vendredi 19 septembre 2025
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De Pavant, Eliès, Desjoyeaux tiennent tête

Michel Desjoyaux-Geant
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Deux pelotons, deux flottes. Les premiers, les retardataires ? Sur l’eau, Gilles Chiorri à bord du bateau accompagnateur Ecole Navale confirme ce que révèlent les positions de la nuit : «la flotte s´est déjà scindée en deux groupes. Pour résumer, les nordistes ont retardé l´empannage vers la côte – Lionel Péan (L’Esprit d’Equipe), Marc Lepesqueux (Maisons Pierre), Cyrille Rognon (Eno & Navi Line), Yannick Bestaven (Aquarelle.com) et d´autres… – et les sudistes ont joué les effets de décalage dans le temps de la renverse de courant, la “descendante”” devrait désormais entraîner à vive allure les 46 skippers sur la route ». Il est 22 heures et les leaders des premières heures de course, ces sudistes, n’ont en rien concédé de leur avance. Dans la nuit noire privée de lune, les étoiles de la voile brillent sur l’eau. Mich’ Desj, Yann Eliès, Kito de Pavant, Gildas Morvan (Cercle Vert) ainsi qu’Armel Le Cléac’h (Foncia-TBS), revenu en force parmi ces premiers. Jérémie Beyou (Delta Dore) et Eric Drouglazet (Crédit Maritime) aussi sont toujours dans le coup et le gros des troupes ne boude pas son plaisir : sur l’eau, sous grand puis petit spi. Il est 5 heures et les marins n’ont pas sommeil, occupés à glisser au plus vite alors que le vent rentre. Les dernières nouvelles du large confirment que la régate bat son plein au large des côtes bretonnes. Kito de Pavant, « au boulot », a pris les devants alors que Michel Desjoyeaux déplore la perte de son grand spi qui s’est déchiré en grand. Yann Elies, en arbitre et au contact, veille au moindre faux pas.

Qui voit Ouessant, voit son rang peut dire le dicton sur cette première étape. Et qui voit Sein, devine son destin pour la suite du parcours sur le golfe de Gascogne ? De toute évidence, le jeu des courants et de la renverse en milieu de nuit doivent favoriser encore les leaders. Quid du passage de Sein et de son éventuel passage à niveau ? Chacun espérant, bien sûr, passer in extremis et abandonner son voisin au (mauvais) sort du flot…”

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Championnat d’Europe de Star 2005 : premières manches en Suède pour Xavier Rohart et Pascal Rambeau

Xavier Rohart/Pascal Rambeau
DR

Du lac de Côme aux rivages scandinavesC’est avec un nouveau bateau du chantier Lillia (lac de Côme – Italie) que l’équipage français va aborder ce Championnat d’Europe. “C’est très important d’avoir pu l’amener ici”” explique Xavier Rohart “”Nous avons pris la décision de mettre un nouveau bateau en chantier dès cette année pour pouvoir l’envoyer aux Etats-Unis en septembre 2005 et le laisser là-bas pour faire toute la saison US jusqu’au Championnat du Monde qui aura lieu à San Francisco en octobre 2006. L’idée est de garder la coque de référence, celle d’Athènes 2004, pour l’envoyer sur le plan d’eau de Pékin à partir d’août 2006. Pour l’instant, la perspective d’acquérir un nouveau bateau d’ici 2008 n’est qu’une hypothèse de travail. Nous devons d’abord emmagasiner des connaissances locales en chine pour déterminer si il faut y envoyer un bateau “”typé petit temps”” – comme les informations disponibles semblent l’annoncer – ou un bateau polyvalent”””

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Ellen & Castorama : à nous l’Amérique

Ellen MacArthur - Castorama
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Elle confiera les rênes du bateau à son équipe technique, Loïk Gallon (le boat captain), Jean-Sébastien Chesnier Proteau, Lalou Roucayrol et Kate Steven qui auront à parcourir 2000 milles jusque Terre Neuve, au large des côtes Canadiennes. Cette première partie du convoyage devrait prendre environ 10 jours. L’équipage débarquera alors à Terre Neuve pour laisser la place à Ellen MacArthur, et à un autre membre de l’équipe, Charles Darbyshire, qui emmèneront le trimaran à New York. Sur ces derniers 1000 milles, Ellen pourra ainsi reprendre ses marques à bord de son trimaran et naviguer en mode “solo”” pour la première fois depuis l’arrivée de son record autour du monde. Charles Darbyshire ne sera à bord que pour filmer Ellen et éventuellement l’aider, si nécessaire. Selon les conditions météo rencontrées, le trimaran Castorama devrait accoster à New York entre le 21 et le 24 août.Castorama devra naviguer contre les systèmes météo balayant l’Atlantique Nord d’ouest en est. L’équipage pourrait d’ailleurs se voir contraint de parcourir plus de milles que prévus, afin d’éviter toute dépression un peu trop forte lui barrant la route. A cette période de l’année, il est assez rare de voir de grosses tempêtes sur la zone, mais plusieurs ouragans ont déjà touché les Antilles, et même si la côte Est des États-Unis a pour l’instant été épargnée, la prudence reste de mise.Lorsque l’automne commencera à s’installer dans l’hémisphère nord, en septembre-octobre, Ellen MacArthur cherchera à bénéficier d’un système dépressionnaire auquel elle pourrait “”s’accrocher”” pour traverser l’Atlantique en moins de 6 jours, 4 heures, 1 minute et 37 secondes, un temps record établi par Francis Joyon à bord de son trimaran de 90 pieds IDEC, le 6 juillet dernier. (Rappelons que Francis Joyon lui-même était détenteur du record autour du monde en solitaire, avant qu’Ellen MacArthur ne vienne le battre d’un peu plus d’une journée, en février dernier).Ellen MacArthur est loin de sous-estimer la difficulté de cette nouvelle tentative de record : “”Francis a placé la barre très haute. Les chances de battre ce record sont sans doute très minces, mais si nous n’essayons pas, nous ne saurons jamais””.Une fois l’équipe installée à New York, Ellen MacArthur commencera à travailler avec les routeurs météo de Commanders’ Weather, basés à Boston, pour étudier l’évolution des systèmes météorologiques en cours et chercher une “”fenêtre”” potentielle pour le départ. Elle sera en stand-by pendant deux mois, septembre et octobre, et devra patienter en attendant une météo favorable (Francis Joyon avait par exemple attendu trois mois avant de se lancer sur sa tentative de record). En fonction des conseils de ses routeurs météo, Ellen MacArthur partagera son temps entre les États-Unis et l’Europe, mais la période de stand-by ne pourra s’étendre au delà de fin octobre car Ellen doit rentrer en France pour prendre le départ de la Transat Jacques Vabre (Le Havre – Salavador de Bahia au Brésil), début novembre, aux côtés de Roland Jourdain.Source B&Q – Castorama”

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Kito fait la loi

Kito De Pavant - Groupe Bel
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Cet après midi, la tête de flotte navigue à 200 kilomètres au large des Sables d’Olonne. Soit au beau milieu d’un golfe de Gascogne secoué par des vagues de deux mètres en travers de la route et qui devraient enfler encore cette nuit. La Solitaire Afflelou Le Figaro déplore malheureusement un abandon : celui de Jacques Einhorn (Connivence), souffrant de douleurs au dos.
La mer est un peu grosse cet après-midi, pour les 46 navigateurs de La Solitaire Afflelou Le Figaro qui pointent leurs étraves au beau milieu du golfe de Gascogne. Trop grosse pour les douleurs au dos et à un genou de Jacques Einhorn, qui l’avaient déjà fait renoncer au prologue. En accord avec le médecin de la course Jean-Yves Chauve, le doyen de l’épreuve (54 ans) a décidé de jeter l’éponge. Il a mis le cap sur Lorient. «Nous continuons à suivre sa route », indique la direction de course. Et c’est bien normal, pour cet amateur passionné, toujours fidèle dans les grands rendez-vous, qui en était à sa 5e participation. « La Solitaire est une épreuve extrême où il faut toujours repousser ses limites », déclarait Jacques avant le départ. Mais cette fois c’était trop et il n’était pas utile de tenter le diable. Jacques a été sage. Il a agi en bon marin. Respect.
C’était trop en effet, car si le ciel est toujours bleu au dessus des canyons abyssaux, le vent d’Est souffle déjà à 25 nœuds et oblige tout le monde à naviguer sous solent, cette petite voile d’avant appréciée des navigateurs pour son rendement dans le vent fort et la stabilité de route qu’elle autorise. Surtout, la mer est « désordonnée », comme dit le Directeur de course, Christian Gout : « il y a de grosses vagues en travers de ce long bord de reaching », des vagues dont la hauteur atteint deux mètres et qui devraient encore enfler la nuit prochaine, jusqu’à trois mètres, quand la mer passera du statut d’agitée à forte.

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La Solitaire a mis le cap sur Bilbao

Géant
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Spectaculaire départLe coup d’envoi de la première étape de la Solitaire Afflelou Le Figaro a donné lieu à un spectacle superbe en baie de Perros-Guirec. Un show sur l’eau en multicolore avec en prime et pour ne rien gâcher un soleil audacieux, osant soudain de franches percées pour saluer la flotte sur le qui-vive. Les solitaires ont pris la mer d’assaut dans les plus belles règles de l’art, « tactiquant » à tout va dès les premiers instants, tirant le meilleur de leur monotype dès les premières longueurs. Tous n’ont en effet eu de cesse de le répéter et de le marteler à l’image de Gaël Bigot (Team 117) : « Je vais me donner à fond. Il est primordial de ne pas se louper au départ, même si c’est un peu angoissant. » Même topo du côté de Sébastien Audigane (D’Aucy cultive la vie) : « Il ne faut pas se rater sur les tous premiers milles et garder le contact avec la tête. On aura sans doute une renverse de courant à négocier en baie de Morlaix, et puis après Ouessant, ça risque d’être une course de vitesse. » Ne pas hésiter, ne pas vaciller, ne pas trébucher dans le léger flux de nord-est et de forts courants qui rendent cette partie de rase-cailloux le long des côtes bretonnes forcément périlleuse. Kito de Pavant (Groupe Bel) résume la situation : « Peu de vent, beaucoup de courant… il va déjà falloir sortir au mieux de la baie de Perros-Guirec. Les huit premiers milles vont déjà engendrer un pré-classement. »

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Le Prologue pour Gildas Morvan

Gildas Morvan - Cercle Vert
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Gildas Morvan vient de remporter le Prologue de La Solitaire Afflelou Le Figaro, à Perros-Guirec : au prix d’un empannage parfait masquant Yann Elies qui le devançait jusqu’à l’avant dernière bouée, le marin le plus superstitieux de la flotte a vaincu son propre signe indien. L’idée répandue chez les marins est que gagner ce prologue porte malheur, interdit toute victoire au classement général. Sourire du principal intéressé : ” un moment, il faut arrêter avec ça. J’ai essayé de bien naviguer et de me faire plaisir, voilà tout. Au moins j’aurais gagné quelque chose cette année..”” Gildas Morvan aurait-il bien changé ? Voila trois ans, au départ de Boulogne-sur-Mer, il avait ralenti à l’heure de couper la ligne d’arrivée pour ne pas tenter le diable. Pas cette fois. “” Si ça se trouve, pour gagner La Solitaire maintenant il faut commencer par gagner ce fameux prologue “”, plaisante l’intéressé. Disputé dans un vent de nord-ouest d’une quinzaine de nœuds puis mollissant à 10, le prologue Afflelou, long d’une dizaine de milles (une remontée au vent puis descente pour arrivée dans le chenal de Perros-Guirec) n’a duré qu’une petite heure. Mais c’était déjà du grand spectacle : soleil autoritaire déchirant la ligne de nuages, longue houle émeraude et départ “” chaud, chaud bouillant “”, comme dit Gildas Morvan. Si chaud que pas moins de onze concurrents ont été rappelés à l’ordre pour avoir volé la ligne un peu trop tôt ! Comme la régate n’a pas de valeur sportive, ceux-ci n’ont pas réparé et ont été pénalisés d’une heure par le jury.”

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Un plateau en or massif

Solitaire Afflelou Le Figaro
DR

Parmi les favoris, deux anciens vainqueurs : Armel Le Cléac´h et Michel Desjoyeaux. Le premier, vainqueur en 2003 avec 13 secondes d´avance sur Alain Gautier, a laché la barre de son trimaran de 60 pieds pour s´offrir une bouffée d´oxygène sur un monotype qui lui a procuré beaucoup de joies. Le second n´est pas surnommé le “roi du solo”” pour rien. “”Je crois bien que, cette année, je vais avoir du mal””, lance le skipper de “”Géant””.

Desjoyeaux : jamais deux sans trois ?

Info ou intox ? De la part de Mich´ Desj´, passé maître dans l´art de mettre la pression sur les épaules de ses adversaires, cette remarque est à prendre avec des pincettes : “”En 2003 déjà, il disait la même chose et ça ne l´avait pas empêché de terminer sur le podium derrière Le Cléac´h et Gautier. Alors méfiance””.
Jérémie Beyou, dont la côte est à 6 contre 1 auprès des bookmakers, possède un énorme capital confiance après sa victoire en juin dernier sur la Generali Solo. Mais il sait aussi que Desjoyeaux rêve d´une troisième couronne sur la Solitaire. Pour ainsi rejoindre Le Cam et Poupon dans le cercle très fermé des triples vainqueurs.

Tabarly, Drouglazet, Morvan, de Pavant…

Autre gros bras du circuit, Yann Eliès, 2e l´an passé à Quiberon, partage la même analye : “”Desjoyeaux et Le Cléac´h ont la fraîcheur de ceux qui veulent se faire plaisir. Ils viennent ici sans pression et possèdent les ressources nécessaires. Oui, ce sont de gros clients””. Le Costarmoricain, pas vraiment au mieux de sa forme en juin dernier sur la Méditerranée, pense que le danger peut également venir d´ailleurs : “”D´Erwan Tabarly qui m´a impressionné sur la Generali et de notre Drouglazet national, intouchable si les conditions sont musclées””. A côté du sujet en 2002 et 2003, Gildas Morvan a retrouvé la gnac cette année. Lauréat en 2002, l´Héraultais Kito de Pavant, lui, mise sur Beyou, Eliès et… de Pavant : “”C´est mon tiercé. Reste à connaître l´ordre à l´arrivée…””
Difficile de donner la formule gagnante sur cette épreuve disputée au temps et qui, au fil des éditions, a toujours su ménager le suspense. Néanmoins, au cours des quinze dernières années, la Solitaire a toujours couronné un skipper qui avait l´étiquette de favori collée sur le tableau arrière de son bateau.

Des filles ambitieuses

N´oublions pas non plus les outsiders que sont Audigane, Krauss, Petit, Duthil, Troussel et, bien sûr, les deux anciens vainqueurs, Lionel Péan (1983) et Dominic Vittet (1993). Chez les neuf bizuths, où Yannick Bestaven et l´Italien Pietro d´Ali semblent les mieux armés, aucun ne semble cependant en mesure de bousculer la hiérarchie établie.
En revanche, du côté des femmes, Samantha Davies et Jeanne Grégoire seront à surveiller de près. La Britannique n´a t-elle pas terminé 5e du Trophée BPE entre Saint-Nazaire et Cuba, juste devant la Française, transfuge du circuit Mini (4e de la Transat 6.50 en 2001) ? Quant à l´Australienne Liz Wardley, elle va poursuivre son apprentisage (50e l´an passé).
“”Cette année, le plateau est en or massif ! Il y a des costauds, des revenants au palmarès impressionnant, des anciens vainqueurs qui ont leur mot à dire, certains qui ont les dents longues et qui sont là depuis une dizaine d´années : ça fait du monde !””
Beyou a planté le décor. Aux 46 acteurs de jouer cette pièce entre quatre actes. Les trois coups seront donnés ce matin à 11 h à Perros-Guirec. Au programme de l´acte 1, 390 milles entre le port costarmoricain et Getxo-Bilbao (Euskadi) avec Ouessant et Sein à contourner à bâbord.

Philippe Eliès”

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Conditions anticycloniques pour le départ de la Rolex Fastnet Race

Rolex Swan European Regatta
DR

Pour sa première participation, Jo Cackett journaliste pour un magazine de voile anglais se dit confiante. « C’est une grande opportunité de pouvoir naviguer en course sur la Rolex Fastnet Race et aux côtés de marins de renom ». Cackett embarquera à bord de Puma Logic un Reflex 38, propriété d’Ali Smith. Mais prendre place à bord d’un voilier engagé dans la Fastnet nécessite un long apprentissage de la mer et les règles de course imposent un minimum d’expérience. Pour se faire Cackett a participé à de nombreux entraînements cet hiver avec en point d’orgue la participation à quatre courses au large.
Sa seule crainte demeure le mal de mer lors des premiers jours de course. Le mal de mer qui ne semble pas un problème pour Alex Whitworth et Peter Crozier. Cet équipage australien a effectué la moitié d’un tour du monde pour pouvoir participer à cette course mythique.
Un long chemin pour ce voilier de 33 pieds qui a déjà participé à la Rolex Sydney Hobart et qui dès la Fastnet achevée prendra le chemin du retour via le Cap Horn, contre vents et courants dominants. En décembre prochain, Berrimilla devrait une nouvelle fois participer à la Rolex Sydney Hobart.

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Le nouveau Plan Farr “Virbac-Paprec”” de Jean-Pierre Dick !”

Le nouveau plan Farr Virbac-Paprec de Jean-Pierre Dick
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Qu´est-ce qui a guidé ton choix ?

JPD : On s´est posé la question de savoir si on partait avec un nouveau bateau ou pas. Celui que j´ai actuellement est déjà une machine très puissante. On veut tirer partie des dernières innovations techniques pour le prochain Vendée Globe. Je vais profiter de mon expérience du Vendée Globe pour dessiner un bateau adapté à mes besoins. Et puis, mon équipe et moi, avons envie de travailler à la réalisation d´un nouveau bateau : c´est passionnant de faire naître une nouvelle machine !

Les attentes de ce projet ?

JPD : Farr est un des meilleurs cabinets d´architecture, c´est pour cette raison que l´on continue de travailler avec eux. Depuis le dernier Vendée Globe, je connais bien mieux mes besoins et mes capacités. Avec Luc Barisâl (directeur technique) et Loïck Peyron, nous avons élaboré un cahier des charges très précis. Le but est de pouvoir manœuvrer plus facilement, d´être plus à l´aise en navigation… Mon monocoque actuel est bien, mais avec le nouveau, on devrait gagner en performance sur plusieurs petits détails.

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Erwan Tabarly va se battre pour la meilleur place!

Erwan Tabarly à la table à cartes sur Thalès
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« Je pense que nous sommes une dizaine à pouvoir gagner. Mon bateau et moi sommes prêts, nous faisons partie de la liste des prétendants ». Erwan Tabarly assume. Pour sa sixième participation à la Solitaire Afflelou le Figaro, le skipper de Thales n’a aucune envie de jouer les seconds couteaux : ce sera pour la gagne, même s’il sait déjà que la concurrence sera rude : « s’il fallait citer deux grands favoris, je dirais Jérémie Beyou et Yann Elies. Maintenant, une poignée d’autres peuvent l’emporter :  Charles Caudrelier, Kito de Pavant, Eric Drouglazet ou encore Michel Desjoyeaux qui revient, Armel le Cléac’h etc». Erwan Tabarly ne s’oublie pas sur la liste : « moi, je me verrais bien gagner une étape et convoiter le podium et, parce que les places d’honneur je vais finir par m’en lasser », sourit-il.
 
Des places d’honneur, Erwan Tabarly en a en effet glané quelques unes sur cette épreuve reine : « trois fois deuxième et deux fois troisième sur des étapes. C’est bien, mais un cran au-dessus ce serait mieux !» Cinquième du classement général l’an passé, 9e en 2003, 6e en 2002, le navigateur breton est souvent passé très près d’une belle victoire – comme l’an passé sur l’étape de Gijon – mais à chaque fois il lui a manqué ce brin de réussite qui sépare les navigations réussies des navigations victorieuses. Et si c’était pour ce mois d’août ?

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