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Le premier 60′ open à flap !

Paprec-Virbac
DR

Une nouvelle fois, Jean-Pierre Dick et son équipe innovent en grand dans le monde du monocoque 60 pieds. Souvenez-vous ! Pour son premier bateau, l’équipe de Virbac-Paprec avait marqué les esprits avec le premier 60 pieds Open dessiné par le célèbre cabinet d’architecture, Farr Yacht Design. Virbac-Paprec était le premier 60 pieds équipé de ballasts centraux pour augmenter la puissance. Aujourd’hui, les plans Farr se multiplient (Vincent Riou, Jérémie Beyou, Michel Desjoyeaux …) et les ballasts centraux sont devenus incontournables dans la nouvelle génération des monocoques du prochain Vendée Globe.
 
Paprec-Virbac, le deuxième 60 pieds de Jean-Pierre Dick, sera-t-il aussi précurseur que le premier ?
Une chose est sûre, le design team de Paprec-Virbac composé de Luc Bartissol, Loïck Peyron, Nicolas Abiven et de Jean-Pierre Dick a une nouvelle fois innové. Un grand volet articulé (trim tab) occupe toute la partie arrière du bateau sur une longueur de plus d’un mètre. En navigation, le skipper contrôle la montée ou la descente du trim tab pour régler l’assiette du bateau. L’autre innovation extérieure est un rouf coulissant pour se protéger des embruns. A l’intérieur aussi, Paprec-Virbac joue la carte de l’innovation. Mais, concurrence oblige, celles-là resteront secrètes encore quelque temps.
 
Questions à Jean-Pierre Dick, skipper de Paprec-Virbac
 
Quelle est la philosophie de ton nouveau bateau par rapport à l’ancien?
Jean-Pierre Dick : « Comme la nouvelle génération, il est plus puissant, plus large, offre de plus en plus de rappel avec la quille pivotante et les ballasts centraux. Il faut contrôler cet ensemble et se protéger de l’eau. La philosophie générale est donc de naviguer vite dans un milieu protégé. »
 
Quelles sont les innovations majeures de Paprec Virbac ?
J.P.D. : « Il y a d’abord un élément bien visible qui est le rouf coulissant pour se protéger de l’eau. Ce sont deux pans, comme un hard-top de voiture, qui permettent d’aller régler les voiles même si on n’est pas en ciré. Par ailleurs, l’innovation majeure est évidemment le volet réglable (trim tab) à l’arrière du bateau. »
 
A quoi sert ce volet réglable sous la coque ?
J.P.D. : « Dans le petit temps, il est relevé pour diminuer la surface mouillée et limiter la traînée. Et au portant, il est descendu pour augmenter l’appui et pouvoir mieux réguler l’assiette du bateau. Cela entraîne un surpoids et demande un système d’ingénierie bien au point. Mais nous pensons que cela va apporter un plus en vitesse, bénéfique sur un Vendée Globe. »
 
Qui a eu cette idée ? Avez-vous adhéré tout de suite à ce principe ?
J.P.D. : « L’idée initiale vient de Farr, mais la réalisation et la mise en place se sont effectuées en commun avec l’équipe technique. Comme toute idée innovante, il y a un aspect séduisant et une prise de risque. On ne pourra dire que c’est un pari réussi qu’après l’avoir testé. La décision a été difficile à prendre car il n’y a pas dix mille occasions de construire de tels bateaux. Mais c’est intéressant d’aller de l’avant. Il préfigure peut-être les voiliers de course du troisième millénaire. »
 
Après deux ans de conception et construction, tu dois être content de voir le bateau terminé ?
J.P.D. : « Oui, bien sûr. Cela représente tellement de travail. C’est aussi une grande satisfaction pour toute l’équipe de voir naître un bébé comme celui-là. Le projet d’un nouveau bateau est toujours très excitant. C’est le début d’une nouvelle histoire. »
 

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Stamm sans pitié

Bernard Stamm sur Poujoulat
DR

Aujourd’hui, c’était atelier de précision à bord de Cheminées Poujoulat. Une activité que tout skipper peut envisager, chacun d’entre eux étant une espèce de Mac Guyver des mers. Là où l’affaire peut se compliquer, c’est quand il s’agit de réaliser un travail d’électricité pointu dans un 60 pieds lancé à 15, voire 20 nœuds, au cœur des 50èmes hurlants. Stamm est parvenu à ses fins et se concentre à présent sur la navigation jusqu’au Cap Horn qu’il devrait franchir en début de semaine prochaine.
« C’est relativement compliqué, il a une première zone de basses pressions, suivie d’une seconde zone similaire. A l’approche du Horn, une telle situation météo n’est pas évidente. La mer risque d’être très forte avec des vents violents, je crois que je vais devoir rallonger la route et descendre assez bas. Je ne verrai sûrement pas le Horn cette fois-ci. »

Les zones de basses pressions sont délimitées par une isobare fermée. Plus on s’approche du centre, plus la pression diminue. On dit d’une dépression qu’elle se creuse ou au contraire qu’elle se comble, selon que la pression diminue ou augmente. Dans l’hémisphère nord, les vents tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour de la dépression et dans l’hémisphère sud, là où se trouve Cheminées Poujoulat, c’est l’inverse. On associe les dépressions au mauvais temps, car la dynamique qui entoure une dépression présuppose l’existence de courants ascendants qui provoquent des nuages et de la précipitation. De plus, le gradient de pression autour d’une dépression peut engendrer des vents violents.

A 11 h 30 aujourd’hui, Cheminées Poujoulat devançait Spirit of Yukoh de 1336 milles. Le leader de la course était alors à 8590 milles de l’arrivée.

Source Cheminées Poujoulat

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L´Année Course Au Large 2006 aujourd´hui en kiosque !

Image année cal 2006
DR

Achevée en apothéose avec la splendide victoire de Lionel Lemonchois dans la Route du Rhum, 2006 s´était ouverte sur un nouveau record des 24 heures en monocoque, établi par l´équipage de Sébastien Josse. On découvrait alors à peine le fabuleux potentiel des nouveaux coursiers de la Volvo Ocean Race, épreuve qui jusqu´au printemps allait nous réserver son lot de surprises. Et tandis que dans les mers du sud grondaient les sillages des 70 pieds de la traditionnelle course autour du globe « à l´anglo-saxonne », sous nos latitudes les bases des challengers de la 32ème Coupe de l´America s´éveillaient pour cette dernière saison de préparatifs : nouveaux bateaux, finalisation des transferts, ultimes pré-matches – à n´en pas douter une année décisive. Sur le front des records, l´été 2006 fut prolixe, et l´on pense bien sûr immédiatement à la fantastique chevauchée Atlantique de Bruno Peyron et son équipage, s´affranchissant du parcours New York – Cap Lizard en seulement 4 jours et 8 heures ! On retiendra également l´amélioration, à deux reprises, du record des 24 heures en solitaire (Yves Parlier puis Yvan Bourgnon), ainsi que les performances enregistrées sur la Manche et autour des îles Britanniques par Thomas Coville. Côté monocoques, l´été fut également marqué par la victoire de la France à la Commodore´s Cup, celle de Nicolas Troussel sur la Solitaire, et le formidable succès de la première édition de la transat Les Sables – Les Açores, à laquelle 69 Mini prirent part. L´automne aura enfin été placé sous le signes des lancements (Open 60, mais surtout Class 40 en pagaille !) et des préparatifs d´une Route du Rhum qui, comme nous l´avons déjà évoqué, consacra un Lionel Lemonchois impérial, arrachant plus de 4 jours à l´ancien record de l´épreuve ! Pour sa 4ème édition, l´Année Course Au Large retrace une fois de plus l´itinéraire d´une saison d´exception.

116 pages, prix de vente 7,50 Euros.

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Lemonchois bientôt à la barre de Gitana 13

Mise à leau Gitana 13
DR

Loïck Peyron, directeur général du Gitana Team : « C’est toujours agréable de mettre un bateau à l’eau. Après plusieurs mois de chantier, c’est le résultat du travail de toute une équipe ! D’autant plus que Gitana 13 est vraiment très élégant, ses nouvelles couleurs font l’unanimité ! La journée a été studieuse et efficace pour le team et les équipes du Chantier Multiplast qui ont fait, comme d’habitude, un excellent travail. A 20h00, Gitana 13 était à quai à La Trinité sur Mer. Nous allons maintenant rapidement procéder aux premières navigations pour valider les modifications de l’hiver avant la suite du programme. »
 
Le bateau sera skippé par Lionel Lemonchois, récent vainqueur de la Route du Rhum 2006 à bord de Gitana 11.
 
Le programme 2007 de l’ensemble du Gitana Team sera dévoilé dans quelques jours.
 
Gitana 13 en bref…
▪     GV : 374m²
▪     Solent : 177m²
▪     Trinquette : 104m²
▪     Gennaker : 550m²
 
Fiche technique :
▪     Longueur : 32,8m
▪     Largeur : 16,5m
▪     Mât : 41m
▪     Poids : 22 tonnes
▪     Matériaux : nomex carbonne
 
Palmarès :
    ▪     2000 : Mise à l’eau sous le nom d’Innovation Explorer
    ▪     2001 : 2ème de The Race skippé par Loïck Peyron
    ▪     2002 : remporte le Trophée Jules Verne sous les couleurs d’Orange et skippé par Bruno Peyron
    ▪     2003 : tentative avortée (démâtage) de Trophée Jules Verne sous les couleurs de
Kingfisher /Castorama, skippé par Ellen MacArthur.

 
Rapatrié à Vannes en mai 2006, au chantier Multiplast, Gitana 13 a subi un refit complet…
Les principales modifications concernent le gréement avec un nouveau mât de 41m plus haut donc que celui d’origine, l’implantation d’un système de hook sur les drisses de gennaker, trinquette et grand-voile et un nouveau jeu de voiles complet réalisé en Cuben Fiber avec la complicité de Jean-Baptiste Levaillant de la Voilerie Incidences à La Rochelle. La plateforme a également subi quelques modifications. La poutre avant a été rehaussée de 30 cm pour amoindrir les chocs frontaux et les étraves ont été re-profilées avec une forme plus droite et plus agressive. Les cellules de vie intérieure ont été repensées. Le bateau a également été équipé de tous les derniers systèmes de sécurité (homme à la mer, repérage…)

Source Gitana Team

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Nigel Rosewall rejoint l’équipe Harken dédiée à l’America’s Cup.

Nigel Rosewall - Harken
Nigel Rosewall - Harken

Harken annoncait le 29 Janvier l’arrivée de Nigel Rosewall au sein de son équipe de vente et services dédiés à la Coupe de l’America et aux Grand Prix. Nigel Rosewall rejoint donc le team Harken à Valence. Ses responsabilités comprendront les ventes et le soutient technique pour le haut de gamme Harken en winches de Grands Prix et équipements de pont. Nigel Rosewall vient de chez Lewmar, où il exerçait en tant que « Racing Projects Manager ».

La position dominante d’Harken en tant que leader dans les winches et équipements de pont pour l’America’s Cup et les Grands Prix s’explique par le haut niveau de service proposé, combiné à la constante recherche d’innovations sur les produits. Le résultat de cet engagement est qu’Harken équipe onze des douze syndicats engagés dans l’America’s Cup.

« Afin de maintenir le niveau de service pour lequel Harken est reconnu, nous avions besoin de personnes de haut niveau pour s’occuper des syndicats et projets en cours, » expliquait Mark Wiss, Directeur des ventes et service pour l’America’s Cup. « Nous sommes ravis de voir Nigel rejoindre notre équipe, car il est l’un des techniciens les plus respectés dans le monde des Grands Prix – ce qui va parfaitement avec Harken. »

Source Harken
Plus d’infos : www.harken.com

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Faber France a le vent en poupe !

FaberFrance Dir
FaberFrance Dir

L’histoire de Faber France
 
Créé en 1992 sur une idée de Patrice Verley, Faber France n’a pas cessé au fil des années de progresser et de se faire le spécialiste français des drapeaux, banderoles,… et compagnie comme le signifie son slogan. Longtemps dans l’électronique, Patrice a baigné dans le milieu du tissu à drapeaux dès son enfance car son père vendait du tissu. Au terme d’un rapprochement avec Faber (Pays-Bas), le numéro 1 mondial de ce segment, Patrice Verley fonde alors Faber France, les Néerlandais étant actionnaire de cette PME à hauteur de 33 %. La vie de Faber France commence par beaucoup de démarchage en France. Le côté entrepreneur et commercial de Patrice Verley plaît rapidement à une clientèle composée d’entreprises et de sociétés travaillant dans l’événementiel. Il faut dire que le secteur du drapeau n’est pas encore pris aux sérieux à la fin des années 80. Mais de nombreux chefs d’entreprise prennent conscience que la banderole ou tout type de tissus flottant est une bonne façon de communiquer et de représenter l’image de leurs entreprises. Faber connaît alors un grand boom en 1996 et emploie désormais plus de 20 salariés.

Le pavoisement
 
« Les drapeaux sont éclairés par le soleil et mûs par le vent » explique Patrice Verley. « De nombreux clients ou organisateurs d’événements ont vite compris que les banderoles ou les pavillons aux couleurs de leurs sociétés étaient un formidable moyen de publicité à des prix assez bas contrairement à une affiche 4 x 3 ». 
« Patrice a alors foncé dans ce secteur et force est de constater que ça marche » enchaîne Jean-Baptiste Le Bigot, récemment arrivé chez Faber France en tant que directeur associé. « Contrairement à notre concurrence, nous sommes de vrais spécialistes des drapeaux, pavillons… nous ne faisons que ça. Et nous voulons nous attacher à proposer à notre clientèle des services complets de A à Z. C’est ce que j’appelle la solution pavoisement ». Faber France maîtrise, en effet, complètement la fabrication et la distribution de ses produits : infographie avec l’interprétation des fichiers informatiques, impression numérique ou sérigraphie, finition, fabrication des mâts, livraison et maintenance. « C’est la nouveauté 2007 de Faber France. Nous avons créé un pôle service pour nos clients. Très souvent, les drapeaux ou autres… se détériorent. Nous proposons de maintenir nos sites (remplacement des drapeaux abîmés…) » conclut Patrice Verley, décidément très visionnaire.

La philosophie Faber
 
Patrice Verley ne s’en cache pas. Il a quelques convictions qu’il veut respecter dans le cadre de son entreprise. A commencer par ne pas délocaliser et de sous-traiter certaines composantes des produits Faber France en Europe et en France mais pas au-delà. L’environnement est aussi au cœur de l’action de Faber qui s’est implanté dans une zone pilote à Wavrin, zone qui allie habitation privée et entreprise dans un cadre naturel. Enfin, Patrice croit beaucoup à la communication interne et à une véritable convivialité entre dirigeants et salariés. Ainsi l’ensemble des employés de Faber France déjeune ensemble chaque midi dans une salle à manger au sein de l’entreprise. Et le patron organise souvent des voyages d’entreprise selon les résultats de Faber. New York, le Maroc ont été les destinations de la « famille » Faber. Actuellement, les 20 salariés suivent l’aventure du voilier « Faber France » qui participera mi-septembre à la transat 6.50 avec à bord un jeune skipper Dunkerquois, Thomas Ruyant.

 
Les produits Faber
>> Drapeaux
>> Pavillons
>> Kakèmonos
>> Banderoles et calicots
>> Guirlandes
>> Fun Line
>> Parasols
>> Mâts et accessoires
 
Faber France en chiffres
7 millions 323 euros : le chiffre d’affaire 2006
17% : l’augmentation du CA en 2006
23 : le nombre de salariés
50 : le nombre de salariés avec la sous-traitance
2000m2 : la superficie des locaux de Faber France à Wavrin
25% : le pourcentage à l’exportation
N°1 : dans le secteur de la pavillonnerie en France
 
Quelques clients :
 Total, Toyota, Intermarché, Pen Duick, Jeanneau, Feu vert, la Maaf, Général Motors …
 
Les corps de métiers chez Faber France
>> Couturières
>> Infographistes
>> Spécialistes de l’aluminium pour les mâts
>> Logisticien
>> Acheteurs
>> Commerciaux
>> Responsable de la planification de l’ordonnancement (passer les commandes, garantir les dates de livraison…)
>> Responsable du pôle service
>> Spécialiste de la sérigraphie à plat sur textile

Plus d’infos sur : www.faber-france.fr

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Kingcat / J Europe construit l’ExclusivE 76.

Exclusive
Exclusive

Georges Benarroch, Président d’ExclusivE Marine :  "…depuis de très nombreux mois, Kingcat / J Europe avait été identifiée comme une entreprise compétente pour construire nos bateaux. Ce qui a motivé notre décision finale, c’est la volonté de ses dirigeants à s’investir efficacement dans la réalisation des ExclusivE, leur réputation dans la technique de construction en infusion, et leur expérience dans le domaine des grands catamarans haut de gamme custom…".

Tout comme le Gilles Ollier Design Team pour ce qui est de la conception du bateau, Kingcat / J Europe devient un véritable ‘partenaire’ d’ExclusivE Marine pour ce qui concerne la construction.

Alors que Multiplast réalise les moules de l’ExclusivE 76, Kingcat / J Europe se prépare à entamer la construction proprement dite de la première unité. Max Raëz, Président de Kingcat / J Europe :
"… Nous sommes très heureux d’avoir été retenus pour construire l’ExclusivE 76. C’est un bateau extrêmement intéressant qui nous semble très abouti. Nous avons eu de très nombreux échanges avec ExclusivE Marine et le Gilles Ollier Design Team. Tout est réuni pour construire un très beau bateau qui s’inscrit parfaitement dans les compétences et le savoir faire de notre entreprise. Nous avons les hommes et les structures pour assurer cette production en petite série et en semi custom …".

Construction : 16 mois

La fabrication de l’ExclusivE 76 va être réalisée en plusieurs phases, ce au fur et à mesure de la livraison par Multiplast des quelques 20 moules structurels. Dans un premier temps, Kingcat / J Europe va réaliser la partie composite puis, en collaboration avec Patrick Sassier / Project manager d’ExclusivE Marine et Jean-Pierre Fantini / Architecte d’intérieur retenu pour la première unité, les aménagements intérieurs, la sélection et la mise en place des systèmes embarqués. Patrick Sassier : " …construire un premier bateau représente un énorme investissement temps, surtout lorsqu’on est en petite série. Nous essayons d’anticiper au maximum afin de nous laisser le plus d’opportunités possibles quant à la modularité des aménagements ; mais aussi de rationaliser la construction pour offrir une maintenance efficace…".

Architecte de l’ExclusivE 76, le Gilles Ollier Design Team assurera le suivi de la construction composite de l’ExclusivE 76 chez Kingcat / J Europ


Infusion sous vide

Technique de plus en plus employée à la réalisation de bateaux haut de gamme, elle permet d’obtenir un sandwich composite sous vide extrêmement performant, proche de la construction en pré imprégné sous vide en étuve. Le positionnement idéal des tissus prédécoupés et posés à sec, et leur recouvrement aux meilleurs angles – additionné à un dosage très précis de la résine – offrent d’excellentes qualités mécaniques aux coques. Elle permet aussi un excellent contrôle du poids. Enfin, elle garantit une qualité de fini exceptionnelle. 

Kingcat est le pionnier de la construction par infusion en Europe. Il utilise ce process depuis 1996 et a acquis une énorme expérience dans sa mise en œuvre, que ce soit pour des petites ou grosses unités. Rappelons que c’est ce chantier qui a construit le Kingcat M270, un power catamaran de 70 pieds (21.50 m) très innovant et très élaboré sur le plan technique.


Kingcat / J Europe

L’entreprise est installée à Olonne-sur-Mer / France, sur la façade Atlantique. Ses ateliers sont répartis sur 4500 m²  Plus de 90 personnes y travaillent à la réalisation de bateaux de plaisance dont les J Boat que Kingcat / J Europe fabrique sous licence pour l’Europe. Kingcat / J Europe construit également de nombreux outillages.

Plus d’informations : www.jeurope.eu.com

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La Solo Méditerranée n’aura pas lieu en 2007 !

Kito de Pavant  sur Groupe Bel
DR

Mesdames et Messieurs les coureurs,

Depuis 3 ans, l’agence Mer & Média, le Yacht-Club de Porquerolles et le Yacht-Club de la Grande Motte co-organisaient la Solo Méditerranée, première épreuve du Championnat de France de course au large en solitaire.
 Lors de ces derniers mois, trois événements majeurs sont intervenus :
– Le Yacht-Club de la Grande Motte, organisateur sportif de la Solo Méditerranée s’est désolidarisé, malgré son engagement, de notre organisation afin de se rapprocher de la course « Cap Istanbul »,
– La Classe Figaro-Bénéteau a pris le parti de soutenir et de promouvoir cette épreuve vers la Turquie et de ne pas inscrire la Solo Méditerranée à son calendrier 2007,
– Dans le même temps, la FFVoile a inscrit la Transat Belle-île en Mer – Marie Galante au calendrier du Championnat de France, excluant de ce fait la Solo Méditerranée du calendrier 2007.

La concomitance de ces trois éléments a donc porté un coup dur à l’organisation d’une édition 2007 de la Solo Méditerranée.
A ce jour, malgré notre volonté affirmée encore lors du dernier Salon Nautique de Paris, malgré le soutien de nos partenaires, des collectivités associées et le souhait que manifestait une partie d’entre vous de courir la Solo Méditerranée en 2007, nous considérons que les conditions de son organisation ne sont pas réunies et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’y renoncer cette année.

Nous regrettons de devoir prendre cette décision qui n’est dictée que par le souhait responsable que nous avons de ne pas entraîner partenaires, collectivités, coureurs et sponsors dans un événement organisé à minima et dans le cadre d’un calendrier Figaro méditerranéen 2007 devenu inconséquent, découlant hélas des décisions évoquées précédemment et de leurs conséquences…

Nous étudierons dans les mois à venir le projet d’organiser une édition 2008 de la Solo Méditerranée, à la seule condition que celle-ci retrouve sa place au sein du Championnat de France solitaire et que la Classe Figaro l’inscrive de ce fait à son calendrier. Nous entreprendrons dans les mois qui viennent les démarches préalables auprès de ces deux institutions.

Espérant que vous comprendrez cette décision, nous vous prions de croire en l’expression de nos sincères salutations. Bien sportivement vôtre.
        
Pierre Giboire, Directeur, Mer & Média
Sébastien Le Berre, Président, YC de Porquerolles                        
Fabrice Thomazeau, Coordinateur général

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Multis 60 : la monotypie à l’étude

Grand Prix de Fécamp
DR

Depuis une superbe  Route du Rhum qui a mis en lumière leur extraordinaire potentiel , les rangs se sont malheureusement  éclaircis dans la classe des multis 60 pieds : l’ancien Géant est à vendre , Sodebo de Thomas Coville, Foncia d’Alain Gautier sont à louer. Mais faute d’un programme assez attractif , les coureurs candidats ( Fred Le Peutrec, Charles Caudrelier ) ont du mal à décider d’éventuel armateurs. Cette saison on devrait donc retrouver quatre mousquetaires sur les lignes de départ : " Groupama 2" de Franck Cammas , "Gitana 11" de Lionel Lemonchois . " Banque Populaire IV "de Pascal Bidegorry et " Sopra Group " d’Antoine Koch dont le projet de location de Foncia a buté sur des écueils d’assurance. Hormis le rendez -vous de la Jacques Vabre , Yvan Bourgnon ( Brossard ) naviguera en franc- tireur.
 
Lorient – Les Açores en Mai
La saison s’ouvrira avec une course en double Lorient – Les Açores Lorient en cours de finalisation par Pen Duick . Cette épreuve  qui remplace la transat Lorient – Les Bermudes et retour sera ouverte à d’autres classes et peut être même à des bateaux historiques.  Pour les multis ,la saison se poursuivra sur des épreuves existantes , le Trophée SNSM ( Saint Malo – Saint Nazaire ) ,  le Défi (exPetit Navire)  à Douarnenez  , la Rolex Fastnet Race en Aout. Un grand prix aura lieu en Septembre , sans doute pas à Fécamp qui voulait six bateaux mininimum. Lorient ou la Trinité sur Mer devrait accueillir ce Grand Prix dont le financement reste à ficeler. Pour la transat Jacques Vabre ( Le Havre – Salvador de Bahia ) garantie de retombées médiatiques, la flotte devrait s’étoffer.
 
Relancer la classe
Mais les multis sont au creux de la vague  et une réflexion est engagée au sein de l’ Orma pour les relancer. L’idée de la monotypie notamment défendue  par  Alain Gautier pour maitriser l’inflation des coûts revient d’actualité. " On y travaille sérieusement au sein de la classe. On est dans une phase de consultation des différents acteurs , coureurs ,architectes, armateurs. Le premier objectif est de boucler un dossier solide d’ici le printemps. L’idée serait d’arriver à la Jacques Vabre 2009 avec une flotte monotype " explique Vincent Borde qui travaille en binôme sur ce dossier avec Franck David qui va occuper un poste de directeur opérationnel au sein de l’ORMA.  " Contrairement à ce qu’on pourrait penser , certains coureurs qui dominent aujourd’hui le circuit des 60 pieds ne sont pas forcément  hostiles à ce principe de la monotypie pour l’avenir " précise Patrick Chapuis ancien journaliste de l’Equipe et président de la classe depuis Décembre. Une assemblée générale aura lieu le 8 Février.  Elle servira notamment à modifier les statuts , confirmer le poste de Franck David.  Elle sera surtout l’occasion d’un débat de fond afin que les multis , monotypes ou non, retrouvent un second souffle.
 
Gilbert Dréan

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1140 milles d’avance pour Stamm !

Poujoulat image embarquée Pacifique Etape 2 Velux 5 Oceans
DR

Dimanche, à l’aube, Stamm, rarement fanfaron, envoie un petit mail à son PC terre dans lequel il se réjouit de sa tactique météo. «Il va manger grave… ». Et il mange, son concurrent japonais, 10 milles de l’heure en moyenne… « Et ce n’est pas fini . A terre, on est tous copains, en course, c’est autre chose».

On craignait qu’en l’absence de Mike Golding et d’Alex Thomson, Bernard Stamm perde de sa « niaque», manifestement, il n’en est rien et le skipper suisse en fait la démonstration. Aujourd’hui, Bernard nous signale que si la mer est formée, avec des vagues plus puissantes, il bénéficie du même vent (20 nœuds), un peu plus portant. Ce qui permet à Cheminées Poujoulat d’allonger la foulée… Résultat, alors que le 60 pieds Open de Kojiro Shiraishi est flashé 7 nœuds de vitesse, celui de Bernard Stamm file à 15 nœuds de moyenne, sur la route directe. Cap sur le Horn!  , situé à 2000 milles. La route est encore longue et pavée de pièges, notamment à l’approche du cap mythique où sont signalés des icebergs, mais Bernard Stamm est gonflé à bloc. Il vient de réaliser un check up de Cheminées Poujoulat, « tout est ok », a enfin trouvé la panne de son pilote automatique, bref, c’est avec un bateau au top et un moral d’acier que le leader de la Velux 5 Oceans continue sa traversée du Pacifique sud vers le Horn. «Sur cette étape, il faut arriver au cap Horn avec un bateau au maximum de ses capacités, parce que c’est loin d’être fini, il reste autant de route à faire et c’est souvent sur la remontée de l’Atlantique que les faiblesses apparaissent » confiait Bernard avant le départ de Fremantle il y a 15 jours.

Sur la première étape, après 43 jours de mer, entre Bilbao et Fremantle, Bernard Stamm avait franchi la ligne d’arrivée en laissant Kojiro Shiraishi 900 !  milles derrière lui. Au 16ème jour de course sur cette seconde!  étape, à 12 h 30, ce sont 1140 milles qui séparent les deux adversaires…

Source Cheminées Poujoulat
 

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