vendredi 19 septembre 2025
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Laurent Pellecuer gagne en Irlande et prend le pouvoir

Laurent Pellecuer - Cliptol Sport
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Sous spi et sous la pluie irlandaise, Laurent Pellecuer « au comble de la joie » (lire l’interview du vainqueur) a remporté dimanche matin la troisième étape de La Solitaire Afflelou Le Figaro 2005, coiffant sur le poteau Yann Eliès (Groupe Generali Assurances) et Kito de Pavant (Groupe Bel). Le navigateur de Cliptol Sport a coupé la ligne d’arrivée à Crosshaven à 9h14’47. Il a parcouru les 456 milles du parcours théorique entre La Rochelle et Cork en 3 jours 15 heures 57 minutes et 47 secondes. Soit une faible vitesse moyenne de 5,2 nœuds, révélatrice de la dureté de l’étape qui s’est presque entièrement courue en remontant au près dans une mer hachée, avec « le bateau qui tapait si fort dans la vague que j’avais peur qu’il se coupe en deux ». Seules la quatrième, dernière nuit de mer, et l’arrivée ont été un peu plus paisibles, les navigateurs finissant même au vent portant.En neuf participations à l’épreuve, c’est la première victoire d’étape de Laurent Pellecuer dans la mythique Solitaire. Dixième au classement général, avec 33 minutes et 13 secondes de retard sur l’Italien Pietro D’Ali (Nanni Diesel) avant cette étape irlandaise, ce Montpelliérain de 31 ans fait coup double : il prend aussi la tête des 43 navigateurs restant en course, avec 9 minutes et 39 secondes d’avance sur Pietro D’Ali (qui a fini l’étape 9e à 42 minutes) et 10’32 sur Jérémie Beyou (Delta Dore), longtemps en tête de l’étape, mais qui n’a pu faire mieux que 5e à 26 minutes et 20 secondes.Le podium de l’étape avant jury est complété par Yann Elies, qui a coupé la ligne d’arrivée 16 minutes et 6 secondes après Laurent Pellecuer et Kito de Pavant (à 21’45’’).Des écarts très faibles au terme de plus de 87 heures de course puisque les cinq premiers bateaux se tiennent en 26 minutes. On a ainsi eu droit à un superbe duel pour la 5e place, Erwan Tabarly (Thales) coupant la ligne avec… une seconde d’avance seulement sur Jérémie Beyou ! Michel Desjoyeaux (Géant) a terminé 8e à 39 minutes, devancé par Charles Caudrelier (Bostik, 7e) et Fred Duthil (Brossard, 6e). Les douze premiers de l’étape se tiennent en moins de 50 minutes…

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Défi Petit Navire – Fred Le Peutrec double la mise

Fred Le Peutrec
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Pendant longtemps Paolo Rista, ancien windsurfeur professionnel, a parcouru les spots du monde entier. Depuis 10 ans, c´est à Douarnenez que Paolo Rista a définitivement posé ses valises. Un choix  autant lié à la passion du kite, qu´il a découvert grâce à Manu Bertin, qu´à ses activités professionnelles. Paolo est en effet architecte naval reconnu spécialiste du composite qui travaille entre autres sur… les trimarans. « Je trouve le concept du Défi exceptionnel. Ces bateaux, je les vois tous les jours au travail. Le Défi Petit Navire, c´est un peu pour moi l´occasion de matérialiser mon travail sous un angle différent. » Pour une première participation au Défi, Paolo Rista n´est pourtant pas venu en simple spectateur. Avec un temps de 13 minutes et 41 secondes, il est même le vainqueur de la caté gorie devant des pointures tels que Manu Bertin et Bruno Sroka. « Je découvre un peu. Pour le Kite, la navigation est parfois difficile. Il faut faire avec le clapot, le thermique et les vents dominants. C´est beaucoup plus tactique qu´il n´y paraît. Il faut être à l´écoute de tous ces paramètres et avoir un peu de chance, comme moi. »

De la chance justement, les spectateurs, comme les concurrents, n´en ont pas manqué pour cette dernière journée. Soleil, mer plate, angle de vent idéal, si la fin de matinée fût plutôt calme, le vent est progressivement rentré dans la baie de Douarnenez en début d´après-midi. À bord d´OrangeII, l´équipage a reçu les renforts du windsurfeur Gérald Pelleau ou encore de Jimmy Pahun. Ce derni er participera au Championnat de France de Dragon qui se tiendra la semaine prochaine à Douarnenez avec Bruno Peyron. Depuis le Grand Prix Petit Navire, le détenteur du trophée Jules Verne semble s´être découvert une passion pour ce bateau atypique où les vitesses moyennes seront bien loin des 10´22 nœuds réalisés par Gitana XI ce jour.

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Acanthe Ingénierie second multi 50′ à Douarnenez

Acanthe Ing�nierie - Christophe Houdet et Francis Joyon
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Il y avait foule aux abords du Rosmeur pour admirer les fantastiques machines à faire du vent réunies ce week-end à Douarnenez. Véliplanchistes et autres kite-surfers côtoyaient une armada de multicoques aux mensurations disparates… Du géant Orange II au cata de sport, il y en aura eu pour tous les goûts ! Et après trois jours de navigation à haute teneur en adrénaline, le 60 pieds Gitana XI mené par Fred Le Peutrec s’est imposé pour la seconde année consécutive, avec un impressionnant « run » à 32,60 nœuds. Chez les 50 pieds, qui cette année avaient leur propre catégorie, le tout nouveau plan VPLP Crêpes Whaou ! de Franck-Yves Escoffier a fait preuve d’une belle vélocité, mais Acanthe Ingénierie, co-skippé par Christophe Houdet et Francis Joyon, a lui aussi fait étalage de son potentiel. Le solitaire recordman de l’Atlantique nous a livré ses impressions…

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Un problème de poids…

Quille Class America
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Il paraît logique que les équipes essayent d’atteindre le poids limite autorisé pour leur Class America. Plus de poids dans le bulbe augmente la stabilité et la vitesse du bateau. Lorsqu’un bateau dépasse la limite au moment de la jauge, il doit donc retirer l’excédent de poids.
Ken McAlpine, chef des jaugeurs de la 32e America’s Cup nous explique ce qui s’est passé.
« En fait, la force de gravité est légèrement supérieure ici qu’à Valencia. Nous nous en sommes rendu compte lorsque le premier bateau mesuré était trop lourd. L’équipe ne comprenait pas. Ils nous assuraient ne rien avoir changé depuis Valencia. Je n’étais pas très heureux de devoir leur demander de retirer 50 kg. C’est un gros travail pour l’équipe à terre. »

Lors d’une discussion sur ce problème au sein du comité de jauge, Guy Roland Perrin a suggéré que cela pourrait provenir de la force de gravité. Les jaugeurs ont alors demandé aux ingénieurs des équipes de rechercher sur Internet des informations sur la différence de force de gravité entre Malmö et Valencia, située bien plus au sud. De son côté, l’équipe de Ken McAlpine a mesuré deux autres bateaux pour vérifier si le problème se répétait avec d’autres équipes.
A l’instar du premier, les deux Class America pesés par la suite ont présenté le même excédent de poids. Parallèlement, les recherches Internet ont accouché d’une formule mathématique complexe dont le résultat, dans le cas d’un Class America, correspond également à un surpoids d’une cinquantaine de kilogrammes.
« La force de gravité change avec la latitude » explique Ken McAlpine. « Plus on va vers le nord, plus elle est forte. C’est une variation minime, mais qui prend de l’importance lorsqu’on traite des objets aussi lourds que les Class America. »

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Crêpes Whaou ! un 50′ bien affûté

Cr�pes Whaou! et Gitana XI
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Crêpes Whaou !, trimaran inférieur de 10 pieds, affiche une vitesse plus que respectable avec 25,53 nœuds. Cette moyenne le classe largement en tête de la catégorie 50 pieds, puisque son poursuivant direct, le trimaran d’Anne Caseneuve, skippé pour l’occasion par Françis Joyon, a tenu la moyenne de 21,07 nœuds. Pascal Quintin n’est pas parvenu à dépasser les 17,92 nœuds et Hervé Cléris ferme la marche avec 17,27 nœuds. Réactions, à l’issue des trois jours de compétition, de Kévin Escoffier, qui sera l’équipier de son père sur la prochaine transat Jacques Vabre : « Trois jours de soleil et de vent, à bord de Crêpes Whaou !, on s’est régalé ! On a davantage navigué avec les grosses unités inscrites qu’avec les planches ou les kites. Mais vraiment, ces derniers sont impressionnants. Grâce à ce Défi, on côtoye des gens qui aiment et vivent la mer comme nous, mais dont la culture est totalement différente. C’est génial ! » « Côté 50 pieds, Crêpes Whaou ! est devant ses camarades. C’est un trimaran neuf qui a été conçu pour. Mais, cette épreuve confirme ce que l’on espérait ! Notre trimaran a un réel potentiel. On est vraiment content. » « Par rapport aux 60 pieds ? Il y a une grosse marge entre eux et nous, surtout sur des parcours de vitesse en équipage. Par contre, sur des transats en solitaire, je pense que les différences peuvent s’atténuer. Avec ce nouveau Crêpes Whaou !, on peut aller plus vite, plus longtemps. Le premier 50 pieds avait déjà atteint 25 nœuds mais c’était sa vitesse de pointe. Là, on peut faire des surfs à 30 nœuds. » « Crêpes Whaou ! est parti en convoyage ce matin, direction Saint-Malo. Le programme des semaines à venir va consister en une optimisation de certains détails, en l’entretien courant et bien sûr en sortie avec Franck-Yves pour nous préparer à la Jacques Vabre ! » Source Crêpes Whaou !

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Défi Petit Navire : Les 60 pieds dominent les débats.

Défi Petit Navire 2005
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Gitana XI toujours dominateur.
Avec 87 tentatives hier, dont 71 validées par le jury, les concurrents de l´édition 2005 ont réalisé plus de runs hier que lors des trois jours du Défi 2004. Il est vrai qu´avec cinq milles à parcourir, au lieu des 9 de l´édition 2004, les concurrents, et en particulier Windsurf et Kitesurf, peuvent plus facilement enchaîner les runs d´une compétition dominée par Gitana XI. Avec 9 minutes et 12 secondes, soit une moyenne de 32,60 noeuds, Fred Le Peutrec a fait mieux que l´an passé où il avait parcouru 9 milles à une moyenne de 32,15 nœuds.
Aujourd´hui, les conditions n´ont pas permis à l´ensemble des concurrents d´exprimer tout leur potentiel. Pourtant, Jean-Philippe Saliou sur Géant avait bien lancé la journée en réalis ant 10´37´´. Un chrono qui lui permettait de prendre la troisème place de l´épreuve devant Orange II. Ce fut d´ailleurs le seul changement notable dans un classement qui devra attendre la dernière journée pour évoluer. Décidément peu enclin au partage, Fred Le Peutrec reprenait même le meilleur temps de la journée à Géant dans les derniers instants de la course pour quatres petites secondes.

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Beyou … tient bon la barre !

Jérémie Beyou - Delta Dore
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Trois nuits de mer, trois nuits de près et ils régatent toujours avec la même intensité et la même âpreté ! « Une bagarre de chiffonniers qui se foutent un peu sur la gueule sur une route contre les vents dominants » décrit Michel Desjoyeaux. Le skipper de Géant souligne combien cette troisième étape est à la hauteur de La Solitaire Afflelou Le Figaro qui n’a plus à faire la réputation de son exigence. Jean-Paul Mouren (M@rseillentreprises), du haut de sa 19ème participation, soulignait lui, avant de mettre les voiles au départ de La Rochelle, qu’il faudrait à coup sûr « naviguer en état d’excellence » sur ce parcours au long cours. Le tout n’a rien d’une partie de plaisir comme le soulignent volontiers les uns et les autres lors des vacations. Mais Jérémie Beyou savoure, sans doute, la performance. Le skipper de Delta Dore, aux commandes depuis hier ne lâche rien. Mieux, il imprime un rythme dense après ces trois nuits, sans sommeil ou presque, dans des conditions qui se sont dégradées au fil des heures et des milles. Dans 20 nœuds sur des flots désordonnés, il « retrousse » la Manche en tête, tribord amures. Cap sur la dorsale, en route vers la bascule que tous espèrent attraper, aujourd’hui en début d’après-midi pour saisir – enfin ! – des vents portants dans leurs voiles.

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Nuit de lune, nuit sans front

Kito De Pavant - Groupe Bel
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Le front, tant attendu avec ses vents moyens de 25 noeuds et ses rafales musclées, a-t-il déserté la place ? Peut-être a-t-il pris un coup de lune, qui sait ? Les solitaires ont, en tout cas, de fortes raisons de croire qu’ils n’affronteront pas des vents démontés sur une mer casse-bateau. Non, cette nuit Eole s’est même envolé au passage des Glénan semant un peu de « molle » et de « pétole », comme disent les marins. Il est revenu ensuite : 10-15 nœuds… Pas de quoi cependant décoiffer des solitaires parés à braver la mer.

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Rolex Fastnet 05: récit des vainqueurs en double

Fastnet 05-Plymouth
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« Après un départ correct en bout de ligne nous effectuons une superbe remontée pour se retrouver en tête à la sortie du Solent.

            C’est parti pour du près dans 10 nœuds de vent avec 3 autres J-105 inscrits en double à quelques longueurs derrière. La première nuit se passe bien, d’abord sous génois au débridé puis au largue sous spi maxi. Au petit matin, nous avons la joie de voir que nous sommes dans le peloton de tête des IRC 2 et que les autres J 105 sont largués. Ce qui a de plus satisfaisant est que nous sommes avec des IRC 1, IRC 0…Notre meilleur coup est certainement au passage de Lands End où nous nous retrouvons au large avec du nouveau vent avant les autres et plus de courant portant…

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La chronique de Capian : qualification pour la Mini Transat 2007

qualif mini transat-M Girolet
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La qualification solo est une des étapes du processus de qualification pour la transat 6.50.Il s’agit d’effectuer un parcours de 1000 milles, prédéfini par la Classe Mini (un en Atlantique et en Méditerranée, au choix) en solitaire et sans escale.Une possibilité d’arrêt est ouverte pour cas de force majeure météorologique, (qui doit donner lieu à justification précise).Il faut remplir un livre de bord complet, huit fois par jour et l’adresser avec les cartes du parcours à la Classe pour validation.En outre, nous devons effectuer plusieurs points sextants. La qualité de cette navigation astro est aussi soumise à validation.En bref, vous faites votre balade en photographiant tout ce qui bouge pour justifier que vous êtes bien allés partout, vous jouez à Magellan avec votre sextant, votre boulier et vos portulans, et une fois rentré et votre précieux colis envoyé à l’autorité compétente, vous angoissez en attendant de savoir si vous avez bien tout fait comme il faut !Blague à part, ce parcours solo a été introduit dans le cursus de qualification pour préparer chaque postulant à la réalité de la navigation solo sur la durée, ce qui est évidemment une bonne chose.Moi aussi, je considérais ce parcours un peu comme un révélateur. Je pensais qu’il allait me permettre de me rendre compte si, au-delà de mon désir, j’étais ou non capable de prendre le départ de la Mini Transat.C’est donc avec autant d’envie que d’appréhension qu’une semaine après la Mini Solo je préparais mon bateau pour ce nouveau challenge.Parmi les conseils que l’on m’avait donnés, il y avait celui d’installer à bord un Mer-veille. Ce petit instrument porte bien son nom, puisque, en gros, il vous permet d’aller dormir quand vous jouez à saute-cargos et que les compter vous endort. Il vous réveille si un bateau équipé d’un radar s’approche. Très très utile en solo

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