Hier soir, AISM mène la course de 0,3 nm devant BAE et Renaissance : Les autres peinent à suivre. Et soudain, en début de soirée, plus de vent. Tout le monde revient de derrière. On redistribue les cartes, tout est à refaire. AISM enroule Ormuz en tête, et réussit de nouveau à creuser l’écart ; 1,8 nm cette fois-ci. On se dit que c’est joué. Patatras… Le vent tombe, arrêt buffet à 3h du matin, tout le monde de nouveau sur la même ligne. De nouveau AISM s’extrait de la bulle, et compte 2,5 nm d’avance. C’est ficelé… A 8h00, plus un souffle d’air. La flotte est entièrement regroupée et tourne en rond durant plus d’une heure… Certains reculent même. Et encore une fois, AISM trouve la force de s’arracher de la meute, mètre après mètre, et s’envole de nouveau, pour croiser la ligne d’arrivée seul, en grand vainqueur.
Bertrand PACE, Skipper AISM : « La pression était forte : Nos poursuivants avaient tout à gagner et nous tout à perdre. On a vécu un scénario incroyable. Par 3 fois on s’est échappé et avons cru avoir fait le break, par 3 fois le vent est totalement tombé et tout le monde est revenu sur nous. Franchement, nous avons très bien navigué et surtout nous avons su garder calme et lucidité et coller à notre stratégie. Il fallait avoir les nerfs solides, AISM les a eus. »