Les Voiles de Saint-Barth déjà un rendez-vous incontournable

White Wings Saint Barth 2010
DR

Troisième édition en vue, et déjà les Voiles de Saint-Barth peuvent s’enorgueillir d’une flatteuse et valorisante 3ème place au très officieux classement des plus importantes régates Caribéennes. Peter Holmberg, le médaillé Olympique et spécialiste du Match Race, originaire des Virgin Islands, et ses amis du Caribbean Sailing Association placent les Voiles de Saint-Barth aux côtés de la RORC 600 et de la Heineken Regatta au pinacle des grandes courses Antillaises.

- Publicité -

François Tolède, Luc Poupon et toute l’équipe d’organisation s’attachent ainsi à maîtriser la croissance de l’événement en ancrant durablement les “Voiles” dans le calendrier de Saint-Barthélemy. L’aspect sportif déjà unanimement loué sera encore renforcé, avec un soin toujours aussi exigeant porté à la définition des parcours, techniques et tactiques à souhait entre les îles et rochers balayés par l’alizé tonique de la saison. Aux Maxi Yachts, Racing (spinnaker et non spinnaker), Classiques et Racing Multicoques pourraient par ailleurs, et à la demande d’un certain nombre de propriétaires, venir se joindre plusieurs TP 52 ; “Au delà de 5 unités, nous nous réservons la possibilité d’ouvrir une classe et une compétition spécifique” précise François Tolède.

Avec une prévision raisonnable, compte tenu de la capacité d’accueil du port de Gustavia, de 70 bateaux, les Voiles de Saint-Barth s’apprêtent à faire le plein. Peter Holmberg en loue l’intelligence, et le savant dosage de compétition et de rencontres amicales à terre ; “Les Voiles présentent réellement un concept intelligent. Les organisateurs ont trouvé d’emblée la bonne formule qui donne satisfaction aux compétiteurs comme aux régatiers en recherche de bon temps.” A l’évidence, ce sont bien les marins qui sont désormais les meilleurs ambassadeurs des Voiles ; “Le message est passé et circule très vite parmi les régatiers” poursuit Holmberg ; “Saint-Barth est en passe de devenir incontournable dans les Caraïbes et à ce moment de l’année. Aux organisateurs de bien gérer leur croissance afin de s’installer durablement comme l’une des toutes premières régates de la Caraïbe.”

Soleil, mer azur à la houle puissante gonflée par les alizés, paysages à chaque virement de bord renouvelés, selon l’expression de Ken Read (Rambler et Puma), sont autant de raisons qui d’Australie, des Etats-Unis aux rivages Européens ont définitivement convaincu skippers, propriétaires et marins que Saint-Barth au mois d’avril est sans doute aucun, The place to be !.

Ils en parlent…

Ralf Steitz, Genuine Risk : « Naviguer à Saint-Barth, au début de la saison, est tout simplement spectaculaire ; on tourne autour de cailloux qui n’apparaissent sur aucune carte. C’est plaisant, drôle, et les conditions sont incroyables. Les gens sont adorables et nous nous sommes véritablement « éclatés » l’an passé. »

Ken Read, Rambler 100 :”Les Voiles de Saint-Barth demeurent une course très excitante, très amusante…un moment attendu de tous avec impatience… »

Jim Swartz, Vesper : « Je suis venu ici un très grand nombre de fois, et j’ai participé aux deux premières éditions des Voiles. Cette régate est ma course préférée, vraiment. Le vent ici est stable, la mer est formée, d’un bleu exceptionnel. Il y a un grand nombre de TP 52 construits chaque année et de nombreuses unités arrivent sur le marché de l’occasion. On en compte bien 10 ou 15 disséminés aux Etats-Unis et on va essayer de s’organiser un peu pour voir si on ne peut pas faire venir ici un groupe conséquent. »

Bouwe Bekking, Highland Breeze : “Je prends beaucoup de plaisir à barrer un Maxi. Les conditions de navigation à Saint-Barth sont absolument fantastiques, beaucoup de vent, de la mer, le soleil… J’ai fermement l’intention de revenir ici l’an prochain, avec un bateau compétitif certainement !”

Gavin Brady, tacticien sur Vesper : « J’apprécie particulièrement les conditions qui sont offertes ici ; On se bagarre contre la mer au vent de l’île mais on rencontre aussi beaucoup de situations de portatifs vraiment très agréables à plus de 20 noeuds. Cela me fait beaucoup penser aux conditions que l’on rencontre à Hawaï, de grosses vagues, du vent fort, et une mer très chaude ; que du plaisir ! »