mercredi 12 novembre 2025
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Grand spectacle !

ABN AMRO 1 Maxi Yacht Rolex Cup 2006
DR

xceptés les yachts de tradition, l’ensemble des participants ont tous parcouru les 26 milles du parcours côtier organisé par le comité de course. La manche a consisté en une succession de bords de près et de portant entre les affleurements rocheux de Monaci, avant de poursuivre vers le sud, Secca Tre Monti et le golfe de Porto Cervo, terme de cette course.
 
Parmi les concurrents de la classe des Spirit of Tradition, Hetairos, le 38 mètres dessiné par Bruce King, a été le premier à s’illustrer en anticipant un peu trop vite le premier coup de canon de la compétition. Malgré cette erreur, la navigation de Hetairos a été irréprochable. Il accroche pour cette première manche la victoire en temps réel mais également la victoire en temps compensé. De son côté, Adela, suite à un départ tardif sur la ligne, n’a jamais réussi à revenir sur Hetairos et termine ce parcours à la seconde place en temps réel. Rappelons que la goélette blanche surpasse de plus de 15 mètres les autres participants de cette classe.
Mécontent de son début de course, Brendan Fury, capitaine de Hetairos se dit satisfait de cette première journée : “Les conditions étaient assez légères en définitive pour notre catégorie de bateau. Nous avons tout de même réussi à conserver une bonne vitesse pour finalement nous imposer en temps réel et compensé. En revanche, nous avons eu beaucoup de mal à nous positionner sur la ligne et, retrouver une bonne vitesse n’a pas été une simple affaire.”
 
Si le bois et les cuivres de la classe des yachts de tradition ne laissent personne indifférent, le carbone et le titane, employés largement à bord des deux “sisters ship“ de l’hémisphère Sud étaient au cœur des conversations et des débats. Qui de Wild Oats XI ou bien d’Alfa Romeo allait remporter ce duel fratriside ?
Avec 8 unités naviguant dans la catégorie Racing  Division, les deux premières places en temps réel demeurent l’affaire des deux géants. Au terme d’une navigation sans faille et de l’exécution parfaite de leurs manœuvres, les hommes de Bob Oatley, propriétaire de Wild Oats XI, ont réussi dès le départ à prendre un léger avantage sur Alfa Romeo. Une avance que Neville Crichton ne réussira jamais à rattraper. Alfa Romeo s’incline au final de moins d’une minute en temps réel. La victoire de Wild Oats n’a malheureusement pas été couronnée avec une victoire en temps compensé. Alfa Romeo qui, pour l’occasion, a fait appel à la tactique du double médaillé olympique, Ben Ainslie, s’impose en compensé : “Notre tactique était assez simple, prendre le meilleur départ possible et rester au contact de Wild Oats. Le principe était de pouvoir le contrôler, quoi qu’il fasse. Nous n’avons fait aucune faute et finissons logiquement premier. Cette première victoire nous satisfait pleinement, mais demain est un autre jour…”, commentait Neville Crichton.
 
De son côté, Mark Richards, skipper de Wild Oats, s’avoue également satisfait de la prestation de son équipage : “Cette journée a été formidable. Nous ne sommes pas arrivés à prendre l’avantage en temps compensé, en revanche l’écart entre nous à l’arrivée est infime. Les différentes options dans la phase de départ, le long des bords de près et de portant ont successivement tourné à notre avantage et au leur.” Richards, connaissant bien ce plan d’eau pour y avoir navigué depuis de nombreuses années, s’attend cette semaine à une lutte serrée entre les deux Maxis.
Le MaxZ86, Morning Glory d’Hasso Platner, termine troisième au classement général en réel et en compensé. La contre-performance du jour revient à Maximus qui ne semble pas avoir trouvé le rythme. Le Maxi néo-zélandais de Charles St Clair Brown et Bill Buckley termine quant à lui à la sixième place du classement provisoire en temps compensé.
 
Troisième à s’élancer, la manche de la classe W a été marquée par la suprématie de Magic Carpet Squared de Lindsay Owen Jones. L’avance de Magic Carpet sur ses concurrents directs était telle, que le Maxi bleu a bien failli rattraper Open Season, un concurrent de la catégorie Racing  Division, parti bien avant. Malgré une avance très confortable et une victoire en temps réel, Magic Carpet doit s’incliner au classement en temps compensé devant   J One de Jean-Charles Decaux. Tiketitan, second en temps réel, occupe au classement provisoire la quatrième place, juste derrière Tango.
 
Dans la nouvelle classe, la Mini Maxi, les bonnes places sur la ligne de départ ont, semble-t-il, été âprement disputées. Premier à s’élancer, Edimetra VI de l’Italien Ernesto Gismondi, n’a malheureusement pas pu se freiner sur la ligne et a été contraint à faire demi-tour pour reprendre un départ. En milieu de ligne et après quelques difficultés, Atalanta II franchit la ligne en première position. Le reste du parcours n’a été qu’une formalité pour le Farr 70 de Carlo Puri Negri qui s’impose donc au réel.
“La course a été exceptionnelle. Nous avons navigué sur une mer plate, sous le soleil et dans un vent médium idéal pour le bateau”, confiait Carlo Puri Negri.
Quatrième en temps réel, le voilier italien de Giorgio Ruffo, Aleph, s’offre la première place en temps compensé devant OPS 5 de Massimo Violati et Edimetra. Atalanta II occupe, quant à lui, la quatrième place du classement provisoire.
 
La dernière catégorie à s’élancer, la Cruising Division, un mélange de genre, a été marquée par la mauvaise prestation du vainqueur de l’édition 2005 : Unfurled of New York de Harry Macklowe.
 
Irréprochable dans sa phase de départ, Ghost n’aura pas eu à se battre longtemps pour prendre le commandement de sa catégorie. Pour l’occasion, Arne Glimcher, propriétaire du Maxi de 37 mètres, s’est entouré de multiples talents à l’image de l’architecte et marin Luca Brenta, de Tom Whidden, président de North Marine Group, et du légendaire Halsey Herreshoff, navigateur, architecte et fondateur de musées.
 
Mais la palme de la journée a été décernée à l’un des plus beaux yachts du monde de part son allure et son histoire : Velsheda, véritable vainqueur du jour.
“Il est probablement le plus vieux et le plus majestueux des voiliers de notre classe”, commentait Luca Brenta.
Roma, le très élégant monocoque de Filippo Faruffini, termine cette journée en seconde position du classement en temps réel et en temps compensé.
 
Selon le major Filippo Petrucci, météorologiste officiel de la course, les conditions de la journée de mardi devraient être similaires mais avec des vents plus légers.

Source Maxi Yacht Rolex Cup

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La pression monte

Mondial Farr 40 2006 Newport
DR

Lundi,  deux des concurrents vivaient une vraie course contre la montre. Alors qu’ils naviguaient en entraînement, Ramrod, le Farr 40 de Rod Jabin, est entré en collision avec un autre voilier. Les dégâts nécessitent quelques réparations, une malchance à deux journées du début officiel du championnat du monde. A bord de Groovederci, un changement important s’est opéré. Quelques soucis personnels ont contraint le tacticien du bord, Richard Clarke, à retourner chez lui au Canada. Pour pallier à ce départ , John Demourkas, propriétaire de Groovederci a fait appel à un autre marin canadien, deux fois médaillé olympique, Ross McDonald.
 
Vainqueur il y a trois ans à Porto Cervo des Rolex Farr 40 Worlds, dans des conditions plus que ventées, Massimo Mezzaroma et Antonio Sodo Migliori sur Nerone n’ont pas brillé lors des Belle Mer Farr 40 Pre-Worlds, en fin de semaine dernière. Confiant malgré tout, Massimo Bortoletto, capitaine de Nerone profite de ce break pour tester de nouvelles voiles. « Durant le Pré-World,nous avons appris à ne pas partir trop tôt. A deux reprises, nous avons été en avance sur la ligne. Lors du championnat du monde, il nous faudra prendre des départs classiques car nous disposons d’une très bonne vitesse. Il ne faut pas tirer trop de conclusion sur le Pré-World, ce n’est pas un bon indicateur sur les forces et faiblesses des uns et des autres. Nous ne nous donnons pas au maximum, nous restons calmes pour ne pas se blesser et endommager le bateau », analysait Bortoletto.

En dépit de sa mauvaise prestation, Bortoletto croit en ses chances de victoire : « C’est pour cela que nous sommes ici. Seule la victoire est importante. Nous ne sommes pas là pour les conditions météorologiques », s’amuse le capitaine en parlant des conditions pluvieuses de ces derniers jours. « Les prévisions se tournent vers un vent léger qui aura pour conséquence d’ouvrir encore plus le championnat. De nombreux équipages ont une chance de l’emporter. Nous aimons les petites conditions, mais dans la brise nous sommes tout aussi compétitifs. Si le vent souffle, la sélection se fera d’elle-même. » Douzième à l’issue du Pré-World, Erik Maris et son équipage français sur Twins ont, durant la compétition, fait preuve de régularité. Oscillant entre les places de 11e et 18e, les Français disposent d’une confiance qui, espérons-le, contribuera à l’accession au top 10.
 
Discret mais efficace, Warpath, barré par Steve Howe, impressionne par sa régularité. Troisième et quatrième lors des deux derniers championnats du monde, l’Américain s’est entouré à la tactique de John Kostecki. Second à l’issue du Pré-World, Howe figure parmi les favoris.
« Nous avons le bon équipage et nous avons réussi une bonne prestation. La semaine dernière, nous n’avons pas fait de bons départs mais nous avons été capables, grâce à une bonne vitesse et à une bonne tactique, de revenir aux avant-postes. C’est vraiment intéressant de naviguer avec des marins comme John. C’est le meilleur moyen d’apprendre sur la course, sur le bateau, mais aussi de découvrir leur façon de faire », commente Steve Howe.
 
Egalement engagé à bord de Warpath, Fred Howe le père de Steve et propriétaire du Farr 40, compose l’équipage et figure parmi les quelques duos père/fils qui naviguent de concert.
Le plus jeune marin de l’épreuve, Jason Michas, 15 ans, navigue quant à lui sur Phish Food, le bateau de son père, Alexis Michas. A ces duos, il faut ajouter les femmes des skippers ou leurs “fiancées“ qui représentent un nombre non négligeable dans la composition des équipages. La popularité de la classe et de cet événement réside également dans ce savant mélange d’amateurs, de professionnels, d’amis, de femmes et de famille.
 

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PRB à l’eau !

Mise à l´eau PRB 2006
DR

Le plan Farr a d’abord été gruté pour toucher l’eau à 15h15 précises. Vincent Riou et Hubert Desjoyeaux jouaient alors les chefs d’orchestre d’une équipe détendue malgré l’importance du moment. Après la mise à l’eau, PRB effectuait sous le regard ébahi de nombreux badauds une autre représentation plus spectaculaire cette fois : le test à 180°, test de sécurité obligatoire pour tous les bateaux de la classe IMOCA. PRB, à l’aide d’une grue et de sangles fixées au bulbe, a d’abord été retourné – le pont dans l’eau -. Une fois le bateau libéré, c’est Vincent, resté à l’intérieur, qui a dû le remettre seul à l’endroit. Cette opération est possible grâce à l’activation de la quille pivotante qui, par le contrepoids du bulbe, permet au monocoque d’effectuer un 180°, le tout en totale autonomie, sans assistance extérieure. Test réussi pour PRB. Quelques secondes auront été nécessaires pour que le monocoque retrouve sa position plus habituelle. Une fois cette opération délicate accomplie, le matage n’était plus qu’une simple formalité. « Je suis soulagé que le test se soit bien passé. C’est une manipulation délicate. Heureusement, ce test n’est réalisé qu’une seule et unique fois. Tout le monde a bien travaillé, tout suit son cours. C’est super ! » expliquait Vincent en sortant de son bateau juste après le test. En fin de journée, PRB doit rejoindre Bénodet. La première sortie de Vincent et son nouveau 60’ est programmée pour vendredi. Le skipper de Loctudy nous tire un bilan de la construction et nous dévoile quelques spécificités du nouveau PRB, le bateau dont il rêvait.

Interview de Vincent :
Comment s’est déroulée cette construction ?
« Tout s’est vraiment bien passé que ce soit avec l’équipe ou avec le chantier. On peut considérer que tout cela s’est déroulé dans les temps puisqu’il n’y aura pas de retard à la navigation. Nous effectuerons comme prévu notre première vraie sortie vendredi. La construction est une partie qui m’a vraiment intéressée même si c’est assez long. Je suis surtout un peu en manque de navigation… »

Que penses-tu de ton bateau tel qu’il est aujourd’hui ?
« Le bateau correspond exactement à ce que je voulais. Nous n’avons vraiment pas sacrifié grand-chose par rapport à nos exigences de départ. Nous sommes allés loin dans certains choix essentiellement dans l’optimisation du bateau. Si bien qu’a priori, nous ne devrions pas avoir trop de « bricoles » à faire dans les mois qui viennent. Par contre, ce qui va nous prendre l’essentiel de notre temps, c’est de tester le bateau. C’est une période qui va être assez longue. On peut même dire qu’elle durera jusqu’à l’arrivée de la Route du Rhum. Je pense que je connaitrais mon bateau uniquement quand je serai arrivé de l’autre côté. »

Peux-tu nous décrire le nouveau PRB ?
« Globalement, c’est un bateau assez standard. Tout est dans le détail, dans le placement des éléments qui constituent PRB. Je n’ai pas du tout le sentiment d’avoir fait un bateau révolutionnaire mais simplement des choix techniques basiques. Par exemple, j’ai choisi un gréement avec mât aile et outriggers. Plus les bateaux sont rapides, plus l’aérodynamisme prend une part importante. C’est ce qui m’a guidé vers ce choix car cette constatation devrait favoriser les mâts ailes. J’ai voulu un plan de pont plus protégé. C’était vraiment le maitre mot. Cela tout en essayant d’avoir un maximum de simplicité. Il n’y a pas beaucoup d’accastillage sur PRB, je crois qu’il est difficile de faire plus simple. Pour le reste, c’es-à-dire, la forme de coque ou les appendices, je suis allé chercher des compétences et me suis laissé guider par le cabinet Farr. »

Source PRB

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Vendée Globe 2008 : Golding y sera !

Mike Golding
DR

Texte de l’annonce officielle :

Ecover, le plus grand fabricant de produits de nettoyage écologiques au monde, a annoncé aujourd’hui le renouvellement de son partenariat avec le navigateur britannique le plus expérimenté de sa génération, Mike Golding. Ce nouveau partenariat les conduira ensemble jusqu’au Vendée Globe 2008. Ce sera la troisième participation de Mike à cette course prestigieuse en solitaire autour du monde.
 
« Notre association avec Mike et son équipe au cours des cinq dernières années a été remplie de succès. Nous avons considérablement augmenté la notoriété de notre marque grâce à ce partenariat et nous réjouissons de travailler ensemble pour consolider l’image de la marque et aller de l’avant, tout en continuant d’accumuler les succès sur l’eau,» a commenté Mick Bremans, directeur général d’Ecover.
 
Le partenariat entre Mike Golding et Ecover a couronné Mike Champion du monde IMOCA deux années consécutives, et début 2006, Ecover en tant que marque et Mike en tant que skipper ont été sacrés Champions du Monde FICO.
 
Mike Golding, pour sa part, est ravi de continuer à travailler avec Ecover. « Au cours des cinq dernières années, nous avons partagé de grandes aventures ensemble et il nous en reste encore beaucoup à vivre. Le Vendée Globe reste encore à ce jour une « boucle à boucler » et avec le soutien d’Ecover, je suis convaincu que nous pourrons accéder à la première marche du podium,» a commenté Golding.
 
L’une des principales clefs du succès de ce partenariat est Jørgen Philip-Sørensen, l’associé de Mike depuis plus de 15 ans. « Au cours des quinze dernières années, Mike est passé du statut de skipper dans une course autour du monde d’amateurs au statut d’un des skippers les plus respectés dans le monde de la voile. La course au large en solitaire est une discipline qu’il a régulièrement dominée ces dix dernières années et j’ai hâte de poursuivre ma collaboration avec lui, son équipe et Ecover pour s’assurer que nous continuerons à côtoyer le haut des classements jusqu’en 2009,» a commenté Jørgen Philip-Sørensen.
 
En parallèle de l’annonce du renouvellement de leur partenariat, Mike Golding et Ecover publient également aujourd’hui tous les détails sur un nouveau bateau dessiné par le cabinet Owen Clarke Design pour le Vendée Globe 2008. Ce 60 pieds Open dernier cri sera construit à Hakes Marine en Nouvelle Zélande et sera mis à l’eau en Juillet 2007.
 
« C’est une période passionnante pour nous tous à Mike Golding Yacht Racing, le renouvellement de notre contrat, un nouveau bateau, la Velux 5 Oceans qui approche à grands pas et un autre Vendée Globe dans deux ans. Une chose est sûre, nous n’allons pas nous ennuyer cette année ! » a conclu Mike.

Source Ecover

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Fin de saison sous les falaises

Gitana 11 Grand Prix de Fécamp
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Le point avec Loïck Peyron, Directeur général du Gitana Team et skipper de Gitana 11 en Grand Prix :
 
Fécamp sera le dernier rendez-vous en équipage de la saison ?
« Oui, un dernier Grand Prix 2006 qui clôt une saison très intéressante par Fécamp,  un plan d’eau que j’apprécie particulièrement ! L’objectif est important même si en ce moment, le Gitana Team est plutôt focalisé sur la préparation spécifique des deux Gitana pour la Route du Rhum. Nous avons remis les deux trimarans en configuration Grand Prix au dernier moment. Cela m’a permis, jusqu’à fin août, de naviguer avec Thierry Duprey du Vorsent, en « faux solo », pour l’aider dans ses entraînements car c’est sa première expérience océanique en course en solitaire.
 
Au niveau du Championnat, comment se présente ce Grand Prix ?
« Le Championnat est joué, la hiérarchie est déjà établie et les points gagnés au Grand Prix du port de Fécamp ne changeront rien : Franck Cammas est assuré du titre au point qu’il n’aurait même pas besoin de venir en Normandie… Face à Michel Desjoyeaux, nous avons peu de chance de lui prendre la seconde place au classement général cumulé mais le duel est intéressant et nous ferons tout pour le devancer clairement à Fécamp. Il faut faire aussi bien voire mieux qu’à Portimao ! »   
 
Le plan d’eau de Fécamp est assez particulier ?
« Fécamp a toujours été le théâtre de courses intéressantes et très disputées. C’est un terrain de jeu un peu scabreux, assez clapoteux, avec des courants de marée importants, des effets de côtes avec les falaises. Sur les Grands Prix précédents, il y a eu autant de manches dans le petit temps que dans la brise ou le vent médium… Rien n’est jamais acquis en Normandie ! »
 
 Enfin, après le Grand Prix du port de Fécamp, les deux Gitana passeront par Guernsey où ils participeront au Challenge LCF Rothschild. Ce rendez-vous annuel est organisé sur deux jours, les 12 et 13 septembre, par le Groupe LCF Rothschild. Il consiste en la validation d’un record entre les deux îles principales du « Channel », Jersey et Guernsey. Ce record est actuellement détenu par Thierry Duprey du Vorsent sur Gitana X en 55mn et 21s…

Source Gitana Team

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Quid du futur Ecover ?

Ecover - Mike Golding et Dominique Wavre
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« C’est un projet vraiment fantastique pour moi. Avoir eu l’opportunité de développer un bateau aussi évolué qu’ECOVER I était déjà une grande chance. Maintenant, nous pouvons prendre toutes nos connaissances et développer ECOVER II, en utilisant l’expérience et les compétences respectives en 60 pieds Open de mon équipe et de celle d’OCD et de leurs associés. L’implication de Clay Oliver ajoute une nouvelle perspective sur un plan de 60 pieds Open de la classe IMOCA. »
 
« Le prochain Vendée Globe sera le plus compétitif de son histoire, avec les meilleurs noms de la voile qui se battront seuls à bord de bateaux venant des meilleurs cabinets d’architecture et des meilleurs chantiers du monde entier. Je ne peux même pas imaginer rater ça ! Alors maintenant avec l’annonce de la construction de ce nouveau bateau, nous prenons le chemin qui nous offrira la possibilité d’être très compétitifs et nous donnera les meilleures chances de succès.
 
« J’ai été ravi des performances et du look d’ECOVER I. Merfyn Owen et moi-même nous connaissons depuis plus de vingt ans, et j’ai toujours apprécié travailler avec l’équipe d’OCD. Ils savent créer un environnement propice à la réalisation de bateaux très performants.» A conclu Mike.
 
Bien que ce soit le deuxième bateau qu’OCD dessine pour Mike, l’idée est de partir d’une feuille blanche. « C’est ce que nous appelons un développement complet, une révision complète basée sur tout le travail que nous avons fait jusqu’à présent. Nous rechercherons de nouvelles techniques d’ingénierie, de nouvelles dynamiques, des quilles et des safrans alternatifs, le tout sera un bateau complètement nouveau qui partira des principes de base. » A commenté Merfyn Owen. « Cela faisait longtemps que nous voulions travailler avec Clay Oliver sur un nouveau projet et le projet de Mike et Ecover semblait parfait pour cette collaboration. Nous n’avons jamais été dans une position aussi forte en tant qu’architectes et je suis ravi. » S’est réjoui Merfyn Owen.
 
Sélectionner un  chantier a été un peu plus difficile. « Il y a beaucoup de très bons chantiers dans le monde mais peu avec une expérience des 60 pieds Open. Nous avons entendu parler de Paul Hakes et de son équipe chez Hakes Marine par le bouche à oreilles. Hakes apporte un œil neuf à l’ensemble du projet. Ils ont une grande expérience dans la construction de bateaux de compétition allant de la Coupe de l’America, à la Volvo Ocean Race en passant par les derniers bateaux à succès, les TP52. Mais notre choix n’était pas simplement basé sur ses réussites précédentes. Paul et son équipe, tout comme nous, sont très enthousiastes à l’idée de travailler sur ce projet et cela correspond bien à notre philosophie de créer une équipe unie et motivée marin/architecte/constructeur et nous pensons que c’est une équipe comme ça qui peut fournir la combinaison gagnante ! » A commenté Mike.
 
La construction commencera chez Hakes Marine en octobre et le bateau sera mis à l’eau en juillet 2007. Paul Hakes se réjouit à l’avance : « D’un point de vue technologique, les 60 pieds Open IMOCA sont sans doute les bateaux les plus avancés à ce jour. L’expérience d’Owen Clarke dans cette classe va faciliter la construction en bien des aspects et pour nous, c’est un nouveau défi excitant.
 
« Quant à nos infrastructures, nous allons agrandir notre four principal et aussi investir dans d’autres endroits. Mon équipe est déjà en effervescence à l’idée de ce projet et a hâte de commencer ! » A-t-il conclu.

Source Ecover – Mike Golding Yacht Racing

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Le Triangle, bilan de la 7ème édition

Triangle 2006 Felix vainqueur
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Dès la première étape, longue de 30 milles, le granvillais Éric VARIN sur « Félix » donne le ton de cette solitaire en devançant « Loupiot » d’Olivier RAIMBEAUX et « Vim » de Frédéric WANIART.

Très à l’aise sur ce plan d’eau et dans ces conditions de vent léger, le normand prend une sérieuse option sur la victoire en enfonçant le clou lors de la seconde manche, longue de 55 miles entre St Quay et St Peter Port à Guernesey. Il emporte cette deuxième manche devant Yvon NÉDONCHELLE sur « Vert Galant » et encore Frédéric WANIART sur « Vim ».

La dernière manche, qui se jouera au près dans un vent toujours léger, rallie St Peter Port à Dinard, sur une distance d’environ 55 milles. Faute de vent le parcours sera raccourci à la SW Minquiers. Dans le petit temps VARIN devance Hervé BÉNIC et son « Iritis » – vainqueur de l’édition 2002 – et Olivier RAIMBEAUX sur « Loupiot ».

Au classement général, Éric VARIN 1er sans surprise, surclasse Frédéric WANIART 2ème et Olivier RAIMBEAUX 3ème.
A noter que Jean-Michel GAILLARD – vainqueur en 2005 – remporte le prix Senior sur « Millésime ». Le prix du Yacht-club de France est attribué à Thierry LANIER, vainqueur de la série la plus représentée sur « Loup Garou »(First 31.7).
Quant au prix de la convivialité (Trophée Jean AUZÉPY), il est attribué à Hervé BÉNIC.
Une remise des prix animée entrainera les concurrents tard dans la nuit au club de Dinard ré-ouvert à cette occasion.

Les organisateurs donnent rendez-vous aux solitaires du « Triangle » le 19 août 2007.

Classements :

1ère étape Dinard – St Quay :
1. Eric VARIN sur Félix (IMX 38)
2. Olivier RAIMBEAUX sur Loupiot (J 92s)
3. Frédéric WANIART sur Vim (Aphrodite 101)

2ème étape St Quay – St Peter
1. Eric VARIN sur Félix
2. Yvon NÉDONCHELLE sur Vert Galant (Aphrodite 101)
3. Frédéric WANIART sur Vim (Aphrodite 101)

3ème étape St Peter – Dinard
1. Éric VARIN sur Félix
2. Hervé BÉNIC sur Iritis (First 36.7)
3. Olivier RAIMBEAUX sur Loupiot (J 92s)

Classement Général
1. Éric VARIN
2. Frédéic WANIART
3. Olivier RAIMBEAUX
4. Thierry LANIER
5. Jean-Michel GAILLARD
6. Joseph HARDOUIN
7. Yvon NÉDONCHELE
8. François-René CARLUER
9. Hervé BÉNIC
10. Eric MORDRET
(47 inscrits)

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Temenos II amarré à La Rochelle

Dominique Wavre Temenos II à bord Tauranga
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La présence des intervenants techniques à bord a permis de contrôler un grand nombre de points,  et plus particulièrement les fournitures françaises installées à bord en Nouvelle-Zélande, comme le gréement courant et les voiles. « Nous avons pu vérifier la tenue de tous les bouts, les longueurs, les brêlages, et valider tout le travail effectué à Tauranga. Nous avons légèrement modifié le réglage du mât. Nous avons pu confirmer les triangulations, les formes des voiles et finaliser la dernière commande spécifique route du rhum. Une partie de la garde-robe a été démontée et se trouve depuis la semaine dernière sur le plancher de la voilerie à La Rochelle afin d’y apporter les dernières petites corrections » a précisé  Dominique.

TEMENOS aura mis seulement 3 jours pour rallier La Rochelle au terme d’un convoyage d’environ 800 milles. Outre les milles parcourus, les changements de conditions  météo  auront permis de tester le monocoque dans différentes configurations. Après une première partie sous la pluie, et accompagné d’un brouillard digne d’un mois de novembre, l’équipage a vu le vent se lever au fur et à mesure des milles gagnés dans l’Ouest. Au large du Pas de Calais,  ce n’est pas la météo mais plutôt l’imposant trafic des cargos qui a demandé à l’équipage une attention particulièrement accrue. « C’est une vraie autoroute à cargos, c’est toujours impressionnant, on doit littéralement zigzaguer entre les bancs de sable et ces énormes  monstres d’acier. »
 
Arrivé en Manche, c’est une belle brise d’Ouest qui a accompagné TEMENOS avant de virer au Nord-Ouest au passage d’Ouessant. Sur l’ensemble de ces conditions TEMENOS a conforté les bonnes impressions déjà laissées à son skipper lors des premières sorties à Tauranga. « Je suis très satisfait du comportement du bateau ; On a pu tester sa puissance au près dans la vague  avec du vent jusqu’à Ouessant, puis au portant, avec quelques belles pointes à 30 noeuds, jusqu’à La Rochelle. Le bateau était extrêmement chargé, et malgré tout, il était dans les polaires de vitesse fournies par l’architecte, il planait aisément et très sainement ; Bien entendu, il  manquait la confrontation avec un des 60 pieds concurrents, le moment de vérité en quelque sorte mais cela ne saurait tarder ! » Dominique ne cachait pas son plaisir de regagner le port d’attache du monocoque, après ces nombreux mois passés dans l’enceinte du chantier Southern Ocean Marine, aux antipodes de la planète.
 
« Cela fait bien plaisir de retrouver La Rochelle. Le hasard a voulu que l’on arrive un samedi à 17h, et nous avons eu droit au comité d’accueil sur le ponton ! » Le parcours de 1000 milles nécessaire à la  qualification à la route du Rhum, est la prochaine étape d’importance dans le calendrier sportif du skipper et de toute l’équipe. Les  préparateurs sont déjà à pieds d’œuvre et les nombreux intervenants techniques rochelais prennent petit à petit contact avec le nouveau bateau.
 Pour ces prochains jours, c’est donc un programme studieux qui attend  toute l’équipe, car cette dernière navigation  a permis de compléter les listes de travail.
 
Dominique devrait ensuite reprendre très rapidement la direction du large, alternant les périodes d’entraînement et de mises au point, avant de rejoindre les eaux Malouines le 20 octobre prochain où pour la première fois TEMENOS devrait rencontrer ses nouveaux adversaires.

Source Temenos
 

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Areva en finale

America's Cup 2007 Valencia Louis Vuitton Act 12 Areva Challenge France
DR

AREVA Challenge  est parvenu en finale après avoir vaincu China Team, Luna Rossa et Mascalzone  Latino Capitalia Team. Et quelle finale ! Même si la dernière manche a  été un peu frustrante pour le team emmené par Sébastien Col, Thierry  Peponnet, Tanguy Cariou, Gilles Favennec, Frédéric Lemaistre, Albert Jacobsoone, Olivier Douillard et Sean  « Doogie » Couvreux ont fait un superbe parcours tout au long de la semaine. L’équipe a bien progressé de match en match, et surtout s’est  constamment battue jusqu’au bout. Du travail l’attend maintenant  à Valence après ce « nouveau départ », afin d’atteindre  encore le niveau supérieur.
 
AREVA Challenge a  d’ailleurs gagné un autre trophée cette semaine grâce aux bons départs  que le team a pris, puisque les équipiers ont remporté le prix de  « l’équipe qui a passé le plus de premières bouées au vent en  tête » du Trieste Challenge.
 
Sébastien Col, barreur, revient sur le parcours de la  semaine : « notre  objectif sur cet événement était de s’améliorer chaque jour, étant  donné que nous n’avions jamais navigué ensemble sur le type de bateau  de l’épreuve, et que nous ne connaissions pas ou peu le plan  d’eau. Nous avons donc tout appris en même temps. C’est souvent  ainsi que l’on progresse en match racing : en observant et en  s’inspirant des autres. L’équipe s’est vraiment battue pour  passer de justesse en demi-finale et en finale. Chris Dickson n’avait  pas perdu un match depuis le début de l’épreuve, et nous lui avons pris  deux points en finale ! Le dernier match décisif était vraiment à notre  portée : nous étions « prêts à faire le hold-up ». Nous avons  pris un très bon départ, puis nous avons fait une course en tête jusqu’au  second bord de près où nous avions deux longueurs d’avance. C’est  là que nous avons choisi de protéger la droite du plan d’eau. BMW  Oracle Racing est passé par la gauche, et c’est cette option qui a  payé.
Le travail avec Thierry Peponnet, tacticien, et Fabrice Levet, notre  nouvel entraîneur, a été très positif tout au long de la semaine. Bien sûr il  y a encore des choses à caler, mais cette nouvelle configuration pour la cellule arrière est très encourageante et nous avons bien identifié les axes  de travail pour la suite ».
 
Fabrice Levet, Entraîneur, complète : « l’équipe a vraiment progressé au fur  et à mesure que les matchs se disputaient. Ils se sont fait battre sur le fil  du fait qu’ils n’ont pas encore assez d’expérience sur ce  type d’épreuve de match racing ensemble. Il y a aussi une phase  d’apprentissage à passer entre Thierry Peponnet et Sébastien Col qui  ont échangé leur rôle, notamment pour une prise de décision qui deviendra plus rapide avec l’expérience. Mais nous sommes positifs, car Sébastien  est très calme, et on est jamais n°1 de la ranking list de match racing comme  lui par hasard. Il voit le jeu sur l’eau, c’est un bon match  racer. Il va maintenant falloir travailler cela sur un Class America. Cette  équipe s’est hissée parmi les meilleurs, ce sont les seuls à avoir pris  deux points à Chris Dickson et BMW Oracle Racing. Ces derniers nous ont d’ailleurs proposé de nous entraîner ensemble sur des départs à Valence  ».
 
Toute  l’équipe AREVA Challenge sera de nouveau réunie la semaine prochaine à  Valence pour recommencer l’entraînement sur FRA 60, prévu le 21  septembre, en attendant l’arrivée de FRA 93 début novembre, le nouveau  bateau sur lequel le team s’entraînera tout l’hiver avant de  commencer les compétitions de la 32e America’s Cup en avril  2007.
 
Source Areva Challenge

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Delta Dore, version 60 pieds : c´est lancé !

Mise à l'eau Delta Dore 60 Cherbourg
DR

Il est 7h30 lorsque les équipes de DELTA DORE et de JMV Industries commencent à s’affairer autour du tout nouveau monocoque, parfaitement bichonné pour sa première mise à l’eau. La discrétion est de mise, comme pour laisser ce bateau profiter de ses derniers moments à l’abri du hangar avant de rejoindre son élément et de faire ses preuves. Ils ont tous travaillé des dizaines d’heures à la limite du raisonnable pour que ce monocoque 60′ DELTA DORE soit prêt ce lundi matin 4 septembre 2006. Puis il est pris en charge par le travel lift du chantier et soulevé jusqu’à ce que la quille de 4,50 mètres sorte de sa fosse. Son acheminement commence alors vers le quai de mise à l’eau, sans qu’aucun membre de l’équipe ne le quitte des yeux. Fanch Guiffant et Yann Clavier préparent les parbattes, Bruno Béhuré pose les sangles autour du bulbe avec Jérémie Beyou et Gilles Chiorri. Alors que la grue approche, les nuages se déchirent pour laisser la part belle au soleil. Exit les parapluies, Cherbourg se montre sous son plus beau jour. La tension de l’équipe cache son émotion. Le bateau est alors soulevé puis lentement déplacé au-dessus de l’eau. A 11h03, le bulbe de quille effleure l’eau. Sans être cérémonieux, ce moment a quelque-chose de majestueux et ils sont tous là pour le saluer : Gilles Chiorri qui prépare ce bateau depuis un an aux côtés de Jérémie, Fanch Guiffant, fidèle préparateur, Yann Clavier, Bruno Béhuré et Eric Le Borgne qui composent le noyau dur du team voile, Jean-Marie Vaur, Stéphane Digard, chef d’atelier de JMV Industries accompagné des ouvriers qui ont construit DELTA DORE durant 9 mois. Entre les deux équipes, les plaisanteries vont bon train, le monocoque DELTA DORE est à l’eau, il flotte, il est beau, voici une première partie du chemin accomplie. Quelques minutes plus tard, Jérémie Beyou et son équipe sont à bord. La belle histoire ne fait que commencer.
 
Leurs premières impressions…
 
Jérémie Beyou, quelques minutes après la mise à l’eau : "On était un peu tendu ce matin pour la mise à l’eau … Maintenant qu’il est sur l’eau, cela fait un joli clapotis quand il avance. Ce planning pour construire ce bateau, il fallait le tenir. On est à l’eau dans les temps avec un bateau neuf, un nouveau plan, des innovations. Il n’était pas question de reprendre un bateau existant, DELTA DORE est une société qui innove dans le domaine de la domotique, leur bateau doit être à leur image. Le système de safran ainsi que les ballasts arrière qui ressortent un peu ressemblent à ceux de Virbac mais il y a plein de petites différences à découvrir. Nous avons maintenant pas mal de réglages à faire pour valider toutes nos options. J’ai attaché une attention particulière aux appendices qui sont très soignés. La carène est belle, cela se voit quand on lève le bateau, il ressemble à une luge. Il est léger et planant, large et puissant.
A partir de demain mardi, nous allons ranger le bateau,  revérifier pour la 4ème fois qu’il ne prend pas l’eau, à priori il est très sec puis le préparer pour les tests de redressement. J’ai hâte de naviguer avec mon équipe. Non seulement ce sont d’excellents techniciens mais ils sont aussi très bons marins. Leurs impressions et leurs sensations seront très importantes pour moi."
 
Retour sur une collaboration efficace : "La construction n’a duré que neuf mois. C’est peu pour travailler avec un cabinet d’architecte situé à Annapolis aux Etats-Unis, que l’on ne peut joindre que la nuit, avec une équipe Delta Dore qui fait régulièrement le trajet depuis la Bretagne, avec des fournisseurs qui viennent des 4 coins de France et une équipe normande de JMV Industries ! Tout le monde s’est mis en 4 pour que le bateau sorte du chantier dans les délais, de l’architecte au chantier en passant par tous les sous-traitants. Les moments conviviaux ont toujours été privilégiés pour que ça se passe bien. Le bateau est beau, propre, les gars ont fait un super boulot dans l’atelier comme dans notre équipe. Je suis heureux et plutôt confiant. Nous espérons que le bateau sera performant et fiable !"
 
GIlles Chiorri, chef de projet : "Ce chantier représente une phase importante qui est maintenant passée. Cela répond assez bien à nos attentes. Cette mise à l’eau est comme un passage à témoin puisque nous en sommes bientôt totalement responsables, hors du chantier JMV. Le terrien redevient marin, ce n’est pas mal du tout … A priori nous devrions être plus à l’aise à partir de maintenant ! Avant d’être sereins, nous devons passer le test de retournement à 180° qui n’est pas innocent. J’espère que l’on ne cassera pas de matériel pendant le redressement. Il faudra faire attention aussi à ne pas abîmer les hommes qui seront à l’intérieur (Jérémie Beyou et le jaugeur ndlr).  A partir de là ce sera une course effrénée puisque dans la même journée nous procèderons au matage. Puis ce seront les tests à 90° et à 20° qui nous situeront en terme de stabilité et de performance du bateau. Vendredi ce sera la première navigation, c’est donc une semaine très importante."
 
Jean-Marie Vaur, chantier JMV Industries : " Je tiens à dire à quel point nos équipes se sont parfaitement entendues, celle de Delta Dore et l’équipe de mon chantier, ce n’est pas si fréquent et il est important de le souligner. L’entente a été formidable."

Source Delta Dore

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