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NYYC International Women’s Championship. Une régate internationale réservée aux femmes à Newport

2023 ROLEX NYYC INVITATIONAL CUP

Le New York Yacht Club annonce l’organisation d’un nouvel événement : le NYYC International Women’s Championship. Une régate réservée aux femmes qui se déroulera du 12 au 19 septembre 2026 avec la flotte IC37 du club. Les meilleures navigatrices sont invitées à demander une invitation, quel que soit leur pays, leur affiliation à un yacht club ou leur statut amateur.

Il n’est pas nécessaire de former une équipe complète pour postuler, mais il est recommandé d’avoir une équipe de base. Comme les autres événements organisés par le New York Yacht Club avec des bateaux fournis, le championnat international féminin offrira des conditions de compétition équitables, avec des bateaux monotypes fournis et entretenus selon les normes de course les plus strictes, un réglage uniforme des gréements et un arbitrage sur l’eau.

L’événement comprend deux jours d’entraînement obligatoire et cinq jours de course. D’impressionnantes activités sociales à terre, sur le nouveau front de mer de Harbour Court, ainsi qu’un banquet officiel de remise des prix, feront de cette régate une expérience vraiment mémorable. Cliquez ici pour consulter le communiqué de presse annonçant l’événement.

La compétition internationale féminine de voile de haut niveau fera son retour à Newport, dans le Rhode Island, à la fin de l’été 2026, lorsque le New York Yacht Club accueillera la première édition de l’International Women’s Championship. Les meilleures navigatrices professionnelles et amateurs s’affronteront à bord de la flotte de 20 yachts IC37 identiques, équipés de voiles identiques et d’un gréement standardisé, avec un arbitrage sur l’eau, créant ainsi ce que beaucoup considèrent comme les conditions les plus équitables dans ce sport. Parmi les cinq premières équipes annoncées aujourd’hui figurent des femmes qui ont participé à la PUIG Women’s America’s Cup l’automne dernier et au circuit SailGP, qui ont remporté des médailles olympiques, ont été élues « navigatrice universitaire de l’année » et ont participé à des courses autour du monde.

« L’intérêt pour cette régate a été tout simplement stupéfiant », déclare Cory Sertl, président de l’événement. « Le comité de sélection a eu la tâche très difficile de réduire le nombre de candidatures, qui s’élevait à 48, afin de dresser la liste des 20 équipes invitées. Nous avons ensuite dû annoncer la mauvaise nouvelle à des navigatrices très talentueuses. Mais nous sommes très satisfaits de notre sélection finale. Ces 20 équipes comptent certaines des meilleures navigatrices au monde et viennent des quatre coins du globe. »

La première édition du New York Yacht Club International Women’s Championship se déroulera du 12 au 19 septembre au New York Yacht Club Harbour Court à Newport, dans le Rhode Island. La régate utilisera la flotte de 20 IC37 du club. Ce quillard de 37 pieds a été conçu par Mark Mills selon un cahier des charges élaboré par le club. L’IC37 est une plateforme puissante et sportive qui récompense le travail d’équipe et les qualités athlétiques. Le championnat international féminin est soutenu par son partenaire fondateur Rolex et le sponsor de la régate Helly Hansen.

Le premier groupe de skippers invitées comprend Marie Klok Crump (DEN), Hannah Diamond (GBR), Karleen Dixon (NZL), Michelle Lahrkamp (USA) et Katie Spithill (AUS). Les 15 autres seront dévoilées dans les prochaines semaines.

Katie Spithill a découvert la voile à l’âge de 5 ans, lorsqu’elle a commencé à faire partie de l’équipage de son frère James, qui s’est ensuite illustré dans la Coupe de l’America. Katie Spithill est devenue une navigatrice accomplie, terminant sur le podium lors de deux éditions du Championnat du monde de match racing féminin. Récemment, elle a mené des équipes entièrement féminines à des places d’honneur dans certaines des plus prestigieuses compétitions de grands voiliers en Australie, notamment la Rolex Sydney Hobart Race. Parmi les athlètes de renom qui rejoindront l’équipe Women’s Racing AUS de Spithill figure Stacey Jackson, vétérane de l’Ocean Race.

« Nous avons été attirées par le Championnat international féminin 2026, car il représente un moment historique pour la voile féminine de haut niveau », explique Spithill. « Avec des équipes féminines d’élite venues du monde entier, comprenant des athlètes olympiques, des championnes du monde, des athlètes de SailGP et des navigatrices de la Coupe de l’America, l’événement promet une compétition de haut niveau. C’est l’occasion de contribuer à écrire l’histoire du sport, de mettre en valeur les talents australiens en matière de voile et de soutenir la promotion mondiale d’une plus grande représentation des femmes dans le sport de haut niveau. »

S’appuyant sur un vivier de talents scandinaves et américains, l’équipe dirigée par la Danoise Marie Klok Crump représentera la station nord-américaine des Royal Scandinavian Yacht Clubs et le Nyländska Yaktklubben de Finlande.Marie Klok Crump participe à des compétitions internationales depuis 30 ans et a été classée n° 2 au classement mondial de match race féminin de la World Sailing. Parmi les membres de l’équipage figurent deux médaillées olympiques, Helle Jespersen et Katja Salskov-Iversen, ainsi que deux commodores de clubs nautiques royaux.

« Ayant participé à la première édition de la Rolex New York Yacht Club Invitational Cup en 2009 en tant que seule femme skipper, j’étais ravie de voir un événement de cette envergure voir le jour et je savais qu’il attirerait les meilleurs navigateurs du monde », déclare Marie Klok Crump. « Nous prévoyons un programme d’entraînement rigoureux, même si notre équipe est répartie dans cinq pays, principalement en Europe. Nous organiserons des sessions d’entraînement à Newport, ainsi qu’à Stockholm et à Monaco pour faciliter la logistique. Nous avons constitué une équipe un peu plus importante afin de pouvoir nous entraîner plus longtemps, car l’événement aura lieu dans plus d’un an et beaucoup d’entre nous ont d’autres compétitions à préparer et à disputer. »

À elles deux, Michelle Lahrkamp et sa jeune sœur Vanessa ont remporté trois titres de « Women’s College Sailor of the Year » (meilleure navigatrice universitaire) et six championnats universitaires nationaux. À l’automne prochain, elles se concentreront sur la direction d’une équipe rajeunie de l’American Yacht Club lors du championnat international féminin. Le yacht club de Long Island Sound a fait l’acquisition d’un IC37 sur lequel l’équipe s’entraînera pendant les 15 prochains mois.

« Nous sommes fiers d’aligner une équipe complète de l’American Yacht Club à bord du Fair American, notre IC37 nouvellement baptisé », déclare Michelle Lahrhamp, qui sera la skipper. « À l’AYC, nous comptons de nombreuses membres féminines, de toutes les générations et de toutes les disciplines, qui sont ravies de rejoindre cette équipe. Il en résulte un équipage composé de talents exceptionnels issus de l’AYC, motivés, collaboratifs et profondément engagés à se préparer ensemble pour cette compétition de niveau mondial.

Cet été, nous nous concentrerons sur le perfectionnement de la maniabilité du bateau et sur les régates dans le détroit de Long Island. Nous avons prévu des entraînements avec des entraîneurs expérimentés de notre club, dont beaucoup ont participé à des courses internationales de haut niveau et connaissent bien l’IC37. Nous prévoyons de participer aux épreuves IC37 à Newport l’été prochain afin d’affiner notre départ en monotype et notre exécution tactique. Notre programme d’entraînement est soigneusement conçu pour renforcer la cohésion de l’équipe et optimiser nos performances. »

Hannah Diamond était l’une des barreuses de l’équipe Athena Pathway qui a terminé deuxième de la PUIG Women’s America’s Cup l’automne dernier et a fait le tour du monde avec Vestas 11th Hour Racing. Elle dirigera une équipe issue des rangs du vénérable Royal Thames Yacht Club. Elle sera accompagnée de Saskia Clark, double médaillée olympique dans la catégorie 470.

« Le Royal Thames Yacht Club compte parmi ses membres plusieurs navigatrices de renommée internationale », explique Hannah Diamond. « Le noyau de l’équipe est formé de navigatrices qui ont participé à des compétitions dans toutes les disciplines de ce sport et qui ont remporté des succès internationaux. Elles seront complétées par des membres du club qui ont de l’expérience dans des quillards similaires.

Nous allons élaborer un plan solide pour finaliser la sélection de notre équipe et nous allons passer autant de temps que possible sur l’eau afin de souder l’équipe et de nous mettre dans les meilleures conditions pour réaliser la meilleure performance possible le jour de la course ! Nous savons que la compétition sera très rude, nous devrons donc être stratégiques dans la manière dont nous utiliserons le temps qui nous reste avant la régate. »

Karleen Dixon aura pour objectif de perpétuer l’impressionnant héritage du Royal New Zealand Yacht Squadron en matière de succès mondiaux dans le domaine de la voile lors du championnat international féminin.

« Beaucoup d’entre nous ont navigué à Newport au fil des ans et ont adoré cette ville. C’est un lieu emblématique de la voile qui nous a laissé de nombreux souvenirs », explique Dixon. « Nous sommes toutes très impatientes de revenir pour participer à des courses de haut niveau. Certaines d’entre nous ont participé au Rolex Women’s Keelboat Championship, et ce fut une expérience extraordinaire. La course à la voile féminine a connu un déclin mondial ces dernières années, c’est donc une occasion incroyable de la remettre au premier plan : 20 bateaux monotypes, les meilleures navigatrices du monde… Qui ne voudrait pas en faire partie ?

Notre équipe de base navigue ensemble depuis plus de 30 ans. Nous ne sommes pas seulement des coéquipières, nous sommes des amies de longue date qui avons traversé ensemble des naissances, des décès, des mariages, des divorces et tout ce qui se passe entre les deux. La force de notre lien sur l’eau et en dehors est assez spéciale, et nous sommes impatientes de mettre cette énergie au service de cette régate. »

Les 15 autres skippers invitées seront annoncées dans les prochaines semaines.

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Ocean Race. Une nouvelle carto immersive pour la course

The Ocean Race s’associe à PredictWind pour créer une nouvelle cartographie de suivi de course en direct. Cette collaboration couvrira plusieurs événements majeurs, à commencer par The Ocean Race Europe 2025, puis The Ocean Race Atlantic 2026 et enfin The Ocean Race autour du monde en 2027. Le “Race Tracker” de The Ocean Race Europe a été entièrement repensé pour devenir une plateforme dynamique offrant un accès sans précédent aux données de course en temps réel.

Le nouvelle cartographie offrira aux fans, aux équipes, aux médias et aux partenaires une expérience immersive, avec :

Suivi GPS en direct : interface intuitive avec des vues dynamiques en 2D et 3D.
Superpositions météo globales : prévisions et données historiques pour mieux comprendre les conditions météo.
Routage prédictif : visualisation des trajectoires prévues à l’aide de données météo, de polaires de bateaux et de calculs de PredictWind.
Flux de télémétrie complet : vitesse, cap, angle du vent réel, distance au leader, à l’arrivée, distance parcourue et estimée jusqu’au prochain point ou à ligne d’arrivée (en milles nautiques).
Intégration multimédia : mises à jour des reporters embarqués (OBR) et des équipages directement dans le “Race Tracker”.

“Cette nouvelle cartographie, conçue avec PredictWind, est une plateforme innovante qui place le fan au cœur de l’action”, a déclaré Richard Brisius, Président de The Ocean Race. “De l’analyse prédictive aux contenus immersifs, ce “Race Tracker” redéfinit l’expérience de la course.”

“Collaborer avec The Ocean Race est un moment important pour nous,” a déclaré Jon Bilger, fondateur de PredictWind. “Notre équipe a conçu un produit qui ne se contente pas de suivre la flotte, mais raconte toute l’histoire, en temps réel, avec une technologie jamais vue.”

Une version de la cartographie sera intégrable sur les sites des médias et des équipes pour élargir l’audience et permettre aux fans de suivre la course dans leur environnement connecté préféré.

La nouvelle plateforme de suivi et météo sera lancée le 10 août, avec le départ de The Ocean Race Europe 2025, offrant une expérience de visionnage de haut niveau aux ans à travers le monde.

La flotte IMOCA de The Ocean Race Europe, composée de sept monocoques volants à foils, courra sous la bannière Connecting Europe, au départ de Kiel (Allemagne) le 10 août, passant par Portsmouth (Royaume-Uni), Matosinhos / Porto (Portugal – fly-by), Carthagène (Espagne), Nice (France), Gênes (Italie), et finissant dans les Bouches de Kotor (Monténégro), marquant la première course de The Ocean Race en mer Adriatique.

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Transpac. Les 16 “petits” bateaux ont pris le départ vers Hawaï

Sharon Green

Le départ de la mythique Transpac a été donné à Los Angeles 16 bateaux. Direction Hawaï. En tant que plus petits voiliers de la flotte de 53 bateaux participant à l’édition de cette année, ils s’apprêtent à endurer le plus grand nombre de jours difficiles en mer, mais ils auront également la chance unique de profiter plus longtemps des splendeurs de la traversée du Pacifique.

Quatre divisions ont pris le départ aujourd’hui à 13h20, heure locale, au large de Point Fermin, à Los Angeles. Organisée par le Transpacific Yacht Club, cette course biennale est considérée comme l’une des plus prestigieuses au monde. Elle utilise trois départs en poursuite répartis sur cinq jours (les 1er, 3 et 5 juillet 2025) afin que les 53 bateaux puissent tous arriver à quelques jours d’intervalle à Diamond Head, à Honolulu. Avec des bateaux allant de 35 à 88 pieds, les départs échelonnés favorisent les plus petits navires afin que la flotte puisse atteindre les côtes hawaïennes à peu près au même moment.

Les bateaux qui ont pris le départ aujourd’hui peuvent sembler naviguer tranquillement par rapport aux plus gros navires qui partiront plus tard dans la semaine. Mais étant donné que le premier prix de l’événement, le trophée King Kalakaua, est déterminé selon le système de handicap Offshore Racing Rule, les chances sont égales sur ce parcours de 2 225 milles nautiques.

Quelques instants avant le départ, le bateau-pompe de Los Angeles a aspergé la zone de départ d’eau salée du Pacifique, sous un vent d’ouest de 10 à 12 nœuds qui soufflait en rafales à plus de 15 nœuds au moment du premier signal. Une marque sous le vent qui traînait a nécessité un report de 20 minutes afin de garantir une ligne de départ correcte, mais à 13h20, le coup de feu a enfin retenti et la flotte s’est élancée pour l’aventure d’une vie.

Les 16 bateaux ont pris un départ propre, tous sous vent de tribord. Au moment où nous écrivons ces lignes, un groupe de quatre bateaux en tête se forme : le Beneteau 47.7 Macondo de Mike Sudo, le Dufour 525 Insoumise de Michael Marion, le Pacer 42 Zimmer de Samantha Gebb et le Custom 49 Sir Edmund d’Andy Schwenk.

« La plupart des bateaux mettront le cap au sud-ouest, plutôt que de suivre des routes plus élevées, plus proches de la ligne rhombique », a prédit Chris Bedford, météorologue professionnel spécialisé dans la navigation de plaisance et cofondateur de la Marine Weather University, lors d’un entretien téléphonique lundi matin. « Une fois qu’ils auront quitté la baie, le vent habituel du nord-ouest ne sera probablement plus là, il pourrait donc y avoir une période de calme mercredi, qu’ils devront traverser jusqu’à ce que le vent du nord-ouest se lève à nouveau », a-t-il déclaré, faisant référence à la côte californienne entre Point Conception au nord-ouest et San Diego au sud-est. « Une fois qu’ils seront dans cette zone, la flotte continuera à voir le vent se renforcer et tourner, puis lorsqu’ils arriveront dans les alizés, il semble qu’ils pourraient être un peu plus forts que la normale cette année », a-t-il déclaré. Au large, a ajouté M. Bedford, la mer a été plus agitée que d’habitude cette année.

La disponibilité généralisée de modèles météorologiques haute résolution a donné matière à réflexion à de nombreuses équipes au moment de prendre leur décision finale de quitter le port. Michael Rivlin, navigateur à bord du Zimmer, a déclaré que l’équipe avait envisagé d’utiliser un Code 0 pour vent faible afin de traverser la zone de calme. « C’est peut-être la seule façon d’atteindre la brise le premier jour », a-t-il déclaré. Des considérations similaires ont été exprimées dans toute la flotte.

Avant le départ aujourd’hui, Jennifer Hoag, qui participe à sa première Transpac à bord du Lodos, le J/111 de Tolga Cezik basé à Seattle, en tant que régleuse, et barreuse occasionnelle, a déclaré : « La grande décision à laquelle nous avons réfléchi est la suivante : devons-nous emporter deux de nos voiles les plus populaires, les A2 ? » Jennifer Hoag a décrit les A2 comme les kites qui permettent au bateau d’avancer. « L’idée est que si spi explose et que nous le perdons, nous serions alors dans une situation très désavantageuse, car nos autres spi sont beaucoup plus petits », a-t-elle déclaré. Comme beaucoup d’équipages qui prennent le départ aujourd’hui, Jennifer Hoag naviguera avec sa famille à bord, notamment son père, qui est l’un des capitaines de quart du Lodos et l’un des principaux pilotes.

En ce qui concerne les modèles météorologiques, « je laisse cela à mon navigateur, je ne veux pas assumer la responsabilité de mauvaises décisions », a plaisanté Mark Ashmore, skipper du Cal 40 Nalu V, qui participe à sa troisième Transpac et à sa cinquième course transpacifique. « Le bateau est super, a-t-il poursuivi. L’équipage est bon. Certains sont un peu novices, mais ça ne durera pas plus de deux jours. »

Le baptême biennal de la Transpac est une expérience réelle, tant pour les vétérans que pour les novices. « Je n’ai pas hâte d’y être », a déclaré Ashmore à propos des premiers jours de la course. « En général, la moitié de l’équipage est malade et je suis le seul à cuisiner – et à manger. Il faut s’habituer à dormir à bord. On a tendance à en subir les conséquences au début. »

Une fois les deux cents premiers milles difficiles passés, cependant, les dividendes attendent. « Ce que j’attends le plus, c’est de hisser le spinnaker et de commencer à surfer », a déclaré Ashmore. « C’est tout ce qui compte pour nous. Quand un Cal 40 file à 16 ou 18 nœuds, ça se sent. C’est une course palpitante, pleine de bruit et de sensations. »

Le Nalu V n’était pas le seul bateau à attendre avec impatience son premier spinnaker. Rivlin a déclaré que son équipe, leurs familles et leurs amis avaient parié sur le moment où leur premier spinnaker serait hissé. « Je n’ai pas été autorisé à parier, car c’est moi qui dois prendre cette décision », a-t-il plaisanté. Mais en privé, Rivlin a prédit : « Probablement tard dans la nuit du 3 juillet ou tôt le 4 juillet. »

Ainsi, alors que ces petits bateaux se préparent à affronter plus longtemps les éléments les plus rudes, il convient de noter que leurs équipages peuvent également profiter un peu plus longtemps de cette traversée unique qui leur permet de « tout laisser derrière eux ». « Le reste du monde s’efface peu à peu et il n’y a plus que vous, votre équipage et le bateau », a déclaré Alli Bell, vice-commodore du Transpacific Yacht Club et skipper du Cal 40 Restless. « Certaines nuits, il y a une rivière de lune et vous surfez sur les vagues. La vie devient si simple. »

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TP52. Victoire de manche avec la french touch de Loïc Peyron

Rolex TP52 World Championship CASCAIS 2025

Au 2e jour du championnat du monde Rolex TP52 à Cascais, après avoir été privé de conditions météorologiques extrêmes pendant plusieurs années, l’équipage du Sled d’Okura a savouré son retour aux vents violents et aux grosses vagues dans 25 noeuds. Loic Peyron a lui, remporté sa première course en TP52 sur Paprec.

L’équipage international battant pavillon américain, champion du circuit et du monde 2021, a une nouvelle fois démontré son talent et sa puissance dans les conditions difficiles de l’Atlantique au large de Cascais, au Portugal, en remportant la première course avec brio, puis en terminant troisième, ce qui lui permet de mener le championnat du monde Rolex TP52 2025 avec un point d’avance sur le Paprec de Jean-Luc Petithugeunin. L’équipe française a remporté la deuxième course, prenant le dessus sur le six fois champion du monde American Magic lors d’une dernière ligne rapide et venteuse, pour devancer l’équipage de Doug DeVos au classement général.

Après avoir été balayée par des vents violents pendant la nuit, la flotte semblait presque incongrue d’attendre un vent soutenu et stable sur un seul site de course utilisable. Mais lorsque le vent s’est levé, les conditions étaient classiques à Cascais, exactement celles que recherchaient les meilleurs monocoques du circuit mondial de Grand Prix en revenant au Portugal.

Skifftastic…….

Sled est dirigé cette semaine par son entraîneur Adam Beashel, un skipper australien de skiff renommé et stratège de la Coupe de l’America qui a participé à trois éditions de la Coupe de l’America avec Team New Zealand. Le bateau immaculé, tout de blanc vêtu, a pris un départ intelligent qui a permis à Francesco Bruni et Murray Jones de mettre en œuvre leur alchimie particulière dans le premier bord. Après avoir pris la tête au premier virement, Sled a littéralement décollé au vent arrière et s’est montré impossible à rattraper grâce à la meilleure et la plus solide maniabilité de la flotte. L’Alegre d’Andy Soriano, qui compte cette semaine l’Italien Michele Ivaldi comme tacticien, a pris la deuxième place de la première course, tandis que l’American Magic a terminé troisième. Triple champion du monde, Platoon Aviation a terminé 11^e sans spinnaker après avoir perdu son bowman par-dessus bord. Il a été rapidement secouru et emmené pour des examens médicaux de routine.

American Magic et Paprec ont pris le meilleur départ dans la deuxième course, qui s’est à nouveau déroulée avec des vents de 18 à 20 nœuds sur la ligne de départ. Le vent était nettement plus fort au large, à gauche du vent, mais un changement favorable à droite a parfois créé une situation délicate. L’équipage arrière d’American Magic, composé de Terry Hutchinson, Victor Diaz de Leon et Sara Stone, a fait un excellent travail pour tirer le meilleur parti du premier bord de vent et prendre la tête à la première marque. Mais lors du dernier bord, l’équipe française menée par Loïck Peyron a mis le feu, profitant de quelques vagues et rafales plus favorables qui lui ont permis de se glisser juste à l’intérieur des Américains. Elle a remporté une victoire triomphale, la première de Peyron depuis son arrivée dans la classe l’année dernière.

Au-delà des données !

« Nous étions « dans le coup » ! », a déclaré Peyron avec un large sourire, « Je ne sais pas ce que c’était, la touche française ou autre chose, mais ce qui est drôle, c’est que lors de la dernière course, que nous avons remportée, ma première victoire en 52 SUPER SERIES, nous n’avions aucun équipement électronique, aucun chiffre, nous nous fiions uniquement à notre intuition. Et cela nous enseigne quelque chose… trop de données tuent l’intuition. Nous avions juste la vitesse et le cap. Mais pour nous, le symbole de la victoire est important. Et c’était tout simplement magique, d’aligner le jibe des garçons et des filles de Quantum, c’était vraiment spécial. Nous avons adoré ! »

Beashel était discrètement satisfait de leur journée de travail sur le championnat du monde, en tête devant Sled : «Les manœuvres d’aujourd’hui étaient énormes, une seule erreur et c’était fini. La gestion des vagues était essentielle, il fallait prendre une bonne vague, surfer tout en avançant, le jibe est très important. C’est comme autrefois dans un dériveur Laser, quand on faisait passer la voile d’un côté à l’autre. La communication était importante, il fallait que tout le monde soit sur la même longueur d’onde au même moment, si un maillon de la chaîne lâche, tout s’écroule très vite. Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans la conduite de ces bateaux, mais dans ces conditions, c’est comme naviguer en skiff au vent arrière. Être en tête après le premier jour ne signifie rien, car il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. C’est le premier jour et nous préférons être en tête plutôt qu’ailleurs, mais il y a encore beaucoup de conditions différentes à venir. »

Le stratège Victor Diaz de Leon a résumé la situation d’American Magic : « C’était très difficile, car nous étions à la limite entre un vent fort au large à gauche et un vent beaucoup plus faible à droite, mais il a tourné, et avec cinq points au premier jour, nous sommes très satisfaits. Sled a très bien navigué, bravo à eux. Nous restons fidèles à notre processus et nous pensons être sur la bonne voie, nous allons continuer comme ça. Notre bon départ dans la deuxième course nous a facilité la tâche. Mais j’ai le sentiment que nous avons bien compris les conditions qui régnaient sur le plan d’eau. »

Classement du championnat du monde Rolex TP52 Cascais 2025 après la première journée et deux courses

1. Sled (USA), Takashi Okura, 1+3 = 4

2. Paprec (FRA), Jean-Luc Petithuguenin, 4+1 = 5

3. American Magic Quantum Racing (USA), Doug De Vos, 3+2 = 5

4. Alegre (GBR), Andy Soriano, 2+5 = 7

5. Provezza (TUR), Ergin Imre, 6+7 = 13

6. Platoon Aviation (GER), Harm Müller-Spreer, 11+4 = 15

7. Alpha+ (HKG), Shawn & Tina Kang, 7+8 = 15

8. Gladiator (GBR), Tony Langley, 5+11 = 16

9. Alkedo Vitamina (ITA), Andrea Lacorte, 10+6 = 16

10. Phoenix (RSA), Tina & Hasso Plattner, 8+10 = 18

11. Vayu (THA), Whitcraft Family, 9+9 = 18

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Moth. Enzo Balanger remporte la Foiling Week en Moth avant le Mondial

Aurélien Le Bourhis/K-Challenge

Enzo Balanger signe une belle victoire sur cette grande classique italienne dédiée aux bateaux volants, après une âpre bataille avec le néo-zélandais Jacob Pye. L’Akadémicien K-Challenge réalise ainsi un triplé sur cet événement qu’il a déjà remporté en 2023 et 2024. Un succès à moins d’une semaine du championnat du Monde, qui se déroulera sur le même plan d’eau à Malcesine ( 2 au 13 juillet) , compétition phare pour laquelle Enzo s’entraine depuis avril dernier.

Entetien avec Enzo Balanger :
Enzo, peux-tu nous faire le bilan de cette dernière Foiling Week victorieuse ?
“Je viens de vivre une super semaine à Malcesine avec des phases de qualifications qui se sont incroyablement bien déroulées. Les planètes étaient alignées. J’ai pris de bons départs avec une bonne tactique. 5 manches sur 6 remportées. Ça m’a mis en confiance.
Pour les phases finales, c’était un peu atypique car il n’y avait qu’une flotte donc assez difficile avec 90 bateaux sur une même ligne. Il fallait trouver le bon endroit pour partir. J’avais un super rythme.
La bataille avec Jacob était top ! On se suivait et ça se jouait à 2 ou 3 secondes sur la ligne. C’est satisfaisant car en janvier en Nouvelle-Zélande, je n’arrivais pas forcément à accrocher ces marins-là !
Cette victoire me rassure par rapport à ma préparation. Je suis sur la bonne voie ! En revanche, je sais aussi que les concurrents les plus dangereux sont arrivés juste avant la Foiling Week. Ils y ont pris leur marque. Le niveau sur le Mondial va être plus élevé encore.”

Entre aujourd’hui et le début des Pré-World le week-end prochain, quel va t’être ton programme ? Quels sont les enjeux de la semaine ?
“Je vais tester les voiles et les foils qui viennent d’arriver. Finir de bien préparer mon Moth afin d’être fin prêt pour les Pré-World. Après ces deux jours de régates préparatoires, je vais m’accorder un peu de repos pour revenir avec le flux et l’énergie nécessaire pour le Mondial qui débute le 8 juillet.”

Les pré-world ça sert à quoi ? Pourquoi une compétition avant la compétition ?
“En temps normal, il n’y a pas de compétition comme la Foiling Week avant un Championnat du Monde ; les Pré-World servent donc à se caler, se préparer.
Dans mon cas, les 4 et 5 juillet prochains, je vais me servir de ces deux jours de régates pour vérifier que mon bateau est prêt, checker à nouveau le plan d’eau, tester tous les points difficiles. Il n’y a aucun objectif de résultat. Voire si je ne sens pas une manche versus la météo, je pourrais ne pas y participer.”

As-tu une stratégie en tête ? Comment doses-tu entre la prise de risque et la sécurité ?
“Je vais m’adapter aux conditions météo ! Y aller à fond et pousser mon bateau à 100%. Je connais bien mon Moth, et jauge quand il faut être safe. En tous cas, je vais me battre pour attraper chaque point.”

As-tu un coach à tes côtés ?
“Je travaille avec Aymeric Arthaud. C’est un super marin qui a participé à des Tour de France, navigué en Figaro et il est un spécialiste du MOTH. Nous nous sommes rencontrés en 2021 sur le Lac de Garde. Il y a deux ans déjà j’avais fait appel à lui pour m’aider à progresser. Notre duo fonctionne bien. Il m’apporte son aide dans la préparation de mon bateau, son expertise sur l’eau, sur la gestion tactique ou encore de la confiance quand il s’agit des choix de foils, même si au final, c’est moi qui décide”.

Quel est le plus grand défi à maitriser pour être au rendez-vous ?
“Assurément, au-delà de la fiabilité de mon bateau, le plan grand défi va être la gestion de la fatigue. Le Moth est un support sollicitant physiquement et mentalement. Il ne faut pas perdre le flow. Saisir tous les moments pour se ressourcer afin d’être au rendez-vous sur les six jours de compétition.”

Quel est le format des courses ?
“Nous aurons 3 manches par jour sur 6 jours de compétitions répartis entre qualifications et finales. Les courses durent 25 minutes chacune et nous serons divisés en deux flottes de 80 Moth. Promesse de sensations incroyables dans un décor splendide, même s’il faudra rester plus que concentré.”

Décris-nous ce plan d’eau atypique devant Malcesine ?
“Malcesine, c’est un plan d’eau entre deux falaises. Le vent est assez changeant. Il y a de nombreux effets de site. Tout l’enjeu est d’en faire un play book afin de les connaitre par cœur et de savoir ce qu’il faut faire, face à tel ou tel…Depuis avril je suis sur le site. Je connais le terrain de jeu. A moi de bien identifier les spécificités et de bien y réagir quand elles vont se présenter. Je ne suis pas le seul à connaitre le plan d’eau. Il va falloir aussi gérer la densité de bateau car tout le monde va vouloir aller au même endroit !”

Tu as terminé 6e du Mondial en janvier 2025 en Nouvelle-Zélande, que représente, pour toi, ce Mondial 2025 à Malcesine ?
“Ce Mondial est très important pour moi car je pense qu’il va s’agir de l’un des plus grands événements de l’histoire de la classe Moth. De nombreux jeunes talentueux, qui naviguent déjà à un niveau très élevé, seront présents, et il y aura aussi le retour de grands noms comme Tom Slingsby, Dylan Fletcher, et Giles Scott etc.. Ce sera un Mondial exceptionnel.
Ce Championnat est aussi une belle occasion de remercier mes soutiens, mes partenaires. Cette année je fais partie de l’Akademy K-Challenge qui a pour vocation de former des femmes et des jeunes sur des supports volants à haute vitesse ou de les aider à concrétiser leurs projets. Je mesure la chance que j’ai de bénéficier de ce soutien et de celui de partenaires prestigieux comme Accor, L’Oréal ou encore la maison Gillardeau et AOCS. Je compte bien figurer et ne vais pas me priver de saisir la meilleure place si je le peux.”

  • Programme dans le détail :
    2 et 3 juillet : Accueil des participants
    4 juillet : Pre-Worlds Race Series Jour 1
    5 juillet : Pre-Worlds Race Series Jour 2
    6 juillet : Vérifications techniques
    7 juillet : Vérifications techniques et Cérémonie d’ouverture
    8 juillet : Mondial Jour 1 – Qualifications
    9 juillet : Mondial Jour 2 – Qualifications
    10 juillet : Jour de réserve
    11 juillet : Mondial Jour 3 – Finales
    12 juillet : Mondial Jour 4 – Finales
    13 juillet : Mondial Jour 5 – Finales

EN BREF
Le projet d’Enzo pour 2025 : le championnat du Monde Moth 2025
Quand on y goûte, on ne s’en défait plus ! Enzo et le Moth, c’est une belle histoire démarrée en 2021 à Quiberon où il a débuté directement dans le grand bain en participant au Championnat du Monde et en se hissant dans le Top 10, à la place de 9e. Depuis, il y revient régulièrement et en général plutôt en haut des classements : deux titres de Champion de France (2023 – 2024), deux belles victoires sur les Foiling Week (2023 -2024) et deux places de 6e sur les Mondiaux en Angleterre (2023) et en Nouvelle-Zélande (2024).

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TourVoile. La flotte à Pornichet, Paprec by Normandy Inshore Program en tête

Arrivée de l’étape de ralliement entre Royan et Pornichet, Tour Voile, Pornichet, le 2 juillet 2025, Photo © LIOT Images / Tour Voile

Les Figaro Beneteau 3 se sont amarrer mercredi à Pornichet, troisième escale du Tour Voile 2025, ajoutant leurs mâts à la forêt déjà dressée dans le port de plaisance, niché à l’Est de la baie du Pouliguen. Partis mardi en début d’après-midi de Royan, les marins ont longé Oléron, Ré et Noirmoutier au terme d’un parcours de 144 milles.

Après un final haletant, LGC Sailing-Bretagne Plaisance a coupé la ligne d’arrivée de cette deuxième Grande Course à 14h47, Paprec by Normandy Inshore Program et Dunkerque-Kiloutou, complètent le podium.

Du côté du classement général provisoire (avant jury), rien ne bouge : Paprec by Normandy Inshore Program reste en tête, suivi de Dunkerque-Kiloutou et La Réunion.

Cette baie infinie de sable fin, berceau de grands navigateurs, dessine un large sourire de Pornichet au Pouliguen. Elle accueille aujourd’hui les marins du Tour Voile, jusqu’au 5 juillet prochain. Ces jeunes navigateurs, en apprentissage pour la plupart, se rêvent d’un avenir similaire à l’image des frères Peyron. Et les Grandes Courses comme celle qu’ils viennent de boucler, leur offrent une précieuse occasion de progresser encore.

Arrivée de l’étape de ralliement entre Royan et Pornichet, Tour Voile, Pornichet, le 2 juillet 2025, Photo © LIOT Images / Tour Voile
Des premiers choix stratégiques dès Oléron

Après avoir laissé derrière eux Royan et l’estuaire de la Gironde, les concurrents ont très vite été confrontés à un choix stratégique au niveau de l’île d’Oléron : miser sur un thermique à terre ou rester plus au large. Un pari gagnant pour LGC Sailing-Bretagne Plaisance, qui réussit à franchir le pont de l’île de Ré en tête, hier en milieu de soirée. « C’était fatigant et intense, souligne Joseph Cloarec. Nous prenons un bon départ, nous sommes quatrièmes et la première option près d’Oléron nous met bien dans le match. Nous y avons cru et ça a marché donc c’est cool ! »

La flotte a fini par recoller dans la nuit, profitant d’une transition de vent avant un passage de front générant un flux de Nord. « Paprec nous a fait du match-race. Ils nous ont dépassés, mais nous avons réussi à nous remobiliser. »

Une bataille normando-malouine qui se prolonge sur l’eau

« Nous nous sommes bien bagarrés avec les Malouins toute la nuit, ajoute Florine Bourit à bord de Paprec by Normandy Inshore Program. C’était bien rigolo. Tout était intense, même l’arrivée. Nous n’avons pas dormi, sans parler du petit casier croisé cette nuit au large des Sables d’Olonne. Nous sommes restés dans les filières. Nos fesses connaissent désormais très bien le liston. En résumé, nous avons tout fait sauf dormir cette nuit. Mais beaucoup d’émotions. »

Un match-race constant

Cette deuxième course de ralliement s’est donc déroulée sous le signe du contact permanent. Au lever du jour, de nouvelles options se sont offertes aux équipiers, promettant du jeu jusqu’à la ligne d’arrivée.

Margaux Chanceaulme, embarquée dans l’équipage de Dunkerque-Kiloutou, issue de l’univers Mini, était étonnée par cette bataille nautique constante. « Après un grand bord sous spi jusqu’à l’île de Ré, nous avons réussi à remonter, raconte-t-elle. Puis, nous avons passé la nuit à tricoter pour tenter de regagner des places. Jusqu’à la dernière minute, nous y avons cru. J’ai beaucoup appris. C’était intense. »

Un adjectif qui revient décidément dans la bouche de tous ceux engagés sur cette deuxième étape de ralliement, et qui prouve que sur le Tour Voile, rien n’est jamais joué d’avance.

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Imoca. Macif en tête, accélère !

Les dix concurrents ont enfin franchi la deuxième marque et ont accéléré, filant toute la nuit à plus de 20 nœuds dans un flux de sud-ouest soutenu. Le Britannique Sam Goodchild et son équipage à bord de Macif ont creusé l’écart avec les quatre autres équipes qui le suivent de près depuis le Fastnet. La performance du jour revient à Vulnérable, qui excelle dans ces conditions de VMG portant.

Ce jeudi matin, la flotte s’étend désormais sur près de 270 milles, signe que ce changement de tempo a commencé à faire la différence entre les concurrents. Aux avant-postes, MACIF Santé Prévoyance accentue son avance et affiche plus de 30 milles d’écart sur ses plus proches poursuivants. Sam Goodchild et son équipe imposent clairement leur allure, confirmant la belle dynamique amorcée dès le départ. Dans ce contexte intense, l’équipage de 4CAD – La Mie Câline, emmené par Benjamin Dutreux, s’est par ailleurs offert une belle satisfaction en remportant le Sprint 4 – Scogal, entre le Fastnet et Slyne Head.

Un tempo qui change tout
Ce changement de rythme brutal a bouleversé le quotidien des équipages. Après plusieurs jours de vent timide et de progression laborieuse, ils ont retrouvé un mode survitaminé qui réjouit les marins, mais exige une attention de chaque instant. Julien Villion (Malizia – Seaexplorer) illustre parfaitement cette bascule : « On avance enfin à grande vitesse ! Je pense qu’on a couvert autant de distance en dix heures que pendant les deux jours et demi précédents ! Là, on est régulièrement à plus de 30 nœuds au portant. On a enclenché le “mode poney” : on met les œillères et on bourrine pour aller le plus vite possible » Ce mode survitesse modifie profondément la vie à bord. Comme le raconte Morbihannais, «On n’est plus dans un mode où l’on pouvait cuisiner tranquillement et se balader pieds nus. Maintenant, on rampe à l’intérieur, on fait des bonds dans la bannette… mais c’est le jeu. La vie est moins agréable, mais comme ça ne va pas durer trop longtemps, on veut en profiter pour aller vite ». Même sentiment chez sa co-équipière Francescas Clapcich, qui apprécie de retrouver le potentiel de sa monture : « C’est dans ces conditions que ce bateau donne le meilleur de lui-même. Exploiter toute sa puissance et le faire filer, c’est génial. C’est un super sentiment de le voir enfin performer comme il le peut vraiment ! »

Une concentration de tous les instants
À bord de TeamWork – Team Snef, Carlos Manera Pascual confirme cette dynamique retrouvée : « On est vraiment très contents de pouvoir enfin accélérer ! Le vent s’est installé, on progresse vite, et on essaie de maintenir une cadence élevée sans rien lâcher. » Les marins savourent ces sensations, mais la concentration reste capitale : « Sur ces longs bords, on essaie de bien respecter les quarts et de prendre le temps de se reposer. Je pense qu’on a bien anticipé le changement de rythme : on est arrivés dans cette phase sans être fatigués, et ça fait du bien de changer de tempo. C’est assez fou de glisser à plus de 30 nœuds après trois jours passés au ralenti ! » Dans ces conditions, les équipages doivent composer avec un sommeil quasi impossible à trouver. Comme l’explique la navigatrice italo-américaine, « il y a de l’action, notamment des empannages : il faut être prudents, bien réussir les manœuvres et s’assurer que tout le monde est synchro. C’est vraiment difficile de dormir dans ces conditions ! »

Les Hébrides, un passage stratégique
Alors que la flotte continue de foncer plein nord, le champ de tir des Hébrides, zone interdite à la navigation, marque la mi-parcours. Les quatre premiers bateaux ont choisi de raser la côte des Hébrides externes – un chapelet d’îles aux roches métamorphiques précambriennes comme Lewis, Harris, North Uist, South Uist ou Barra –, tandis que Malizia – Seaexplorer (et peut-être d’autres équipages à suivre) préfère contourner la zone par l’extérieur. Ces choix tactiques, à ce stade de la course, pourraient s’avérer importants. Au nord de l’archipel écossais, il s’agira ensuite de composer avec un vent faiblissant pour rallier Ronaldsay, aux Orcades, point le plus septentrional du parcours (59° Nord) que les premiers IMOCA devraient atteindre en début d’après-midi. La suite promet un nouveau défi, comme l’explique Francesca Clapcich : « Il faudra continuer à faire marcher le bateau au maximum et être capables à nouveau de changer rapidement de rythme quand le vent faiblira, pour adapter la voilure sans tarder. » On l’a compris, les choix tactiques et la précision dans les manœuvres feront très probablement la différence dans ce sprint haletant vers le point le plus nord du parcours. Comme le résume Julien Villion : « Chaque mille gagné maintenant pèsera lourd pour la suite. »

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Class40. Luca Rosetti et Mattéo Sericano vainqueurs à Horta

Les Sables – Horta 2025 - Class40. Photo V. Olivaud

Le dénouement de cette première étape Les Sables – Horta – Les Sables s’est joué dans les derniers milles. Les Italiens Luca Rosetti et Mattéo Sericano ont réussi un coup de maitre à quelques milles de l’arrivée devant les Espagnols Pep Costa et Pablo Santurde à bord de VSF Sport et Fabien Delahaye et Pierre Leboucher (Legallais).

Dans la chaleur de la nuit des Açores, les Italiens Luca Rosetti et Mattéo Sericano ont franchi la ligne d’arrivée en tête de la première étape de la course Les Sables – Horta – Les Sables, à 00h10 et 32 secondes, heure locale. Ils bouclent ce tronçon de 1 270 milles théoriques en 4j 14h 10min 32, établissant ainsi un nouveau temps de référence sur cette étape aller. Ils sont suivis de très près par les Espagnols Pep Costa et Pablo Santurde à bord de VSF Sport alors que Fabien Delahaye et Pierre Leboucher (Legallais) complètent ce podium très international.

Pour Luca et Mattéo, cette victoire est un véritable coup d’éclat. Leur bateau, Maccaferri Futura, est le dernier-né de la Class40, mis à l’eau il y a seulement quelques mois. À son bord, ils ont signé des vitesses impressionnantes, avalant jusqu’à 409 milles – soit près d’un tiers du parcours – en seulement 24 heures. Mais au-delà de la vitesse pure, ils ont aussi fait preuve d’une belle agilité tactique. Leur route sud, qualifiée d’« option d’attaque » par Mattéo, s’est révélée payante à l’approche d’Horta. C’est en effet à moins de 20 milles de la ligne d’arrivée qu’ils ont réussi à prendre l’avantage.
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INTERVIEWS

Luca Rosetti / Mattéo Sericano (Maccaferri Futura)

« On est content de toute la course. On a pas beaucoup navigué sur ce bateau, c’est un bateau tout neuf. Découvrir le bateau, c’était important. C’est notre première vraie course avec ce bateau. Nous sommes super contents de toute l’étape et du choix que l’on a pris. On a eu des moments un peu compliqués. On a bataillé avec les autres jusqu’à ce qu’on choisisse une option sud. A ce moment là, on ne savait pas si c’était payant. Hier, j’ai remis notre choix en discussion et j’avais proposé de revenir sur la flotte en vitesse mais Mattéo a maintenu le cap et il a eu raison. Sur cette étape, on a eu des conditions de ouf parce que c’était vraiment rapide avec du vent. »

Mattéo : « C’est un succès car on a gardé le meilleur de ce que l’on a fait ensemble. On était là pour gagner. Il ne faut jamais dire jamais, surtout avec un bateau neuf. »

Pep Costa / Pablo Santurde (VSF Sports)

« On est contents de la fin de course et de toute la course en général. On était contents d’être troisième et on est encore plus heureux de prendre la deuxième place. On sait que les arrivées de nuit ici sont compliquées. Il a fallu être opportuniste. On savait qu’on était capables de faire ça. On était bien préparés, le binôme fonctionne bien et le bateau est super. On savait qu’on pouvait être compétitifs, surtout en double. Il faut continuer à travailler et faire de notre mieux. En tous cas, je suis très content de ce qu’on a fait avec Pablo. C’était une super opportunité de naviguer vite sur ces bateaux. C’est très engagé. On ne s’attendait pas à aller aussi vite. »

Fabien Delahaye / Pierre Leboucher (Legallais)

« Les derniers milles étaient vraiment compliqués. Tu sais que tout peut encore basculer, et c’est ce qui s’est passé pour nous : on perd la deuxième place juste à la fin. Mais c’est une très belle course. Riche d’enseignements, intense, et on est contents de ce podium. On la prend comme une étape à part entière, et on avance vraiment une chose après l’autre. Il y a six heures, on ne savait toujours pas si on allait passer en tête ou pas. Ça faisait deux jours qu’on se demandait si les Italiens allaient réussir leur option extérieure, et finalement ça se joue à un mille. Une course hyper serrée, passionnante. Comme il n’y a pas eu beaucoup de vent, la flotte est restée dense du début à la fin. On a eu des bateaux à moins de trois milles quasiment en permanence, c’était intense. On fait une super course. On arrive au Cap Finisterre avec une belle avance, on parvient à se recaler dans le bon paquet à la sortie. Les transitions de nuit ont été particulièrement délicates, on navigue un peu à l’aveugle dans ces moments-là. »

Guillaume Pirouelle / Alexis Loison (Seafrigo – Sogestrans)

« C’était serré jusqu’à la fin. C’était pas facile de choisir par où terminer mais c’est comme ça. Ça ne s’est pas bien passé pour nous mais on a quand même bien navigué. On y a cru ce matin mais c’est comme ça. On fait partie des animateurs de cette étape. Ce matin, on était en pointe mais le danger, c’est que ça attaquait de tous les côtés. C’était compliqué de choisir et on a vu des petits malins faire l’extérieur du virage. C’est la première fois que l’on vient ici donc on découvre. On a eu de super conditions, toujours au portant. On réalise 412 milles en 24h00, ça démontre qu’on est rapides. On s’est donné mais on en ressort pas lessivés. Les bateaux vont vite, c’est génial. »

Guillaume L’hostis / Antoine Le Manchec (Alternative Sailing – Constructions du Belon)

« La dernière journée était cool. Les conditions d’atterrissage étaient agréables comparées à ce que l’on a eu il y a deux jours, qui étaient plus humides. C’est la deuxième fois que l’on prend la 5ème place. Quand on voit les cadors et les vieux briscards qu’il y a devant, c’est pas mal. On a eu du monde à vue du début à la fin. On est contents de cette 5ème place. On a eu quelques péripéties au début. On a éclaté le grand spi en début de course et ça nous a bien pénalisés. On a limité la casse. Les conditions étaient incroyables, les bateaux sont fantastiques et le binôme est validé. On s’est bien marrés ! »

CLASSEMENT
Ordre d’arrivée de la première étape :

1.⁠ ⁠Maccaferri Futura (Luca Rosetti / Mattéo Sericano)
2.⁠ ⁠VSF Sports (Pep Costa / Pablo Santurde)
3.⁠ ⁠Legallais (Fabien Delahaye / Pierre Leboucher)
4.⁠ ⁠Seafrigo – Sogestrans (Guillaume Pirouelle / Alexis Loison)
5.⁠ ⁠Alternative Sailing – Constructions du Belon (Guillaume L’hostis / Antoine Le Manchec)
6.⁠ ⁠Eora (Rupert Henry / Antoine Carpentier)
7.⁠ ⁠Ekinox (Benoit Sineau / Alberto Riva)
8.⁠ ⁠⁠Vogue avec un Crohn (Pierre-Louis Attwell / Maxime Bensa)
9.⁠ ⁠Zeiss (Thimothé Polet / Pierrick Letouzé)
10.⁠ ⁠Bleu Blanc Planète Location (Quentin Le Nabour / Thierry Chabagny)
11.⁠ ⁠Influence Two (Andréa Fornaro / Alessandro Torresani)

  1. Yelcho (Milan Kolacek / Pierre Brasseur)
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Class40. Une arrivée groupée à moins de 180 mn d’Horta

La fin de course de cette première étape s’annonce serrée à l’approche d’Horta. Fabien Delahaye et Pierre Leboucher restent toujours leaders mais devant une flotte groupée où 5 à 6 bateaux peuvent encore espérer l’emporter. A 180 mn de l’arrivée rien n’est joué et le suspens reste entier. Les concurrents sont attendus jeudi 2 juillet à partir de 3hheure locale et 5h heure française.

Les équipages profitent de belles conditions, entre nuits étoilées, risottos partagés et premières apparitions de poissons volants. Si la vie à bord reste sommaire, l’émerveillement face à l’Atlantique l’emporte sur l’inconfort.


À bord, cap sur Horta

Bonjour la Terre,

Encore une nuit à toute allure en mode Horta Express !
Nous restons bien calés dans notre groupe, à la poursuite des leaders. Tout va bien à bord. Il fait beau, et même chaud dès les premiers rayons du soleil.

Les nuits sont courtes, ce qui est plutôt agréable. On a même eu droit à un peu de lune cette nuit, ambiance magique.
On profite pleinement de ce flux soutenu qui nous pousse droit vers les Açores.

D’après les derniers routages, on pourrait arriver dans la nuit du 3 juillet.
La vie à bord reste spartiate, mais rien de surprenant, on s’y attendait !

Et puis, première apparition des poissons volants cette nuit — Max les a repérés.

Bonne journée à tous,
Pierre-Louis Attwell / Maxime Bensa (Vogue avec un Chrohn)


Petite carte postale de l’Atlantique

L’aube se lève, pastel et parsemée de petits nuages à l’horizon. Le bateau glisse à vive allure, porté par une mer complice.
Hier soir, on s’est régalés avec le risotto du chef Kevin – un vrai festin !

Ce matin, bataille de Machs : Greg et son Mach6 nous ont doublés, belle perf’ !
Test de la combinaison sèche de mon côté : pas mal du tout, bien pratique.

On vous souhaite de garder les yeux grands ouverts, comme nous, devant la beauté qui nous entoure.

Djemila Tassin / Kevin Bloch (Belgium Ocean Racing)


Nuit étoilée et esprit de course

Salut la Terre,
Nous sommes actuellement par 38°42’N / 17°05’W.

Petit message sous un ciel étoilé. Tout va bien à bord d’Eora : ça avance plutôt vite, et c’est grisant.
Le vent joue avec nous, instable en force et en direction, ce qui demande une attention constante sur les réglages et le pilote automatique.

On se relaie avec Rupert, l’ambiance est bonne, même si deux concurrents nous ont doublés sous le vent cette nuit.
C’est un drôle de sentiment : à la fois pressés d’arriver et pleinement conscients de la chance qu’on a d’être ici, dans ces conditions exceptionnelles.

Bonne journée à tous !

Rupert Henry / Antoine Carpentier (Dora)

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Course des Caps. Macif en tête, réduction de parcours, abandon de Fabrice Amedeo

Ce mercredi matin, les premiers bateaux de la flotte ont franchi le phare du Fastnet, avec un passage en tête à 3h20 pour l’équipage de Sam Goodchild sur MACIF Santé Prévoyance. La Direction de course a annoncé une réduction du parcours de 220 milles pour écourter l’épreuve d’une douzaine d’heures permettant une arrivée des premiers bateaux dès samedi après-midi. Un timing idéal pour garantir un grand temps fort à Boulogne-sur-Mer, en parallèle de l’arrivée du Tour de France dans la ville nordiste. L’équipage de FDJ United – Wewise, skippé par Fabrice Amedeo, a annoncé son retrait de la compétition.

Dans la nuit, les premiers bateaux ont passé le Fastnet avec une vitesse moyenne de 4 à 7 nds. Sam Goodchild et son équipage sur MACIF Santé Prévoyance ont ouvert la voie en franchissant le phare à 3h20 (heure de Paris) suivi par Holcim – PRB, skippé par Nicolas Lunvenpuis d’Association Petits Princes – Quéguiner, mené par Élodie Bonafous, VULNERABLE de Thomas Ruyant et Malizia de Boris Heermann. Un quatuor aux avants-postes depuis le départ.

Auparavant, la remontée entre les îles Scilly et la pointe sud-ouest de l’Irlande s’est révélée complexe, avec des bascules de vent incessantes obligeant les équipages à enchaîner changements de voiles et virements de bord aux bons moments pour s’adapter aux oscillations, rendant la navigation éprouvante. « Pour nous, ça s’est globalement bien déroulé. On a trouvé un peu plus de vent qu’en Manche, même si ça s’est calmé par moments avec plusieurs transitions à négocier. On a dû multiplier les manœuvres, mais on est satisfaits d’avoir réussi à reprendre le leadership », expliquait le navigateur britannique, toujours en première position ce mercredi matin, mais talonné de près par ses trois principaux adversaires.

Un répit avant le coup de vent
Alors que la matinée avance, une petite dorsale est attendue pour traverser la flotte, annonçant un court répit dans des vents plus faibles. Cette phase de petits airs devrait permettre aux équipages de souffler un peu avant le retour du vent prévu à la mi-journée. Ensuite, le flux de sud-ouest devrait se renforcer, pour atteindre 20-25 nœuds dès demain matin, des conditions idéales pour permettre aux bateaux de glisser à grande vitesse vers le nord de l’Écosse. « Dans l’immédiat, il faudra gagner dans l’ouest pour profiter d’un meilleur angle de vent ensuite. Le long bord entre le nord-ouest de l’Irlande et l’Ecosse devrait se faire au portant. Il promet d’être très rapide mais aussi plus avantageux pour certains bateaux comme Malizia – Seaexplorer et d’autres, que l’on risque de voir revenir fort. C’est d’autant plus vrai que l’on est sur un format de course propice aux rebondissements autour des îles Britanniques ! », précisait Sam Goodchild. « Pour les prochaines 24 heures, l’enjeu principal sera ce vent fort. Il faudra être bons, rester au contact des bateaux de tête, bien choisir les voiles et soigner ses trajectoires. » Sam Davies, à bord d’Initiatives Cœur, confirmait l’intensité des conditions : « Ça tape un peu, mais le moral de l’équipage est excellent. L’ambiance est cool et zen, même dans les moments frustrants ou stressants. On essaie de bien jouer les bascules, car le vent n’est pas stable et il y a de belles oscillations à exploiter. Pour le moment, ça tape et ça bouge pas mal sur ce tronçon, mais un petit répit arrive. Cela va nous permettre de mieux nous organiser pour la suite qui s’annonce tonique, ce qui nous va bien ! »

Une journée stratégique le long de l’Irlande
Avant de pouvoir libérer toute la puissance des IMOCA au portant, la journée s’annonce stratégique avec un louvoyage serré le long des côtes ouest de l’Irlande. Entre effets de site, pointes à négocier et zones de molles, il faudra être précis dans les placements pour rester dans le match. « Il risque d’y avoir des molles, des divergences de vent, beaucoup d’effets locaux. Il faudra être opportuniste et bien en phase pour ne pas se laisser distancer ou, au contraire, continuer de grappiller du terrain », ajoutait Sam Davies, bien revenue dans le sillage de 4CAD – La Mie Câline de Benjamin Dutreux ces dernières heures.

Le retrait de FDJ United – Wewise
Dans un tout autre registre, la course a enregistré hier soir, aux environs de 21 heures, son premier abandon avec l’annonce du retrait de FDJ United – Wewise, skippé par Fabrice Amedeo. « Après avoir consulté mon équipage, j’ai décidé de mettre le cap ce mardi soir vers la Bretagne. Les trois premiers jours au ralenti dans du vent très mou rendent impossible pour nous de tenir l’échéance du 6 juillet. Or cette année 2025 est plus que jamais pour moi une année de transition avec l’ambition de construire un projet pour le Vendée Globe 2028. Pour y parvenir, je ne peux pas rester en mer aussi longtemps que la météo nous l’impose, au risque de compromettre mes projets futurs », a-t-il expliqué, saluant l’accueil des Boulonnais, l’organisation et son équipage.

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