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Solitaire du Figaro. Guillaume Pirouelle remporte l’étape et prend la tête au général devant Tom Laperche

Guillaume Pirouelle s’est imposé sur cette deuxième étape de belle manière devant Achille Nebout et Tom Laperche. Il prend la tête au classement général.

Arrivé ce matin à 6h30 après 3 jours de course éprouvant après une remontée au près, une descente au portant bien maitrisé, un regroupement de la flotte au large de la pointe Bretagne, Guillaume Pirouelle a su faire jouer ses talents de régatier dans un final au contact avec Achille Nebout très affuté sur cette étape et un Tom Laperche qui n’a cessé d’emmener la flotte. La fin de l’étape semblait vouloir se jouer à 4 bateaux avec Benoit Mariette mais c’est finalement dans la nuit à 5h du matin qu’on a assisté à un nouveau mano à mano entre deux bateaux. Guillaume Pirouelle devançant de 3 minutes Achille Nebout à l’arrivée. Bizuth de la course, Guillaume Pirouelle signe un bel exploit en remportant cette étape qui a vu également un Basile Bourgon prendre de belles options.

« Je suis super content, je sais au fond de moi que j’en suis capable après c’est autre chose de réussir à le faire, là j’étais dans le coup depuis le début après on voit sur toutes les étapes à chaque fois qu’il y a beaucoup de changement de leader, que ça revient par derrière, donc c’est toujours un peu compliqué mais j’ai rien lâché jusqu’au bout et il va falloir faire pareil sur la troisième !

C’est plutôt dans mon caractère de contrôler un peu ce qu’il se passe, je n’aime pas trop au contraire quand ça part dans tous les coins, mais de toute façon on ne peut pas maîtriser ce que font les autres, et derrière, en fait, je ne les voyais même pas à l’AIS, ils ont tentés leur stratégie comme sur la première étape sauf que cette fois on est restés devant donc c’est bien je suis content !

Je suis assez réfléchi et j’essaye de ne pas commettre les mêmes erreurs deux fois, même si ce n’est pas facile dans notre sport c’est tout l’objectif. Deux victoires de bizuths c’est bien il faut faire la troisième étape maintenant ! (rires)

Je pense que j’ai moins dormi qu’à la première étape, on a eu des conditions plus musclées et plus aléatoires aussi, mais au niveau de la fatigue, au moment d l’arrivée ça va toujours mais dans quelques heures je pense que je vais être bien cramé ! Après on a trois jours de récup qui ne vont pas être de trop. »

  1. Achille NEBOUT – Amarris Primeo Énergie 6:31’45

Temps de course : 3j 17h 31mn 45sec

Écart au premier : 0j 0h 3mn 19sec

Vitesse ortho : 07.04

  1. Tom LAPERCHE – Bretagne CMB Performance – 6:44’14

Temps de course : 3j 17h 44mn 14sec

Écart au premier : 0j 0h 15mn 48sec

Vitesse ortho : 7.02

  1. Benoît MARIETTE – Génération Senioriales – 6h 52’10
  2. Tom DOLAN – Smurfit Kappa Gingspan – 7:19’33
  3. Erwan Le Draoulec – Skipper Macif 2020 – 7:20’10
  4. Basile BOURGNON – Edenred – 7h 45’ 44
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Vendée Globe. Yannick Bestaven vainqueur du Vendée Globe met à l’eau son nouveau bateau

Yannick Bestaven Nouvel IMOCA Maitre Coq

Yannick Bestaven a mis à l’eau ce lundi 29 août à Port-la-Forêt son nouvel IMOCA Maître CoQ un plan Verdier construit par le chantier CDK. Une nouvelle étape pour le vainqueur du dernier Vendée Globe.

Maître CoQ V est un plan Guillaume Verdier, conçu dans les moules de l’IMOCA du team américain, 11th Hour 2. Le nouveau Maître CoQ V a été revu par Yannick et son staff afin de l’adapter à la course en solitaire en s’appuyant sur sa riche expérience du dernier Vendée Globe. La répartition des ballasts, la casquette et l’aménagement du cockpit ont été modifiés dans cet esprit.

Yannick Bestaven : « Aujourd’hui c’est un très beau cadeau et une grande première tant pour mon partenaire Maître CoQ que pour moi. Un IMOCA neuf, construit ensemble. Je me réjouis de cette journée. C’est un bel accouchement même si notre bébé a pris un peu plus de temps que prévu pour sortir du chantier. Ce Maître CoQ V est le fruit d’un travail collectif qui a débuté il y a 17 mois quand la direction de Maître CoQ m’a demandé ce que je souhaitais faire après ce Vendée Globe remporté. « Et, pourquoi pas le gagner une seconde fois » leur ai-je proposé. « Banco… » m’ont-ils répondu. Quoi de plus beau que de relever des défis ?
Rêver ensemble, partager avec le plus grand nombre, insuffler, inspirer… Tout est dans le cheminement. L’engouement du dernier Vendée Globe prouve que notre société a besoin de ces espaces. Si, avec Maître CoQ, nous inspirons et permettons à certains de se réaliser, le Vendée Globe 2024 est gagné. La victoire finale est la conséquence d’une multitude d’actes, de décisions… La première pierre a été de prendre la décision audacieuse d’y retourner alors que le confort aurait été, pour Maitre CoQ comme pour moi, d’en rester là. Ensuite, ça a été 14 mois de chantier. Aujourd’hui, nous vous présentons notre bateau. Demain, ce sera le temps de la mise au point, de la fiabilisation. Puis, celui de la compétition. »

« Toutes les étapes intermédiaires sont importantes et tournées vers le seul objectif du départ le dimanche 10 novembre 2024. Les questions me sont déjà posées : « Mais, Yannick, la Route du Rhum ? » Forcément, en tant que compétiteur, je souhaite performer sur cette belle transat en solitaire. En novembre prochain, je donnerai tout. Le classement, c’est ce après quoi on court et ce qui se voit. Mais en tant que chef de projet et sportif, je sais aussi que l’expérience acquise vaut son pesant d’or. Avec un peu de recul et de travail sur moi-même je sais combien la patience est mère de sagesse… »

Une mise à l’eau de Maître CoQ V retardée, pourquoi ?

“La construction d’un bateau est un travail collectif avec l’intervention de plusieurs prestataires. Si certaines tâches se succèdent, d’autres peuvent se faire conjointement… A certains moments du chantier composite, il y a eu des défections de personnel dues principalement au Covid. Ce qui a engendré du retard. De plus, j’ai souhaité faire évoluer les plans des architectes pour adapter Maitre CoQ V au solitaire alors que le plan d’ 11th Hour 2 sont conçus pour l’équipage. Les aller/retour et ajustements ont aussi pris du temps. Il faut aussi noter que notre équipe est restée, en termes de nombre de personnes à travailler au quotidien, identique à celle de la précédente campagne. Cette mise à l’eau n’est pas tardive à l’échelle du départ du Vendée Globe en 2024. Je préfère que notre IMOCA soit bien terminé dans un chantier, plutôt qu’à flot où tout est plus compliqué, surtout pour l’équipe technique… Ne nous trompons pas d’objectif !”

Maître CoQ V versus Maitre CoQ IV ?

“Le cockpit est plus fermé que sur notre précédent bateau. Ce qui est une vraie protection en plus pour le skipper. La carène du Maître CoQ V est plus étroite. Les safrans ont des profils plus allongés. L’évolution majeure tient surtout dans les foils qui sont plus grands. En longueur développée, ces nouveaux foils font 7 mètres là où, sur le Maître CoQ précédent, ils n’en faisaient que 4,5 mètres. Cette génération de foilers vole plutôt, plus vite et est plus rapide dans les phases de transition. Les performances sont en théorie supérieures. Au niveau de l’intérieur, j’ai retenu les leçons du dernier Vendée Globe. Je peux tout faire depuis mon siège bien calé.”

Quelles ont été les grandes étapes du chantier ?

“Nous avons récupéré les moules de 11th Hour Racing Team. Les équipes CDK ont donc très vite pu commencer le travail de drapage de la coque et du pont. La cuisson terminée, est ensuite venu le temps du démoulage de la coque. C’est toujours hyper important car la moindre imperfection peut engendrer de longues finitions et du poids en plus… Ceci fait et bien fait grâce à l’expertise de CDK, le bateau a révélé son allure lors du pontage. Là, une partie du puzzle se dévoile lorsque le pont vient se coller à la coque et aux cloisons positionnées à l’intérieur. Après ce sont les finitions mais c’est assez terrible pour les équipes qui travaillent désormais dans un bateau fermé et cloisonné. Très contraignant. En parallèle de ce travail de composite du chantier CDK, mon équipe qui coordonnait l’ensemble a réalisé des pièces, fait des montages à blanc, etc… de manière à ce que tout s’emboite parfaitement au moment où elle a pu récupérer le bateau, début août. Un travail d’anticipation essentiel afin de gagner du temps à un moment où en général on n’en a pas.

Je tiens à saluer chacun des membres. Un immense coup de chapeau à eux. Je sais combien ils se sont investis. Ils ont donné de leur temps sans compter, de leur énergie et partager un tas de bonnes idées afin que notre fier navire soit performant. MERCI.

Merci aussi aux équipes du chantier CDK qui ont travaillé dur au cours des derniers mois ainsi qu’à tous nos prestataires.”

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IRC European Championship. 4 jours de compétition aux Pays-Bas

A busy start line for Class One at the IRC Euros opener Image: Ineke Peltzer

Le Championnat Européen IRC a débuté ce jeudi 25 aout aux Pays-Bas dans le cadre du Damen Breskens Sailing Weekend. 4 jours de compétition qui révèleront le nouveau Champion d’Europe IRC, jauge internationale du RORC et de l’UNCL. Au programme de cette première journée, une course côtière de coefficient 2 sans “discard”.

Si la météo du premier jour a offert à peu près toutes les conditions aux différentes allures, la seconde journée devrait se dérouler sous un régime plus stable de nord-ouest. Au programme : 2 parcours tactiques et un petit côtier.

Le vent se lève et s’établit en fin de matinée, pour un départ à 12H00. Menno Vercouteren (Principal Race Officer) sélectionne 3 parcours distincts : 30 milles pour les Classes IRC 1 (18 bateaux) et IRC 2 (12 bateaux), 21 milles pour les IRC 3 (9 bateaux). Le vent tourne d’environ 180° au cours de la journée, avec 11 nœuds au départ à l’embouchure de l’Escaut et une pression en constante augmentation au cours de l’après-midi. Les arrivées des 3 classes s’espacent sur 45 minute

VAN UDEN-ROST, skippé par le vétéran de la Volvo Ocean Race Gerd-Jan Poortman accompagné d’un jeune équipage prometteur de la Rotterdam Offshore Sailing Team (ROST), semblait avoir course gagnée en IRC 1. Il est cependant disqualifié par le Jury car, loffé par INO XXX sur la ligne de départ, il n’a pas pu se maintenir à l’écart, causant un léger dommage sur la coque du HH42 de James Neville. Malgré cet indicent “Nous avons continué et avons fait une course fantastique, avec une bel écart à l’arrivée”, a expliqué Poortman. “Cela a été fantastique avec les jeunes qui sont en progrès constant depuis la Cowes Week. C’est notre dernier événement pour cet équipage sur ce bateau.” Après jury, c’est le First 47.7 MOANA (Alain Goubeau) qui prend la tête du classement provisoire, devant le Cape 31 KATABATIC (Lance Adams) et INO XXX.

En IRC 2, deux J 109,se disputent le leadership sur cette première course. JOULE (Arjen van Leeuwen), véritable “terreur” du Solent cet été, s’impose avec une minute d’avance en temps compensé devant JUKEBOX (John Smart). A dix secondes du deuxième, NJORD (A-35, Paul Jonckheere) complète le trio de tête. “Malgré un mauvais départ, et quelques nouveaux venus dans notre équipage qui ont rapidement trouvé leurs marques, nous avons réussi à revenir dans le jeu”, déclare Van Leeuwen. “A contre-courant, nous avons navigué au plus près des côtes, ce qui nous a fait gagner quelque 150 mètres en un seul bord ! Le départ était très délicat. Avec un vent de 6 nœuds et un fort courant, il était difficile de faire avancer le bateau. Puis la pression est montée progressivement tout au long de la journée, jusqu’à 23-24 nœuds. Nous avons eu toutes les conditions que nous pouvions souhaiter, c’était vraiment amusant”.

En IRC 3, la météo a favorisé les plus petits rating. PICSOU (Dehler 29, Alain Rousseau) s’impose devant ZARAFA (Hod 35, Iwan Vermeirsch) suivi à 34 secondes par Extra Djinn (X-362 S, Michel Dorsman). Originaire de Nieuport en Belgique, Picsou est le plus petit bateau de la flotte et dispose depuis une décennie d’un équipage franco-belge régulier et aguerri. C’est un habitué des podium en Belgique et aux Pays-Bas. “C’était une belle course, commente Alain Rousseau, mais un peu délicate car nous avons fait une erreur sur le second bord. Ensuite, nous avons bénéficié du courant et le vent qui augmentait (jusqu’à 26 nœuds) lorsque nous étions sous spi.”

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Solitaire du Figaro. Davy Beaudart remporte l’étape, Fred Duthill 3e écope de 30 minutes de pénalité

Après une magnifique option à l’ouest du DST à la veille de l’arrivée, Fred Duthill coupait en tête la ligne d’arrivée ce matin devant Davy Beaudart qui oubliait de passer une bouée et après une belle arrivée où les deux hommes au coude à coude se livraient un beau duel. Malheureusement pour Fred Duthil, le jury constatait que son moteur avait été déplombé et portait réclamation. La sanction est tombée en fin de journée, il écope de 30 minutes de pénalité mais reste sur le podium à la 3e place.
30 minutes ! C’est le temps que vient de m’infliger le jury après une rupture de plomb moteur… qui a bien évidemment sauté tout seul mais la règle c’est la règle 😤 Bref je termine donc 3 ème de l’étape et c’est déjà super 👍 avec un petit matelas d’avance sur pas mal de concurrents donc rien n’est fait ! Ça me met la niaque pour la suite de La Solitaire du Figaro ” réagissait Fred Duthill.
C’est donc le bizuth Davy Beaudart qui remporte la 1ère étape de cette Solitaire qui promet. IL est suivi par Philippe Hartz, l’allemand Jorg Riecher, Maël Garnier, Guillaume Pirouelle Tom Laperche qui a souvent mené la flotte est à 1h48mn du leader.

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Solitaire du Figaro. Fred Duthill, Davy Beaudart, Phillipe Hartz le podium surprise de la 1ère étape

Alexis Courcoux

L’arrivée de cette 1ère étape a été magnifique. La victoire s’est jouée la dernière nuit. Fred Duthil (Le Journal des Entreprises) a franchi le premier la ligne d’arrivée ce jeudi à 10h après 3 jours 18 heures pour boucler le parcours théorique de 559 milles (après réduction de parcours) de la première étape entre la Loire-Atlantique et Port-la-Forêt. Davy Beaudart (Nauty’mor) et Philippe Hartz (Marine Nationale), arrivés respectivement à 10:06:00 et 10:09:05 complètent le podium provisoire qui devrait être revu. Le jury ayant constaté une rupture de plomb à bord du bateau de Fred Duthill, une réclamation a été faite contre lui.

L’audace a une nouvelle fois payé sur La Solitaire du Figaro. Fred Duthil, qui avait pris le parti de se décaler à l’ouest hier avant le DST (dispositif de séparation du trafic) Sud des îles Scilly avant de contourner celui d’Ouessant toujours par l’ouest, a pris les commandes de l’étape la nuit dernière. Au terme d’une véritable bagarre d’anthologie avec Davy Beaudart en mode Match Race, le skipper, qui affiche 12 participations à La Solitaire du Figaro au compteur, dont 4 podiums au classement général et 4 victoires d’étapes, est sorti vainqueur de ce duel à l’arrachée. Cependant, il faudra encore attendre pour connaître le vainqueur de cette première étape de la course. En effet, le jury a constaté une rupture de plomb à bord du Figaro Bénéteau 3 de Fred Duthil. Le Comité technique ayant réclamé contre lui, le marin sera convoqué par le jury.

Quelle étape ! Les DST ont offert le jeu attendu pour rebattre les cartes stratégiques du plan d’eau.
C’est un vrai hold up de Fred Duthill sur cette étape qui a pris une bonne option ouest qui lui rallongeait la route de 25 milles mais avec 2-3 nœuds de plus que le peloton de tête au centre.
L’arrivée s’est jouée en match racing entre Davy Beaudart et Fred Duthill.
Davy Beaudart, 1er bizuth découvre la Solitaire du Figaro. Il signe pour sa première participation, une 2e place incroyable moins de 2 minutes après Fred Duthill. En tête ce matin, il commet une faute au passage de bouée et voit Fred Duthill le dépasser.
Philippe Hartz, a dû apprécier cette fin d’étape en partant en mode commando à l’ouest avec les deux premiers. L’ancien Commando signe une belle 3e place à 5 minutes du premier qui récompense ses efforts. Niels Palmieri avec son option est aurait pu lui aussi faire un bon coup.
C’est un coup de massue pour ses concurrents et notamment les favoris comme Tom Laperche, Corentin Horeau, Guillaume Pirouelle, Lois Berrehar qui ont longtemps été en tête de la flotte.
En 2019, il y a eu des écarts à chaque étape. La course est loin d’être finie et il peut y avoir à nouveaux des rebondissements sur les 2prchaines étapes.

Davy Beaudart : Cela se bouleverse dans ma tête. Je suis hyper staifatit de l’option choisi. On s’est éclaté à faire des bords incroyables. Je n’aurai jamais espéré cela après 3 courses en Figaro. La bagarre que l’on a eu à 4 bateau puis à 3 jusqu’à ce matin. Fred me repasse à la fin. Il ne faut rien lâcher. J’étais à la barre ces 12 ernières heures. Avant la course, j’avais cette idée d’option. Une fois la haut, comme on était derrière on l’a tenté.
J’ai contourné la mauvais bouée à la fin, manque de lucidité et Fred me passe. C’ets dur également de na pas aller aussi vite que les autres.
Il reste deux longues étapes, il ne faudra pas se foirer.

Fred Duthill : C’était une étape assez compliquée. Tout le début jusqu’au Scilly était à la queue leu-leu. La première nuit, j’ai eu du mal. Par contre au retour, on savait qu’il y aurait des options . On avait envisagé cela avec les routeurs avec qui on a préparé l’étape. Ce scénario, quand j’ai entendu la météo je me suis dit qu’il était là. Je me suis dit qu’il fallait allait chercher cette sortie de front. En plus j’étais derrière. Je n’avais rien à perdre. Quand on met de l’angle sur le bateau, on va vite. Le paquet au début, on était groupé. On voit ceux qui sont en forme et qui vont vite. C’est dur d’aller plus vite qu’eux. Il reste encore 2 étapes bien corsées. Dans ce final en version match racing, en rentrant dans la baie, il oublie une bouée. Cela m’est déjà arrivé en 2005. Cette fois ci je ne l’ai pas oublié. Il ne fallait pas prendre de risque dans cette baie. On a fait un petit match race. C’était sympa. Il a vraiment bien navigué.
Il devrait y avoir de l’écart sur cette étape.. C’est dur de se faire un trou. Tout le monfe est réglé. Il se passe des heures avant de gagner sur les autres. Il faut avant tout bien naviguer sur la partie météo. Ganer 50m ce n’est pas cela qui fera la différence. Je me suis bien reposé sur la montée pour me garder sur la descente.
Il y a des choix qui ne sont pas facile avec les DST que l’on doit éviter. Faire des options ce n’est pas simple. Basile a pris une option pas bête du tout. Cela peut ouvrir d’un coup. C’était technique.
Je retiens qu’il y a eu 4 jours de pluie. Je retiens quand on m’annonce ce matin qu’on est en tête. J’avais un bon pressentiment. Ce moment où ce matin de bonne heure on m’annonce que j’étais en tête c’est jouissif.

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Vendée Globe. Alex Thomson accompagne le canadien Scott Shawyer et Canada Ocean Racing 

Lorsque Alex Thomson a annoncé ne pas vouloir courir le prochain Vendée Globe pour se consacrer à sa famille, il n’a jamais caché sa volonté de vouloir mettre à disposition son expertise et son écurie au service d’autre skippers. Il annonce aujourd’hui travailler avec le Canadien Scott Shawyer et sa structure Canada Ocean Racing pour l’aider à participer au Vendée Globe 2028 et devenir le premier marin canadien à terminer la course autour du monde en solitaire sans escale.

Shawyer est un homme d’affaires qui a réussi à la direction d’une entreprise technologique mais il est également un marin amateur de longue date, bien que son expérience avant de travailler avec Thomson se soit limitée aux dériveurs et quillards de course et aux catamarans de croisière.

“Scott est un type très intéressant. C’est un triathlète, un skieur amateur – il fait partie de l’équipe de ski au Canada – et c’est avant tout un entrepreneur. Au cours des 30 dernières années, il a bâti une énorme entreprise au Canada. Et c’est un marin. Il a fait du classe A, du dériveur, et il a un catamaran de croisière. Je pense que le coronavirus est la raison pour laquelle tout cela est arrivé. Il connaissait le Vendée Globe, mais il ne l’avait pas vraiment suivie. Mais la dernière fois, il l’a suivi et il en est devenu complètement captivé. Et il a senti en lui l’inspiration que peut donner la course. « Alors il a commencé à faire des recherches parce que dans sa tête, il avait cette petite idée qu’il devrait peut-être le faire. Il a donc emprunté cette voie et il s’est rendu compte qu’il pouvait marier plusieurs choses ensemble dans sa vie, ce qui l’avait presque amené à ce point. Il a senti qu’il voulait se mettre au défi et il veut mettre en valeur le sport au Canada parce qu’il veut que les autres Canadiens se sentent comme lui.

Shawyer a pris contact avec Thomson il y a un an, bien que l’équipe de Thomson affirme qu’il a été approché par de nombreux skippers différents et qu’ils doivent être très sélectifs quant aux personnes avec lesquelles travailler.

«J’ai choisi de m’impliquer dans ce projet pour plusieurs raisons. La première est que la personne doit être capable de le faire, et non seulement en avoir la capacité, mais aussi le désir. Scott a donc dû s’engager dans un programme d’entraînement assez rigoureux. 

“L’autre raison, c’est que tout au long de ma carrière, l’histoire a toujours été si puissante. Cela inspire vraiment les gens. Et nous nous sentons comme le service international des relations publiques du Vendée Globe depuis un certain nombre d’années. C’est donc une occasion pour nous d’aider à bâtir une entreprise de course au large au Canada.” Thomson souligne qu’avec 30% de Canadiens parlant français, un obstacle important à la constitution d’un public pour le Vendée Globe a déjà été partiellement surmonté.

Le Canada a un héritage limité en matière de course au large. Les deux précédents participants canadiens au Vendée Globe étaient Gerry Roufs, tragiquement disparu en mer en 1997, et Derek Hatfied , qui a dû abandonner après avoir été renversé par une énorme tempête en 2008.

Pour acquérir de l’expérience, Shawyer a commencé une formation sur un IMOCA à dérive. “Il n’a jamais navigué au large auparavant – il est actuellement au milieu de l’Atlantique – vous devez donc faire attention au type d’objectifs que vous vous fixez là-bas. Vu le temps dont nous disposons, nous commençons avec une belle plate-forme solide, un bateau à dérive, génération 2012, et nous construisons à partir de là », explique Thomson.

« Prends un bateau, mets-toi à l’eau. Je crois totalement aux milles et milles et milles en mer – c’est le seul moyen. Il n’y a pas beaucoup de raccourcis et surtout quand on démarre sans expérience offshore, c’est la seule chose à faire.

À plus long terme, cependant, Thomson souhaite étendre ses attributions à la construction de nouveaux IMOCA ainsi qu’à la gestion des skippers. “Le plan est que nous construisions une entreprise durable autour de cela dans le but de pouvoir construire des bateaux et de mettre des entrées potentiellement gagnantes à partir de 2032”, explique Thomson.

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Imoca. Kevin Escoffier présente les nouvelles couleurs de son bateau Holcim – PRB

Kevin Escoffier a remis à l’eau son nouvel IMOCA sous de nouvelles couleurs Holcim PRB. Il participera à The Ocean Race et au Vendée Globe. Une nouvelle identité visuelle et un nouveau programme définies après le rachat de l’entreprise vendéenne par Holcim, multinationale Suisse.

Finie la couleur orange sur les bateaux PRB, le nouvel IMOCA de Kevin Escoffier change également de message autour de l’économie circulaire. Son intention de participer à The Ocean Race signe l’arrivée d’un sixième concurrent en IMOCA. Une bonne nouvelle pour les organisateurs et la course dont le plateau s’étoffe.

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Globe40. Craig Horsfield et Oliver Bond remportent la deuxième étape

Craig Horsfield et Oliver Bond sont arrivés à l’Île Maurice et remportent cette deuxième et plus longue étape de la GLOBE40. Ils ont coupé la ligne d’arrivée lundi matin à 2 heure 42 minutes et 42 secondes (UTC) après 35 jours 10 heures 42 minutes et 42 secondes de navigation. 

« Ce fut un long voyage jusqu’ici, plus long que ce que nous avions prévu avant le départ. Nous avons géré cette grande étape en la découpant en 4 morceaux. L’étape nous paraissait tellement immense avant le départ que c’était nécessaire de gérer les épreuves les unes après les autres. Le premier morceau était une petite régate rapide à travers l’archipel du Cap Vert qui a duré 2 jours. Des moments excellents de glisse, que du bonheur. Sur la deuxième partie, l’Atlantique Sud et l’anticyclone de Sainte-Hélène, il a fallu faire preuve d’une bonne analyse stratégique pour franchir ce passage à niveau. Le troisième morceau, avec le contournement du Sud de l’Afrique et le passage du Cap de Bonne-Espérance, a été rude physiquement car nous avons rencontré des conditions difficiles de mer et de températures parfois très froides. Le dernier morceau dans l’Océan Indien a été très difficile. En fait nous pensions que ça allait être la partie la plus facile de l’étape, mais ce fut la plus difficile. » déclarent les deux marins après avoir touché terre.

Une victoire acquise de bien belle manière par les skippers américains. Dans le bon tempo dès les premiers milles, ils ont rarement cumulé plus d’une trentaine de milles de retard sur le rival et leader japonais Milai tout au long de la descente de l’Atlantique sud. Ils n’ont rien lâché et ce malgré la dureté de l’étape sur le plan physique et mental dû à sa longue distance, aux conditions dures de mer et de climat rencontrées et aux soucis techniques affrontés. Dans ce mano à mano d’envergure planétaire, le duo américano-britannique a bénéficié du pit-stop sud-africain opéré par Masa Suzuki et Andrea Fantini pour prendre le leadership de la flotte au passage du Cap de Bonne-Espérance, sans ne plus jamais le céder jusqu’aux eaux turquoise mauriciennes. Cette victoire sur cette étape majeure au coefficient 3, permet au Class40 Amhas de prendre la tête du classement général de ce tour du monde novateur.

« Notre stratégie était de rester au contact de la tête de la course. Quand nous étions au large du Brésil, au moment de tourner vers Le Cap, nous voulions être parmi les meilleurs. La stratégie suivante était de passer le Sud sans encombre pour ensuite finir à toute vitesse dans l’Océan Indien. En pratique, on a dû s’adapter. Nous avons accéléré un peu plus que prévu durant la traversée du Sud en étant au contact avec Milai. Ensuite, quand nous avons pris le leadership, nous avons davantage géré la suite des événements. On a changé nos plans pour préserver le bateau, pendant que les autres tentaient de nous rattraper. Notre feuille de route évoluait suivant la situation de course. Deux fois nous avons changé d’option pour rejoindre l’itinéraire d’un autre concurrent. On a perdu une demi-journée pour se retrouver dans une position qui les empêchaient de nous doubler. Ça aurait été plus rapide de foncer vers l’Est mais s’il y avait eu un problème, on leur offrait l’opportunité de gagner donc on a décidé de se rapprocher pour leur ôter cette option. C’est ainsi que nous avons géré le finish. Même si ça nous obligeait à naviguer moins vite par moment. » analysent à chaud Craig et Oliver avant de poursuivre en soulignant l’excellent esprit présent entre les concurrents. « L’un de nos meilleurs souvenirs est la communication entre les bateaux. Particulièrement avec Masa (Milai) et Mélodie (Whiskey Jack) pour essayer de résoudre leurs problèmes techniques. Malgré la compétition acharnée, même si on aime la confrontation, c’est agréable de partager. On apprécie de s’aider. Si un problème surgit, si quelqu’un casse quelque chose, on est désolé pour lui. »

Auteur d’une nouvelle très belle navigation, le duo hollandais à bord de Sec Hayai est en ballotage favorable pour décrocher la seconde place dans la journée du mardi 23 août.

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Solitaire du Figaro. Départ de la première étape, Tom Laperche en tête

@ Alexis Courcoux

Le Départ de La Solitaire du Figaro a été donné à 15h40 ce dimanche au large de Saint-Michel-Chef-Chef en Loire-Atlantique par Damien Seguin, parrain de la 53e édition. Les 34 Figaristes en lice cette année dont 9 bizuths, se sont élancés pour cette première étape dans un vent très léger. La première nuit dans des vents instables a laissé peu de répit aux marins.

Le vent très instable en force et direction a donné du fil à retordre à l’ensemble de la flotte qui progresse à hauteur de Port La Forêt. Tom Laperche en tête devance Tom Dolan et reste bien positionné pour remporter le premier sprint intermédiaire, nouveauté de cette édition. Cette année, les premiers concurrents à franchir une marque de parcours recevront une bonification en temps qui comptera pour le classement général : 5 minutes pour le 1er, 3 minutes pour le 2nd et 1 minute pour le 3e). La Bouée cardinale Ouest “Chaussée de Sein”, marque de parcours de la première étape, devrait permettre de voir se dessiner les premières tendances !

Le départ
Un à un, les 34 solitaires ont quitté ce dimanche le ponton de la Base des Sous-Marins de Saint-Nazaire à partir de 11h45. Un moment spécial, toujours émouvant et stressant pour les marins. “C’est toujours un mix entre l’envie et un petit peu d’appréhension. Cette première étape ne va pas être si simple que ça. Il y aura un, voire deux fronts à passer, une dorsale qui va pousser derrière pour revenir sur la Bretagne. ça peut être compliqué. Il va forcément y avoir des passages à niveau, commente Damien Seguin, parrain de cette édition 2022. “Le plateau est jeune, mais il y a beaucoup d’expériences cumulées. Certains nouveaux ont les dents longues aussi. Il serait très difficile pour qui que ce soit de faire un pronostic même si, quand on regarde les résultats des dernières années ou de cette saison, on voit un trio ou un quatuor se dégager. Mais La Solitaire restera toujours une course à part, avec son lot de surprises”.
Et cette première étape, qui présente tous les atours d’une grande classique, ne sera certainement pas en reste pour préserver le suspense. À l’image du départ dans des tout petits airs au large de Saint-Michel-Chef-Chef, qui a bien donné du fil à retordre au comité de course, ce premier parcours se profile sous le signe de toutes incertitudes. Après avoir coupé la ligne, la flotte progresse désormais à toute petite cadence vers la pointe de Penmarc’h qu’elle devrait doubler lundi matin. Puis elle poursuivra vers la chaussée de Sein et les îles Scilly à laisser à tribord pour aller virer l’île de Skokholm au large du Pays de Galles. Il sera alors temps d’entamer une grande descente vers Land’s End, pointe sud-ouest de l’Angleterre, et la très tactique mer d’Iroise. Après avoir négocié la sortie du raz de Sein, les solitaires devront effectuer un bord vers l’archipel des Glénan et la baie de Port-la-Forêt, où ils sont attendus jeudi 25 août. Il sera alors temps d’affaler un peu les voiles après quatre jours et quatre nuits d’une course d’une intensité de tous les instants, pimentée par une météo incertaine qu’il faudra savoir décrypter.
Depuis hier, tous les skippers, comme les plus proches observateurs, s’accordent en effet pour dire qu’il y a des divergences dans l’air dans les prévisions des fichiers météo. “Les modèles varient beaucoup, ce qui ne favorise pas la fiabilité,” commente Cyrille Duchesne de Météo Consult. Au regard du parcours de 644 milles, les conditions, de légères à modérées attendues, n’en seront pas moins très variées, avec de nombreux changements de rythme, ainsi que des variations de types de vents et de temps. “L’incertitude fait qu’il n’y pas un choix dicté. Elle ouvre la porte à plus d’options. Cette étape sera très intéressante à suivre,”ajoute le prévisionniste en charge des bulletins de la course.
Un point de vue que partage volontiers Dominic Vittet, qui, comme Nicolas Lunven avec le Pôle Finistère Course au Large, et Marcel Van Triest avec Lorient Grand Large, accompagne et conseille les skippers jusqu’à ce qu’ils embarquent à bord de leur Figaro Bénéteau 3 pour rentrer dans le vif et de la feu de la compétition . “Cette étape s’annonce plutôt ouverte. Ils et elles vont devoir écrire leur histoire au gré des bascules, des nuages et des molles. Rien n’est vraiment défini à l’avance,” explique-t-il sur les quais de Saint-Nazaire après avoir échangé un long moment avec Corentin Horeau. “ Il va falloir être opportuniste. Il faudra s’économiser un peu, pour ne pas se cramer d’entrée jeu en vue d’une décision stratégique qu’il faudra prendre en Bretagne Nord. Et ne pas trop stresser si on perd un peu sous un petit nuage, ou dans un petit front orageux”, commente de son côté le skipper de Mutuelle Bleue. “Tout l’enjeu consiste à présent à bien digérer toutes les infos météo qu’on amasse depuis hier midi. À moi de jouer maintenant pour bien les utiliser sur l’eau ! Je vais essayer de faire parler l’expérience…”

Ils ont dit :
Basile Bourgnon (EDENRED), 1ère participation : “C’est ma première Solitaire. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Je ne suis pas forcément stressé. Est-ce que c’est bon signe, ou pas ? Je ne sais pas, mais je rentre dans le bain confiant, entouré des copains. On va essayer d’accrocher les wagons et faire une belle première étape. On va monter assez haut. Ça va être l’occasion d’aller visiter l’Angleterre et Skokholm Island. Les conditions vont être légères. Ce n’est pas un problème. Il va falloir être bon dans toutes les conditions. J’ai fait une bonne avant-saison avec de belles places. Il y a des choses qui sont possibles, même si La Solitaire est un cas à part. Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif, si ce n’est le classement Bizuths. Guillaume Pirouelle, mon principal concurrent, a été très fort en début d’année. On va voir comment on navigue tous les deux. Et pour le classement général, on verra au bout des trois étapes”.
Achille Nebout (Amarris – Primeo Énergie), 4e participation : “Je suis très content de partir après une belle semaine à Nantes. Je suis très motivé et très détendu pour ma quatrième participation. Je me sens prêt. Je vais essayer de profiter au maximum de cette Solitaire. Au départ, ça va sûrement être un peu léger. Il va falloir avoir les yeux ouverts et composer au mieux avec le vent qu’il y aura sur le plan d’eau. Mais ce n’est pas plus mal d’avoir un peu de pétole pour commencer. On sait que l’étape ne va pas se jouer au départ. Mon objectif est de prendre du plaisir et de donner le maximum. J’aimerais bien faire une Solitaire à un chiffre au classement général à l’arrivée. Ça serait sympa !”
Chloé Le Bars (Région Bretagne – CMB Océane), 1ère participation : “ La Solitaire du Figaro est une grande étape dans la carrière d’un skipper. Je me sens stressée, forcément. Les conditions météo pour le départ vont être assez sympathiques pour un bizuth. On aura le temps de bien se mettre dans le bain. J’ai hâte de partir. Je suis prête. Le bateau est prêt. Il n’y a plus qu’à se bagarrer. L’évolution de la situation météo va être la plus grosse difficulté. Il faudra faire des choix différents en fonction des anticyclones, des dépressions…On aura pas mal de choses à analyser et à suivre au jour le jour pour être au bon moment au bon endroit. Ça ne va pas être facile mais sinon ça devrait aller. La première étape va durer quatre jours. il va falloir gérer son rythme à bord mais sinon je pense que ça devrait bien se passer”.
Susann Beucke (This Race Is Female), 1ère participation : “Je suis très, très nerveuse. Je suis arrivée en retard parce que je ne réussissais pas à charger les fichiers GRIB sur mon ordinateur. La première étape sera très longue, avec quatre nuits en mer mais il y aura de nombreuses opportunités de revenir, ce qui est bien pour moi. La situation générale ne pourrait pas être meilleure pour moi. Si on m’avait dit en février que je serais au départ de la première étape de La Solitaire du Figaro, j’aurais dit que c’était impossible”
Tom Dolan (Smurfit Kappa-Kingspan), 5e participation : “ On part pour une bonne étape de Solitaire classique, avec potentiellement beaucoup de rebondissements, des étirements de flotte et du jeu jusqu’à la fin. C’est une étape qui ne suffira pas pour gagner la Solitaire mais qui peut donner les moyens de la perdre. Il faudra rester sage. Il y a beaucoup de désaccord entre les fichiers météo. Tout va dépendre du passage d’un front froid au moment d’entamer la descente des côtes galloises. La régate jusqu’à la chaussée de Sein, avec le passage de trois fronts et des bascules dans tous les sens sera importante, mais la course ne sera jamais finie. L’expérience devrait aider un peu. La situation est encore très floue. Je téléchargerai les derniers fichiers dans le SAS de Saint-Nazaire !”

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Golden Globe Race : Ouverture du village et départ le 4 septembre

Les Sables d’Olonne s’apprêtent à revivre ces moments uniques où la ville met à l’honneur des marins prêts à défier les océans. Pour l’inauguration du village samedi, Place du Vendée Globe, la foule était déjà au rendez-vous. Les passionnés de la course au large, les aficionados du large et de nombreuses familles étaient ainsi les premiers à arpenter les pontons et les allées du village.

Une ferveur populaire qui va s’intensifier jusqu’au grand départ, le dimanche 4 septembre prochain. Lors de l’inauguration, le maire des Sables d’Olonne, Yannick Moreau a tenu à saluer « les skippers, les partenaires, les bénévoles qui rendent possible cette incroyable aventure ». L’élu a également rappelé l’incroyable histoire de « cette épopée qui a débuté en 1968 et qui se poursuit aujourd’hui aux Sables d’Olonne avec ses rebondissements et son scénario inimaginable ». Et l’édile de poursuivre : « si j’étais chez Netflix, j’en ferai une série ! »
La journée a permis au public de découvrir la riche histoire de la course. Ils ont aussi pu faire connaissance et encourager les 17 skippers de 11 nationalités différentes qui prendront le départ de la plus longue épreuve sportive au monde. Ensuite, nombre d’entre eux ont poursuivi la journée en arpentant les pontons où sont amarrés les bateaux. Les enfants ont pu se donner à cœur joie sur le manège qui a également été installé. Dans la soirée, un concert avec le groupe de rock de Jean-Luc Van Den Heede, vainqueur de la dernière édition, aura églement lieu. La journée s’achèvera par un feu d’artifice majestueux lancé depuis la baie.

En attendant impatiemment le grand départ
C’est donc le début de quinze jours riches en événements. Au quotidien, des ateliers, des animations, des concerts, des émissions de télévision seront ouverts au public. Tous pourront découvrir l’univers propre à la Golden Globe Race avec un espace dédié à l’histoire de ce qui reste le premier tour du monde sans escale de l’histoire.
La journée de mercredi prochain sera également un des temps forts de cette quinzaine. Les skippers paraderont en effet dans l’après-midi dans le fameux chenal de Port-Olona puis disputeront un parcours côtier. La journée s’achèvera par des chants traditionnels marins en début de soirée.
Le samedi suivant, place à la Grande fête des jumelages où toutes les villes jumelées avec Les Sables d’Olonne seront mises à l’honneur tout au long de la journée. Vendredi 2 septembre, un show musical, animé par un DJ (DJ Loran) sera également proposé. Ce sera, déjà, le temps des “au revoir” : dimanche 4 septembre, à partir de 13 heures, les skippers quitteront le port pour s’élancer vers leur grande aventure.
Ces aventuriers des temps modernes seront donc 17 – originaire de 11 nationalités – sur la ligne de départ. Parmi eux, deux skippers français s’élanceront, Damien Guillou (vainqueur du prologue) et Arnaud Gaist. Tous n’ont qu’une ambition : aller au bout et tout donner pour succéder à Jean-Luc Van Den Heede.

LE PROGRAMME
Samedi 20 août : ouverture du village (10h), présentation officielle (16h), concert (19h20), feu d’artifice (22h30)
Mercredi 24 août : parade des skippers (15h), remise des prix du parcours côtier (17h)
Samedi 27 août : activités et célébrations autour des villes jumelées des Sables d’Olonne
Vendredi 2 septembre : show animé par un DJ (21h)
Dimanche 4 septembre : sortie du chenal (13h), top départ (16h)
Toutes les informations et le programme sont à retrouver ICI

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