vendredi 14 novembre 2025
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La Régate Atlantique…

GEANT
DR

Le franchissement ainsi du front chaud avec l’accélération brutale du vent qui succède est un moment que chaque coureur anticipe afin de déclencher à bon escient le virement de bord. Le trimaran « Géant » a été l’un des premiers  à entrer dans le refus ; Son skipper a viré de bord pour accélérer fortement tribord amure sur la route directe. A plus de 20 noeuds de moyenne cap au Sud Ouest, il a rapidement fait le trou alors que ses adversaires attendaient impatiemment leur tour de quitter enfin l’allure face au vent pour pouvoir débouler grand largue. C’est Franck Cammas qui a momentanément fait les frais de ces différentes prises de décision ; Plus sud mais aussi un poil plus Est, Lionel Lemonchois a profité plus longuement de cette veine de vent pour placer son Gitana 11 en seconde position, devant Pascal Bidégorry (Banque Populaire) et le très véloce Yvan Bourgnon (Brossard) qui ont, peu avant-midi, choisi de repartir bâbord amure cap au Sud. La dépression, en s’évacuant vers le Nord Est, génère un vent tournant progressivement du Nord au Nord Est, puis à l’Est. Bidégorry et Bourgnon ont ils déjà ressenti ces effets ? Ils vont en tous cas croiser devant les étraves de leurs poursuivants emmenés toujours à bonne vitesse par Groupama. A noter le bon retour nocturne d’Orange Project. Stève Ravussin a fait parler la poudre avec des pointes à plus de trente nœuds pour réintégrer la flotte et s’emparer de la 8ème place.

JP Dick tient bon en tête des Open 60
Jean-Pierre Dick est visiblement à son affaire à bord de Virbac Paprec. Il tient joliment tête aux « Siamois » Roland Jourdain (Sill et Véolia) et Jean Le Cam (VM Matériaux) avec respectivement 3,8 et 26,6 milles d’avance. Modification stratégique qui peut avoir prochainement son importance, Dick a déclenché plus tôt son virement la nuit dernière. Jourdain et Le Cam ont ainsi prolongé davantage leur bord à l’Ouest et naviguent à présent au vent du leader. Dominique Wavre semble en avoir terminé avec les soucis de dérive de son Temenos. Il cravache pour revenir au contact des leaders, comme en témoigne sa vitesse instantanée de… 19,2 noeuds ! Il talonne à présent le Britannique Brian Thomson (Artemis) à 57 milles de Dick.

Franck Yves Escoffier solide leader des trimaran 50′
A près de 17 nœuds de moyenne, Sill et Véolia est le plus rapide sur les 4 dernières heures. Il rivalise ainsi en vitesse pure avec à son vent, le leader des trimarans de 50 pieds, Franck-Yves Escoffier sur Crêpes whaou, et son dauphin, Eric Bruneel sur Trilogic. Bien que séparés de 56 milles, ces deux multicoques affichent en ce milieu de journée des performances similaires.

Les Jeunes Dirigeants en tête !
Pierre Yves Guennec a parfaitement extrait son monocoque de 55 pieds « Jeunes Dirigeants » des pièges de la Manche. Il occupe depuis le départ la tête des monocoques de Classe 1 et devance Arnaud Dhalenne et son TAT Express de 16 milles.
Ecarts encore plus ténus en Mono Classe 2 avec une vraie bagarre entre l’Américain Kip Stone (Artforms) et Servane Escoffier (Vedettes de Bréhat-cap marine) qui vient de laisser son fauteuil de leader au skipper de la Nouvelle-Angleterre. Lutte aussi intense en mono Classe 3 entre le Belge Michel Kleinjans (Roaring Forties) et RégisGuillemot. Les deux hommes font jeu égal du côté de la pointe de Bretagne.

Duel Vittet – Morvan sur les 40′
La Classe des 40 pieds est le théâtre de la bagarre attendue entre les deux Figaristes Dominic Vittet (Atao Audio Système) et Gildas Morvan (Oyster Funds). 2,3 milles les séparent à l’avantage de Vittet ; Olivier Rabine (IXSEA) n’est qu’à une dizaine de milles. Il devance un redoutable trio d’anglais, Phil Sharp, Ian Munslow et Nick Bubb.

DVDB / Agence Mer & Média

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Yves Parlier

Yves Parlier portrait
DR

«Le Rhum, c’est la transat qui fait le plus rêver, de par son histoire et sa destination. On a tous envie d’aller vers les Antilles, qui représentent un point de passage pour les marins sur la route du tour du monde. C’est une course qui marque, qui a un statut à part et l’on se souvient des noms de tous les vainqueurs, ce qui n’est pas le cas pour toutes les épreuves.

Je n’y ai participé qu’une fois, c’était en 1994. Une période qui marque le début de la marche en avant des monocoques, on commençait à voir arriver les coques planantes et les performances des monos ont fait un bond en avant à partir de cette époque. J’étais arrivé 3ème au classement général derrière Laurent Bourgnon et Paul Vatine en multicoque, ce qui avait constitué une surprise (Yves menait alors Cacolac d’Aquitaine). Il y avait eu pas mal de casse sur cette édition, mais le fait d’avoir deux monos dans le top 5 (Alain Gautier signant la 4ème place, ndlr) avait étonné pas mal de monde.

J’étais personnellement resté assez proche de l’orthodromie, il y a eu quelques coups de vent dans lesquels j’étais avantagé par rapport à Alain Gautier, son Bagages Superior ayant deux mâts, donc plus de fardage… Sur la fin de course, nous avons buté dans l’anticyclone des Bermudes avec un gradient de vent assez musclé. J’ai négocié un empannage qui m’a permis de descendre plein pot sur les Antilles. Globalement, cela a été une transat rapide – bien plus que celle de 1998 (ndlr : le temps de référence du parcours, établi en 1994 par Yves, n’a été battu qu’en 2002 par Ellen MacArthur). Les multis étaient partis très nord, ils ont dû tout recroiser et ont fait beaucoup plus de route que moi (620 milles précisément pour Bourgnon, ndlr)… Je suis celui qui avait fait le moins de route cette année-là.

En 1998, un accident m’a empêché de prendre le départ, alors que cette course je l’avais imaginée, bien préparée… J’ai confié la barre de mon bateau à Thomas Coville, qui avait fait le Trophée Jules Verne l’année précédente, et avait remporté la Route de l’Or avec moi peu avant le Rhum : naturellement, je n’ai jamais suivi une épreuve d’aussi près en étant à terre ! Thomas a fait une course splendide, signé une magnifique victoire… qui lui a ouvert des portes et servi de tremplin pour signer avec Sodebo. C’est une belle histoire qui a commencé pour lui suite à cette Route du Rhum, et il a fait du chemin depuis !"

Propos recueillis par Jocelyn Blériot

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Lemonchois impose sa loi

GITANA XI
DR

Il faudra gérer le risque et la fatigue, à l’entame de la troisième nuit de mer de cette Route du Rhum. Chez les monocoques Imoca, après le démâtage du PRB de Vincent Riou et l’abandon du Delta Dore de Jérémie Beyou, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) allonge la foulée et tient tête à Roland Jourdain (Sill & Veolia) et Jean le Cam (VM Matériaux). Dans les autres classes, des hiérarchies commencent à se dessiner : Crêpes Whaou! de Franck-Yves Escoffier fait merveille chez les multis 50 et il y a un joli duel en tête des Classe 40 entre Dominic Vittet (Atao Audio System) et Gildas Morvan (Oyster Funds). Côté avaries, La Promesse, le monocoque Classe 3 du Hollandais Jankees Lampes a démâté au large des côtes anglaises et se dirige vers Falmouth dans le sud-ouest de l’Angleterre. Loïc Escoffier, sur le multi 50′ Deleage et Diazo s’est arrêté à Camaret pour réparer son moteur et envisageait de repartir en soirée. En Classe 40, Marc Lepesqueux (Siegenia-Aubi) a cassé le safran bâbord et abandonne. En classe 3, Didier Levillain fait route vers la Bretagne pour tenter de réparer son moteur. Mais pour les 70 solitaires encore en course, la nuit va être sportive.
 
Multicoques 60′ Orma : Lionel Lemonchois nouveau leader
Les trimarans Orma ont passé le front tôt ce matin, ont tous empanné, et se retrouvent dans du vent portant qui va en forcissant. Cela leur permet de foncer sur la route vers le nord des Açores, qu’ils devraient atteindre dès demain soir ! Seule la houle contrarie la glisse, mais ça va déjà vite. À l’attaque sur Gitana 11, Lionel Lemonchois vient de prendre la tête, 11 milles devant le Géant de Michel Desjoyeaux. Le passage du front ce matin a été "sportif", confie Yvan Bourgnon"mais maintenant on est au portant sous gennaker, à 22-23 noeuds, jamais au-dessous de 20." Les multis Orma sont désormais sur des moyennes supérieures à 400 milles par jour. "Jusqu’ici on a eu droit de la régate dans le petit temps. Maintenant, c’est du sport au large dans la tradition du Rhum", note le directeur de course, Jean Maurel. "Dans ces conditions-là, avec de la houle, les risques d’enfournement voire de chavirage sont une donnée avec laquelle il faut composer. Certains vont prendre plus de risques que d’autres, il faudra savoir où placer le curseur."  Lionel Lemonchois, lui, attaque fort. Au pointage de 16h, le navigateur de Gitana 11 a pris la tête, devenant ainsi le cinquième leader de cette Route du Rhum en trois jours après Cammas, Desjoyeaux, Bidégorry et Bourgnon. Et Lemonchois affichait de loin la moyenne la plus rapide : 24 noeuds sur les quatre dernières heures, contre 19,2 noeuds pour Michel Desjoyeaux, (2e sur Géant à 11 milles), et 22,7 noeuds pour le 3e Pascal Bidégorry (Banque Populaire, à 42 milles). Sur cet indicateur, seul Yvan Bourgnon était lui au-dessus de 20 noeuds de moyenne, les 8 autres multis Orma n’atteignant pas 19 noeuds. "Il y a des petits camarades qui appuient sur le champignon, mais j’ai décidé de rester prudent", expliquait Pascal Bidégorry à la vacation, point de vue largement partagé par Franck Cammas, qui avouait un mauvais choix de voiles et du terrain perdu la nuit dernière et constatait : "il y a de la prise de risque autour, mais il faudra savoir lever le pied pour tenir le rythme". Tenir le rythme, gérer la fatigue et ne surtout pas faire d’erreur de pilotage : la météo annonce jusqu’à 30 noeuds d’est et une houle formée cette nuit.

Monocoques Imoca : Jean-Pierre Dick résiste
Leader depuis le premier matin de course, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) résiste à la pression de Roland Jourdain (Sill et Veolia), qui n’a que 6 milles de retard, et à celle de Jean Le Cam (VM Matériaux), à 27 milles. Ce trio-là a creusé l’écart avec le peloton de poursuivants relégués entre 40 et 70 milles, et encore plus avec les trois derniers qui pointent à plus de 120 milles derrière. A 13-14 nœuds de moyenne, les vagues déferlent sur le pont et les milles défilent en direction des Açores. Jean-Pierre Dick reconnaît ne pas beaucoup dormir, alors que Roland Jourdain a enfin réussi à enchaîner six tranches de sommeil de 20 minutes. Derrière, Dominique Wavre a connu un petit problème de dérive qui lui a fait perdre plusieurs heures hier. Quant à Vincent Riou (PRB), il a atteint vers midi Port-La Forêt suite à son démâtage lundi soir au sud des Scilly.

Monocoques Classe 40
Après les 36 premières heures passées dans des vents aléatoires le long des côtes Bretonnes, les 25 Classe 40 de cette 8e édition de la Route du Rhum filent désormais entre 10 et 14 noeuds vers le sud-ouest. Dominic Vittet (Atao Audio System), situé le plus au nord-ouest de la flotte et Gildas Morvan (Oyster Funds) se livrent une belle bagarre. Au pointage de 20 heures, Vittet le trinitain prenait l’avantage sur Morvan le Finistérien… pour moins d’un mille ! Atao était en effet gratifié d’une meilleure vitesse, mais il est bien évident que l’empoignade ne va pas s’arrêter là. " Les bateaux sont très étalés mais les écarts ne sont pas très importants. Il ne faut rien lâcher ! ", commentait Vittet lors de la vacation ce matin. Olivier Rabine, sur IXSEA, se mêle bien à la lutte. En revanche Marc Lepesqueux (Siegenia-Aubi) abandonne : son safran babord s’est brisé dans une collision avec un ofni.

Multicoques Classes 2 et 3
Le Crêpes Whaou ! de Franck-Yves Escoffier continue sa course en tête sans un regard vers l’arrière, son objectif étant de laisser dans son sillage quelques trimarans Orma et c’est d’ailleurs déjà chose faite pour Madinina. Son fils, Loïc sur Deleage & Diazo a gagné le port du Conquet pour réparer la pompe à eau de son moteur. Plus de 200 milles séparent déjà Crêpes Whaou ! de Le Bon Marché Rive Gauche, skippé par Anne Caseneuve. En classe 3, Ross Hobson sur Ideal Stelrad mène la flotte des trois trimarans de sa catégorie. L’Anglais se dit épuisé par les manœuvres incessantes des premières 48 heures, mais se réjouit de la bonne marche de son bateau. Une petite quinzaine de milles séparent Ideal Stelrad de Switch.fr.

Monocoques Classe 1, 2 et 3
– En monocoque Classe 1 : Pierre-Yves Guennec, le steward d’Air France, mène le jeu. Depuis le passage de la bouée du Cap Fréhel, Jeunes Dirigeants a gardé le contrôle de la flotte. L’écart qu’il avait creusé avec son ami Arnaud Dhallenne (TAT Express) est en train de s’amplifier rapidement: le patron de l’association Pen Duick, à moins de 10 milles du bateau en aluminium à 8 heures ce matin, était à 23 milles à 16 heures.
– En monocoque classe 2 : maintenant que le vent est redevenu fort et stable, l’Américain Kip Stone profite du potentiel de vitesse de son Artforms : il a repris la tête pour 10 milles devant le Vedettes de Bréhat Cap Marine de Servane Escoffier.
– En monocoque classe 3 : à moins de 15 milles de Michel Kleinjans sur Roaring Forty, l’actuel leader de la classe 3 en monocoque, Régis Guillemot sur Hallucine, ne lâche rien. Les trois autres concurrents encore en course (La Promesse a démâté) sont relégués à plus de 100 milles de la tête, des écarts qui devraient encore grandir avec l’arrêt au stand de Didier Levillain (A fond contre la spondylarthrite). Celui-ci rencontre des problèmes de moteur et s’est dérouté vers l’Aber Wrac’h sur la côte nord du Finistère.

Source Route du Rhum

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Météo complexe sur la Velux 5 Oceans

Hugo Boss Alex Thomson
DR

« On a eu le passage d’une dépression avec un front froid et là dedans c’était très variable en force de vent et en direction. Et en plus ça ne correspondait pas forcement aux prévisions donc ce n’était pas facile à gérer. Maintenant derrière ce bazar la c’est beaucoup plus établi et ça va forcement en mollissant. ». Toujours optimiste, Bernard espérait qu’une fois l’alizé établi, il aurait peut être la chance de sauter la case « Pot au Noir ». Occupé toute la première partie de la nuit à s’adapter aux conditions et donc à faire de multiples changements de voile, Bernard est ensuite parvenu à se reposer. Un repos bien mérité pour Bernard qui a travaillé ces derniers jours à remettre son Cheminées Poujoulat en ordre. « Ca va être bien pour attaquer le Sud » a-t-il commenté. Et avant la chasse au vent, c’est à la chasse aux poissons volants que Bernard s’attaque. « Il y en a plein qui atterrissent sur le pont et je me dépêche de les mettre par-dessus bord. Sinon avec la chaleur ça devient vite une infection ». Et mis à part un invité mystère, Bernard Stamm n’avait rien d’autre à signaler à bord de Cheminées Poujoulat. « J’ai eu la visite d’un tout petit oiseau qui devait faire 25g. Je sais pas d’où il venait ni ou il allait mais il avait l’air un peu effarouché donc il est venu me trouver. »

Kojiro Shiraishi, 275 milles derrière Bernard, semblait plus préoccupé par les conditions dans lesquelles il se trouvait. « Les vagues sont si dures et cassantes que si la coque les encaisse ça peut vraiment faire des dégâts. » Afin de limiter les chocs sur son Spirit of Yukoh, le Japonais a donc choisi de lever le pied. « J’y vais doucement et cherche vraiment à épargner le bateau tant que possible ». Contrairement à leurs concurrents, Kojiro et Bernard sont les seuls marins à ne pas avoir eu besoin de s’arrêter 48h pour réparer les dégâts causés par la tempête des premiers jours de course. Leur avance reste donc confortable. A 260 milles de Spirit of Yukoh se trouve Mike Golding qui ne sait trop que penser de ce casse tête météo. « Le bateau marche super bien. C’est pas évident d’évaluer comment je m’en sors parce que j’ai fait des choix tactiques. Bien sur si je sors plus de toiles, j’avalerai les milles mais il faut trouver le raisonnable équilibre et jusque la je ne pense pas que nous nous en soyons mal sortis. »

A 76 milles de Mike Golding, Alex Thomson a préféré prendre ces variations avec le sourire: « Je suis bien content de ne pas être en vacances aux canaries en ce moment parce que le temps ne doit vraiment pas y être sympa. C’est très nuageux et ça devrait péter. Mes dernières 24h se sont bien mieux déroulées que mon dimanche dans la pétole. J’ai beaucoup moins juré qu’auparavant ce qui veut dire que le vent m’a joué moins de tours ! » Plus tôt dans la journée, Sir Robin Knox Johnston est revenu sur la frustrante nuit qu’il a passé hier au large du Portugal. « Il n’y avait pas le moindre souffle de vent et c’est vraiment décourageant de ne rien avoir dans la Grand Voile ! Vitesse du bateau 0, vent 0. Il y avait de gros nuages qui prouvent qu’il y a bien de l’activité quelque part mais je ne sais pas où ». Et même si la situation était rageante à bord de SAGA Insurance, tout allait bien pour le doyen de la course.

Répondant présent à l’appel des vacations radio ce matin, Graham dalton avait l’esprit à la bagarre. « Je me lance sur les trousses de Robin et je pense que ça lui fera tout drôle de voir l’étrave de mon bateau dans son rétroviseur au coucher de soleil ce soir ». Le Néo-Zélandais et son 50 pieds Open (le seul de la flotte) A Southern Man – AGD, sont actuellement à 105 milles de Sir Robin et semblent prendre la frontière terre/mer très au sérieux. « A terre, nous pouvons être les meilleurs amis du monde mais en mer, chaque concurrent devient un ennemi. Je resterai de marbre ! ».

Source Velux 5 Oceans

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CNB lauréat dans la catégorie des 23m – 36m pour Hamilton II.

CNB - Hamilton II
CNB - Hamilton II

Depuis 5 ans, CNB est nominée et finaliste aux Superyacht Society Design Awards dans la catégorie des 23 m – 36 m. Il est le premier chantier français à avoir reçu le « Best Sail 23 m – 36 m Award » pour Only Now / 2002. Une nouvelle fois, CNB est à l’honneur en 2006 avec Hamilton II.

 
Hamilton II, un grand yacht d’exception.
Dès le premier contact, ce grand voilier donne l’impression d’une élégante fluidité.
Ce superbe sloop de 117’ aux lignes de pont très modernes relève tous les défis lancés par CNB : la plus grande pièce au monde réalisée par infusion en composite fibre de carbone / résine vinylster avec âme en balsa ultra-light ; un mât et une bôme en carbone.
Cette unité prestigieuse est à ce jour le plus grand voilier en carbone réalisé par CNB.
La zone salon est surélevée au-dessus de la salle des machines. Du fait des larges ouvertures vitrées du roof, elle bénéficie d’une lumière et d’une vue exceptionnelles.

Ses principales caractéristiques :
Architecte Naval : Philippe Briand
Architecte d’intérieur : Andrew Winch
Constructeur : CNB
Matériau de construction : Composite carbone / verre / balsa / vinylester
Longueur hors tout : 35,66 m
Longueur flottaison : 31,50 m
Bau maximum : 7,94 m
Tirant d’eau : 3,50/5,00 m
Lest : 30 t
Déplacement lège : 97 t
Réservoir gazole : 7.750 l
Réservoir eau douce : 4.000 l
 

CNB, une signature prestigieuse dans le monde de la grande plaisance.
Sur le marché des grands yachts à voile, un grand voilier custom sur 10 porte la signature CNB.
En 20 ans (CNB fêtera ses 20 ans en 2007), le chantier a acquis une reconnaissance internationale. Chaque yacht est un projet unique, il représente la réalisation du rêve d’une personne d’exception.
 
Le site de production de CNB est le plus moderne de la profession et maîtrise deux modes de construction :
– la construction en aluminium, un matériau utilisé dès l’origine du chantier
– la construction en composite, un mode de construction high-tech par infusion de résine sous vide qui fait de CNB un acteur incontournable dans le monde des yachts en composite.

Située sur les bords de la Garonne, CNB est aujourd’hui installée sur un espace de 6 hectares dont 19 000 m² couverts répartis en trois sites majeurs : un atelier aluminium, un atelier composite et un dernier atelier, Bordeaux III, mis en service depuis septembre 2005.
Parallèlement, CNB dispose de 300 mètres de quai en eau profonde pour les mises à l’eau et les premiers tests.
En 1992, CNB a rejoint le groupe Bénéteau, leader mondial de la voile depuis 1982 et coté en bourse depuis 1984. La créativité et les technologies développées aujourdhui par CNB, comme pour la haute couture, explorent des voies nouvelles dont les marques plaisance du groupe Bénéteau s’inspirent.
 

Plus d’infos sur www.cnb.fr
 
 

 
 
 

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Consommez Bio et Equitable !

Jardin Bio
Jardin Bio

Alimentaire :
Jardin Bio Equitable vous offre la possibilité de consommer à la fois Bio et Équitable. Pour ce faire, la marque propose de découvrir une large gamme de produits sucrés et salés ainsi que de nouvelles saveurs :
– 41 références dont 17 nouveautés gourmandes et exotiques, ainsi que 5 à base de quinoa.
– de nouvelles familles de produits : céréales, féculents, farine, spécialités à tartiner, desserts, boissons, biscuits…
Jardin Bio Equitable collabore avec 14 coopératives de l’hémisphère Sud.

Cosmétiques : la première gamme bio et équitable :
Jardin Bio Etic est une gamme de 14 soins cosmétiques à la fois biologiques et équitables, pour le visage et le corps. Certifiés par Ecocert, labellisés Cosmébio et Max Havelaar, ils sont dénués de tout
produit chimique préoccupant pour la santé ou l’environnement.
– 95% d’ingrédients naturels dont un minimum de 10% d’ingrédients biologiques.
– 95% d’ingrédients biologiques sur le total des ingrédients végétaux.
– sans paraben, sans phénoxyéthanol, sans pétrochimie, sans OGM, sans matières premières animales, sans colorant, sans parfum de synthèse, sans produit ethoxylé, sans PEG, sans silicone…
– Non testés sur animaux.
– Emballages non polluants et recyclables.

Jardin Bio Etic collabore avec 7 coopératives de l’hémisphère Sud.

Textiles :
La culture du coton est la plus polluante du monde : elle occupe 2,5 % des terres agricoles
mondiales mais absorbe 20 % des pesticides produits chaque année. C’est pourquoi Jardin Bio Equitable souhaite faire partager et comprendre le pourquoi d’un coton 100% Bio et Équitable :
– 100% Bio : La culture de ce coton respecte l’environnement car elle n’utilise ni pesticides, ni produits chimiques.
– 100% Equitable : Jardin Bio et Max Havelaar développent la filière indienne avec 400 producteurs de la coopérative Chetna Organic qui reçoivent une plus juste rémunération de leur travail leur permettant de mener à bien des projets de modernisation : achats de matériel (entrepôts, charrues, … )

La 1ère offre bio et équitable totalisant 136 références pour :
– le rayon linge de toilette
– le rayon femme : sous-vêtements, chaussettes et T-shirts
– le rayon homme : sous-vêtements, chaussettes et T-shirts

Plus d’infos sur www.leanature.com

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Simrad/ B&G et Cécile Poujol.

B&G Poujol
B&G Poujol

B&G, qui fête sa cinquantième année, équipe plus des 2/3 de la flotte des 60 pieds et 50% de la flotte totale de la Route du Rhum 2006.

B&G a choisi de nous présenter aujourd’hui le Classe 40 N°32, skippé par l’une des quatre femmes participant à la course, Cécile Poujol sur « Paca Entreprendre ».

"Nous avons conçu avec Cécile une installation B&G et Simrad simple mais d’un très haut niveau de performance. Le principal atout selon Cécile a été « d’avoir un seul interlocuteur pour toute la partie électronique, qui soit disponible et de bon conseil ».

Les afficheurs sont en nombre limité mais judicieusement placés, avec une console d’afficheurs centrale orientable de bâbord à tribord.

Le pilote principal H2000 est associé à un compas gyro tridimensionnel qui garantit une info de cap très stable quelle que soit la gîte, l’assiette ou les accélérations du bateau. Le pilote de secours AP16  avec mini gyro est facile à activer, le plus indépendamment possible du pilote principal.
L’ordinateur de bord est équipé du logiciel de navigation Deckman, connecté à la centrale Hydra 2000, au GPS et à la communication par satellite Fleet 33. Deckman analyse les performances du bateau, transpose les données de navigation sur une cartographie et y superpose les fichiers météo. Le fleet 33 permet d’importer directement les fichiers météo les plus récents, quelle que soit la zone de navigation du bateau.

Les calculs des polaires par Deckman sont renvoyés directement sur le pont, permettant à Cécile de savoir si la vitesse est conforme aux caractéristiques du bateau.

Enfin la télécommande sans fil Remote Vision permet à Cécile de contrôler le pilote à distance, de disposer d’un affichage supplémentaire dans le cockpit, de surveiller la bonne marche du bateau depuis la couchette ou en manœuvre pied de mât.
Il est envisagé d’installer un radar au retour de la Route du Rhum, qui permettrait à Cécile de mieux se reposer en confiant la barre à son pilote et la surveillance de la route au radar.

Nous souhaitons bonne chance à Cécile. "

Plus d’infos sur Cécile : www.cecileenmer.com

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Cammas et Thompson en tête ce matin…

Franck Cammas / Groupama
DR

A cinq heures mardi, Franck Cammas, lors de la vacation avec le PC presse à Paris alors qu’il avait réussi à sortir de la Manche en tête, au prix de généreux efforts, a expliqué que "le vent n’a cessé de tourner, du nord-est au nord puis au sud et j’ai dû pas mal manœuvrer. Heureusement, le vent doit devenir plus stable dans la journée. J’ai fait pas mal d’efforts, mais je savais que ça allait être comme ça ".
Vers 22 heures dimanche, la bruine et le brouillard s’étaient installés en Manche, incitant les concurrents à la plus grande vigilance. Cammas, n’en a pas moins abordé cette première nuit " à fond " puisqu’il se sent " pas mal physiquement ". Il avait accéléré l’allure en milieu de nuit pour progresser à 13, 2 nœuds et faisait cap à l’ouest.
Cette condition physique lui a permis de multiplier les manœuvres sans puiser dans ses réserves.
Au cours d’un empannage, il a aperçu Michel Desjoyeaux (Géant), qui occupait la sixième place du classement de 4h05, à 12 milles du leader, talonné par Lionel Lemonchois (Gitana 11), distancé de moins de 5 milles. Banque Populaire (Pascal Bidégorry) 3ème et Sopra Group (Antoine Koch) 4ème, comme la plupart des trimarans Orma, avaient alors quitté la Manche pour s’expliquer sur plus de 3500 milles.

Premier abandon :
La bataille faisait également rage chez les monocoques de 60 pieds. Jérémie Beyou (Delta Dore) n’a pu s’y mêler. Pour des raisons familiales, il a décidé de renoncer. " C’est une décision pas facile à prendre mais elle est naturelle ", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Il s’agit du premier abandon, dans la flotte des 74 bateaux ayant mis le cap dimanche sur Pointe-à-Pitre.
Roland Jourdain, (Sill et Véolia), par le travers de Morlaix, précédait de moins de 3 milles PRB (Vincent Riou). " Nous n’avons pas passé une nuit propice à la sieste ", plaisantait " Bilou "  qui s’est concentré, vigilant, sur les réglages dans le petit temps. Ces conditions, Riou les a  exploitées pour poursuivre la découverte de son monocoque, mis à l’eau il y a deux mois. " J’ai fait de mon mieux. Je découvre la rampe d’utilisation de mes voiles. J’ai dû contourner une zone de calmes au nord de la Bretagne ".
Brit Air (Armel Le Cléach), troisième, n’avait guère abandonné de terrain tout comme Virbac Paprec, (Jean-Pierre Dick) qui confiait avoir " somnolé une demie heure " pour ne pas faire de bêtises " .

Crêpes Whaou ! (multi classe 2), Imagine-Institut des Maladies Génétiques (multi classe 3), Jeunes Dirigeants (mono classe 1), Vedettes de Bréhat Cap Marine (mono classe 2), Roaring forty (mono classe 3) occupaient la tête de leur classe.
Enfin, Gildas Morvan (Oyster Funds), en tête en classe 40, pécisait que, tout au long de la nuit, il avait eu des vents d’est à ouest, de 5 à 10 nœuds.

Vents de secteur sud-ouest très modérés pour les premiers multicoques, plus variable pour la seconde moitié de course au nord de la Bretagne lundi, telles étaient les prévisions météo.

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Alternance dans le petit temps

Banque populaire
DR

Pointé lors de son dernier relevé (10 heures) sur une route médiane entre celle de Géant (plus nord) et celle de Groupama II (plus sud), Banque Populaire affichait un cap au 284° et une vitesse légèrement supérieur à celle de ses rivaux. 11 nœuds, pas de quoi se faire peur non plus ! Les conditions semblent donc persister à être légères.

Côté monocoques, c’est Jean-Pierre Dick, positionné le plus nord de la flotte IMOCA, qui pour l’heure touche plus de pression que ses petits camarades et occupe donc la première place, avec notons-le une vitesse équivalente à celle du trimaran de Michel Desjoyeaux. D’évidence, Virbac Paprec est actuellement dans une veine de vent dont tout le monde ne profite pas.

Ce qui est également le cas de Crêpes Whaou! qui avance à grands pas, affichant une vitesse supérieure à celle des trimarans ORMA (12,5 nds). Ce n’est pas une surprise, le Malouin Franck-Yves Escoffier a 25 milles d’avance sur son rival direct, Eric Bruneel. Le paquet de 4 poursuivants se tient en à peine un mille, tandis que le leader regarde cette empoignade de loin !

En Class 40, Pierre-Yves Chatelain et son Destination Calais ont pris les rênes devant Gildas Morvan (3,3 milles d’écart), tandis que Dominic Vittet et Ian Munslow ne sont pas loin (les 4 premiers sont en 5 milles)…

Leaders dans chaque catégorie :

Monocoques
IMOCA
    Jean Pierre Dick Virbac Paprec

Classe 1
    Pierre-Yves GuennecJeunes Dirigeants

Classe 2
    Luc CoquelinTop 50 Guadeloupe

Classe 3
    Michel KleinjansRoaring Forty

Classe 40
    Pierre-Yves ChatelainDestination Calais

Multicoques
ORMA
    Pascal BidegorryBanque Populaire

Classe 2
    Franck-Yves EscoffierCrêpes Whaou !

Classe 3
    Ross HobsonIdeal Stelrad

JB

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“Je suis patient…”

Carnet de Bord Brossard
DR

Tôt ce matin, Yvan nous a donné ses impressions après sa première nuit de course :

Alors comment s’est passée cette nuit ?
Calme, un peu plus rapide qu’au départ quand même ! On a finalement pas mal avancé tout de même, autour des 13 noeuds.

Tu as réussi à dormir un peu depuis hier ?
Oui ! Les conditions étaient réunies pour cela ! Environ 4 fois 30 minutes…

As-tu décidé de la suite de la route avec Jean-Luc Nélias, ton routeur ?
Il va falloir éviter cette bulle sans vent qui nous fait front. A priori, la route est la même pour quasi tout le monde, il faut éviter cette zone et essayer de toucher en premier la dépression qui vient du Nord.

Où es tu maintenant, quelles conditions as-tu ?
J’ai une mer très légèrement formée avec 10 noeuds de vent et je suis vent de travers. Les voiles du bateau sont un peu plates pour ce petit temps mais je suis tout de meme content d’être dans le paquet de tête.

Quelles sont tes impressions sur ces premières heures de course ?
Groupama va vraiment plus vite que les autres bateaux dans le petit temps. Je suis aussi surpris de Sopra qui m’a doublé cette nuit sans que je puisse rien faire.
Les conditions de début de course ont donc favorisé ceux qui ont navigué toute l’année en grands prix mais je suis patient et j’aurai mes heures de gloire quand le vent va se renforcer dès demain…

Retrouvez le Team Ocean sur www.team-ocean.com

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