Sodebo Ultim 3.

Les visages et les voix témoignent d’une certaine fatigue ce matin. Corentin Horeau, équipier de Sodebo Ultim 3 s’en amuse dans un message envoyé du bord au lever du jour : “Cette nuit ça bombardait bien, il y avait un peu de mer, c’était compliqué d’être régulier en vitesse. Il y a un peu de fatigue quand même, ça doit s’entendre à ma voix !”. À Thomas Coville, le skipper, de rajouter : “la nuit a été mouvementée et physique dans du vent soutenu avec de la mer agitée”. Franck Cammas, équipier du Maxi Edmond de Rothschild se réjouit: “on a fait du match race”. 

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Globe40. L’équipage japonais en tête, plus que 6 bateaux en course

Partie dimanche 26 juin de Tanger dans le détroit de Gibraltar, la flotte de la GLOBE40 a passé la première marque de parcours 2 jours plus tard, l’archipel de Madère avec 250 à 300 milles nautiques avalés par jour. Dans un flux de nord / nord-est d’une vingtaine de noeuds, les Class40 ont rapidement englouti les 600 milles nautiques séparant le Cap Spartel de l’île portugaise. Un long bord de reaching, certes inconfortable, mais qui leur a permis d’afficher de belles vitesses et de parcourir de bonnes distances. Si l’équipage japonais à bord de Milai Around The World est le premier à contourner Madère et mettre le clignotant à gauche cap sur la deuxième marque de l’archipel des Canaries, il est talonné de très près par ses concurrents. Seulement 60 milles nautiques le séparent de Gryphon Solo II, dernier équipage en mer.

Après avoir contourné Madère dans la nuit de mardi à mercredi, la flotte a dû négocier le dévent provoqué par l’île portugaise. Quand certains ont pris l’option la plus sage de prendre large et longer le couloir sans vent à coup d’empannages jusqu’à retrouver un Alizé bien établi, à l’image d’IBN Battouta Tribute 2022, Amhas et Gryphon Solo II, d’autres ont tenté de le traverser avec plus ou moins de réussite. C’est l’option choisie par Milai Around The World qui, contrairement à leurs homologues canadiens à bord de Whiskey Jack, s’est avérée payante. Un coup de poker qui a permis à l’équipage japonais de s’échapper et prendre 70 milles nautiques d’avance sur leur dauphin Sec Hayai, et ainsi d’être les premiers à traverser l’archipel des Canaries, deuxième marque de parcours de cette première étape.

Après l’épisode du contournement de Madère, la flotte toujours sous l’influence d’un flux de nord / nord-est de 18 à 25 noeuds a rapidement rejoint l’archipel espagnol. Si Masa Suzuki et Koji Nakagawa l’ont déjà dépassé, c’est au tour des autres duos de s’attaquer à ce passage à niveau. Est-ce que la leçon du dévent de Madère aura été retenue pour mieux appréhender ceux générés par les îles de Tenerife et Gran Canaria ? En tout cas Sec Hayai, Amhas, IBN Battouta Tribute 2022, Gryphon Solo II et Whiskey Jack seraient bien inspirés d’imiter Milai Around The World qui a su exploiter l’accélération du vent provoquée par le goulet entre les deux îles, sans pénétrer dans le DST (dispositif de séparation du trafic) des « Canaries Ouest » tout en se positionnant parfaitement bien entre les deux couloirs de dévent qui peuvent atteindre jusqu’à 60-70 milles nautiques (110-130 km) de longueur…

Avec une moyenne de 250 – 300 milles nautiques parcourus par jour (301 Nm record de l’étape pour Whiskey Jack), la flotte est en avance de 24h sur les estimations d’avant départ. Le premier concurrent est attendu à Mindelo au Cap Vert ce dimanche.

Le Class40 The Globe en Solidaire a quant à lui traversé le détroit pour rejoindre Gibraltar afin d’y réceptionner des pièces qui lui permettraient de réparer ses casses occasionnées par la collision du départ. Le bateau avait percuté un autre concurrent et cassé son bout-dehors. Eric Grosclaude skipper du Class40 n°61 THE GLOBE EN SOLIDAIRE a finalement annoncé le 1er juillet à l’organisation de la course qu’il se retirait de la GLOBE40. Selon ses termes “les difficultés rencontrées depuis le départ tant sur le plan matériel que sur le plan humain ont entamé sa capacité à poursuivre l’aventure.”
La Globe40 se jouera donc à 6 bateaux.

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Finistère Atlantique. Match race le long du Portugal

Finistère Atlantique

Les 4 Ultim partis vendredi sont désormais à moins de 400 mn des Canaries. La course est intense et si le maxi Edmond de Rothschild reste en tête, Banque Populaire XI est à seulement quelques milles dans son sillage. Après une belle course de vitesse et de placement dans les empannages, le vent devrait faiblir après les Canaries et peut-être changer la hiérarchie.

Franck Cammas à bord du maxi Edmond de Rothschild : ” Le début de course, était une course de vitesse le long du Portugal et de placement dans les empannages. On voit que les 3 premiers bateaux vont à des vitesses très similaires. Cette nuit, on peut dire qu’on a eu des vents forts par rapport à la voilure que nous avions à ce moment-là. Dans les vents un petit peu plus faible, on voit que Banque Populaire arrive à bien tirer son épingle du jeu et Sodebo Ultim 3 qui malgré une première nuit un peu en sous-régime est très au contact maintenant. C’est sympa, on a fait du match race le long du Portugal. Banque Populaire vient de réapparaitre à l’AIS, il est à 6mn à vol d’oiseau. On va finir par se voir quand le jour va se lever. Aujourd’hui, on sera toujours au portant, mais dans un vent plus faible autour de 15 noeuds. On est en direction de Madère, avec un long bord tribord dans des vents plutôt faibles.

Anthony Marchand, équipier à bord d’Actual Ultim 3 se réjouissait la veille : “les grandes glissades vers les Canaries ont démarré”, sur une mer relativement plate. “C’est une course de vitesse » indique Armel Le Cléac’h, skipper de Banque Populaire, alors qu’il file à 35 nœuds, à seulement 5 milles du leader en début d’après-midi, le Maxi Edmond de Rothschild qui tient sa position depuis les premières heures de course. Le skipper, Charles Caudrelier témoigne : “C’est des conditions de rêve, on a un peu de vent et la mer est plate. On se tire la bourre avec nos camarades qui ne sont pas très loin. On voit leur vitesse, c’est intéressant pour comparer les performances des Ultim. On passe beaucoup de temps à régler le bateau.”À 16h, les Ultim Maxi Edmond de Rothschild, Banque Populaire et Sodebo Ultim 3 ont effectué un nouvel empannage dans un timing millimétré. L’objectif : trouver le moment parfait qui leur permettra de réaliser un long bord vers Porto afin de toucher du vent soutenu. Gildas Morvan, directeur de course explique : “Le timing de l’empannage est important, Il faut chercher l’accélération de vent en trouvant le bon dosage car en fin de journée la mer sera croisée, avec une houle de 2 à 3 mètres”. Selon les trajectoires, les bateaux pourraient rencontrer des vents d’une trentaine de nœuds dans la nuit avec des rafales pouvant atteindre 40 nœuds. “Ça va être plus sportif, il faudra être vigilant sur les manœuvres » déclare Armel Le Cléac’h. Des conditions intéressantes selon le skipper du Maxi Edmond de Rothschild : “C’est le début de saison, on ne connaît pas bien le potentiel des bateaux, on se découvre. C’est plutôt excitant que stressant d’avoir ces conditions. Ça va aller vite, on va frôler les 40 nœuds voire les dépasser ”. Au premier jour de course, la confrontation tient toutes ses promesses !

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Tour des Ports de la Manche. 75 voiliers au départ

La 37e édition du Tour des Ports de la Manche commence ce dimanche au vendredi 8 juillet. Il relie différents ports de la Manche et comptabilise 210 milles nautiques. Cette année, Jersey « revient dans la course » et redevient une des étapes de la plus grande course à la voile de Normandie. Cette année, près de 500 participants, femmes et hommes, de 16 à 70 ans, s’affronteront dans des conditions météo qui s’annoncent favorables.

Ce samedi, à Saint-Vaast-La-Hougue, a eu lieu le briefing de départ en présence de Gilles LEZAN, Président du Yacht-Club de Granville, Luc BERTHILLIER, coordinateur général de la course, Didier COZIT, Président du comité de course, Damien PILLON, Conseiller départemental et Président de la Société des Ports de la Manche, Olivier LAMAIGNEN, Directeur de la Société des Ports de la Manche et Brigitte LEGER LEPAYSANT, Conseillère Départementale de la Manche et Maire-adjointe de Saint-Vaast-la-Hougue, pour qui « cet événement marque, pour chacun des ports traversé, le début de la saison estivale ».

De Saint-Vaast à Cherbourg

Dimanche 3 juillet, 75 voiliers prendront le large depuis Saint-Vaast-La-Hougue en direction de Cherbourg pour la première étape du Tour des Ports de la Manche. A 13 h, Didier COZIT, Président du Comité de course, donnera, tour à tour, deux départs, par groupe de 2 flottes. Les navigateurs parcourront près de 25 milles sous un vent d’Ouest de 10 à 15 nœuds. Ce vent, à contre-courant, fera de ce parcours une « étape technique et tactique » présage Gilles LEZAN. « Il y aura du louvoyage du côté de Barfleur avec du courant, il risque d’y avoir un peu de mer ». Les premiers bateaux passeront la ligne d’arrivée à partir de 17h.

LE PROGRAMME DU DIMANCHE 3 JUILLET

  • À partir de 11 h 15 | Départ du port
  • 13 h | Départ de la course côtière
  • À partir de 17 h | Premières arrivées
  • À partir de 20h | Animation musicale, apéritif, résultats, remise des prix sur le car podium
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Route du Rhum. Philippe Poupon engagé à bord du trimaran « FLO » en hommage à Florence Arthaud

Géraldine Danon a écrit et va réaliser un film sur la vie de Florence Arthaud. C’est pour ce film et dans un souci d’authenticité, que Géraldine et Philippe ont décidé d’acheter l’ex Pierre 1er, le bateau mythique avec lequel Florence a gagné la Route du Rhum en 1990.

L’idée est rapidement venue que l’occasion de participer à la Route du Rhum et de rendre un double hommage à Florence à travers le film et la course avait du sens.

Le bateau sous le nom de Lakota est actuellement en convoyage en Méditerranée, entre Suez et Cannes, il va rejoindre la Bretagne pour le début du tournage du film. Il sera au mois d’août en chantier chez Michel Desjoyeaux, pour lui redonner les couleurs que portait le bateau de Florence lors de sa Route du Rhum.

Le bateau va s’appeler « FLO », comme le titre du film . Philippe et Géraldine tenaient à ce que le bateau porte en grand le nom de « FLO ». Pas de sponsor titre, mais un financement du public et de partenaires privés qui veulent eux aussi rendre hommage à Florence et participer à cette aventure qu’est la Route du Rhum.

Philippe Poupon et Florence Arthaud

Philippe Poupon, 4 participations à cette légendaire Route du Rhum, vainqueur en 1986, il termine second derrière Florence en 1990.
C’est donc le retour du plus grand navigateur français des années 80, vainqueur de la Route du Rhum en 1986, de la Transat anglaise en 1988, recordman de la traversée de l’Atlantique en 1987 et trois victoires sur la Solitaire du Figaro.

Victoire de Philippe Poupon Route du Rhum 1986

Après 15 ans à sillonner la planète océan, en famille, à bord de Fleur Australe, d’un pôle à l’autre, et à nous ramener des reportages effectués par Géraldine pour les chaines de télévision, c’est le retour d’un marin de légende sur la Route du Rhum.

A cette occasion, Philippe a décidé de soutenir l’association « Sea Shepherd », qui œuvre pour la protection des océans.
« Les océans nous offrent ce qu’il y a de plus vierge, de plus beau, sur notre planète. C’est un terrain de jeu incroyable, c’est le terrain de jeu des plus grandes courses à la voile. Pour avoir parcouru tous les océans, en course et en expédition, je sais l’importance qu’il y a à les protéger. « Sea Shepherd » et Paul Watson sont pour moi les plus forts défendeurs de ce monde maritime en danger. Nous sommes fiers de nous associer à leur combat et de rendre hommage à Florence».

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J80. Coup d’envoi de l’Européen J80 à Saint-Cast!

Le coup d’envoi de l’Européen J80 sera donné à Saint-Cast, dans les Côtes d’Armor, ce samedi 2 juillet pour une semaine de régates dans une des baies les plus exceptionnelles de Bretagne Nord.
Le village est désormais installé sur le port. Il va offrir de nombreuses animations aux petits et aux grands tous les jours de 14h à 18h, à partir de samedi.
Côté coureurs, les premières équipes sont déjà arrivées et les opérations de grutage et de mise à l’eau ont commencé vendredi.
« Nous sommes prêts ! Nous avons réuni toutes les conditions pour que cet Européen 2022 soit un grand moment à la fois pour les coureurs et pour le public », s’enthousiasme Didier Aveline, le président du Centre nautique de Saint-Cast, organisateur de l’événement avec la Classe J80 France. « Mes remerciements vont aux 100 bénévoles – une mobilisation exceptionnelle -, sans lesquels nous n’aurions jamais pu monter une tel événement. »
Les régatiers sont également pressés d’aller sur l’eau. « Nous avons hâte d’en découdre », affirme ainsi Timothée, membre d’un des cinq équipages belges engagés dans la compétition. « Nous devrions avoir des conditions excellentes. Ca va être une vraie fête sur l’eau ».
La cérémonie officielle d’ouverture se déroulera sur le port dimanche 3 juillet, à 18h, aux accents du bagad Salicornes.

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La Trinité-Cowes by Actual: Teasing Machine tente le doublé !

Rolex/Kurt Arrigo

La Trinité-Cowes by Actual, organisée par la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT), s’élancera dimanche 3 juillet à 18h00. Après deux années marquées par la crise sanitaire et une arrivée à Cherbourg en 2021, les 22 équipages inscrits s’élanceront sur le parcours originel de 300 milles entre deux ports mythiques, La Trinité-sur-Mer et Cowes sur l’Île de Wight. Hervé Gautier est le nouveau directeur de course de cette course créée en 2018.

Teasing Machine, skippé par Eric de Turckheim, revient défendre son titre acquis en 2021 en temps réel comme en temps compensé. A ses côtés dans la catégorie IRC Equipage, une belle flotte de Sun Fast et de JPK s’affrontera le long des côtes atlantiques et de la Manche.
Olivier Burgaud sur son Sun Fast 3300 Moustache tentera lui aussi le doublé dans la catégorie des IRC Double, catégorie la plus nombreuse avec douze bateaux sur la ligne de départ.
Rémi Rabbe (A l’Aveugle) sera l’unique Class40 à couper la ligne de départ.

La Trinité-Cowes by Actual est une belle mise en jambe à la Cowes-Dinard-St-Malo, dont le départ sera donné le 8 juillet, course mythique organisée par le Royal Ocean Racing Club (RORC).

Didier Visbecq, président de la SNT : “Nous sommes ravis de pouvoir proposer de nouveau le grand parcours jusqu’en Grande-Bretagne et de retrouver l’ambiance de Cowes. Après deux ans de Covid, ce sera les retrouvailles des eaux anglaises pour nombre de régatiers et la joie de redécouvrir le charme de Cowes high street, medina road et le solent, le temps d’une escale, avant le départ de Cowes Dinard/SNBSM. Toutes les équipes de la SNT seront comme toujours présentes pour que cette course soit une nouvelle fois une réussite et un plaisir partagé. Rendez-vous dans quelques jours de l’autre côté de la Manche!”

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