Départ tardif hier soir, car cette étape entre le Crouesty et Bénodet à la particularité d’être une étape de nuit dotée d’un coefficient de 1.5. C’est donc vers 17h que le départ à été donné dans un vent mollissant de 6 nœuds. Les bateaux peinant même pour franchir la ligne de départ. Deux options se dessinaient et la droite du plan d’eau s‘averra plus opportune au vu de la rotation du vent et de la direction des courants par un fort coefficient de marée.
A la bouée de dégagement les mauvaises options se payaient cash et les traditionnels premiers en temps réel (JPK 9.60 et J92,S) ont un peu souffert. Le plan d’eau de la baie de Quiberon, très technique en ce début de soirée a vu la course se scinder en deux groupes avec près de cinq minutes d’écart, les premiers emmenés par Philippe Massu et le second par G. Delcroix.
La nuit est tombé à l’approche de l’île de Groix et c’est Philippe Massu que l’on a retrouvé aux avant postes avec une solide avance à la marque de passage au sud des Glénan. Un peu plus d’une heure d’écart entre les concurrents, une course compacte dans un vent bien établi entre 17 et 25 nœuds d’est nord-est, ou les classements on varié en fonction de la capacité de chaque skipper de localiser les marques de parcours sous la lune exactement.
En temps compensé, c’est Michel Durand sur Générali Assurance qui remporte cette étape de nuit confortant ainsi son avance au classement général. Il prend dès lors une forte option sur la victoire finale après deux victoires d’étape dont l’une au coefficient 1,5. Ligne d’arrivée des premiers en temps réel, un peu après cinq heure du matin, Les yeux rougis, les traits tirés, les skippers se sont dirigés vers le port de Bénodet pour apprécier un petit déjeuner-croissants, a moins que Morphée ne vienne frapper à la porte du roof.
Samedi, la rade de Genève sera l’arène des traditionnels jeux nautiques du Bol d’Or Rolex. Comme à son accoutumée, le départ de cette 68ème édition sera donné à 9 heures très exactement. Rappelons que cette incontournable fête lémanique est aussi la plus importante régate en eau douce d’Europe, puisqu’elle rassemble près de 550 embarcations en tous genres. Venus de loin, certains n’hésitent pas à effectuer le déplacement pour y prendre part.
Affûtés pour l’occasion, les Décision 35 sont fins prêts à prendre le départ. Grands favoris de la course, ils se réjouissent déjà de s’affronter sur les 80 miles que totalisent cet aller & retour ‘Genève-Le Bouveret-Genève’.
Quatrième étape du Challenge Julius Baer, le Bol d’Or Rolex reste une course au trophée toujours très convoité. Au classement actuel, OKALYS de Nicolas Grange et ALINGHI d’Ernesto Bertarelli totalisent exactement le même nombre de points.
« Rien n’est joué. On va surtout faire mentir le vieil adage qui dit que le vainqueur de la Genève-Rolle-Genève ne gagne pas le Bol d’Or la même année ! », déclare Loïck Peyron, co-skipper sur OKALYS et vainqueur de l’édition précédente. Le tacticien du bord, Eric Monnin, confie : « Il faudra observer et s’adapter. On a mis en place un système qui consiste à laisser chaque membre de l’équipe exprimer son avis concernant la tactique. Il est important de profiter des compétences et de l’expérience de chacun ; tout particulièrement sur les grandes courses, où certaines décisions peuvent être prises sans précipitation. Notre victoire de l’an passé tient à une décision prise après discussion avec chaque membre de l’équipage. Tous d’accord, nous étions convaincus de notre option à la côte française au large de Lausanne. »
Pas de relâche dans les entraînements. Affairés à se préparer au mieux, les navigateurs consacrent toujours autant d’heures à la bonne coordination de l’équipage ainsi qu’à leur condition physique. Tout au long de la semaine, ils devront encore surveiller les évolutions météorologiques. Consultations des sites spécialisés, discussions avec les météorologues, nombreux sont les moyens qui leur permettent aujourd’hui d’évaluer au mieux les prévisions. Pendant ce temps sur les multicoques, les préparateurs œuvrent aux dernières modifications techniques. Opérations telles qu’une préparation de la coque spécifique ou un check-up complet des voiles et de la plateforme sont indispensables. Sur une course d’une telle longueur, il est également capital de veiller à ce que l’électronique et le matériel de sécurité soient parfaitement opérationnels.
Du côté d’ALINGHI, c’est au niveau de la sélection des membres qui composeront l’équipage final que l’on se prépare. « Un des points forts d’ALINGHI c’est l’homogénéité et la possibilité d’avoir différentes compositions d’équipages pour arriver à mener le bateau très proche de son potentiel maximum. C’est aussi permettre d’échanger des points de vue, des techniques et des méthodes de navigation. Surtout, c’est pouvoir garder du pep jusqu’à la fin, car la course est quand même assez longue ! L’équipe est composée de huit personnes au maximum. Parmi eux, on essaye de trouver la meilleure configuration possible en fonction des poids, des conditions météo et de la puissance qui forcément est liée avec le poids. A partir de là, il faudra composer avec 6 personnes pour le Bol d’Or. », détaille Pierre-Yves Jorand qui sera samedi au côté d’Ernesto Bertarelli. Il ajoute encore : « Sur le D35, nous sommes très proches. Lorsqu’il est à la barre, je suis au chariot et à la Grand Voile et vice versa. Donc il n’y a pas trop de chemin à parcourir pour changer de poste ! C’est prévu comme ça. »
Pour tous ceux qui sont dans l’impossibilité de se déplacer ou qui manqueraient une partie de la régate, qu’à cela ne tienne : le « Virtual Challenge Julius Baer », simulation en deux dimensions sur Internet (www.challengejuliusbaer.ch), les tiendra informés en tout temps de ce qui se déroule sur le lac. Grâce aux informations directement collectées par les balises GPS à bord des bateaux, il sera facile pour l’internaute de voir évoluer la course, de se tenir informé du classement et de localiser les multicoques en temps réel.
Mondialement reconnue en matière de protection solaire, Vuarnet s´associe cette année au Tour de France à la Voile. “Le nautisme est l´un de nos axes forts””, souligne Carole Binet, président du directoire de la marque. “”Le développement du verre Nautilux, spécifiquement conçu pour une utilisation autour de cet univers, nous permet d´être référent dans le domaine””. Une implication dans le milieu nautique qui dure, puisqu´en 1995 déjà, Vuarnet était sponsor officiel de l´America´s Cup. Aujourd´hui encore la marque est plébiscitée par les plus grands skippers : Bruno Peyron, Olivier de Kersauson, Pascal Quintin, Marc Thiercelin …
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Le programme de cette dernière journée de compétition dans les eaux tropéziennes, aura permis aux 196 voiliers inscrits aux régates côtières de la Giraglia Rolex Cup de naviguer dans de magnifiques conditions. Un vent de secteur est de 15 nœuds et un parcours de 20 milles environ, voici les ingrédients d’une journée réussie.
Au classement général, Alfa Romeo termine dixième à 50 points d’Atalanta II, grand vainqueur de ces régates tropéziennes, dans le groupe A (classe 0-1). Les hommes de Carlo Puri Negri seront à l’honneur ce soir, lors de la grande soirée de remise des prix, organisée par Rolex, à la Citadelle. « Avec un vent pareil aujourd’hui, il a vraiment été dommage de faire une course aussi courte. Le comité ne s’attendait pas à un renforcement du vent et prévoyait 8 nœuds de vent alors que nous en avons eu 15. Les conditions étaient parfaites, nous en redemandons. Gabriele Benussi, notre tacticien, doit malheureusement nous quitter ce soir et ne fera pas partie de l’équipage pour la grande course. Nous perdons un élément clef et il est difficile de pronostiquer sur un quelconque résultat », commentait Carlo Puri Negri, dès son arrivée à quai.
Quinze minutes avant la ligne d’arrivée, Alfa Romeo était contraint d’affaler sa grand voile et de finir le parcours sous foc seul. Une pièce du système de bastaque, servant à retenir le mât, a cédé et, en toute logique, le team de Neville Crichton a préféré ne pas prendre de risques. Sur l’ensemble de la manche, l’équipage estime avoir perdu 5 minutes.
La performance du jour est celle de MAD IV de Clive Llewellyn qui remporte, aujourd’hui, la manche en temps compensé. Cette victoire leur assure la 14è place ainsi que celle du premier voilier français, au classement général. « Notre début de course a été plus difficile que prévu mais, rapidement, les conditions se sont améliorées. Dans le bord qui nous a mené de Sainte Maxime vers les plages, nous avons effectué une magnifique remontée. Nous devons terminer en réel dans les vingtièmes, et nous sommes enchantés de terminer cette semaine premier voilier français et vainqueur en temps compensé de cette manche », nous confiait Martin Vitry, équipier de Mad IV.
Edimetra IV d’Ernesto Gismondi, avec 11 points, devance de 10 points Brave, le Farr 52 grec, qui complète le podium final. En quatrième position, My Song, de Pierluigi Loro Piana, échoue au pied du podium, suivi d’Artemis, un Swan 601.
Dans le groupe B (classe 2 à 5), rassemblant 119 voiliers, Synergy, avec une belle seconde place ce jour, reprend les commandes du classement et remporte les régates côtières. Despeinada, avec 11 points, se retrouve deuxième et Clean Energy accède, quant à lui, à la troisième place. Le premier français, l’IMX 40 de Laurent Lavaysse, Magic Simca, se classe à la cinquième position, à un point des suisses de Maluba, quatrièmes.
Dès 20h00, l’ensemble des participants à la Giraglia Rolex Cup seront reçus à la Citadelle de Saint-Tropez pour la remise des prix des régates côtières et une prestigieuse soirée. Un magnifique feu d’artifice clôturera le dîner avant de laisser les équipages se défouler sur la piste de danse, avant le grand départ.
Demain à 12h00, les 202 monocoques participants à la course longue, établissant ainsi un nouveau record de participation, vont s’élancer pour les 241 milles de la course entre Saint-Tropez et Portofino. Les prévisions météorologiques pour la journée de mercredi seront idéales en début de parcours, mais vont rapidement contraindre les concurrents à plus de prudence. En effet, un vent de secteur sud-ouest devrait souffler entre 20 et 30 nœuds dans l’après-midi. Le record de l’épreuve, propriété de l’ancien Alfa Romeo, sera très probablement battu.
Toniques, ultra-sportifs et spectaculaires à l’extrême, les Décisions 35 et les M2 vont rivaliser de brio et démontrer leurs surprenantes capacités à s’accommoder de tous les types de vent. Dans leur sillage, plus de 500 bateaux s’élanceront sur une même ligne de départ devant la rade de Genève. Anonymes et vedettes internationales de la voile hauturière ou régatière vont de nouveau partager les affres et les joies d’une navigation en flotte sur un plan d’eau très technique.
Ils seront les curiosités attendues de ce 68ème Bol d’Or. 40 multicoques, majoritairement catamarans navigueront à Genève. Les Décisions 35 bien entendu, désormais universellement admirés pour leur condensé technologique synonyme de spectacle à haut risque et à haute performance. Alain Gautier, Loïck Peyron ne s’y sont pas trompés : ils ont intégré le championnat Helvétique et la Coupe Julius Baer pour le plaisir et le challenge de naviguer sur une classe excitante et novatrice. Vainqueur de Genève-Rolle-Genève, Peyron vient sur le Bol d’Or Rolex pour réitérer sa victoire de l’an passé.
Mais il est une autre classe, plus petite, de catamarans véloces, monotypes et en pleine expansion, celle des M2. Renaissante grâce à l’apparition de plusieurs nouveaux projets, la classe des multicoques de 28 pieds s’est regroupée en une nouvelle association, l’AM2, constituée le 12 octobre 2004 par une poignée de propriétaires, à l’initiative de Rodolphe Gautier. Cette association vise à fédérer les propriétaires de M2 du Lac Léman, du Lac de Neuchâtel, et d’ailleurs. La catégorie M2 est issue de l’ancienne classe multicoque F (ACVL), dont le règlement a été repris, adapté et simplifié pour rendre les bateaux plus attractifs, plus rapides et plus spectaculaires, dans un cadre budgétaire étudié pour encourager son essor; Pour la saison 2006, 20 Ventilo M2, 2 Ventilo 27, 2 Super Fun 28, 1 RC 27 et quelques anciens Formule 30 naviguent au sein de la flotte M2. A observer sur le plan d’eau du Léman le Team New Wave de Neuchâtel, auteur d’un excellent début de saison, mais également Tilt, superbe vainqueur des 100 Milles d’Estavayer, juste devant le prometteur Orusia Xtrem-Pub et Star Logistique, toujours placé en embuscade. Les équipages lémaniques tel Tridex, Immolac ou encore les derniers-nés Synthesis Bank et DHL auront à cour de briller. La compétition s’annonce féroce.
7 classes de voiliers monocoques se disputeront en fonction de leur jauge la suprématie du Léman; Les « grands » monocoque de la Classe 1, avec les Psaros 40 d’Alex Schneiter ou de Jean Psarofaghis côtoiront les habitables de 8 à 10 mètres, emmenés par les toujours populaires Surprise et Grand Surprise, et pourquoi pas, des voiliers aux lignes plus classiques, aux coques et mâtures en bois vernis à l’image de « la belle poule » en classe 7.
Au sortir d’un hiver long et pesant, l’impatience de naviguer est palpable sur les bords du Léman. Alec Tournier, Secrétaire général de la Société Nautique de Genève, organisatrice du Bol d’or Rolex se réjouit de l’engouement sans cesse renouvelé des Suisses et des nations limitrophes pour la longue régate d’un bout à l’autre du Léman. Aux côtés des rapides multicoques du lac, il ne se lasse pas des courses dans la course, celle des Toucan bien sûr, mais aussi des Surprise au nombre de cent ou en Classe 1, des Psaros 40, rapides monocoques de lac. Un tel engouement se doit d’être canalisé et un effort particulier a été porté cette année sur l’encadrement sur l’eau des régates grâce à l’intervention d’une flotte étoffée de semi-rigides.
La course en direct C’est la grande nouveauté de l’édition 2006 du Bol d’Or Rolex : La possibilité de suivre la course en direct grâce à un système de balises GPS dont cent concurrents ont été équipés. Ces balises ont été attribuées à cinq favoris dans chaque classe, ainsi qu’à cinquante concurrents postulants tirés au sort. Découvrez aussi la course des prétendants à la victoire en temps réel, candidats aux trophées Bol d’Or et Bol de Vermeil. La régate ne comporte qu’un passage obligatoire, entre deux marques situées au Bouveret, à l’autre bout du lac Léman.
« Les vents ont jusqu’ici été assez faibles, notait Gilles Sabin, directeur de course, en direct du plan d’eau cet après-midi. De sud – sud est, le flux est progressivement passé au sud ouest, avant de passer franchement ouest. D’après ce que l’on observe, le choix d’une route à la côte payera un peu plus, autorisant un meilleur angle de descente à la faveur de la bascule de fin de journée ». Dans un premier temps, les sudistes (Wardley, Tripon…) ont été plus prompts à toucher les dividendes de leur placement. Reste que ce soir, la donne a été modifiée suite à la rotation progressive du vent, et le relevé de positions de 18 heures a révélé une modification notable de l’ordre établi (qui ne l’était naturellement pas tant que ça !). Troisième et très menaçant en milieu de journée, Yann Eliès (Groupe Generali) se retrouve désormais 7ème devant Wardley, qui menait les débats cet après-midi, et à la lutte contre Charles Caudrelier (Bostik) et Pietro d’Ali. Difficile, dans ces conditions et à l’heure où la flotte faisait route vers un pointage à la marque de Toulon, de se risquer à un pronostic quelconque. « La flotte est étalée en latéral, poursuit Gilles Sabin, et se regroupe en termes de trajectoire en approche du pointage, mais la rotation à l’ouest va rendre la partie très tactique : d’abord, les skippers plus à terre pourront descendre de manière plus efficace, puis une fois la porte de Toulon (cap Cepet) franchie, il faudra repartir vers la bouée Oméga de Fos sur Mer ». Au près, donc, le vent ayant basculé à l’ouest ! Autre difficulté, il n’est pas exclu que le golfe de Fos réserve aux solitaires une petite pétole propre à complexifier les débats. On retrouve en cette fin de journée un certain nombre de « clients sérieux » dans le top 10, notamment Eliès donc, mais aussi le leader au général Kito de Pavant (Groupe Bel), Charles Caudrelier (Bostik), ou encore Jeanne Grégoire (Banque Populaire)… Espérons que la nuit ne sera pas trop éprouvante pour les nerfs !
Le nouveau O’Pen Bic bouscule le paysage du dériveur pour enfants en leur proposant une véritable machine de glisse pour se faire plaisir avec performences et sensations à la clé.
Les atouts de ce nouveau « navire » : Une coque moderne : avec son design et ses spécificités techniques, l´Open Bic fera la fierté des petits matelots. Très bas sur l´eau avec une carène planante et rapide ainsi qu´un arrière entièrement ouvert, l´Open Bic offre les mêmes sensations qu´un vrai dériveur.
Un look et des équipements futuristes : En plus d´être profilé et désigné, ce dériveur destiné aux petits a pourtant tout d´un grand : palan de Cuningham, écoute de grand voile avec poulie winch…
Le gréement de l´Open Bic est composé d´une voile de 4,5m2 à fourreau de type planche à voile. Dessinée avec un léger rond de guindant pour faire ouvrir la chute, cette voile, montée sur un mât époxy, est entièrement lattée et fabriquée en monofilm transparent.
Un concept de gréement évolutif : L´Open Bic est une embarcation qui se situe à mi chemin entre l´Optimist et le solitaire adulte. Le principal atout de l´Open Bic est son concept de gréement évolutif. Dans un premier temps, le jeune matelot aura la possibilité d´acquérir la coque seule qui est utilisée avec le gréement et l´accastillage de son ancien Optimist. Son embarcation deviendra alors plus ludique et plus performante.
Dans un second temps, avec l´achat du gréement de 4,5m2, son « navire » deviendra nettement plus rapide mais toujours facile à maîtriser.
Le Pixxy : un apprentissage et fun de 7 à 14 ans proposé par le chantier 2win.
Très stable et évolutif, le Pixxy 2.35 permet d’initier rapidement les enfants aux joies de la voile.
Son design très tendance, associé à une finesse de barre exceptionnelle, séduit tout particulièrement les jeunes navigateurs.
Il est entièrement autovideur grâce à son large tableau arrière semi-ouvert.
Côté confort : son cockpit très spacieux et ses larges caissons ergonomiques facilitent l’apprentissage des enfants pour un plus grand plaisir de navigation.
Côté pratique : les larges et solides listons “aile” assurent un portage aisé, procurent un couple de rappel important pour mieux maîtriser le bateau dans la brise et augmentent la rigidité de la coque. Quant à la bôme, elle est positionnée suffisamment haut pour éviter les problèmes au cours des virements de bord. Un petit caisson à l’avant du bateau permet de ranger le bout de remorquage et de tenir au sec du petit matériel. Le tableau arrière semi-ouvert évite à l’écoute de sortir du bateau.
La dérive, le safran ainsi que le gréement de l’Optimist sont adaptables sur le Pixxy.
Côté sécurité : Le Pixxy est aussi stable qu’un Optimist. Son redressement est très facile grâce aux effets associés du cockpit autovideur et du volume important du double fond et des caissons. De plus, le mât ralingué et la prise de ris de série sécurisent les sorties sur l’eau en permettant la réduction rapide, partielle ou totale, de la voile. Quant au tableau arrière semi-ouvert, il facilite grandement la montée à bord des enfants.
Avec 8 victoires de manches et deux places de seconds, sur 10 manches retenues (soit 12 pts au total), les américains Howie Hamelin et Mike Martin, aidés à l’avant du très agile et puissant Australien Trend « The Weapon » Barnabas, ont fait montre d’une outrageante domination tout au long de cette régate italienne. Intouchables, ils ont réussi à placer entre eux et John Winning, président de la Classe Australienne, pas moins d’une dizaine de points malgré le retour tonitruant en fin de compétition (jamais plus de 3ème à partir de la 6ème manche) de celui qui fêtera ses 54 ans cette semaine.
Particulièrement a l’aise dans la brise, « Woody », (rares sont les Australiens qui n’ont pas de surnom) et ses équipiers se sont imposés lors de la longue distance du 4ème jour, bouclée en un peu plus de deux heures autour des petites îles qui jouxtent les bords du Lac. Ils se sont également offert le luxe de finir en beauté, en remportant la dernière manche de la régate, plaçant finalement près d’une vingtaine de points entre eux (22,4 pts) et les premiers européens, les Danois de GP Covers (41 pts), moins réguliers aux avant postes mais toujours bien placés.
Vainqueurs du circuit européens en 2004 et seconds l’année dernière, Flemming Clausen, Thomas Ebler et Soren Clausen cachent sous leurs airs de bons pères tranquilles une redoutable efficacité et une expérience redoutables qui leur permet de tutoyer le plus haut niveau mondial, en mettant dans leur tableau arrière, pas trop loin (46 pts) tout de même, les Australiens de De Longhi (Grant Rollerson, Raphael Grenn et Warren Sare), qui n’ont cessé d’osciller entre la 2ème et la 6ème place.
Venus en force avec 8 bateaux, les Anglais font ensuite un tir groupé de la 5ème à la 8ème place. En haut de ce regroupement national avec 49 pts, Peter Barton et ses coéquipiers (Barron & Smithers), tenants du titre européen et auteurs d’une très belle fin de compétition, avec une belle 3ème place dans la longue distance se placent juste devant Sels (52 pts) et le prometteur Whitestuff (67 pts), qui fini 4ème et 2nd dans les deux dernière manches de la compétition. Les hommes de Base 1, récents vice champions du championnat national anglais disputé début mai à Weymouth, terminent 8èmes avec des résultats en demi teinte.
Côté français (Groupe Sefico), de nombreux problèmes physiques ont imposé au barreur Christophe Orion de naviguer avec un équipage à géométrie variable. Philippe Vallée se blessait (déchirure musculaire à la cuisse) dès le premier jour. Pendant qu’un équipier anglais, Rob, assurait l’interim, Eric Caiveau, souffrant lui-même du dos et remplacé pour l’occasion par un nouvel homme d’équipage, Jean-François Sire, prenait le train pour l’Italie et rejoignait l’équipe le mercredi…juste avant que le nouvel équipier français, pourtant solide, ne se blesse à son tour et que Rob reprenne du service !
Ces difficultés n’ont pas empêché les Sablais (et leur acolyte Anglais) d’assurer quelques belles manches, notamment lors de la longue distance où ils accrochent une belle 11ème place, malgré un bateau qui commence maintenant, à mesure que la flotte, notamment anglaise, voit ses rangs se grossir de bateaux de plus en plus performants, à montrer un déficit de vitesse handicapant. Ils terminent 16èmes, avec 153 pts, juste derrière Blue Star, le bateau hongrois (150 pts). Leur collègue Suisse et francophone Patrick Chanez (4us), président de la classe européenne, termine quant à lui 21ème, avec deux belles 13èmes places.
La plus grosse épreuve du championnat européen 2006 s’est donc déroulée dans des conditions de navigation, grâce à la configuration particulière du Lac de Garde, entouré de hauts et abrupts reliefs rocheux. Une quinzaine de 18 pieds s’affronteront à nouveau du 22 au 24 juillet prochains lors du Grand Prix d’Allemagne à Travenmünde. A égalité de point avec Base 1 pour l’instant (37 pts), GP Covers devrait logiquement prendre la tête du classement provisoire européen puisque les Anglais ne seront vraisemblablement pas présents.
A 14 heures précises, ce ne sont pas moins de 290 bateaux qui se sont élancés au large du Yacht Club de Genève en direction de Rolle pour y virer la seule marque du parcours, avant de revenir à leur point de départ. Sur une distance légèrement inférieure à un demi Bol d’Or et sans avoir à négocier les aléas du « haut lac », cette régate représente un excellent galop d’essai pour les bateaux et les équipages. Il leur reste ensuite une seule semaine pour peaufiner les réglages et effectuer les dernières optimisations avant le grand rendez-vous du week-end prochain : le Bol d’Or Rolex.
Malgré des airs timides, la bataille fût acharnée chez les M2. Parmi les vingt bateaux de cette classe présents sur la ligne de départ, nombre d’entre eux disputaient leur première régate de la saison. Extrêmement motivés, ces équipages avaient à coeur de se tester en condition de course et de se mesurer aux bateaux ayant déjà rodés leur saison en eaux neuchâteloises. En plus de cette compétition « interne », les M2 retrouvaient sur le plan d’eau les autres multicoques du lac.
Après un départ sous gennaker et une montée très « tactique » pour sortir du petit-lac, dans des airs faiblissants, les M2 se retrouvent groupés sur une ligne allant de Promenthoux à Yvoire. Immolac et Synthesis Bank positionnés mi-lac, exploitent au mieux une veine de vent providentielle qui leur permet de virer en tête la bouée de Rolle. A ce moment de la course, les positions sont très serrées, avec neuf M2 dans un laps de temps de dix minutes seulement. 17 Ventilo M2 figurent parmi les 20 premiers à la marque de mi-parcours.
Sur le chemin du retour, Team New Wave sur la côte française et Comptoir Genevois Immobilier sur la cote suisse, négocient au mieux le début de la descente sur Genève. Ces derniers privilégient alors la côte suisse, accompagnés du neuchâtelois Banque Piguet et d’Immolac. A la hauteur de Nyon, les bateaux accélèrent et tirent un long bord en direction de la côte française pour rejoindre Hermance et les risées qui sortent de ce côté-là du lac. Dans des airs thermiques stabilisés, la fin de course est de toute beauté avec une meute de multicoques filant sur un flotteur à plus de 11 noeuds en direction de la ligne d’arrivée.
Au finish, c’est Banque Raiffeisen (hors classement Trophée Losinger) qui l’emporte chez les M2, devant Team New Wave décidément habitué des premières places, Banque Piguet et Batimetal. Les quatre premiers M2 se tiennent en moins d’une minute après presque 7 heures de course. Onze M2 sont parmi les 13 premiers du classement général.
Une rentrée lémanique donc très réussie pour les M2 qui viennent s’intercaler au milieu des D35 et démontrent une fois de plus leur formidable potentiel en terme de vitesse. On les avait vu puissants dans le gros temps sur le lac de Neuchâtel, les voici subtiles et légers dans des conditions de vents plus faibles et moins établies.