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JO Nacra 17. Lou Berthomieu et Tim Mourniac parés pour le Test Event à Marseille !

54th Semaine Olympique Française - Toulon Provence Méditerranée © Sailing Energy / Semaine Olympique Française 27 April, 2023

Forts d’un début de saison très prometteur (5e et 1er équipage français du Trofeo Princess Sofia à Palma, vainqueurs de la Medal Race et 6e de la Semaine Olympique Française de Hyères), Lou et son barreur Tim seront le seul tandem tricolore en Nacra 17 à participer au Test Event de Marseille qui se déroulera du 7 au 16 juillet. Une répétition générale des Jeux Olympiques 2024 et une belle reconnaissance du travail fourni l’hiver dernier pour le binôme et son staff technique. Objectif : « Aller chercher la meilleure perf’ possible et finir dans le top 5 ! » confie Lou Berthomieu, en pleine préparation avec Tim Mourniac sur le plan d’eau marseillais.

La cité phocéenne et son relief ceinturant la rade, les îles du Frioul et ses effets de site, le futur plan d’eau de Paris 2024 regorge de chausse-trappes auxquels les meilleurs navigateurs en Nacra 17 vont devoir faire face pour sortir leur épingle du jeu. « Le plan d’eau est assez compliqué, il n’a rien à voir avec celui de la baie d’Hyères. Il faut s’adapter et réfléchir à équiper le bateau spécifiquement et s’entraîner le plus possible du côté des îles du Frioul qui seront notre zone de navigation attribuée. » souligne Lou Berthomieu, en plein travail intensif avant le coup d’envoi le 7 juillet du Test Event. « Tous les soirs nous effectuons des manches d’entraînement avec la concurrence sur cette zone. Un bon moyen de se jauger ! » poursuit la Nantaise de 22 ans.

Une cellule d’accompagnement adaptée pour un binôme complémentaire et épanoui

Pour cette première campagne olympique sur un bateau diablement exigeant et énergivore, Lou et Tim ont souhaité travailler avec une équipe qui leur ressemble. Avec leur entraîneur Jean-Christophe Mourniac, « Kinou », le père de Tim, leur accompagnateur mental, Jean-Paul Martinet de l’Insep et leur préparateur physique Nicolas Mariettan, le duo met toutes les chances de son côté pour aborder chaque compétition avec de la fraîcheur mentale et physique. « Comment organiser nos entraînements, quelle intensité donner, comment récupérer ? Nous avons besoin de personnes qui savent faire pour nous guider dans cette aventure olympique. » explique Lou. Un accompagnement qui a fait ses preuves au vu des résultats de ce début de saison 2023 ! Et un binôme jeune (2 ans de navigation ensemble) qui brille par sa complémentarité, sa fluidité, sa coordination, son engagement, son goût du challenge face une concurrence ultra affûtée dont certains équipages naviguent ensemble depuis de longues années.

Objectif : les avant-postes

Cette victoire de la Medal Race lors de la SOF 2023 à Hyères a démontré tout le potentiel de l’équipage français pour accéder aux meilleures places.Le niveau de jeu très homogène en Nacra 17 implique une préparation où rien ne doit être laissé au hasard et à quelques jours du Test Event, Lou Berthomieu et Tim Mourniac savent qu’ils peuvent aller chercher la meilleure performance possible. « C’est une épreuve importante et nous allons tout donner pour nous positionner aux avant-postes. On vise un top 5, un podium même. Nous sommes bien dans nos têtes, nous sommes bons dans des conditions entre 5-6 nœuds et 15-16 nœuds de vent et toujours à l’aise au portant. » souligne Lou.
Face aux très forts Italiens, Anglais et Allemands, les Frenchies ont leur carte à jouer, sur un plan d’eau dont ils rêvent plus que tout retourner en 2024 pour vivre leurs premiers Jeux Olympiques !

Lou Berthomieu : « Nous avons plusieurs partenaires qui sont des rencontres originales. Sans eux, nous n’aurions rien fait cette saison. A haut niveau quand on s’engage sur la voie olympique, les partenaires nous aident à être sereins et concentrés sur ce que nous devons faire. Et surtout, nous les embarquons avec nous dans l’aventure ! Nous ne sommes pas seulement deux mais toute une équipe à viser le graal… et c’est ce qui donne une autre saveur et un sens à ce magnifique projet. Mille mercis à eux pour leur confiance et accompagnement ! ».

Rappel :
La France étant le pays hôte des prochains Jeux Olympiques, les 10 séries sont qualifiées d’office, à la seule condition de participer à l’une des épreuves de qualification telle que le championnat du monde 2023. Un seul représentant ou équipage par série sera ensuite sélectionné pour participer à l’épreuve planétaire. Les noms des 14 sélectionnés (10 bateaux : 6 individuels + 4 en double) seront annoncés par le CNOSF, sur proposition de la FFVoile, d’ici le printemps 2024. La sélection française pour les Jeux Olympiques n’est pas encore déterminée et la présence au Test Event n’est pas un gage de participation aux Jeux.

Programme à venir

7-16 juillet : Test Event Marseille
10-20 août : Championnat du Monde, La Hague / Hollande
8-13 novembre : Championnat d’Europe, Vilamoura / Portugal

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Trinité-Cowes. 89 équipages au départ

Le départ de La Trinité-Cowes by Actual, organisée par la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT), a été donné ce dimanche. 89 équipages se sont lancés pour les 350 milles dans une quinzaine de nœuds de vent.

La tête de la flotte est tenue sans surprise par Lucky, skippé par Bryan Ehrhart. L’ex Rambler 88 devrait être le premier à couper à Cowes la ligne demain dans la journée. Ils seront accueillis par les équipes bénévoles de la SNT et le directeur de course, Yves le Blevec : “Bon départ pour La Trinité-Cowes by Actual 2023 ! Les 89 équipages sont partis sans encombre. Les bateaux ont passé La Teignouse, il y a un bon bord de louvoyage au près qui les attend jusqu’à la pointe de la Bretagne. On a vu un départ canon de Lucky, le Maxi 88, qui va nettement plus vite que tous les autres, ce qu’on attendait de lui. Joli bateau, ce n’est pas souvent qu’on voit un bateau comme ça en baie de Quiberon. Maintenant rendez-vous à Cowes !”.

A suivre ici sur la carto : https://cf.yb.tl/t2c2023

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The Ocean Race. L’équipe 11th Hour Racing déclaré vainqueur de The Ocean Race

The Ocean Race 2022-23 - 20 June 2023, Leg 7, Day 5 onboard 11th Hour Racing Team. The 11th Hour Racing Team delivering Malama to Genoa, Italy, after completing repairs to the damaged port side and retiring from the leg.

Ce jeudi 29 juin, le jury international de World Sailing a attribué à l’équipe 11th Hour Racing 4 points de réparation – sur la base de leurs derniers résultats. Ils sont sont donc déclarés vainqueurs de ette édition de The Ocean Race.

Le skipper Charlie Enright a appris la nouvelle par téléphone alors qu’il convoit son bateau à Gênes : « Je suis absolument ravi. Cette course vous prend tout – émotionnellement, mentalement et physiquement. Je suis incroyablement fier de toute notre équipe qui a travaillé sans relâche pendant trois ans pour en arriver là. Il y a eu des hauts, des hauts incroyables, mais aussi des bas qui nous ont tous renversés, mais ils valaient tous la peine d’entendre cette nouvelle aujourd’hui. Lorsque nous avons lancé notre campagne en 2019, nous n’aurions jamais pu prévoir qu’elle se terminerait de cette façon. N’importe quel marin vous dira qu’il veut gagner des courses sur l’eau et non dans la salle du jury, et après avoir remporté trois étapes consécutives, nous nous sommes sentis exceptionnellement forts et confiants avant la dernière étape. Nous sommes satisfaits de la décision du jury, même si nous aurions aimé avoir la chance de nous battre pour cette dernière étape sur l’eau car Holcim-PRB ont été des concurrents exceptionnels et nous ont poussés jusqu’au bout. Être la première équipe américaine à soulever ce trophée est un honneur exceptionnel, et partager le message et présenter des actions et des innovations pour la santé des océans en a fait une campagne mondiale vraiment percutante. Ce n’est pas comme ça que j’aurais rédigé cela, mais la victoire est tout de même douce », a conclu Enright.
L’équipe devrait arriver vers 17h à Gênes où elle recevra le trophée

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Vendée Globe. Mise à l’eau de l’Imoca Macif de Charlie Dalin

Ce samedi 24 juin en fin d’après-midi, le nouvel Imoca MACIF Santé Prévoyance skippé par Charlie Dalin a été mis à l’eau dans son port d’attache à Concarneau, aux pieds de l’écurie MerConcept. Toutes les équipes, qui ont travaillé sans relâche depuis près de 22 mois, sont fières du travail accompli dans la conception de ce bateau de dernière génération, construit chez CDK Technologies à Port-la-Forêt. 

Un prototype innovant dont les choix architecturaux et ergonomiques sont intimement liés à l’expérience de Charlie Dalin après quatre années déjà concluantes sur ce circuit. Un nouveau cycle s’ouvre désormais pour l’équipe de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance, avec le Vendée Globe 2024 et la Route du Rhum 2026 en ligne de mire.
Un soleil au zénith et beaucoup d’émotions en prime étaient au rendez-vous ce samedi pour accueillir le dernier né de la classe Imoca à Concarneau. « C’est une étape importante en vue du Vendée Globe 2024 ! » se réjouit Charlie Dalin, skipper de ce nouveau monocoque de 60 pieds. Ayant nécessité près de 60 000 heures de travail et plus de 50 personnes pendant près de 22 mois, la mise à l’eau de MACIF Santé Prévoyance a été effectuée dans les règles de l’art nécessaires à ce genre de manutention.
« Nous avons dessiné les grandes lignes du bateau à l’hiver 2021-2022. Guillaume Verdier et ses équipes, en concertation avec le bureau d’études MerConcept, ont réalisé un super travail. L’Imoca MACIF Santé Prévoyance est dans la lignée de mon ancien APIVIA : un bateau polyvalent avec cette fois des améliorations basées sur ma propre expérience du Vendée Globe 2020 et de la navigation en solitaire. Nous n’avons fait aucun compromis sur la performance mais nous avons beaucoup travaillé sur la partie ergonomie pour mieux supporter le côté extrême de ces monocoques. Je remercie toutes les équipes de Guillaume Verdier, du chantier CDK Technologies et de MerConcept pour leur investissement total. Elles ont un savoir-faire indéniable dans la construction d’Imoca, et particulièrement pour les plus récents, bien plus complexes en termes de structure. Je tiens enfin à remercier la Macif et son métier santé prévoyance de m’accompagner sur tous mes projets depuis 2014 et de me permettre d’ouvrir un nouveau chapitre avec eux aujourd’hui ! » conclut Charlie.

Deux innovations majeures à la loupe
La carène pour la performance
La carène est une innovation importante. A l’arrivée du Vendée Globe 2020, le constat de la plupart des marins était sans appel : il était difficile d’exploiter la puissance de ces bateaux exigeants dans une mer formée ou au portant. Afin de moins enfourner dans chaque vague, la coque a donc été beaucoup plus travaillée dans la partie avant. Le spatulage de l’étrave et la présence d’une double virure (décroché sur la coque) ont ainsi pour objectif de réduire le ralentissement dans les vagues. Pour rendre le bateau plus marin et avoir moins d’eau sur le pont, le franc-bord est aussi plus important. Les gains résultant de ces choix architecturaux devraient être significatifs dans les mers du Sud.
L’ergonomie intérieure pour faciliter la vie à bord
Charlie Dalin a fait un autre constat après quatre années en solitaire sur le circuit Imoca. Ces bateaux sont à la fois difficiles à vivre avec des chocs réguliers, et très exigeants au niveau des manœuvres. Le cahier des charges était donc clair : limiter les déplacements, faciliter la vie à bord et réduire le matossage, très énergivore. Il fallait donc condenser et réduire la taille des espaces intérieurs du bateau. Ainsi, le cockpit est plus petit, mais plus haut, que sur l’ancien bateau et l’espace zone de vie a été inversé. Cette « studette », comme l’appelle l’équipe de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance, se situe désormais à l’arrière du bateau. Ainsi, tout sera à proximité immédiate du skipper afin de limiter les mouvements parasites en mer. Dans la zone de vie, tout est fixe et l’aménagement intérieur plus abouti que sur son ancien bateau. Le skipper dispose d’une table à carte fixe, avec un siège aménagé afin de faciliter les 6 à 8 heures qu’il passe quotidiennement en course devant son ordinateur à analyser les fichiers météo. Enfin, ces espaces réduits, aérés quand il fait trop chaud grâce à des trappes étanches, permettront à Charlie Dalin d’être au sec, tout en limitant les déperditions de chaleur dans les mers du sud. L’expérience a de nouveau parlé !


Ils ont dit :
Charlie Dalin – Skipper de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance :

« C’est un grand jour ! Je tiens à remercier l’ensemble des personnes ayant contribué à ce superbe bateau. De Guillaume Verdier et ses équipes, à l’ensemble du chantier CDK Technologies, aux équipes de MerConcept et bien évidemment à la Macif qui m’accompagne depuis près de dix ans ! Ce bateau n’est pas une révolution mais une évolution de mon ancien, qui était déjà très performant. C’est l’aboutissement de longs mois de travail et nous sommes convaincus d’avoir conçu un bateau performant, fiable et capable de m’amener aux plus grandes victoires. J’ai hâte de faire ma première navigation et de me comparer aux autres ; car malgré nos certitudes théoriques, nous savons que le juge de paix reste la confrontation. »
Guillaume Combescure – Responsable technique de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance :

« Cette construction fut une expérience très enrichissante mais très intense ! Le design s’est fait en un an, la construction également mais l’ensemble s’est chevauché, ce qui signifie que l’on a commencé à construire le bateau alors que tous les choix n’étaient pas arrêtés. Les échanges avec Charlie et les architectes ont été passionnants et la collaboration avec les équipes du chantier CDK Technologies de Port-la-Forêt se sont très bien déroulées. Les prises de décision de Charlie sont particulièrement réfléchies et il est très moteur dans les réflexions. Nous allons désormais pouvoir tester l’ensemble dans les conditions du réel afin de continuer avec Charlie dans une dynamique d’évolution technique et de fiabilisation.

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IRC. 60 équipes pour le premier championnat d’Europe IRC en double

IRC Two Start

Organisé par le Royal Ocean Racing Club en association avec l’UNCL Pôle Course du YCF, La Société Nautique de la Trinité sur mer, et la Société Nautique de la baie de St Malo, le premier championnat d’Europe IRC en double aura 60 équipes sur la ligne de départ au large du port sud-breton de La Trinité sur Mer le dimanche 2 juillet.

Le championnat se compose de 500 milles au large sur deux courses difficiles, emmenant d’abord les concurrents à Cowes, il y a une escale de deux jours, puis retour à travers la Manche jusqu’à St Malo. Une solide gamme de bateaux modernes vient de sept pays différents, la majorité vient de France mais aussi d’Australie, de Belgique, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de Pologne et des États-Unis.

Parmi les 25 JPK, il y a neuf 1030, une paire de 1080, une douzaine de 1010 plus anciens, plus une paire de 960 plus petits. Le contingent Sun Fast comprend onze 3300, dix des plus anciens 3200, plus un trio de 3600. Parmi ceux-ci figurent deux des équipes britanniques à deux les plus expérimentées et les plus performantes – Nick Martin sur Diablo et Rob Craigie / Deb Fish sur Bellino, qui ont respectivement terminé deuxième et troisième du championnat des points de la saison RORC l’année dernière.

La liste des engagés comprend également un Grand Soleil 35, trois J/99 et un J/97, le bateau le moins bien noté de la flotte, une fraction en dessous des JPK 960. Dans l’ensemble, la flotte comprend une quantité impressionnante de talents. Le JPK 1030 Leon, par exemple, est un bateau bien connu habituellement piloté par Jean Pierre Kelbert, qui a pris la deuxième place dans la division très compétitive en double de la course d’Arwen plus tôt cette année. Victor Bordes-Laridan a engagé le bateau dans l’épreuve, tout juste après avoir remporté le Championnat d’Europe IRC en équipage complet à Cannes début juin.

Cependant, la victoire générale en double dans la course d’Armen est revenue à un autre JPK1030 qui participe également aux Championnats d’Europe IRC en double, Thomas Bonnier’s Juzzy. Il sera fascinant de voir comment se déroulera le duel entre ces deux-là. Un troisième JPK 1030, la Néerlandaise Astrid de Vin’s Il Corvo, est également un sérieux concurrent. De Vin a remporté la victoire au classement général, par exemple, lors de la course de la mer du Nord l’an dernier, naviguant sur un JPK 1180 du même nom.

Didier Gaudoux a un palmarès récent tout aussi enviable, ayant été vainqueur du classement général sous IRC de la Rolex Fastnet Race 2017 sur son précédent bateau, un JND39. Cette année, aux côtés d’Erwan Tabarly, son semi-gabar Manuard-Nivelt 35 Lann Ael 3 a remporté la division des 58 hommes en double au Spi Ouest. Jean François Cheriaux, basé à Lorient, a également connu un début de saison réussi avec son JPK 1010 Ad Hoc, remportant la course Gascogne 45/5 de plus de 250 milles tactiquement difficile dans une flotte de 73 hommes fin avril.

En plus de Bellino et Diablo, il y a aussi beaucoup de noms expérimentés et réussis parmi les entrées britanniques. Ceux-ci incluent deux Sun Fast 3200 remarquables – le Purple Mist de Kate Cope, qui a beaucoup voyagé, ainsi que Tim Goodhew et Kelvin Matthews sur Cora. Ce dernier a remporté la victoire au classement général de la UK Double-Handed Series 2022, tandis que Cope a parcouru des milliers de kilomètres au cours de l’hiver en participant aux courses RORC Transat et Caribbean 600.

Piment Sun Fast 3300 | © Rick Tomlinson / RORC
Parmi les Sun Fast 3300 britanniques, citons Chilli Pepper de Jim Driver, qui a terminé troisième de la catégorie en double des RORC Season’s Points de l’année dernière et cinquième au général, courant principalement avec sa fille Ellie. Elle le rejoindra pour l’étape La Trinité – Cowes, et restera pour Cowes – St Malo, où Jim sera remplacé par Alaric Bates, qui avait fait la même course avec Ellie l’an dernier. Après une période de campagne en Class40, Ian Hoddle a fait un retour sur la scène IRC en désavantage numérique et est entré avec son nouveau Sun Fast 3300 GameOn !

Les deux courses sont des classiques du calendrier RORC qui testent un large éventail de compétences, mais les deux peuvent être complétées avec seulement une semaine hors du bureau. À 350 milles, La Trinité – Cowes est de loin le plus long des deux, bien que les deux aient des défis de navigation importants qui nécessitent des décisions tactiques complexes.

© www.predictwind.com
L’an dernier, après un court fetch du départ jusqu’au fond de la presqu’île de Quiberon, la flotte a viré court vers l’ouest contre une forte marée, en esquivant les nombreux rochers, avec de gros gains à la disposition des bateaux qui ont bien géré cet aspect et évité de s’éloigner inutilement au large. . Pouvoir atteindre la côte sud de la Bretagne pendant la nuit, se faufiler à travers les célèbres îles de Glénans au petit matin, a permis à certains des nouveaux modèles de se dégourdir les jambes et d’obtenir un avantage utile avant de négocier les portes de marée du Raz de Sein et Chanel du Four. Il y a ici un potentiel pour un large éventail de conditions, avec un vent à contre-courant donnant une mer escarpée gênante accompagnée de vagues déferlantes impressionnantes sur les hauts-fonds et dans les courses de marée les plus fortes. D’autre part,

Les concurrents profiteront ensuite de quelques jours à Cowes avant un départ vendredi après-midi pour la course de 150 milles Cowes Dinard St Malo. Celui-ci part à l’ouest du Solent, avant de traverser la Manche à l’ouest des îles anglo-normandes, leurs rochers associés et le plateau des Minquiers.

C’est toujours un point culminant de la saison pour les équipes en double et en équipage complet. Certaines années, c’est un dur labeur au vent et un défi tactique dans les brises du sud-ouest, mais un temps estival tout aussi bon peut donner des airs légers qui mettent à l’épreuve la patience et un ensemble de compétences totalement différent. L’année dernière, cela a donné un avantage à certains des modèles les plus anciens de la flotte, et des conditions similaires pourraient aider les concurrents moins bien notés dans le Championnat d’Europe en double, y compris le J/97 l’Opale de Yann Gindre, les deux JPK 960 et même certains des JPK 1010.

La course est chronométrée pour que les concurrents arrivent au port médiéval pour les festivités du 14 juillet qui marquent le début des grandes vacances d’été françaises. La remise des prix aura lieu le dimanche 9 juillet à la Société Nautique de la baie de St Malo, aux portes de la vieille ville.

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JO. La Flamme Olympique traversera l’océan à la voile à bord du Maxi Banque Populaire XI

Pour la première fois de l’Histoire, la Flamme Olympique traversera l’océan à la voile, portée par les vents à bord de l’un des voiliers les plus rapide du monde, le Maxi Banque Populaire XI.

Cet évènement, comme un trait d’union sur l’Atlantique, fera briller des territoires qui vivent tournés vers la mer. De la rade de Brest, le « port des records » d’où se sont élancés depuis des décennies les navires les plus véloces, jusqu’en Guadeloupe et en Martinique, qui vibrent au rythme des plus grandes fêtes nautiques, cet itinéraire sur l’océan est une évidence qui promet une aventure et une fête extraordinaire.
En tant que Parrain Officiel du Relais de la Flamme Olympique et Partenaire Premium des Jeux de Paris 2024, Banque Populaire est fière d’annoncer que le Maxi Banque Populaire XI apportera la Flamme Olympique de l’autre côté de l’océan. Son skipper, Armel Le Cléac’h, mènera un équipage de légende pour une transatlantique historique à partir du 7 juin 2024. Depuis Brest jusqu’à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) puis Fort-de-France (Martinique), ce voilier de course au large français à la pointe de l’innovation, portera haut l’esprit du sport tout au long de son voyage.

Armel Le Cléac’h se chargera du succès de cette mission à part, accompagné d’un équipage inédit, dont la composition sera révélée d’ici la fin de l’année 2023. Depuis toujours fervent supporter de l’Equipe de France Olympique, il s’était rendu à Rio en 2016 pour soutenir les Bleus et vivre notamment le sacre de Charline Picon. Un souvenir immense qui a porté le jusqu’à son Tour du Monde en solitaire victorieux en 2017, comparant cette victoire à « sa médaille d’or olympique ».

Le destin du Maxi Banque Populaire XI lui aussi est entré dans le sillage de l’aventure des Jeux de Paris 2024, lorsqu’en 2021, Tony Estanguet, triple champion olympique et président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, devenait le Parrain du maxi-trimaran en le baptisant au Havre.

ILS ONT DIT

Tony Estanguet, Président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

« Le Relais de la Flamme Olympique sera un événement à part entière. Pendant 12 semaines, la Flamme va contribuer à unir le plus grand nombre, faire rayonner nos territoires et susciter l’enthousiasme jusqu’à la quinzaine olympique. Le Maxi Banque Populaire XI participera à cette grande fête populaire en permettant aux Brestois, aux Guadeloupéens et aux Martiniquais mais aussi à tous les Français de la vivre intensément. C’est une fierté de pouvoir apporter la Flamme Olympique uniquement à la force du vent de l’autre côté de l’océan. En tant que parrain de ce bateau, je suis heureux qu’il puisse prendre part à cette aventure qui restera gravée dans l’Histoire. »

Armel Le Cléac’h, du Maxi Banque Populaire XI

« Je suis très fier de participer à cet événement historique. Nous sommes très heureux d’aller à la rencontre de tous ceux qui ont la même passion pour la mer que nous, en Bretagne et aux Antilles et qui vivent depuis des années, de grands moments de course au large. C’est un honneur et une grande responsabilité de prendre part à cette fête et de conduire la Flamme Olympique de l’autre côté de l’Atlantique, et un bonheur de partager ces émotions avec tous les Français. »

Pierre-Laurent Berne, Directeur du Développement Banque Populaire

« En tant que Banque de la Voile depuis près de 35 ans, c’est évidemment une immense fierté de pouvoir apporter la Flamme Olympique jusqu’aux Antilles à bord de notre bateau. Cet événement est l’occasion pour Banque Populaire de participer à l’enthousiasme et à l’engouement qui vont fédérer l’ensemble des Français. Nous sommes heureux, aussi, d’associer tous les acteurs français qui ont œuvré à la construction de ce bateau qui concentre ce qui se fait de mieux en matière de technique et d’innovation. Il est la meilleure illustration du savoir-faire des entreprises, des PME et des artisans, qui contribuent à faire rayonner la réussite de notre pays »

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Ultim. Tom Laperche qualifié pour l’Arkea Ultim Challenge

Tom Laperche a validé sa qualification après cinq jours de navigation seul à la barre du Trimaran SVR-Lazartigue. Il a parcouru les 2500 milles nécessaires pour valider sa qualification pour l’Arkea Ultim Challenge – Brest, première course autour du monde en solitaire et sans escale destinée aux Ultims (départ le 7 janvier 2024, à Brest). L’occasion surtout de prendre de précieux repères avant l’enchaînement des courses dans les prochains mois, dont la Transat Jacques-Vabre, en octobre, transatlantique en double avec François Gabart pour skipper.

Tom, comment s’est déroulé cette navigation ?
La notion de qualification était surtout administrative. J’étais davantage dans un esprit d’entraînement. J’ai parcouru les 2500 milles avec des pointes à 43 nœuds. La moyenne est anecdotique car le but n’était pas d’aller le plus vite possible. Nous sommes dans une période où il n’y a pas énormément de vent dans notre zone entre la France et l’Espagne. Je suis donc allé chercher du vent au large dans la dépression. C’était du vent instable, des grains proches de l’orage. Ce sont des conditions pas forcément faciles qui amènent de la complexité dans la gestion du bateau. Tant mieux car j’étais dans une optique de travail. J’ai eu des heures à haute vitesse ce qui a permis de travailler sur la maitrise du bateau. Je me suis forcé à faire des manœuvres, des changements de voile. Je me suis imposé des périodes de 24 heures avec une grosse concentration pour travailler sur la vitesse ou sur des manœuvres, avec des contraintes pour se rapprocher d’une situation de course.

Quelques changements ont été apportés sur le bateau lors du chantier d’hiver. Comment a évolué le bateau ?
Il y a quelques changements auxquels je me suis adaptés. C’est essentiellement de l’ergonomie, du déplacement dans le cockpit. Il n’y a pas de « moins bien » et même des points positifs. La job list ergonomie est prioritaire. Après cinq jours en mer, je vois un peu mieux ce dont j’ai besoin. Je n’avais jamais passé autant de temps seul en mer en étant responsable du Trimaran SVR-LAZARTIGUE, en ayant le stress permanent d’être sur un fil, d’avoir l’écoute des voiles pas trop loin, tout en essayant d’aller vite, comme si c’était en course. Cela nécessite des arrangements par exemple pour savoir comment dormir, où dormir pour être confort et y laisser le moins d’énergie possible. Nous allons beaucoup travailler dessus pendant le chantier d’été pour avoir la meilleure ergonomie possible pour faire du solitaire, entre 40 et 50 jours.

Comment murit le projet Arkea Ultim Challenge – Brest dans votre esprit ?
La perspective de ce tour du monde en solitaire se rapproche. Pourtant, je me faisais la réflexion en regardant les photos du bateau qui vole, que j’étais encore comme un enfant. J’ai encore le regard de gosse qui regarde les images de bateaux mais en même temps, je suis skipper de ce bateau et capable de naviguer tout seul. Je suis tellement heureux sur le bateau. Il y a plein de moment quand je navigue où je me dis que c’est fantastique. Naviguer sur ces bateaux, les faire voler, c’est un privilège, un truc de dingue, en termes psychologiques et dans tout ce que ça demande d’engagement. Il y a aussi toute la confiance et la présence de l’équipe qui quelque part me « prête » ce bateau. Je sais qu’à n’importe quel moment ils peuvent m’envoyer des infos et que je peux leur demander des choses. Quand il y a une petite bricole sur le bateau, il y a aussitôt un échange. Ça permet aussi de se rôder sur notre fonctionnement quand je serai en solitaire.

Votre prochaine course est la Rolex Fastnet Race entre Cowes, sur l’île de Wight (Grande-Bretagne) et Cherbourg via le rocher du Fastnet, au sud de l’Irlande. Comment l’envisagez-vous ?
Ça va être du bonheur. C’est une super belle course. Le Fastnet c’est un moment toujours fort. La côte sud de l’Angleterre, la Manche, ce sont des endroits techniques à naviguer. Mais ça va aller vite car quand on regarde le parcours, c’est petit par rapport à mes 2500 milles que je viens de faire. Tu peux pousser au maximum avec des concurrents à côté. Le but va être de travailler sur la vitesse du bateau, les réglages et la navigation en équipage en vue d’un futur trophée Jules-Verne (tour du monde en équipage sans escale et sans assistance ; record : 40 j 23 h 30 min 30 s, détenu depuis janvier 2017 par Francis Joyon sur Idec Sport).

Comment allez-vous gérer l’enchaînement des courses ?
Après la Rolex Fastnet Race, le bateau va entrer en chantier d’été. Nous allons en profiter pour prendre des vacances. Que ce soit pour François ou moi, nous allons nous déconnecter un peu du bateau car après, avec la préparation pour la Transat Jacques-Vabre, Le Havre, le retour du bateau de La Martinique et le tour du monde, il n’y aura pratiquement plus d’arrêt. C’est l’occasion de prendre une bonne bouffée d’air avant de se replonger à fond dans le Trimaran. »

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Livre. Les Champions de la Vallée des fous par Christian Le Pape

Les champions de la vallée des fous

30 ans du Pole Finistère Course au large de Port-la-Forêt.
Christian Le Pape a vécu une aventure humaine, sportive et économique exceptionnelle pendant 30 ans : la création du premier centre d’entraînement à la course au large en France dont sont issus les plus grands skippers français de Michel Desjoyeaux, à Franck Cammas, d’Armel Le Cleac’h à François Gabart. à travers son expérience personnelle, de fondateur et directeur du Pôle Finistère Course au large à Port-la-Forêt, il nous raconte dans ce livre riche et dense, l’évolution de ce groupe de navigateurs, la découverte des jeunes talents, le quotidien de leur entraînement, les clés de la performance tout en revivant les temps forts de la course au large, sur la Solitaire, le circuit ORMA ou sur le Vendée Globe. Un témoignage unique sur la course au large à la française, de son évolution amateur vers la professionnalisation.

Jérémie Beyou, Franck Cammas, Charles Caudrelier, Charlie Dalin, Michel Desjoyeaux, Eric Drouglazet, Yann Eliès, François Gabart, Roland Jourdain, Tom Laperche, Jean Le Cam, Armel Le Cléac’h, Nicolas Lunven, Pierre Quiroga, Yoann Richomme, Vincent Riou, Sébastien Simon, Nicolas Troussel.
A eux tous, ils ont remporté les compétitions majeures de la course au large internationale : Cinq Vendée Globe, deux Volvo Ocean Race, cinq Route du Rhum, vingt-six Solitaire du Figaro, des records du Tour du Monde à la Voile en solitaire ou en équipage.
En complément de leur talent hors norme, ces champions partagent un point commun : leur appartenance au Pôle Finistère Course au large. Le lieu n’abrite aucune vallée. Le port créé dans les années 70 n’accueille aucun fou mais y développe un écosystème course au large performant et raisonné. Certains navigateurs sont à l’origine de cette structure de formation unique au monde. D’autres, plus jeunes appartiennent aux filières de détection mis en place pour assurer une efficacité sportive intergénérationnelle.
Pendant toutes ses années, Christian Le Pape a eu la chance de contribuer à cette exceptionnelle aventure humaine sportive et économique. A travers son expérience personnelle, de fondateur et directeur du Pôle Finistère Course au large, ce livre raconte l’évolution de ce groupe de navigateurs, la découverte des jeunes talents, le quotidien de leur entraînement, les réussites et les déceptions.

Christian Le Pape Christian, né le 29 juillet 1957 à Quimper, est marié et père de trois enfants. En 1990, Professeur d’Education Physique et Sportive à la Direction Départementale Jeunesse et Sports du Finistère, il initie avec Loic Ponceau une formation collective des skippers finistériens pour préparer la Solitaire du Figaro. En 1995, il devient directeur du Pôle Finistère Course au Large à Port-la-Forêt. Une structure qui bénéficie aujourd’hui d’une notoriété internationale. Elle accueille la majorité des vainqueurs du Vendée Globe, de la Route du Rhum, du circuit monotype Figaro. Retraité depuis juin 2021, il suit avec beaucoup attention, le parcours sportif de ses fils Martin, Victor et de son gendre Charlie Dalin.

29 € TTC – Format : 272 pages – Cahier photos – 90 photos – 22,5 x 14,0 cm –
Pour Commander : https://www.courseaularge.com/produit/champions-de-vallee-fous-christian-pape

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Imoca. Guirec Soudée en double avec Roland Jourdain

Guirec Soudée prendra le départ de sa première Transat Jacques Vabre avec Roland Jourdain. Les deux hommes se connaissent depuis 2013 et le bateau n’est autre que l’ancien Véolia avec lequel Bilou a remporté la Route du Rhum.

La scène se passe en 2013, une éternité pour la course au large et pour Guirec, surtout. Le jeune breton a alors 21 ans et vient tout juste de débuter un tour du monde. Sauf que des problèmes techniques dans le Golfe de Gascogne l’obligent à rebrousser chemin. Il amarre alors Yvinec au port de Concarneau et rencontre les femmes et les hommes de Kairos, la base et l’incubateur de projets dirigés par… Roland Jourdain.

« Je me suis vite rendu compte de qui j’avais en face de moi, de son palmarès, de ce qu’il avait fait », se souvient Guirec. Le jeune homme se fait embaucher par l’équipe d’Under The Pole, un projet hébergé par Kairos, pour préparer leur départ et se retrouve à partager une navigation avec ‘Bilou’, buvant littéralement ses paroles mais n’osant l’aborder directement. « Il était très pointilleux, savait expliquer le moindre détail. J’avais des centaines de questions à lui poser mais j’étais impressionné. Je l’observais, j’écoutais, j’étais marqué par toutes ses connaissances ». Avec du recul, ça amuse ‘Bilou’ : « Je me souviens de Guirec à la cantine, de son enthousiasme ». Plus tard, par médias interposés, il découvre l’aventurier, le téméraire, les péripéties de ce gamin qui ne lâche rien sur les mers du globe. « Je me disais qu’il était joyeusement fou », sourit Roland.

Leur binôme, comme une évidence

La suite se déroule quelques années plus tard. Quand le projet Vendée Globe du jeune skipper émerge, il pense tout de suite à ‘Bilou’ pour héberger son IMOCA. « Affectueusement, on avait envie d’accueillir son projet, de l’aider dans cette nouvelle aventure », explique Roland.
« C’était une évidence pour moi d’aller là-bas », poursuit Guirec. Cette « évidence » s’est également imposée lorsque Guirec a évoqué les options concernant l’identité de son prochain co-skipper pour la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et la Martinique.

Leur histoire commune va donc connaître un nouveau chapitre tout au long des prochains mois. « ‘Bilou’ a une expérience de dingue en étant quelqu’un de très simple. Je sais que ça va matcher », sourit Guirec. Le skipper de Freelance.com garde en tête les mêmes objectifs : continuer à apprendre, à gagner en automatismes, en fluidité et en aisance sur le bateau. Et pour cette montée en puissance, l’expérience de Roland Jourdain sera particulièrement précieuse. « Ce sera hyper enrichissant, explique le navigateur de Freelance.com. ‘Bilou’ a une solide expérience des projets IMOCA avec trois participations au Vendée Globe, deux victoires à la Route du Rhum et un rôle dans nombre de projets, notamment celui de Yannick Bestaven, vainqueur du dernier Vendée Globe ».

Roland Jourdain partage son enthousiasme. Le skipper dit que leur duo « tombe sous le sens », qu’un « mec comme Guirec, on a tout de suite envie de le suivre ». « Il monte son projet avec sérieux, bonne humeur, entrain… C’est tout ce que j’adore ! » En s’associant à Guirec, ‘Bilou’ va également retrouver le pont d’un bateau qu’il connaît… très bien ! C’est en effet à bord de Freelance.com, qui s’est un temps appelé Veolia Environnement, qu’il a remporté l’une de ses deux victoires à la Route du Rhum, en 2010 (en 13 jours et 17 heures). « C’est la double cerise sur le gâteau, s’amuse-t-il. Je vais prendre beaucoup de plaisir à revivre une transatlantique à son bord ! » Entre transmission, valeurs communes, petits bonheurs et goût pour l’aventure, Guirec et ‘Bilou’ se sont bien trouvés !

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The Ocean Race. Le Jury rendra sa décision le 29 juin sur la demande de réparation d’11th Hour

The Ocean Race 2022-23 - 15 June 2023. Leg 7 start. GUYOT environnement - Team Europe did not keep clear of 11th Hour Racing Team and there was a collision and damage on the boats.

Le directeur de la régate de The Ocean Race, a annoncé que le jury international de World Sailing avait programmé l’audience pour la demande de réparation de l’équipe 11th Hour Racing le 29 juin à 10h00. Il s’agira d’une audience en personne, à Gênes.

Étant donné que le résultat de l’audience de réparation d’11Th Hour peut affecter toute la flotte, le Jury International est tenu de prendre des dispositions aussi équitables que possible pour tous les bateaux concernés et souhaite donc donner à l’ensemble de la flotte IMOCA le droit d’être présent à l’audience pour présenter leur point de vue et poser des questions.

En conséquence, le Jury International, agissant selon les Règles de Course à la Voile 60.3(b) , examinera simultanément la réparation pour Team Holcim-PRB, Team Malizia, Biotherm et GUYOT environnement – Team Europe, suite à la collision au début de l’Etape 7 . L’incident a conduit 11th Hour Racing Team et GUYOT environnement – Team Europe à abandonner l’étape avec dommages et 11th Hour Racing Team a ensuite déposé une demande de réparation.

L’équipe GUYOT navigue vers son port d’attache en France tandis que 11th Hour Racing Team a réparé son IMOCA et fait route vers Gênes avec l’intention de disputer la dernière course In-Port de cette édition le 1er juillet.

Le jury international de World Sailing est composé de six membres du jury, dont le président du jury Andres Perez

Une demande de réparation est raisonnablement courante dans le sport de la voile et les procédures d’audience sont bien établies, comme indiqué ci-dessous.

La section pertinente dans les Règles de course à la voile est la règle 62.1 , qui stipule, en partie :
Une demande de réparation ou la décision d’un jury d’envisager une réparation doit être fondée sur une réclamation ou la possibilité que le score ou la place d’un bateau dans une course ou une série a été ou peut être, sans que ce soit sa faute, aggravé de manière significative par… une blessure ou un dommage physique à cause de l’action d’un bateau qui enfreint une règle… et a effectué une pénalité appropriée ou a été pénalisé…

Avec la règle 64.3. Décisions sur réparation : Lorsque le comité de réclamation décide qu’un bateau a droit à réparation selon la règle 62, il doit prendre un arrangement aussi équitable que possible pour tous les bateaux concernés, qu’ils aient demandé réparation ou non. Il peut s’agir d’ajuster le pointage ( voir la règle A9 pour quelques exemples ) ou les temps d’arrivée des bateaux, d’abandonner la course, de laisser les résultats en place ou de prendre d’autres dispositions…

La décision du Jury International sur la Demande de Réparation sera communiquée dès que possible après sa prise.

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