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L’île de Malte en ligne de mire pour Cammas

Groupama - Franck Cammas
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Pas d’opportunités, au contraire, pour le peloton de revenir sur les deux échappés du vendredi 13… Un vendredi noir pour les quatre poursuivants qui ont vu leur retard augmenter d’une vingtaine de milles supplémentaires et qui savent qu’il va encore grossir lorsque Groupama-2 va contourner l’île de Malte. Parce qu’il faut tirer des bords de près dans un détroit de Sicile bien pauvre en brise ce week-end tandis que Franck Cammas va bientôt pouvoir naviguer au portant vers Nice… Les routes vont d’ailleurs se croiser dans cette journée de samedi et ce sera un moment très dur pour les poursuivants qui pourront compter le nombre de milles à faire pour virer Malte alors que le premier fera l’addition de ceux pour Nice. Car à 4h00, Gitana X était encore devant Bizerte, Foncia dans le golfe de Tunis, Géant au cap Bon et Gitana 11 au large de cette même pointe. L’extrême Nord-Est de la Tunisie semble être bien difficile à parer et peu de bateaux pouvaient se targuer d’une vitesse supérieure à dix nœuds… Franck Cammas a en sus bien joué le coup en prolongeant son bord bâbord car il peut quasiment faire route directe sur l’autre bord vers l’île des Chevaliers tandis que Pascal Bidégorry devra contre border et perdre au moins une vingtaine de milles dans la matinée… Entre Géant et Gitana 11, il y a aussi divergence d’option à l’avantage ce matin de Frédéric Le Peutrec qui semble avoir touché plus de pression au large, au milieu du détroit de Sicile alors que Michel Desjoyeaux tire à la côte. Foncia doit encore passer le cap Bon ce qui limite ses possibilités tactiques et Gitana X peut se consoler de réaliser la meilleure moyenne sur les dernières quatre heures… Mais cela ne suffira pas à combler un déficit qui devient insolvable alors que Groupama-2 n’est plus qu’à 650 milles de l’arrivée de l’IB Group Challenge !

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Cammas reprend la tête

Grand Prix de Marseille 2004
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Birdy ! Franck Cammas n’est peut-être pas un excellent golfeur mais il a trouvé le trou… La balle est de nouveau dans son camp et il peut « putter » sur une mer plate comme un green pour prendre le drapeau comme étendard de la flotte. Mais il y a dix-huit trous dans une partie et la course n’en est qu’à son dixième… S’il sort avec « un sous le par » des côtes tunisiennes, il sait qu’il va falloir swinguer dans le détroit de Sicile lorsque la brise d’Est va s’installer sur le « fairway »agité par un méchant clapot avec son cortège de « bunkers », de bascules, de molles… avant d’arriver à Malte, la cité des Chevaliers à l’aigle frappé sur l’écusson. Eagle, c’est bien ce que les deux leaders, Groupama-2 et Banque Populaire voudraient bien faire maintenant pour enfoncer le tee avant la remontée vers les brises de Nice. Mais pour cela, il va falloir croiser le fer (7 ?) et voir de quel bois les deux compères se chauffent…

Plus « maritimement parlant » comme dirait un célèbre navigateur, la situation devient délicate pour le peloton : le vent semble installer ce vendredi en milieu d’après-midi pour tout le monde de la même façon et comme les vitesses sont quasiment identiques et les options pratiquement inexistantes tant qu’il ne faut pas louvoyer, il devrait y avoir une certaine stabilité dans la hiérarchie jusqu’à la prochaine bascule. Il y a aussi le fait que les deux leaders vont devoir quitter les côtes tunisiennes et donc se retrouver avec pour seul « moteur » le vent synoptique (vent dû au gradient de pression) tandis que les poursuivants pourront encore espérer du thermique (vent créé par la différence de température terre-mer). Ces phénomènes peuvent malheureusement aller dans un sens ou dans l’autre car il peut très bien (les trois précédents jours et nuits le confirment) y avoir plus de brise au large… ou à terre.
Bref, aucun navigateur n’osait se prononcer sur la suite du programme car la seule certitude… c’est qu’il n’y a rien de sûr. Jean Gabin disait : « je sais qu’on ne sait jamais… ». Mais hors des spéculations des uns et des autres, le fait marquant est le coup au moral porté au peloton : après cinq jours de mer au contact, avec des retournements de situation, des bouleversements horaires du classement, voilà une situation plus établie qu’il faut surmonter. 80 à 200 milles d’écart, ça plombe les quarts !
Mais au regard de la feuille de match, il faut reconnaître que les équipages ont suffisamment de bouteille pour se reprendre en main : tous ont connu des moments similaires et tous ont su revenir (Figaro, Mini, Vendée, Tour de France, JO…). Et en sus, ils naviguent de concert, ce qui est toujours stimulant. Il faut juste ne pas lâcher son « caddy » !

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Mini-Pavois, départ samedi midi

Mini-Pavois
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Des marques à virer proches et… éloignées à la fois
Point intéressant : les 460 milles du parcours de ce Mini-Pavois 2005 vont alterner grandes et petites distances à parcourir. En effet, si l’on regarde dans le détail, on voit qu’elles vont de 6 milles (de la bouée des Minimes à celle de Fort Boyard) à 110 milles (entre Les Birvideaux au Nord de Belle-Ile et la pointe Nord de l’Ile de Ré), autant dire que le terrain de jeu va être vaste et petit à la fois. «  Cela va être intéressant. Il va y avoir à la fois des petits bords avec des marques pas trop éloignées, ce qui va obliger les concurrents à naviguer au contact. Ce sera intéressant pour eux car ils pourront étalonner leur vitesse les uns par rapport aux autres. D’autre part, il y a de grands bords de 60/110 milles qui vont permettre aux concurrents de voir ce qu’ils donnent au large. Détail important, il va falloir qu’ils gèrent bien leur sommeil par petites tranches avec ce type de parcours et de météo assez changeante » termine Denis Hugues. Options tactiques à prendre, choix de course stratégiques à faire, gestion du sommeil optimale, le vainqueur de ce Mini-Pavois ne devra pas faire beaucoup d’erreurs…

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Jean-Pierre Dick sur le Vendée Globe 2008 avec un nouveau bateau

Jean-Pierre Dick - Virbac-Paprec
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Le Vendée Globe, rebelote ?
Jean-Pierre Dick : « Rebelote, Oui et non. Oui, parce que je repars. Non parce que la démarche n’est pas tout à fait la même que celle qui m’a déjà conduit à disputer le dernier tour du monde en solitaire et sans escale. Cette année, j’ai réalisé un très grand rêve quand j’ai franchi la ligne d’arrivée de cette épreuve unique en son genre. Mais j’ai aussi eu cette frustration d’être arrivé 6ème et d’avoir connu une série d’avaries qui ont un peu changé la donne et la teneur de l’épreuve. Aujourd’hui, j’ai très envie de revivre cette aventure fabuleuse, mais différemment : avec des objectifs de performance et de résultat revus à la hausse… tout simplement ! »

Les grands axes du programme : ambition et ouverture
JPD : « C’est un programme sur quatre ans avec des dates clés. Il est plus ambitieux que celui qui m’a conduit à disputer mon premier Vendée Globe. J’ai déjà autour de moi une équipe qui a envie de relever le challenge. Nous allons plus nous ouvrir sur l’extérieur et favoriser le travail en commun avec des intervenants qui partagent des valeurs communes. L’arrivée de Loïck Peyron dans l’équipe – qui va m’aider à continuer mon apprentissage de la course au large et apporter sa contribution dans la conception du nouveau bateau – en est sans doute la meilleure illustration. »

La base du Défi (Coupe de l’America) à Lorient, nouveau QG du team Virbac-Paprec
JPD : « C’est un outil formidable, qui doit nous permettre de travailler de manière plus organisée : de mettre à l’eau les bateaux le plus vite possible et de gagner du temps. L’idée est de monter et animer une grande équipe tournée vers la voile de compétition. Appelons cela « une écurie », même s’il s’agit pour l’heure d’un concept et non d’une réalité. Mais l’idée est de se préparer et d’être prêt pour accueillir un autre projet, de mettre en commun des moyens techniques et humains pour deux bateaux et deux skippers. »

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A 1000 milles de Nice

Pascal Bidégorry - Banque Populaire
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A moins de 1000 milles de l’arrivée à Nice, il faut décidemment se résoudre à se dire que « rien n’est joué ». Cette fois, ce n’est pas Michel Desjoyeaux qui a fait le break, mais Pascal Bidégorry et Franck Cammas qui ne se sont pratiquement pas quittés de la nuit et ont opté pour des bords le long des côtes algériennes tandis que leurs trois autres poursuivants immédiats partaient au large. Pourquoi ? Comment ? Que s’est-il passé ? Il faudra attendre les explications des skippers ce midi. Mais incontestablement, la brise était au rendez-vous dans le Sud et plus faible dans le Nord.
A plus de vingt nœuds de moyenne, Banque Populaire et Groupama-2 ont aligné les milles toute la nuit alors que les autres trimarans ne progressaient qu’à 10-15 nœuds, voir moins comme Gitana X qui, à cause de son décalage d’hier, a vu son retard prendre des proportions conséquentes avec plus de 140 milles de retard sur le leader.

Un front peu actif est en train de se dégrader sur la flotte et il suffit que les premiers soient devant ce front et les poursuivants derrière, pour que le vent soit très différent à quelques milles près. En tous cas, la situation va radicalement changer dès le lever du jour avec l’arrivée d’un vent d’Est lié à un minimum dépressionnaire sur Malte. Banque Populaire et Groupama-2 ont l’avantage de l’aborder les premiers mais peuvent très bien se planter dans cette zone de transition et la Tunisie serait alors l’occasion d’un nouveau regroupement !

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IB Group Challenge : A chacun sa stratégie

Trimaran Géant
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On va finir par y perdre notre boussole, notre latin, nos repères et peut-être bien d’autres choses encore ! Un coup, c’est le gars du Nord qui prend l’avantage, après c’est celui de derrière qui revient d’on ne sait où ni comment, ensuite c’est celui qui longe les côtes espagnoles, puis celui qui évite un banc de brume… Bref, depuis deux jours, le leader change pratiquement quatre fois par jour au gré des positions récupérées à 4h00, 10h00, 16h00 et 19h00. Cette fois, toutefois, cela semble plus radical : il y a un arrêt net pour les trois Nordistes (Banque Populaire, Groupama-2, Foncia) et le « retardataire » revenu très fort dans le match (Gitana X) et les deux Sudistes (Géant, Gitana 11), tous au large d’Alger. Le premier groupe peine à 6-7 nœuds tandis que le second file à près de 12 nœuds sur la dernière demi-heure.
 
Michel Desjoyeaux aurait-il trouvé le bon couloir de vent ? Son co-navigateur Vincent Riou indiquait clairement à la vacation de midi : « Nous ne nous occupons pas trop de la flotte, nous jouons notre stratégie en essayant de comprendre ce qui se passe côté météo. Mais on ne se pose pas trop de questions : nous n’avons pas spécialement envie de rester au contact et on va chercher ce qui nous paraît bon car dans ces coins, il faut être un peu joueur. » Certes, il faudra attendre ce soir pour confirmer si l’option était bonne, mais d’ores et déjà Géant se positionne comme le trimaran le plus créatif en terme de navigation.
 
Serait-ce une habitude de Figariste ? Franck Cammas, Armel Le Cléac’h et Pascal Bidégorry, tous les trois vainqueurs d’une édition de la Solitaire du Figaro, ne se quittent pas d’une étrave. Sûr que la navigation au contact impose un rythme élevé car chaque petite erreur de réglage s’observe illico, chaque bascule mal négociée se paye cash. La technique est toujours bonne car les régleurs ont en permanence des repères et la vitesse s’en ressent en positif.
Mais que se passe-t-il si le leader du moment va dans le mur ! Il entraîne ses camarades comme les lemmings en haut de la falaise pour sauter à la mer… Non : à la lecture du relevé des positions, les équipages vont prendre des mesures drastiques pour revenir au contact et donc lâcher la tactique pour passer en mode stratégie…
 
Surtout à ce moment crucial de l’IB Group Challenge car cette nuit, le flux de Sud Ouest qui a rattrapé la flotte, et a ainsi permis à Gitana X de combler une partie de son retard, va buter sur le vent de secteur Est qui règne au large de Malte. De ce conflit va naître une zone tampon, une phase stratégique délicate à négocier le long des côtes tunisiennes. En pleine nuit, avec seulement un petit croissant de lune et toujours ces contrastes thermiques entre désert et mer, qui créent ces bancs de brume, ces noyaux sans vent, ces couloirs de brise au cheminement imprévisibles.
Il y a la politique de l’écureuil qui accumule les noisettes en vue de garder du stock et celle du trader qui n’hésite pas à attaquer dès qu’il sent une ouverture même s’il sait qu’il peut y laisser plus que des plumes. On dit que la nuit porte conseil : celle-là porte à conséquence…
 

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Les Mini vont manger du Lion

Roxy - Alexia Barrier
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Le départ sera donné Samedi 14 mai à 14 h de Port Camargue pour une course sans escale. Au départ du Grau du Roi – Port Camargue, les concurrents de 6 nationalités différentes virent une bouée à Arenys de Mar en Espagne, avant de traverser la Méditerranée en direction du rocher du Lion de mer à St Raphaël avant l’arrivée finale devant le Grau du Roi – Port Camargue. C’est Samedi à 14h que seront libérés les 27 équipages souhaitant inscrire leur nom au palmarès de cette course en double. Nombreux sont les candidats à la victoire finale, vu la qualité des participants. Parmi les bateaux inscrits, deux catégories : les prototypes et les séries. Soit deux courses en une avec l’espoir des séries de mettre derrière eux des protos !

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Yvan Bourgnon de retour …en chef d´équipe

Equipage Yvan Bourgnon
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Après la Route du Rhum 2002 où il était resté enfermé cinq jours dans son trimaran retourné avant que les secours ne viennent le récupérer , Yvan Bourgnon s´était éloigné du circuit des multis. Privé de partenaire, le cadet des Bourgnon vainqueur de la mini transat 1995 ou de la transat Jacques Vabre n´avait pas renoncé à sa passion. Il avait projeté de prendre le départ du dernier Vendée Globe mais avait échoué sur le fil. Pas découragé il avait poursuivi sa quête de sponsors avec une approche différente à la lumière de son expérience de dix ans : " Dans mes contacts avec les chefs d´entreprise, je percevais l´intérêt pour les valeurs d´aventure , de défi dont la voile est porteuse mais en même temps les réticences par rapport à un manque de cohérence sportive et des retombées insuffisantes."

Quatre bateaux différents

Partant du principe que seules les grandes courses médiatisées ( Vendée Globe , Route du Rhum, Solitaire du Figaro ) captent l´intérêt du grand public , Yvan Bourgnon et ses associés ont réfléchi à un concept d´écurie permetttant d´être présent sur tous ces évènements. Ce qui implique de disposer d´un bateau et d´un marin performant dans chaque classe. Le projet paraissait ambitieux mais cette " utopie " a séduit le groupe" Brossard" qui a décidé de relever ce challenge avec d´autres partenaires dont Sergio Tacchini qui a vendu à ce team son trimaran très performant l´an passé avec Karine Fauconnier. Yvan Bourgnon en sera le skipper attitré et son programme sera prioritairement axé sur les grandes transats, la Jacques Vabre en Novembre 2005 et la Route du Rhum 2006. Pour le circuit Figaro , c´est le costarmoricain Fred Duthil qui défendra les couleurs de l´équipe Brossard qui s´ouvre aussi aux jeunes en intégrant un skipper de la classe 6, 50m Adrien Hardy engagé dans la mini- transat qui a révélé bien des talents. Pour l´heure, il manque encore le monocoque de 60 pieds dont la construction devrait débuter en 2006 afin d´être opérationnel sur le circuit IMOCA 2007 et fin prêt pour le Vendée Globe 2008.

Plus de lisibilité

Les partenaires apparaîtront de façon identique sur ces différents supports. " Notre souci c´est de garantir des retombées à nos partenaires, grâce à une récurrence sur différents évènements. Sur une année, il n´existe au mieux qu´une grande course bien médiatisée, deux au maxi dans chaque classe. La voile souffre d´un manque de lisibilité par la multiplication des épreuves , des séries. Nous avons ciblé et nous serons présents sur toutes les grandes courses avec nos bateaux clairement identifiés " explique Yvan Bourgnon. Le skipper suisse met aussi en avant des économies d´échelle grâce à cette structure qui emploiera 22 personnes entre skippers, techniciens et encadrement.

Faire aboutir ce projet lui a pris un an et demie. Son obstination et celle de ses associés a été récompensée. Le cadet des Bourgnon tout sourire, ne cache pas son bonheur de retrouver le large après une période de vents contraires . " Cea m´a permis de prendre du recul. Je reviens dans le circuit sans esprit de revanche, sans animosité. J´ai l´ambition de faire mon métier de mon mieux comme par le passé, mais avec des moyens mieux structurés " conclut-il. Ce concept d´écurie que l´anglais Mark Turner a décliné sous une autre forme avec Ellen Mac Arthur, Samantha Davies , Nick Moloney est une vraie nouveauté au niveau français.

Gilbert Dréan

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J-2 JOURS AVANT LE MINI-PAVOIS : 42 INSCRITS AU DEPART…

Mini pavois 2005 : vecteur plus
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A noter parmi les skippers présents en proto, Aloys Claquin, vainqueur de la dernière Select 6,50, Tanguy De Lamotte (vainqueur de la Roma per due en 2001…), Corentin Douguet (vainqueur de la Select 6,50 en 2003…), Didier Le Vourc’h (champion de France de J24…), Stanislas Maslard qui a baptisé son Crédit Agricole Skipper Challenge mardi soir dernier sans oublier David Lancry sur son nouveau plan Dejeanty… Ils seront en fait 30 protos à prendre le large ce samedi et la bataille sera relevée, d’autant qu’il faudra surveiller également Isabelle Joschke qui a brillamment terminée 4e du dernier rendez-vous de Pornichet. Côté série, ils seront 12 à partir. Et la bataille s’annonce rude pour cette flotte sans réel favori car ce sera à chacun de tirer son épingle du jeu dans cette course de 460 milles entre la Charente-Maritime et la pointe sud du Finistère. A surveiller aussi l’autre féminine de ce Mini-Pavois 2005, Marine Chombart de Lauwe, qui sera à bord de son Pogo 2 de série.
 
10 étrangers au départ…
Côté étrangers, ils seront 10 à participer à ce Mini-Pavois 2005 soit 6 Anglais, 2 Slovènes, 1 Irlandais et 1 Brésilien. Des étrangers qui pourraient bien faire figure d’épouvantails compte tenu de la qualité des représentants. Nick Bubb (GBR) sera à contrôler comme Phil Sharp (GBR) qui vient de terminer deuxième de la dernière Odyssée d’Ulysse. A surveiller également les deux slovènes dont Kristian Hajnsek qui a terminé 3e de la dernière classique méditerranéenne et qui se révèle comme un sérieux prétendant à une victoire. Son compatriote Andraz Mehelin, parti hors course lors de la dernière Select 6,50, a terminé dans la roue des premiers et pourrait, avec son bateau aujourd’hui à la jauge, montrer ce dont il est capable. Sans oublier, Cian Mac Carthy qui est arrivé par la mer de son Irlande natale il y a quelques jours maintenant. En résumé, les étrangers pourraient faire parler la poudre ! Seul un étranger, l’anglais Richard Smurthwaite courra en série, les autres étant tous sur des prototypes.

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BONDUELLE DANS LA CALAIS ROUND BRITAIN RACE

Jean Le Cam - Bonduelle
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Ni Belle – Ni Revanche “Bonduelle”” retrouvera quelques adversaires de l’hiver (Ecover, Virbac-Paprec, et son malchanceux sistership, Sill-Veolia) ainsi que trois nouveaux venus qui ne sont pas des « bleus », loin de là. Au total, sept voiliers en lice et 35 marins embarqués, cinq par bateau, au palmarès plus prestigieux les uns que les autres. Le Cam ne sera pas confronté pas au « Terrible Vincent » qui remporta l’édition 2003 de la belle Nordique ; le vainqueur du Vendée Globe navigue sous d’autres cieux, mais il en est d’autres qui n’ont pas l’intention de se laisser mener une nouvelle fois pas le très médiatique Second de ce dernier Tour du Monde. On peut s’attendre à quelques prises de risque et quelques records ! Qui mènera la danse ? les Grands-Bretons qui courent à domicile ? (Mike Golding, Emma Richards) Les Bretons bardés de records ? (Le Cam en tête de liste) ou quelque baroudeur expérimenté ? (Bernard Stamm par exemple). Réponse vers le 31 Mai…   Quoi de neuf à bord de Bonduelle : A la surprise générale, le monocoque de Le Cam était rentré aux Sables d’Olonne, toutes voiles dessus, majestueux, impeccable, au mépris des « reachings de la mort » et autres « vrac » dantesques ! Ca , c’est pour l’apparence. Mais il est néanmoins rentré en chantier, structures et pièces essentielles mises à nu et scannées. Bonne surprise : Rien à déclarer, ni sur la coque, ni sur l’électronique, ni la motorisation, ni le gréement ; même les voiles pourront encore assurer la « Round Britain Race » ! Bonus à mettre au crédit de l’expert qui a su ménager sa monture en bravant tous les défis et réaliser une si belle performance ! « Bonduelle » est sorti d’atelier en début de semaine pour être quillé et accastillé. Il sera mis à l’eau dans 24 heures, mâté et dirigé vers Concarneau à la faveur de la marée. Quelques sorties de réglages et mises au point avant de rejoindre Calais et retrouver les équipes Bonduelle du Nord dès la semaine prochaine. “

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