vendredi 12 septembre 2025
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Le Dufour 525 Grand´Large aux Salons d´automne.

Dufour 525
Dufour 525

Le Dufour 525 Grand’large, voilier amiral de la marque, se veut encore plus moderne, avec des lignes très tendues et un design avant-gardiste caractéristique de la marque Dufour Yachts.
Ce croiseur désigne l’équilibre parfait entre le luxe, le confort, la facilité de manoeuvre et le comportement marin.

Quelques détails d’importance :
– Plage arrière très spacieuse
– Bout dehors
– Tableau arrière astucieux ouvrant sur un grand espace de rangement pour annexe et radeau de survie
– Passavants et pont très dégagés
– Rouf design particulièrement discret et plat
– Plan de voilure et accastillage adaptés à la navigation en équipage réduit
– Toutes les manoeuvres passent sous le pont pour maximiser confort et sécurité
– Double système de barre à roue

A l’intérieur :
Un carré clair et chaleureux grâce à de nombreuses sources de lumière et l’utilisation de nouvelles essences de bois nobles.
Le confort absolu avec des aménagements prévus pour recevoir des options telles que lave-linge, lave-vaisselle, conservateur de froid, dessalinisateur…

A terme, le client pourra choisir son aménagement parmi les 8 versions proposées : 3 ou 4 cabines, cuisine en long ou cuisine en L, possibilité de cabine skipper.

Caractéristiques techniques :
Architectes : ………………..Umberto Felci / Patrick Roséo
Longueur hors tout : …………………………………….15,31 m
Longueur de coque : …………………………………….14,99 m
Longueur à la flottaison : ………………………………13,74 m
Largeur de coque : …………………………………………4,90 m
Tirant d’eau fonte standard (court) : …………………2,00 mbr
Tirant d’eau fonte/plomb option (long) : ……………..2,35m
Capacité carburant : ………………………………………..250 L
Capacité eau douce : ………………………………………..800 L
Puissance moteur : ………………………………… Volvo 75 CV
Moteur en option : …………………………………. Volvo 110 CV
Surface de voilure au près : ………………………..128,30 m²
Certification CE : …………………………………….. A en cours

Plus d’infos : www.dufour-yachts.com

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Les Français quatrièmes au classement général

Rolex Farr 40
DR

Dès le départ de la première manche, les différentes options ont divisé le plan d’eau. Préférant le côté gauche, Flash Gordon et Barking Mad prenaient un ascendant sur le reste des concurrents. Très vite, Barking Mad virait pour contrôler le milieu du plan d’eau tandis que Flash Gordon poursuivait vers la première marque de parcours. Un choix judicieux car la tactique de Jim Richardson à bord de Barking Mad n’a pas payé. Premier à virer la marque au vent, Flash Gordon devançait de quelques longueurs, Mascalzone Latino de Vincenzo Onorato.
A la bouée au vent, les deux leaders ont opté pour une stratégie opposée : Russel Coutts sur Mascalzone préférant le côté droit, Mark Ivey sur Flash Gordon adoptant le gauche. Très vite, le voilier américain s’est détaché et a pris le commandement de la flotte pour finalement s’imposer devant Mascalzone Latino et un autre voilier italien, le champion du monde 2003, Nerone de Massimo Mezzaroma et Antonio Migliori.
 
La seconde manche de la journée s’est déroulée dans un vent un peu plus soutenu  de 12-13 nœuds. Flash Gordon adopte alors une nouvelle tactique car, après un départ en bout de ligne, le monocoque d’Helmut Jahn a préféré pour cette manche se positionner au bateau comité. Cette stratégie a une nouvelle fois été payante car Jahn accède rapidement à la première place, suivi par le Farr allemand, Opus One, qui n’abandonnera pas sa seconde position. Derrière ce duo qui se livrait à une belle bataille de virements de bord, un autre match faisait sensation.
Alinghi d’Ernesto Bertarelli et Twins d’Erik Marris jetaient leurs dernières forces dans la course pour accrocher la troisième place de la seconde manche. Le retour d’Alinghi dans les surfs aura été trop pressant et le voilier français échoue d’une demi-étrave sur la ligne d’arrivée.
 
Avec une place de 14e dans la première manche et cette belle performance en 4e position lors de la seconde, l’équipage de Twins occupe à l’heure actuelle la 4e place du classement général provisoire avec 14 points. Ce résultat n’est pas le fruit du hasard car, depuis deux ans, Erik Marris ne cesse de monter en puissance et promet encore de beaux exploits.
 
Au classement général, Flash Gordon, avec deux points, occupe la première place, suivi par Alinghi avec 8 points. En troisième position, le monocoque danois, Silver Bullet, avec 12 points, reste sous la menace des Français à 2 points d’écart.
 
Encore ému par sa prestation, Helmut Jahn revient sur la course du jour : « Cette journée a été formidable. Nous avons fait exactement ce que nous voulions et les efforts fournis depuis 8 ans semblent payer. Le travail de notre coach, Ed Adams, a été un vrai plus. Je pense que ce soir nous allons simplement rentrer à la maison pour nous reposer et attaquer la journée de demain sur le même schéma. »
 
Selon Brad Butterworth et le reste de l’équipage d’Ernesto Bertarelli, ce championnat du monde de Farr 40 représente un bon moment de détente dans leur campagne pour la Coupe de l’America.
« Ernesto aime cette classe et moi aussi. C’est une catégorie difficile dans laquelle les départs sont primordiaux et la lutte sans fin. Je crois que la classe des Farr 40 est la plus difficile pour une victoire », commentait Brad Butterworth.
 
Détenteur du titre de champion du monde, lors de la dernière édition du Rolex Farr 40 World Championship, Richard Perini a énormément souffert dans les deux manches. Avec une place de 16e et de 35e sur 38 voiliers engagés, le challenge pour Perini est de taille.
« C’est un peu décevant de se retrouver à cette place mais les garçons ont fait un bon travail. Nous avons tous un jour sans. Nous n’avons pas estimé, autant que nous l’aurions dû, les conditions météorologiques. Naviguer à l’arrière de la flotte et remonter les concurrents reste un exercice très difficile à accomplir. Nous serons de retour demain pour prouver que nous méritons notre titre », confiait le tacticien Rob Brown.
 
La cérémonie d’ouverture s’est tenue mercredi soir au New York Yacht Club à Harbour Court. En maître de cérémonie, le Commodore George Hinman a accueilli l’ensemble des participants des 12 nations représentées : l’Australie, le Brésil, le Danemark, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Norvège, l’Espagne, la Suède, le Japon, l’Angleterre et, bien entendu, les Etats-Unis.
 
 
Classement général provisoire après deux manches
 
1. Flash Gordon, Helmut Jahn, Chicago, Illinois, USA, 1-1, 2 points
2. Alinghi, Ernesto Bertarelli, Valencia, ESP, 5-3, 8
3. Silver Bullet, Henrik Jensen, Copenhagen, DAN, 7-7, 14
4. Twins, Erik Maris, Paris, FRA, 14-4, 18
5. Pegasus, Philippe Kahn, Honolulu, Hawaii, USA, 13-5, 18
6. Nerone, Mezzaroma/Migliori, Rome, ITA, 3-16, 19
7. Opus One, Wolfgang Stolz, Frankfurt, ALL, 20-2, 22
8. Barking Mad, Jim Richardson, Boston, Mass/Newport, RI,  USA, 10-14, 24
9. Ichi Ban, Matt Allen, Sydney, AUS, 4-22, 26
10. Appreciation, Jeff Siegal, Riverside, Conn., USA 8-19, 27

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La chronique de Capian : les apports d’une virée aux Açores…

Capian Roi du matelas
DR

Tout le monde l’a déjà entendu :« C’est dans la tête que ça se passe ! ». La problème c’est que  cela se vérifie à chaque fois. Vivre en vrai un an à l’avance l’équivalent de deux premières étapes de la Mini n’a donc pas été pour moi le moindre des apports de Les Sables-les Açores. C’est sûr qu’au départ de la première étape de la Transat, dans la tête, je pourrai me dire « Ca, c’est Ok, tu l’as déjà fait l’année dernière ». Reste à voir si ça marche…

Il y a bien d’autres chose que j’avais entendues et que j’ai pu vérifier par moi même ; Notamment : « les « petites » courses ne préparent pas à la Transat » (Ni aux Açores, d’ailleurs). Enfin, si, en partie : Elles donnent l’obligatoire aisance technique et l’assurance nécessaire pour en prendre le départ. Mais évidemment passer de 500 à plus de 1000 milles change la donne dans de nombreux domaines.

Ne serait-ce que la nourriture. Pour 500 milles, je suis calé. Mais là j’ai eu les plus grandes peines du monde à considérer qu’il fallait simplement multiplier les rations par 2 et n’ai pu m’empêcher de prendre des tas de trucs en plus, au cas où. Et qui ont, évidemment, fait l’aller et le retour ! Et je ne suis pas le seul. C’est dire que pour beaucoup des concurrents dont c’était la première course « au grand large », les nouvelles dimensions du terrain de jeu ont réintroduit une part d’inconnu et donc d’irrationnel dans un certain nombre de choix.

Pareil pour la caisse à outils, qui avait connu une inflation capable d’augmenter sensiblement les bénéfices du Casto du coin avant qu’un « ancien » millésimé 2005 n’y opère des coupes sévères, la ramenant dans des proportions proches de son origine. Et permettant qu’elle ferme à nouveau, ouf !

Pour rester sur les caractéristiques de la pelouse ; j’ai aussi pu me rendre réellement compte de l’importance qu’il y a à naviguer en Atlantique pour préparer la Transat car il y a des situations dans lesquelles quasiment aucun de nos repères et réflexes de coureurs méditerranéens n’est transposable (Caramba, vivement qu’on ait une « grosse » course chez nous !).
D’un côté c’est sûr que pour la météo, c’est bien comme dans les livres et les sioux des lenticulaires et de la pétole s’adapteront facilement.

D’un autre, les conditions de mer sont tellement différentes (plus grosse) qu’il m’a fallu un bon moment avant d’envoyer le bon spi (en gros, j’ai fini par envoyer systématiquement au moins la taille au dessus). Quant à parler des réglages du pilote sous spi, une semaine après l’arrivée, j’ai encore la notice (en anglais, tant qu’à faire) qui tourne dans la tête. C’est sûr que pour le portant, les conditions sont pas les mêmes et il me semble que ce doit être plus aisé de s’y entraîner.  C’est pas compliqué : quand c’est 25 nœuds, c’est 25 nœuds, avec, allez, rafale à 28. On peut faire tirer la taille du dessus sans trop se poser de questions. D’ailleurs ils ont bien pris le coup, les yaourts !.Alors que notre copain le mistral c’est 25 nœuds, rafales à 38. Le choix est simple, là aussi : c’est le petit (et encore) ou c’est soleil.

Matthieu Girolet

Rendez-vous la semaine prochaine pour la seconde partie…

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Finir en beauté

Groupama 2 qualification Route du Rhum
DR

Avec ce dernier Grand Prix de la saison, Franck Cammas et ses hommes aimeraient conclure en beauté une année jusqu’alors marquée par un sans-faute. De Nice, à Trapani, en passant par Marseille et Portimão … l’équipage de Groupama 2 a raflé la totalité des épreuves et pointe, avant cette dernière confrontation, en tête du classement général avec une avance plus que confortable sur ses poursuivants. Ainsi, si le suspense quant à l’attribution du titre de Champion Multi Cup n’est plus vraiment de mise depuis la victoire de Groupama 2 au Portugal mi-juillet, Franck Cammas souhaite, comme à son habitude, associer la manière à la performance: « Il nous reste encore une épreuve à disputer et nous devons rester concentrés jusqu’au bout. D’autant que nous avons trè!  s envie d’être performants à Fécamp, histoire de finir en beauté ! Mais il est vrai que si nous faisons le calcul, nous n’avons plus grand-chose à craindre !  Cela nous permettra de prendre encore plus de plaisir à Fécamp. »

Les régates débutent demain avec un premier signal d’attention prévu à 10h30. Deux autres manches seront à suivre. Selon les prévisions de Météo France, la mise en jambe devrait être rapide puisque 20 nœuds de secteur Est Nord Est sont attendus pour ce premier jour de régate. Un flux qui devrait cependant mollir au cours du week-end.

Quand Fécamp rime avec changements …
Pour ce dernier rendez-vous du calendrier Multi Cup Café Ambassador, quatre changements sont à enregistrer à bord de Groupama 2. Une donnée importante quand on s!  ait que la connaissance mutuelle des équipiers et leur !  exp&eacu te;rience du dernier-né des 60 pieds, sont une des clés de la réussite du projet. Ainsi Loïc Le Mignon, Damian Foxall, Albert Jacobsoone et Tanguy Cariou seront de la partie ce week-end.

Rapide passage en revue de ces « nouvelles » troupes
Après avoir été équipier de Loïck Peyron, avec lequel il a terminé 3ème de la Transat Jacques Vabre en 2001, puis wincheur à bord de Gitana 11, Loïc Le Mignon est aujourd’hui membre de l’équipe technique du maxi trimaran Groupama 3. A Fécamp, il vient prêter main forte au poste de wincheur bâbord. Un poste habituellement occupé par Eric Coulon. Aux réglages, Damian Foxall et Albert Jacobsoone remplacent Thierry Fouchier et Bruno Jeanjean, retenus sur les Championnats du Monde de Farr 40 qui se déroulent actuellement à!  Newport. Damian sera au réglage du solent et Albert à celui du gennaker. Enfin, comme prévu depuis le début de la saison, Tanguy Cariou prend la place de Gildas Philippe à la tactique. Un poste clé que le Douarneniste connaît très bien, notamment pour l’avoir déjà pratiqué à bord de Groupama 1. C’était entre 2002 et 2004, avant de se consacrer à l’America’s Cup, où depuis deux ans il est l’un des éléments de la cellule arrière du class America français.

La SNSM à l’honneur à Fécamp
Profitant du Grand Prix du Port de Fécamp, la Multi Cup Café Ambassador a invité la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) à venir présenter la « Charte de la Citoyenneté de la Mer ». Un engagement qui se traduira concr&egrav!  e;tement ce week-end par une présence de la SNSM non se!  ulement sur le village de la course ainsi qu’en mer. En effet,  le pavillon de course du Grand Prix sera aux couleurs de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. Enfin, samedi, à l’occasion d’un cocktail qui se tiendra à la Société des Régates du Port de Fécamp, les skippers signeront la charte visant à augmenter les mesures de prévention « pour que l’eau salée n’ait pas le goût des larmes. »

Source Groupama

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Chronique d´une brise annoncée

GP Fécamp 2006
DR

Va y avoir du sport ! Si ce dernier Grand Prix de la saison ne changera pas grand-chose côté hiérarchie pour le classement final du Championnat, Fécamp va néanmoins permettre d’effectuer un dernier galop d’essai avant la Route du Rhum pour valider les petites modifications apportées pour la transat en solitaire, mais aussi pour conclure un circuit assez diversifié en terme de conditions de navigation. Le Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes à Nice, fin mai, était placé sous le signe de la très grosse brise. Le Grand Prix de Sicile à Trapani se déroulait dans un flux soutenu et une mer très agitée qui a confirmé la domination de Groupama-2. A Marseille, la météo était plus variée avec du vent médium qui a montré que Géant était en embuscade particulièrement lors du parcours côtier, tandis que le Grand Prix du Portugal à Portimao ne bénéficiait que d’une petite brise avec un joli duel final de Gitana 11.

Le front froid est passé

A Fécamp, la situation s’annonce plutôt musclée avec un bon flux de secteur Nord-Est à Est (vent venant de terre), des courants de marée importants (jusqu’à trois nœuds), un grand soleil dès ce jeudi après-midi et une mer relativement peu agitée. Or, dans ces conditions, la suprématie de Franck Cammas et de son équipage semble plus facile à mettre en ballottage comme cela s’est avéré à Nice et à Trapani.

Dès ce jeudi, les quatre trimarans ont eu l’occasion de repérer une dernière fois le terrain de jeu très spécifique de Fécamp dans une brise qui est restée très maniable le matin (12-15 nœuds de Nord à Nord Est et mer peu agitée) puis un peu plus animée en début d’après-midi (15-18 nœuds de Nord Est, mer agitée). Le passage d’un front froid a couvert le ciel en matinée mais c’est sous un grand soleil que la manche d’entraînement, répétition générale des parcours banane, s’est  déroulée entre Groupama-2, Géant et Gitana 11, Gitana 12 ayant préféré rentrer au port en fin de matinée. Une manche façons « examen blanc » qui a confirmé que les trois trimarans n’avaient pas de différentiel marqué sous grand voile haute et foc solent, en haut de « range », c’est-à-dire au maximum de la toile portable.

Encore une fois, Franck Cammas s’est montré le plus à l’aise au départ et encore une fois, l’avantage était important sur le premier bord de près où il pouvait contrôler ses deux concurrents. Michel Desjoyeaux est apparu très véloce au portant avec son immense gennaker et Loïck Peyron moins percutant au niveau manœuvres. Mais au final de cette manche animée par une belle brise de Nord 15-18 nœuds, les écarts n’étaient pas très significatifs. Stratégiquement le plan d’eau normand est assez ouvert surtout avec les importants courants de marée attendus ce week-end. Comme les équipages vont être très sollicités physiquement, il est probable que quelques surprises seront au programme pour ce dernier Grand Prix… En tous cas, il va y avoir de la sueur dans ces conditions musclées prévues pour vendredi (Est-Nord Est 20 nœuds) et samedi (Est 15 nœuds), et plus molles dimanche (Sud 5 nœuds).

Classement de la Multi Cup Café Ambassador

A l’issue de la course Londres-Alpes Maritimes (coefficient 2), du Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes (coefficient 0,5), du Trapani Grand Prix (coefficient 1), du Grand Prix de Marseille (coefficient 1) et du Grand Prix du Portugal-Portimao :

1-Groupama 2 (1er+1er+1er+1er+1er) 27,5 points
2-Géant (3ème+2ème+2ème+2ème+3ème) 19 points
3-Gitana 11 (4ème+3ème+3ème+3ème+2ème) 15,5 points
4-Banque Populaire IV (2ème+4ème+DNC+DNC+DNC) 12 points
5-Gitana 12 (5ème+5ème+DNC+4ème+4ème) 7,5 points

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La “der” de Géant…

Multi Cup 60: Géant
DR

Géant est arrivé vendredi et depuis, Michel Desjoyeaux et son équipe ont consacré la majeure partie de leur temps à la préparation du bateau et surtout aux entraînements pour être fin prêt demain matin. Il faut dire que pour le skipper de Port La Forêt, le Grand Prix de Fécamp, est un rendez-vous privilégié. C’est d’abord une rencontre réussie avec le public normand toujours enthousiaste. C’est aussi l’une des plus belles régates de la saison dans un décor remarquable. Mais ce qui distingue le Grand Prix de Fécamp 2006 des précédents, c’est que pour Géant, c’est le dernier après quatre années d’une assiduité jamais prise en défaut. Pour ce jubilé, Géant cherchera à confirmer les victoires de manches qui ont émaillé cette saison pour venir jouer les troubles fêtes. Il bénéficie pour cela de son équipage au grand complet puisque Xavier Revil et Renaud Banuls ont retrouvé leur poste, respectivement régleur de gennaker et N°1. Ce week-end, avec le reste de l’équipage, ils promettent d’assurer un spectacle à couper le souffle avec un vent de plus de 20 nœuds et de gros coefficients de marée. Dans ces conditions musclées, le skipper a décidé d’ajouter un équipier pour libérer le navigateur, renouant ainsi avec une organisation à onze longtemps utilisée.

Interview de Michel Desjoyeaux :
« Je n’ai peut être pas fait tous les Grands Prix de Fécamp, mais et tous cas, j’ai fait les quatre derniers avec Géant et quelques autres avant sur d’autres bateaux. Je ne peux pas me rappeler d’une année en particulier, ça a toujours été de belles années. On va sans doute avoir de l’air dans le week end et comme il y a des forts coefficients, ça va ouater. Nous n’avons pas beaucoup navigué avant le Grand Prix, on ne peut pas dire qu’on soit surentraînés, mais ça va. »

Equipage de Géant pour le Grand Prix de Fécamp :
Michel Desjoyeaux (skipper-barreur)
Hugues Destremau (tactique)
Jean-Luc Nélias (navigateur)
Jean Christophe Mourniac (régleur)
Xavier Revil (régleur)
Thierry Briend (régleur)
Emmanuel Le Borgne (piano)
Jean-Paul Levrel (wincheur)
Frédéric Brousse (wincheur)
Renaud Banuls (n°1)
Guillaume Soubrane (wincheur)

Source Géant

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Alfa Romeo règne

Maxi Yacht Rolex Cup 2006
DR

i les eaux de l’archipel de la Maddalena avaient revêtu la couleur bleu azur, le ciel capricieux s’est contenté de n’offrir qu’un léger souffle. Dans ces conditions légères, le comité de course a, malgré tout, décidé de lancer les concurrents dans un parcours côtier de 30 milles. Excepté les Spirit of Tradition, l’ensemble des participants ont donc navigué en direction de Monaci Rocks, pour ensuite mettre le cap vers l’îlet Barettinelli di Fuori, en dehors de l’archipel. Le parcours menait ensuite les Maxis dans une succession de virements entre les rochers, les ferries et les zones de calme avant de virer une bouée mouillée dans le golfe de Pevero. La ligne d’arrivée était, quant à elle, située en face de Porto Cervo.

 La catégorie des Spirit of Tradition a quelque peu souffert du manque de vent. Le peu de vitesse gagnée par ces unités devait impérativement être conservé. Dans le cas contraire, la sanction était lourde de conséquences. Le match du jour a concerné deux monocoques radicalement opposés, la goélette Adela et ses 55 mètres contre le ketch de 38  mètres, Hetairos. Tous deux ont fait étalage de leur garde-robe, certainement pour le plus grand plaisir des équipiers. Au final, Annagine, un monocoque de 23 mètres dessiné par Holland, s’impose en temps compensé. Hetairos s’empare, quant à lui, de la seconde place alors qu’Adela termine troisième.
 
Dans la  catégorie Racing, le spectacle a une nouvelle fois tourné en faveur des deux super Maxis, Alfa Romeo et Wild Oats. Alfa Romeo qui, lundi, avait concédé la première place en temps réel avait pour unique but de s’emparer des deux temps, le réel et le compensé. Avec 9 minutes d’écart sur la ligne d’arrivée, Neville Crichton réussit son pari du jour et accentue son avance sur son sistership. Morning Glory réussit également une très belle performance en s’interposant en temps compensé entre les deux super Maxis et vole la seconde place du classement général provisoire à Wild Oats. Ce dernier semble, bel et bien, le grand perdant de la journée puisque Y3K, de Claus Petter Offen, s’intercale à la troisième place.

 « Nous avons fait un excellent départ. Prendre l’ascendant sur Wild Oats dès les premiers mètres nous a permis d’accroître notre avance au fil des milles », commentait Neville Crichton.
A mi-course, lorsque le détroit s’est resserré et les vents ont molli, Alfa Romeo a réussi à franchir cet obstacle sans trop de mal. « Afin de déterminer le meilleur endroit où passer, nous avons envoyé un homme dans le mât pour qu’il puisse nous indiquer les risées. Notre tactique a très bien fonctionné, nous en sommes ravis », ajoutait Crichton.
 
Embarqué à bord de Morning Glory, Steve Erickson dont l’expérience n’est plus à prouver, estime judicieux le choix du parcours par le comité de course. « Les conditions ont vraiment été très légères aujourd’hui. Le vent n’a pas dû dépasser les 8 nœuds mais l’avantage avec nos bateaux réside dans le fait que nous nous créons notre propre vent. A un moment, alors que l’anémomètre nous indiquait 8 nœuds, nous étions sur le speedomètre à 13,5 nœuds, une vitesse incroyablement élevée. Dans de telles conditions, ces voiliers sont capables de couvrir de très longues distances. Je pense que le comité de course a offert aux participants un mélange pertinent entre compétition, tourisme et camaraderie. »
 Dans la troisième division, rien ni personne ne semble capable d’arrêter le Maxi bleu de Lindsay Owen Jones. Magic Carpet Squared a une nouvelle fois imposé son rythme et termine cette deuxième journée avec la victoire en temps réel mais aussi en compensé et accède du même coup à la tête du classement. J One, le Maxi de Jean-Charles Decaux, est le grand perdant de cette journée. Cinquième en temps compensé, Decaux perd la première place du classement général et se retrouve rétrogradé en troisième position. Douze minutes derrière Magic Carpet, Tiketitan de Galeazzo Pecori Giraldi s’offre la seconde place en réel. Tango et Dark Shadow complètent le tableau des résultats en s’offrant la seconde et troisième place en temps compensé.

 La journée semblait propice au doublé car Roma, le voilier italien de Filippo Faruffini, accède aussi au clan des doubles vainqueurs. Avec deux minutes d’avance sur Ghost, Roma accède à la première place du classement général de la catégorie des Cruising aux dépens de Velsheda. « Les courses ici à Porto Cervo sont toujours magnifiques et idéales pour notre catégorie de bateau. Nous n’avons pas été très bons aujourd’hui dans les allures portantes, en revanche nous avons bien rattrapé le coup au près. Le vrai passage critique a été aux alentours de la Maddalena où nous avons choisi de rester le long de la côte.  Une option peu payante car nous nous sommes retrouvés dans des zones sans vent. Heureusement, nous avons bien négocié le retour au près pour finalement refaire notre retard », analysait Paolo Semeraro, skipper de Roma.

 Dans la classe des Minis Maxis, la journée de mardi a été, à quelques exceptions près, identique à celle de lundi. Atalanta II s’impose en temps réel. Pour la seconde fois, Aleph de Giorgio Ruffo s’impose en temps compensé et occupe la position de leader, devant Atalanta II et Ops 5, à égalité de points.
 
Mardi soir, sur la  Piazza Azzura, au centre du village de la course, s’est déroulée la traditionnelle soirée des équipages Rolex. Equipiers et invités ont pu commenter et détailler à loisir leurs courses et les manches du jour.
 
La Maxi Yacht  Rolex Cup, organisée par le Yacht Club Costa Smeralda en association avec l’International Maxi Association (IMA), se déroule du dimanche 3 au samedi 9 septembre.
 
Classement général provisoire après deux manches
 
Racing
 1. ALFA ROMEO Neville Crichton NZL, 1/1/2.0
 2. MORNING GLORY Hasso Platner ALL, 3/2/5.0
 3. WILD OATS Robert I. Oatley AUS, 2/4/6.0

VOR
 1. ABN AMRO ONE ABN Amro Brand HOLL, 1/1/2.0
 2. AMER SPORT TOO Giovanni Marangon EUR, 2/2/4.0

Mini Maxi
 1. ALEPH Giorgio Ruffo ITA, 1/1/2.0
 2. ATALANTA II Carlo Puri Negri ITA, 4/3/7
 3. OPS 5 Massimo Violati ITA, 2/5/7.0

W
 1. MAGIC CARPET SQUARED Lindsay Owen Jones GBR, 2/1/3.0
 2. TANGO Carlo Sama MON, 3/2/5.0
 3. J ONE Jean Charles Decaux GBR, 1/5/6.0

Source Rolex

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Ouverture du mondial 470

470 Equipage Dréano - Floch
DR

Et ce mois de septembre chargé est à l’image d’une saison débutée sur les chapeaux de roues au mois de Janvier à Miami. L’analyse de Loïc Billon, l’entraîneur, est donc claire : « l’enjeu sera de rester frais jusqu’à la fin du championnat ». Mais la fraîcheur n’est rien sans le talent et de ce côté-là, la France n’a pas de soucis à se faire. Son collectif totalise deux titres de champions du monde et quatre de champions d’Europe. Les plus récents titrés sont Benjamin et Romain Bonnaud. Les Sablais, champions d’Europe en titre et vice champions du Monde ISAF chercheront à confirmer une saison à peine ternie par leur contre performance à la préolympique (12). A l’inverse, c’est à Qingdao que Nicolas Charbonnier et Olivier Beausset ont brillé jusqu’à ce qu’un problème matériel ne les destituent du podium. Autre équipage fort du moment, celui de Ronan Dréano et Ronan Floch. Vice champions d’Europe, les jeunes Bretons – 24 et 25 ans – ont eux aussi réalisé une belle préolympique. Ils retrouveront à Rizhao Gildas Philippe et Nicolas Leberre avec qui ils ont l’habitude de s’entraîner. Gildas et Nicolas ont terminé troisièmes l’an dernier aux Etats-Unis. Après une saison en Tornado, ils reviennent ici sur leur support de prédilection. Le mondial sera leur unique régate de l’année en 470.

Ingrid Petitjean et Nadège Douroux ne peuvent pas en dire autant, elles qui ont cumulé les épreuves internationales cette année avec en point d’orgue leur victoire aux Jeux Mondiaux de la Voile et une belle deuxième place à Qingdao. Une deuxième couronne mondiale serait une consécration pour les Marseillaises. Elles sont secondées efficacement par les jeunes Camille Lecointre et Gwendoline Lemaître qui ont notamment terminé troisième de la Semaine Olympique Française. Les premières manches qualificatives se dérouleront aujourd’hui jeudi 7, au petit matin pour nous autres Européens. Le championnat du monde se conclura par une medal race, le 13 septembre.

Interview de Loïc Billon (entraîneur) :

Cette année, les filles et les garçons ont réalisé une belle saison, il s’agira donc de figurer le mieux possible sur le championnat du monde. Nous avions réalisé deux podiums l’année dernière, il s’agira donc de faire aussi bien, voire mieux cette année. Nous chercherons par ailleurs à placer un maximum de Français dans le top 10. Cela dit, il ne manque personne. Il y a 88 bateaux chez les garçons et 62 chez les filles, c’est intéressant. Avec Qingdao, cela nous fait un voyage d’un mois en Chine, c’est fatiguant pour les athlètes. L’enjeu sera de rester assez frais jusqu’à la fin du championnat.

Interview de Ronan Floch :

« Entre la préolympique et le mondial, c’est une période assez éprouvante. Nous avons donc fait un break à Pékin avant de venir à Rizhao. Le championnat du monde est l’épreuve la plus importante avec le plus d’objectifs. Nos choix matériels ont été fait depuis longtemps et de e côté-là, nous sommes confiants. »

Interview de Gildas Philippe :

« Nous nous sommes entraînés cinq semaines avant le championnat du monde, c’est le minimum vital. On a vite retrouvé nos automatismes. Ce n’est pas frustrant de repasser sur le 470. C’est vrai que c’est un bateau plus lent que le Tornado mais le jeu de la régate est au moins aussi intéressant qu’en catamaran. Ce n’est pas facile d’annoncer un objectif, être dans les 5 – 6 serait bien et l’idéal est évidemment un podium. »

Interview d’Ingrid Petitjean :

Que pense-tu du plan d’eau de ce mondial ?

« A priori nous devrions avoir des conditions un peu plus variées en force de vent par rapport à Qingdao où à part une manche nous n’avons eu que du petit temps. La mer semble agitée, mais peut être un peu moins que ce qu’on a rencontré à Qingdao. Le vent a l’air un peu plus instable. Il y a aussi du courant. Nous devrons être adaptatives au cours de la régate. »

Vous avez déjà obtenu un titre mondial cette année, est-ce que la passe de deux est possible ?

« Oui elle est possible! Je ne vais pas dire qu’on ne peut pas gagner le mondial. Après, bien sûr, il y a d’autres équipages qui peuvent gagner. Le championnat du monde et les Jeux Mondiaux de la Voile sont deux épreuves assez différentes puisque le mondial ISAF s’est déroulé sous un format un peu particulier et on ne naviguait pas avec nos propres bateaux, mais ça reste de la voile et du 470. »

Source FFVoile

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PRB à l’eau !

Mise à l´eau PRB 2006
DR

Le plan Farr a d’abord été gruté pour toucher l’eau à 15h15 précises. Vincent Riou et Hubert Desjoyeaux jouaient alors les chefs d’orchestre d’une équipe détendue malgré l’importance du moment. Après la mise à l’eau, PRB effectuait sous le regard ébahi de nombreux badauds une autre représentation plus spectaculaire cette fois : le test à 180°, test de sécurité obligatoire pour tous les bateaux de la classe IMOCA. PRB, à l’aide d’une grue et de sangles fixées au bulbe, a d’abord été retourné – le pont dans l’eau -. Une fois le bateau libéré, c’est Vincent, resté à l’intérieur, qui a dû le remettre seul à l’endroit. Cette opération est possible grâce à l’activation de la quille pivotante qui, par le contrepoids du bulbe, permet au monocoque d’effectuer un 180°, le tout en totale autonomie, sans assistance extérieure. Test réussi pour PRB. Quelques secondes auront été nécessaires pour que le monocoque retrouve sa position plus habituelle. Une fois cette opération délicate accomplie, le matage n’était plus qu’une simple formalité. « Je suis soulagé que le test se soit bien passé. C’est une manipulation délicate. Heureusement, ce test n’est réalisé qu’une seule et unique fois. Tout le monde a bien travaillé, tout suit son cours. C’est super ! » expliquait Vincent en sortant de son bateau juste après le test. En fin de journée, PRB doit rejoindre Bénodet. La première sortie de Vincent et son nouveau 60’ est programmée pour vendredi. Le skipper de Loctudy nous tire un bilan de la construction et nous dévoile quelques spécificités du nouveau PRB, le bateau dont il rêvait.

Interview de Vincent :
Comment s’est déroulée cette construction ?
« Tout s’est vraiment bien passé que ce soit avec l’équipe ou avec le chantier. On peut considérer que tout cela s’est déroulé dans les temps puisqu’il n’y aura pas de retard à la navigation. Nous effectuerons comme prévu notre première vraie sortie vendredi. La construction est une partie qui m’a vraiment intéressée même si c’est assez long. Je suis surtout un peu en manque de navigation… »

Que penses-tu de ton bateau tel qu’il est aujourd’hui ?
« Le bateau correspond exactement à ce que je voulais. Nous n’avons vraiment pas sacrifié grand-chose par rapport à nos exigences de départ. Nous sommes allés loin dans certains choix essentiellement dans l’optimisation du bateau. Si bien qu’a priori, nous ne devrions pas avoir trop de « bricoles » à faire dans les mois qui viennent. Par contre, ce qui va nous prendre l’essentiel de notre temps, c’est de tester le bateau. C’est une période qui va être assez longue. On peut même dire qu’elle durera jusqu’à l’arrivée de la Route du Rhum. Je pense que je connaitrais mon bateau uniquement quand je serai arrivé de l’autre côté. »

Peux-tu nous décrire le nouveau PRB ?
« Globalement, c’est un bateau assez standard. Tout est dans le détail, dans le placement des éléments qui constituent PRB. Je n’ai pas du tout le sentiment d’avoir fait un bateau révolutionnaire mais simplement des choix techniques basiques. Par exemple, j’ai choisi un gréement avec mât aile et outriggers. Plus les bateaux sont rapides, plus l’aérodynamisme prend une part importante. C’est ce qui m’a guidé vers ce choix car cette constatation devrait favoriser les mâts ailes. J’ai voulu un plan de pont plus protégé. C’était vraiment le maitre mot. Cela tout en essayant d’avoir un maximum de simplicité. Il n’y a pas beaucoup d’accastillage sur PRB, je crois qu’il est difficile de faire plus simple. Pour le reste, c’es-à-dire, la forme de coque ou les appendices, je suis allé chercher des compétences et me suis laissé guider par le cabinet Farr. »

Source PRB

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La pression monte

Mondial Farr 40 2006 Newport
DR

Lundi,  deux des concurrents vivaient une vraie course contre la montre. Alors qu’ils naviguaient en entraînement, Ramrod, le Farr 40 de Rod Jabin, est entré en collision avec un autre voilier. Les dégâts nécessitent quelques réparations, une malchance à deux journées du début officiel du championnat du monde. A bord de Groovederci, un changement important s’est opéré. Quelques soucis personnels ont contraint le tacticien du bord, Richard Clarke, à retourner chez lui au Canada. Pour pallier à ce départ , John Demourkas, propriétaire de Groovederci a fait appel à un autre marin canadien, deux fois médaillé olympique, Ross McDonald.
 
Vainqueur il y a trois ans à Porto Cervo des Rolex Farr 40 Worlds, dans des conditions plus que ventées, Massimo Mezzaroma et Antonio Sodo Migliori sur Nerone n’ont pas brillé lors des Belle Mer Farr 40 Pre-Worlds, en fin de semaine dernière. Confiant malgré tout, Massimo Bortoletto, capitaine de Nerone profite de ce break pour tester de nouvelles voiles. « Durant le Pré-World,nous avons appris à ne pas partir trop tôt. A deux reprises, nous avons été en avance sur la ligne. Lors du championnat du monde, il nous faudra prendre des départs classiques car nous disposons d’une très bonne vitesse. Il ne faut pas tirer trop de conclusion sur le Pré-World, ce n’est pas un bon indicateur sur les forces et faiblesses des uns et des autres. Nous ne nous donnons pas au maximum, nous restons calmes pour ne pas se blesser et endommager le bateau », analysait Bortoletto.

En dépit de sa mauvaise prestation, Bortoletto croit en ses chances de victoire : « C’est pour cela que nous sommes ici. Seule la victoire est importante. Nous ne sommes pas là pour les conditions météorologiques », s’amuse le capitaine en parlant des conditions pluvieuses de ces derniers jours. « Les prévisions se tournent vers un vent léger qui aura pour conséquence d’ouvrir encore plus le championnat. De nombreux équipages ont une chance de l’emporter. Nous aimons les petites conditions, mais dans la brise nous sommes tout aussi compétitifs. Si le vent souffle, la sélection se fera d’elle-même. » Douzième à l’issue du Pré-World, Erik Maris et son équipage français sur Twins ont, durant la compétition, fait preuve de régularité. Oscillant entre les places de 11e et 18e, les Français disposent d’une confiance qui, espérons-le, contribuera à l’accession au top 10.
 
Discret mais efficace, Warpath, barré par Steve Howe, impressionne par sa régularité. Troisième et quatrième lors des deux derniers championnats du monde, l’Américain s’est entouré à la tactique de John Kostecki. Second à l’issue du Pré-World, Howe figure parmi les favoris.
« Nous avons le bon équipage et nous avons réussi une bonne prestation. La semaine dernière, nous n’avons pas fait de bons départs mais nous avons été capables, grâce à une bonne vitesse et à une bonne tactique, de revenir aux avant-postes. C’est vraiment intéressant de naviguer avec des marins comme John. C’est le meilleur moyen d’apprendre sur la course, sur le bateau, mais aussi de découvrir leur façon de faire », commente Steve Howe.
 
Egalement engagé à bord de Warpath, Fred Howe le père de Steve et propriétaire du Farr 40, compose l’équipage et figure parmi les quelques duos père/fils qui naviguent de concert.
Le plus jeune marin de l’épreuve, Jason Michas, 15 ans, navigue quant à lui sur Phish Food, le bateau de son père, Alexis Michas. A ces duos, il faut ajouter les femmes des skippers ou leurs “fiancées“ qui représentent un nombre non négligeable dans la composition des équipages. La popularité de la classe et de cet événement réside également dans ce savant mélange d’amateurs, de professionnels, d’amis, de femmes et de famille.
 

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