mercredi 10 septembre 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 1889

La victoire pour Mallaret, le titre de Champion de France pour Deruelle…

Nouvelle Calédonie mumm 30 championnat équipage
DR

Il aura fallu patienter jusqu’au verdict de la cinquantième et dernière régate de la saison 2006 afin de départager l’équipage de Défi Partagé-Marseille et celui d’Île de France – Equipe de France Militaire pour l’attribution du titre convoité de Champion de France des Equipages réservé à la série Mumm 30. Au départ de cette ultime bataille navale du Grand Prix de Hyères, Nicol a opté pour la droite du plan d’eau et Deruelle pour la gauche. Une décision francilienne qui s’avéra désastreuse car le vent soufflait moins régulièrement de son côté. Dès lors, les régatiers phocéens s’envolaient vers un sacre qui récompensait une année particulièrement fructueuse : Lauréats du Grand Prix Atlantique de Pornichet, dauphins des Franciliens au terme du Tour de France à la Voile et troisième dans le Var.

Bouchard tire sa révérence sur un titre !
Responsable du projet Défi Partagé-Marseille et marin émérite, Thierry Bouchard était très ému pour une raison bien précise ; « ça fait dix ans que j’écume tous les plans d’eau de France et j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière sportive. J’ai beaucoup d’émotion aujourd’hui de terminer par un titre national avec cette belle équipe ». Dimitri Deruelle en profitera « pour remercier Maxime (Paul) et Thierry que j’ai réussi à convaincre de venir courir à Hyères car il était très déçu par notre place de deuxième après un Tour de France à la Voile 2006 que nous avions dominé. Je lui ai dit ; « viens, on a un truc à finir ensemble ! Je suis très heureux pour lui ». Deruelle tient également à souligner ; « que le match avec les Parisiens à été très serré et à donner une belle image de notre sport en se disputant sur l’eau dans un bon esprit ». Acteur comblé ; « pour ceux qui nous font confiance en nouvelle Calédonie » et témoin privilégié, Bernard Mallaret (Nouvelle Calédonie) rendra hommage aux Marseillais ; « ils méritent leur titre grâce à leur année exceptionnelle »

Nicol accepte le verdict
De son côté, Jean-Pierre Nicol confie ; « ne pas être trop déçu car on a assisté à une belle bagarre jusqu’au bout. Il y aura eu finalement qu’une régate de trop pour nous ! » A noter également que Fabien Henry (Toulon-Provence-Méditerranée-COYCH) qui se classe deuxième dans son jardin hyèrois s’octroie le troisième rang de la hiérarchie hexagonale et sauve ainsi brillamment une saison en demi-teinte. Les jeunes varois qui avaient dominé le circuit l’an dernier – vainqueurs du Tour de France à la Voile et vice champions du monde – ont prouvé qu’ils savent rebondir de belle manière. On devrait les retrouver parmi les meilleurs en 2007. Un mot pour conclure sur l’organisation de ce Grand Prix de Hyères en tout point remarquable. Autant au niveau du comité de course irréprochable sur l’eau – huit manches au programme et autant de disputées – que de celui du club du COYCH qui a prouvé une nouvelle fois son sens de l’hospitalité auprès des coureurs et de la presse. Un accueil apprécié à sa juste valeur.

Podium final du Championnat de France des Equipages :
1. DEFI PARTAGE-MARSEILLE (Dimitri DERUELLE),
2. ILE DE FRANCE – EQUIPE DE FRANCE MILITAIRE (Jean-Pierre NICOL),
3. TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHYERES (Fabien HENRY)

Classement général du Grand Prix Méditerranée de Hyères
1. NOUVELLE CALEDONIE (Bernard MALLARET) 16pts, 2. TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHYERES (Fabien HENRY) 20pts, 3. DEFI PARTAGE-MARSEILLE (Dimitri DERUELLE) 31pts, 4. VILLE DE GENEVE – CARREFOUR PREVENTION (Denis GIRARDET) 32pts, 5. ILE DE FRANCE – EQUIPE DE FRANCE MILITAIRE (Jean-Pierre NICOL) 33pts, 6. GROOVEDERCI (Deneen DEMOURKAS) 37pts, 7. VAL THORENS (Lucas MILLIERET) 52pts, 8. NANTES-SAINT-NAZAIRE (Clément SOULET, Erwan AUBURTIN) 53pts, 9. LES SAISIES-INSA (Sylvain LEBOEUF) 55pts , 10. YCPR ROUTE DE L’EQUATEUR (Pascal ABIGNOLI) 63pts, 11. ILE MAURICE NAIADE RESORT – EBSCO (Grégory PELARD) 66pts, 12. KEEP COOL (Claude BAULER) 66pts, 13. PERPIGNAN MEDITERRANEE (Paul McKenzie) 82pts

Arrivée de la course 8
1. ILE MAURICE NAIADE RESORT – EBSCO (Grégory PELARD), 2. TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHYERES (Fabien HENRY), 3. DEFI PARTAGE-MARSEILLE (Dimitri DERUELLE), 4. VAL THORENS (Lucas MILLIERET), 5. NOUVELLE CALEDONIE (Bernard MALLARET), 6. LES SAISIES-INSA (Sylvain LEBOEUF), 7. VILLE DE GENEVE – CARREFOUR PREVENTION (Denis GIRARDET), 8. ILE DE FRANCE – EQUIPE DE FRANCE MILITAIRE (Jean-Pierre NICOL), 9. GROOVEDERCI (Deneen DEMOURKAS), 10. NANTES-SAINT-NAZAIRE (Clément SOULET, Erwan AUBURTIN), 11. KEEP COOL (Claude BAULER)

Arrivée de la course 7
1. TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHYERES (Fabien HENRY), 2. NOUVELLE CALEDONIE (Bernard MALLARET), 3. NANTES-SAINT-NAZAIRE (Clément SOULET, Erwan AUBURTIN), 4. VILLE DE GENEVE – CARREFOUR PREVENTION (Denis GIRARDET), 5. ILE DE FRANCE – EQUIPE DE FRANCE MILITAIRE (Jean-Pierre NICOL), 6. VAL THORENS (Lucas MILLIERET), 7. LES SAISIES-INSA (Sylvain LEBOEUF), 8. KEEP COOL (Claude BAULER), 9. ILE MAURICE NAIADE RESORT – EBSCO (Grégory PELARD) 10. DEFI PARTAGE-MARSEILLE (Dimitri DERUELLE), 11. GROOVEDERCI (Deneen DEMOURKAS)

Arrivée de la course 6
1. NOUVELLE CALEDONIE (Bernard MALLARET), 2. GROOVEDERCI (Deneen DEMOURKAS), 3. TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHYERES (Fabien HENRY), 4. LES SAISIES-INSA (Sylvain LEBOEUF), 5. DEFI PARTAGE-MARSEILLE (Dimitri DERUELLE), 6. ILE MAURICE NAIADE RESORT – EBSCO (Grégory PELARD), 7. ILE DE FRANCE – EQUIPE DE FRANCE MILITAIRE (Jean-Pierre NICOL), 8. NANTES-SAINT-NAZAIRE (Clément SOULET, Erwan AUBURTIN), 9. VAL THORENS (Lucas MILLIERET), 10. VILLE DE GENEVE – CARREFOUR PREVENTION (Denis GIRARDET), 11. KEEP COOL (Claude BAULER)

- Publicité -

Epilogue des Voiles de Saint-Tropez

so fong
DR

Georges Kohrel, Directeur de course
«  Ces « Voiles de Saint-Tropez 2006 » se sont parfaitement déroulées grâce à l’engagement de tous et au sérieux de nos équipes sur l’eau. Nous avons été particulièrement vigilants à la sécurité et même si l’on peut toujours s’améliorer dans ce secteur, nous n’avons eu aucun incident à déplorer. Nous avons essayé d’appréhender au mieux la météo. Je ne regrette pas d’avoir donné les départs hier malgré la menace d’un renforcement du vent car nous avons connu une de nos plus belles journées… »
 
André Beaufils, Président du Comité d’organisation des « Voiles »
«Beaucoup de sérénité cette année tant du côté des concurrents que de l’organisation. La météo s’est montrée à la fois clémente et variée pour permettre un large éventail de régates très différentes les unes des autres. Je remercie et je félicite particulièrement les équipes du Port dont j’ai pu apprécier le calme et l’organisation hier quand il a fallu rentrer 200 bateaux dans le port par plus de 20 nœuds de vent ! »
 
Gianluca Perris (Dangerous but Fun)
« Nous sommes ravis de notre seconde place en catégorie Wally. Cette semaine a été extraordinaire avec des conditions formidables, du vent, de la mer et du soleil. Les parcours sont toujours magiques à l’intérieur ou à l’extérieur du golfe de Saint-Tropez. C’est un plaisir rare de naviguer ici. »
 
Halvard Mabire, Mari-Cha IV
« Notre bagarre avec Morning Glory, en dépit de notre « rating » absolument rédibitoire au classement général, a donné du piquant à cette semaine Tropézienne. Nous nous sommes appliqués à naviguer « propre » car Morning Glory est puissant à toutes les allures et « cape » un peu mieux que nous. La journée d’hier était superbe et Mari-Cha a pu donner toute sa mesure, avec des vitesses souvent supérieures à 25 nœuds… »
 
Et les vainqueurs sont :
 
Trophée BMW du design et de la technologie : Morning Glory
Prix BMW de l’Innovation : Mari Cha IV
Trophée Gaastra : Tango
Trophée de la Ville de Saint-Tropez  au premier voilier Moderne : Morning Glory
Trophée Bénéteau, au premier 36,7 : Vagabond
Cup 55 : The Blue Peter
Trophée coup de cœur du Yacht Club de France : Mister Swing (équipage Féminin)
Trophée Société Nautique de Saint-Tropez : Albacor IV
Trophée SNSM  aux meilleurs manœuvres : Mariquita
Coup de Cœur UDACS : Lelantina
TrophéeMinin : (au premier équipage féminin) Mister Swing
Prix Semagest de la courtoisie : Lulworth
 
CLASSEMENT GÉNÉRAL
 
VOILIERS MODERNES
 
Groupe IRC A
1-Morning Glory – Hasso Platter
2- Moneypenny – James Swartz
3-Velsheda – Ronald De Wall
 
Groupe IRC B
1-      Vertigo – Marco Salvi
2-      2- Piper at the gate of dawn – Charles Swingland
3-      3- DSK – Danilo Salsi
 
Groupe IRC C
1- Maluba – Luigi Balestra
2- Geranium Killer – Charles Metenier
3-Disco Inferno – Liz Matt Abbiss
 
Groupe IRC D
1-      Jumanji – André Pierre Laurent
2-      Alvine Jacobite – harry Evans
3-      Sayann 2 – Cyril Baillie
 
Groupe IRC E
1-      Iskareen – Arnt Bruhns
2-      If – Ronan Jehanno
3-      Flawless – Philippe Cospain
 
Groupe WALLY
1-      Magic Carpet 2 – Lindsay Owen Jones
2-      Dangerous but Fun – Michele Perris
3-      J One – Jean Charles Decaux
 
VOILIERS CLASSIQUES
 
Classique Marconi A
1           E 1389 GALVANA HERMANES PELLA  3.00 5.00 1 2 2
2           4444 RUNNING TIDE  POL Eric 4.00 12.00 3 1 8
3           4496 EUGENIA V   LAPEZE Philippe 5.00 17.00 DNF 4 1
 
Classique Marconi B
1           F 5188 FANTASQUE  2.00   4.00     1           1           2        
2           48/7 PELIKAN  KOERFER Peter 7.00          19.00   DNF    3                    
3           CAG 12 PEN DUICK II   ALEXANDRE David 9.00             21.00 DNF       8           1
 
Epoque Aurique A
1            CAG 31 ALTAIR  PYTKA Joe 4.00 10.00 3 6 1
2           8 MOONBEAM IV  LECHEVALIER M. 4.00 7.00 2 2 3
3           5 ELEONORA MC LAREN STEVE 5.00 10.00 1 5 4
          
Epoque Aurique B
1           NY  50 MARILEE   BANCHETTI RICCARDO 3.00            6.00     3 2
2           NY  11 ORIOLE  AUBRY Alain 4.00             9.00     3           5           1        
3           54 BONA FIDE  JIORDANO Guiseppe 4.00             7.00     2           2       3
 
Epoque Aurique C
1           CAG 35 SO FONG    2.00 4.00  2  1   1
2           77 LELANTINA  GILBERT Patrice 3.00 7.00 1 4 2
3           CAG 29 OWL  GRANDI Piero  9.00 20.00 DNF 6 3
 
Epoque Marconi A
1           464 MARIELLA _ FALCONE Carlo 4.00 9.00 1 5 3
2           CAG 17 AGNETA _ SHEWEIGER Markus 5.00 11.00 2 3 6
3           17 THE BLUE PETER _ AALDERS Mike 6.00 10.00 4 2 4
 
Epoque Marconi B
1           Q  5 COTTON BLOSSOM  CONNER Denis 2.00 16.0   1 DNF
2           G  15 ANNE SOPHIE  KLEIN Hanns Georg 4.00   7.00     2 2 3
3           F  1 AILE VI  FERRI Alain 5.00          19.00   DNF    3           2
 
Epoque Marconi C
1            C  32 CHOLITA  NETTIS Marialinda 2.00 3.00 1 1 1
2           G  12 TAMARA IX  4.00 6.00 2 2 2
3           577 COMETA  WOODD Peter 7.00 11.00 4 3 4
 
Epoque Marconi D
1           4717 DOLPHIN  LAWRENCE Bryan 2.00   14.00   DNF    1 1
2           8MCRK1 SONDA  LEPRINCE Eric 7.00     19.00   DNF    3
3           CAG 44 ISIS  GOUDARD Herve 10.00         22.00   DNF    8 2
 
Esprit de Tradition
1           JK  3 SHAMROCK V  MUELLER Georges 2.00 5.00 1 3 1
2           GER 4560 FINSCO  BALZ Willi 4.00 7.00 2 2 3
3           FRA 4376 HELISARA  BESNARD Jean Paul 6.00 11.00 5 4 2
 
Groupe TOFINOU
1           CAG 45 BELLEROPHON  EDMINSTON Nicholas 4.00    8.00  3 1
2           001 TOURIL  JOUBERT Philippe 4.00          6.00     2           2           2
3           FRA 31 PITCH  RIBOUD Patrice 5.00          13.00   8           14
 
12 MJI
1           French Kiss Lars Grael
2           Challenge Twelve William Borel
3           Ikra Yves Marie Morault

- Publicité -

La journée des défis fait le plein

Les Voiles de Saint-Tropez
DR

Dans le sillage des futuristes Wally dont le défi collégial englobait l’intégralité des 8 voiliers en lice, ce sont les 5 Pen Duick, en course sur une même ligne de départ, les 12 M JI puis les 8 Tofinous qui ouvraient la route vers l’orée de la Baie de Saint Tropez et la bouée de la Nioulargo aux immenses voiliers Classiques de « la Grande Classe ». Se succédaient ensuite sur la ligne de départ mouillée sous le Portalet près de 100 bateaux, tant Modernes que Classiques, tous engagés dans leur propre challenge individuel, sur un parcours de leur choix, et sous le sceau de l’amitié.

La Club 55 Cup à…The Blue Peter
Pour la seconde année consécutive, Mike Aalders et son « The Blue peter » remporte la Club 55 Cup, avec une avance conséquente sur son challenger du jour, « Lucia » de Kenny Coombs. Relancée en 2003, la Club 55 Cup a pour vocation d’être un challenge permanent entre deux bateaux selon un principe de navigation simple à comprendre, même pour un public non initié : un déjeuner est offert par Patrice de Colmont pour les deux équipages sous les tamaris du Club 55 à condition que le vainqueur accepte de remettre son titre en jeu l’année d’après. Vainqueur l’an passé du ketch de 28 m Belle Aventure, (dessiné et construit en 1930 par William Fife), le cotre Marconi de 20 m  The Blue Peter,(Mylne de 1930), skippé par Mike Aalders,  avait cette année le privilège de choisir son adversaire. L’affrontement au sommet de cette journée des défis le voyait s’opposer à Lucia, yawl marconi de 1940 signée John Alden.

La Grande Classe empétolée
Autre morceau de bravoure de cette journée particulière, le départ des « géants » de la Grande Classe, ces grands yachts Classiques ou Esprit de Tradition qui, le temps d’une régate, se réunissent indépendamment de leur type de gréement, aurique ou bermudien, goélette ou cotre, pour un affrontement fraternel sur le parcours de la Nioulargue. Agressifs sur la ligne, quatre bateaux voyaient dès le départ leur combativité récompensée ; le petit flux d’Est qui avait favorisé quelques minutes plus tôt le départ des Wally et de la Cup 55 s’évanouissait totalement sur la ligne de départ quelques minutes après le coup de canon.  Mariquita, tenante du titre et le J 23 Velsheda, s’échappaient tribord amure avec les derniers miasmes de pression. Dans leur sillage, Shamrock V et Cambria, grand gennaker en tête, parvenaient à prendre la gauche du plan d’eau et à garder les voiles suffisamment gonflées pour échapper au piège qui se refermait inexorablement sur toute la flotte des protagonistes de cette journée des défis. Ce petit fond d’air emmenait à petite allure ces 4 bateaux jusqu’à l’orée du golfe et la  bouée de la Nioulargo. Derrière, la fête tournait en bérézina et un à un les grands voiliers jetaient l’éponge, Eleonora immobilisée à quelques encablures de la ligne, vite suivie de Sumurun, Sunshine et Altair. Mariette, la grande goélette partie au ras des côtes abandonnait en bordure du golfe, en même temps que Moonbeam IV. Longtemps à la lutte avec Velsheda, Mariquita, le grand cotre aurique skippé par Jim Thom franchissait la ligne en vainqueur et conservait son titre remporté l’an passé.

Premier partis, premier revenus
Partis peu avant 12 heures alors que le petit vent d’est laissait encore présager une belle journée de navigation, 8 grands Wally ont réussi à boucler les 25 milles du parcours vers la bouée de la Nioulargue, retour par la Cup 55 et arrivée sous le Portalet. Un moment « scotché » devant Ramatuelle, les grandes luges tout carbone et surtoilées se sont lentement déhallées pour repartir dans un petit souffle venu du Sud Est et synoyme de portatif vers l’arrivée. Second sur la ligne derrière l’allemend Y3K, Dangerous but Fun l’emporte en temps compensé ; « Il y avait quelques bascules à bien négocier » explique Gianluca Perris du Wally Italien, « Notre stratège a bien joué et nous avons passé la Cup 55 en tête. Nous avons fini dans le golfe sous Code zéro car le vent était trop instable pour tenir le gennaker. Y3K était plus toilé et nous a passé quelques minutes avant l’arrivée. » Le grand Ketch « Nariida » se classe troisième devant Magic Carpet.

- Publicité -

Une journée de défis face aux aléas du vent

Voiles de St Tropez 2006
DR

Contrairement à la journée de mercredi où le Mistral avait empêché toute sortie, les conditions ont été beaucoup plus capricieuses jeudi. Un léger vent d’ouest permettait aux Wally de prendre rapidement le large, en direction des plages de Pampelonne.

Si les Classes J, Velsheda, Shamrock V et Cambria bénéficiaient, elles aussi, d’une légère brise salvatrice, Mariquita, littéralement scotché sur la ligne de départ mit un peu plus d’une demi-heure pour commencer à fendre les eaux. Les voiliers de « Tradition », quant à eux, usant de toutes les combinaisons possibles de voiles, ont eu beaucoup de mal à trouver les risées. Durant les dernières heures de la matinée, le vent mollissait de plus en plus, pour finalement abandonner le plan d’eau et ce n’est qu’en fin d’après-midi que le vent refit son apparition.

La tension sur l’eau a donc rapidement laissé place à la détente, les équipiers de Lelantina improvisant une bataille d’eau avec un petit voilier aurique, le tout sur un air de cornemuse. Vers 16 heures, une bonne partie des défis étaient annulés, faute de vent, et les participants ont profité pleinement de cet après-midi pour savourer une baignade le long des plages de Pampelonne. A l’heure actuelle, les résultats des duels ne sont pas encore tombés mais le principal objectif de la journée a été atteint : offrir aux spectateurs et aux participants un moment unique, où compétition rimait avec camaraderie.

Le Challenge Jean Laurin est basé sur la course légendaire, à l’origine de la Nioulargue, il y a 25 ans. Jean Laurin, barreur du 12 mètres Ikra, a proposé à l’américain Dick Jason à bord de son Swan 44, Pride, un défi simple : partir de la Tour du Portalet, virer le haut fond de la Nioulargue, pour finir au Club 55 à Pampelonne. Le premier Challenge lancé en 1981 est alors devenu, avec l’aide de Patrice de Colmont, la célèbre Nioulargue.

Programme des Voiles de Saint-Tropez pour les Voiliers de Tradition

Vendredi 6 et samedi 7 octobre : Parcours côtiers. 1er départ 12h00.

Dimanche 8 octobre : Remise des prix suivie d’un pique-nique à la Citadelle.

- Publicité -

Lionel Lemonchois, la force discrète

Lionel Lemonchois Gitana 11 Route du Rhum 2006
DR

Portrait d’un talent rare…
Des HLM de Caen au tour du monde à la voile en 50 jours, le parcours de Lionel Lemonchois est ce que l’on peut qualifier d’original ! Il a bourlingué sur toutes les mers du monde et a exploré moult métiers et activités ! De raboteur de parquet à skipper d’un trimaran Orma, il y a un monde, surtout lorsque entre temps, on cumule les expériences : plongeur à la recherche de coquillages aux Roqués, convoyeur de bateaux de course, skipper de catamaran en day-charter en Polynésie, constructeur d’un Mini Transat, préparateur et boat-captain pour le Vendée Globe, tour du mondiste, bricoleur… L’homme est incontestablement plein de ressources et de surprises, tout en restant d’une modestie et d’une discrétion étonnantes. Entre podiums et galères, c’est cet éclectisme qui a permis à Lionel, ce normand, né à Bayeux il y a 46 ans, de savoir qu’une course à la voile est avant tout un gros travail de préparation, une énorme motivation, une constance dans le rythme, un dépassement de soi…
 
Et lorsque Lionel Lemonchois énumère les skippers et équipiers avec qui il a navigué depuis près de trente ans, la liste marque bien l’empreinte de cette polyvalence, de cette adaptation aux spécificités du grand large ! En effet, passer plus de deux semaines en mer en équipage demande non seulement des compétences techniques mais aussi un caractère trempé et souple, une capacité d’écoute et de remise en  cause personnelle, une disponibilité et une détermination sans faille. François Boucher, Frédéric Guérin, Jimmy Pahun, Halvard Mabire, Isabelle Autissier, Catherine Chabaud, Karine Fauconnier, Cam Lewis, Yvan Bourgnon, Philippe Monnet, Bruno Peyron, Pascal Bidégorry, Dominic Vittet, Franck Cammas, Bertrand de Broc, Loïck Peyron… sans compter tous les équipiers de l’ombre, tous peuvent témoigner de ses qualités humaines et régatières. L’ensemble du milieu nautique, constructeurs comme architectes, préparateurs comme équipiers, maîtres voiliers comme mateloteurs, saluent et apprécient ce mélange de sérénité et de volonté, de mots pesés et posés, de sourires en coin et de regards pétillants, de soif de découvrir et de faim d’horizons lointains.
 
De la Mini Transat à la Route du Rhum
Pour Lionel Lemonchois, le déclic de la compétition s’opère aux Antipodes, lorsque les cocotiers et les récifs coralliens de Bora Bora ne suffisent plus à combler son appétit océanique : en 1988, il décide de finir la construction d’un voilier de 6,50 mètres pour participer à la Mini Transat, de Concarneau à Fort de France ! S’il sait bricoler, stratifier, il n’a encore jamais construit un bateau surtout avec un budget si réduit. Cette course en 1989, alors qu’il met à l’eau son prototype seulement quinze jours avant le départ, reste pourtant gravée comme l’un des ses meilleurs souvenirs de mer : traverser l’Atlantique, seul, avec une montre et un sextant… Il est d’ailleurs l’un des rares à avoir participé 4 fois à cette épreuve et il n’exclut pas de s’y remettre un jour ! Depuis cette date, Lionel Lemonchois n’a pas arrêté de naviguer en course avec des résultats éloquents. En 2000, il remporte notamment la Transat AG2R avec Karine Fauconnier. Ces résultats ne l’ont pourtant pas empêché de continuer également à préparer des bateaux. Il n’y a pas de sous-métiers pour Lionel Lemonchois, il aime les bateaux, la mer et les gens ! Alors qu’il rêve de Vendée Globe aux côtés de Catherine Chabaud ou d’Isabelle Autissier, c’est pourtant le multicoque qui le rattrapera. Après deux saisons sur le circuit Orma et The Race à bord de Team Adventure, il est pressenti en 2001 pour prendre la barre du nouveau trimaran du Baron Benjamin de Rothschild.  Il intègre le Gitana Team pour suivre le chantier de Gitana X et skipper le bateau. Après deux saisons, Lionel quitte le team et repart pour d’autres horizons, plus lointains encore avec à la clé le record du Tour du monde en équipage, le Trophée Jules Verne sur Orange II, une transat en monotype, une Jacques Vabre gagnée aux côtés de Pascal Bidégorry… Insatiable, il est plus à l’aise en mer qu’à terre où sa discrétion et sa modestie cachent un charisme et une sensibilité rares. Aussi performant en équipage, en double ou en solitaire, Lionel Lemonchois retrouve ainsi la barre d’un trimaran affûté et particulièrement typé pour la Route du Rhum.
 
Un homme, un bateau….
De retour d’un stage solitaire fin septembre à Port-la-Forêt aux côtés de Michel Desjoyeaux (Géant), Franck Cammas (Groupama-2) et Antoine Koch (Sopra Group), le skipper de Gitana 11 pour la Route du Rhum reste lucide sur le chemin à parcourir avant le départ, le 29 octobre prochain :
 
Gitana 11 ? "C’est un super bateau pour cette épreuve. Si j’avais eu à choisir parmi la flotte des trimarans capables de faire la Route du Rhum, j’aurais opté pour ce trimaran ! Il fait partie des bateaux les mieux adaptés à ce parcours : c’est un multicoque très sain au grand large, puissant, fiable, au comportement très agréable surtout en solitaire, très sécurisant au portant et très optimisé pour les courses océaniques. Le plan de pont et le cockpit sont vraiment bien faits pour un solitaire. »
 
La préparation ? "Ce stage a été très instructif : j’ai encore beaucoup d’automatismes à acquérir quand je vois la facilité et la rapidité d’exécution de Michel en solitaire. Mais ce mois à venir sera l’occasion de multiplier les sorties en mer en solo. Après une mise au vert d’une semaine début octobre, histoire de se ressourcer et de faire le vide…"
 
La course ? "La Route du Rhum, j’en rêve depuis la première édition en 1978 ! J’étais déjà au départ sur les quais à imaginer que je la ferais un jour… C’est un trajet que je connais bien avec les Mini Transat que j’ai faites et les nombreux convoyages que j’ai accumulés. C’est un exercice spécifique, certains disent de « haute voltige »… même s’il n’y a rien de franchement dur à bord d’un trimaran Orma : ce sont avant tout des heures de travail et de préparation. Il faut que la machine soit parfaitement au point et que le skipper soit à l’aise et mentalement décontracté. La préparation mentale, c’est d’abord la motivation, et là je suis prêt."

Source Gitana Team

- Publicité -

Championnat de France des équipages : le final

Mumm 30 Défi Partagé Marseille Tour Voile 2006
DR

Sauf coup de Trafalgar aux abords de la Méditerranée, le titre suprême se jouera entre les Phocéens et les Franciliens. En effet, les deux équipages qui ne sont séparés que par un point au classement général provisoire, possèdent une confortable avance sur leur plus proche rival.

Dimitri Deruelle confiant…
Une compétition que Deruelle aborde avec une grande sérénité. «Après notre victoire au terme de la récente Route des Îles à l’issue de laquelle nous avons pris notre revanche sur les Parisiens vainqueurs du Tour de France à la Voile 2006, il ne nous reste plus qu’à enfoncer le clou !». Une confiance qui s’explique aisément par le fait que Dimitri connaît bien ce plan d’eau pour y avoir navigué pendant 15 ans en dériveur (420 et 470). La huitième place acquise sur cent vingt participants lors du dernier Championnat du Monde de Melges 24 au mois d’août dernier, toujours sur le plan d’eau hyèrois, conforte les marseillais sur leur potentiel. « Un ensemble de petites choses qui aident » conclue Deruelle.

…Jean-Pierre Nicol en challenger !
De son côté, Nicol se positionne en véritable challenger à l’occasion de ce rendez-vous. « Il est vrai que nous ne sommes pas dans une situation idéale, nous arrivons à Hyères avec un jeu de voiles fatiguées qui a fait toute la saison » avant de préciser ; «que le meilleur gagne. Si c’est nous tant mieux et si ce sont les Marseillais qui remportent le titre, ils l’auront mérité après leur belle saison » Jean-Pierre Nicol, tout comme Dimitri Deruelle souhaitent «que les courses se dérouleront dans un bel esprit sportif digne de ce Championnat de France des Equipages qui aura été indécis jusqu’au bout.» Un souhait que partagent forcément les représentants de Larivière Organisation ainsi que ceux du COYCH et des partenaires institutionnels qui financent et fédèrent ce que l’on peut dorénavant appeler : La Finale du Championnat de France des Equipages.

La liste des engagés :
Fabien HENRY ( Toulon-Provence-Méditerranée-COYCHYERES) ; Sylvain LEBOEUF (Les Saisies-INSA) ; Denis GIRARDET ( SUI,Ville de Genève-Carrefour Prévention) ; Pascal ABIGNOLI (YCPR) ; Paul Mc KENZIE (Perpignan-Méditerranée) ; Clément SOULET et Erwan AUBURTIN (Nantes-Saint-Nazaire) ; Lucas MILLIERET (Val Thorens) ; Dimitri DERUELLE (Défi Partagé-Marseille) ; Jean-Pierre NICOL (Île-de-France – Equipe de France Militaire) ; Laurent PAGES (USA,Groovederci) ; Bernard MALLARET (Nouvelle Calédonie) ; Gregory PELARD (Île Maurice – Naiade Resort) ; Claude BAULER (Keep Cool).

Source Tour Voile

- Publicité -

Une journée à bord de Sill & Veolia

A bord Sill & Veolia portrait Bilou
DR

«Ces stages en solitaire, c’est vraiment sympa, s’amuse un des membres de l’équipe technique du monocoque Sill & Veolia : on embarque pour regarder Bilou bosser, mais surtout on ne l’aide pas dans ses manœuvres ! » Le principe de la sortie est donc simple, il suffira d’observer le solitaire en son élément, aux prises avec ses multiples réglages, lors d’un parcours côtier autour des Glénans… Très intéressant, car les occasions sont rares d’assister à ce type d’exercice (ce qui tombe sous le sens, le solitaire partant par définition… sans accompagnement). « La répétition des manœuvres, c’est une chose, précise Bilou, mais à vrai dire dans le cadre de ce stage l’intérêt est de combiner entraînement, validations techniques, et observation des autres monocoques. » De fait, les yeux sont rivés sur un certain 60 pieds orange mené par Vincent Riou, que l’équipe de Sill & Veolia a jusqu’ici très peu eu l’occasion d’observer sous voiles. Nous entrons dans « la minute » qui précède le départ, la flotte s’élance tribord amures sous gennaker dans un vent léger… et PRB pointe son étrave dans le tableau arrière du plan Lombard rouge et bleu. Bilou, dont l’œil « scanne » frénétiquement le plan d’eau, commente : « Pour l’instant, c’est difficile de se faire une idée du potentiel de l’engin, car ils ne tirent pas dessus (ndlr : le plan Farr connaît apparemment des soucis de gréement dormant, qui vont nécessiter le remplacement des galhaubans), mais on voit bien que la puissance est là… Je pense qu’une fois passée la période d’adolescence normale, on va être un peu à la peine ! »

Round d’observation
La flotte est à présent lancée, Jean-Pierre Dick et Armel Le Cléac’h menant au passage de la bouée. Brit Air, l’ancien VMI, affiche toujours une belle santé, et Bilou poursuit son petit tour d’horizon : « Franchement, au portant, on constate assez peu de différence de vitesse. » Une observation tempérée par Philippe Legros, qui se trouvait la veille à bord de Brit Air : « D’accord, souligne-t-il, mais pour avoir le même rythme que toi, Armel est obligé d’en faire deux fois plus… » Cette session d’entraînement est en effet une excellente occasion de se jauger, et autour du cockpit de Sill & Veolia (où Bilou s’active donc seul…), les observations vont bon train. On apprend notamment que Jean Le Cam a été victime la veille d’une avarie de transmission de barre, et que son nouveau gréement est manifestement un plus dans les petits airs… Mais l’heure est également à la régate, et Mr Jourdain empanne, ce que Marc Guillemot, resté plus à terre, a été le premier à faire. Sous un grain que l’on voyait arriver de terre depuis plusieurs minutes, Safran (l’ancien Kingfisher) accélère nettement, touchant l’air avant ses petits camarades. Bientôt, c’est au tour de Sill & Veolia, la puissante carène se calant sur son bouchain et commencant à faire chanter son sillage. Un peu plus d’angle de quille, la gîte s’atténue et la vitesse augmente encore – tant et si bien que l’on ne tarde pas à reprendre du terrain à Marc Guillemot. A la côte, Safran semble ralentir graduellement : « Il est tombé dans la molle derrière le grain, note Bilou, ça va mollir pour nous aussi. » Le skipper se prépare donc à empanner – sous le vent, les tenants de l’option « large » touchent la risée, pas question de les laisser s’échapper. Bilou manipule les commandes de basculement de la quille mais… rien n’y fait, l’appendice refuse de bouger. Verdict : un interrupteur défaillant perturbe le dispositif, Sill & Veolia ne peut pour l’heure que regarder ses petits camarades s’envoler.

Calibrage en règle
Le temps de trouver une solution provisoire à ce problème, la flotte a déjà pris un avantage qu’il ne serait pas possible de combler, il est donc rapidement évident que nous voilà hors course. « C’est frustrant, nous lance le skipper, mais il faut régler ça et deux ou trois autres détails acr il est possible que l’on ait de la brise ces prochains jours. C’est toujours pénible d’être arrêté par des ennuis comme ça… et puis franchement, moi les histoires de quilles, ça ne me fait pas vraiment rigoler »(dit-il néanmoins en riant… car l’homme est de nature joviale !). Le reste de la journée sera donc consacrée à calibrer les speedomètres, et à effectuer divers réglages au niveau de l’électronique embarquée. Pas une mince affaire, et il suffit de jeter un œil à la complexité du tableau électrique du navire pour se rendre compte que l’entreprise peut vite prendre des allures de casse-tête. Alors que l’équipe technique s’affaire autour de la centrale de navigation, Bilou, dehors, profite de ces quelques bords tirés en vue de Concarneau. Pas blasé pour un sou, le skipper affiche l’enthousiasme et la bonne humeur qui constituent sa marque de fabrique. « Ces bateaux, ce sont vraiment de super machines », sourit-il à la barre alors que Sill & Veolia file ses 16,5 nœuds au reaching. Et comptez sur nous pour ne surtout pas le contredire !

Jocelyn Blériot

- Publicité -

Mistral !

Voiles de St Tropez 2006
DR

20 noeuds dans l’avant-port enregistrés dès les premières heures de la matinée, avec un renforcement progressif annoncé jusqu’à la nuit, la Direction de course placée sous la houlette de Georges Kohrel n’a que peu hésité avant d’envoyer le pavillon A sous aperçu, signifiant l’annulation des courses du jour. Les voiliers restent donc à quai où ils proposent aux nombreux badauds le spectacle toujours apprécié des jeux de lumière du grand soleil sur leurs coques immaculées et les reflets dorés de leurs cuivres rutilants. Sympathique conséquence : le concours de boules organisé par Pierre Yves Barasc avec les tenors de la Boule Tropézienne, a connu une forte affluence avec une centaine d’équipage inscrits! Le tout dans une ambiance tout aussi festive que celle de la veille au soir lors de la sardinade de la SNSM.

Réactions :
Georges Kohrel, Directeur de course : « Le Mistral s’est bien installé sur le plan d’eau, avec 20 noeuds dès ce matin dans le port, 24-25 dans le golfe et probablement 30 au large, là où courent les voiliers Modernes. Nous imaginons mal dans ces conditions de faire courir près de 300 bateaux, avec notamment un retour au port qui, malgré notre flotte de semi-rigides, pourrait prendre des allures catastrophiques. La sagesse nous commande donc d’annuler purement et simplement. » Nicolas Pichelin (Mari-Cha IV) : « 25 noeuds de vent ne sont pas pour rebuter Mari-Cha, bateau océanique par excellence, mais les manoeuvres de port sont particulièrement délicates ici à Saint-Tropez avec tant de bateaux amarrés. L’annulation me paraît justifiée et légitime.»

La Journée des Défis
Deux événements sont à suivre ce jeudi 5 octobre avec la journée des Défis Jean Laurain et celle de la Club 55 Cup. Jean Laurain était à la barre du 12M JI Ikra, il y a 25 ans, lorsqu’il avait défié un certain Dick Jason alors skipper de Pride, un Swan 44 américain. Le parcours était simple : la Tour du Portalet / le Club 55 via le haut-fond Nioulargo. Nous étions alors le 29 septembre 1981 et avec l’inestimable complicité de Patrice de Colmont, la Nioulargue venait de naître. Aussi, nous devrions assister à des duels particulièrement intéressants entre bateaux nés d’un même architecte, exactement ou radicalement différents. Gageons que certains duels devraient être des plus somptueux. Relancée l’an dernier, la Club 55 Cup a pour vocation d’être un challenge permanent entre deux bateaux selon un principe de navigation simple à comprendre, même pour un public non initié : un déjeuner est offert par Patrice de Colmont pour les deux équipages sous les tamaris du Club 55 à condition que le vainqueur accepte de remettre son titre en jeu l’année d’après.

La grande Classe
Créé en 2004 sur une idée de Philippe Lechevalier, capitaine de Moonbeam IV, et se tenant traditionnellement le jeudi, le Trophée Mer & Bateaux de la Grande Classe réunit, comme aux régates anglaises de 1880 à 1930, les plus grands "racers" classiques présents à Saint-Tropez. Couru en temps réel, sur un parcours de 25 milles qui contourne le désormais fameux haut fond de la Nioulargue, matérialisé par une balise du même nom, le Trophée Mer & Bateaux de la Grande Classe verra Cambria, qui l’avait ravi l’an dernier à Mariquita remettre en jeu le trophée, une demi coque de Valkyrie II*, face à une adversité qui pourra compter sur le renfort de Lulworth, un nouveau venu spectaculaire, puisqu’il est le plus grand cotre aurique du monde, un bateau qui domina ce type de régate de 1925 à 1933, et qui vient d’être remis à l’eau à l’issue de trois années d’une profonde restauration. Les yachts invités sont des racers de tradition restaurés dans un souci incontestable d’authenticité ou répliques fidèles aux plans d’origine Parcours: 25 milles environ Tour du Portalet/la Nioulargo/Tour du Portalet Règlement : course en temps réel, sans aucun handicap, tous gréements confondus. Une ligne de départ, une ligne d’arrivée, et que le meilleur gagne !
Source Voiles de St Tropez

- Publicité -

Salon Nautique de Vannes : le RV d’avant saison.

SN Vannes
SN Vannes

Le Salon Nautique de Bretagne Sud, organisé par la société Chorus SA et qui se tiendra au Parc des Expositions de Vannes (Morbihan), vous donne d´ores et déjà rendez-vous les 9, 10 et 11 Mars 2007.

Ce rendez-vous d´avant saison se positionne sur le bateau transportable, la voile légère et la glisse et se visite gratuitement. Il proposera deux halls couverts de 5500 m2, ainsi que 10000 m2 en extérieur dont un espace “Occasions”” ouvert aux particuliers.

Pour les exposants en activités nautiques, des stands intérieurs avec moquette et cloisons de 9 m2 à 36 m2 sont disponibles.
Dans les espaces Chantiers Navals et Voile Légère, l´inscription au salon donne droit à un espace avec bureau, à l´intérieur des halls chauffés, et un espace équivalent à l´extérieur.
A noter qu´un pôle Chantiers Traditionnels est mis en place.
Enfin, des tarifs préférentiels sont proposés dans les Espaces Clubs de Voile et Associations.

- Publicité -

Simrad/B&G, le Rhum et Capelle…

Simrad A Capella
Simrad A Capella

“B&G, qui fête sa cinquantième année pour la huitième édition de la Route du Rhum, équipe plus des 2/3 de la flotte des 60 pieds et 50% de la flotte totale qui prendra le départ pour la Route du Rhum 2006.

Parallèlement, Simrad/ B&G est également fier de son une étroite collaboration avec Charlie Capelle, à travers l’équipement de son bateau « A Capella » dont voici l’incroyable histoire :

Né en 1980, le trimaran de 12 mètres « A Capella », plan Walter Greene, aujourd’hui repeint aux couleurs jaune vif du groupe Switch n’est pas passé inaperçu lors du dernier Grand Pavois. De plus il bénéficie d’un passé hors du commun.

A Capella, sistership d’Olympus Photos, emmené par Mike Birch vers la victoire en 1978 lors de la première Route du Rhum, puis par Yves Le Cornec avec Télégramme de Brest, pour terminer deuxième de cette même course en 1998 avec Charly, sponsorisé par les chaussettes Olympia en multicoques classe 3.

Il se retourne au milieu de l’Atlantique lors du convoyage retour en 1999, sans dommages pour l’équipage.

Un beau jour deux ans plus tard, Charly reçoit l’email d’un touriste scandinave qui a vu le bateau sur la côte espagnole en Galice. A Capella avait effectivement terminé sa traversée de l’Atlantique à l’envers tel un radeau pour venir s’échouer dans le Golfe de Gascogne à l’état d’épave.

Il se rend sur place, rachète l’épave aux autorités espagnoles, puis décide de le tracter jusque La Trinité.

Par chance, Jean Luc Van Den Heede, juste avant son départ pour le tour du monde, décide d’aider Charly à remorquer ce qui reste du bateau grâce à Adrien sous voiles.

Charlie a ensuite réalisé pendant deux ans un travail fantastique de réconstruction intégrale dans son chantier de Saint Philibert pour parvenir au résultat que nous connaissons aujourd’hui.

Par l’intermédiaire de ses amis coureurs Steve Ravussin et Thierry Dubois, il rencontre Pierre Jean Jannin, responsable de Simrad/ B&G, qui lui propose d’étudier une solution optimale d’électronique embarquée.

Le bateau est donc équipé avec un traceur/ radar, une VHF Simrad et une centrale de navigation Hydra 2000 B&G.

Nous souhaitons bonne chance à notre « mascotte » qui sera sur la ligne de départ le dimanche 29 octobre prochain. Vous trouverez plus de détails sur le site acapellaocean.com.

Simrad/ B&G profite également de cette 8è édition de la Route du Rhum pour inviter ses plus proches revendeurs à venir assister à une formation technique approfondie avec « travaux pratiques » deux jours avant le départ de la course puis à suivre le départ avec l’équipe présente sur place.”

- Publicité -
- Publicité -