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Claquin-Guillemot remportent l´Open demi-clé

Open Demi-Clé 2005
DR

“Lors du Mini-Fastnet, où nous avons fait la course dans le groupe de tête, à l´arrivée, on termine dans les profondeurs du classement après avoir explosé un safran relevable. Du coup, sur cet Open Demi-Clé, j´avais envie de bien faire””, expliquait, hier après-midi, Aloys Claquin, pas mécontent d´avoir renoué avec la victoire.

Trop gourmand au départ

En effet, après un bon début de saison (victoire lors de la Select 6.50), le skipper de “”Vecteur Plus”” a ensuite connu moins de réussite, notamment lors du Mini-Pavois où il fut contraint à l´abandon suite à une panne de pilote automatique. Cette deuxième victoire de la saison tombe donc à pic.
“”Et pourtant, samedi, la météo n´était guère engageante, les fichiers de vent annonçant peu de vent. On s´attendait à faire du 3 nœuds de moyenne””.
Il n´en fut rien, puisque peu de temps après le coup de canon, le vent n´a cessé de grimper : “”13 nœuds, puis 17 nœuds. On a même eu des pointes à 20 nœuds””, raconte Aloys Claquin qui avoue aussi avoir été trop gourmand au départ. “”Du coup, on n´était pas vraiment au mieux. Je crois qu´on est passé en 10e position à la Basse Jaune aux Glénan, où Sineau et Allain (“”Bretagne Lapins””) étaient en tête devant Le Vourch-Lebec (“”Servomap””) et De Lamotte – Gaspari (“”Set Environnement””)””.

Plein la vue à Yeu

En fait, c´est dans la nuit que le proto carbone bleu et blanc a mis le turbo. Sous gennaker, le duo Claquin-Guillemot a déposé plusieurs concurrents, revenant rapidement dans le groupe de tête : “”On est passé à l´extérieur de l´île d´Yeu. A la sortie d´Yeu, on était devant””. A 11 h 27, “”Vecteur Plus”” a coupé la ligne d´arrivée en tête, juste devant les copains de “”Servomap”” : “”Deux minis du Team “”Vecteur Plus”” sur les deux premières marches du podium, c´est génial””.
Si Claquin a renoué hier avec la victoire, Le Vourch, lui, confirme son excellent début de saison : 4e du Mini-Pavois, 2e du Mini-Fastnet et encore 2e de l´Open Demi-Clé. “”Quant à moi, j´ai pris énormément de plaisir à naviguer avec Marc Guillemot. Je régate avec lui en Open 7.50, mais on n´a pas le temps de discuter sur ce type de bateau. Là, c´était différent. Marco est un type simple, humble qui explique toujours ce qu´il fait et pourquoi il le fait. Son expérience est énorme. J´ai beaucoup appris avec lui””.

Philippe Eliès”

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Deuxième victoire étudiante sur le Tour de France

Tour de France 2005
DR

Les ralliements aux étudiants … « C’est magnifique, a déclaré Ryan Parkin dans un accent néo-zélandais. Je suis très content de gagner cette étape avec des étudiants. Champagne maintenant ! » « Nous sommes passés deuxièmes au pointage de la Bouée les Bœufs, poursuit son tacticien français. En prenant au large, il y avait un peu plus d’air. Apparemment, les autres sont restés scotchés à la côte. Nous n’avons pas perdu espoir et cela a payé. En fait, tout s’est joué au large. Les fichiers météo indiquaient d’ailleurs qu’il y aurait un peu plus de vent là-bas. Comme quoi, ils ne se trompent pas toujours ! » Les étudiants d’HEC GAMELIN POUR LE MECENAT CHIRURGIE CARDIAQUE ont franchi la ligne d’arrivée à 4h07 ce matin après 18 heures de course. L’écart est assez serré entre le premier et le deuxième puisque deux minutes seulement les séparent. « On n’y a pas cru, confie Christian Knoll, skipper de BIENNE VOILE. Nous avons entendu le coup de canon devant nous et on s’est dit, « mais pourquoi ils finissent la régate avant que nous passions la ligne ! » Sur les derniers milles, nous n’avons vu aucun bateau. Nous sommes passés au milieu, en essayant de suivre au maximum les mouvements du vent. Gauche, droite, gauche, droite… Nous sommes vraiment très contents. Fatigués mais heureux ! » Dix sept minutes après le vainqueur, ALFA LAVAL franchit la ligne d’arrivée et vient compléter le podium de cette 7ème étape de ralliement. « Nous étions avant-derniers au départ, précise Yoann Richomme. Et sur un coup tactique à la fin, ça a payé. On ne voyait aucun bateau devant. Nous pensions être derniers. Il fallait faire quelque chose pour améliorer le classement. Nous sommes donc partis au large. Les autres sont restés à la côte et je crois qu’ils y sont toujours. Il n’y a plus de vent ». En quatrième position, un autre équipage étudiant, les néerlandais de VAN UDEN TUDELFT viennent s’ajouter à ce classement très international. REGION ILE DE FRANCE, cinquième, est le premier équipage professionnel à franchir la ligne d’arrivée devant les Sables d’Olonne. Le reste de la flotte arrive au compte goûte et à 6h07, le Comité de Course ferme la ligne. Seuls 16 bateaux terminent ainsi la course dans les temps. BOUYGUES TELECOM, alors en tête du classement général, finit hors temps, tandis que son principal rival TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHyères décroche une 12ème place qui lui permet de récupérer le Spi Rouge du leader. Comme le veut le règlement du Tour de France à la Voile, l’équipage de Pierre-Loïc Berthet prend les points du dernier classé, moins un (donc de la 17ème place). Ce matin, les Varois comptent donc deux petits points d’avance sur BOUYGUES TELECOM. Après quelques heures de sommeil, les équipages quitteront les pontons de Port Olona à 13h15 pour courir deux régates, sur parcours côtier ou olympique, au large des Sables d’Olonne. Le premier départ sera donné à 14h30.

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Groupama 2 plus rapide dans les petits airs espagnols…

Grand Prix de Galice
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Partis dans une brise de secteur Ouest 12 nœuds, les six trimarans ont quitté la ria après un superbe départ bâbord de Gitana 11 devant le quai des Transatlantiques de Vigo et devant toute la flotte, pour aller virer une bouée face à la plage de Samir puis faire un tour de parcours banane. Groupama-2 et Banque Populaire semblaient avoir course gagnée mais le vent n’en faisait qu’à sa tête en mollissant d’un côté et en basculant de l’autre ! L’arrivée était nettement plus serrée que prévue à la marque précédente car Frédéric Le Peutrec revenait très fort sur Pascal Bidegorry, lui-même très chaud face à Franck Cammas. Derrière, Armel Le Cléac’h jouait de malchance : après avoir été sorti au départ, il était revenu dans le match avec une bonne vitesse et de bons choix tactiques mais au moment de dérouler son gennaker, celui-ci se déchirait par le milieu… Thierry Duprey du Vorsent en profitait pour le dépasser mais ne se contentait pas seulement d’une place gagnée : il coiffait aussi Michel Desjoyeaux parti sur le mauvais côté du plan d’eau au vent arrière !

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Le Tour de France fait route vers Port Olona

Tour de France 2005
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L’étape de 80 milles vers les Sables d’Olonne s’annonce chaude et lente car le soleil est à son zénith et le vent est alors inférieur à 5 nœuds. Mais peu avant le coup d’envoi de ce ralliement, à 14h10, la brise de secteur ouest se renforce et permet aux Mumm 30 de s’élancer sans difficulté vers la ligne de départ. Au passage de la bouée de dégagement, 1,7 milles plus loin, VILLE DE GENEVE CARREFOUR PREVENTION est aux avant-postes. Les Mumm 30 peuvent ensuite envoyer leur spi de tête pour filer à plus de 8 nœuds vers le sud-est en laissant Belle-île, Houat et Hoëdic à tribord. Vers 16 heures, trois groupes de bateaux se dessinent. Un peloton composé de BOUYGUES TELECOM, TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHyères, VILLE DU PORT BRED LA REUNION, ALPES MARITIMES MANDELIEU THEOULE, NANTES SAINT-NAZAIRE, DIEPPE SEINE MARITIME et CSC ESSEC, navigue au milieu du plan d’eau et semble mener la flotte. La bataille entre les Varois et les hommes de Pierre-Loïc Berthet pour la première place du classement général est plus que jamais relancée.

D’après le dernier bulletin de Météo France, celui de 15h40 UTC, le vent soufflant de 10 à 15 nœuds cet après-midi devrait virer nord à nord-est et faiblir entre 3 et 7 nœuds durant la nuit. Les Mumm 30 ont donc peu de chance de poursuivre leur route vers la Vendée à la même cadence. «Si le vent se maintient, nous pourrions arriver aux Sables d’Olonne entre minuit et 1h00 mais rien n’est moins sûr, précise Bastien Clément, régleur à bord de VILLE DE GENEVE CARREFOUR PREVENTION. Nous espérons garder la brise, mais cela ne sera pas si simple. Nous avons actuellement un gros anticyclone sur la zone donc nous allons devoir jouer avec le thermique de mer dans la journée, et partir à la côte la nuit pour essayer de toucher du vent de terre. Les cartes risquent d’être redistribuées à la tombée de la nuit ». A 18h30, les concurrents se trouvaient à environ 10 milles de la Bouée des Bœufs, dans le travers de l’île de Noirmoutier, où sera effectué le prochain pointage officiel de ce parcours.

La flotte des 30 bateaux du Tour de France à la Voile est donc attendue à Port Olona dans la nuit. Elle viendra s’amarrer tout près du ponton mythique du Vendée Globe, qui en début d’année recevait les marins de la célèbre course autour du monde en solitaire et sans escale. En accueillant pour la 13ème fois le Tour de France à la Voile, la station balnéaire de la Côte de Lumière prouve qu’elle sait également offrir une place importante à d’autres types de régates, notamment aux courses en équipages. En effet, en avril dernier, Port Olona avait reçu la flotte de la Course Croisière EDHEC pendant une semaine. Et jusqu’au 16 juillet, elle fera honneur aux bateaux du Tour de France à la Voile, pour la première fois depuis 1995.

Les Sablais auront l’occasion de saluer les équipages du Tour de France à la Voile demain, samedi 15 juillet. Même si, en raison des vents assez faibles sur la zone, le départ de la première régate prévue au large des Sables d’Olonne a été reporté à 14h30. Ainsi, les bateaux quitteront Port Olona vers 13h00, pour un retour aux alentours des 18h00.

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Qui peut battre Cammas ?

Grand Prix de Vigo
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Il y a des jours où il vaut mieux rester chez soi, ou en terrasse devant un plateau de tapas et un bock de cervesa… C’était le cas en ce jour anniversaire de la prise de la Bastille mais à Vigo, il n’y a plus de forteresse depuis la fin du 19ème siècle, seulement un très grand port de pêche et un immense quai où s’amarrent les transatlantiques… Pas de chance depuis deux jours : la brume donne un air terre-neuvas au collines verdoyantes qui enserrent la ria et le brouillard peine à se lever avec un soleil pourtant généreux derrière ce voile nuageux.

Bref, personne n’aura réellement pu mesurer la dimension particulière de ce nouveau terrain de jeu qui mixte effets de côtes, brises thermiques, courants de marée, dévents des îles et goulet de rivière. Cela laisse entendre que les plus imaginatifs des stratèges vont pouvoir s’exprimer dès qu’un flux s’installera sur ce plan d’eau inconnu de tous ! Le vent risque encore de faire un poil défaut vendredi mais la brume pourrait enfin laisser place à un soleil radieux, ce qui peut générer une belle brise thermique en milieu d’après-midi. Le week-end s’annonce plus propulsif avec le retour à une situation habituelle en été sur la péninsule ibérique : un anticyclone sur le golfe de Gascogne et une dépression peu active sur l’Espagne.

De fait, le combat de coques débuté lors du Grand Prix de Corse, continué avec le Grand Prix de Marseille, va perdurer ici à Vigo pour le Grand Prix de Galice… Mais si on prend uniquement en compte les résultats sur toutes les manches courues, soit seize depuis le mois de juin, le bilan est sans pitié : Franck Cammas domine de la tête et des épaules avec une seule manche « ratée » de quatrième, tandis que la bagarre est assez tendue entre les quatre suivants : Frédéric Le Peutrec semble le plus régulier aux avant-postes mais devient de plus en plus « prenable » au fil des manches, Michel Desjoyeaux est en nette phase ascensionnelle alors que Pascal Bidegorry devient moins percutant au fil des régates et Armel Le Cléac’h est en position favorable pour revenir dans le match après avoir encaissé cinq manches sans courir pour cause de pied de mât affaibli en Corse. Quant à Thierry Duprey du Vorsent, ses résultats bruts marquent sa difficulté à tenir le rythme de manches à deux ou trois tours dans le petit temps…

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Rolex IMS Offshore World Championship

Rolex IMS World 2005
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À 12h30, les équipages amateurs et professionnels se sont retrouvés sur une unique ligne de départ. Pressés d’en découdre, de nombreux voiliers ont anticipé le départ, obligeant le comité de course à un rappel général.
Au deuxième départ, seuls quatre concurrents ont fait l’objet d’un rappel, Jaime Mascao le Roman 42 espagnol, l’italien Sei Una Diva, Zurich le nouveau Grand Soleil 42R0 et l´un des favoris, l’espagnol Pedro Campos sur Telefonica Movistar.
Tau Ceramica et Cam dont la plus grande longueur à la flottaison leur permettent de naviguer plus vite que les autres voiliers, ont très vite viré en tête devant l’armada des 40 pieds.
Mais le vent oscillant nécessite une grande maîtrise de la part des tacticiens afin de placer idéalement le bateau sur le plan d’eau.
Troisième à la première marque de parcours, Azur de Puig avec à son bord un vétéran de la Coupe de l’America, Dee Smith dont la tactique semble avoir payé vient perturber la suprématie des grandes unités.
Le premier bord de spi et le retour d’un vent stable ont permis à Azur de Puig de combler son retard sur Tau Ceramica et Cam et ainsi prendre le commandement de la flotte.
C’est avec 13 secondes d’avance sur Tau Ceramica qu’Azur de Puig s’est présenté à la bouée sous le vent, avant de s’engager dans son dernier tour.

Avec une minute d’avance sur Cam, Tau Ceramica s’impose après une belle remontée sur Azur de Puig qui termine troisième de cette première et ultime manche du jour. Malheureusement pour les deux premiers en temps réel, le calcul du handicap ne leur permet pas de figurer au classement général en temps compensé.
Huitième sur la ligne d’arrivée en temps réel, l’italien Movistar, un Grand Soleil 42 R0, s’impose au classement en temps compensé, devant Azur de Puig, auteur d’une très belle course.

« La course a été difficile, surtout au départ et dans la première remontée au près » confiait le propriétaire de Movistar, Lorenzo Bressani à son arrivée au port. « Naviguer sur des 40 pieds avec si peu de vent est très difficile, notamment quand vous devez échapper aux perturbations des autres concurrents. Nous avons pris un bon départ en milieu de ligne, mais malheureusement Cam, situé plus haut que nous, nous a obligé à virer.
Notre tactique nous a permis de nous présenter à la première marque en bonne position et presque seul. Une situation idéale pour pouvoir anticiper les bascules du vent très présentes lors des derniers milles.
Nous sommes lucides sur nos chances et si nous pouvons accrocher la victoire face aux 40 pieds, ce sera un bon championnat. »

Chez les amateurs, le voilier espagnol Puerto Calero-Hesperia s’impose en temps réel avec 30 secondes d’avance sur La Maison de l’Elephant skippé par David Tur Alvarez.
Mais le grand vainqueur du jour est le voilier uruguayen Andalucia qui troisième en temps réel et grâce à son temps de course, s’impose au classement en temps compensé devant les Italiens de Sagola et les espagnols de Puerto Calero Hesperia

« Notre début de course a été parfait, rapide et propre. Nous avons choisi le côté gauche du plan d’eau, beaucoup plus favorable mais malheureusement quelques erreurs tactiques lors de la seconde remontée nous ont coûté deux places au classement. Grâce à une bonne vitesse, retrouvée dans le dernier bord, nous avons terminé au sprint en troisième position. » analysait le barreur d’Andalucia sur sa performance du jour.

À 16h30 et après une longue attente, le comité de course a décidé d’annuler la deuxième manche du jour. C’est au moteur et sur un plan d’eau très calme que les 42 concurrents ont regagné le port.

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Bilan du Tour de France, à mi-parcours

Tour de France 2005
DR

Depuis le départ du Tour de France à la Voile le 30 juin dernier à Dunkerque, les trente équipages ont enchaîné les régates et les étapes de ralliement à un rythme soutenu, preuve du niveau de compétition dont jouit cette course. Après sept étapes, deux bateaux se détachent du reste de la flotte : Il s’agit de BOUYGUES TELECOM et de TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHyères. Au Classement Général, les varois ont dominé les deux premières semaines de régate, mais depuis hier, après l’arrivée de l’étape de ralliement entre Douarnenez et Vannes, les Nantais ont pris l’avantage. La place de leader est donc très disputée entre les Champions du Monde en titre et leur Dauphin, et rien n’est encore joué. « Comme d’habitude sur le Tour de France à la Voile, le suspense devrait durer jusqu’au bout, confie Sylvie Viant, Directrice de Course. Le niveau sportif de ces deux équipes est vraiment équivalent ». Cinquante points plus loin, en troisième position, DIEPPE SEINE MARITIME a pris un léger avantage sur ses deux poursuivants, ALPES MARITIMES MANDELIEU THEOULE et VILLE DE GENEVE CARREFOUR PREVENTION visant eux aussi le podium. Notons à ce propos la jolie performance de l’équipage de Sylvain Chtounder qui depuis deux semaines, grimpe progressivement au classement. Huitième au début du mois, ALPES MARITIMES MANDELIEU THEOULE est passé 6ème, puis 5ème et depuis hier, 4ème à 11,5 points du troisième.

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Bouygues Telecom prend la tête du Tour de France

Tour de France 2005
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Hier à Douarnenez, l’équipage international issu de l’école d’architecture navale de Southampton souhaitait confirmer sa place de leader au classement Etudiant. Son vœu a été exaucé et même plus… Depuis le départ de ce 28ème Tour de France à la Voile le 30 juin dernier, le duo BOUYGUES TELECOM et TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHyères semblait indétrônable. En dehors de VILLE DU PORT BRED LA REUNION, qui l’avait emporté à Honfleur avant de se voir déclassé à la suite d’une pénalité, aucun autre bateau n’avait pu semer le trouble au classement final d’une étape. Pour sa troisième participation à l’épreuve, l’équipage étudiant composé de français, d’italiens et d’anglais, réalise ici une performance remarquable, en coupant en vainqueur la ligne d’arrivée cet après-midi en Baie de Quiberon : « c’était un rêve de remporter une manche, surtout une longue course offshore de coefficient 2, confie le skipper, Yoann Richomme. L’équipage est ravi. Nous sentions venir un bon résultat en ralliement. Il ne manquait pas grand-chose, il nous restait juste à négocier de bons coups tactiques. Mais là, c’est vraiment au-delà de nos espérances ».

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Le Global Challenge a quité La Rochelle

Global Challenge - Départ de La Rochelle
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Evoluant sous grand-voile et voiles d’avant (foc et trinquette) dans les minutes précédant le départ, les douze bateaux ont ensuite envoyé les spis et c’est Saic La Jolla et Vaio qui ont été les premiers à couper la ligne mouillée par la Société des Régates Rochelaises au large du port des Minimes. Un départ à petites vitesses mais où la finesse des réglages et l’observation du plan d’eau étaient primordiales. Il fallait à ce petit jeu de subtilités éviter de se faire déventer par les poursuivants et surtout ne pas aller s’encalminer au milieu du Pertuis d’Antioche mais privilégier le côté Ile de Ré. Inutile de dire que cette phase de départ était importante et c’est bien dans les petits airs que l’on peut créer d’importants écarts souvent difficiles à rattraper. A noter la présence de Dominique Wavre sur son Temenos (60 pieds Imoca) qui était venu saluer cette flotte tourdumondiste hors du commun !

Destination finale : Portsmouth

Après dix jours d’escale à La Rochelle, la flotte du Global Challenge a donc pris le large une dernière fois pour la plus courte étape de cette édition 2004/2005. Une dernière étape en
forme de sprint vers l’Angleterre puisqu’elle ne devrait durer que deux jours en fonction des
conditions météorologiques rencontrées. 420 milles de régate le long des côtes Atlantique
françaises avant d’attaquer la Manche jusqu’à Portsmouth, fief et mecque de la voile
mondiale situé dans le Solent. Un dernier sprint qui devrait voir arriver les douze bateaux
groupés et les faire naviguer à vue pendant ces moins de 800 kilomètres de course et
permettre d’organiser sur place une arrivée finale de toute beauté. Au classement ce matin,
c’est BG Spirit qui est en tête de 5 petits points devant BP Explorer. Tout est donc encore
possible au classement général !
L’étape rochelaise appréciée de tous…
Organisée par le département événementiel du Grand Pavois, GPO, cette étape restera
gravée dans les mémoires. Le soleil a été omniprésent pendant les dix jours d’escale et le
bassin des Chalutiers a vécu au rythme du village installé à quelques encablures de
l’aquarium de La Rochelle. Parmi les temps forts de cette escale du Global Challenge à La
Rochelle, rappelons l’arrivée de douze bateaux en moins d’une journée, la soirée de remise
des prix avec 400 personnes invitées, la journée « public open day » permettant au grand
public de visiter les bateaux encadrés par les membres d’équipage, la cérémonie à l’hôtel de
ville de La Rochelle et bien sûr le départ donné aujourd’hui, mercredi 13 juillet à 12 heures.
Ville étape pour la deuxième fois consécutivement dans l’histoire du Global Challenge
organisé par Sir Chay Blyth, La Rochelle et GPO sont bien partis pour devenir une étape
incontournable de cette course autour du monde hors norme !
Photo libres de droit départ étape La Rochelle/Portsmouth: Pierrick Garenne / Grand
Pavois. Photos en haute définition sur demande.

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J-2 du Grand Prix d’Espagne à Vigo

Thierry Duprey Du Vorsent - Gitana X
DR

A la recherche du vent perduTout le monde cherche… le vent ! C’est le leitmotiv de ces deux derniers jours pour les six trimarans amarrés dans le port de Vigo (Espagne) en vue du Grand Prix de Galice qui débute vendredi pour neuf manches au programme. Un programme qui pourrait être légèrement modifié en raison de la situation géographique du site et d’une brise thermique qui tarde à s’installer. En effet, la ria est caractérisée par un étranglement du relief entre l’entrée barrée par l’archipel des Cies qui casse la houle du large, mais provoque aussi de sérieux dévents derrière les trois îles, et le port lui-même qui n’offre plus que deux milles de large entouré par des collines. Si le paysage est superbe, le climat était ce mercredi matin plus proche de la rade de Brest au printemps que de la baie de Calvi en été ! En effet, une brume assez épaisse plombait le ciel mais ce phénomène devrait disparaître dès vendredi avec la désagrégation d’un front peu actif qui provoque ces entrées maritimes et ces nuages bas.
Logiquement, la baie de Vigo est baignée en été par une brise modérée de secteur Nord Ouest, tournant à l’Ouest par effet de goulet dans la ria. De plus, la différence de température normalement importante entre une terre qui chauffe avec des chaleurs de plus de 27° à midi et une mer relativement froide (environ 18°) génère un vent rentrant de secteur Ouest (230°) vers midi solaire pour tourner lentement au Nord Ouest en milieu d’après-midi en se renforçant 15 voir 20 nœuds.

Il faut donc s’attendre à ce que les régates ne débutent qu’en fin de matinée pour bénéficier d’un vent plus stable. Car aux dires des équipages qui sont à poste depuis lundi, ces derniers jours étaient particulièrement techniques et les tacticiens se sont « arrachés » les cheveux avec des vents erratiques qui passaient à quelques centaines de mètres, du force 3 à la pétole totale. Résultat : les résultats des régates d’entraînement confinaient à l’aléatoire… Mais tout devrait rentrer dans l’ordre pour le Grand Prix de Galice et il est même envisagé que certains départs de la journée et les arrivées des dernières manches soient effectués juste devant le quai des Transatlantiques, là où sont amarrés en plein centre ville, les six multicoques en lice.
De fait, ce rendez-vous nouveau puisque c’est la première fois que le Championnat des Multicoques fait escale en Espagne, s’annonce très ouvert avec ce problème stratégique à résoudre : trouver le bon vent ! Déjà à Marseille, Groupama 2 avait frisé la correction lors d’une manche pour un départ peu percutant et Banque Populaire, pourtant en tête avait vu défiler toute la flotte pour être aller s’enterrer… à terre dans une bulle sans vent.

Si le plan d’eau de Vigo est aussi piégeux, il pourrait donc bien y avoir un sacré bouleversement des valeurs hiérarchiques. Or, les écarts en points ne sont pas assez significatives pour que qui que se soit, se sente hors de portée : Pascal Bidegorry doit se méfier du retour de Michel Desjoyeaux, de plus en plus à l’aise sur ce type de parcours, et de Frédéric Le Peutrec extrêmement régulier aux avant-postes. Franck Cammas concède du retard en raison de son abandon lors de la course d’ouverture entre Lorient et Nice mais cumule déjà quinze victoires de manches sur seize en Grand Prix. Et Armel Le Cléac’h commence à prendre la mesure d’un Foncia relooké qui n’a pas encore exprimé tout son potentiel. Quant à Thierry Duprey du Vorsent, en Corse comme à Marseille, il a démontré qu’il peut parfois perturber le déroulement bien rodé des manches… Attraper le bon vent, c’est déjà prendre une option sur la victoire !

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