- Publicité -
Accueil Blog Page 158

ArMen Race. 227 équipages, 828 coureurs, une réussite !

Photo : Philip Plisson

L’ArMen Race Uship 2023, organisée par la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT) s’est achevée ce dimanche 21 mai par la traditionnelle remise des prix. 227 équipages, soit 828 coureurs, ont pris le départ d’un des trois parcours le long des côtes occidentales : la Nuit de l’Armen (131 milles), l’Armen Race (310 milles) ou l’Armen Ultim (370 milles). La 11e édition de la plus grosse course hauturière en France a été une nouvelle fois une réussite grâce à une organisation impeccable et des conditions très agréables, quoique fraîches pour un mois de mai. Tous les concurrents sont arrivés à bon port et ont été accueillis par les bénévoles de la SNT pour un en-cas à toute heure du jour et de la nuit. Le succès de cette régate mêlant amateurs et professionnels est une nouvelle fois affirmé, à voir les visages des coureurs et à les écouter refaire la course.

Armen Race Ultim
Anthony Marchand (Actual) remporte le parcours Armen Ultim, devant Les Pt’tis Doudous d’Armel Tripon et Arnaud Boissières (La Mie Câline). Le Team Actual est également vainqueur au scratch pour la deuxième fois consécutive et grave une nouvelle fois son nom sur le grand trophée Armen Race.

Nuit de l’Armen
IRVI skippé par Jacques Vapillon remporte la Nuit de l’Armen Multi 2000 en temps réel et en temps compensé. Du côté des Osiris Nuit de l’Armen, c’est Didier le Moal sur le fameux J99 J Lance 25 qui s’adjuge la victoire.

Armen Race
Le vainqueur en Class40 est Achille Nebout (Amarris) qui réalise une belle performance pour sa première course.
En Figaro 3, c’est aussi un “rookie”, Benoît Tuduri (En Cavale), qui monte sur la plus haute marche du podium.
Felix Oberle (Mingulay) remporte la victoire en Mini 6.50.
Marc Guillemot (Wellness Training MG5) s’impose en Multi 2000.
Grand habitué des podium, Philippe Girardin (Hey Jude) remporte une nouvelle victoire en IRC 1.
C’est Frédéric Nouel (Karavel) qui s’impose en IRC 2.
En IRC Double, Thomas Bonnier et David Prono (Juzzy) remportent la course tout comme Edouard et Christophe Jomier (JSquared) en Osiris Habitable.
Enfin, Philippe Benaben (Platybus) est le premier vainqueur de la course en IRC Solo.

- Publicité -

Buddy Melges, une légende

Harry Clemons ‘Buddy’ Melges Jr. est décédé le 18 mai 2023. Une légende de la voile s’en est allée après 80 ans de carrière dans la voile dont il a exploré tous les domaines.

Né le 26 janvier 1930 à Elkhorn, dans le Wisconsin, il a grandi sur le lac Delavan où il naviguait sur les bateaux construits par son père, Harry Melges Sr., chez Melges Boat Works. Constructeur de bateaux à rames en bois, l’entreprise familiale est devenue l’un des constructeurs de bateaux les plus innovants dans le domaine de la voile produisant des coques et des voiles performantes de haute qualité tout en favorisant une communauté de voile passionnée au cours des 78 dernières années.

Buddy Melge a remporté une médaille d’or dans la classe Soling en 1972 et une médaille de bronze dans la classe Flying Dutchman en 1964. Il a également remporté une médaille d’or dans la classe Flying Dutchman aux Jeux panaméricains en 1967, deux titres de Champion du Monde en Star (en 1978 et 1979), et un 3 fois champion du Monde en 505 en 1967, 1973 et 1983.

Mais c’est dans la Coupe de l’America qu’il s’est fait connaitre. En tant que challenger en 1987 avec Heart of America, il a concouru contre Stars & Stripes de Dennis Conner. Puis en 1992, avec America3 aux côtés de Bill Koch, il remporte la Coupe contre des challengers italiens. Le bateau a été conçu en collaboration avec Reichel Pugh Yacht Design qui va donner naissance à une collaboration avec Melges Performance Sailboats et la création de bateaux de sport asymétriques et monotypes les plus performants du sport. En 1993, le Melges 24, conçu par Reichel Pugh sur un brief de Melges, est lancé. D’autres modèles suivront dont le Melges 32 en 2005.

Il a été nommé trois fois Marin de l’année aux États-Unis (1961, 1972 et 1983).

- Publicité -

Le récit de Maxime Sorel sur son ascension de l’Everest

Maxime Sorel, 36 ans, accompagné de Ngima Gyaljen Sherpa a atteint jeudi 18 mai le sommet de l’Everest (8 848 mètres). Il devient le premier homme au Monde à avoir bouclé un Vendée Globe* ”l’Everest des mers”, Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance à la voile, et l’Everest, le toit du Monde situé au Népal.

« Vivez vos rêves », c’est le message que le navigateur – aventurier a passé lors de son arrivée en haut et avant de redescendre au camp de base, partie intégrante de son défi car truffée de difficultés et non sans risques. Maxime avait décidé de relever ce challenge dès 2017 pour se mettre dans la situation des patients atteints de la mucoviscidose qui manquent de souffle et pour collecter des dons pour l’association “Vaincre la Mucoviscidose” dont il est le parrain national.

C’est un nouveau véritable exploit pour le cancalais d’origine soutenu par un trio de partenaires V and B, Monbana et la Mayenne.
Retour dans quelques jours en France et en mer afin de préparer la Transat Jacques Vabre, objectif 2023, et surtout son deuxième Vendée Globe qui aura lieu en 2024 – 2025.

Les impressions de Maxime arrivé à l’instant au camp de base…

« Je suis très fier d’avoir accompli mon Double Everest, mon rêve pour Vaincre la mucoviscidose et pour démontrer que tout est possible dans la vie. C’est fait ! J’ai bouclé un Vendée Globe et j’ai gravi l’Everest. C’est beaucoup de bonheur et de sensations positives. Je suis plus fatigué qu’à l’arrivée d’un Vendée Globe car cette ascension a été très intense sur un temps court. Quand je suis arrivé au sommet, je me suis mis à regarder les étoiles et je me suis dit que jamais je ne les verrais d’aussi proches. J’ai eu une grosse émotion quand j’ai vu le sommet apparaître. Nous sommes arrivés de nuit au sommet. Tu ne vois rien à part un point blanc ! C’était une succession de plein de petits sommets. Tu montes, tu vois un truc et à un moment donné tu reconnais les drapeaux. Un grand moment ! Nous avons eu un vent énorme avec un froid totalement dingue. Quelles émotions ! Après le sommet, c’était le chao total avec un vent violent. Nous étions alors très pressés de redescendre parce que là-haut, on ne tient pas, on reste congelé. Ma bouteille d’oxygène était quasiment vide. Je n’en avais pas de rechange. Nous n’avions pas de temps à perdre.

J’ai beaucoup pensé aux patients atteints de la mucoviscidose notamment lors de la redescente. J’ai voulu descendre très vite et ai certainement débranché mon tuyau d’oxygène. Je n’étais pas bien. J’avais la tête qui tournait. Je me suis assis sur un caillou et j’ai demandé à un mec à combien était ma bouteille d’oxygène. Il m’a répondu zéro !! Un sherpa m’a vu et a capté mon tuyau débranché, ouf ! Je me suis mis à revivre et j’ai fortement pensé aux patients alors que j’avais très, très peu de capacités respiratoires. J’ai vraiment flippé.
Nous étions dans un rythme de préparation élevé mais cela n’avait rien à voir avec ce que je viens de vivre. Nous avons effectué des journées physiques et mentales de ouf. Nous sommes partis à chaque fois des différents camps très tôt, on ne dort pas beaucoup. Nous avons marché 28 heures avec seulement 2 heures de sieste à très hautes altitudes avec des dénivelés importants et de multiples difficultés. Cela a été plus dur que ce que je pensais. Je me suis tout de même bien senti tout au long de la montée même si quelques membres de notre équipe nous ont lâché au fur et à mesure car ils n’étaient pas très bien.

Merci à mes supporters, ma famille, mes partenaires, mon équipe d’expédition, l’Agence Sherpalaya, les sherpas, Guillaume Vallot, Julien Ferrandez, nous avons écrit une nouvelle belle histoire avant de retrouver mes chers océans. »

Un homme de défis
Avec cette performance, Maxime Sorel entre définitivement dans la lignée des grands explorateurs – aventuriers de notre époque. Ingénieur de formation, Maxime a débuté la voile sur le tard et a franchi les étapes du haut niveau dans ce sport à grande vitesse démontrant une capacité d’adaptation et de compréhension très forte, mêlant un physique hors norme et un mental à toutes épreuves. Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2017 en Class 40 avec Antoine Carpentier, le marin cancalais a incorporé le circuit des monocoques des 60 pieds IMOCA avec professionnalisme et est allé au bout de son rêve bouclant son premier Vendée Globe en 2021 en 10ème position à bord de V and B – Mayenne. Un premier Tour du Monde au grand large et en solo qui aura révélé Maxime aux yeux du grand public tant l’athlète aura relevé tout au long de ce circuit planétaire, les embûches techniques propres à ces navigations extrêmes et aura surtout partagé avec brio son aventure à une large communauté le suivant avec passion.

Le cap-hornier, à peine arrivé aux Sables d’Olonne, était déjà plongé dans de futurs défis, son moteur, lui qui ne tient pas en place, toujours en activité et qui a soif d’objectifs sportifs qui le font avancer dans sa vie. Avec sa team et soutenu de V and B, son partenaire historique, la chocolaterie Monbana et le département de la Mayenne, Max, mayennais d’adoption, décide de construire un voilier IMOCA à foils. V and B – Monbana – Mayenne était mis à l’eau le 27 juin 2022 à Concarneau. Quelques mois après, Maxime terminait à une superbe cinquième place sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et avait annoncé son envie profonde de gravir l’Everest, le vrai. Le projet « Mon Double Everest » était lancé.

Méticuleux dans sa préparation dans les Alpes françaises et italiennes avec son compère alpiniste – journaliste, Guillaume Vallot, Maxime s’envolait le 5 avril pour Katmandou, accompagné également de Julien Ferrandez, médiaman. Au terme d’une longue période d’acclimatation rythmée par de nombreuses performances à hautes altitudes, le navigateur et sa team débutaient l’ascension de l’Everest en début de semaine s’arrêtant à différents points de passage pour reprendre des forces, les camps 2, 3 et 4. Maxime atteignait le sommet de l’Everest le 18 mai avant de redescendre enfin au camp de base pour valider son exploit définitivement. Tintin en Everest vous avez dit !

*Maxime Sorel est le premier marin à avoir bouclé les deux Everest, en mer avec le Vendée Globe surnommé l’Everest des mers et à terre au Népal. Eric Loizeau, également navigateur, a bouclé un tour du Monde en équipage et l’Everest.

- Publicité -

Transat Paprec. Victoire de Loïs Berrehar et Charlotte Yven

Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper MACIF) ont franchi la ligne d’arrivée en tête ce vendredi matin à 02h 03min à Saint-Barthélemy. Ils ont mis 18 jours 19 heures et 01 minutes pour parcourir les 3.890 milles.

Dans cette course de vitesse au départ de Concarneau il a fallu résister aux grains, aux algues, à la fatigue et parfois à la monotonie. Ils n’ont rien laissé au hasard en s’entraînant ensemble depuis la fin de l’année dernière. Pour faciliter leur préparation, ils ont même fait une colocation. « Ça avait un côté pratique et ça nous a permis de mieux nous connaître ». Cette complémentarité était soulignée par les autres skippers quand ils évoquaient la liste des favoris. « Loïs et Charlotte, c’est un très bon duo d’expérience », indiquait Anne-Claire Le Berre avant le départ. Skipper MACIF a en effet été le bateau le plus souvent en tête durant la Transat Paprec. Après avoir mené la flotte au départ, ils ont repris l’ascendant entre le sud du Portugal et le passage de La Palma. Puis à l’entrée des alizés, pendant trois jours cette fois (du dimanche 7 au mardi 9) et en début la dernière semaine (du samedi 13 au mardi 16).

À la vacation samedi dernier, Loïs, tout sourire, s’amusait : « on navigue à vue en Figaro au milieu de l’Atlantique. On a l’impression de batailler comme si on était en stage à Port-La-Forêt. C’est complètement dingue ! » Ce plaisir-là a aussi servi de source de motivation jusqu’au bout, notamment quand les écarts se sont resserrés avec Région Bretagne – CMB Performance (Gaston Morvan/Anne-Claire Le Berre) 2e et Mutuelle Bleue (Corentin Horeau/Pauline Courtois) 3e.

Charlotte : “On a été au contact, à vue avec les autres bateaux toute la course. On a été sous tension jusqu’à l’arrivée. C’était serrée. La bagarre était dure. On était tellement concentré, à regarder dans le rétro tout le temps.”
Lois : “C’est ma première grande victoire. Cela progresse. Notre duo a été performant et cela a été une belle aventure humaine.”

À la veille de l’arrivée, Loïs reconnaissait que la course de vitesse finale « allait se jouer à pas grand-chose, à un surf ou une vague près ». Loïs et Charlotte se sont repositionnés sur la route directe avant d’entamer le tour de l’île et sont parvenus à prendre l’avantage sur leurs deux adversaires. La victoire n’en est que plus belle, au bout de l’effort et du suspense. Et elle donne à tous une solide intuition : celle de revoir Loïs Berrehar et Charlotte Yven briller sur d’autres terrains de la course au large.

- Publicité -

The Ocean race. Holcim-PRB de retour dans la course

L’IMOCA de l’équipe de Kevin Escoffier est arrivé par cargo à Newport ce jeudi. Il a pu être remâté et devrait pouvoir participer à l’In-port ce samedi puis prendre le départ de la 5e étape, direction Aarhus au Danemark.

Après son mâtage, Holcim-PRB a été amarré dans la baie du Fort Adams, non loin des autres concurrents (Guyot Environnement victime aussi d’un démâtage ne pourra être sur la ligne de départ, ndlr) qui s’élanceront dimanche pour une transatlantique entre les États-Unis et Aarhus au Danemark. Pour Kevin Escoffier et l’ensemble du team, le challenge est en passe d’être relevé : « L’arrivée du bateau à Newport est la deuxième plus grosse étape après l’arrivée du mât. Maintenant, ce n’est pas fini. Il va falloir régler les voiles, régler le gréement, tous les bouts. Mais avoir le bateau ici, dans les temps et même un peu plus tôt, c’est un énorme point positif. On continue notre route vers notre objectif principal qui est le départ de cette cinquième étape le 21 mai » explique tout sourire le skipper depuis les quais de la ville américaine, haut-lieu de la voile internationale. Pour Loïc Féquet, directeur technique, pouvoir se projeter sur la suite de la course est une très belle réussite menée de manière collective : « Toute l’équipe s’est mobilisée depuis le démâtage, vraiment tout le monde ! Il a fallu s’organiser très vite pour faire face à cette mésaventure. Nous avons dû prendre beaucoup de décisions en très peu de jours. On a réussi ! Nous ne sommes pas encore au départ de l’étape mais il y a de grandes chances que l’on y soit ».

Rejoint aux Etats-Unis il y a quelques jours par ses co-équipiers Abby Ehler, Sam Goodchild et Charles Caudrelier, Kevin Escoffier peut regarder plus sereinement les quatre jours qui le séparent du coup d’envoi de la cinquième étape. Il reste concentré et a remis en place les routines qui ont permis à l’équipe de se préparer avec réussite aux étapes précédentes. Il s’agit de recréer un groupe, penser performance et se remettre en mode course après plusieurs semaines à ne penser que logistique et technique… « Ce n’était pas facile de rester concentré sur la performance jusqu’à aujourd’hui. Il a fallu que je me l’impose. Le meilleur moyen pour cela est de reprendre les habitudes : le sport tous les matins avec l’équipage, les briefings météo, … Il faut retourner dans la course » décrit-il. Entouré pour cette étape comptant double de trois marins à la forte expérience, dont le skipper du Maxi Edmond de Rothschild et dernier vainqueur en titre de The Ocean Race, Kevin Escoffier sait que tout est encore possible avant l’arrivée à Gênes. Sur les 3 500 milles à venir sur l’Atlantique, il se battra aussi pour l’équipe technique qui a fourni un travail sans limite ces derniers jours et qui porte, comme les navigants, le projet depuis de nombreux mois. Il salue avec ferveur l’investissement de toutes les femmes et hommes qui ont œuvré sans relâche pour permettre à l’équipage de Holcim-PRB de poursuivre son rêve de victoire sur le tour du monde. « J’aime particulièrement The Ocean Race parce que c’est une course où l’esprit d’équipe est très fort. En mer évidemment mais aussi à terre. Nos techniciens ont réagi tous de manière extrêmement positive après le démâtage avec la seule volonté que nous soyons au départ ce dimanche. Chaque mille parcouru jusqu’Aarhus sera pour les remercier et les rendre fiers de cette aventure collective. Sans eux, nous ne pouvions espérer poursuivre la course dans les meilleures conditions possibles. Et je tiens vraiment à remercier chacun pour l’énergie investie » conclut le skipper qui espère pouvoir reprendre la barre de Holcim-PRB dès samedi pour l’In-Port race. Une course sur un parcours court dans la baie de Newport qui permettra de valider l’ensemble des réglages de Holcim-PRB et qui signera le retour à la compétition du bateau battant pavillon suisse. Le classement des In-Port permettra de départager les équipages en cas d’égalité à Gênes.

- Publicité -

Magnifique Exploit. Le double Everest de Maxime Sorel !

Il l’a fait ! Après avoir terminé son premier Vendée Globe et en attendant de faire le prochain, Maxime Sorel a gravi l’Everest, le vrai, après 1 an de préparation. Un bel exploit pour Vaincre la Mucoviscidose, se dépasser et démontrer que rien n’est impossible !

Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe, a gravi l’Everest. Après un bon mois d’acclimatation, une belle fenêtre de tir météorologique s’est ouverte et l’aventurier, aux côtés de quatre Sherpas, Guillaume Vallot et Julien Ferrandez, s’est lancé dans l’ascension du toit du Monde (8 848 mètres) cette nuit. C’est son double Everest pour Vaincre la Mucoviscidose, se dépasser et démontrer que rien n’est impossible !
Il redescend actuellement au camp de base.


Flash-back sur l’acclimatation aux hauteurs !

Depuis son arrivée le 5 avril à Katmandou au Népal, l’athlète de haut niveau, skipper du voilier IMOCA V and B – Monbana – Mayenne, n’a pas chômé pour continuer de se mettre en condition suite à une préparation intense en France. Il a fallu d’abord, via un trek de 8 jours, grand moment de partage avec les Népalais, rejoindre le fameux camp de base. Chose faite, l’équipe s’est rapidement mise en ordre de marche afin de débuter une longue période d’acclimatation aux hautes altitudes. Dans un premier temps, le Lobuche Est est gravi, record d’altitude pour le navigateur, 6080 mètres. Retour au camp de base pour un peu de repos et Maxime, en grande forme, s’attaque au Khumbu Icefall pour un entraînement « grandeur nature » en escalade et dans la glace. Nouvelle longue séquence d’attente au camp de base, l’acclimatation suit son cours. « Il faut un mois à la physiologie humaine pour atteindre son maximum d’hématocrites, de globules rouges dans le sang » rappelle Maxime. Ascension jusqu’au camp de base avancé du Pumori (5750 m) et tour du Kalapatar (5644 mètres) sont au programme et parfaitement réussies. Nouveau détour par l’Ice Fall et c’est le grand saut soit 5 jours passés à 6400 mètres dans des conditions extrêmes, vent fort et glacial, variations de températures jusqu’à moins 30 degrés, l’expédition valide les camps 2 et 3 qui mènent au sommet.

Maxime, comment s’est passée cette phase d’acclimatation ?

« Je n’avais pas imaginé que ce serait aussi intense pour mon corps de s’acclimater à l’altitude. C’est un sentiment très étrange, car chaque expédition est une marche lente, ce n’est pas forcément difficile musculairement, mais à cause de l’altitude mon corps se dégrade. Je suis très loin de l’état de forme dans lequel j’étais au départ. Mon corps est malade en permanence, comme un état grippal, une angine qui ne guérit pas, une grande fatigue. S’acclimater, c’est une lutte permanente pour être en capacité à évoluer en altitude. Le problème c’est quand ta courbe d’acclamation augmente, la courbe de forme diminue. C’est donc au croisement des deux qu’il faut partir pour le sommet. Il faut évidemment passer par là, mais pour être honnête ce n’est pas tellement mon truc d’attendre. Mon plaisir c’est d’atteindre des objectifs. J’ai pris beaucoup de plaisir à gravir le lobuche, le Kalapatar, le camp de base avancée du Pumori… Car même si les efforts sont intenses, je sais trouver la motivation pour atteindre mon but. Cette acclimatation est aussi la découverte de tout un univers autour du camp de base, avec les Sherpas notamment. Je prends toute la mesure du mot expédition, avec toute la logistique que cela impose. Il y a aussi l’aventure humaine qui est très riche. C’est comme une course en équipage, on est tous dans le même bateau, malgré les difficultés. »

Tu as découvert la cascade de glace du Khumbu, c’est forcément très impressionnant ?

« La cascade de glace m’a en effet beaucoup impressionnée, elle est en mouvement permanent, elle vit sous nos pieds et souvent de gros blocs de glace tombent… Il y a d’ailleurs eu 3 morts récemment, et régulièrement des blessés. Si on pouvait ne pas passer par là, on n’y mettrait pas les pieds. À aucun autre endroit dans le monde, les alpinistes ne tentent de marcher sur un glacier aussi chaotique que celui-ci. Le danger est partout et surtout imprévisible. C’est fascinant, mais c’est un risque énorme ! C’est comme quand je suis en bateau dans une dépression, je me rends compte du danger, mais je sais aussi qu’il faut passer par là pour atteindre mon objectif.

Vous êtes désormais prêts pour tenter l’ascension de l’Everest ?

« Dans les prochains jours, nous allons nous préparer pour l’ascension de l’Everest, j’attends ce moment avec impatience ! Depuis le temps que nous sommes là et que je la regarde cette montagne, il me tarde d’enfin pouvoir la gravir. Nous partirons en pleine nuit, aux alentours de minuit pour atteindre le Camp 2 dans la matinée. Cette première partie c’est la cascade de glace, le morceau le plus technique et le plus dangereux. Nous y sommes déjà allés, en entraînement. J’appréhende forcément ce passage, car tout peut arriver et on ne peut rien anticiper. Quand nous serons au camp 2, le danger sera évité… enfin pour l’aller, car il restera à la redescendre ensuite. La gestion de mes émotions est permanente, pour certains cette cascade de glace est fascinante, moi ce passage ne me fait pas tellement rêver, mon rêve c’est d’atteindre le sommet.
Au Camp 2, il y a un cuisinier et des tentes avec des matelas. Nous y avons déjà passé quelques nuits, ce n’est vraiment pas le luxe et pour être honnête on y dort vraiment mal. Dès le lendemain, à l’aube, on repartira pour plusieurs heures de marche sur une pente de glace vraiment raide afin d’atteindre le Camp 3. On sera à plus de 7 100 mètres d’altitude. Nous avons été jusque là pour nous acclimater. Là-haut on sent vraiment les difficultés à respirer. Pour faire un pas, il faut prendre 2 respirations. Tout est très lent. C’est là que l’on commence à prendre un peu d’oxygène. »

Puis ce sera la découverte du col sud, et enfin le sommet…

« Oui à partir de là ce sera la découverte. Notamment parce que l’oxygène va encore plus se raréfier Ce n’est pas pour rien qu’au-dessus du camp 4 on appelle ça la zone de la mort ! Pour atteindre le Camp 4, il va falloir passer par une pente très raide, marcher sous oxygène, sur une bande de schiste avec les crampons. Pour cela on va emmener 2 bouteilles, soit s’ajouter 8kg de plus sur le dos. Il faut imaginer ce que cela amplifie tous nos efforts à cette altitude.
Au Camp 4, on va essayer de se reposer, de manger et de boire autant que l’on pourra. À cette altitude, ça sera la limite sans oxygène. On dormira plus ou moins avec de l’ox’ à cette altitude. Le départ vers le sommet se fera sûrement en soirée, entre 19h et 21h. C’est une très longue marche. La nuit permet d’avoir le moins de vent possible. C’est notre pire ennemi, car en plus d’être très violent, il peut aussi être très froid. J’ai hâte de vivre cette ascension, il me reste beaucoup de choses à découvrir et je sais que ce sera des efforts très difficiles à cause de l’altitude…»

Qu’est-ce que tu vas chercher dans ce défi ?

« Au sommet de l’Everest, même avec de l’oxygène, je n’aurais que 30% de mes capacités respiratoires. C’est là que je vais prendre la mesure de ce que peuvent vivre des patients atteints de la mucoviscidose. Ce sont ces sensations similaires que je vais chercher à approcher là-haut. La symbolique du manque de souffle est bien là pour porter haut et fort les couleurs de l’association et en tant que parrain national de Vaincre la Mucoviscidose je m’investis depuis toujours auprès de cette cause. Même s’il y a de nouveaux traitements, il y a encore beaucoup à faire pour améliorer les conditions de vie des malades. J’espère que ce projet permettra de favoriser les dons auprès de Vaincre la Mucoviscidose pour faire avancer la recherche et qu’il donnera de la force aux patients.”

Place à la tentative ! Maxime et son équipe sont prêts. Le navigateur est face à l’un des plus grands exploits de sa vie en attendant de revenir se confronter aux océans et à un nouveau Tour du Monde en solitaire en 2024 sur son foiler, son fier dragon volant.

Camp 2 & 3 – Everest – Mai 2023

Le regard de Yan Giezendanner, météorologue de l’expédition

« Le bon moment pour partir c’est quand il y a des conditions au sommet de l’Everest avec du beau temps, pas trop de vent et une bonne visibilité d’une journée pour pouvoir redescendre. En général, je conseille de ne pas partir quand le vent dépasse 40 km/h. Il peut y avoir du brouillard, mais évidemment pas de tempête de neige. Les températures oscillent entre – 25°C et – 30°C. Le risque d’avoir des avalanches existe aussi, il faut rester vigilant.
Nous constatons actuellement une belle fenêtre météo qui s’installe durablement, sur plus d’une dizaine de jours, c’est assez exceptionnel. Il faut laisser le temps aux Sherpas d’aller équiper la montagne pour que les alpinistes puissent ensuite monter en toute sécurité. Deux fois par jour, je transmet à Maxime et Guillaume mon bulletin météo avec mes recommandations. Nous ferons un briefing pour prendre les bonnes décisions en collaboration avec les Sherpas et selon leur acclimatation. Mon rôle pendant l’ascension est de prévenir et d’anticiper les risques afin que tout se passe pour le mieux, je vais rester en contact avec eux pendant toute l’expédition. »

Le timing de l’expédition :
-Jour 1 : Départ du Camp de base vers Camp 2
-Jour 2 : Départ du Camp 2 vers le Camp 3
-Jour 3 : Départ du Camp 3 vers le Camp 4 puis vers Sommet
-Jour 4 : Retour vers Camp 2
-Jour 5 : Retour du Camp 2 vers le Camp de base
-Jour 6 : Repos au Camp de base
-Jour 7 : Départ en trek vers KTM (3 jours)
En savoir plus, les récits passionnants de Guillaume Vallot : https://www.teammaximesorel.com/suivez-maxime-sorel-ascension-everest

Pour faire un don auprès de Vaincre la Mucoviscidose :
https://mondefi.vaincrelamuco.org/projects/je-fais-mon-max-pour-vaincre-la-mucoviscidose-fr

- Publicité -

The Ocean Race. Charlie Dalin embarque sur 11th Hour

The Ocean Race 2022-23 - May 18 2023 Amory Ross / Équipe de course de la 11e heure / The Ocean Race

Charlie Dalin embarque à bord d’11hour aux côtés du skipper Charlie Enright (USA), du navigateur Simon Fisher (GBR), de Justine Mettraux (SUI) et du mediaman Amory Ross (USA) pour l’étape transatlantique.de Newport à Aarhus au Danemark.

“Le palmarès de Charlie parle de lui-même en tant que l’un des marins hauturiers les plus performants, sinon le, les plus performants de ces dernières années”, a commenté Enright. « Il a été un de nos compagnons chez MerConcept ces dernières années, et nous avons eu le plaisir de naviguer avec lui dans le passé, mais pas dans un contexte de compétition. J’ai vraiment hâte de l’avoir à nos côtés dans cette étape à double coefficient.

Charlie Dalin « Je remercie 11th Hour Racing Team pour cette belle opportunité de les rejoindre pour la prochaine étape de The Ocean Race. Ça va être une expérience merveilleuse. Je connais bien l’équipe car nous avons beaucoup collaboré au sein de MerConcept dans le développement de nos bateaux respectifs, et j’admire l’énergie déployée sur le projet et sur The Ocean Race. C’est une course difficile et je suis ravi de participer à cette transat mythique d’est en ouest. C’est la grande classique de cette épreuve, et j’espère pouvoir partager mon expérience et apporter un peu d’énergie et de fraîcheur à l’équipage .

L’étape 5 de l’Ocean Race à Aarhus sera cruciale – une opportunité de mettre dix points au classement pour le vainqueur de l’étape. Après avoir terminé la dernière étape à Newport en première position, l’équipe est deuxième au classement général, derrière les leaders de la course Holcim-PRB. La flotte de l’Ocean Race s’élancera le dimanche 21 mai 2023 pour l’étape retour de 3 500 milles nautiques (4 028 milles/6 482 kilomètres) vers l’Europe. La traversée de l’Atlantique est la dernière étape en haute mer de la course et marque le retour de la flotte de The Ocean Race en Europe pour la première fois depuis son départ d’Alicante, en Espagne, lors de la première étape le 15 janvier. 

Classement général

5 points = premier ; 4 points = deuxième etc.

Remarque : l’étape 3 était coef 2

1 Team Holcim – PRB – 19 points (5+5+5+4+0)

2 Équipe de course de la 11e heure – 18 points (4+3+3+3+5)

3 Équipe Malizia – 18 points (3+2+4+5+4)

4 Course Biotherm – 13 points (2+4+2+2+3)

5 GUYOT environnement – Team Europe – 2 points (1+1+0+0+0)

Le parcours de l’Ocean Race 2022-23 :

Etape 1 : Alicante, Espagne à Mindelo, Cap-Vert

Etape 2 : Cabo Verde à Cape Town, Afrique du Sud

Etape 3 : Cape Town, Afrique du Sud à Itajaí, Brésil

Etape 4 : Itajaí, Brésil, à Newport, Rhode Island

Etape 5 : Newport, Rhode Island à Aarhus, Danemark

Etape 6 : Aarhus, Danemark à La Haye, Pays-Bas (avec un survol après Kiel, Allemagne)

Etape 7 : La Haye, Pays-Bas à Gênes, Italie

- Publicité -

Pro Sailing Tour. Koesio s’impose à nouveau sur la deuxième étape


Erwan le Roux et son équipe se sont imposés sur le défi 24h, deuxième étape du Pro Sailing Tour entre Corse et Sardaigne sur un parcours qui a été raccourcie faute de vent !

La direction de course vers 19h hier soir annonçait aux concurrents la réduction du parcours au niveau de la cardinale sud des îles Lavezzi. C’est donc 176 milles que les Ocean Fifty ont parcouru à la place des 235 milles prévus. Car, malgré un départ de Bonifacio à 14h mené tambour battant par les 5 équipages, le vent n’a eu de cesse de faiblir au fil de l’après-midi. Après 18h et 43 minutes de course, le trimaran violet Koesio faisait son entrée ce matin à 8h43 en grand vainqueur de la 2ème étape du Pro Sailing Tour 2023. Erwan Le Roux et son équipage confortent leur place de leader au classement général provisoire, avant le Final Rush dont le départ sera donné dimanche 21 mai en fin d’après-midi, pour 1 800 milles de course à pointer les étraves vers Brest !

La baie d’Alghero, au nord-ouest de la Sardaigne, a vu un final au ralenti et diablement disputé. Avec 2-3 nœuds de vent de sud-ouest sur une mer plate comme une limande, les 5 Ocean Fifty ont doublé le cap Caccia pour rejoindre la ligne d’arrivée devant Alghero. Erwan Le Roux, Audrey Ogereau et Devan Le Bihan franchissaient la ligne de la délivrance 1 heure avant un incroyable duel fomenté par deux équipages nouvellement arrivés sur le circuit : Le Rire Médecin-Lamotte de Luke Berry et Viabilis Océans de Pierre Quiroga. C’est décidément une habitude chez les cadors du multicoque : arriver avec une minute d’écart et créer un suspense haletant…

Ce jeudi 18 mai, le classement provisoire voit un Koesio bien assis sur son trône de leader, pas étonnant quand on sait qu’Erwan Le Roux connait la musique du Pro Sailing Tour par cœur et qu’en matière de course au large, le skipper trinitain s’y connait (double vainqueur de la Route du Rhum). Cependant, l’étape à venir devrait probablement bousculer les habitudes des parcours courts (350 milles entre La Seyne-sur-Mer et Bonifacio, 176 milles entre Bonifacio et Alghero) car ce seront près de 1800 milles théoriques à parcourir pour rejoindre Brest ! Cela sans compter sur les affres de la mer Méditerranée, le passage de Gibraltar, le contournement du cap Saint-Vincent, la remontée des côtes portugaises et le golfe de Gascogne… Une épopée incroyable à venir.

Erwan Le Roux, skipper de Koesio

« Notre sourire en dit long ! On est super contents, c’est une grande satisfaction, nous avons bien navigué et nous ne sommes pas trop fatigués. Nous nous attendions à une fin d’étape difficile, donc on s’était préparé. Nous avons suivi notre stratégie initiale qui était de profiter de chaque opportunité de vent. Le décalage que nous avons entrepris au large après Bonifacio, nous a permis de recoller aux autres qui étaient partis à terre. Après, tout s’est déroulé impeccablement. Nous savions qu’il fallait aller à la côte, aller de pointe en pointe tout en minimisant les virements. Il fallait chercher les effets de pointes. Tout s’est joué à Propriano. La plus grande difficulté fut après les îles Lavezzi, car il y avait du vent quand même, pas loin de 18 nœuds et il fallait trouver la bonne trajectoire avant de déjouer les pièges de la côte et du vent faiblissant. Nous découvrons complètement cette région, ce matin c’était splendide. On a vu des endroits d’escalade sur les falaises qui sont magnifiques. Ce fut un lever de soleil par-dessus la montagne mémorable ! Concernant l’équipage, Audrey barre superbement bien et nous avons une configuration de manœuvre qui va super bien. Il y a une parfaite entente. On a la chance d’avoir des préparateurs au top, nous sommes dans les meilleure conditions pour performer. »

Pierre Quiroga, skipper
« C’est frustrant mais c’est quand même incroyable. La précédente étape on se disait que cela pouvait arriver de finir à 44 secondes, mais c’est encore la même chose cette fois-ci. Le résultat c’est que nous avons beaucoup lutté pour trouver les bons réglages. C’est là que l’on comprend que l’expérience fait la différence. Nous avons fait de jolis coups, c’est ce que l’on retient ! Les images de la course sont incroyables, c’est beau la Corse et la Sardaigne. Maintenant, place au repos et à la mise en configuration du bateau pour la troisième étape qui sera particulièrement longue. Pascal Bidégorry arrive demain, ce sera l’occasion de continuer à apprendre ! »

Ordre des arrivées de l’étape 2, Bonifacio-Alghero
1- Koesio (Erwan Le Roux, Audrey Ogereau, Devan Le Bihan) arrivés à 8h43’00’’
2- Le Rire Médecin-Lamotte (Luke Berry, Antoine Joubert, Frédéric Denis) arrivés à 9h15’20”
3- Viabilis Océan (Pierre Quiroga, Baptiste Hulin, Léonard Legrand) arrivés à 9h16’21”
4- Solidaires En Peloton – ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus, Quentin Vlamynck, Pep Costa) arrivés à 9h40’22’’
5- Wind of Trust – Marsail (Christopher Pratt, Ronan Treussart, Laurent Bourguès) arrivés à 12h00’13”

Classement général provisoire après deux courses (La Seyne-sur-Mer-Bonifacio, Bonifacio-Alghero) avant jury :
1- Koesio : 18 pts
2- Viabilis Océan : 14 pts
3- Solidaires en Peloton – ARSEP : 11 pts
4- Le Rire Médecin – Lamotte : 9 pts
5- Wind of Trust – Marsail : 8 pts

Les équipages engagés sur la deuxième étape
Koesio
Skipper : Erwan Le Roux
Équipiers : Audrey Ogereau, Devan Le Bihan
Solidaires En Peloton-ARSEP
Skipper : Thibaut Vauchel-Camus
Équipiers : Quentin Vlamynck, Pep Costa (ESP)
Viabilis Océans
Skipper : Pierre Quiroga
Équipiers : Léonard Legrand, Baptiste Hulin
Le Rire Médecin-Lamotte
Skipper : Luke Berry (FRA-ENG)
Équipiers : Antoine Joubert, Frédéric Denis
Wind of Trust – Marsail
Skipper : Christopher Pratt
Équipiers : Ronan Treussart, Laurent Bourguès

- Publicité -

Record de participation à l’ArMen Race: 227 équipages inscrits !

La Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT) organise du 18 au 21 mai l’ArMen Race Uship. Les coureurs amateurs et professionnels ont répondu présents pour la 11e édition de cette course offshore sur la façade atlantique. Ils sont en effet 227 équipages inscrits, un record pour cette course devenue une classique en quelques année. Le départ sera donné jeudi 18 mai à 14:00 en baie de Quiberon pour les treize catégories en lice.

Hervé Gautier, directeur de course de l’ArMen Race depuis 2016 : “Les conditions vont être top, nous allons pouvoir les lancer sur le parcours “classique” de 310 milles, de la pointe de Penmarc’h à l’île d’Yeu en passant par l’archipel des Glénan et le sud de Belle-Île avant de rentrer à La Trinité-sur-Mer. Ils vont avoir de longs bords et vont devoir s’équiper chaudement ! Les 30 équipages de La Nuit de l’ArMen parcourront les habituels 131 milles jusqu’à l’archipel des Glénan. Enfin, nous avons mis en place un parcours spécial de 370 milles pour les Ultim, les IMOCA et les Ocean Fifty. Nous attendons Anthony Marchand sur Actual Ultim 3 vendredi avant midi. Arnaud Boissières (La Mie Câline) et Armel Tripon (Les P’tits Doudous) le suivront dans la journée”.

Nouveauté 2023, la participation des IRC Solo qui seront six à prendre le départ : “nous allons garder un œil encore plus attentif sur eux pendant toute la course,” précise Hervé Gautier.

Les équipages sont équipés de balises de positionnement par satellite, permettant au public de suivre la course en direct. Le public est convié à venir à la rencontre des coureurs et à suivre la course depuis le village où les bénévoles de la SNT accueilleront les équipages de jour comme de nuit à leur arrivée.

- Publicité -

Pro Sailing Tour. Départ du Défi 24h de Bonifacio à Alghero

Ce mercredi 17 mai, les 5 Ocean Fifty se sont élancer à 14h devant Bonifacio sur un parcours aussi magnifique que piégeux. Le vent instable, les écueils et cailloux, les effets de pointes, le relief corse seront autant de paramètres à prendre en compte pour rejoindre la ligne d’arrivée au nord-ouest de la Sardaigne à Alghero, via Ajaccio, Porto-Vecchio et les îles de la Maddalena. Il va y avoir du sport et du suspense tout au long de ces 235 milles d’une exigence de tous les instants…

Après 3 manches consacrées pour le plaisir des invités (coefficient 0), Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton-ARSEP) peut se satisfaire d’avoir brillé sur le plan d’eau des bouches de Bonifacio entre les caps Pertusato et Feno. Le trimaran bleu s’est délecté des conditions pimentées dans les bouches : soleil, vent, mer plate… De quoi s’exercer pour la deuxième étape qui s’annonce coton ! Ce mercredi 17 mai, après un inshore devant les splendides falaises de calcaire, les 5 multicoques de 15,24 m de long entament une manche particulière : 235 milles, soit 24h à fond, exigeant un mental de guerrier. Car si le départ sera rapide, plus les milles seront avalés, plus le vent va s’écrouler. Il va donc falloir aux équipages de rester concentrés coûte que coûte…
Le parcours en détail vu par Gilles Chiorri, directeur de course du Pro Sailing Tour: « Les Ocean Fifty partent à 14h dans du vent de nord-ouest pour 15-20 nœuds. Ils mettront le cap vers les îles Sanguinaires puis redescendront vers les Bouches de Bonifacio, puis les Lavezzi au portant. Dès le départ, les images seront belles et les skippers devront gérer à la fois les concurrents et les côtes parsemées de cailloux. Ils mettront le cap ensuite vers Porto-Vecchio et la cardinale Est, dans du vent qui faiblira. Place à la concentration ! Puis ce sera un salut à Porto Cervo au nord-est de la Sardaigne dans un panorama magnifique à l’est des îles de la Maddalena. Il va falloir ensuite retourner dans les Bouches de Bonifacio puis rejoindre le nord-ouest de la Sardaigne dans du vent très aléatoire. Cette étape, comme la première, promet des effets de compression de la flotte, beaucoup de patience et de stratégie. Au vu du niveau de la flotte, et de l’envie de tous de performer, cette 2ème étape de coefficient 1, sera pleine de suspense et d’exigence ! »

Raconter l’histoire !

Parce que le circuit du Pro Sailing Tour a été inventé et mis en place par Upswing Prod pour faire un film, les mediamen embarquent sur cette 2ème étape. A bord de chacun des Ocean Fifty, des hommes de l’ombre vont raconter l’histoire incroyable de la navigation sur ces trimarans volages, avec pour objectif de réaliser un film retransmis sur les antennes de Canal Plus.

Les mediamen embarqués :
Jérémie Lecaudey sur Koesio
Benjamin Sellier sur Solidaires en Peloton – ARSEP
Adrien Cordier sur Viabilis Océan
Josselin Didou sur Le Rire Médecin – Lamotte
Clément Gerbaud sur Wind of Trust – Marsail

Rappel : classement général provisoire

  1. Koesio (Erwan Le Roux)
  2. Viabilis Océans (Pierre Quiroga)
  3. Solidaires En Peloton – ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus)
  4. Wind of Trust – Marsail (Christopher Pratt)
  5. Le Rire Médecin – Lamotte (Luke Berry)
- Publicité -
- Publicité -