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Sélective Internationale d´Optimist

International Optimist
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Sept minutes entre le 1er et le 87e
Malgré leur jeune âge (11 à 14 ans), certains ont déjà des réflexes de pros. Preuve du niveau de performance de l´ensemble de la flotte, vendredi, lors d´une manche, il n´y avait guère plus de 7 minutes entre le premier et le dernier. Une misère quand on sait qu´une manche dure environ une heure.
En tête depuis la première journée, le licencié du YC Basque, Kevin Peponnet s´est, de nouveau, régalé, samedi, avec deux victoires en quatre manches. Sur l´eau, il impressionne : sens tactique, bonne lecture du plan d´eau, bon toucher de barre. S´il continue ainsi, il est bien parti pour suivre les traces de son père Daniel, son entraîneur, ancien régatier de très haut niveau (deux préparations olympiques, l´une en 470, l´autre en Tornado), et de son oncle Thierry Peponnet qu´on ne présente plus. C´est clair, le garçon est à bonne école.

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Grand Prix de l´Ecole Navale : 100% sport

Grand Prix de l´Ecole Navale
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Magistral à la barre de son Open 6, 50, Christian Ponthieu, dominateur dans sa série, a surtout pris un plaisir énorme à prolonger de bord en bord les longues glissades de son plan Finot. “Les conditions étaient idéales et le bateau ne demande qu´à s´envoler”” raconte le champion du monde de Melges. Apparemment simple d´utilisation, dixit Ponthieu, l´Open 6,50 exige beaucoup du barreur ; “”Je suis un peu “”cassé”” ce soir”” admet Ponthieu, “”Il faut vraiment être tout le temps sur la barre pour garder le planning le plus longtemps possible. Mais à partir de 15 noeuds de vent, le bateau part tout seul…””

Sur un plan d´eau à peine agité d´un léger clapot et sur lequel le vent n´a cessé de monter au rythme des passages nuageux, les Sportboat ont spectaculairement mérités leur nom. “”L’Open 5.70 est une petite luge des Mers très amusante » explique le skipper Jean-Luc Perard « l’équipage a beaucoup de place sur le pont ce qui simplifie énormément les manœuvres. La lutte a été très serrée. Nous terminons tout de même deux fois premiers ce qui est satisfaisant. La flotte des Open 5.70 est très dense puisque nous sommes 20 voiliers, c’est de la régate pure ».

« Notre navigation sur le tout nouveau Sportboat, le Mach 6.50, a été moyenne. Il nous faut le temps de s’adapter à la manœuvre, spécifique sur ce genre de monotypes. Nous gagnons, tout de même, une manche. Demain, on sera beaucoup plus performant » souligne Antoine Carpentier, régleur de Grande voile sur le Mach 650 emmené par la Rochelaise Christine Briand.   

Ultra légers, surtoilés, intelligemment conçus pour offrir espace et manoeuvrabilité à leurs équipages, les Sportboat offrent, aux mains de régatiers accomplis, un extraordinaire spectacle d´équilibre nautique. 

Au large de la pointe d´Armorique évoluent les concurrents du “”rond B””, 16 Mumm 30,  8 Open 7,50 et 15 J80. Si Nicolas Groleau (adonnante.com) poursuit sa domination dans la classe des Open 6,50, il est ce week end titillé par Philippe Legros (Coincidences), champion de France de match racing. Même âpreté au sein de la flotte des 16 Mumm 30. Les Dunkerquois confirment leur montée en puissance au gré des Grand Prix. Le maître Daniel Souben (Dunkerque Plaisance) a donné la leçon aujourd´hui, s´imposant sur trois des quatre manches, ne s´inclinant qu´une fois face aux Dieppois de Romain Gibon (Dieppe Seine Maritime). Jimmy Pahun place son Région Ile de France en deuxième place avec un équipage spécialement réuni dans une configuration “”Championnat du Monde””.

La flotte des J 80 est menée par l´équipage de Christophe Espagnon, membre de la section de régatiers de haut niveau de l´Ecole navale. Il est suivi de près par le “”Jiotoo”” de Jean Baptiste Bernard et par un autre prétendant au championnat du monde militaire de la discipline,  le Lorientais Nicolas Pauchet.”

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Des runs pour le fun à Saint-Quay-Portrieux

Franck Yves Escoffier
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Escoffier, le plus rapide
En attendant, les six multicoques de 50 pieds (5 trimarans et 1 catamaran) engagés n’ont pas boudé leur plaisir de se retrouver entre eux. Même si Anne Caseneuve a finalement renoncé à participer à l’épreuve, les autres skippers se sont précipités en baie de Saint-Brieuc. Le Malouin Franck-Yves Escoffier a répondu présent, non pas à la barre de son tout nouveau «Crêpes Whaou», récemment mis à l’eau, mais aux commandes de «l’ancien».
Et l’ancien en a toujours sous la pédale, comme en témoigne sa belle performance lors des runs de vitesse effectués, hier après-midi, entre le port de Saint-Portrieux et celui du Dahouet.

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Test grandeur nature pour Armel Le Cléac’h

Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004
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Quel est ton état d’esprit à la veille de cette première épreuve du championnat ?Je n’ai pas vraiment d’appréhension. Ce sera le premier test grandeur nature pour le bateau. On part dans l’objectif d’arriver à Nice sans rien casser. Et puis, il est encore nécessaire de tester le bateau, cette course va nous être utile pour apprendre à mieux le connaître, mais bien sûr, si on est dans le rythme, si on accroche bien la tête de la flotte, on jouera pour gagner. On a vraiment hâte d’être au départ parce que jusqu’à maintenant on n’a pas pu véritablement se confronter aux autres multicoques.Que penses-tu du « nouveau* » trimaran FONCIA ?Après la première mise à l’eau fin mars, FONCIA a dû retourner au chantier pour des problèmes de dérive, ce fut autant d’heures de navigation en moins. En fait, nous n’avons eu qu’une semaine d’entraînement et une navigation de nuit, c’est peu. On n’a pas navigué autant qu’on aurait aimé c’est vrai, mais on a quand même testé pas mal de choses. Le point positif, c’est que nous avons de bonnes sensations par rapport au potentiel de vitesse du bateau, on a pu constater que les travaux effectués cette année (*changement de coque centrale) avaient porté leurs fruits : FONCIA est plus véloce que l’année dernière. Malheureusement, on n’a pas réellement pu s’évaluer par rapport aux autres multicoques. Le trimaran a du potentiel, c’est encourageant, mais on ne l’a pas encore poussé à 100%.Comment envisages-tu cette course ?Le départ s’annonce plutôt calme, et ce n’est pas pour me déplaire, je préfère un départ relativement tranquille plutôt qu’avec 40 nœuds de vent. La descente du golfe de Gascogne devrait se faire assez vite au portant, puis le passage du cap Finisterre s’annonce assez musclé, et je pense qu’il faudra lever le pied, ce ne sera pas le moment de casser. En Méditerranée, il y aura sans doute des coups à jouer, et il se peut qu’il y ait des regroupements. Il faudra rester vigilant jusqu’à Nice, une baie réputée pour son manque de vent, il se pourrait bien que la course se termine par une régate entre 6 bateaux jusqu’à l’arrivée. En résumé, l’objectif, c’est de naviguer au mieux jusqu’à Gibraltar et de profiter de la Méditerranée pour jouer des coups.Pour cette toute première course, quels sont vos points forts ?C’est vrai que nous sommes très motivés, et que nous formons un équipage soudé qui se connaît bien. FONCIA a un réel potentiel, mais nous ne sommes malheureusement pas encore tout à fait à 100%. Nous avons des objectifs à plus long terme : les Grand prix et la Transat Jacques Vabre où j’aurai plus de pression au niveau sportif. Alors oui, je suis serein, et nous avons à l’esprit d’y aller pas à pas, sans brûler les étapes, on est encore là pour apprendre.Les équipiers du Trimaran FONCIAThierry Chabagny / 33 ansRonan Le Goff / 34 ansDamian Foxall / 36 ansNicolas Troussel / 30 ans / navigationThierry Briend / 35 ans / Boat captain

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Grand Prix Petit Navire : Des couleurs et de la rigueur

Grand Prix Petit Navire
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Ils n’en finissent pas de s’exclamer sur les tonalités de la baie : «Devant Crozon la mer était kaki », et quand on est rentré, elle était mauve et le ciel en feu», un dragoniste danois a même lâché : «les couleurs sont dramatiques !». Toute la palette y passe et ces évocations colorées ne manquent pas de rappeler les tableaux d’un certain Mathurin Méheust ou les œuvres de Henri Rivière. Tant qu’on ne connaît pas la baie de Douarnenez, les nuances de leurs toiles semblent sortir tout droit de l‘imagination de ces deux artistes amoureux de ce coin de terre.
Loin de ces émotions picturales, le jury international du Grand Prix Petit Navire à fort à faire. Ils sont cinq membres pour arbitrer les réclamations des dragonistes : Johan Devacht (Belgique), John Lewis (Angleterre), Bertrand Roquebert (France), Cesar Sans (Espagne) et Yves Léglise (France). « Le Grand Prix Petit Navire Dragon est une épreuve internationale où il faut obligatoirement un jury de cinq personnes composé de trois juges internationaux et de deux juges nationaux » nous précise Yves Léglise, président du jury. « Je suis jury sur l’épreuve de Douarnenez depuis la première année et c’est toujours avec autant de plaisir que je viens sur le port de Tréboul. » Ce marin d’Arcachon a beaucoup navigué sur dériveur, class 8 et J 24, avant de devenir jaugeur de Dragon, puis jury international. « J’avais la chance d’avoir une bonne connaissance des règles de navigation, de maîtriser parfaitement l’anglais et de pouvoir traduire les règles internationales de la classe Dragon qui sont parfois complexes. » Il est vrai qu’avec plus de 100 bateaux sur l’eau, les demandes d’arbitrage ne manquent pas, notamment au moment des départs, où chacun cherche à couper la ligne dans un timing optimum. « Sur les cinq manches de la Coupe Internationale de Bretagne, il n’y a pourtant eu que cinq réclamations. » Comme quoi, à terre comme en mer, les marins restent avant tout des gens courtois.

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Claire Leroy,  numéro 1 mondial de Match Racing féminin.

Equipage féminin de Match Racing
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Premier coup de tonnerre dans l´univers du match racing féminin ,Claire et son équipage de  costarmoricaines, Dorothée, Ingrid et Elodie dès la  demi finale de cette régate internationale de grade 1  battaient  3 manches à 1  Marie Björling numéro 1 mondiale en titre depuis 3 ans.
Dans la foulée la finale de Calpé opposait Claire et ses équipières à l´équipage hollandais de Klartje  Zuiderbann Malgré une lutte acharnée de 5 heures les costarmoricaines devaient s´incliner de justesse par 3 manche à 2 .Ce qui n´empêchait pas une seconde mini révolution puisqu´avec cette  seconde place l´équipage Français et Breton devenait  le nouveau numéro 1 mondial  de la discipline.
 
Cet équipage Breton, parmi les plus jeunes du Circuit International, 23 ans de moyenne d’âge, a réalisé en deux ans une progression régulière et remarquable qui l´a porté logiquement au plus haut niveau international. Rappelons pour mémoire que  la  saison 2004 dernière reste exceptionnelle, puisque sur 9 régates internationales courues, contre l´élite des équipages mondiaux du Match Racing ,aux USA, en Suède ,en Italie,en Espagne ,en Angleterre,aux Bermudes les costarmoricaines ont réussi un troisième exploit celui de monter  8 fois en 9 régates  sur le podium. Avec les progrès réalisés  et constatés par tous les observateurs présents à Calpé, dans tous les domaines, tactiques et techniques, la nouvelle saison  s´annonce bien, avec cet excellent résultat devant les 6 meilleurs équipages mondiaux : Nina Braestrup, Marie Björling, Christelle Philippe, Christine Briand, Jenny Axhede.

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Les “Gitana”” au départ de l´IB Group Challenge”

Gitana X - Thierry Duprey du Vorsent
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Parcours atypique et routage interdit… Les navigateurs vont devoir appréhender à bord toute la gestion de la météo qui s’avère sur le papier, plutôt complexe sur certaines parties du parcours. Un parcours qu’il est possible de diviser en quatre tranches : une sortie du golfe de Gascogne (Lorient-cap Finisterre = 370 milles), une descente le long des côtes portugaises et espagnoles (cap Finisterre-Gibraltar = 545 milles), une longue traversée de la Méditerranée occidentale (Gibraltar-Malte = 1 000 milles) et un grand bord vers le Nord-Est pour laisser la Sicile à tribord, puis vers le Nord dans la mer Tyrrhénienne (Malte-Nice = 600 milles).

L’analyse a priori de ce parcours atypique démontre que rien ne sera joué avant Nice car la Méditerranée, patrie d’Eole, a ses caprices. Une fois le détroit de Gibraltar embouqué, la météo peut être très rude et le matériel particulièrement mis à contribution : a contrario de l’Atlantique où les tempêtes génèrent des mers fortes mais relativement régulières, la Grande Bleue peut lever des vagues très courtes et très casse-bateau. Appréhender la météo, anticiper sur les bascules de vent, intégrer les effets de côtes et de brises thermiques seront les plus difficiles des tâches attribuées aux navigateurs du bord…

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Début du championnat Orma dimanche

The Transat
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Les années se suivent et ne se ressemblent pas puisque pour la première fois depuis la création du Championnat Orma en 1996, ce sont cinq Grand Prix qui alimentent le Championnat des Multicoques 60′, tous au même coefficient (1), la course IB-Group Challenge de Bretagne en Alpes-Maritimes comptant pour 3, la Giraglia pour 0,5 et la Transat Jacques Vabre pour 4. Au total donc, 12,5 de coefficient dont 5 pour les Grand Prix, ce qui implique une grande régularité sur ces week-ends toniques pendant lesquels neuf manches peuvent être disputées. De fait, la flotte sera un peu moins étoffée en début de Championnat puisqu’ils seront sept bateaux pour les deux Grand Prix de Méditerranée (GP de Calvi : 9-12 juin ; GP de Marseille : 24-26 juin) et le nouveau Grand Prix de Vigo (Espagne : 15-17 juillet). La fin de saison s’annonce plus animée avec l’ex-Sergio Tacchini qu’Yvan Bourgnon vient de racheter et remet actuellement en configuration avec ses nouveaux partenaires officiellement annoncés dans quinze jours. Thomas Coville sera aussi de retour à l’issue de ses tentatives de record en solitaire sur Sodebo (Route de la Découverte, traversée de l’Atlantique). Enfin, il est probable que Stève Ravussin (ex-Covefi) revienne en septembre après un été de régates en Scandinavie, tout comme Antoine Koch qui a repris Sopra Group cette année.

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Le Cam- Peyron : duel sur …optimist

Grand Prix Petit Navire : Jean le Cam
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Grand Petit Navire Optimist : Il était un petit navire
Alors que les Dragon partaient à nouveau hanter la baie de Douarnenez, les trois écoles finalistes du Grand Prix Petit Navire Optimist, se sont retrouvées Digue du Birou. La classe de M. Noury (école Laënnec), celle de Mme. Balcon (école Marie-Curie) et celle de Mme Messager de l´école Jules-Verne, qui détient la coupe depuis l´an passé, se sont affrontées autour de joutes toujours aussi ludiques. Les épreuves d´aujourd´hui étaient similaires à celles des deux premières journées, en un peu plus complexes. Tandis qu´une partie des enfants participaient à des régates, d´autres se réunissaient autour d´épreuves portant sur la connaissance maritime avant d´échanger les rôles. Pour l´occ asion, Robert Joncour patron du bateau SNSM de Douarnenez, a fait visiter le Jean le Gall. Comme un symbole au centenaire de l´écrivain, c´est une nouvelle fois l´école Jules Verne qui s´est vue remettre le trophée par Jean le Cam. « Lorsque le responsable du centre nautique de Tréboul, Jean-Pierre Laïlic, m´a invité, je n´ai pas pu refuser. Les enfants ont beaucoup suivi le dernier Vendée Globe et sont les meilleurs ambassadeurs de ce sport. Je dois pourtant avouer être un peu novice en matière d´optimist. J´ai dû en faire en tout et pour tout trois fois dans toute ma carrière maritime.» Cela n´a pourtant pas empêché le récent deuxième du dernier Vendée Globe de se lancer dans une régate « du trophée Jules portuaire » le long des quais du port de Tréboul en compagnie du détenteur du trophée Jules Verne : Bruno Peyron, rentré plus tôt que les autres pour avoir volé le départ de la dernière manche Dragon. De à à voir dans l´Optimist un nouveau support pour établir de nouveaux records, il n´y a qu´une encablure…

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Anne Liardet et Karen Leibovici au départ de la Transat Jacques Vabre

Anne Liardet : 11ème du Vendée Globe
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Depuis quelques semaines, le monocoque vainqueur du Vendée Globe skippé par Vincent Riou, est devenu la propriété du Groupe Quiksilver. Avec ce fabuleux monocoque, Roxy s’offre de nouvelles ambitions. Actuellement en chantier sous le contrôle attentif d’Anne Liardet et de son équipe, l’ex PRB sera bientôt fin prêt pour prendre le départ de la course transatlantique de légende entre Le Havre et Salvador de Bahia au Brésil. « La Jacques Vabre est une course magnifique, à la fois difficile et technique. Il faudra gérer les dépressions hivernales en Atlantique Nord puis saisir l’alizé au bon endroit… négocier habilement le passage au large des côtes africaines… C’est une course tactique où la gestion de la météo sera déterminante. Pour autant, je suis plus instinctive que les hommes dans ma manière de naviguer. Je n’ai pas l’habitude de tout calculer » analyse Anne Liardet avant d’ajouter, enthousiaste, « ce bateau est un véritable… engin de guerre ! Il est très rapide mais pas très compliqué à manœuvrer, il a un potentiel énorme… » Et de conclure, « je suis impatiente de naviguer, de prendre mes marques sur ce bateau. J’espère que Karen et moi pourrons très vite nous mettre à l’entraînement… »

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