mercredi 19 novembre 2025
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Claire Leroy et ses “sirènes” frappent d’entrée

Claire Leroy Calpé 2007 Grade 1
DR

Les organisateurs ont visé haut pour ce 9ème critérium de Printemps de Calpé. En effet, parmi les 12 invités, 7 équipages du top ten étaient réunis : Claire Leroy (France, n°1), Lotte Melgaard (Danemark, n°2), Klarrtje Zuiderbann (Hollande, n°3), Silke Halbrock (Allemagne, n°4), Katie Spithill (Australie, n°6), Jenny Axhede (Suède, n°7), Josie Gibson (Angleterre, n°9). En plus de cette 1ère partie de plateau, les américaines Liz Baylis, ancienne Championne du Monde de Match Race 2002 et Sandy Hayes étaient présentes, ainsi que la Championne d’Europe en titre l’Italienne Sabrina Gurioli ; la danoise Nina Braestrup et la locale Maria Campos complétaient ce plateau diversifié en Nationalités.

La Costarmoricaine Claire Leroy accompagnée de Dorothée Martin d’Auray, Elodie Bertrand, Ophélie Théron et Morgane Gautier, victorieuses de la Nations Cup et numéro 1 mondial depuis maintenant 2 ans, ont pu se mesurer en ce début de saison à des adversaires particulièrement en forme, fortes et motivées. Les organisateurs ont pu réaliser un Round Robin dans des conditions particulièrement changeantes en intensité et en direction. Le vent, léger, moins de 8 nœuds a donné du fil à retordre aux équipages, et à nos françaises qui ont terminé à la 4ème place de cette phase.  Les débats ont été menés en partie par Klarrtje Zuiderbann, tenante du titre depuis 2 ans.

Samedi matin, pour les demi-finales, Klarrtje Zuiderbann choisira de naviguer contre nos françaises, et c’est sur un score sans équivoque que nos Mermaids affligeront à  l’équipage Hollandais par 3 manches à 0. Lotte Melgaard survolera de la même manière l’autre demi-finale face à sa compatriote Nina Braestrup. La finale opposera Claire à Lotte et les 3 manches se dérouleront avec un vent de 15/20 nœuds. Là aussi Claire et son équipage l’emporteront par 3 manches à 0. Calpé sourit à l’équipe, puisque c’est là bas qu’elles s’étaient emparées de la place de numéro 1 mondial, en Mai 2005, lors de leur victoire contre Marie Björling, ancienne numéro 1 mondiale.

Source Mermaid Sailingteam

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En plein Pot

Route de lEquateur Pogo 40 Carpentier
DR

Depuis deux jours et pour encore 24 à 48h, les conditions de navigation sont conformes aux promesses des dépliants touristiques du Pot au noir, c’est à dire « désordonnées, à très désordonnées, avec alternance permanente de grains et de calmes plats, soleil de plomb garanti la plupart du temps … ou alors fortes pluies orageuses.»
 
A ce régime, les courbes de progression des concurrents ressemblent à un accordéon où alternent des vitesses présentables de 8 à 9 nœuds et des lenteurs d’escargot de moins de 2 nœuds. Pour limiter la casse, les manœuvres, les changements de voiles et les réglages  sont permanents afin de parer aux fréquentes rotations du vent. A bord des 7 Class 40 encore en course dans cette 2ème édition de la Route de l’équateur, les équipages sont à l’affut de la moindre occasion de grappiller quelques précieux milles, tous persuadés que la course est à un tournant décisif et que l’ordre d’arrivée à Pointe Noire se joue dans les deux jours qui viennent.
 
A bord de Deep Blue, en 5ème position, Florence Arthaud est confiante dans son option la plus à  Ouest de la flotte où elle est allée chercher des veines de vent qui semblent parfois manquer au front Est où évoluent en file indienne Région Guadeloupe, Centre d’accueil des mineurs de MvouMvou et Sidaction CMA-CGM. Sous le soleil écrasant de ces latitudes équatoriales, les équipages se relaient régulièrement à la barre. Le pilote automatique a en effet du mal à gérer ce chaos météo contrairement à un marin expérimenté qui sait lire dans le ciel l’annonce d’un orage ou d’une bulle de calme  à éviter.
 
Pour Nouvelle Espérance, le Class 40 skippé par Philippe Monnet et qui porte les couleurs du Congo Brazzaville, ces dernières 24 heures ont été favorables. Egalement positionné à l’ouest, mais davantage dans une position de contrôle du flanc Est, l’équipage Monnet/Naudin/Vasseur/D’Hooghe a progressé ces dernières 24 heures dans une étroite veine de vent, et  n’a rien concédé au leader du classement général, l’indétrônable Région Guadeloupe, qui ce soir était le plus véloce. A la vacation ce matin, Monnet indiquait que tant que le flotte n’avait pas croché dans l’alizé de Sud Est, la loterie serait toujours de mise, favorisant les uns et les autres de façon aléatoire.
 
Devant les concurrents, une zone tampon  incontournable à traverser, avec un avantage certain pour le premier à en sortir parce qu’il mettra une très sérieuse option sur la victoire finale à Pointe Noire, dans une dizaine de jours.

Source Route de l’Equateur

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Ouverture du Grand Prix Petit Navire pour les Dragon

Dragon GP Petit Navire 2007 Douarnenez
DR

Ce second round des Dragon à Douarnenez va sans doute donner lieu à de belles joutes d’autant qu’il y aura comme un parfum de revanche dans l’air entre les favoris. En effet, si « Ar Youleg II » le Dragon français barré par Louis Urvois, vainqueur de la Coupe, entend bien rejouer les troubles fêtes, il faudra de nouveau compter sur le « Sinewave » de Thomas Müller et Vincent Hoesch, sur les russes Vadim Statsenko et Valentin Uvarkin, le danois Pol Hoj Jensen et les finlandais de « Rat Pack » bien décidés à ne rien lâcher.
Mais attention, parmi les nouveaux venus, Bruno Peyron sera également un candidat sérieux. La présence à Douarnenez du skipper du bateau le plus rapide du monde n’est pas le fruit du hasard. Bruno est un fidèle des évènements douarnenistes : « c’est un véritable plaisir de retrouver Douarnenez, avait déclaré Bruno Peyron lors de la dernière Gold Cup qui s’était déroulée à Douarnenez en septembre dernier. J’ai la chance de pouvoir participer à ces régates qui opposent les meilleurs spécialistes de Dragon. Cela va être un véritable challenge à relever de se confronter à ces ténors. J’aime beaucoup l’esprit de cette classe. Ce sont des passionnés et malgré la compétition, il y a sur l’eau un véritable « Gentlemen’s Agrement ».

La manche du jour

Bruno n’a d’ailleurs pas tardé à retrouver ses marques car sur cette première manche, il termine sur « Ar Gwellan » à la troisième place damnant le pion à plusieurs dragonnistes chevronnés. Les Français sont une nouvelle fois en haut de l’affiche sur cette première journée de régate. Louis Urvois sur « Ar Youleg II » signe de nouveau une très belle performance et monte sur la deuxième marche du podium. Babou Pasturaud, le champion de France 2006, qui retrouve pour ce Grand Prix Petit Navire son Dragon « Vol de Nuit », obtient quant à lui une quatrième place prometteuse. Cependant, si les Français ont été omniprésents, c’est Valentin Uvarkin et son « Murka 9 » qui réalise la meilleure performance du jour. Une confirmation du très bon niveau de la délégation russe qui s’est déplacée cette année en masse à Douarnenez. À noter sur cette manche, la contre-performance de « Sinewave », le Dragon de Vincent Hoesch et Thomas Müller, qui termine à la 28e place alors que Pol Hoj-Jensen sur « Danish Blue », en terminant à la 9e place, reste dans le coup pour le classement général.

Ils ont dit :

Eric Drouglazet, « Ar Youleg II », 2e de la manche
« C’est la première fois que je navigue sur Dragon et cela n’est pas évident pour moi de passer du Figaro au Dragon mais je suis bien encadré avec Louis Urvois et Gwen Chapalain. On a fait une bonne manche alors je pense que j’aurais le droit de revenir demain…(Rires…) »

Louis Urvois, « Ar Youleg II », 2e de la manche
« Non, le fait de remporter la Coupe de Bretagne hier ne nous a pas donné d’avantage psychologique. Par contre, c’est vrai que dans ce type de conditions, bien connaître la Baie de Douarnenez est sans doute un avantage. Mais rien n’est joué ! »

Jean-Gabriel Pasturaud, « Vol de Nuit », 4e de la manche
« Tout va bien… On fait une bonne manche. Mais de toute façon, on préfère ne pas trop se faire remarquer. Notre expérience précédente lors de la Gold Cup, où nous nous étions faits disqualifiés alors que nous étions 2ème au général est un souvenir encore très frais… »

Vincent Hoesch, « Sinewave », 28e de la manche
« C’est une mauvaise journée pour nous. Nous n’avons pas su sentir le vent. Bien connaître le plan d’eau était sans doute un avantage aujourd’hui. Mais je suis très content pour les Français et les douarnenistes. Pour nous, cela va être compliqué maintenant au général. »

Bruno Peyron, « Ar Gwellan » 3e de la manche
«  Je suis content. On a pris un très bon départ et étions en tête à la première bouée. C’est vraiment sympa de revenir à Douarnenez et de régater contre tous ces champions. »

Source GP Petit Navire

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nke, Stamm et la Velux.

nke - stamm
nke - stamm

L’arrivée victorieuse de Bernard Stamm dans la Velux 5 Oceans nous vaut ce message de l’équipementier électronique nke.

"« C’est bien quand ça s’arrête, et c’est encore mieux quand c’est gagné », voici les premiers mots de Bernard Stamm à son arrivée à Bibao.

Bernard Stamm, sur Cheminées Poujalat, savoure sa deuxième victoire sur cette course qui est « un véritable ping-pong avec les nerfs ». Malgré la pression exercée par Kojiro Shiraishi sur la dernière étape entre Norfolk et Bibao, le Suisse a glissé son Cheminées Poujoulat, en tête sur la ligne d’arrivée lundi 30 aril à 17h13. Il a fait toute la course en tête, remportant les trois étapes au programme de la course pour signer, comme Philippe Jeantot et Christophe Auguin avant lui, le doublé après sa victoire lors de l’édition 2002-2003.

Le japonais Kojiro Shiraishi sur Spirit of Yukoh, termine deuxième à cette course, et marque ainsi sa première expérience réussie avec nke.

Le britannique Sir Robin Knox-Johnston sur Saga Insurance est pour l’instant troisième de la course.
nke est heureuse d’avoir participé à la victoire de Bernard Stamm et de Kojiro Shiraishi. Nous attendons les résultats de Sir Robin Knox-Johnston. Ces trois skippers ont choisi nke pour une performance garantie sur cette course emblématique."

Source nke
www.nke.fr

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Gill : de nouvelles Rash Vests.

Gill
Gill

Gill ajoute à sa célèbre gamme de lycras Rash Vest de nouveaux modèles toujours conçus à partir des meilleurs matériaux.

Fabriqués en Lycra 6oz, les hauts Rash Vest extensibles garantissent un confort et une protection renforcés, grâce notamment à leur col remontant et à leurs coutures plates. Ils offrent également une excellente protection UV (UPF 50+) et sèchent très rapidement. Pratiques mais aussi très actuels, les lycras Rash Vest de Gill feront sensation dans le milieu du dériveur.

Les nouveaux lycras Rash Vest, avec leur dessin imprimé, sont disponibles en plusieurs couleurs et en version hommes ou femmes. Deux autres couleurs existent également pour les enfants, filles ou garçons. Tous ces modèles sont disponibles en manches longues ou manches courtes.

Rash Vests Gill pour hommes – Manches Longues
Couleur: Noir/Bleu ou Blanc/Vert

Rash Vests Gill pour hommes – Manches Courtes
Couleur: Bleu/Blanc ou Vert/Blanc

Rash Vests Gill pour femmes – Manches Longues
Couleur : Noir/Blanc ou Blanc/Rose

Rash Vests Gill pour femmes – Manches Courtes
Couleur : Gris/Bleu ou Blanc/Rose

Rash Vests Enfants Garçon – Manches Longues ou Manches Courtes
Couleur : Bleu/Blanc

Rash Vests Enfants Filles – Manches Longues ou Manches Courtes
Couleur : Rose/Blanc

Source Gill
Email: info@interdist.fr
www.interdist.fr

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Stamm rejoint Philippe Jeantot et Christophe Auguin..

Arrivée de Bernard Stamm à Bilbao
DR

Suspense jusqu’au bout
Les dernières 24 heures du tour du monde en solitaire ont délivré leur lot de suspense. Pendant les quelques heures précédent l’arrivée, quatre milles seulement séparaient Bernard Stamm du Japonais Kojiro Shiraishi. Si la victoire au classement général était assurée pour le skipper Suisse, le final aura pourtant été stressant pour Bernard qui après un sans fautes, ne se voyait pas concéder la victoire de la dernière étape à Kojiro. C’est sous la pluie du pays Basque Espagnol que Bernard a finalement coupé en premier la ligne d’arrivée de la troisième étape de la VELUX 5 OCEANS, avouant immédiatement son soulagement. Il lui aura finalement fallu 11 jours, 23 heures et 53 minutes pour rallier les Etats-Unis à l’Europe.
Et comme tout marin aime le rappeler, rien n’est gagné tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie. C’est donc un Bernard Stamm tout sourire qui a débarqué à Bilbao où tout avait commencé en octobre dernier. « La course que j’avais imaginée et préparée s’est avérée être très différente de la réalité. Cette victoire reste donc une bonne surprise pour moi car je ne partais pas favori au début. En approchant d’ici par exemple, il y avait plein de gros troncs d’arbre qui flottaient. Tout aurait pu se terminer là si j’en avais heurté un, c’est aléatoire ». Et même si les abandons de Mike Golding et Alex Thomson fin novembre avaient réduit la compétition, le défi n’en demeurait pas moins de taille. « Il est dur de raconter à terre ce qu’on vit en mer. Les gens pensent que quand tu as beaucoup d’avance tu y vas tranquille, mais c’est la météo qui donne le rythme et au final il arrive que même sans pression derrière, il faille pousser dur pour attraper un système météo».

Kojiro Shiraishi, heureux second !
Kojiro Shiraishi avait commencé sa carrière en tant que préparateur du Tour du Mondiste japonais Yukoh Tada. Son mentor s’était malheureusement suicidé en 1990 lors de l’étape australienne de la VELUX 5 OCEANS (alors appelée Boc Challenge) et Kojiro a tenu à lui rendre hommage. « Je suis heureux d’être là et si bien entouré. C’était une course fantastique pour moi. Yukoh Tada est mon mentor et je le remercie de continuer à guider mon cœur. Il me guide et je suis heureux car je sais qu’il est au paradis ».
 
Ils regardent déjà en direction du Vendée Globe
La VELUX 5 OCEANS étant terminée pour les deux marins, il est maintenant fort probable qu’ils se retrouvent de nouveau bord à bord au départ d’une course autour du monde. Kojiro Shiraishi a en effet confié son rêve de participer au prochain Vendée Globe, course à laquelle Bernard Stamm prendra part à bord de son nouveau bateau.

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Obelix Trophy : Paroles de vainqueurs !

Obelix Trophy 2007
DR

– Didier Le Moal ("J Lance 4"/ J 122) 1er en IRC 1 : "1er, 2e, 1er et 1er : on gagne avec 14 points d’écart sur le deuxième : cette édition a été plutôt facile pour nous. On a bien régaté, contrairement au Spi où il nous manquait un petit truc (ndlr : 3e à La Trinité). Le J 122 est un bateau complet, bien né. Notre équipage est un mélange de vieux briscards et de jeunes, tous recrutés pour leur état d’esprit : c’est ça la bonne recette".

– Cyrille Legloahec ("Batistyl" / A35) 1er en IRC 2 : "On navigue ensemble depuis 7 ou 8 ans (ndlr : à bord, il y avait Jean-Baptiste L’Ollivier, Kevin et Franck-Yves Escoffier) et ça se passe bien. L’an passé, on a gagné la Commodore’s Cup et le Trophée Atlantique pour notre première saison en A35. Cette année, on veut rééditer cette performance : c’est bien parti puisqu’on a terminé 2e au Spi et 1er ici à l’Obélix. Disons qu’on a trouvé la bonne vitesse d’entrée et qu’on a eu la chance de comprendre le plan d’eau et de ne pas faire d’erreurs : ce qui n’était pas évident car c’était bien tordu".

– Olivier L’Helgouach ("Cornouaille Nautique – Café Foutu /First 34.7) 1er en IRC 3 : "C’est d’abord un plaisir de gagner chez soi. Après trois places de 2e ici, on est très content de gagner. Il y a eu une très belle bagarre avec les First 34.7 qui se retrouvnet aux quatre premières places… Et ça nous fait aussi très plaisir de gagner devant Jimmy Pahun !"

– Marc Alperovitch ("Xtra-Time / X 302) 1er en IRC 4 : "1er au Spi, 1er ici à Bénodet : ah ça oui, nous sommes heureux, surtout qu’après six participations à l’Obélix, on n’a jamais connu la réussite. Cette victoire est celle d’un équipage. Admettons aussi que dans ce type de conditions-lào, le X 302 va vite. Oui, on aime bien le petit temps".

– Paul Meilhat ("Domino’s Pizza / Half Tonner) 1er en IRC 5 : "Avec notre Half qui date de 1983, on marche bien dans le petit temps mais on a eu beaucoup de mal avec le proto Finot de Xavier Tinel : cela s’est joué à rien du tout. On vient tous de l’école du dériveur (ndlr : Félix Pruvot en équipe de France Laser, Paul Meilhat avec les espoirs en 49er) et on est à l’aise entre trois bouées".

– Peter Morton (Grande-Bretagne) 1er en Quarter : "Je tiens à dire que l’Obélix est une régate formidable, parfaitement organisée. Bénodet est une ville magnifique : nous qui habitons à Cowes, je dois avouer qu’on mange beaucoup mieux à Bénodet que chez nous… Nous reviendrons l’année prochaine".

– Dimitri Caudrelier ("Agence du Steir") 1er en J 80 : "On revient de loin car lundi matin, nous n’étions que 3es mais on a réalisé une dernière journée d’anthologie. On gagne une manche, on contrôle nos adversaires et on s’impose d’un point. Notre équipe est jeune et vient de commencer en J 80. Au Spi, on avait terminé 6e sur 80 inscrits. On sera au Grand Prix de l’Ecole Navale".

– Guillaume Desnoes ("Fr Environnement Nautique – Srd – Vmf") 1er en First Class 7.5 : "Cela fait un an que nous naviguons ensemble : nous faisons tous partie du centre Voile Monotype Finistère de Douarnenez : c’est une centre d’entraînement dirigé par Frédéric Beauvillain. Cette victoire, c’est celle du centre et celle des Douarnenistes. Sur le podium, on retrouve les mêmes équipages qu’au Spi, épreuve que nous avons gagnée. Maintenant, notre objectif est de remporter de championnat de France Espoirs qui se déroulera à Brest en août prochain".

Recueillis par Philippe Eliès

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Grand Prix Petit Navire : “PRB” d’un rien

Victoire de PRB à Douarnenez
DR

Ils devaient revenir à 15 h mais ils sont arrivés à 10 h, hier matin.

Le public, qui espérait les voir sous voiles, n’y a pas trouvé son

compte. En revanche, les équipages, eux, se sont bien amusés sur le

parcours (Douarnenez – bouée devant Plymouthn, Wolf Rock, Racon

d’Ouessant et arrivée à Douarnenez) concocté par Loic Ponceau.


Le retour de Le Cam

"Le bateau va bien, on apprend à s’en servir surtout avec ce nouveau

mât (ndlr : le premier s’était brisé dans la Route du Rhum) à deux

haubans au lieu de trois". Vincent Riou avait de quoi être satisfait,

hier matin, même si Jean Le Cam lui a donné du fil à retordre : "Vers 4

h du matin, on l’a vu revenir juste derrière nous. Il a fallu se battre

et le contrôler entre Ouessant et Douarnenez pour gagner". Gagner avec

8′ 32” d’avance.

Cette ballade anglaise a également plu à Sébastien Josse qui sera le

coéquipier de Riou lors du tour du monde en double au départ de

Barcelone en novembre prochain : " "PRB" est un bon bateau. Il est

lourd, puissant et oblige à porter de la toile. "VM Matériaux", lui,

est plus léger, plus "minimaliste" : ce sont deux concepts différents

mais les deux vont vite".


"La formule me plaît"

Un brin fatigué par cette régate de 48 heures, Jean Le Cam avait

néanmoins le sourire : "La formule du Grand Prix Petit Navire me plaît

bien : de plus, on gagne les deux jours de runs de vitesse et on

termine 2e de la grande course. Ce n’est pas si mal. Cela dit, pour

comparer vraiment "PRB" et nous, il aurait fallu naviguer au contact,

ce qui n’a pas été le cas. Nous avons fait quelques bêtises, notamment

un gros vrac sous spi, mais c’était bien sympa".

La revanche aura lieu en juin prochain lors de la course en équipage, la Calais Round Britain Race.

P.E


– Classement : 1. Vincent Riou (PRB) arrivé hier à à 9 h 58′ 28”, soit

les 371 milles en 43 h 1′ 32”; 2. Jean Le Cam (VM Matériaux) arrivée à

10 h 7′; 3. Dominique Wavre (Temenos) à 10 h 34′ 11”; 4. Arnaud

Boissières (Akena) à 15 h 28′ 22”.

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Stamm dans la légende du Tour du monde

victoire de stamm
DR

Malgré la pression exercée par Kojiro Shiraishi qui  lui a donné du fil  retordre sur la dernière étape entre Norfolk et Bilbao, Stamm a réussi à glisser  son Cheminées Poujoulat en tête sur la ligne d’arrivée en Espagne. En avalant les  30 000 milles au menu de cette course mythique ( ex BOc Challenge et  Around Alone ) en seulement 103 jours, 22 heures et 10 minutes, avec plus de 14 jours d’avance sur son dauphin  le Breton d’adoption a signé un réel exploit.
 
Grand chelem
Il a dû batailler pour préserver cette troisième victoire d’étape face au japonais Kojiro Shirashi revenu un moment à quatre milles de son tableau arrièreet qui terminé à moins d’une heure  " La fête n’aurait pas été la même s’il m’avait devancé à Bilbao. Cela a été chaud jusqu’à la fin "   Plus de six mois après le coup de canon, le suisse a conclu en beauté ce Tour du monde qui marque la  fin d’une belle histoire avec ce bateau qu’il a construit de ses mains à Lesconil pour le Vendée Globe 2000 –  2001. Stamm qui a manqué d’opposition avec les abandons de Mike Golding et Alex Thomson laminés par la météo dantesque d’entrée de jeu  a fait la course en tête loin devant ses rivaux." La course que j’avais imaginée et préparée s’est avérée être très différente de la réalité. Cette victoire reste donc une bonne surprise pour moi car je ne partais pas favori . "
 
Au rythme de la météo
Et même si les abandons de Golding et  Thomson ont changé la donne  ,  le défi n’en demeurait pas moins difficile sur un parcours aux pièges multiples. Loin devant ses adversaires , Stamm a couru contre lui même sur un tempo imposé par la météo.   " Il est dur de traduire  à terre ce qu’on vit en mer. Les gens pensent que quand tu as beaucoup d’avance tu y vas tranquille, mais c’est la météo qui donne le rythme et au final il arrive que même sans pression derrière, il faille pousser dur pour attraper un système météo.Cette course a été très dure nerveusesement. "   Evitant une casse qui l’avait souvent poursuivie ces dernières années, Stamm a su mener son Cheminées Poujoulat à un rythme  soutenu. Attaquant dans l’âme, il a également su réfréner ses ardeurs dans ce marathon pour signer un doublé qui le fait entrer dans le cercle fermé des double vainqueurs d’un Tour du monde.

La fin d’une belle histoire
Le suisse ne pouvait rêver mieux pour sa dernière grande virée à la barre de ce 60 pieds construit avec les moyens du bord à  en pays bigouden  et sans cesse optimisé. Après cette dernière et brillante aventure avec son compagnon moins compétitif face aux derniers protos sophistiqués de cette classe en vogue , Stamm va récupérer son nouveau monocoque ( l’ancien Virbac Paprec de Jean Pierre Dick ) . Un programme copieux l’attend avec le départ de la Calais Round Britain Race dès le 3  Juin.
 
Ensuite il se remettra sur orbite autour du monde avec  La Barcelona Race en double et le Vendée Globe 2008. Il faut avoir de la moelle et une sacrée motivation pour se relancer dans ces circumavigations après en avoir déjà bouclé deux de façon victorieuse. Mais Stamm le bûcheron a une hargne hors du commun.  Il n’est pas rassasié de surfs dans les mers du Sud. Il faudra compter avec lui dans le prochain Vendée Globe.
 
Gilbert Dréan
 
*Alex Thomson (Hugo Boss)  avait abandonné sur une avarie de quille tandis que Mike Golding, qui s’était porté au secours de son compatriote britannique, avait démâté peu de temps après.

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Groupama 3 à 24 heures de son premier record

A bord de Groupama 3
DR

Après une traversée de l’Atlantique menée « tambour battant », Franck Cammas et son équipage s’apprêtent à nous offrir un  finish plutôt ambiance côtière, comme nous l’expliquait Franck Proffit, ce midi : « Le jour se lève depuis une petite heure,  et là nous avons un vent de 13 noeuds en moyenne. Des conditions qui permettent tout de même à Groupama 3 de marcher entre  21 et 24 noeuds. On va bientôt se préparer à faire un empannage pour retourner de nouveau vers les îles. On attend encore  une petite rotation de droite, vers le 120-130 °, pour empanner vers St Domingue. L’idée est désormais de retrouver les îles  pour retrouver du gradient un peu plus fort. »

Des conditions météo toujours clémentes et une monture en très bon état après plus de 6 jours de mer … ce midi, le seul regret dans la voix du navigateur venait du manque de temps pour visiter  l’île bahaméenne à leur arrivée : « Malheureusement nous ne découvrirons San Salvador que de loin … » s’amusait Franck Proffit,  avant de poursuivre : « car une fois la ligne franchie, nous filerons directement sur Miami, où Groupama 3 restera en stand  by jusqu’à sa prochaine tentative de record.»

Extraits de vacation de Franck Proffit, joint ce lundi 30 avril à midi :
Comment se présente votre arrivée ?
« Notre ETA est toujours pour demain. Sur ce parcours, on savait que les deux  points « faibles » seraient les conditions rencontrées au départ et à l’arrivée. Sur le départ de Cadix, c’est très compliqué  de sortir de la Baie : on a payé le prix fort, car on a mis quasiment 4-5 heures à trouver de l’air. Et l’arrivée, toujours un peu instable … là on a juste un tout petit filet de vent qui est dans notre Sud et qui nous permet de rejoindre la ligne  d’arrivée. La dernière partie de notre parcours va être un peu compliquée car on va couper sur les îles, qui sont certes basses  en altitude mais très nombreuses. Comme il va y avoir un peu plus de vent sur la fin, il va falloir gérer les trajectoires.  Mais globalement ici, à part être embêtés par les Coast Guards … ça ne devrait pas poser de problème !»

Le record  en 7 jours ?
« Quand on est partis de Cadix, on savait que c’était faisable en moins de 9 jours. Mais on a eu des conditions un peu plus favorables que ce que l’on avait vu à terre avant de partir de Cadix. A savoir une rotation beaucoup  plus gauche sur la descente de Cadix aux Canaries. On a eu des vents de Nord beaucoup plus tôt, ce qui est quand même très  intéressant pour la trajectoire. Et dans l’ensemble des alizés beaucoup plus forts, 2-3 noeuds de plus en moyenne. Et c’est  vrai que sur ces bateaux là, avec 2-3 noeuds de plus, ça fait quand même une grosse différence de vitesse. »

Le  sommeil à bord de Groupama 3
« J’étais en stand by dans ma bannette en train de me reposer un petit peu. Là, les conditions  sont clémentes pour le faire… mais c’est vrai que dans ces bateaux, quand ça va vite, ça fait pas mal de bruit à l’intérieur  ! Mais quand c’est calme, on dort merveilleusement bien … Avec nos systèmes de quarts, on arrive à emmagasiner pas mal de  sommeil, à bien se reposer. »

Dormir dans un environnement bruyant :
« Quand le bateau est à 30 noeuds  toute la journée, ce n’est pas toujours facile de trouver le sommeil à l’intérieur car c’est quand même très bruyant. Nous  portons tous des boules kies, à l’exception de Loïc Le Mignon qui est lui équipé d’un casque que l’on utilise en règle générale  sur les chantiers. Et il va falloir étudier la chose pour la suite de notre programme car il arrive à s’endormir plus vite  que les autres ! »

… Et chaud :
« Puis, il y a la chaleur également … Comme tout est en carbone,  et même si le bateau est ventilé, il fait assez lourd à l’intérieur. Donc la nuit, le calme et la fraîcheur de la brise nous  offre des nuits bien complètes.

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