dimanche 14 septembre 2025
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Kervilor Vanek : le nouveau Class 40 plan Lombard.

Atao 40
Atao 40

En choisissant d’investir dans la toute nouvelle et prometteuse Class 40, le chantier Kervilor Vanek qui existe depuis plus de 40 ans, renoue avec la course au large. Didier Corre, responsable du chantier, souhaite ainsi acquérir un savoir-faire spécifique qui contribuera au développement de l’entreprise. Pour ATAO Audio System, le premier Akilaria de la série, Kervilor a voulu s’entourer des meilleures compétences régionales, ainsi Technologie Marine chargé du quillage du bateau, Lorima pour le mât et Eole Composites pour le bout dehors et le tangon.

Kervilor Vanek attend début août un deuxième Akilaria destiné au skipper David Lefebvre qui sera lui aussi au départ de la mythique transat en solitaire sous les couleurs de Résidence Terrain. Ce bateau sera exposé en septembre prochain au Grand Pavois à La Rochelle. Le chantier trinitain pense pouvoir commercialiser 4 autres unités d’ici la fin de l’année.

Le dernier-né de la toute nouvelle Class 40 : portrait :

Construit par le jeune chantier MC-TEC choisi par l’architecte pour la qualité de ses fabrications et ses capacités d’investissement, l’Akilaria -baptisé du nom antique d’El Houaria, commune d’implantation de MC-TEC dans la presqu’île du Cap Bon- reprend les principales caractéristiques des unités de course en solitaire les plus performantes dessinées par le cabinet Lombard.

Sa forme de coque aux lignes assez tendues et sobres caractérisée par un bouchain vif rappelle celle des plus récents Open 60 ; tout comme son roof effilé avec une casquette de protection abritant les sièges de veille ainsi que son grand cockpit ouvert et profond offrant au barreur en solitaire une zone de manœuvre d’une grande ergonomie. Le plan de pont reprend les bonnes idées éprouvées sur le célèbre Figaro 2 en ce qui concerne le réglage des voiles d’avant et les manœuvres des ballasts (2 fois 750 l). Enfin la conception de la descente très réussie du Mini de série, le Zéro, a été reprise et adaptée.

Côté appendices, la quille conique encastrée en acier haute résistance et le bulbe en plomb, réalisés en France par le chantier Lemer de Nantes, ont été surmoulés en résine comme sur le Figaro 2 et le Zéro, pour garantir une finition parfaite des profils. Quant à la solution de la paire de safrans suspendue sous la voûte adoptée sur la majorité des monos de course, elle allie la simplicité des réglages à la haute performance intrinsèque des profils.

Le gréement est constitué d’un mat Lorima en carbone rétreint comportant deux étages de barres de flèches poussantes en aluminium, et, pour ATAO Audio System, d’une bôme en carbone (de série, il sera équipé d’une bôme en alu) tout comme le tangon et le bout dehors rétractable bi-conique.

Le plan de voilure très moderne et très élancé se caractérise par une grand-voile avec une corne prononcée, un génois à faible recouvrement et des spis asymétriques imposants.

Les premières unités de la série sont équipées en « version course » avec tout de même 4 couchettes utilisables à la mer et un bloc cuisine, table à carte, siège de veille cohérent léger et contre-moulé. L’accastillage, très complet a été fourni par Harken.

En 2007, Kervilor Vanek devrait commercialiser un Akilaria version croisière avec un tirant d’eau réduit : 2,20m au lieu des 3m imposés par la jauge.

Ce nouveau bateau vient renforcer la flotte des Class 40 : ils seront 28 au départ de la Route du Rhum ! Par rapport à ses concurrents, l’Akilaria est le seul à offrir une telle qualité de construction réalisée en infusion avec une fabrication sandwich balsa de tissus de verre et résine vynilester qui lui procure légèreté et raideur, avantages majeurs en régate.

Grâce à ces qualités, à son très bel équipement de série, à la performance prévisible du plan Lombard et à Dominic Vittet, skipper professionnel expérimenté, l’Akilaria devrait doper le marché naissant de la Class 40 et figurer au tout premier plan de la Route du Rhum.

Caractéristiques :
Longueur hors tout coque : 12.18 m
Largeur hors tout : 4.49 m
Tirant d’air : 19.00 m
Tirant d’eau maxi : 3.00 m
Ballast : 2 fois 750 L
Déplacement Jauge : 4650 kg
Surface de grand voile : 72 m2
Surface de Solent : 43 m2
Spi de tête : A.R.S /Symétrique : 140 /180 m2
Motorisation : 30 CV
Bateau conforme à la jauge Class 40
Tarif public HT (hors options) : 167 000€

Contact chantier : www.kervilor-vanek.com

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Les évolutions 2006 du Pogo 8,50.

Pogo 8
Pogo 8

Ce bateau est conçu pour répondre aux désirs de coureurs cherchant un bateau au programme mixte course hauturière et croisière. Ainsi le chantier et l’architecte ont élaboré un voilier capable d’emmener une famille en croisière et gagner des courses hauturières en solitaire ou équipage réduit.

Conception off-shore : sécurité et performance :
Ce voilier de conception hauturière au look très racé est directement inspiré des minis 6.50 et 60′ Open.
Robuste, de construction très soignée, le Pogo est pensé pour la sécurité en mer.
Partant du principe qu’on est toujours mieux dans son bateau que dans un radeau dérivant, il est homologué insubmersible, en outre la proue et la poupe sont équipées de crash-box étanches. Et pour parer à toutes les éventualités, la descente coulissante étanche a été éprouvée par le bureau Veritas.

A l’extérieur, sécurité et fonctionnalité furent traitées avec les coureurs au large : les longs cale-pieds ergonomiques permettent des déplacements sécurisés sur les larges passavants, les chandeliers sont renforcés par des jambes de force. Et pour la sérénité de l’équipage plusieurs points d’ancrage permettent de capeler les harnais.
Toutes ces caractéristiques font du Pogo 8,50 le seul voilier de sa taille homologué en catégorie A.

Performance et qualités marines indéniables :
Grâce à ses doubles safrans et sa carène large, il offre une formidable stabilité de route.
Pensé pour le plaisir de la voile, la barre se révèle douce et précise afin de guider au plus juste cette puissante carène au surf ou au près dans une mer formée.
Tout a été fait pour mener en solitaire le Pogo 8.50, faciliter le travail du barreur… et du pilote automatique.
De plus le Pogo 8,50 est doté d’une remarquable raideur à la toile.

Simple et fonctionnel :
Lorsque l’on pénètre dans le Pogo c’est un vaste volume clair, lumineux et fonctionnel qui accueille le marin. En effet le volume est exceptionnel pour un bateau de 8,50m : 3.60 m de large et 1,87m de hauteur sous barrot.
La vaste table de carré peut accueillir six personnes, les boiseries sont en frêne et hêtre massif ou lamellé, et des hublots panoramiques renforcent la luminosité.
En mer on appréciera la grande table à carte et la vaste zone technique où tout est directement visible et accessible.

Evolution 2006 du Pogo 8,50 :
Pour le cent dixième exemplaire du Pogo 8,50, la fabrication de nouveaux moules a conduit le chantier à optimiser le design du pont.
Comme sur le Pogo 2 et le Pogo 40′, le Pogo 8,50 bénéficie de longs cale-pieds et de zones antidérapantes largement agrandies afin de sécuriser les déplacements.
En outre un nouveau dessin de la plage avant permet d’intégrer de manière simple et fonctionnelle le nouveau bout-dehors en carbone, un enrouleur à poulie crantée, le davier amovible et la baille à mouillage.
Enfin, comme le reste de la gamme, l’ensemble de l’accastillage est de la meilleure qualité (Harken et Wichard).

La volonté du chantier est de faire évoluer le bateau tout en gardant l’esprit originel qui fait son succès, et de garantir la monotypie.
Le Pogo 8.50 est, bien sur, toujours construit sur commande, donc personnalisé.
Un large choix de couleurs, de couchettes et de rideaux est proposé aux propriétaires.
Le catalogue d’options et d’électronique permet de réellement adapter le bateau à son programme.
Sont désormais disponible au catalogue :
– Une capote de descente et son coussin de veille en mousse comme sur le Pogo 40
– Un bout-dehors rétractable en carbone reprenant le système du Pogo 40′ permettant de le manipuler sans efforts depuis le cockpit.
– La grande table du carré peut être équipée de doubles abattants pour faciliter la circulation vers le lit breton.
– Pour optimiser les rangements, des équipets peuvent être installés.
– Un meuble de table à carte avec l’électronique et informatique encastré est personnalisable.

La maturité :
Lors de l’étude du Pogo 40′, le chantier naval Structures s’est orienté vers la technologie de l’infusion sous vide pour les ponts en sandwichs et la coque. Le Pogo 8.50 en bénéficie maintenant.
Cette technologie apporte un gain notable dans la qualité de fabrication des stratifiés : homogénéité de la production et une rigidité accrue des structures.
L’infusion apporte également un bien meilleur confort de travail aux opérateurs, de plus les émanations de solvants dans l’atmosphère sont extrêmement réduites.
De nouveaux locaux, des efforts d’amélioration de l’organisation et de la productivité ont permis de réduire les délais de livraisons à quelques mois.
De plus le chantier met un point d’honneur à essayer le bateau en mer avec le propriétaire afin de tout valider avant la livraison.

Caractéristiques techniques :
Longueur : 8,50 m
Bau maxi : 3,60 m
Tirant d’eau : 1.75 m
Déplacement : 2800 kg
Lest : 850 kg
Hauteur sous barrot : 1,87 m
Couchettes : 6
Bi-safrans
Insubmersible
Moteur inboard : 10 ou 18 cv
Catégorie A
Grand Voile : 26 m2
Génois : 27 m2
Spi maxi : 74 m2
Coque : verre/polyester par infusion
Pont : Sandwich par infusion verre/polyester/AIREX
Architecte : Pierre Rolland
Design : Patrick Roséo

Plus d’infos : www.pogostuctures.com

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Tourduf’, un classique !

Tour du Finistère
DR

On compte environ 800 inscrits et la liste ne cesse de s’allonger. Une bonne partie des coureurs ne proviennent pas du Finistère et quatre équipes ne sont pas françaises. Les motivations des inscrits sont différentes : plaisir, compétition, découverte de nouveaux paysages. Il y en a donc pour tous les goûts pour ce groupe de régatiers, qui demeure sûrement très éclectique mais qui est uni par la même passion pour la voile.

Tous les types de bateaux sont les bienvenus sur le « Tourduf ». Les voiliers, répartis en cinq catégories différentes, sont classés selon le système du Handicap National ainsi il n’y aura pas un vainqueur mais six, parce qu’il faut compter également une récompense au club le plus performant. Tous les équipages trouveront alors des adversaires à leur mesure. Les escales varient au fil du temps et, pendant cette vingt-et-unième édition, les participants seront encore une fois chaleureusement accueillis dans les ports des villes étapes.

Le « Tourduf » prendra le départ de Morlaix pour arriver dimanche 30 juillet à Saint Pabu, où l’Aber Benoît offrira un abri pendant la nuit. Ensuite les concurrents s’arrêteront au petit port de Tinduff, situé sur la presqu’île de Plougastel. L’étape suivante amènera la flotte à l’ancien port de Camaret sur Mer. Mercredi 2 août les concurrents seront à Douarnenez où la météo décidera des parcours pour le lendemain. L’étape suivante aura lieu la nuit entre vendredi 4 et samedi 5 août.  En cette occasion les concurrents disputeront deux parcours adaptés à la taille des bateaux et également à la capricieuse météo bretonne. L’arrivée sera jugée à l’entrée du chenal de Port la Forêt.
Parmi ceux qui devront défendre leurs titres on peut attendre entre autres Damien Guillou sur « Spirit », Claude Tanniou sur « Veldom », Alain Pottier sur « Sotravi » et Dominique Lucas, qui a remporté l’été passée le classement toutes catégories sur « Matamouf of Recoucou ».

Source Tour du Finistère

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Victoire danoise en Allemagne

18' Australiens GP d'Allemagne 2006
DR

C’est confirmé, Jesper Broendum, Jesper Holst et Martin Friedrischsen sont devenus avec le Grand Prix d’Allemagne des concurrents à surveiller de très près pour les meilleurs équipages du circuit européen, notamment anglais. Sur des parcours très courts, mouillés près de la plage et balayés le plus souvent par un vent de terre très instable, ils ont montré une belle maîtrise de leur monture en enchaînant avec une grande aisance les délicates manœuvres qu’exige le roi des skiffs. Ils ont même pu se payer le luxe de ne pas courir la dernière manche, pour profiter un peu des hautes températures qui baignent le nord de l’Allemagne depuis trois semaines…

Derrière, seconds in extremis, les Allemands de WATER PROTECT, Werner Gieser, Philipp Nocke et Max Friedrich réalisent une très belle dernière journée dans ces conditions orageuses qui imposaient une attention extrême à la conservation de la vitesse et à l’enchaînement fluide des empannages et des virements. Extrêmement motivés et significativement plus légers que les solides Danois de GP COVERS, ils totalisent à égalité de points au final trois victoires contre une seulement pour Flemming Clausen et ses hommes, bien déçus de devoir se contenter de la troisième place alors qu’ils n’ont jamais quitter le podium au long des huit manches retenues.

L’équipage français de Groupe Sefico peut se montrer en revanche plus satisfait avec une très honnête quatrième place. Malgré des résultats en demi teinte dans cette dernière journée, dus à un enchaînement de petits soucis techniques, Christophe Orion, Eric Caiveau et Philippe Vallée sont parvenus à contenir le retour du jeune équipage suisse emmené par les jumeaux Cyril et Patrick Peyrot, aidés de Raphaël Pieroni. Après des débuts difficiles et de gros soucis de réglage de mât, ils parviennent à accrocher la cinquième place finale, avec deux belles manches de seconds le dernier jour.

La déception la plus grande vient sans doute de l’équipage anglais PICA, qui n’a pas réussi cette fois à réaliser les coups d’éclats dont il avait fait la démonstration au Grand Prix d’Angleterre de Weymouth et à l’European Championship du Lac de Garde, en parvenant à se classer ponctuellement au milieu des meilleurs équipages mondiaux. 4US, skippé par le Suisse et président de la Classe Européenne Patrick Chanez, aidé de Quentin Frémont et Samuel Vionnet, finissait quant à lui beaucoup mieux qu’il n’avait débuté, avec quelques bons coups dans les dernières manches. Il termine huitième devant MAGIC MARINE, deuxième équipage allemand ayant eu lui aussi des débuts erratiques.

Après cette troisième étape germanique, les skiffeurs européens se sont donné rendez-vous en nombre du 11 au 13 août, au Lac de Come pour le Grand Prix d’Italie. Bien connu des régatiers, ce plan d’eau bénéficie d’un régime de vent très réguliers soufflant du nord est tôt le matin (Tivano) et du sud de 10 h à 18 h (Breva), rappelant sensiblement les conditions de navigation que les concurrents ont déjà connu à Campione del Garda du 4 au 9 juin derniers. Accueillis au Centro Formazione Velica Skiffsailing de Dongo, situé dans la partie nord et ventée du Lac, les compétiteurs européens bénéficieront vraisemblablement de conditions idéales pour enchaîner les 9 manches (dont une longue distance) programmées.

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Hyères, c´est pour aujourd´hui

Côtes d'Armor / Michael Aveline
DR

Avec une 12e et une 8e place sur les deux manches courues hier dans le Golfe de Saint-Tropez, les Marseillais restent en tête mais sont maintenant à portée d’étrave de leur dauphin ILE DE FRANCE, avec seulement 17,5 points d’avance. Les cinq premiers du classement général se tiennent en 34 points.  L’ambiance était chaude dans le Golfe de Saint-Tropez. Par 33 degrés et sous un soleil de plomb, la flotte s’est élancée en début d’après-midi pour deux parcours en aller et retour au large de Sainte-Maxime. Sans doute motivés par le proche dénouement de cette 29e édition et par la présence sur le plan d’eau d’une brise thermique bien établie entre 8 et 12 noeuds, les 31 équipages semblaient particulièrement déchaînés aujourd’hui. Après un rappel général, les Mumm30 ont pris un deuxième départ sous pavillon noir, qui entraîna la disqualification de BREST GRANDES ÉCOLES ENSIETA ESC de PORT AUTONOME LA ROCHELLE et de l’un des cinq leaders du classement général, VILLE DE GENÈVE – CARREFOUR PRÉVENTION.

Dans ces conditions caniculaires, l’équipage réunionnais de VILLE DU PORT – BRED – LA RÉUNION réalise une très belle journée en s’imposant sur la première manche et en signant une deuxième place sur la seconde. "Cela faisait longtemps qu’on attendait une journée comme ça, explique le skipper Gabriel Jean Albert. Nous avions déjà eu une victoire d’étape en Atlantique, mais sur les deux derniers ralliements nous avions eu un peu de mal à concrétiser. Nous commençons à bien connaître cette zone de navigation donc nous avons profité de cette expérience pour exploiter le plan d’eau. Il y avait un gros avantage à partir près du bateau comité et à virer tout de suite après le départ pour partir rapidement sur la droite du plan d’eau. Près de la côte, il y a un effet de site qui permet de faire une route très directe vers la marque". Ce soir, VILLE DU PORT – BRED – LA RÉUNION passe de la quatrième à la seconde place du classement Amateur, à égalité de points avec DIEPPE SEINE-MARITIME et à 89,5 points du premier ILE MAURICE – NAÏADE RESORTS – EBSCO. "Le titre en amateur est assez loin, poursuit le skipper, mais notre objectif était d’être sur le podium donc c’est encore jouable".

Chez les leaders du classement général, c’est JOE FLY SAILING TEAM qui signe l’opération du jour. Avec deux places de troisième, les Italiens reviennent en 4e position, 5 points derrière MATONDO CONGO – Route de l’équateur. "C’était une journée à rebondissements, confie Laurent Pagès. Entre la sanction infligée à DÉFI PARTAGÉ – MARSEILLE, la disqualification de VILLE DE GENÈVE – CARREFOUR PRÉVENTION, et trois de nos adversaires qui font une journée assez moyenne avec au moins une mauvaise manche, nous nous en sortons plutôt bien. Mais rien n’est fait. Cela peut aller très vite : une erreur, une disqualification, une mauvaise manche… nous ne baissons pas les bras, même après notre déception d’hier".

Suite à la pénalité de 50% infligée à DÉFI PARTAGÉ – MARSEILLE sur l’étape de ralliement entre Marseille et Sainte-Maxime, ILE DE FRANCE, qui termine second de la première manche aujourd’hui, revient à 17,5 points du leader. Rappelons qu’à l’issue du ralliement mardi, les Franciliens et l’équipage de MATONDO CONGO – Route de l’équateur avaient porté une réclamation contre DÉFI PARTAGÉ MARSEILLE pour avoir plongé sous la coque afin de dégager des algues, une pratique interdite par la règle 47.2 de l’ISAF.

Aujourd’hui la flotte quittera Sainte-Maxime à 11h00 pour l’ultime étape de ralliement vers Hyères.

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Le Vourc’h et Vidal donnent le ton

Mini pavois 2005 : vecteur plus
DR

Tout le monde était prêt pour ce premier test-match devant les plages des Sables d’Olonne : les soixante-dix solitaires avaient emmené un ou deux équipiers pour ce parcours triangulaire dont le départ était lancé à 13h05 par une brise de secteur Ouest force 2. Mais si la mer était plutôt belle et le soleil de la partie avec de grosses chaleurs, le vent abandonnait progressivement le plan d’eau. Partis au près chercher une bouée au Sud de Nouch, Didier Le Vourc’h au vent et Adrien Hardy sous le vent de la ligne de départ étaient les plus véloces au coup de canon, suivis de près par le jeune Anthony Marchand et Ronan Deshayes.  Premier dès la bouée de près, Didier Le Vourc’h ne faisait qu’accentuer son avance pour descendre vers la bouée mouillée devant les plages des Sables d’Olonne. Car l’avantage était donné aux leaders qui profitaient sous gennaker d’une brise certes faible mais encore existante, alors que les calmes s’installaient par le large. Adrien Hardy était le seul à tenir le rythme alors que la flotte se dispersait en un « petit train »… Du côté des voiliers de série, Romain Vidal réalisait un superbe départ et tenait la distance face aux prototypes puisqu’il passait dans les dix premiers à la marque au vent.

Un parcours raccourci à huit milles
Alors qu’il fallait ensuite envoyer le spinnaker pour aller chercher la bouée suivante, le vent devenait de plus en plus faible et de moins en moins favorable pour les retardataires : les écarts atteignaient déjà à mi parcours plus de deux milles ! Mais par force 1 et avec trois équipiers à bord, donc avec des bateaux nettement plus chargés que pour la course Les Sables-Les Açores-Les Sables, les vitesses dépassaient rarement plus de trois nœuds… avec moins de trois nœuds de brise. Chaque skipper avait en effet embarqué un enfant des Sports Nautiques Sablais et un bénévole de l’organisation de la course Les Sables-Les Açores-Les Sables. Didier Le Vourc’h (Vecteur Plus) terminait donc en tête cet unique tour de piste après 2h30, puisque le Comité de Course préférait raccourcir le parcours (huit milles) au vu des conditions météorologiques qui n’annonçaient aucun changement de temps. Adrien Hardy (Brossard) le suivait à quelques minutes puis Anthony Marchand (Hinano), David Sineau (Bretagne Lapins) et le Belge Peter Laureyssens (Ecover). Romain Vidal (Bingo) arrivait largement en tête des voiliers de série et même terminait neuvième au scratch, juste devant son père, Jean-Marie Vidal (Jason)… Le classement, même s’il n’est pas révélateur du potentiel des bateaux et des qualités des solitaires, montre tout de même que les favoris de cette épreuve océanique qui partira dimanche 30 juillet, se retrouvent dans le « top ten ». Les concurrents ont donc encore trois jours pour se préparer psychologiquement et surtout analyser les cartes météorologiques pour anticiper les bascules de vent pour sortir du golfe de Gascogne. L’Atlantique s’avère en effet particulièrement perturbé pour ces jours prochains et les soixante-dix solitaires devront négocier le passage d’un front avant même d’atteindre le cap Finistère.

Classement des prototypes du prologue des Sables d’Olonne :
1-Didier Le Vourc’h (Vecteur Plus)
2-Adrien Hardy (Brossard)
3-Anthony Marchand (Hinano)
4-David Sineau (Bretagne Lapins)
5-Peter Laureyssens (Ecover)
6-François Duguet (Crédit Agricole Skipper Challenge)
7-Isabelle Joschke (Degrémont)
8-Yannick Allain (Night Fever)
9-Ronan Deshayes (PCO Technologies)
10-Jean-Marie Vidal (Jason)

Classement des voiliers de série du prologue des Sables d’Olonne :
1-Romain Vidal (Bingo)
2- Mathieu Girolet (Le roi du matelas)
3-Fabien Sellier (Surf Rider Fondation)
4-Vincent Barnaud (Masoco Bay)
5-Bertrand Catelnérac (Alan France)
6-David Krizek (Atlantik FT)
7-Jean-François Quelen (Gallanz)
8-Hervé Piveteau (Jules)
9-Stéphane Le Diraison (Cultisol)
10-Thomas Bonnier (architecture élémentaire)

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Groupama Force 2

Première navigation commune Groupama 2 Groupama 3 Groix
DR

A la barre du 60 pieds, Franck Cammas observe d’un œil attentif le comportement du maxi-trimaran : « Faire naviguer les deux Groupama ensemble me tenait à cœur depuis le baptême de Groupama 3. Les occasions étant rares, nous avons profité de mon retour de qualification pour la Route du Rhum. Le vent était assez faible mais cela nous a permis de nous étalonner. Etonnamment, les performances étaient proches malgré le petit temps qui aurait pu favoriser Groupama 2. Cela m’a aussi permis d’observer les réglages de voiles de Groupama 3 de l’extérieur, tout en ayant les vraies sensations de vent, ce qui n’est pas possible depuis un zodiac. Je crois que cette sortie a procuré autant de plaisir aux équip!  ages qu’à moi-même. C’était très sympa. »

Groupama 2 à l’heure de la trêve estivale
Ce matin, comme prévu le 60 pieds a été sorti de l’eau. Durant quatre semaines, le team Groupama procédera à une vérification générale du bateau en prévision du dernier Grand Prix de la saison – Fécamp du 8 au 10 septembre – et bien sûr de la Route du Rhum, dont le départ sera donné le 29 octobre prochain à St Malo. Si aucune modification structurelle n’est au programme de ce chantier estival, il consistera cependant à une mise au propre de la plateforme, ainsi que des appendices et de l’antifouling. Puis côté révision, l’hydraulique et le moteur auront droit à une attention particulière. Mise à l’eau prévue au cours de la semaine du 21 août.

Source Groupama

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Temenos II en route vers l´Europe

Dominique Wavre Temenos II à bord Tauranga
DR

Un record que le 60 pieds pourrait peut-être même déjà battre, à bord de l’Esméralda,  le cargo à bord duquel TEMENOS s’apprête à gagner l’Europe. C’est à bord de l’un des cargos de la "kiwi connection" chargés de ravitailler l’Europe en kiwis néo-zélandais que TEMENOS a été embarqué dimanche 23 juillet.

Avec une petite semaine de retard, l’Esméralda a quitté Tauranga, avec entre autres à son bord deux autres voiliers qui accompagneront TEMENOS durant ce long périple. Le cargo remontera le Pacifique jusqu’au détroit de Panama avant de traverser l’Atlantique Nord et la Manche, il est attendu aux alentours de la fin août à Zeebrugge en Belgique.

En attendant le  jour J, TEMENOS a été préparé pour son premier grand voyage. Démâté, puis sorti de l’eau, le monocoque a été posé sur son ber puis solidement  arrimé par des dizaines de sangles et de chaînes. Il a été ensuite entièrement recouvert d’une immense bâche de plastique thermoformé, destinée à le protéger des gaz de combustion des moteurs du cargo.

Source Temenos

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Honneur aux dames..

Marine Chombart de Lawe Esprit 93
DR

Dans cette population Mini qui regroupe pour Les Sables-Les Açores-Les Sables, soixante-dix partants dont vingt-quatre étrangers représentants quatorze nations (Allemagne, Australie, Belgique, Espagne, Etats-Unis, France, Grande Bretagne, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovénie, Suisse, Tchéquie, Singapour), les femmes ne déparent pas dans le paysage ! D’ailleurs la Classe  Mini est probablement la plus ouverte aux dames (plus de 8%, skippers ou équipières) et parmi les plus célèbres navigatrices, nombre d’entre elles sont passées par cette école de la course au large en solitaire comme Isabelle, Autissier, Anne Liardet, Catherine Chabaud, Ellen MacArthur, Jeanne Grégoire, Samantha Davis, Karen Liebovici…

Cette dernière reprend du service, après son Vendée Globe, dans la série Mini pour défendre les couleurs d’un nouveau voilier destiné à devenir une série (plus de dix exemplaires) construit au Canada et dessiné par Sébastien Magnen. Son Tam Tam aura du mal à suivre le rythme des prototypes derniers cris, plus toilés, plus légers, plus puissants, mais c’est la comparaison avec les voiliers reconnus comme série qui sera instructive, face aux Pogo-2 (plan Finot-Conq), Dingo (plan Rolland), Zéro (plan Lombard), et Tip Top (plan Manuard), ces derniers courant aussi avec les prototypes en attendant que le nombre d’exemplaires soit supérieur à dix construits. La navigatrice autour du monde aura aussi du répondant avec Isabelle Joschke, la jeune franco-allemande qui avait impressionné toute la flotte Mini lors de la dernière transat vers Bahia. S’investissant totalement sur le circuit, son Degrémont (plan Andrew Cape) n’est peut-être pas le plus rapide de la flotte, datant de 1999 et très typé pour le petit temps, mais la jeune femme a accumulé une expérience conséquente en trois saisons de course : cette année, elle a terminé seconde en solitaire lors du Trophée Marie-Agnès Péron et seconde encore comme équipière du Belge Peter Laureyssens, lors de l’Open Demi Clé.
 
Des séries en nombre
 
Si elles ne jouent pas tout à fait dans la même cour puisqu’un prototype est sur le papier au minimum 5% plus rapide qu’un voilier de série, cinq autres femmes s’alignent pour cette première édition de la course Les Sables-Les Açores-Les Sables. Marie-Christine Debrugière sur Lady Jim en est la doyenne (60 ans !) mais ce professeur a des milles dans les doigts comme équipière depuis plus de dix ans en régate. Ayant déjà pratiqué le solitaire, cette Charentaise se lance dans le circuit Mini cette saison avec un Pogo 6.50, un voilier d’ancienne génération mais Marie-Christine est plus focalisée sur le plaisir du grand large que sur un résultat canon.

Trois autres jeunes femmes ont les mêmes atouts en main puisqu’elles naviguent toutes sur un Pogo-2, un plan Finot-Conq dernier cri. Isabelle Magois (Voilerie Quantum) a déjà un palmarès long comme un jour sans vent et son métier, commerciale pour la voilerie Quantum, est un plus supplémentaire pour naviguer presque toute l’année. Elodie Riou (KPMG), avait déjà marqué la sélection Challenge Espoir de Port La Forêt cet hiver, et sa seconde place à l’Open Demi Clé démontre qu’elle n’a pas grand-chose à craindre sur l’eau. Reste que les Açores sont loin et que le grand large n’a pas la même couleur que les baies côtières… Enfin, Marine Chombart de Lauwe (Esprit 93) entame sa quatrième saison sur le circuit avec une belle Mini Transat (10ème) et une Transat Ag2r cet hiver. De quoi multiplier les expériences et acquérir le rythme particulier de la course en solitaire. Venue de presque le bout du monde, Elaine Chua (Pearl Energy Feng) a choisi un Zéro sur plan Lombard pour s’élancer dimanche prochain des Sables d’Olonne. Singapourienne, elle a déjà deux saisons de Mini à son actif dont une transat. Au sein de cette flottille de soixante dix bateaux, dont trente-quatre voiliers de série, il y aura de quoi pousser les machines et les organismes car le rythme très particulier de cette épreuve océanique se présente comme un mélange entre Solitaire du Figaro et transatlantique avec seulement sept à neuf jours de mer pour rallier les Açores. Une pose d’une semaine, puis se sera le retour le 15 août pour une arrivée aux Sables d’Olonne vers le 23-25 août.
 
Source Les Sables – Les Açores

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Vers la fin des débats…

Ville de Genève - Carrefour Prévention (SUI)
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Après avoir couvert une partie du parcours au moteur en attendant la brise thermique, la flotte a pu prendre le départ à 12h43 dans la rade de Toulon. "Ça accélère progressivement. Nous avons environ 10 à 11 noeuds de vent, au portant, et cela continue d’adonner, comme c’était prévu". expliquait cet après-midi Greg Evrard, régleur de grand voile à bord de MATONDO CONGO – Route de l’équateur. Les "Congolais" étaient alors en tête de la flotte aux côtés de ILE DE FRANCE et de DÉFI PARTAGÉ – MARSEILLE et comptaient sur cette étape de ralliement pour revenir sur les leaders du classement général. "VILLE DE GENÈVE – CARREFOUR PRÉVENTION et JOE FLY SAILING TEAM sont plus loin derrière et notre objectif est de ne plus pouvoir lire leur numéro de voile avant la fin de l’étape ! Il reste encore pas mal de milles à parcourir mais c’est tout sauf un jeu de chevaux de bois. Il y aura des coups à jouer à chaque cap en choisissant l’intérieur ou l’extérieur. De plus, le thermique devrait faiblir en fin de journée donc cela risque d’entraîner d’importants changements".

Dans cette bataille d’empannages au large des côtes varoises, chaque équipage tente de placer ses pions pour influer sur le classement général. Hier soir, huit points séparaient ILE DE FRANCE de MATONDO CONGO – Route de l’équateur respectivement 2e et 5e du classement général. Le résultat de cette manche de coefficient 1,5 peut donc changer la donne. "Nous avons pris des algues dans le safran après le départ et nous avons mis du temps à nous en rendre compte, confiait Laurent Pages à bord de JOE FLY SAILING TEAM hier après-midi à la vacation radio. Mais nous sommes dans le groupe de chasse et on ne s’en sort pas trop mal. Nous rattrapons mètre après mètre et c’est l’essentiel. Tout le monde est très concentré à bord. Nous devrions être récompensé". Vingt-quatrièmes à la bouée de dégagement, l’équipage italien pointait à la 12ème place à Cap Camarat et pourrait limiter la casse face à ses deux concurrents directs, MATONDO CONGO – Route de l’équateur et VILLE DE GENÈVE – CARREFOUR PRÉVENTION. Les Suisses pourraient d’ailleurs sortir grands perdants de cette journée capitale. Ils étaient 15e à Cap Camarat et risquent de céder leur troisième place au général…

Source Tour Voile

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