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Aloys Claquin vainqueur

Aloys Claquin - Vecteur Plus
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Il n´a pas perdu une minute lors des 60 derniers milles sur la concurrence alors que Tanguy de la Motte sur Set Environnement a été remonté par le très impressionnant Peter Laureyssens sur un bateau de série, le Pogo 2 n°438. Toujours aux avants postes depuis le début de la course, il finit en trombe en doublant 3 concurrents et leur reprend 50 minutes (en 60 milles!).

Mais le héros de la soirée reste Aloys qui a mis a profit son écurie de course du Team Vecteur Plus pour optimiser son bateau et sa préparation. La concurrence est prévenue sur ses ambitions en cette année 2005.

A noter également la performance du "pirate", le slovène Andraz Mihelin sur Adria Mobil qui termine 28 minutes derrière Vecteur Plus mais hors classement. Il est temps qu´il se mette en règle pour briller au grand jour.

Isabelle Joschke, première femme, 5e sur PAROLE n°276 est arrivée particulièrement lucide malgrè une absence quasi total de sommeil (de son propre aveu à la descente du bateau) pendant ces 60 heures de course.

28 solitaires sont arrivés à 8h30 alors qu´ils sont encore 11 en course. 17 abandons pour une course où toutes les conditions de vent leur auront été proposées : pétole, grain à 35 nœuds, du près, du portant, du soleil lourd, de la pluie… De quoi tester leur matériel dans toutes les conditions et préparer au mieux la saison Mini.

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22e tresco trophée : Départ aujourd´hui

Spi Ouest France
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Comme d´habitude, ce matin, sur les pontons morlaisiens, ça va courir dans tous les sens. Peu après le briefing, la tension va monter d´un cran. Comme d´habitude, il va y avoir un peu de stress au moment du passage des écluses. Mais, avec Yvon Quillec aux commandes, ça ne va pas traîner : comme d´habitude, les sas seront plein à craquer. Ensuite, ce sera l´heure de la descente de la rivière, dernier moment de sérénité avant la haute mer.

Du vent au départ
16 h 30, les “côtiers”” seront les premiers à quitter ce si bel écrin. Quelques minutes plus tard, il faudra virer Stolvezen, dernière marque avant le large. Avant la nuit et ses mystères. Cap sur Guernesey, île distante de 75 milles.
D´après les dernières prévisions météo, il devrait y avoir du vent : 15-20 nœuds de nord-ouest, passant au nord et mollissant dans la nuit. Tant mieux, ce ne sera ni du près, ni du portant, mais ça devrait aller vite. Au petit matin (pour les plus rapides), les lumières de Guernesey apparaîtront alors. Comme par magie. Pour les plus lents, il faudra attendre l´après-midi, voire le soir.
“”Comme d´habitude, on attendra que le dernier concurrent ait passé la ligne pour aller manger du crabe””. Yvon Quillec, l´organisateur, ne se détendra que lorsque “”ses petits”” seront tous arrivés à bon port.

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Jensen de père en fils…

Dragon au GP Petit Navire 2005
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Quand un Jensen en cache un autre
En prologue du Grand Prix Petit Navire Dragon qui se tiendra à partir de demain dans la baie, 75 quillards ont déjà pu avoir un aperçu de ce que pouvait leurs réserver le plan d´eau douarneniste. Trois manches ont été disputées hier avec un vent atteignant plus de 20 nœuds dans les risées. Des conditions qui ont épuisé hommes et matériel au point de faire rentrer, dès la deuxième manche, plus de 30 bateaux. A ce petit jeu, c´est Claus Hoj-Jensen qui s´est montré le plus régulier. Tel père, tel fils, serait-on tenté de dire. Il est vrai qu´avec un père double médaillé olympique en Soling (1976 et 1980) et dont le palmarès compte 98 titres dans des épreuves nationales et internationales, il a été à bonne école. Véritable spécialiste, Jensen père, a d´ailleurs sa propre entreprise de construction de Dragon: Petticrows. Située en Angleterre, elle sort environ 35 nouveaux quillards par an dont une majorité à destination de clients français. On pourra d´ailleurs avoir un aperçu de son travail dès demain, lors de l´ouverture du Grand Prix Petit Navire Dragon où, sur 100 bateaux présents, environ 80 sortent de son chantier. Parmi eux le Najade, Dragon royal, appartenant au Prince Consort Henrik de Danemark dont le yacht de 76 mètres, le Danebrog, s´est amarré cette après-midi vers 15h30, port de Rosmoeur.

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Groupama 2 dans les starting blocks

Groumama 2 en action : Le redoutable plan VPLP reprend le chemin de l´entraînement.
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4 questions à Franck CammasA quelques jours de l’ouverture de la saison 2005, quel regard portes-tu sur l’année qui s’annonce ? « Le programme 2005 est particulièrement dense et promet d’être sportivement très intéressant. Les huit épreuves inscrites au calendrier nous offrent une vaste palette avec un début de saison au large en équipage réduit – l’IB Group Challenge-, avant d’enchaîner sur les Grands Prix, au nombre de cinq cette année – un record ! – puis de partir en double sur la Transat Jacques Vabre, le point d’orgue de notre saison. A ce jour, nous sommes la seule classe de course au large à présenter un programme aussi fourni ! Concernant le plateau, il est vraiment regrettable que certains projets aient choisi de ne participer que partiellement au championnat – mais je suis persuadé que nous assisterons à une montée en puissance du nombre de concurrents tout au long de l’année. Avec pourquoi pas des bateaux scandinaves avec nous au moment de la Jacques Vabre … »L’IB Group Challenge sera la première course au large de Groupama 2, de l’appréhension ? « De l’appréhension, non mais de l’impatience, oui. Nous avons bien sûr hâte de voir ce que donne le bateau sur ce type de course. L’an dernier Groupama 2 a certes démontré un très bon potentiel en Grand Prix, mais nous ne le connaissons pas vraiment au large. Car même si nous avons fait plusieurs sorties en configuration offshore, on ne pousse jamais le bateau comme ce sera le cas dans quelques jours. De plus, entre les deux exercices, les performances relatives des bateaux varient énormément. Cette course promet d’ailleurs d’être riche en enseignements pour la suite et notamment pour la Transat Jacques Vabre. »Champion ORMA en titre, ton équipage et toi partez favoris, est-ce difficile à gérer ? « Dans notre esprit, nous ne sommes pas favoris. Partant de ce principe, ce n’est ni pesant ni compliqué à gérer. Car si on se remémore le final l’an dernier – trois bateaux se tenaient en seulement quelques points – les choses sont loin d’être acquises et notre soit disant « suprématie » est tout à fait relative. Groupama 2 est un bateau bien né, dont nous tirons un grand nombre de satisfactions, mais il reste un trimaran intrinsèquement identique aux autres. Il n’y a rien dans notre bateau que les autres ne puissent adapter chez eux. Il n’y a donc pas d’inquiétudes à avoir quant à l’homogénéité de la flotte. »Depuis la mise à l’eau du trimaran le 21 mars dernier, quelle a été votre préparation ? « Une semaine après la mise à l’eau, nous avons pris part, tout comme trois autres multicoques, au premier stage de la saison organisé par le centre d’entraînement de Port-la-Forêt. Trois jours d’entraînement en configuration Grand Prix. Une deuxième séance de travail axée sur les mêmes thèmes – cohésion d’équipage, manœuvres – nous a à nouveau réuni mi-avril. Sur cette période, nous avons aussi effectué pas mal de petites sorties au large de Lorient. Puis en fin de semaine dernière, je suis parti, en compagnie de Nicolas Pichelin, Franck Proffit, Ewen Le Clech et Jean-Baptiste Levaillant, pour 24 heures au large. C’était notre première nuit en mer à bord de Groupama 2 depuis la fin du chantier hivernal. Les conditions assez variées rencontrées lors de cette sortie ont permis d’étoffer notre préparation en affinant nos réglages. C’était également l’occasion de retrouver nos marques, nos automatismes dans cette configuration. »

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Yvan Bourgnon monte une écurie !

Yvan Bourgnon
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On ne connaîtra les détails qu´à l´issue de la conférence de presse donnée lundi prochain, mais voici déjà ce que l´on sait : Team Océan regroupe pour l´heure le trimaran (qui s´alignera sur la Transat Jacques Vabre), mais aussi le Figaro de Fred Duthil et le Mini d´Adrien Hardy (proto 198, Karen Liquid) !

Trois bateaux ! Mais pourtant, le communiqué de presse en mentionne quatre… Nous avons donc posé la question à Olivier Hue, responsable de la communication de l´équipe.

"A terme, nous souhaitons intégrer un monocoque 60´ en vue du prochain Vendée Globe, mais pour l´heure les choses sont moins avancées de ce côté-là. Tous les bateaux de l´équipe auront une décoration identique, et chacun représentera l´ensemble de nos partenaires".

Yvan Bourgnon note pour sa part, afin d´expliquer le fonctionnement de son écurie : "En voile, il n´existe pas de catégorie reine, de hiérarchie – à l´inverse du football (Ligue 1),
du sport automobile (Formule 1) ou du cyclisme (UCI ProTour).
Ce sont les événements qui font rêver les français : Vendée Globe, Route du Rhum, Transat Jacques Vabre, Solitaire du Figaro, Transat 6.50… Grâce à une flotte composée de 4 bateaux, nos partenaires sont assurés de participer à tous les temps forts du calendrier.»

Rendez-vous a été donné le 8 juillet à La Trinité pour le baptême officiel des bateaux, par Patrick Poivre d´Arvor.

JB

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Yann Eliès : « la prochaine fois, j’y vais seul ! »

Yann Eliès
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L’envie de partir seul autour du globe est-elle encore plus vive après ton second Jules Verne ?Plus vive, et encore plus concrète… J’ai ce rêve depuis longtemps, mais cette fois je suis vraiment remonté, je vais mettre toute ma motivation au service de ce projet. Le fait d’avoir vu des copains comme Jojo (Sébastien Josse, ndlr) – avec qui j’ai navigué sur Orange en 2002 – partir sur le Vendée Globe n’a fait que renforcer ma conviction : il faut que je sois au départ en 2008 ! Je m’intéresse de près au fonctionnement des écuries de course, qui à mon sens ont fait preuve d’une efficacité incontestable ces derniers temps… qu’il s’agisse de Mer Agitée ou d’Offshore Challenges, les résultats sont là. En ce moment, j’envisage un peu tout, sachant que mon but est de monter un projet gagnant : ce qui est longtemps resté un rêve de gosse est aujourd’hui un de mes premiers objectifs. Ce qui implique bien sûr de prendre mon bâton de pèlerin, et de me mettre en recherche de partenaires en plus de mon programme sportif très chargé.Il va aussi falloir multiplier les navigations en monocoque 60’ ?Oui, c’est au programme, et je peux déjà annoncer que je participerai en novembre prochain à la Transat Jacques Vabre, aux côtés d’un grand marin ! Pour l’instant, je n’en dis pas plus… Le mono 60’ est une formule très intéressante, qui offre des performances vraiment enthousiasmantes. Au fil de mes huit saisons en Figaro, j’ai beaucoup appris, j’ai progressé dans ma façon de gérer la machine et le bonhomme : il y a une logique imparable à vouloir passer à la catégorie supérieure. A partir de maintenant, sportivement, toutes mes démarches vont avoir un lien avec mon objectif de Vendée Globe. Si je travaille avec de nouveaux outils informatiques, ce sera avec l’idée d’exploiter cet acquis plus tard. Dans la même logique, mon second Jules Verne (en plus d’être avant tout une aventure collective fantastique) avait aussi pour but de confirmer ma première impression : en 2002 je m’étais dit que je me verrais bien faire cela tout seul, en 2005, c’était une évidence de tous les instants. Propos recueillis par JB

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Lever de rideau jeudi à Hyères

Semaine de Porquerolles (D. Vankemmel)
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C´est une caractéristique de la Semaine de Porquerolles que d´être organisée par deux Yachts Clubs* amis, et c´est ce qui permet à ses heureux participants de profiter des avantages et de partager leur séjour entre les deux clubs ; à Hyères, l´accueil et l´accès sont faciles, l´ambiance est chaleureuse dans le véritable jardin d´Eden qu´est la ville a cette saison, à Porquerolles, le site est unique, la fête inoubliable. Après une année de travaux, qui avaient contraints les  organisateurs l´an dernier à tout transférer sur l´île, le port de Hyères est à nouveau à même d´accueillir les concurrents. Après les émois de la Semaine Olympique Française qui ont animé la rade la semaine dernière, place maintenant aux unités de prestiges dans une ambiance sportive et festive. L´année 2005 s´annonce sous les meilleures augures avec une participation atteignant la limite fixée par les organisateurs de 50 unités, battant pavillon de 8 nations différentes, et avec une flotte de dix First 40.7 Farr Yacht Design by Bénéteau, classe invitée de l´année. La course fait également le plein des meilleurs coureurs méditerranéens, mais on y croisera également des régatiers internationaux venus d´univers aussi différents que l´America´s Cup, la course au large, la solitaire du Figaro ou encore des transfuges de la voile légères et des sélectionnés olympiques.
C´est jeudi qu´aura lieu l´ouverture officielle de la 7ème édition, mais demain mercredi, les concurrents pourront participer à une manche d´entraînement dont le départ est prévu à 15 heures.
 
Le programme :

Mercredi 4 mai
9h à 19h : Confirmation des inscriptions (clôture définitive à 19h) à Hyères                     
15h00 : Manche d´entraînement
20h00 : Cérémonie d´ouverture officielle et pot d´accueil à l´Espace Nautique

Jeudi 5 mai
Régate au départ d´Hyères
11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier (plusieurs manches à suivre)                                                                           19h : Cocktail des sponsors à l´Espace Nautique hyérois

Vendredi 6 mai
Régate au départ d´Hyères
11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier, (plusieurs manches à suivre) Arrivée à Porquerolles
20h00 : célèbre "dîner des Vignerons",
Orchestre

Samedi 7 mai
Régate au départ de Porquerolles
11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier, (plusieurs manches à suivre) Arrivée à Porquerolles
Apéritif

Dimanche 8 Mai
Régate au départ de Porquerolles
11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier (pas de départ après 14 heures)
Remise des prix à Porquerolles après les courses du jour.
 
Source : Organisation Semaine de Porquerolles

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GENERALI SOLO 2005, A UN MOIS DU COUP D’ENVOI !

Yann Eliès
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« Nous avons aujourd’hui 25 inscriptions fermes, et nous nous réjouissons de compter sur la ligne de départ les plus grands noms du circuit », explique Gilles Chiorri. Le coordinateur de la Generali Solo est d’autant plus enthousiaste qu’il vient de suivre avec un intérêt particulier le final haletant du Trophée BPE : « d’abord, c’était une course splendide. Mais naturellement, le fait de savoir que le vainqueur, Eric Drouglazet, ainsi que les grands animateurs de cette première transat en solo sur Figaro Bénéteau, seront sur la ligne de départ à la Grande Motte, c’est un grand motif de satisfaction. D’autre part, Yann Eliès, vainqueur l’an passé en Méditerranée et champion de France en titre, viendra défendre sa couronne après avoir conquis son second Trophée Jules Verne cet hiver ! Kito de Pavant sera bien sûr là aussi, ce qui porte à deux le nombre de vainqueurs de la Solitaire du Figaro (avec Drouglazet, ndlr), et nous avons également le plaisir d’accueillir un médaillé olympique, Pietro D’Ali, et un vainqueur de Mini Transat, Armel Tripon… Comme à l’accoutumée, la Generali Solo 2005 sera un savant mélange entre les fortes têtes de la série et la génération montante. » Par rapport à l’édition précédente, la Generali Solo millésime 2005 se caractérisera par une coloration plus côtière, qui répond mieux aux attentes des coureurs, mais aussi des organisateurs, ainsi qu’au programme du bateau. Organisée par le Yacht Club de La Grande Motte, l’épreuve s’élancera du plan d’eau de la baie d’Aigues Mortes et fera escale à Leucate, Gruissan, Hyères, Beaulieu-sur-Mer pour un traditionnel final sur l’île de Porquerolles. Comme le souligne Jacques Guillaume, directeur de course, « cette année l’accent est mis sur le large, faisant appel au sens marin, à la gestion de l’effort sur la durée… Il faudra bien sûr être fin manœuvrier car le niveau est très élevé, mais les qualités « athlétiques » qui s’expriment en général sur les parcours bananes ne seront peut-être pas suffisantes… ». Rendez-vous dès le 9 juin prochain à la Grande Motte pour la première régate !

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GP Petit Navire : les vainqueurs en Mumm 30 racontent

Belvédère - EDC - EBSCO Mumm 30
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« La baie de Douarnenez est magnifique, les conditions météo rendent la course passionnante, et puis l’accueil aussi chaleureux que celui offert ici… Je vous promets que nous reviendrons l’année prochaine !»

Micro à la main, Vincent Portugal avait le sourire dimanche en fin de journée, sur la plus haute marche du podium de ce Grand Prix Petit Navire disputé sous un soleil éclatant.

Il faut dire que lui et sa bande venaient de jouer un bon tour aux favoris et autres Teams professionnels, en décrochant la Victoire finale, malgré un excellent plateau : Berthet, Pahun, Jean-Albert, Trenteseaux, Basset …

Pour sa 1ère sortie Atlantique, le team n’était pourtant pas venu avec de fortes ambitions affichées, mais plutôt le soin de faire le point et se situer par rapport à la concurrence, après 2 mois axés sur la préparation du bateau et le fonctionnement de l’équipage.

VP : « Nous sommes venu à Douarnenez avant tout pour valider les choix que nous avons fait ces 2 derniers mois : Choix techniques et humains qui concernent le bateau, les voiles et l’équipage. Par exemple, c’était la 1ère fois que Xavier Rohart venait naviguer avec nous. Même si son talent est indéniable, nous devons apprendre à fonctionner ensemble. Idem pour Bernard Mallaret dont nous découvrions les dernières évolutions quant aux voiles. Nous sommes donc ravis, rassurés, mais on ne va pas s’emballer non plus. »

Ne pas s’emballer, mais continuer à travailler et progresser, tels sont les maîtres mots de l’équipage. Pourtant, on ne peut s’empêcher de remarquer qu’avec 3 victoires de manche (dont une ocs) et une 2ème place sur 6 disputées, ils ont semblés irrésistibles en baie de Douarnenez, même si l’issu finale se jouait à terre lors d’une ultime réclamation dont se sortait admirablement l’immense Xavier Rohart :

Xavier Rohart : « Je ne retiens que le plaisir pris à bord tout le week-end, les bonnes sensations, l’esprit extraordinaire qui anime cette équipage. C’est ma 1ère course avec eux, et j’ai l’impression de faire partie du Team depuis des années. Vivement le Tour de France à la Voile ! »

Il oublie de dire qu’à la tactique, il a tout simplement réalisé un sans faute.

Prochaine sortie du bateau Belvédère – EDC – EBSCO : Grand Prix de l’Ecole Navale de Brest, du 5 au 8 Mai.

Source : Vincent Portugal

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Grand beau temps pour le Petit Navire

Dragon au GP Petit Navire 2005
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«Comme on est en Bretagne, on a déjà vécu trois saisons dans la même journée. Je pense qu’après les grains d’automne, la fraîcheur de l’hiver et à présent ce magnifique temps de printemps, nous allons vivre quelques belles heures d’été en fin d’après midi » raconte Henry Bacchini, le président du comité de course des Dragon. « Les conditions sont idéales pour les Dragon, 15 à 18 nœuds de sud/sud ouest, du soleil et peu de mer. Les dragonistes ont le sourire, tout va pour le mieux ». Optimiste, Henry Bacchini en tout début de journée, devra revoir ses prévisions poètiques au cours des heures qui suivirent. Ce n’est pas un temps d’été qui marquera la clôture de la coupe internationale, mais bien le début d’une dépression musclée. Alors que l’équipage irlandais de Shimaera, vainqueur des manches hier, n’a pas pu participer aux régates du jour à cause de l’absence d’un de ses équipiers, un autre grand favori, Poul Jensen sur Danish Blue, s’est vu disqualifier de la première manche de la journée pour avoir volé le deuxième départ donné sous pavillon noir. «La coupe de Bretagne sert de test entre le comité et les coureurs. Nous ne sommes dupes ni les uns ni les autres » s’amuse Henry Bacchini. «Ils ont été huit à voler le départ, je les ai attrapés, mais ils sont très fair play et n’ont manifesté aucune émotion visible… » Le spectacle magnifique offert par les navigateurs, petits et grands a été quelque peu troublé par l’arrivée d’une gigantesque barge transportant une énorme grue. En route vers Brest, le remorqueur italien qui a en charge la barge est en effet venu se réfugier en baie de Douarnenez à la demande de la Préfecture Maritime de Brest alors qu’une grosse dépression est annoncée pour demain. Cette invitée surprise est tellement imposante qu’elle coupait le vent à des Dragon finalement pas mécontents de ce léger répit. Avec au moins trente quillards de retour au port avant la fin des épreuves, cette journée aura en effet été marquée par de nombreuses dégats parmi les Dragon dont Dirastarc’h, le bateau de Yann Kersalé. Le célèbre plasticien français a en effet dû faire face à une avarie d’ étai et a évité de peu le démâtage. Quelques « accrochages » ont également eu lieu…

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