Ocean Fifty Series. Erwan Le Roux (Koesio) s’impose à nouveau sur l’Act2

L’Act 2 des Ocean Fifty Series a sacré une nouvelle victoire pour Erwan Le Roux et son équipage Koesio après celle de l’Act 1 à Saint-Malo. Mais il s’en est fallu de peu. Sébastien Rogues (Inter Invest) occupait la première place jusqu’à samedi en milieu de journée, avant que le Rochelais remporte la dernière manche, hier, avec un coefficient 2. Erwan Le Draoulec (Lazare), qui n’a jamais fait moins bien que 4ème, complète le podium. Avec un vent qui n’a cessé de faiblir, la direction de course à annulé la course du jour.

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Audrey OGEREAU, co-skipper de Koesio : « On est trop contents que l’équipage tourne aussi bien, il y a une bonne ambiance, on a bien navigué et ça paie sur la toute fin. La régularité est notre force, on n’a jamais fait de grosses erreurs. Nous avons pris des risques mesurés. Quant à la mixité à bord, elle n’apporte que du bon, elles appaise les tensions et apporte une vision différente ».
Hélène NOESMOEN intégrée à l’équipage de Koesio depuis le début de la saison, n’avait jamais navigué en Ocean Fifty. Tacticienne, elle a d’emblée pris une grosse responsabilité à bord : « J’ai une chance énorme d’être dans cette équipe. Avec un planning d’entrainement, cela m’a permis d’arriver sereine et en confiance. On m’a laissé les pleins choix de la tactique. La relation de confiance s’est établie très vite. Si j’ai pu faire quelques erreurs, elles ont été assumées par tout le monde. A bord l’ambiance est sérieuse, appliquée et humainement super. Embarquer une fille à bord permet d’ouvrir des opportunités” .

L’équipage de Koesio ©Vincent Olivaud/Ocean Fifty

Estelle GRECK, équipière de Inter Invest : « Je n’avais jamais fait d’Ocean Fifty avant l’Act de St Malo. je viens de la Mini Transat, la Class40, le Figaro. C’était vraiment génial. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de régate. On est vraiment au contact. Il y a très peu de points entre chacun. Ça joue ! je suis arrivée dans un équipage déjà constitué, ils se connaissaient tous très bien mais l’intégration s’est très bien passée. Le quota est une très bonne idée pour nous intégrer dans un équipage. A terme, les équipages nous appelleront pour nos qualités de marins. Merci aux organisateurs sinon je n’aurai pas eu cette opportunité. Le résultat est un peu frustrant mais on sait pourquoi on a perdu notre première place. On sait ce qu’on a mal fait hier. C’est plus facile à encaisser. Nous avons fait une très belle journée jeudi, une belle journée vendredi, et hier on s’est trompés de parcours. Les points sont tellement serrés qu’à la moindre erreur, tu redescends. ».

Colombe JULIA, équipière de Lazare : « Je n’avais fait que 2 entrainements en Ocean Fifty, au début de la semaine ! C’était mes premières courses. Je viens de l’olympisme en dériveur, et je fais du double en Figaro. Les Ocean Fifty sont incroyables, je n’avais jamais régaté à ces vitesses. En termes de sensations c’est très différent du Figaro… C’est un gros bateau mais quand-même assez maniable. J’ai trop kiffé ! J’aimerais bien continuer à naviguer sur ces bateaux ! A bord je me suis sentie à l’aise tout de suite. L’équipage m’a fait confiance. On a progressé tout au long des régates. Le principe du quota, au début, est une bonne chose. Cela permet de former des femmes en régate., de les faire monter en compétences et à terme, de se passer de quota ».