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Comme un air de déjà vu …

Alinghi
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Cette finale exceptionnelle a comme un air de déjà vu. Il y a presque trois ans, les Suisses et les Néo-zélandais s’affrontaient sur le plan d’eau d’Auckland pour la conquête de l’America’s Cup.aujourd’hui détenue par Alinghi.
 Cette fois, l’enjeu est moindre, mais hautement symbolique pour les kiwis. Dean Barker et ses hommes rêvent peut-être déjà d’un scénario comparable l’année prochaine à Valencia : inverser les rôles, devenir à leur tour le Challenger, et ravir à Alinghi une Coupe qu’ils ont détenu pendant 8 ans.

1-0 pour Emirates Team New Zealand
L’actuel Defender a procédé hier à des modifications sur son Class America – qui a du être re-jaugé – pour se préparer au ‘choc’. Alinghi savait qu’il devait peut-être affronter en finale une des équipes qu’il redoute le plus. Le premier match qui les a opposés aux kiwis ne les a pas rassurés. Dean Barker et ses hommes, remarquables d’efficacité remportent en effet leur premier point au terme d’un duel superbe. Tout se jouera demain dimanche entre ces deux teams.
 
Les Américains s’inclinent en demi-finale
Quelques heures plus tôt, le dernier match pour départager BMW ORACLE Racing et Emirates Team New Zealand a pris des allures de finale de Louis Vuitton Cup !  Les deux adversaires ont donné une sacrée leçon de match racing, exécutant toute la gamme des figures de style propres à l’art du duel : successions d’attaques au près, « lofing matchs ». Les Néo-zélandais ont mené les débats, mais ont toujours été sous la menace américaine. Les deux équipages passent d’ailleurs la dernière marque au vent de concert. S’en suit un dernier bord de portant torride qui débute d’ailleurs sans spi, après que Dean Barker ait emmené son concurrent au lof, à 600 mètres de la layline. Une fois les ‘bulles’ hissées, les kiwis contrôlent toujours la trajectoire de leur concurrent. Bertrand Pacé a beau brandir son pavillon de réclamation, les kiwis l’emportent et sortent BMW ORACLE Racing de la course à la victoire dans ce Louis Vuitton Act 12.
 
Du grabuge entre BMW ORACLE Racing et Luna Rossa Challenge
Les Américains se sont rattrapés dans leur petite finale contre Luna Rossa Challenge, un match marqué par de multiples incidents : d’abord la pénalité octroyée à BMW ORACLE Racing dans la phase de pré-départ, puis une collision entre les deux bateaux dans le premier louvoyage. Suite à un virement tardif des Italiens en tribord, le bout dehors d’USA 87 se brise et défonce le haut de la coque d’ITA 86, au niveau des bastaques. Spithill et son équipage, pénalisés à leur tour, doivent abandonner pour réparer les dégâts et cèdent ce premier point. Ce soir, les Italiens ont déposé une réclamation qui sera jugée d’ici quelques heures.
 
La D2 à la hauteur
De fait, aujourd’hui, l’action était partout sur le plan d’eau, y compris au sein de la division 2. Après s’être sélectionné en finale (au détriment de Shosholoza), le challenger local du Desafío est venu à bout de Mascalzone Latino-Capitalia Team. Quant aux Sud-africains, entrés in extremis dans cette division 2, il ont prouvé aujourd’hui qu’ils méritaient leur place dans ce groupe en battant les Suédois de Victory Challenge.
 
Le sort est jeté pour la division 3
Aujourd’hui, seuls les protagonistes de la division 3 ont disputé tous leurs matchs de finale et connaissent donc leur classement définitif.
Le contrat est rempli pour Thierry Peponnet et son équipage qui confortent aujourd’hui leur 9e place au général. Mais il s’en est fallu de peu. Areva Challenge a d’abord marqué un point facile contre +39 Challenge qui doit abandonner après avoir cassé son trimmer (volet orientable situé sur le voile de quille). Les Français entament ensuite leur deuxième match avec une confortable avance, bénéficiant une fois de plus de problèmes techniques de leur concurrent italien, sans génois avant le départ.
Mais Iain Percy et ses hommes reviennent peu à peu dans le tableau arrière de FRA 60 à la faveur d’une très bonne tactique. Tant et si bien que les deux concurrents passent ensemble la ligne d’arrivée, et qu’il est bien difficile de distinguer le vainqueur. L’équipe de France peut pousser un grand ‘ouf’ de soulagement. A deux secondes près, le point leur échappait.
 
Dans la petite finale, malgré les bons départs de China Team et une première régate disputée, les Allemands de United Internet Team Germany l’emportent à deux reprises et prennent la 11e place.

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Branle bas de combat à Newport

ORANGE II DEVANT NEW YORK
DR

Départ confirmé demain dimanche pour le maxi-catamaran Orange II,
Interview de Bruno Peyron, à la veille de sa tentative de record de la traversée de l’Atlantique

Les conditions météo : "Les conditions météos sont bien celles que l’on attendait avant de sauter dans l’avion. Pour l’instant il fait beau sur Newport mais le front est en train de se rapprocher avec le ciel qui se couvre, donc tout cela n’est pas une surprise, c’est exactement ce que l’on attend. On doit appareiller de Newport dans quelques heures, vers 20h ou 21h (française) pour se rendre sur la ligne de départ, au large de New York. Nous attendons un flux de sud-ouest 25 à 30 noeuds de vent sur le départ et un peu plus dès que nous serons sorti des bancs de Nantucket, donc c’est parfait. On aura un bon angle, la route est assez sud, ce qui nous rallongera un peu par rapport à la rou  te directe, mais cela n’est pas trop grave. Il reste une petite incertitude sur la zone d’arrivée, mais pas suffisamment problématique pour qu’on ne tente pas notre chance.

Objectifs : D’abord faire la plus belle traversée possible, quelque soit le temps à l’arrivée. Ensuite, tenter de relever encore notre record des 24h (706,2 milles), enfin c’est de battre ce chrono sur l’Atlantique. Ce sont nos trois objectifs collectifs. Personnellement, j’en ai un quatrième. J’ai eu la chance de ramener trois Trophée Jules Verne, j’aimerais bien ramener aussi trois records de l’Atlantique. J’en ai déjà deux en solitaire, il m’en manque 1 en équipage…

Pas de match France-Brésil : Non, on est désolé, mais on va être occupé avec une concentration un peu différente de celle de l’équipe de France. On leur souhaite toute la réussite que chacun espère, mais on ne pourra hélas pas regarder le match. De notre côté, ce ne sera pas du 4-4-2 mais plutôt du 2-2-6, priorité aux attaquants à savoir les barreurs de haut niveau qui sont à bord. On aura moins de défenseurs que lors du trophée Jules Verne.

Organisation à bord :  L’organisation de quart va se faire de façon différente que sur le Jules Verne. On va naviguer en 2 quarts de 6 et la durée de chacun à la barre dépendra du niveau de difficulté rencontré. Ce sera donc à chacun de savoir combien de temps il peut tenir à la barre avec la  meilleure concentration. Ce sont les cadrans qui parlent et à un moment donné, quand on va moins vite, il faut passer la barre… Pour l’instant il y a de la concentration et de l’agitation à bord. Ce que je demande à chacun à partir de demain, c’est un mélange d’agressivité bien placée et de lucidité.

Simulation : on a des simulations de temps, mais elles restent théoriques. Elles nous donnent entre 4 jours 16h et 4 jours 2h, on ne croit pas beaucoup à cette dernière très optimiste. Cela ne veut pas dire grand chose au moment où on parle.

Vitesse : On le sait, ce record est le plus rapide du monde (près de 26 noeuds de moyenne). Pour réussir il faut un bateau très rapide et Orange II est sans doute le voilier le plus rapide du monde aujourd’hui, mais cela ne suffit pas. Il faut un équipage qui sache tirer la quintessence de son potentiel. Puis il faut une équipe météo très pointue. Enfin il faut que la nature accepte de nous laisser passer et çà, on ne maîtrise pas… Le bateau sera sûrement mené à ses limites, ce qui n’a jamais été le cas dans le tour du monde. Là, le niveau est tellement élevé qu’on est obligé de pousser la machine dans ses retranchements si on veut battre ce chrono de 4 jours et 17h. On l’a déjà fait lors du record de la Méditerranée. Depuis on a encore progressé, mais maintenant, entre la théorie et la pratique, il y a juste un océan à traverser, et un océan, c’est toujours un océan…

Risques : Il y  a toujours des risques majeurs dans toutes compétitions océaniques de haut niveau, surtout à bord de ces engins de records poussés à la limite . Il faut veiller en permanence au bon équilibre entre l’agressivité nécessaire, le puissance, la performance, mais aussi et avant tout la sécurité. il n’y a pas de règle, ce n’est pas écrit dans les livres. On parie sur la grande expérience de notre groupe et le nombre de milles déjà courus ensemble pour faire en sorte que nous conservions toujours cet équilibre indispensable.

Le record : Je me focalise moins sur ce qui s’est passé avant, que sur l’objectif à venir. je suis biensur très respectueux de tout ce qui s’est passé avant, d’autant que ce record est une magnifique histoire. Charlie Barr en 1905, Tabarly 75 ans plus tard, puis tous les grands du multicoque français jusqu’au record ultime de Fossett. Le débat pour moi est simple, être demain l’équipage le plus rapide sur ce parcours. On a tout pour y arriver, mais on est encore loin de la ligne… d’arrivée !

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Demi-finales : une première journée animée

America´s Cup 2007 Valencia Louis Vuitton Act 12 BMW Oracle USA
DR

Les grands jouent aux chaises musicales
« Choisir son adversaire, c’est comme choisir son propre poison » avait déclaré Dean  Barker avant d’affronter BMW ORACLE Racing en demi-finale. Dès demain, le skipper d’Emirates Team New Zealand va devoir trouver l’antidote pour venir à bout du talent des hommes de Chris Dickson.
 
Sur le premier match, le skipper néo-zélandais se montre de nouveau très agressif au départ mais les Américains jouent mieux les premières bascules de vent et prennent la tête de quelques mètres. Avant d’approcher la première bouée, Dean Barker tente d’inverser la vapeur en forçant un passage en tribord, mais Chris Dickson garde le contrôle et ne le lâche plus jusqu’à l’arrivée. Les « Kiwis » s’inclinent pour la première fois depuis le début de l’Acte 12. Sur le second duel, USA 87 part en tête et réalise les deux premiers bords talonné par NZL 84. Mais à mi-parcours, Team New Zealand reprend les commandes et rééquilibre la balance en remportant le point.
 
Le Defender qui avait perdu trois matchs durant le Round Robin a gagné ses deux matchs du jour contre Luna Rossa. S’ils ont mené de bout en bout la première course, les Suisses commencent par voler le départ de la seconde, laissant James Spithill s’envoler avec cinq longueurs d’avance. Mais au bénéfice d’un bord décalé sous spi, SUI 75 coiffe ITA 86 au poteau. Alinghi s’assure sa place en finale en coupant la ligne d’arrivée 29 secondes devant Luna Rossa.
 
Des Sud-africains dignes de leur deuxième division
Desafío Español 2007 et Team Shosholoza n’ont pas réussi à se départager. Avec une victoire chacun, ils ont rendez-vous demain pour la « belle ». Dans le premier match, les Sud-africains ont commencé par faire le show. Bien placé sur la gauche du plan d’eau, Shosholoza est en tête de quelques mètres dès le premier croisement. Les deux adversaires resteront au contact tout au long de cette régate : 7 secondes d’écart à la bouée au vent, 1 seconde sous le vent, 10 à l’issue du dernier bord de près et enfin 4 secondes sur la ligne. Dans le dernier bord de spi, les Espagnols sont même repassés en tête, avant d’être victimes de leur propre lof à l’encontre des Sud-africains ! Sûrement échaudés par cette défaite, le défi ibérique s’est ensuite accroché, dès les premiers mètres. En tête du second match, ils se sont imposés, même si les Sud-africains n’ont jamais été bien loin. Il n’y avait que 35 secondes d’écart entre les deux bateaux à l’arrivée.
 
Dans l’autre paire de cette division, les Suédois se sont laissés, à deux reprises, handicaper au départ par Mascalzone Latino – Capitalia Team. Les Italiens ont rapidement bénéficié d’une avance confortable sur le premier bord qu’ils n’ont eu ensuite qu’à conforter jusqu’à l’arrivée. Ce soir, Victory Challenge a protesté auprès du Jury contre Mascalzone Latino – Capitalia Team, sans en communiquer la raison, arbitrage dans la soirée.
 
Le dragon jaune donne du fil à retordre à Areva Challenge
Les Français ont du être surpris par la résistance du bateau chinois. Si Areva Challenge accède dès ce soir à la finale en remportant ses deux matchs, les hommes de Pierre Mas se sont montrés particulièrement accrocheurs, notamment dans le deuxième duel. CHN 79 est resté au contact, avant que l’équipage ne chalute le spi, à la fin du bord du portant.
 
L’Equipe de France passe donc en finale et affrontera demain + 39 Challenge, également vainqueur de ses deux matchs contre United Internet Team Germany. Les Allemands rencontrent eux China Team, en petite finale.

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Harken partenaire du Championnat du Monde de Melges 24 !

Partners
Partners

Organisé par le COYCH – Cercle d´Organisation du Yachting de Compétition Hyérois – le Championnat du Monde de Melges 24 se déroulera du 24 août au 1er septembre 2006 à Hyères. Il rassemblera plus de 120 équipages, 15 nations, de nombreux médaillés olympiques et équipiers ayant participé à l´America´s Cup. La flotte s´affrontera en baie de Hyères sur deux parcours banane, sur deux zones de course différentes.

“Harken est le Fournisseur Officiel historique en accastillage de cette superbe Monotypie Internationale de Melges 24 ! C’est pourquoi après avoir été partenaire du Mondial de 2000 à La Rochelle avec la SRR, Harken France renouvelle son soutient aux organisateurs de ce magnifique évènement qui rassemble dans un cadre unique les acteurs d’une série d’un très haut niveau !

Tout en confirmant ses partenariats avec les Français du Team Partner and Partners et les Américains du Team Luna Rossa, respectivement Champions du Monde 2004 et 2005, ainsi qu’avec bien d’autres équipages internationaux, Harken souhaite contribuer à la réussite globale de cet évènement en s’associant au COYCH, le club organisateur. Plus que jamais à la fin Août à Hyères nous pourrons vérifier que … If it’s hot, it’s got Harken ! “

Plus d’infos : www.harken.fr

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Multicup 60´ : Saison 2007

Multi Cup 60: Gitana 12
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Les premiers résultats obtenus permettent néanmoins d’ores et déjà, à l’organisation de la Multi Cup, d’engager sereinement le programme de la saison 2007.

Deux courses au large et un minimum de quatre Grands Prix constitueront donc la saison prochaine qui se déroulera entre les mois d’avril et septembre 2007. Résolument européen, le programme complet sera présenté, au plus tard, lors du Grand Prix du Port de Fécamp (7-10 septembre 2006).

La saison 2006 de la Multi Cup avait notamment pour objectifs une ouverture vers le grand public et une visibilité média accrue.
S’agissant du public dont la présence peut encore être renforcée, il est venu en nombre, notamment en Italie et à Marseille. La couverture média recense plus de 550 remontées, dont 17% d’entre elles générées par les pays étrangers. Les statistiques du site internet (500 000 pages vues, 1 internaute sur 4 venant de l’étranger et 65 000 visiteurs uniques) sont prometteuses quant à l’adhésion des professionnels et des amateurs de la voile autour du nouveau format du Championnat.

Pour Gabriel Brack, président de Multi Cup SAS : " ces premiers mois de compétition augurent d’un bel avenir. Je tiens notamment à remercier notre partenaire titre Café Ambassador ainsi que notre chronométreur officiel Jaeger-LeCoultre pour leur engagement dès cette première année ".

Afin de poursuivre le développement de ces premiers mois très positifs, l’équipe de la Multi Cup se renforce en s’appuyant sur l’expérience complémentaire d’Hervé Le Quilliec qui aura pour mission de préparer et mettre en place les calendriers des saisons 2007 et 2008.

Hervé Le Quilliec a conjugué, pendant près de dix ans, dans l’univers de la compétition nautique de haut niveau, goût du challenge et exigence opérationnelle. Son implication dans les projets sportifs tels que " Club Med " sur the Race et " Nautor Challenge " sur la Volvo Ocean Race en 2001/2002 et sur Brasil 1 en 2005/2006 lui a permis de mettre à profit sa maîtrise de l’anticipation et de la réactivité sur des événements de cette envergure.

Enfin, l’un des axes de développement du circuit des multicoques de 60’ est l’international. " Le choix de la Multi Cup de venir à Londres sur son calendrier 2006 était une bonne approche pour initier le public anglais au monde des multicoques. Si la flotte revient à Londres en 2007, j’espère sincèrement qu’il y aura des marins anglais et peut-être même un bateau anglais, ce qui fédérerait un engouement certain auprès du public anglais. ", confirme Mark Turner en Angleterre.

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Nouvelle attaque sur le record de l´Atlantique nord en équipage : Bruno Peyron partira dimanche…

Record Atlantique Nord : skipper Bruno Peyron
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Tous dans l’avion… direction Newport !
8h ce matin, Bruno Peyron et la moitié de l’équipage de Orange II embarquait à Roissy, direction New York. En début d’après-midi le reste de l’équipe était à son tour dans l’avion. Objectif : rejoindre Newport ce soir afin de terminer la préparation du bateau et larguer les amarres demain samedi dans l’après-midi afin de rejoindre la ligne de départ située à 150 milles au nord de New York, c’est à dire à une dizaine d’heures de navigation, ce qui explique le timing « serré »..

Un équipage formé pour l’attaque…
En ces temps « footbalistiques », on parle beaucoup de comp  osition plus ou moins offensive ou défensive des équipes… A bord de Orange II, on va jouer très offensif lors de cette traversée. Bruno Peyron a en effet opté pour un équipage majoritairement composé de barreurs de haut niveau afin de privilégier vitesse pure, puissance et belle trajectoires. « On a réussi à composer un groupe assez performant. Je voulais donner un axe plus performance que long voyage, aussi j’ai fait le choix d’avoir plus de barreurs que de manœuvriers. On aura cinq top barreurs à bord, des spécialistes de Tornado Olympique comme Yann Guichard notamment, mais aussi Pascal Bidégorry (skipper du trimaran Banque Populaire), Bernard Stamm ou Jean-Baptiste La Vaillant. Clément Surtel, préparateur du bateau et membre de l’équipage lors de la dernière tentative en 2004 remplacera Pierre Pennec indisponible. Il nous manq  uera bien sûr quelques talents qui étaient à bord durant le Trophée Jules Verne (Lionel Lemonchois, Yann Eliès, Sébastien Audigane,…), mais ils auront surement d’autres occasions de s’exprimer à bord ».

12 hommes pour un record
Bruno Peyron a finalement décidé de partir à 12 afin de prévenir d’éventuelles complications météo obligeant à plus de manœuvres. La feuille de match est donc la suivante : Bruno Peyron, skipper ; Roger Nilson, navigateur ; Bernard Stamm, chef de quart, barreur ; Ronan Le Goff, N°1 ; Jacques Caraes, régleur, vidéo ; Florent Chastel, N°1, rigging ; Jean-Baptiste Epron, régleur, photo ; Pascal Bidegorry, chef de quart barreur ; Yann Guichard, barreur ; Ludovic Aglaor, chef de quart, barreur& nbsp;; Jean-Baptiste Le Vaillant, performer ; Clément Surtel, équipier.

Bonne météo sur l’Atlantique nord ?
Bruno Peyron : «  La météo était assez instable et elle est en train de s’installer en ce moment. En fait nos prévisions d’il y a trois jours sont en train de se confirmer. Notre dernière réunion avec la cellule météo ce matin nous rend assez optimistes quand aux conditions que nous devrions rencontrer durant la traversée. C’est à 90 % bon, avec un petit 10% d’incertitude concernant l’arrivée.

L’Atlantique nord : seulement 7 fois battu en 100 ans d’histoire…
L’Atlantique Nord est aujourd’hui le record à la voile le plus rapide au monde. Une histoire mythique qui dure  depuis Charlie Barr avec un premier temps de référence de la goélette Atlantic en 1905 que seuls 7 équipages réussiront à améliorer en un peu plus de 100 ans d’histoire… Côté vitesse pure, ce record est sans conteste le plus rapide du monde. « Pour battre le chrono de Fossett, nous devrons maintenir une moyenne sur la route directe de près de 26 nœuds durant toute la traversée de l’Atlantique. Cela veut dire que le bateau devra marcher en permanence à plus de 30 nœuds pour assurer cette moyenne sur le parcours. On a la chance de disposer sans doute du bateau le plus rapide sur l’eau aujourd’hui. Notre équipage a démontré qu’il savait le mener très vite, il nous faut désormais le petit soupçon de chance météo pour rendre l’équation idéale » précise le skip  per de Orange II.

Historique du Record de la traversée de l’Atlantique nord
La première performance sur ce parcours est à mettre au crédit de Charlie Barr, capitaine de la goélette Atlantic. Le fier vaisseau s’est affranchi en 1905 de la traversée en 12 jours et 4 heures, un temps de référence qui restera valable pendant 75 ans… Eric Tabarly améliorera la performance de 2 jours en 1980 à bord de son trimaran foiler Paul Ricard, à la vitesse moyenne de 11.93 nœuds. Les tentatives vont ensuite se succéder à un rythme plus soutenu, et le record va graduellement être amélioré par les spécialistes français du multicoque : Marc Pajot, Patrick Morvan, Loïc Caradec, Philippe Poupon et enfin Serge Madec… A bord de Jet Services V (futur Commodore Explorer), ce dernier signera en 1990 une performance (6 jours, 13 heures et 3 minutes) appelée à durer 11 ans ! Il faudra attendre «la» bonne tentative de Steve Fossett pour voir le record s’écrouler : le 10 octobre 2001, PlayStation inscrit une performance historique en 4 jours, 17 heures, 28 minutes et 06 secondes ! Depuis, seul Bruno Peyron a tenté de s’y attaquer. Détenteur à deux reprises du record de l’Atlantique en solitaire, le skipper de Orange II n’a encore jamais réussi à battre ce record en équipage. Rappelons que sa dernière tentative, qui remonte à août 2004, avait échoué d’un fil (31 minutes seulement).

Rappel : le Record de l’Atlantique nord en équipage
– Parcours: New York / Cap Lizard (pointe sud-ouest de la Grande Bretagne)
– Record actuel: Steve Fossett / catamaran géant PlayStat  ion / 10 Octobre 2001
– Temps du record à battre: 4 jours, 17 heures, 28 minutes et 06 secondes
– Moyenne sur la traversée: 25,78 nœuds

Palmarès de Bruno Peyron
1er navigateur à réussir le Tour du Monde en moins de 80 jours (Trophée Jules Verne 1993), Bruno Peyron est le seul navigateur à avoir conquis le tour du monde à trois reprises. Fondateur de The Race (première course autour du monde « no limits » 2000 / 2001), il est recordman du plus grand nombre de milles parcourus en maxi-catamaran océanique (330 000 milles). Extrait de son palmarès :
– 3 fois recordman du tour du monde en équipage (1993, 2002 et 2005)
– 2 fois recordman de l’Atlantique en solitaire (1987 & 1992)
– 2 fois recordman du Pacifique en équipage (1997 & 1998)
– 4 fois recordman des 24 heures (1982 / 1995 / 2000 / 2004)
– Recordman de la Méditerranée (2002)
– 2 fois Neptune d’Or (1987 & 1993)
– 24 records océaniques & 37 transocéaniques
– Plus de 400 000 milles parcourus sur tous les océans du monde.

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Team Océan : le blog s’étoffe.

Blog Team Ocean
Blog Team Ocean

Le Blog créé récemment par le Team Océan s’étoffe et propose déjà des billets d’humeur ou présentations des acteurs du team ainsi que des vidéos, auxquels vous pouvez répondre par vos commentaires.

Ainsi sont déjà disponibles une interview vidéo de Pierre Le Boucher, co-équipier d’Adrien Hardy sur le mini Brossard, ou celle de Jérémie Lagarrigue, un des équipages du F18 Brossard tenant du titre du Raid des 500 m’îles Xtrem de Locmariaquer.

Portraits croisés ou confessions des managers du team quand aux secrets de leurs métiers, Team Ocean vous ouvre ses portes et ne vous cache rien.

A suivre donc régulièrement sur http://team-ocean.com/blog/

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Nouveau code orange pour le team Peyron

Record Atlantique Nord
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«Nous devrions partir en position "préfrontale", explique aujourd’hui le skipper, avec environ 25 à 30 nœuds de vent de sud-ouest au départ… La seule inquiétude, c’est que les hautes pressions au large de l’Irlande risquent de nous compliquer la vie en fin de parcours, mais c’est nettement moins prononcé qu’il y a 10 jours ». L’idéal est de pouvoir effectuer la traversée sur un seul bord, sans avoir à effectuer d’empannage, mais aussi de ne pas se retrouver trop en avant du système météo, afin de conserver de la pression : un équilibre subtil ! « Il est possible que nous puissions traverser avec une trajectoire rectiligne, sans empanner, mais au cas où il faudrait manœuvrer je préfère que l’on parte à 12 au lieu de 10. En ce qui concerne la feuille de m  atch, le noyau dur de la « Dream Team » du Jules Verne est de la partie, même si nous regrettons que des piliers comme Yann Eliès ou Sébastien Audigane n’aient pas pu se libérer… Nous embarquons un « petit nouveau » en la personne de Pascal Bidégorry (skipper du trimaran Banque populaire), ce qui va être intéressant ». Intéressant pour tout le monde, car le skipper basque lance lui aussi un programme de maxi-multicoque, il sera donc sans doute extrêmement attentif et avide d’engranger de l’expérience !

Demain dans l’avion…
En termes de logistique, Bruno Peyron a donc « déclenché l’offensive » et prévoit que l’équipage soit dans l’avion dès midi, afin de rejoindre le maxi Orange II à Newport dans les plus brefs délais. L’équipe technique restée auprès du catamaran s’active d’ores et déjà, effectuant un dernier carénage et démontant le matériel superflu (arbres d’hélices etc.). « Nous larguerons les amarres de Newport samedi afin de monter sur la ligne au phare d’Ambrose. D’après ce que l’on observe aujourd’hui, le départ en lui-même devrait avoir lieu à partir de samedi minuit, heure locale. »

Equipage de Orange II pour le Record de l’Atlantique Nord :
1 – Bruno Peyron, skipper
2 – Roger Nilson, navigateur
3 – Bernard Stamm, chef de quart, barreur
4 – Ronan Le Goff, N°1
5 – Jacques Caraes, Régleur, vidéo
6 – Florent Chastel, N°1, rigging
7 – Jean-Baptiste Epron, régleur, photo
8 – Ludovic Aglaor, chef de quart, barreur
9 – Pascal Bidegorry, chef de quart barreur
10 – Yann Guichard, barreur
11 – Pierre Pennec, barreur
12 – Jean-Baptiste Levaillant, performer

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Patience, patience…

Open Demi-Clé 2006 départ de Brest
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Ils ont connu des moments plus sympas, ambiance bob et chansons, ceux qui ont la musique à bord s’en sortent le moins mal ! A terre près de la côte, nous avons une impression de présence de vent. Mais il s’agit d’un vent thermique qui vire de 180 ° entre la journée et la nuit. Au large, au milieu de la manche, loin de l’influence de la terre, il n’y a presque rien….

Mais on le sait, la météo ce n’est pas un jeu d’échecs. Une situation bloquée fini toujours par se modifier et l’évolution du vent attendue est confirmée pour les prochaines heures. Ca va rentrer Sud Ouest et les skippers vont pouvoir se relancer et prendre plaisir à entendre le bateau glisser sur l’eau.

La flotte était à 12H00 groupée au niveau du Dispositif de Séparation du Trafic, le « rail » d’Ouessant, qui régule la navigation des bateaux de commerce dans ce coin de mer où la circulation des tankers et autres porte conteneurs est une des plus dense au monde. Légèrement à l’Ouest de la route directe donc, ce qui est normal, puisque tout le monde anticipe la rentrée du vent sur la gauche du plan d’eau afin d’en bénéficier le plus tôt possible. BROSSARD et PETITE LOUVE étaient ce matin à 07H00 les 2 extrêmes de cette flotte groupée empétolée.

Une fois le DST franchi, le vent va revenir, en même temps que le sourire sur les lèvres des concurrents. Ils vont se remettre à penser vitesse et stratégie pour la suite de cette longue manche qui les amène à St Quay. Tant mieux, la régate sur la première manche a été d’une rare intensité, 13 bateaux classés dans la même heure en Série et 18 dans le classement Prototype ! On dirait une étape de Figaro ! On attend tous la même bagarre sur l’eau pour la montée au portant jusqu’à Lundy Island et la descente vers la Bretagne. Que la régate est belle !

Source Open Demi-Clé

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Nouveau départ programmé près de l’île Salena

Départ Cannes Istanbul
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Istanbul, le 29 juin 2006. Après trois heures passées à "refueler" les bateaux de course, le bateau comité se préparait ce matin à relancer la course interrompue mardi matin après le passage des bouches de Bonifacio. Pendant plus de deux jours, les 22 Figaro-Bénéteau encore en course (Lubexcel est rentré à Rome après avoir annoncé son abandon), ont traversé la Mer Tyrrhénienne au moteur. Ils ont rejoint ce matin les îles Eoliennes au nord-est de la Sicile et à quelques dizaines de milles du détroit de Messine, seconde porte de passage de la course vers Istanbul.

D’après les informations météo de ce jeudi matin fournies à 8 heures au directeur de course, il devrait y avoir du vent de nord-ouest de 10 noeuds dans l’après-midi. Alain Gabbay et son équipage à bord du Less 83 ont repéré un haut fond à 8 mètres sous le niveau de la mer pour mouiller une bouée et créer en pleine mer une nouvelle ligne de départ. Les voiliers s’élanceront alors pour une deuxième étape au temps de laquelle sera ajouté le temps de l’étape entre Cannes et Bonifacio pour le classement général final. Par contre, les voiliers ne passeront pas par Stromboli cette année. Pour gagner du temps, ils vont directement rejoindre le détroit de Messine et poursuivre leur odyssée en Mer Ionienne entre l’Italie et la Grèce.

Après Messine, c’est un vent de nord-ouest de 25 noeuds qui attend les concurrents. Cela tombe bien, ils se sont bien reposés pendant deux jours et marins comme bateaux ont envie d’en découdre au plus vite !

Messages des concurrents de Vakko Odyssée Cannes – Istanbul 2006

Alexia Barrier (SCO) ce matin à 10h40 : « toujours le diesel en route et à l’approche de l’île Salina au SW de Stromboli qui va être zappé. Direction Messine (une quarantaine de milles) ou l’espoir d’un nouveau départ pourrait avoir lieu avant d’y arriver. »

Kito de Pavant (Bel / Karper) : « 3h du matin au Nord de Palerme à bord de Bel / Karper. Alberto (Spina) s’est écroulé dans sa bannette et je suis de quart avec de la musique dans les oreilles (Tony Joe White, Renaud, Genesis…) afin de couvrir le bruit du moteur qui tourne depuis bientôt 48 heures et ça commence à faire beaucoup… En plus, les fichiers météo ne sont guère optimistes. On slalome entre les filets dérivants : c’est la période du passage des thons et les pêcheurs s’affairent. On s’accommode comme on peut de ces caprices d’Eole : on mange, on dort, on blague avec nos voisins d’infortune, on regrette de n’avoir rien pris à lire et Istanbul parait toujours aussi loin. »

Romain Attanasio (TEB) : « Encore une journée de moteur pour l’équipage de TEB, la filiale turque de BNP… Et pour les autres aussi d’ailleurs. Mais on s’occupe bien : ravitaillement gasoil au bateau assistance, gros déjeuner (une belle salade de riz), et puis on se raconte nos histoires avec Erwan (Tabarly). Cette nuit s’annonce plus difficile car il y a plein de pêcheurs : il va falloir veiller rigoureusement chacun notre tour plus que la nuit précédente. Nous regardons aussi la météo et la route car le comité parle de faire un départ
demain (jeudi) dans la matinée à 40 milles de Messine. »

Christophe Lebas (Connivence) :
« Désolé pour le manque d’info… Jusqu’ici, on avait la tête ailleurs.Alors pour récapituler : un départ canon avec 3 fois le vent prévu ; un problème avec une cochonnerie coincée dans la vanne de transfert à en casser la poignée lors du bord de près, un peu rageant après un joli départ ; un retour au contact en fin de journée ; un décalage vers l’ouest de 15 minutes qui nous aura fait perdre 4 heures au passage à Bonifacio ; un tassement dans la nuit suivante qui nous permet de revenir à 10 minutes du premier ; une neutralisation au matin, logique mais qui annule nos efforts de la nuit précédente. Depuis : convoyage, principalement au moteur, musique, météo, lecture et bricoles diverses (pour Jacques c’est plutôt bouffe)… Ce matin (mercredi) c’était ravitaillement fioul, rosé et thon frais par le bateau de la direction de course. Voilà, voilà, ambiance à bord excellente malgré ce manque de vent, la mer est bleue, le ciel aussi. Une pensée pour les skippers d’Islande et en particulier Servane Escoffier sur "Vedettes de Bréhat Cap Marine" qui doivent être en train d’allumer au largue sous la pluie dans le Nord Ouest de l’Irlande pendant que nous… »

Bertrand de Broc (Les Mousquetaires) : « A vrai dire, il ne se passe pas énormément de chose. On prend le temps de se reposer, de lire l’unique revue du bord, l’Equipe magazine, sans oublier le moindre article. Le vaisseau amiral, avec à son bord, le capitaine Gabbay nous a gentiment offert pour le déjeuner deux tranches de thon et un citron. Lionel (Lemonchois) nous a préparé un thon mariné. C’était parfait avec un petit verre de rosé frais. Rien à dire, c’est la classe ! Maintenant on fait cap sur le détroit de Messine. J’y suis passé une fois, c’était lors de mes stages dans la marine marchande, il y a quelques années. C’était à peu près à la même époque, il faisait chaud, mais nous avions la climatisation, la piscine et nous marchions à vingt noeuds ! Pas vraiment le temps de faire du tourisme. Demain (ndr : jeudi) à l’approche de ce détroit, nous devrions reprendre la barre et les réglages, et laisser le pilote et le moteur souffler un peu. Nous sommes impatients d’en découdre, de reprendre le fil de la course sans oublier de garder un petit oeil sur le paysage qui nous attend… »

Source Vakko Odyssée Cannes – Istanbul

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